Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 22:02
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

62 combattants mobilisés par la Minusca à Birao dans le cadre du pré-DDR

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 3 MARS 2016

 

La Minusca a rassemblé 62 ex-combattants dont 22 femmes dans la ville de Birao dans le cadre du pré-DDR. L’annonce a été faite par le porte-parole de cette institution Vladimir Montéiro lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Minusca, le mercredi dernier.

 

Selon le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, ces 62 ex-combattants ont été mobilisés la semaine dernière à Birao pour amorcer le pré-DDR. « A Birao, après une campagne de sensibilisation, nous avons rassemblé 62 combattants dont 22 femmes. Ils vont être entretenus sur la cohésion sociale et le vivre ensemble » a expliqué Vladimir Montéiro.

 

Le porte parole de la Minusca a souligné que les closes du pré-DDR sont inclus dans l’accord signé par les groupes armés lors du forum de Bangui « Lors du forum de Bangui, les groupes armés avaient signé un accord. Ce document prévoit le Désarmement, Démobilisation et Réinsertion. C’est un travail qui est fait avec les groupes armés sur base du volontariat. Ces groupes armés rendent leurs armes, ils s’engagent à la mise en œuvre de cet accord en échange,  ils sont engagés dans des activités génératrices de revenues » a-t-il précisé.

 

Ces ex-combattants sont recrutés pour des travaux de réhabilitation de route, des bâtiments administratifs et le curage des canaux.

 

Au moins 1200 ex-combattants bénéficient de ce programme du pré-DDR dans 5 localités du pays notamment Bria, Kaga-Bandoro, Bambari, Bouar et Birao./

 

 

Un Centre de Recherche en droits de l’homme créé à l’Université de Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 3 MARS 2016

 

Il est dénommé centre de recherche en droits humains et gouvernance démocratique. Le lancement officiel a eu lieu ce jeudi 3 mars 2016 à l’Hôtel Ledger à Bangui.

 

Il y aura un Master 2 en Droits de l’Homme et gouvernance démocratique et du Master 1 en gestion et prévention des conflits. L’objectif dudit centre, selon le Recteur de l’Université de Bangui Abdoulaye Sepou, est de donner la latitude aux étudiants et travailleurs d’avoir des bases sur la question des droits de l’homme, la démocratie, la bonne gouvernance et la prévention des conflits.

 

Le Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique Bernard Simiti a indiqué que ce centre est une réponse aux crises récurrentes que la RCA a connues « nous avons constaté qu’au cours des crises à répétition, les droits de l’homme ont été mis à terre. Et donc il va falloir mettre en place un instrument de formation au niveau de l’Université de Bangui. Cela rentre dans le cadre de la mutation que nous avons voulu imprimer à cette grande institution républicaine qui est l’Université de Bangui »  a expliqué le Ministre.

 

Corner Diane, Représentante adjointe du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, a souligné que l’implication de la Minusca et de l’Ambassade des Etats-Unis en Centrafrique dans la création de ce centre vise à créer les conditions d’un Etat de droits en République Centrafricaine  « L’appui important de l’Ambassade des Etats Unis et de la Minusca dans ce projet initié par la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Bangui, témoigne de la volonté de la communauté internationale d’accompagner les autorités centrafricaines dans les efforts d’établissement d’état de droits. Et c’est le gage d’une paix durable, de la reconstruction post conflit  et du développement » a-t-elle dit.

 

L’entrée au centre de recherche en droits humains et gouvernance démocratique se fera par voie de concours.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 13:02

 

 

03/03/16 (AFP)

 

La guérilla ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) a enlevé plus de 200 personnes dont une cinquantaine d’enfants depuis le début de l'année au cours d'attaques dans l'est de la Centrafrique, selon deux ONG américaines.

 

Sur 217 personnes enlevées depuis le 1er janvier 2016 par le groupe dirigé par Joseph Kony, 54 sont des enfants "et 42 d'entre eux sont toujours en captivité ou portés disparus", selon un rapport établi par "Invisible Children" et "The Resolve LRA Crisis Initiative", organisations basées à Washington.

 

La LRA a déjà enlevé deux fois plus de personnes en Centrafrique depuis le début de l’année 2016 qu’elle ne l’avait fait en 2015.

 

"Les récentes attaques de la LRA soulignent le manque de protection des civils dans l’est de la RCA (République centrafricaine), malgré la présence de troupes de maintien de la paix de l’ONU, de troupes de lutte contre la LRA de l’Union Africaine (soldats ougandais) et de militaires américains", relève le rapport.

 

En République démocratique du Congo voisine, les attaques et les enlèvements de la LRA "ont ralenti ces derniers mois après avoir atteint des sommets entre janvier et août 2015".

 

Selon l'ONU, la LRA a tué plus de 100.000 personnes et enlevé plus de 60.000 enfants, d'abord dans le nord de l'Ouganda, puis au gré de son exil dans les pays voisins.

 

Créée en 1987 avec l'objectif de renverser le président ougandais Yoweri Museveni, elle s'est forgée une effroyable réputation au fil de ses exactions en Ouganda, dans le Soudan du Sud, dans le nord-est de la RDC puis en Centrafrique.

 

Elle a été depuis affaiblie par la capture ou la défection de plusieurs de ses chefs, le dernier en date (février) étant le commandant Okot Odek, mais l'état de déliquescence des autorités centrafricaines dans les régions de l'est, soumises aux bandes armées bien avant la chute en 2013 du président François Bozizé, a facilité sa pénétration.

 

Et l'accalmie des confrontations armées entre l'ex-rébellion Séléka et les milices anti-balakas semblent permettre à la LRA de gagner du terrain. Certaines de ses attaques se sont produites dans le nord-est de la Centrafrique.

 

Ces zones échappent en grande partie au contrôle des 10.000 Casques bleus de la Minusca présents dans les principales villes du pays.

Centrafrique: la LRA a enlevé plus de 200 personnes, dont 50 enfants
Centrafrique: la LRA a enlevé plus de 200 personnes, dont 50 enfants
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 12:46

 

ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES                                  Bangui, le 02 Mars 2016

                POUR LA TRANSITION

                (A.F.D.T.)

 

 

                                                                          À

                                                            S.E.M. Faustin Archange TOUADERA

                                                               Président de la République Centrafricaine

                                                                              Bangui

 

 

 

Objet : Lettre de félicitation

 

Monsieur le Président de la République,

 

Votre éclatante victoire lors du scrutin du 14 Février 2016 pour le second tour de l’élection présidentielle dite de sortie de crise, m’offre l’heureuse occasion de vous adresser mes vives félicitations au nom de tous les militants des partis politiques membres de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition.

 

Cette brillante victoire constitue une opportunité pour notre peuple durement meurtri ces dernières années. Elle est aussi l’occasion de la reconstruction de notre unité nationale mise à mal, du retour à la paix, condition d’un nouveau départ pour notre pays.

 

Tout en souhaitant que votre action à la tête de notre pays soit couronnée de succès, je vous réitère mes félicitations, et vous prie de croire Monsieur le Président en l’expression de ma très haute considération.

 

 

                                                          Président de la Conférence des Présidents

 

                                                                    Christophe BREMAÏDOU

 

L'AFDT adresse ses félicitations au président Faustin Archange TOUADERA
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 12:37

 

 

03/03/16 (AFP)

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a reçu mercredi au département d'Etat la présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, à qui il a rendu un hommage appuyé pour le bon déroulement du processus politique dans ce pays à peine sorti d'une grave période de troubles.

 

"Elle a été l'une des trois présidentes du continent africain et a présidé à une remarquable transition pendant une période très, très difficile en République centrafricaine", a salué M. Kerry devant la presse, soulignant que Mme Samba-Panza était surnommée "la mère de la République centrafricaine".

 

Il a loué chez la présidente de transition élue en janvier 2014 par un Parlement provisoire ses qualités de "gestionnaire responsable du transfert du pouvoir, de la tenue de bonnes élections et qui a montré l'exemple bien au-delà de la République centrafricaine et pour tout le reste du continent".

 

La Cour constitutionnelle centrafricaine a confirmé mardi la victoire à la présidentielle du 14 février de Faustin-Archange Touadéra sur Anicet-Georges Dologuélé.

 

Dernier chef du gouvernement de l'ex-président François Bozizé dont le renversement en 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka a précipité le pays dans un cycle de tueries inter-communautaires, M. Touadéra hérite à 58 ans d'un très lourd passif économique, sécuritaire et social.

 

La Centrafrique, dont l'histoire est jalonnée de coups d'Etat, de rébellions et de mutineries depuis son accession à l'indépendance de la France en 1960, est un des pays les plus pauvres de la planète, malgré son potentiel agricole et minier.

 

Aux côtés de la France, les Etats-Unis ont toujours gardé un oeil sur ce pays et M. Kerry a rappelé que Washington avait apporté "plus de 800 millions de dollars" d'aide humanitaire et d'assistance pour le développement et les élections, notamment à destination de la force de l'ONU sur place (Minusca).

 

 

NDLR : Le président Idriss Déby avait qualifié de « calamiteuse » la même transition en Centrafrique que John Kerry trouve « remarquable ». Seuls les Centrafricains jugeront le moment venu cette transition au bilan si controversé et dont les trois principaux dirigeants se préparent à quitter la scène. 

Kerry rend hommage à la "mère de la Centrafrique", Catherine Samba-Panza
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 12:37

 

 

03/03/16 (AFP)

 

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a reçu mercredi au département d'Etat la présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, à qui il a rendu un hommage appuyé pour le bon déroulement du processus politique dans ce pays à peine sorti d'une grave période de troubles.

 

"Elle a été l'une des trois présidentes du continent africain et a présidé à une remarquable transition pendant une période très, très difficile en République centrafricaine", a salué M. Kerry devant la presse, soulignant que Mme Samba-Panza était surnommée "la mère de la République centrafricaine".

 

Il a loué chez la présidente de transition élue en janvier 2014 par un Parlement provisoire ses qualités de "gestionnaire responsable du transfert du pouvoir, de la tenue de bonnes élections et qui a montré l'exemple bien au-delà de la République centrafricaine et pour tout le reste du continent".

 

La Cour constitutionnelle centrafricaine a confirmé mardi la victoire à la présidentielle du 14 février de Faustin-Archange Touadéra sur Anicet-Georges Dologuélé.

 

Dernier chef du gouvernement de l'ex-président François Bozizé dont le renversement en 2013 par la rébellion majoritairement musulmane de la Séléka a précipité le pays dans un cycle de tueries inter-communautaires, M. Touadéra hérite à 58 ans d'un très lourd passif économique, sécuritaire et social.

 

La Centrafrique, dont l'histoire est jalonnée de coups d'Etat, de rébellions et de mutineries depuis son accession à l'indépendance de la France en 1960, est un des pays les plus pauvres de la planète, malgré son potentiel agricole et minier.

 

Aux côtés de la France, les Etats-Unis ont toujours gardé un oeil sur ce pays et M. Kerry a rappelé que Washington avait apporté "plus de 800 millions de dollars" d'aide humanitaire et d'assistance pour le développement et les élections, notamment à destination de la force de l'ONU sur place (Minusca).

 

 

NDLR : Le président Idriss Déby avait qualifié de « calamiteuse » la même transition en Centrafrique que John Kerry trouve « remarquable ». Seuls les Centrafricains jugeront le moment venu cette transition au bilan si controversée et dont les trois principaux dirigeants se préparent à quitter la scène. 

Kerry rend hommage à la "mère de la Centrafrique", Catherine Samba-Panza
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 12:35

   

      

APA-Bangui (Centrafrique) -2016-03-03 09:27:06  L’imam Oumar Kobine Layama, président du conseil d’administration de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique, a appelé le nouveau chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra, à se démarquer de ses prédécesseurs, en rompant avec le népotisme, le clientélisme et l’impunité.


‘'On reconnait le maçon au pied du mur'' (…) nous avons un nouveau Président qui a été élu par les Centrafricains. Il faut qu'il gère le pays avec tous les Centrafricains et non avec des groupes d'individus, son clan ou ses amis. Il doit associer tous les Centrafricains à la gouvernance du pays. C'est le clientélisme, le népotisme et l'impunité qui ont plongé le pays dans la crise'', a notamment affirmé l'imam Kobine, dans une déclaration relayée mercredi par la presse locale.


L'érudit s'exprimait au nom de la plateforme des confessions religieuses de Centrafrique, une organisation née au lendemain de la prise de pouvoir du chef rebelle des sélékas, Michel Djotodjia, dont le règne a été marqué par des violences communautaires.

L'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, le président de la communauté islamique de Centrafrique, l'imam Oumar Kobine Layama et le président de l'Alliance des évangéliques de Centrafrique, le pasteur Nicolas Grékoyamé ont créé la plateforme des confessions religieuses pour sensibiliser les croyants sur les vertus religieuses qui bannissent les violences.

 
Leurs actions ont beaucoup contribué à résoudre certaines crises en Centrafrique.
 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=847325#sthash.UXviX4wx.dpuf

 

 

Le nouveau président centrafricain invité à rompre avec « le népotisme, le clientélisme et l'impunité »
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 12:01

 

 

YAOUNDE, 03/03/16 (Xinhua) -- Le nouveau président élu centrafricain Faustin Archange Touadéra a rencontré mercredi à Bangui les candidats et partis politiques l'ayant soutenu au second tour du scrutin présidentiel, en vue de s'assurer une majorité parlementaire lors du deuxième tour des élections législatives.

 

141 députés devront siéger à l'Assemblée nationale centrafricaine pour les cinq prochaines années, effectif consacré par la nouvelle Constitution adoptée à une très large majorité par référendum le 13 décembre.

 

Les électeurs centrafricains s'étaient rendus aux urnes une première fois pour les élire lors du premier tour des élections législatives organisé le même jour que le premier tour de la présidentielle le 30 décembre.

 

Dans un constat de graves fraudes, la Cour constitutionnelle dans son examen des requêtes en annulation soumises par plusieurs candidats se plaignant de l'absence de leurs noms sur les bulletins de vote, avait invalidé cette consultation, reprogrammée en conséquence le 14 février, date de la tenue du second tour de la présidentielle.

 

Au terme de ce nouveau vote, 45 députés ont été déclarés élus, selon les résultats officiels proclamés par la Cour constitutionnelle. Les 96 autres devront être désignés lors du second tour des élections législatives prévu le 11 mars.

 

Lors de la rencontre tenue mercredi au stade dit de 20.000 places de Bangui, Faustin Archange Touadéra, qui devient à 58 ans le deuxième dirigeant démocratiquement élu de la République centrafricaine (RCA) après Ange-Félix Patassé en 1993, a d'abord exprimé sa gratitude à ses alliés, avant de les appeler à la remobilisation en vue de ce nouveau rendez-vous électoral.

 

Candidat indépendant à la présidentielle, le nouveau président compte sur cette coalition pour pouvoir s'assurer une majorité au futur Parlement, utile pour lui permettre de mener avec une marge de manœuvre réelle son mandat de cinq ans à la tête du pays dans un contexte particulièrement difficile de recherche de solutions pour sortir de trois ans de violences sans précédent.

 

Une nouvelle rencontre est prévue vendredi.

Centrafrique : Touadéra rencontre ses alliés en vue de s'assurer une majorité au futur Parlement
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 19:27

 

 

 

Bangui 2 mars (CAP) – Dans une déclaration faite aussi bien en langue nationale sango qu’en Français sur les antennes de la radio nationale, Simplice Sarandji, Directeur national de campagne du candidat indépendant Faustin Archange Touadéra, a exprimé une ferme mise en garde en direction de ceux qui, en vue de la prochaine investiture du président élu prévue le 30 mars 2016, envisagent de fabriquer des pagnes à l’effigie de l’heureux élu des Centrafricains et nouveau locataire du Palais de la Renaissance.

 

La mise en garde du DNC de Touadéra s’adresse également aux artistes musiciens centrafricains qui, depuis le règne de l’ex-empereur Bokassa, ont la fâcheuse habitude de composer des chansons à la gloire et au nom des chefs d’état de leur pays. « C’est Dieu qu’on peut vénérer et non un être humain » a asséné Simplice Sarandji qui a clairement laissé entendre que Faustin Touadera ne veut pas que certains fassent du business en utilisant son effigie sur des pagnes comme on l’a vu dans un passé récent à l’occasion de la fête des mères 2014.

 

Si cette sortie de Simplice Sarandji contre le culte de la personnalité qui a fait tant de ravage en Centrafrique est traduite dans les faits, et il n’y a aucune raison d’en douter, cela donnera le coup d’envoi du changement que le nouvel élu des Centrafricains Touadéra entend apporter dans les méthodes de gouvernance du pays. Il y a tout lieu de s'en féliciter et d’applaudir des deux mains cette initiative et mise en garde. 

 

Faustin Archange Touadéra a reçu ce jour au stade 20000 places pour les remercier, tous ceux qui l'ont soutenu et fait gagner la présidentielle. Il s'agit de certains candidats malheureux à l'élection présidentielle qui avaient aussitôt décidé de le soutenir au second tour ainsi que des leaders des plateformes politiques comme l'AFDT représentée par son président en exercice Christophe Brémaidou et Nicolas Tiangaye de la CRPS, hormis le RDC de Désiré Kolingba qui a soutenu plutôt Anicet Georges Dologuélé, de Martin Ziguélé du MLPC, et bien d'autres personnalités politiques indépendantes ainsi que les chefs des partis alliés et différents comités de soutien. 

 

Selon son entourage, Avant d'entrer pleinement en fonction après avoir prêté serment, Faustin Archange Touadéra poursuit sa tournée de certaines capitales notamment de l’Afrique centrale. Il est attendu ce jeudi à Luanda

 

 

Faustin Archange Touadéra hostile au culte de la personnalité
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 18:16
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Des jeunes de Paoua recrutés chaque année par le DRC pour des activités professionnelles

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 2 MARS 2016

 

Chaque année, 120 jeunes de la localité de Paoua sont recrutés dans l’Atelier de Production et d’Apprentissage Professionnel de Paoua (APAP) afin de suivre une formation dans différents domaines comme la couture, la maçonnerie, la tricotterie et l’auto-mécanique. Une initiative de l’ONG internationale Conseil Danois pour les Réfugiés(DRC), qui vise à lutter contre le chômage dans la localité.

 

Fiacre Gildas Modiré, Animateur et Surveillant à l’APAP a indiqué que le projet vise à aider des jeunes désœuvrés de Paoua à s’auto-prendre en charge.  « Nous menons plusieurs activités chaque année avec plus de 120 jeunes présentement sans emploi ou qui ont abandonné le chemin de l’école afin d’éviter l’esprit de rébellion. On leur fait apprendre des activités professionnelles telles que, la tricotterie, l’auto-mécanique, la couture, la maçonnerie avec l’appui de DRC pour une durée de neuf mois »,  a expliqué Fiacre Gildas Modiré.

 

Après cet apprentissage, Fiacre Gildas Modiré précise que ces jeunes vont se lancer dans des activités avec l’appui de leur partenaire DRC. « A la fin de la formation, ces jeunes sont automatiquement dotés des outils nécessaires, afin de créer leur propre atelier ou groupement qui leur génère de revenu » a-t-il spécifié.

 

L’Atelier de Production et d’Apprentissage Professionnel de Paoua (APAP) a été créé en 2011 et appuyé par le Conseil Danois pour les Réfugiés. Pour cette année 2016, c’est la deuxième promotion qui suit les formations

 

Des écoles d’Obo reçoivent des kits de l’ONG ACTED

 

http://rjdh.org/ PAR RICHARDO DIMANCHE LE 2 MARS 2016

 

Les élèves et enseignants des établissements publics  scolaires de la ville d’Obo, chef lieu de la préfecture du Haut Mbomou, ont reçu des Kits scolaires de la part de l’ONG ACTED, le lundi 29 février 2016. Ceci dans le cadre du projet d’appui au relèvement du système éducatif en RCA.

 

Quatre établissements publics ont reçu des kits scolaires de l’ONG ACTED. Ces kits sont composés des cahiers,  des stylos,  des crayons, des gommes, des livres et autres matériels didactiques.

 

Gazayombo Bosac Gildas, assistant du projet éducation à l’ONG Internationale ACTED, a fait savoir que, c’est  une partie des activités de l’UNICEF dans le cadre de relèvement de l’éducation. « L’UNICEF a confié une partie de ces activités à ACTED dans le cadre du projet d’appui au relèvement du système éducatif en RCA », a fait savoir l’assistant du projet éducation.

 

Ngouibolo Josué Marie, inspecteur de l’enseignement Fondamental 1 du Haut Mbomou, a signifié qu’il ferait de son mieux pour la bonne utilisation de ces kits. «  Je veillerais sur la bonne utilisation de ces kits par les enseignants, car cela constitue un bien commun pour ces établissements », a-t-il-signifié.

 

Moise Paitilété, secrétaire général de l’Association des Ressortissants du Haut Mbomou, a appelé la population à la vigilance. « J’interpelle la population et les notables à être vigilants pour que ces kits ne soient pas vendus sur les marchés», a-t-il lancé.

 

Après la remise des kits aux établissements de la ville d’Obo les écoles de la ville de Zemio seront les prochaines cibles.

 

 

Les femmes Chrétiennes Catholiques se préparent pour la Journée internationale de la femme

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 2 MARS 2016

 

En prélude à la journée internationale de la femme qui sera célébrée le mardi 8 mars 2016, les femmes Chrétiennes Catholiques sont à pied d’œuvre pour cette manifestation. « Miséricordieuse comme le père », est le thème choisi par ces femmes pour cette année 2016.

 

Selon Clarisse Martiale Manéhou, coordonnatrice des Femmes Chrétiennes Catholiques, habituellement cette journée est célébrée pendant une semaine. Pour cette année, elle sera célébrée pendant deux semaines pour permettre aux femmes d’évacuer leurs produits.

 

« Nous avons commencé aujourd’hui avec les exposés débats et cela va couvrir trois jours. Nous avons une activité caritative qui sera tenue ce vendredi à la maison d’arrêt de Bimbo et en fin le 6 mars nous allons commencer les expositions ventes devant la Cathédrale pour clôturer le 19 mars»,  a présenté Clarisse Martiale Manéhou.

 

Clarisse Martiale Manéhou invite les femmes des différentes confessions religieuses à prendre part à cette manifestation.

 

« J’invite toutes les femmes sans distinction de confession religieuse ou d’ethnie à se joindre à nous pendant les conférences débat. Les autres femmes aussi peuvent exposer leurs ouvrages pendant les expositions ventes devant la Cathédrale», a-t-elle lancé.

 

La journée internationale de la femme est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une Journée nationale de la femme est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. Ce n’est qu’en 1977 que les Nations Unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.

 

 

Une partie de l’avenue des Martyrs paralysée par la manifestation des élèves du Lycée Miskine

 

http://rjdh.org/  PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 2 MARS 2016

 

Les élèves du Lycée de  Miskine manifestent depuis mardi 1er mars dans la soirée, contre l’incursion des forces de l’ordre, qui tentaient d’empêcher une bagarre entre les élèves. Plusieurs cas de blessés ont été enregistrés et la circulation est perturbée sur une partie de l’avenue des Martyrs en allant vers l’Aéroport Bangui M’Poko.

 

Selon les informations recueillies sur place, une altercation s’est produite entre les élèves des classes de Première et Terminal. Cela s’est dégénéré en bataille rangée. C’est ainsi qu’une équipe des forces de l’ordre a  été sollicitée par le proviseur pour calmer la tension.  Dès leur arrivée, ces forces ont tiré en l’air pour disperser les combattants.

 

Pour la matinée du mercredi 2 mars, les élèves sont ressortis suite à des rumeurs qui laissent entendre qu’il y aurait des morts suite aux tirs de mardi soir.

 

Difficile de vérifier cette information car, même les élèves n’ont pas de précisions sur l’identité de leurs collègues.

 

Bernard Mbeguida, secrétaire général de l’Inspection académique  de Bangui rencontré au lycée dit n’avoir pas des informations concernant la mort de certains élèves.

 

Les responsables en charge de cet établissement et ceux de l’hôpital communautaire n’ont pas confirmé l’information.

 

Plusieurs tentatives ont été menées pour demander aux élèves de libérer la voie. La police et la gendarmerie contrôlent toujours le secteur afin d’éviter un débordement.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 17:55

 

 

INVITÉ AFRIQUE

 

Par Christophe Boisbouvier   RFI mercredi 2 mars 2016

 

C’est officiel depuis hier, mardi 1er mars, Faustin-Archange Touadéra (59 ans) sera le prochain président de la République centrafricaine. Selon la Cour constitutionnelle de Bangui, il a été élu au second tour de la présidentielle avec 62,6% des voix face à Anicet Georges Dologuélé. Il lui reste encore à prêter serment. Ce sera chose faite à la fin de ce mois de mars, après le second tour des législatives. Mais dès aujourd’hui, le futur président se confie à RFI. Depuis Bangui, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

 

RFI : Il y a trois mois, quand vous vous êtes lancé dans la campagne, est-ce que vous pensiez être en mesure de gagner ?

 

Faustin-Archange Touadéra : Si l’on savait qu’on allait immédiatement échouer, on ne se lancerait pas. En tout cas, on avait quand même au regard de la situation nationale, au regard de certains compatriotes, nous pensions qu’il y avait quand même une chance que notre projet de société puisse avoir l’adhésion d’une bonne partie de la population.

 

Vous êtes professeur de mathématiques. Vous aviez déjà fait vos calculs ?

 

(Rires) Ce n’est pas aussi rationnel que ça. On ne peut pas… Ce n’est pas de l’arithmétique pure, mais en tout cas c’est une question de conviction. Dans la situation de notre pays qui est en conflit, il est tout à fait indiqué pour nous de faire cette offre au peuple, évidemment, si le peuple nous suit. Et nous sommes heureux aujourd’hui qu’il y ait eu une forte adhésion autour de ce projet de société.

 

Mais franchement monsieur le président, au départ nous n’étiez pas favori. Quel est le plus qui vous a permis de passer devant messieurs Anicet Georges Dologuélé, Désiré Nzanga Bilal Kolingba, Martin Ziguélé, Jean Serge Bokassa ?

 

C’est une très bonne question. Vous savez qu’aujourd’hui, avec ce conflit, la population centrafricaine voudrait un changement, voudrait aussi être rassurée par ses dirigeants. Les Centrafricains veulent des gens qui soient plus proches d’eux. Vous voyez, ce n’est pas d’aujourd’hui que je travaille dans l’université centrafricaine. J’ai été enseignant pendant très longtemps. Recteur d’université, j’ai formé beaucoup de cadres qui sont aujourd’hui des enseignants ou qui sont dans la vie active. Et j’ai été Premier ministre pendant cinq ans. Cinq ans, c’est la première fois dans le pays qu’un Premier ministre reste en fonction pendant cinq ans. Tout ça, ça compte. Et ça, ce sont des données qui n’ont pas vraiment été prises en compte dans l’appréciation des candidats.

Et on dit qu’au plus fort de la crise 2013-2014, comme beaucoup d’autres Banguissois du quartier Boy-Rabe, vous vous êtes réfugié à l’aéroport. Vous n’avez pas fui à l’étranger, c’est ça ?

 

Non, Je n’étais peut-être pas exactement à l’aéroport, j’étais au siège du Binuca [Bureau Intégré de l'organisation des Nations unies en Centrafrique]. Donc j’y suis resté pendant six mois. A un moment donné où j’étais tombé malade, j’ai voulu aller me faire soigner à l’extérieur. On m’a interdit de le faire et voilà. Donc je suis resté six mois au niveau du Binuca à Bangui ici effectivement.

 

Votre pays est plongé dans la plus grave crise de son histoire. Quelle est votre priorité ?

 

Aujourd’hui la priorité demeure la paix, la paix et la cohésion sociale. Aujourd’hui il y a une bonne partie encore de la population, il y a quelques-uns de nos compatriotes qui sont en armes et qui sont encore dans le pays. Je pense qu’il faudrait entamer très rapidement le dialogue, les discussions avec ces compatriotes pour qu’on puisse entamer le programme de désarmement-démobilisation-réinsertion [DDR] et aussi réformer nos forces de défense et de sécurité pour permettre justement à tous les Centrafricains de vaquer librement à leurs occupations. Comme vous le constatez aujourd’hui, comme il y a des hommes en armes dans pratiquement une bonne partie du pays, les gens ne peuvent plus aller dans leurs activités, surtout leurs activités champêtres. Donc la priorité est la recherche de la paix et de la réconciliation nationale. C’est un long processus, mais au moins qu’on puisse désarmer, ou tout au moins démobiliser les hommes en armes, et aussi procéder à la réforme du secteur de sécurité pour que nos forces de défense et de sécurité puissent prendre le relais sur l’ensemble de nos frontières. Donc ça, c’est la priorité. Et puis aussi, le dialogue social, parce que ce conflit a créé des fossés au sein de nos communautés. Je pense qu’il faut ressouder nos communautés pour que le vivre ensemble soit véritablement d’actualité dans notre pays.

 

L’armée est dominée aujourd’hui par les Gbaya, les gens de l’ethnie de l’ancien président Bozizé. Est-ce qu’il faut rééquilibrer cette armée, ces Faca [Forces armées centrafricaines], sur le plan ethnique ?

 

Est-ce que c’est le seul problème ? Tel que posé, je ne pense pas qu’on pourrait trouver une solution, mais je crois qu’il faut réformer notre armée nationale, c’est-à-dire il y a cet aspect-là qui est là. Donc on va revoir cet aspect-là, mais nous voulons une armée républicaine où tous les Centrafricains de toute tendance se reconnaissent. Puis il y a la politique, il faut extraire la politique de nos forces de défense et de sécurité et faire en sorte que la population ait confiance en ces forces de sécurité et de défense.

 

Vous avez été élu sans le soutien d’un parti, vous étiez un candidat indépendant. Le deuxième tour des législatives n’a pas encore eu lieu. Comment allez-vous faire pour gouverner si vous n’avez pas une majorité dans la future Assemblée nationale ?

 

Aujourd’hui c’est vrai que c’est un problème important mais nous avons déjà les partis politiques qui nous ont soutenus au deuxième tour, puis aussi des personnalités à titre individuel qui ont aussi présenté des candidats aux législatives. Nous sommes en train de mener une discussion afin d’avoir une force au niveau de l’Assemblée nationale. Donc je pense que les choses vont se faire. Vous savez qu’au second tour, nous avons mobilisé beaucoup de personnalités, notamment les anciens candidats à la présidentielle et puis un certain nombre de partis politiques qui nous ont soutenus. Donc tout cela crée un environnement politique sur lequel on peut se baser pour avoir au moins une majorité qui pourrait nous aider à bien gouverner, sans difficultés.

 

C’est-à-dire que les quelque 20 partis, qui vous ont soutenu lors du second tour, pourraient former un nouveau grand parti présidentiel. C’est cela ?

 

Mais après ces élections, on va continuer la transition puisque des grandes questions sont encore à l’ordre du jour. Je vous ai cité le DDR, la réforme de l’armée qui nécessite une réflexion dans un consensus. Je suis donc pour un rassemblement. Pour ces questions-là, nous devons rassembler pratiquement tous les Centrafricains. Alors, aussitôt parler d’opposition ou de majorité présidentielle n’est pas cette vision-là. C’est une vision de rassemblement d’abord pour la République.

 

Parmi les poids-lourds qui vous ont soutenu au second tour, il y a Martin Ziguélé et son parti le MLPC [Mouvement de libération du peuple centrafricain]. Est-ce que Ziguélé pourrait devenir votre futur Premier ministre ?

 

Oh, vous allez vite. Vous savez, aujourd’hui la Constitution est claire : le Premier ministre doit avoir le soutien de l’Assemblée nationale. Donc puisqu’il y a encore un deuxième tour pour les législatives, tout ça, ça compte dans la réflexion.

 

Vous êtes allés rendre visite à votre voisin Idriss Déby à Ndjamena. Comment ça s’est passé ?



Très bien. Vous savez, il n’y a pas que le président Idriss Déby. Je crois que nos voisins les plus proches sont vraiment impliqués dans la résolution de cette crise. Et vous savez bien qu’aujourd’hui, beaucoup de nos compatriotes, pour leur sécurité, ont dû se réfugier dans les pays voisins.

 

Donc vous espérez le retour en Centrafrique des nombreux Centrafricains de confession musulmane qui sont actuellement réfugiés au Tchad ?

 

Mais tous les Centrafricains doivent regagner - ceux qui le souhaitent -, doivent regagner leur pays. Vous savez aujourd’hui, il y a aux alentours de 450 000 à 600 000 réfugiés qui sont à l’extérieur. Donc dans tout programme de développement, il faut intégrer cela. Et ce n’est pas normal que nous puissions laisser des compatriotes à l’extérieur.

 

Quand vous étiez Premier ministre, vous avez continué d’enseigner les mathématiques à l’université de Bangui. Maintenant que vous êtes président, qu’est-ce que vous allez faire ?

 

Il n’y a pas longtemps, je crois que j’ai été invité par le département de Mathématiques. Or nous avons des problèmes de ressources humaines dans cette discipline. Deuxièmement, ça nous intéresse de pouvoir continuer à donner quelques cours pour maintenir la main et discuter avec les étudiants. C’est aussi pour nous l’occasion d’être plus proches de nos étudiants et de la population parce que, là aussi, on échange. Donc je verrai si le temps me permet de pouvoir prendre une heure ou deux pour des enseignements. Le département m’a déjà posé la question et j’y ai répondu par l’affirmatif. On verra comment, dans la pratique, ça va se faire.

 

Donc vous avez dit oui au chef du département Mathématiques ?

 

Oui, j’ai dit oui.

 

Maintenant, il faut tenir votre promesse…

 

(Rires) Voilà. C’est ça. L’enjeu actuellement c’est de pouvoir tenir, mais je m’étais organisé en tant que Premier ministre, je l’ai fait pendant cinq ans. Avec une heure de cours par semaine, je pense que c’est faisable.

 

 

RCA: Touadéra élu, mais pas encore au pouvoir

 

Par RFI  02-03-2016 Modifié le 02-03-2016 à 13:22

 

Avant son investiture à la tête de la Centrafrique, qui devrait intervenir à la fin du mois, Faustin-Archange Touadéra est tributaire du calendrier avec notamment les élections législatives. Il est donc forcé d'attendre un certain nombre d'étapes avant d'avoir les mains totalement libres pour gouverner.

 

Le 11 mars prochain, la Cour constitutionnelle de transition se prononcera sur les résultats du premier tour des législatives en Centrafrique. Ensuite, Faustin-Archange Touadéra devra attendre la tenue puis les résultats du second tour, dont on ne connait d'ailleurs toujours pas la date.

 

Même si une vingtaine de formations politiques le soutiennent, le futur président, n'a pas de parti, le KNK de François Bozizé l'ayant exclu quand il a présenté sa candidature à la présidentielle l'été dernier. Du coup, Faustin-Archange Touadéra est un peu obligé d'attendre l'issue des élections pour savoir ce que pèsent chacun de ses alliés à un moment ou les cartes sont rebattues dans le domaine politique.

 

Quel sera le poids des élus indépendants, qui pourraient former le premier bloc de la future Assemblée ? Que pèseront, le RDC et l'URCA, les partis de Kolingba et de Dologuélé dans le futur Parlement ? Il devra aussi tenir compte des ralliements d'entre deux tours. En effet, 23 des 28 perdants du premier tour à la présidentielle l'avaient soutenu.

 

Pour autant, Faustin-Archange Touadéra n'attend pas d'être investi pour commencer à travailler. Il a entamé une série de voyages informels dans la région. Après la Guinée équatoriale et le Tchad, la semaine dernière, il était au Congo-Brazzaville lundi.

 

Faustin-Archange Touadéra: notre priorité, «la paix et la réconciliation nationale»
Faustin-Archange Touadéra: notre priorité, «la paix et la réconciliation nationale»
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com