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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 19:28

 

 

 

Par RFI  30-12-2015  à 18:44

 

C'était une journée très attendue et très observée, ce mercredi en RCA : les Centrafricains étaient en effet appelés aux urnes pour élire leur président et leurs représentants. Des scrutins d'autant plus attendus qu'ils ont été reportés plusieurs fois, dont la dernière fois la semaine passée en raison de problèmes logistiques. Les bureaux de vote ont ouvert à 6h, heure locale, même si de nombreux retards ont été constatés, mais la mobilisation des électeurs était au rendez-vous.

 

La mobilisation des électeurs est en effet très importante à Bangui. Les files d’attente ont commencé à se former tôt ce matin. Des milliers d’électeurs qui souvent sont arrivés dès l’ouverture des bureaux à 6 heures, trop tôt souvent puisque les opérations ont commencé avec du retard en raison de problèmes d’organisation.

 

Les opérations de vote devaient commencer à 6 heures, mais au bureau de l’Hôtel de ville de Bangui où RFI se trouvait, et qui compte quelques centaines d’inscrits, le matériel a été livré quelques minutes après l’ouverture officielle, par un camion des Nations unies. Le temps de déballer urnes, isoloirs et bulletins, de vérifier le matériel, les opérations ont pris du retard. Les observateurs étaient présents, ainsi que les mandataires de certains des candidats. Les agents, eux, étaient encore en train de compter les bulletins qu’ils ont reçus.

 

En général, ça va plutôt bien. La population est venue très nombreuse.

 

Modibo Bachir Walidou

 

30-12-2015 - Par Pierre Pinto

 

Même retard dans le deuxième arrondissement, à l’école Lakouanga qui regroupe sept bureaux de vote. Pas moins de 3 000 personnes sont inscrites ici. Les files d’attente ont commencé à se former très tôt ce matin et l’impatience se lisait chez les électeurs. « C’est comme si l’Autorité nationale des élections ne voulait pas de ce scrutin », s’est emporté l’un d’eux.

 

Vote dans le calme

 

Un peu plus loin au centre orphelinat, les agents ont fait d’abord voter les gens à la présidentielle, puis ont reçu vers 9 heures 30 les bulletins des législatives. Au PK5, à l’école Koudoukou, il manquait ce matin la moitié de la liste électorale. Alors les gens inscrits sur cette partie manquante et munis de carte d’électeur ont pu voter, mais en émargeant sur un cahier à part.

 

Il y a aussi de très nombreux bureaux où tout se passe normalement. C’est le cas par exemple au lycée Boganda vers Boy-Rabe ou au lycée Fatima. Partout en tout cas, les files d’attente s’étendent sur des dizaines de mètres. Mis à part l’agacement qui a pu s’exprimer de temps en temps à cause des problèmes d’organisation du début de la matinée, le scrutin se déroule depuis ce matin dans une atmosphère sereine partout à Bangui. Et les problèmes techniques que nous avons pu constater ici ou là se réglaient au fur et à mesure.

 

Mettre un terme à trois ans de transition

 

Ces élections doivent marquer une étape importante dans la quête de stabilité du pays. Elles marquent, en tout cas, la fin de trois années de transition, si l'on compte les dix mois sous Michel Djotodia qui avait pris le pouvoir par la force en mars 2013.

 

Deux millions d'électeurs sont appelés à choisir un président et 140 députés. La course à la magistrature suprême est assez ouverte mais des favoris se dégagent néanmoins : Anicet-George Dologuélé, qui a conclu un accord avec le KNK, le parti de François Bozizé, le patron du MLPC, Martin Ziguélé, qui a reçu lui à la dernière minute le soutien d’une frange anti-balaka et Karim Meckassoua qui espère siphonner également une partie de l’électorat boziziste. Mais des surprises pourraient venir d'outsiders sérieux : Faustin Touadéra, ou encore Désiré Kolingba.

 

Défi sécuritaire

 

A Bangui, la sécurité a été renforcée en cette journée électorale. Les casques bleus patrouillent en ville et se postent à l’entrée des centres de vote. Les militaires de l’opération Sangaris sont également visibles, tout comme d’ailleurs les forces de défense et de sécurité centrafricaines.

 

Tout le monde voulait éviter ce scénario du référendum du 13 décembre dernier, qui avait été perturbé par des groupes armés. Au PK5, à Bangui, il y avait eu cinq morts. Alors cette fois-ci, les chefs de guerre qui avaient promis de perturber le vote se sont manifestement ravisés. Mais les forces internationales et les autorités ont déployé les grands moyens.

 

L'enjeu de l'organisation

 

Au-delà de l’enjeu politique et historique évident pour la Centrafrique, ce scrutin doit montrer en fait si l’Autorité nationale des élections (ANE), ainsi que ses partenaires internationaux notamment, ont réussi, dans les trois jours supplémentaires qui leur ont été impartis à surmonter le défi logistique que représentent ces élections présidentielles et législatives couplées.

 

Le chef de la mission de l'UA, l'ancien Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye, espère que tout va bien se passer. « Nous, nous essayons de positiver les choses, explique-t-il à RFI. L’ensemble des observateurs internationaux a constaté que, à l’occasion du référendum, la population est sortie massivement, même dans des zones où les questions sécuritaires étaient les plus sensibles. »

 

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a appelé, de son côté, à un scrutin pacifique et crédible.

#UNSG Ban Ki-moon appelle à des élections pacifiques et crédibles demain

en #RCA@UN_CAR @UNPeacekeepinghttps://t.co/kyJ1fqFXpj

 

— UN Spokesperson (@UN_Spokesperson) 30 Décembre 2015

 

Les attentes des Centrafricains sont, elles, nombreuses, au devant desquelles la sécurité et la bonne gouvernance.

 

Nous en avons marre de ces dinosaures qui viennent nous enfoncer dans la boue...

 

Les Centrafricains en quête de bonne gouvernance

30-12-2015


■ Jour de vote pour les réfugiés

 

Les réfugiés centrafricains dans les pays voisins, comme le Tchad, peuvent aussi participer à ces élections grâce à l'aide du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). Au Tchad, c’est près de 13 500 réfugiés centrafricains qui peuvent voter ce mercredi. Pour ceux-là, le HCR a appuyé l’Autorité nationale des élections (ANE) dans l’organisation pratique du scrutin.

 

« Le HCR est en train d’aider les membres de l’ANE concernant les aspects logistiques, par exemple la construction des bureaux de vote, l’approvisionnement des lots et aussi le transport. Le HCR aide aussi les réfugiés avec des besoins spécifiques qui vivent dans les camps et qui doivent sortir de ces camps pour voter. Parce que le vote ne peut pas avoir lieu dans les camps de réfugiés », explique José Fischel de Andrade, représentant du HCR.

 

L’autre défi est le taux de participation. Au référendum du 13 décembre dernier, seulement 61% de réfugiés enrôlés ont pu prendre part au scrutin. Pour les organisateurs, il faut que cette fois-ci plus de réfugiés centrafricains participent à la désignation de leurs futurs dirigeants.

 

Présidentielle, législatives: affluence pour les élections en RCA
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 19:13

 

 

MISE A JOUR DE LA REVUE DE PRESSE

 

MERCREDI 30 DECEMBRE 2015

 

 

-      Les Centrafricains élisent leur président – AFP

 

Voter pour sortir du chaos. Les Centrafricains ont commencé à voter mercredi matin pour une présidentielle et des législatives, une étape importante censée les sortir de trois ans de violences intercommunautaires qui ont entraîné ce pays très pauvre dans une crise sans précédent. À Bangui, les bureaux ont commencé à ouvrir avec du retard et, à 8 heures (heure locale), les opérations n'avaient pas débuté autour de l'enclave musulmane du PK-5 ou encore dans le 2e arrondissement en raison de problèmes d'acheminement du matériel, notamment des bulletins de vote des législatives, alors que le vote était censé commencer à 6 heures, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. Le scrutin a commencé en milieu de matinée à l'école de Koudoukou, cible de tirs de roquettes le 13 décembre lors du référendum constitutionnel, qui avaient fait cinq morts.

 

-      La Centrafrique élit son président et ses députés – Reuters

 

Les bureaux de vote ont ouvert mercredi en République centrafricaine pour des élections présidentielle et législatives qui visent à rétablir la règle démocratique dans un pays divisé où les violences communautaires ont fait des milliers de morts. Des files d'attente se sont formées à Bangui, notamment dans le quartier PK5 à majorité musulmane. Les casques bleus de la Minusca patrouillaient dans les rues de la capitale et des transports de troupes blindés étaient positionnés devant les bureaux. "Nous sommes venus voter parce que nous voulons être libres de reprendre notre métier. Nous voulons la fin de ce conflit", a déclaré Gradias Vara, un homme d'affaires. Les bureaux de vote fermeront à 17h00 (16h00 GMT). Des résultats provisoires seront dévoilés dans les jours suivants. La Cour constitutionnelle a quinze jours pour proclamer les résultats définitifs.

 

-      Centrafrique: les citoyens votent avec ferveur pour retrouver la paix – AFP

 

Les Centrafricains votaient mercredi avec ferveur pour une présidentielle et des législatives, une étape importante censée les sortir de trois ans de violences intercommunautaires qui ont entraîné ce pays très pauvre dans une crise sans précédent. A Bangui, de nombreux bureaux ont ouvert avec retard, notamment dans l'enclave musulmane du PK-5, où les opérations ont débuté en milieu de matinée à l'école de Koudoukou, cible de tirs de roquettes le 13 décembre lors du référendum constitutionnel. Ces tirs, oeuvre d'extrémistes hostiles au processus électoral, avaient fait cinq morts. Mercredi, le quartier était sous haute protection de Casques bleus et les électeurs, très nombreux, se pressaient pour accomplir leur devoir, dans une ambiance animée mais calme.

 

-      C.Africa voters flock to elect leaders in push for peace – AFP

 

Voters went to the polls in Central African Republic to elect a president and parliament in crucial elections seen as vital to restoring stability after years of sectarian bloodshed. Snaking queues had formed outside polling stations in the capital Bangui by the scheduled start of the election at 0600 GMT but in many places the start of voting was delayed for a few hours by logistical glitches. Among the areas affected by the delays was the flashpoint PK-5 district, a Muslim enclave where five people were killed during voting in a referendum on December 13. Security was tight, with UN troops patrolling the neighbourhood which has been a focal point in clashes between rebels from the Muslim minority and Christian militia, but the enthusiasm of voters was undimmed.

 

-      Elections législatives et présidentielle en Centrafrique – Media Part

 

Les bureaux de vote ont ouvert mercredi 30 décembre en République centrafricaine pour des élections présidentielle et législatives qui visent à rétablir la règle démocratique dans un pays divisé où les violences communautaires ont fait des milliers de morts. Des files d'attente se sont formées à Bangui, notamment dans le quartier PK5 à majorité musulmane. Les casques bleus de la Minusca patrouillaient dans les rues de la capitale et des transports de troupes blindés étaient positionnés devant les bureaux.

 

-      Centrafrique : début du vote pour les élections présidentielle et législatives – Le Monde

 

Les Centrafricains ont commencé à voter mercredi 30 décembre au matin pour les élections présidentielle et législatives. Huit fois reportée, cette étape importante pourrait leur permettre de sortir d’un cycle de violences intercommunautaires qui, depuis trois ans, a entraîné ce pays très pauvre dans une crise sans précédent.

 

-      Centrafrique : A Kaga-Bandoro et Mbrès, les élections se déroulent normalement – RJDH

 

Les bureaux de vote sont ouverts à 6heures30 du matin. Les agents électoraux et les représentants des candidats sont présents dans les bureaux pour suivre les scrutins. « L’engouement est considérable, les électeurs votent dans le calme, la sérénité et sans violence. Sauf, que certains candidats aux législatives s’inquiètent par rapport à la modification de leur numéro, une modification qui selon eux, est intervenue à la veille », a rapporté le correspondant du RJDH. Selon la source, « la sécurité est ferme, les éléments de la Minusca et la Sangaris patrouillent partout dans la ville et dans les zones périphériques ». Dans la ville des Mbrès, le Maire Ousman Pierre a lancé le vote à 6h et la population vient massivement, dans la quiétude pour voter.

 

-      Centrafrique : A Mboko, des électeurs décident de voter même s’il y a des manquements - RJDH

 

Les bureaux de vote ont été ouverts dans la commune de Bimbo 5, Landja Mboko à 7 heures du matin. La population s’est mobilisée pour les élections législatives et le présidentielle. A l’école Mboko, le vote a démarré avec un léger retard car le nombre des bulletins aux législatifs est insuffisant. Selon le président du bureau de vote, l’ANE n’a envoyé que 20 bulletins des candidats à la députation. Ce qui a provoqué le mécontentement des électeurs qui ont refusés de voter.

 

-      Centrafrique : Affluence des électeurs à Bozoum, Boda et Mbaïki - RJDH

 

Les bureaux de vote sont ouverts selon le code électorale 6 heures dans les villes de Bozoum, Boda et Mbaïki. Une forte mobilisation des électeurs est constatée par RJDH dans ces villes.

 

-      Les populations redoutent de tomber de Charybde en Scylla – Afrique sur 7

Les populations sont à un tournant décisif de leur histoire. Elire leur président et renouveler le Parlement sont autant de responsabilités qu’ils leur incombent d’accomplir en ce jour. Maintes fois reporté, ce scrutin s’annonce comme un rendez-vous historique pour un retour triomphal à l’ordre constitutionnel et à un Etat de droit et mettre fin à la transition conduite par Cathérine Samba-Panza. Sur la trentaine de candidats à la présidentielle et les 140 postes de députés à pourvoir, bien malin qui pourrait s’aventurer dans un pronostic au succès peu probable. Toutefois, Anicet-George Dologuélé, Martin Ziguélé et Karim Meckassoua font office de favoris en vertu des soutiens non moins négligeables qu’ils ont reçus.

 

-      Central African Republic’s long-delayed elections bring hope for peace – The Globe and Mail/AP

 

Central African Republic will hold much-delayed national elections Wednesday that residents and the international community hope will bring stability after years of sectarian violence. A transitional government has steered the nation toward elections that have been delayed several times. The National Election Authority proposed the most recent delay, from Dec. 27 to Dec. 30, to deal with technical and organizational difficulties. “This time, everything will be fine throughout Central African Republic,” said Julius Rufin Ngoadebaba, spokesman for the National Electoral Authority. He shot down allegations that illegal voter cards had been distributed.

 

-      Central African Republic votes in election to restore democracy – Reuters

 

Peacekeepers patrolled the streets of Central African Republic as voting began on Wednesday in a presidential election aimed at restoring democratic rule after years of inter-religious violence in which thousands have died. Lines formed at polling stations in the capital Bangui and in the mainly Muslim PK-5 neighborhood. U.N. peacekeepers staged patrols and positioned armored personnel carriers at voting stations, witnesses said.

 

-      Centrafrique. Présidentielle et législatives : enfin le bout du tunnel ? – Courier International

Au terme d’une longue transition, les Centrafricains se rendent ce 30 décembre aux urnes pour le premier tour des élections présidentielle et législatives. Plusieurs fois reporté, ce scrutin devrait contribuer à sortir le pays de trois années de crise. Pendant que la capitale burkinabé vivait le 29 décembre au rythme de la cérémonie d’investiture de Roch Marc Christian Kaboré, président élu au bout de treize mois de transition, son homologue de la Centrafrique s’apprêtait à vivre une ambiance électorale, et ce après presque trois ans de crise. Aujourd’hui 30 décembre 2015, les Centrafricains se rendent aux urnes pour élire leur président de la République et leurs députés. Ces élections ont été reportées plusieurs fois pour différentes raisons. Et à maintes reprises, les Centrafricains ont dû se demander si un jour ils pourraient aller aux urnes pour sortir de leur “enfer”.

 

-      As new Burkina president sworn in, can Central African Republic vote allow Africa to set off a 2016 'peace rush'? – Mail and Guardian Africa

 

ROCH Marc Kabore was Tuesday sworn in as Burkina Faso president, marking the close of an often-troubled but ulitmately successful transition that the conflict-plagued Central African Republic will be hoping to replicate when it votes on December 30.The swearing in ceremony was conducted by the country’s constitutional court in a stadium in the capital to wide jubilation by supporters, following a bumpy ride that even managed to accommodate a short-lived coup.

 

LES TENDANCES SUR TWITTER

 

@supermootooLe G8 en RCA se félicite de l'ambiance du vote

 

@supermootoo17h02 Le vote se poursuit à #Bambari. Engouement général!

 

 @RJDH_RCA#Centrafrique: Ouf#KagaBandoro, engouement exceptionnel pour le vote

@supermootoo17h11 Le dépouillement des bulletins à#Bossangoa a commencé

 

@theIRCAs #CARVotes today, we hope the elections will help put the country on the road to peace & the end of #CARCrisis.

 

@agoufleury#CentrafriqueParis, Lyon, Bordeaux, les centrafricains votent.

 

@euronewsHopes high for stability as polls open in Central African Republic

 

#Centrafrique: Population de Km 5 a envahi le centre de vote. Devoir citoyen.@UN_CAR @achebe54 @ODouacle@RJDH_RCA https://t.co/B8Oo2LT8NK

 

@UN_CAR#UNSG Ban Ki-moon appelle à des élections pacifiques et crédibles en #RCA #CARelections http://bit.ly/1SlCZn0https://t.co/C9

 

@DlaminiZumaBest wishes to the people of #CentralAfricanRepublic#CAR, holding today, 30 December Presidential & Legislative

 

@supermootoo: 12h05 Manque de bulletins:#ANE invite ceux qui le souhaitent aux recours légaux. Législatives partielles suggérées

 

@F24videos: VIDÉO. Jour d’élections en #Centrafrique - Double scrutin pour ramener la paix dans le pays

 

@RJDH_RCA: #CentrafriqueDes électeurs de Nola votent dans l’apaisement

 

@Barrie Freeman #CARvotes in Boy Rabe#Bangui atmosphère calme

 

@AntoineGiniauxLa fraude à la présidentielle en #centrafrique : aux urnes, à tout prix;VIDEO:http://www.franceinter.fr/node/1213533 via@franceinter

 

#RadioNdekeLuka 4 salles sur 6 ne peuvent plus voter pour les Législatives à l'école Plateau #Bimbo2 

 

@TV5MONDEINFOAprès 3 ans de crise et d'attente, la #Centrafrique retrouve le chemin des urnes.

 

 

AVERTISSEMENT

 

La revue quotidienne de presse est un support d’information destiné au personnel et aux partenaires de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine. Elle est confectionnée à partir d’articles de presse publiés par les moyens d’information nationaux, régionaux et internationaux, publics et privés, sur des sujets ayant trait à l’actualité centrafricaine. La Revue de presse quotidienne ne reflète ni les opinions de la MINUSCA ni celles des Nations unies.

SPECIAL ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES - Revue de presse
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:24
Lu pour vous : Centrafrique: début des élections du désespoir

 

 

 

http://www.lalibre.be/  MARIE-FRANCE CROS  mercredi 30 décembre 2015 à 06h38 - à 07h46

 

Ce mercredi, la moitié adulte de la population centrafricaine, forte au total de moins de cinq millions d’habitants, devraient se rendre aux urnes pour le premier tour d’une présidentielle et de législatives supposées remettre le pays sur de bons rails, après des décennies de "n’importe quoi" - sous l’égide de dictateurs appuyés par Paris - et trois ans de meurtriers désordres, après l’éviction du dernier d’entre eux.

 

Mais les auspices sont terriblement sombres. Notamment parce que la déliquescence du pays ne permet pas d’assurer que les conditions de ces scrutins seront aptes à les faire considérer crédibles.

 

La dernière ligne droite vers le gouffre empruntée par la plus délaissée des ex-colonies françaises, commence avec la rébellion Seleka (coalition de groupes) contre le dictateur François Bozizé. Comme elle naît dans le nord-est, à forte population musulmane, et compte des Tchadiens dans ses membres, Bozizé tente d’y résister par une propagande de type religieux, bien que le conflit ne le soit pas. Cela ne l’empêchera pas d’être renversé, en mars 2013.

 

Trois favoris à la présidentielle

 

Le gouvernement inepte de la Seleka et les exactions commises par ses membres entraînent la création de milices "anti-balaka" (anti-machette) chez les non-musulmans, qui se lancent bientôt dans le nettoyage ethnique.

 

Le président Seleka, Michel Djotodia, sous pression internationale, cède la place à Catherine Samba-Panza, chargée d’organiser les élections mais impuissante à empêcher la poursuite du bain de sang, alors que les deux camps se divisent en factions, ce qui complique encore toute tentative de réconciliation.

 

Aujourd’hui, trente candidats se présentent à la présidentielle; les trois derniers chefs d’Etat en sont exclus. Trois noms se dégagent mais on s’attend à un second tour en janvier.

 

Parmi ces derniers, le favori serait le principal opposant à Bozizé, Martin Ziguélé, 58 ans. Ex-Premier ministre d’Ange Patassé (renversé par Bozizé en 2003), cet ex-inspecteur des Impôts a gagné une réputation d’homme à poigne par sa lutte contre la corruption. Il a résisté à deux coups d’Etat (des généraux Kolingba, puis Bozizé) avant que ce dernier l’emporte. Il passe pour le candidat de la France.

 

Son principal rival est Anicet-Georges Dologuélé, 58 ans aussi, également originaire de Bocaranga (Nord) et ex-Premier ministre de Patassé. Cet économiste et banquier bénéficie d’une image de bon gestionnaire - mais il avait laissé vingt-cinq à trente mois de salaire de fonctionnaires impayés à son départ de la Primature - et d’une alliance avec le parti de Bozizé.

 

Abdoul Karim Méckassoua, 62 ans, appartient à la minorité musulmane du pays. Cet ex-ministre de Bozizé habite au PK5 - le quartier musulman de la capitale, théâtre de nombreuses exactions de la part des anti-balakas - mais a fait campagne aussi dans les quartiers chrétiens. Il serait appuyé par Brazzaville.

 

Si Martin Ziguélé passe pour le candidat ayant le programme le plus structuré, c’est principalement sur les alliances ethnico-politiques que se joueront les résultats.

 

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:16

 

 

 

 http://lepays.bf/ MERCREDI 30 DÉCEMBRE 2015

 

Pendant que la capitale burkinabè vivait hier au rythme de la cérémonie d’investiture de Roch Marc Christian Kaboré, président élu au bout de 13 mois de Transition, son homologue de la Centrafrique s’apprêtait à  vivre une ambiance électorale et ce, après près de trois ans de crise.  En effet, aujourd’hui 30 décembre 2015, les Centrafricains se rendent aux urnes pour élire leur président de la République et leurs députés. Plusieurs fois, ces élections ont été reportées pour plusieurs raisons. Et à maintes reprises, les Centrafricains ont dû se demander si un jour, ils pourraient aller aux urnes pour sortir de leur « enfer ». Le dernier report étant lié à des manquements techniques et logistiques. Il s’agissait principalement de la mauvaise formation des agents de certains bureaux de vote et de retards mis dans l’acheminement du matériel électoral. Ces difficultés ont-elles pu être aplanies en l’espace de trois jours ? En tout cas, l’Autorité nationale des élections (ANE) a assuré, la veille du scrutin, que tous les problèmes étaient réglés ou sont en passe de l’être. Certes, tout n’est jamais fin prêt pour des élections, surtout dans ce contexte délétère que l’on sait. Mais l’on peut dire que malgré tout, les Centrafricains semblent avoir la claire conscience qu’ils sont en face de leur destin. Au demeurant, jusqu’aux dernières heures de la soirée d’hier, tout indiquait que les élections auraient bel et bien lieu. Il faudrait donc veiller à ce qu’aucun acte ne vienne remettre en cause un processus enclenché, qui a eu tout le mal à se dessiner. Seulement, au regard de la situation sécuritaire et de la démarcation communautaire et identitaire prégnante, le risque de dérapage est grand et permanent.  

 

La RCA est face à son histoire et à son destin

 

Faut-il le rappeler, une chose est d’organiser des élections, une autre est de les réussir. Au moment où les bureaux de vote s’ouvrent dans les différentes localités du pays, l’on ne peut s’empêcher effectivement d’avoir des appréhensions. Les ennemis de la Centrafrique sont nombreux, en témoignent ces cartes d’électeurs que l’on a tenté d’écouler sous le manteau. De façon évidente, la Transition de deux ans dirigée par Catherine Samba-Panza n’a pas réussi à régler les problèmes de fond qui divisent le peuple centrafricain. Conséquence, le pays reste divisé et les défis énormes. La bonne nouvelle, c’est que l’une des menaces qui pesaient sur le scrutin, a été levée. En effet, depuis N’Djaména au Tchad, le sécessionniste Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka et actuel chef du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), s’est engagé à « apporter une contribution positive et sincère à la tenue des prochaines élections (…) afin que celles-ci se déroulent dans toutes les préfectures du pays dans le calme, la sérénité, sans violence et avec une forte participation ». Manifestement, les prières du Maouloud et de la Nativité ont visité les foyers des « perturbateurs» qui avaient en projet de torpiller l’organisation des élections. Il reste à espérer que l’ensemble des actes concourent à la tenue d’élections apaisées et que tous les candidats et partis acceptent le verdict des urnes, afin de sortir la RCA de l’ornière.  Pour ce qui est de la présidentielle, le jeu reste ouvert. Car c’est la première fois, dans l’histoire de la Centrafrique, que le pouvoir en place ne présente pas de candidat. De même, les reports successifs ont permis à chacun des 30 prétendants au fauteuil présidentiel, de mieux se préparer. Maintenant, il reviendra aux Centrafricains de les départager en se mobilisant massivement devant les bureaux de vote. C’est l’une des étapes nécessaires pour reconstruire la Centrafrique dans un esprit patriotique, de dialogue et de réconciliation. En tout cas, aujourd’hui plus que jamais, la RCA est face à son histoire et à son destin. Elle est parvenue à une croisée de chemins qui la presse de choisir une direction, la bonne. Saura-t-elle le faire pour vaincre enfin le signe indien qui la poursuit depuis la mort de son chef mythique Barthélémy Boganda ? La capitale de ce pays saura-t-elle retrouver son beau sobriquet de " Bangui la coquette" devenu depuis des lustres "Bangui la roquette" ? Tout ce qu’on lui souhaite, c’est qu’elle puisse sortir du cycle infernal et harassant du mythe de Sisyphe.

 

Michel NANA

 

Lu pour vous : PRESIDENTIELLLE ET LEGISLATIVES EN RCA : Enfin le bout de tunnel ?
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 15:01

 

 

 

 

A la veille des élections présidentielles et législatives en République centrafricaine, le Secrétaire général appelle tous les acteurs de la scène politique à s’engager pour garantir que les élections se déroulent de manière pacifique et crédible. Le Secrétaire général considère qu’il est encourageant que près de deux millions de personnes se soient inscrites pour voter, montrant ainsi l’engagement de la population à exercer son droit de vote, au cours d’élections démocratiques.

 

Le Secrétaire général rappelle que, conformément à son mandat, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) prend toutes les mesures nécessaires, en coopération avec les autorités nationales, afin de prévenir toute éventuelle perturbation du processus électoral.

 

A cet égard, le Secrétaire-Général exhorte les acteurs de la scène politique à travailler étroitement avec la MINUSCA. Il les appelle également à résoudre les éventuels différends liés aux élections de manière pacifique, en utilisant les voies de recours légales et dans le plein respect du code de conduite adopté le 9 décembre 2015.

 

Le Secrétaire général félicite les autorités de transition d’avoir organisé ; plus tôt ce mois-ci, le référendum sur la Constitution dans des conditions politiques, financières, logistiques et sécuritaires particulièrement complexes.

 

Le Secrétaire général réitère l'engagement continu de l'Organisation des Nations Unies à soutenir la République centrafricaine vers un avenir pacifique et stable.

 

 

New York, le 29 décembre 2015

Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général sur les élections en République centrafricaine
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 14:20
Communiqué officiel de l'ANE
Communiqué officiel de l'ANE
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 14:08
Mise au point de la compagnie d'aviation MINAIR

 

 

Suite à la publication d'un communique de presse de la DNC du candidat Désiré Bilal Kolingba faisant état d'un incident avec la compagnie d'aviation MINAIR au sujet de la location d'un de ses aéronefs qu'un autre candidat qualifié de "mauvaise foi" dans le communiqué aurait ravi, la compagnie MINAIR a adressé à la rédaction la mise au point ci-dessous qu'elle publie pour la gouverne de ses lecteurs.

 

La rédaction de CAP

 

 

Monsieur le Directeur de  la Publication

 

de  Centrafrique – Presse

 

 

 

Objet: Mise au point de la Compagnie MINAIR relative au communiqué de presse                         de la direction de campagne du Candidat Désiré KOLINGBA du parti RDC

 

 

Monsieur le Directeur,

 

 

Dans un communiqué - presse publié dans vos colonnes le 28 décembre 2015, le Directeur de compagne du candidat Désiré KOLINGBA a mis en cause la Compagnie Minair dans ce qu'il considère comme des manœuvres visant à empêcher leur candidat à battre campagne dans les préfectures qu'il a citées.

 

La Direction de la compagnie Minair tient à rétablir la vérité de cet incident que la direction de campagne du candidat Désiré KOLINGBA veut dénaturer.

 

En vérité, avec l'ouverture de la campagne des scrutins présidentiels et législatifs, la compagnie MINAIR s'est trouvée confrontée à des réelles difficultés pour satisfaire toutes les demandes des candidats, qui tous ou presque, souhaitent se déplacer aux mêmes  jours et dans différentes régions.

 

Avec un seul appareil actuellement opérationnel, elle essaie de faire de son mieux pour satisfaire ses clients sans autres considérations.  

                                                                

Dans ce cas d’espèce, le candidat DESIRE KOLINGBA  a effectivement réservé un plan de vol pour la journée de Lundi, et comme c’est de pratique en cas de trafic tendu, il a été bien spécifié que ce vol s’effectuera en fonction de la disponibilité de l’appareil ce qui suppose qu’un aménagement du plan de vol est possible en cas d’aléas. Un client dont le vol n’a pas été assuré la veille a vu son déplacement décalé sur la journée de Lundi ce qui a occasionné un décalage de quelques heures, une autre proposition de vol a été faite à l’équipe de campagne du candidat DESIRE KOLINGBA, qui il faut le préciser, attendait à BAMBARI pour avoir voyagé par la route. L’équipe de campagne a refusé cette proposition et cet incident a été porté à l’attention des autorités aéroportuaires qui ont raisonnement décidé que dans ces conditions, le nouveau plan de vol devrait être appliqué, et cela en présence des représentants du candidat DESIRE KOLINGBA.

 

La compagnie MINAIR qui a déjà enregistré plusieurs menaces de hauts gradés de l’armée proches du candidat DESIRE KOLINGBA et autres menaces de mort tient à préciser qu'elle ne fait pas de la politique; elle ne soutient aucun Candidat et  ne saurait se rendre complice d'un complot politique

.

Elle exerce son métier dans le respect des règles de l'art avec toute la considération qu'elle doit à un client quelle qu'il soit.

 

Elle précise enfin, que ce malheureux incident est dû à un cas de force majeure totalement indépendant de sa volonté.

                                                          

 

 

La Direction

 

 

Copie Presse Nationale pour large diffusion.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:40
Lu pour vous : La misère, obstacle à la paix en Centrafrique

 

 

REPORTAGE

 

 

Par Cyril Bensimon (Bangui, Ndélé, envoyé spécial)  LE MONDE Le 30.12.2015 à 10h44 •  30.12.2015 à 11h07

 

La République centrafricaine (RCA) aura en 2016, sauf catastrophe, un président élu. Mais ici, l’homme de l’année 2015 est sans discussion le pape François. Sa visite à Bangui – un mois avant le premier tour des élections présidentielle et législatives de mercredi 30 décembre – a ouvert des brèches dans le mur de haine qui s’est érigé depuis trois ans entre les communautés chrétienne et musulmane.

 

Lundi, « une caravane de la paix » conduite par l’archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, cherchait à donner du corps à l’appel à la réconciliation du pape. Mission du jour  : permettre aux musulmans, toujours enclavés dans leur réduit du PK5 (poste kilométrique 5), d’accéder au cimetière du quartier de Boeing. Par peur des miliciens anti-balaka, les musulmans n’ont d’autre choix que d’enterrer leurs morts dans les cours de leur maison, avec tous les risques sanitaires que cela comporte.

 

« Bêtises »

 

Au sein de ce cortège, on retrouvait l’imam Oumar Kobine Layama, président de la communauté islamique de RCA et inséparable partenaire de Mgr Nzapalainga ; un chef anti-balaka qui, depuis sa libération de prison, se pose en «  apôtre de la paix » ; un chef de groupe d’autodéfense musulman en guerre contre « les ennemis de la paix » au sein de sa communauté ; un ancien premier ministre ou bien encore une ex-Miss. Devant les tombes mangées par la broussaille, l’archevêque convainc le chef local des anti-balaka de laisser « nos frères musulmans » accéder aux lieux, et les quelques jeunes sur place, de couper les hautes herbes contre rétribution. Dans un élan démonstratif légèrement exagéré, un adolescent jette sa machette en criant  : « Plus jamais ça ! » Puis supplie : « Trouvez-moi un travail ! J’ai faim ! »

 

A plus de 600 kilomètres au nord-est de là, les requêtes ne sont guère différentes. Ndélé est une ville sablonneuse, bastion des anciens rebelles de l’ex-Séléka. « L’Etat n’a rien fait pour Ndélé, lance Abacar Sanzé. Ici, on a oublié ce qu’est l’électricité. L’hôpital et les écoles fonctionnent grâce aux ONG internationales. Pour aller à Bangui, il faut une semaine en saison sèche et presque un mois en saison des pluies. Tous les enfants ont pris des armes, car il n’y a pas de projets. Si le gouvernement ne fait rien, on va répéter nos bêtises. » « On a pris le pouvoir car il n’y a pas de travail, ajoute son frère d’armes, Matar Ali. C’est comme si on était des étrangers alors que je suis né ici. » Comme tous les combattants de l’ex-Séléka, ou encore le sultan des lieux, ils dénoncent l’abandon de la région. Dans cette ville où«  quatre familles sur cinq possèdent une arme », selon un policier des Nations unies, la première attente des miliciens est le lancement du programme de « désarmement, démobilisation et réinsertion  » (DDR). Celui-ci, veut-on croire, permettra d’offrir des postes dans des forces de défense et de sécurité refondées, de retourner à l’école ou de « gagner un emploi ».Tous les précédents programmes DDR en RCA ont échoué.

 

Dans la capitale et l’ouest du pays, les FACA (Forces armées centrafricaines) ont fait leur retour sur le terrain. Ces deux dernières années, la communauté internationale s’est évertuée à empêcher leur réapparition. Nombre de ces soldats ont constitué le noyau dur des anti-balaka après la dissolution de l’armée, lorsque la Séléka a tenu le pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014. Le capitaine Eugène Ngaïkosset raconte avoir repris du service, en novembre, à la demande du ministre de la défense.

 

Six mois après son « évasion » des locaux de la section recherches et investigations de la gendarmerie, celui qui a acquis le surnom de « boucher de Paoua » à la suite des massacres perpétrés entre 2005 et 2007 joue les pacificateurs dans son quartier de Boy-Rabe. « Les anti-balaka faisaient la pagaille partout, tuaient, blessaient, volaient et rançonnaient. Maintenant, c’est fini. Quand on attrape un malfrat, on le ramène à la gendarmerie », dit-il, fier de cette nouvelle mission. Il est indéniablement populaire dans le quartier, tant les habitants se sont détachés de ces miliciens ayant versé dans le banditisme. « Ce redéploiement, non officiel, est bénéfique à court terme, mais il est très risqué, car c’est un moyen de pression sur le futur élu. Cette sécurisation se fait dans des quartiers ethniquement homogènes, mais les FACA n’interviennent pas sur les zones de fracture. Cela ne contribue donc pas à la stabilisation générale du pays », s’inquiète une source au sein de la Mission des Nations unies.

 

Gabegie

 

Le quartier de Cattin est l’une de ces zones de fracture. Arthur, « un simple chômeur » comme il se définit, lâche au milieu de ce champ de ruines que« les musulmans sont comme des serpents ». Le conflit en Centrafrique a pris le masque d’une guerre de religions mais le fond de la crise est peut-être à chercher ailleurs. Notamment dans les décombres de l’entreprise qui a donné son nom au quartier.

 

A Cattin, il y a encore une vingtaine d’années, on produisait et exportait du café. Au début des années 1990, il existait en RCA un petit tissu industriel de plus de 200 entreprises. Elles ne sont plus qu’une vingtaine. Le pays avait des usines de production textile, de chaussures, d’assemblage de voitures ou de mobylettes, un secteur agricole exportateur de fruits et légumes. La gabegie des dirigeants politiques qui se sont succédé a fait voler en éclats toutes ces activités, laissant l’immense majorité de la population dans un état de survie. Plus le gâteau à partager s’est rétréci, plus la logique ethnique s’est accentuée. Mutineries et rébellions se sont enchaînées avec leur lot de massacres et de pillages. Des guerres de ventres creux où l’on ne se bat désormais que pour arracher les dernières miettes d’une nation morcelée.

 

Cyril Bensimon  Bangui, Ndélé, envoyé spécial

 

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 12:34
Jour de vote en RCA

 

 

Les Centrafricains votent pour choisir un président "pour la paix"

 

30/12/15 (AFP)

 

Les Centrafricains ont commencé à voter mercredi matin pour une présidentielle et des législatives, une étape importante censée les sortir de trois ans de violences intercommunautaires qui ont entraîné ce pays très pauvre dans une crise sans précédent.

 

A Bangui, les bureaux ont commencé à ouvrir avec du retard et à 08H00 (07H00 GMT) les opérations n'avaient pas débuté autour de l'enclave musulmane du PK-5 ou encore dans le 2e arrondissement, en raison de problèmes d'acheminement du matériel, notamment des bulletins de vote des législatives, alors que le vote était censé débuter à 06H00, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Les électeurs, alignés dans de longues files d'attente, y patientaient dans le calme en début de matinée. "On va élire un bon président pour le pays", assurait Lucie, une jeune électrice.

 

Les Casques bleus ainsi que des policiers centrafricains étaient déployés en nombre dans la ville.

 

Prévus le 27 décembre dans la foulée du référendum constitutionnel du 13 décembre, après plusieurs reports dus à l'insécurité persistante dans plusieurs régions sous la coupe de bandes armées, ces scrutins avaient été de nouveau reportés au 30 décembre.

 

Un dernier report dû essentiellement aux retards d'acheminement des bulletins de vote dans les zones reculées, à la tardive impression et distribution des cartes électorales et à une ultime formation d'agents électoraux.

 

Pour le référendum, beaucoup de résultats ont été écartés en raison de mauvaises procédures de validation de votes.

 

L'Autorité nationale des élections (ANE) dit avoir pris en compte ces problèmes et tenté de les résoudre. Face aux inévitables "ratés" de ces derniers jours dans un pays déstructuré (ventes de cartes électorales, impression de trois cartes au nom du même électeur....) son président, Julius Ngouade Baba en a appelé "à la sérénité des électeurs et des candidats".

 

Dans ce pays de 4,8 millions d'habitants, essentiellement rural, les Centrafricains se sont massivement inscrits sur les listes électorales.

 

- Trente candidats, trois favoris -

 

Trente candidats sont en lice pour la présidentielle. Le nombre des candidats députés (1.800 au départ) n'avait pas encore été officialisé mardi, en raison de recours suite à des invalidations.

 

Trois personnalités émergent dans la course à la présidence: deux anciens Premiers ministres, Anicet Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ainsi que Abdoul Karim Méckassoua, plusieurs fois ministre.

 

Tous ont battu campagne jusqu'au dernier moment lundi, à coups de distribution de tee-shirts et de francs CFA, tant à Bangui qu'en province pour les plus fortunés qui se déplacent en avion dans un vaste pays aux routes défoncées.

 

Le renversement du président François Bozizé, en mars 2013, par la rébellion à dominante musulmane Séléka de Michel Djotodia a précipité le pays dans un cycle de violences intercommunautaires qui a culminé fin 2013 avec des massacres et le déplacement de centaines de milliers de personnes.

 

Michel Djotodia a finalement été contraint à la démission début 2014, dans la foulée d'une intervention militaire internationale sous la conduite de la France, ancienne puissance coloniale.

 

Dirigée depuis par la présidente de transition Catherine Samba Panza, la Centrafrique a une économie détruite, sous perfusion des bailleurs qui, France en tête, ont poussé à l'organisation rapide d'élections malgré l'insécurité persistante.

 

Les trois derniers chefs d'Etat sont exclus du scrutin. MM. Bozizé et Djotodia, en exil, sont sous le coup de sanctions internationales et la Charte de transition interdisait à Mme Samba Panza d'être candidate.

 

-Sécuriser le vote-

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé mardi la Centrafrique "à faire en sorte que les élections soient conduites de manière pacifique et crédible".

 

La Mission des Nations unies (Minusca) était mobilisée mercredi pour assurer la sécurité du vote.

Les forces nationales (armée, gendarmerie, police) étaient également de plus en plus présentes notamment dans les points de friction entre milices anti-balaka majoritairement chrétiennes et animistes et ex-rébellion Séléka. Mais aussi à l'intérieur même du PK-5 à Bangui, où pour le référendum, des extrémistes de la Séléka ont tué cinq habitants désireux de voter.

 

La force française Sangaris, elle, a été déployée en deux points chauds potentiels: à Bossangoa, fief de François Bozizé dans l'ouest, et à Kaga Bandoro, à l'entrée de la zone où l'ex-Séléka reste présente.

 

Depuis le référendum, la situation s'est calmée et le chef de la faction radicale de la Séléka, Nourredine Adam, a été "invité" à se rendre à N'Djamena par le président tchadien Idriss Déby Itno, dont l'influence sur son voisin reste importante.

 

Même absence de provocation ces derniers jours du côté des anti-balaka, maintenant divisés en deux factions.

 

Vu l'inflation du nombre de candidats, les opérations de dépouillement des résultats s'annoncent longues. Un éventuel et probable second tour est prévu le 31 janvier.

 

 

La Centrafrique élit son président et ses députés

 

BANGUI 30/12/15 (Reuters) - Les bureaux de vote ont ouvert mercredi en République centrafricaine pour des élections présidentielle et législatives qui visent à rétablir la règle démocratique dans un pays divisé où les violences communautaires ont fait des milliers de morts.

 

Trente candidats briguent la présidence. En l'absence de sondage d'opinion, il est difficile de prédire qui l'emportera.

 

Parmi les candidats les plus en vue figurent les anciens Premiers ministres Anicet-Georges Dologuélé (1999-2001), soutenu par le parti de l'ex-président centrafricain François Bozizé, et Martin Ziguélé (2001-2003).

 

Ce dernier a reçu mardi un soutien de taille avec le ralliement à sa candidature des milices chrétiennes "anti-balaka".

 

Parmi les autres candidats présentés comme bien placés figurent l'ancien ministre des Affaires étrangères Karim Meckassoua, et Bilal Désiré Nzanga-Kolingba, fils d'un ancien président.

 

Les membres ou anciens membres du gouvernement de transition, au premier rang desquels la présidente intérimaire Catherine Samba-Panza, en place depuis 2014, n'ont pas été autorisés à se présenter.

 

Les élections à la présidence et à l'Assemblée nationale, plusieurs fois repoussées, étaient à l'origine prévues dimanche. Un problème d'acheminement des urnes et de formation des assesseurs a obligé à ce report de trois jours.

 

En septembre, les troubles qui avaient éclaté dans la capitale, Bangui, avaient déjà contraint les autorités à retarder le scrutin.

 

Le pays, majoritairement chrétien, a basculé dans la violence en 2013 après la prise du pouvoir en début d'année par un groupe de rebelles musulmans, appelé Séléka, qui a renversé le président François Bozizé. Ce coup de force a suscité des représailles de la part des milices chrétiennes anti-balaka.

 

L'enchaînement des violences a contraint près de 20% des cinq millions de Centrafricains à fuir leur domicile et laissé l'essentiel du nord et de l'est du pays aux mains des groupes musulmans qui refusent d'obéir au gouvernement de transition.

 

Juste avant les élections, la Centrafrique a approuvé par référendum, les 13 et 14 décembre, une nouvelle constitution. Cette consultation a été marquée par des violences dans le quartier de PK-5 à Bangui. Mais selon la Britannique Diane Corner, chef adjointe de la Minusca, la Mission de l'Onu en Centrafrique, le référendum s'est déroulé normalement dans 80% des bureaux de vote du pays.

 

Le déroulement du référendum a également été perturbé à Bossangoa, un fief de Bozizé, ainsi que dans certaines parties du Nord-Est sous le contrôle des groupes Séléka.

 

Le désarmement des différentes factions, qui n'a pu être mené à bien avant les scrutins de mercredi, sera un des grands défis du futur président.

 

(Henri-Pierre André et Danielle Rouquié pour le service français,édité par Jean-Stéphane Brosse)

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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 23:17
Lu pour vous : A Bangui, on veut voter pour la paix

 

 

 

ELECTION PRÉSIDENTIELLE

 

 

Par Patricia Huon, Envoyée spéciale Libération à Bangui — 29 décembre 2015 à 18:11

 

Les Centrafricains espèrent mettre fin à trois ans de conflit entre chrétiens et musulmans grâce au scrutin de ce mercredi, malgré les fraudes qui risquent de l’entacher.

 

 «C’est notre chance de sortir du gouffre», s’enthousiasme André Gamtan, un des chefs du quartier Boeing, qui jouxte l’aéroport, dans le nord de Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA). Le processus électoral, c’est la quête du Graal de ce pays. Maintes fois reportés, les scrutins présidentiel et législatif se tiennent finalement ce mercredi. Des élections à marche forcée, voulues par une communauté internationale - France en tête - désireuse de tourner la page malgré l’insécurité et les difficultés logistiques.

 

Mais la fièvre électorale a gagné les Centrafricains. Près de deux millions d’électeurs sont inscrits sur les listes. «Tout le monde se sent concerné,dit le notable André Gamtan. Les gens sont fatigués, ils veulent voter pour la paix.» Dans les rues de Bangui, la population se surprend à espérer. Un sentiment presque oublié après trois années de crise, initiée par le coup d’Etat contre le président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka, majoritairement musulmane. Les violences intercommunautaires et la prolifération des milices ont laissé le pays exsangue et fait des milliers de victimes.

 

«Nous voulons un président qui puisse nous unir. Avant, les musulmans venaient ici acheter des légumes. Aujourd’hui, ils n’osent plus sortir de chez eux, constate Eugénie Nganatoua, une cultivatrice qui se plaint d’avoir vu fondre ses maigres revenus. Il faut ramener la cohésion sociale.» Signe d’un apaisement des esprits, dans le quartier de Boeing, ancien fief des anti-balaka, ces membres des milices d’autodéfense se font moins visibles, au soulagement de la population, exaspérée par le racket et les larcins commis par ces groupes censés la protéger. Appuyés par le nouveau ministre de la Défense du gouvernement de transition, des soldats des Forces armées centrafricaines (les «ex-Faca») ont laissé tomber ces alliés devenus encombrants et ont repris un peu le contrôle dans les quartiers.

 

«Processus imparfait»

 

De l’autre côté de la piste d’atterrissage s’étend le camp de déplacés de M’Poko. Un dédale de tentes où plus de 20 000 personnes végètent dans des conditions insalubres. La plupart des familles sont arrivées ici il y a deux ans, en décembre 2013, lorsqu’une flambée de violence a embrasé Bangui. Fiacre Ferengai vivait près du PK5, le quartier musulman de la ville. Cet ex-mécanicien déballe les poupées de plastique qu’il vend sur le marché pour les fêtes de fin d’année. Il lutte pour survivre au quotidien dans un des pays les plus pauvres au monde. «Ma femme et ma fille ont été tuées par les Séléka, ma maison a été détruite, raconte le jeune homme. Mais je pourrai reconstruire. Si la paix revient, nous pourrons à nouveau vivre avec les musulmans.» Dans son habitation de fortune faite de bâches et de poutres de bois, des posters d’équipes de football et des photos de famille sont épinglés au mur, des nounours posés sur le lit. «Je me débrouille comme je peux, ma sœur qui est partie au Cameroun envoie parfois un peu d’argent. Mais nous ne pouvons pas rester ici éternellement», soupire-t-il.

 

La Centrafrique avance pas à pas, en équilibre instable, avec la crainte permanente d’un retour en arrière. Pour l’instant, le défi, c’est la sécurisation du scrutin. La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) a été mobilisée pour aider à l’acheminement du matériel électoral et assurer que ce vote se déroule sans troubles.

 

Le référendum constitutionnel des 13 et 14 décembre a été entaché de violences, notamment à Bangui, où cinq personnes ont été tuées au PK5. «Ce vote a servi de test, dit Parfait Onanga-Anyanga, chef de la Minusca, en poste dans la capitale depuis août. Depuis, nous avons renforcé notre visibilité et nos capacités, organisé plus de patrouilles.» Comment surveiller 5 600 bureaux de vote dans un pays un peu plus vaste que la France, mais avec des infrastructures routières et de communication quasi inexistantes ? Observateurs et candidats s’accordent tous sur un point : le risque de fraude est important. Les standards démocratiques sont relatifs lorsque la tenue même d’un scrutin semble relever du miracle. «Le processus électoral sera imparfait, dit le chef de la Minusca, mais nous avons mis en œuvre tous nos moyens pour assurer sa crédibilité.»

 

«Homme du passé»

 

Banderoles et affiches électorales bordent toutes les avenues et les ronds-points de Bangui. Trente candidats se présentent à l’élection présidentielle. La plupart n’ont aucune chance de l’emporter. D’autres affirment viser une victoire dès le premier tour. C’est le cas d’Anicet-Georges Dologuélé, «AGD», l’un des favoris. Affable et pondéré, cet économiste de formation a été Premier ministre de 1999 à 2001. Un mandat qui évoque une rare période de calme dans les esprits de la population centrafricaine. Mais l’homme, s’il est perçu comme compétent, traîne aussi des casseroles et le sobriquet de «monsieur 10 %», hérité d’accusations de détournement d’argent lorsqu’il était à la tête du gouvernement. Il jouit néanmoins d’un avantage depuis que, la semaine dernière, le Kwa Na Kwa (KNK), parti du président déchu François Bozizé, a appelé à voter pour lui. L’ancien chef de l’Etat, qui vit en exil en Ouganda et dont la candidature à l’élection présidentielle a été rejetée par la Cour constitutionnelle, jouit encore d’un large soutien à travers le pays. «Les jeunes n’ont connu que Bozizé, mais ils réalisent que c’est désormais un homme du passé, dit Anicet-Georges Dologuélé, satisfait de sa campagne. Ils veulent un nouveau leader, un champion qui les sortira du désespoir dans lequel ils vivent.»

 

Autre poids lourd de ce scrutin, Martin Ziguélé a lui aussi martelé le slogan «premier tour, KO !» alors qu’il sillonnait le pays. Ancien Premier ministre d’Ange-Félix Patassé (de 2001 à 2003), opposant historique de Bozizé, candidat malheureux lors des présidentielles de 2005 et 2011, il fait du retour de la sécurité la priorité de son programme. «C’est la condition préalable au développement, dit-il. Il faut intégrer les membres des groupes armés dans les forces de sécurité ou leur offrir d’autres perspectives d’emploi.» Son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), est bien implanté sur le territoire. Ce membre de l’Internationale socialiste pourrait cependant pâtir de la réputation de «candidat de la France» dont l’ont affublé ses adversaires, qui l’accusent aussi d’avoir facilité l’arrivée de la Séléka pour se débarrasser de son rival Bozizé.

 

Climat volatil

 

D’autres prétendants pourraient séduire les électeurs, tels Karim Meckassoua, candidat musulman indépendant, ministre de Bozizé et ancien président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale, ou Désiré Nzanga Kolingba, fils de l’ex-chef d’Etat André Kolingba. Catherine Samba-Panza, présidente du gouvernement de transition dont le mandat prendra fin en mars, n’avait, elle, pas le droit de se présenter. Sous pression, elle a rappelé sa détermination à tenir ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

 

Malgré les problèmes techniques, alors que les bulletins de vote n’ont pas encore atteint tous les bureaux, les élections auront bien lieu. Elles s’annoncent chaotiques, mais pourraient se dérouler sans incident majeur. «Alors qu’on prévoyait le pire, la situation est pour l’instant très calme et devrait le rester lors de ce premier tour», estime une source sécuritaire à Bangui. Nourredine Adam, le chef rebelle à la tête d’une faction radicale de l’ex-Séléka responsable des violences lors du référendum, a déclaré dans un communiqué qu’il renonçait à perturber les élections. Par ailleurs, le ralliement du KNK derrière Anicet-Georges Dologuélé a aussi calmé, pour l’instant, les revendications des milices anti-balaka partisanes de François Bozizé, déçues de son exclusion du scrutin.

 

Le vrai risque surviendra après l’annonce des résultats. «Le climat est toujours très volatil et le désarmement n’a pas eu lieu, dit un analyste, qui requiert l’anonymat. Pour l’instant, chacun est persuadé que son candidat va l’emporter. Tout reste possible en cas de contestation après la proclamation.» Des alliances se feront lors du second tour mais, pour sortir de l’impasse, la capacité du nouveau chef de l’Etat à former un gouvernement inclusif sera essentielle. Quel que soit le vainqueur du scrutin, les défis seront immenses.

 

Patricia Huon Envoyée spéciale à Bangui

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