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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 05:36

 

 

Centrafrique : Le boycott du référendum considéré comme un acte de banditisme par les USA

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

L’Ambassadeur des USA en Centrafrique,  Jeffrey Hawkins  a condamné la perturbation du vote référendaire. Le diplomate américain a qualifié cette attitude de banditisme. Il l’a dit lors d’une conférence de presse tenue à sa résidence le vendredi 18 décembre dernier.

 

Jeffrey Hawkins, ambassadeur des USA en Centrafrique, a souligné que les USA condamnent les actes de boycott du processus électoral par ceux qu’il appelle « saboteurs ». « En conformité avec le sentiment de la population, nous rejetons catégoriquement toute atteinte à l’intégrité territoriale du pays et condamnons toutes les violences », a-t-il déclaré.

 

Le diplomate américain interpelle les autorités à prendre des mesures qui s’imposent afin de contenir ces personnes qui nuisent aux droits des Centrafricains.

 

Jeffrey Hawkins demande à la communauté internationale d’utiliser les outils dont elle dispose « pour traduire en justice ceux qui s’attaquent à la paix, à la stabilité et à la sécurité de la République Centrafricaine et de son peuple ».

 

L’Ambassadeur américain s’est réjoui de l’engouement de la population centrafricaine pour le vote référendaire.« Malgré les intimidations, les Centrafricains ont montré qu’ils désirent se prononcer sur l’avenir de leur pays par les urnes.  Que cet élan se poursuive au prochain scrutin du 27 décembre », a lancé Jeffrey Hawkins.

 

Par rapport à Nourredine, le diplomate précise « ce chef rebelle doit être poursuivi et traduit devant la justice afin de répondre de ses actes. Des enquêtes ont été ouvertes  pour arrêter les présumés auteurs de violence. Nous signalons que Nourredine Adam n’est pas stable et nous ne savons pas là où il se trouve », a ajouté l’Ambassadeur./

 

 

La situation sécuritaire s’améliore à Kaga-Bandoro avec la présence renforcée des casques bleus

 

http://rjdh.org/ PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

La situation sécuritaire à Kaga Bandoro s’est améliorée après  le vote référendaire des 14 et 15 décembre 2015. Cette situation est due à la présence renforcée des forces de la Minusca qui ont multiplié les patrouilles dans la ville.

 

Selon les informations du RJDH, il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire à Kaga Bandoro, fief du FPRC. Cette situation fait suite à la visite des représentants de la communauté internationale dans la ville, visite pendant laquelle les leaders du G8 ont proclamé Kaga-Bandoro « ville sans armes ».

 

Selon les témoignages des habitants, les patrouilles des casques bleus rassurent de plus en plus. « Nous sentons un changement depuis que l’effectif des forces est augmenté et les patrouilles multipliées », a confié une autorité locale.

 

Un habitant contacté parle d’un retour progressif à la normale sur le terrain « pour notre bonheur, il y a une amélioration effective sur le plan de la sécurité » note t-il.

 

Depuis la tentative de boycott du vote référendaire par les éléments du FPRC, le dimanche 13 décembre, la Minusca a renforcé ses dispositifs dans la ville.

 

 

Bertin Béa rejette l’idée du soutien du KNK à la candidature de Faustin Touadera

 

http://rjdh.org/  PAR NOURA OUALOT LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

Le secrétaire général par intérim du parti politique Kwa Na Kwa(KNK) Bertin Béa a rejeté l’idée du soutien à la candidature de Faustin Archange Touadera pour la présidentielle du 27 décembre prochain. Sa réaction fait suite à la décision de certains organes de base du parti, réunis lors d’un point de presse tenu le vendredi 18 décembre pour annoncer leur appui à Faustin Archange Touadera.

 

Lors d’une interview accordée au RJDH le vendredi, Bertin Béa qualifie cet acte d’ « indiscipline dans le parti ». Selon Bertin Béa, Faustin Archange Touadera s’est présenté comme candidat indépendant à l’élection présidentielle. « La procédure au sein du parti fixe très bien que c’est le conseil politique qui est l’organe en charge d’investir au sein du parti un candidat  à la présidentielle. Ce qui n’a pas été le cas. Donc, pour le moment et par ma voix, le bureau politique ne s’est réuni à aucun moment pour donner des consignes de vote en faveur de tel ou tel candidat encore moins en faveur de Faustin Archange Touadera », a expliqué Bertin Béa.

 

« Par ci par là, certains militants disent qu’il faut soutenir le candidat Karim Meckassoua soit Archange Touadera, alors que dans un parti politique, il faut respecter les statuts et le règlement intérieur », a rappelé Bertin Béa.

 

Bertin Béa a par ailleurs invité les ouvriers et ouvrières, membres du KNK au calme. « Je demande à tous les militants et militantes du KNK de rester sereins et d’attendre le mot d’ordre que je viendrais moi-même  donner comme consigne de vote. Mais aujourd’hui, il n’en a pas question, pas du tout  » a-t-il insisté.

 

Faustin Archange Touadera était le 2e vice-président du KNK avant de se présenter comme candidat indépendant à la présidentielle.

 

Le parti KNK n’a présenté aucun candidat à l’élection présidentielle après le rejet de la candidature de son président fondateur François Bozizé.

 

Centrafrique : La porte-parole de l’URCA fait le point sur la descente de son candidat dans les villes de provinces

 

http://rjdh.org/  PAR JUDICAEL YONGO LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

Le porte parole du parti Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), Saturnin Ndomby  a fait la situation sur le déplacement de son candidat Anicet Georges Dologuélé à Mbaïki, à Bouar, à Bouca, à Bocaranga et dans le Haut-Mbomou.

 

C’est au cours d’un point de presse tenu le vendredi 18 décembre 2015 au siège dudit parti que Saturnin Ndomby, porte-parole du candidat Anicet Georges Dologuele a présenté le parcours du candidat en province et la vision du parti sur les grands chantiers qui restent à faire.

 

Dans le projet du parti baptisé « Mossoro ti Yaka », le président à la course présidentielle Anicet Georges Dologuélé pense améliorer la sécurité alimentaire des populations et contribuer à la réduction de la malnutrition, renforcer leurs capacités en ce qui concerne le secteur agricole et faire du secteur primaire le moteur de la croissance pour le développement de la République Centrafricaine.

 

Selon le porte-parole Saturnin Ndomby, la construction de la République Centrafricaine a besoin d’une compétence et d’un homme intègre. « Le peuple centrafricain a besoin d’un président compétent et honnête qui va s’inscrire sur la page de l’histoire d’un pays dynamique», a déclaré le porte-parole.

 

D’après lui, c’est seul le rassemblement qui peut mettre fin à l’exclusion, à l’impunité et rebâtir les fondations d’une nation, d’une paix et la réconciliation véritable.

Cette tournée du président Georges Anicet Dologuélé, candidat à l’élection présidentielle se poursuit en ce moment à l’intérieur du pays.

 

 

Le candidat Fidèle Ngouandjika pose la relance agropastorale comme fondement de son programme politique

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

Le candidat indépendant à la présidentielle, Fidèle Ngouandjika a placé la relance agricole au cœur de son programme politique. Il a ressorti ses priorités dans une interview qu’il a accordée au RJDH le vendredi 18 décembre dernier.

 

Le candidat pense que la République Centrafricaine a besoin de retrouver ses repères économiques à travers l’agriculture« nous sommes dans une crise qui a ébranlé le pays. Mais je pense que pour mettre fin à tout ce que nous avons connu, il faut redynamiser prioritairement l’économie et plus précisément l’agriculture et l’élevage, cela est ma priorité entant que candidat » a-t-il expliqué.

 

Fidèle Ngouandjika promet de faire en sorte que l’agriculture et l’élevage renaisse en Centrafrique « élu président, je vais tout faire pour que l’agriculture et l’élevage redeviennent florissants et les piliers de notre économie. L’Etat soutiendra tous les secteurs de l’agriculture notamment le coton et le café qui sont des domaines qui, dans le passé, ont amené beaucoup d’argent dans ce pays » a promis le candidat.

 

Pour Fidèle Ngouandjika, le problème de sécurité est dû à la faiblesse de l’économie « c’est parce que les gens ont faim, sont en chômage qu’ils sont entrés dans les groupes armés. Si nous relançons l’agriculture et l’élevage, tout ce monde trouvera des choses à faire et tous, ils vont abandonner les armes » souligne ce dernier.

C’est la deuxième fois que Fidèle Ngouandjika se présente à la présidentielle en Centrafrique. La première fois, c’était en 1999. Il a présenté cette année sa candidature après avoir démissionné du KNK suite au coup d’Etat de 2013.

 

NDLR : Ce candidat a pourtant été ministre de l’agriculture de François Bozizé mais  les Centrafricains n’ont retenu de son passage à la tête de ce ministère que de forts soupçons de détournements.

 

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 05:36
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le boycott du référendum considéré comme un acte de banditisme par les USA

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

L’Ambassadeur des USA en Centrafrique,  Jeffrey Hawkins  a condamné la perturbation du vote référendaire. Le diplomate américain a qualifié cette attitude de banditisme. Il l’a dit lors d’une conférence de presse tenue à sa résidence le vendredi 18 décembre dernier.

 

Jeffrey Hawkins, ambassadeur des USA en Centrafrique, a souligné que les USA condamnent les actes de boycott du processus électoral par ceux qu’il appelle « saboteurs ». « En conformité avec le sentiment de la population, nous rejetons catégoriquement toute atteinte à l’intégrité territoriale du pays et condamnons toutes les violences », a-t-il déclaré.

 

Le diplomate américain interpelle les autorités à prendre des mesures qui s’imposent afin de contenir ces personnes qui nuisent aux droits des Centrafricains.

 

Jeffrey Hawkins demande à la communauté internationale d’utiliser les outils dont elle dispose « pour traduire en justice ceux qui s’attaquent à la paix, à la stabilité et à la sécurité de la République Centrafricaine et de son peuple ».

 

L’Ambassadeur américain s’est réjoui de l’engouement de la population centrafricaine pour le vote référendaire.« Malgré les intimidations, les Centrafricains ont montré qu’ils désirent se prononcer sur l’avenir de leur pays par les urnes.  Que cet élan se poursuive au prochain scrutin du 27 décembre », a lancé Jeffrey Hawkins.

 

Par rapport à Nourredine, le diplomate précise « ce chef rebelle doit être poursuivi et traduit devant la justice afin de répondre de ses actes. Des enquêtes ont été ouvertes  pour arrêter les présumés auteurs de violence. Nous signalons que Nourredine Adam n’est pas stable et nous ne savons pas là où il se trouve », a ajouté l’Ambassadeur./

 

 

La situation sécuritaire s’améliore à Kaga-Bandoro avec la présence renforcée des casques bleus

 

http://rjdh.org/ PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

La situation sécuritaire à Kaga Bandoro s’est améliorée après  le vote référendaire des 14 et 15 décembre 2015. Cette situation est due à la présence renforcée des forces de la Minusca qui ont multiplié les patrouilles dans la ville.

 

Selon les informations du RJDH, il y a une nette amélioration de la situation sécuritaire à Kaga Bandoro, fief du FPRC. Cette situation fait suite à la visite des représentants de la communauté internationale dans la ville, visite pendant laquelle les leaders du G8 ont proclamé Kaga-Bandoro « ville sans armes ».

 

Selon les témoignages des habitants, les patrouilles des casques bleus rassurent de plus en plus. « Nous sentons un changement depuis que l’effectif des forces est augmenté et les patrouilles multipliées », a confié une autorité locale.

 

Un habitant contacté parle d’un retour progressif à la normale sur le terrain « pour notre bonheur, il y a une amélioration effective sur le plan de la sécurité » note t-il.

 

Depuis la tentative de boycott du vote référendaire par les éléments du FPRC, le dimanche 13 décembre, la Minusca a renforcé ses dispositifs dans la ville.

 

 

Bertin Béa rejette l’idée du soutien du KNK à la candidature de Faustin Touadera

 

http://rjdh.org/  PAR NOURA OUALOT LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

Le secrétaire général par intérim du parti politique Kwa Na Kwa(KNK) Bertin Béa a rejeté l’idée du soutien à la candidature de Faustin Archange Touadera pour la présidentielle du 27 décembre prochain. Sa réaction fait suite à la décision de certains organes de base du parti, réunis lors d’un point de presse tenu le vendredi 18 décembre pour annoncer leur appui à Faustin Archange Touadera.

 

Lors d’une interview accordée au RJDH le vendredi, Bertin Béa qualifie cet acte d’ « indiscipline dans le parti ». Selon Bertin Béa, Faustin Archange Touadera s’est présenté comme candidat indépendant à l’élection présidentielle. « La procédure au sein du parti fixe très bien que c’est le conseil politique qui est l’organe en charge d’investir au sein du parti un candidat  à la présidentielle. Ce qui n’a pas été le cas. Donc, pour le moment et par ma voix, le bureau politique ne s’est réuni à aucun moment pour donner des consignes de vote en faveur de tel ou tel candidat encore moins en faveur de Faustin Archange Touadera », a expliqué Bertin Béa.

 

« Par ci par là, certains militants disent qu’il faut soutenir le candidat Karim Meckassoua soit Archange Touadera, alors que dans un parti politique, il faut respecter les statuts et le règlement intérieur », a rappelé Bertin Béa.

 

Bertin Béa a par ailleurs invité les ouvriers et ouvrières, membres du KNK au calme. « Je demande à tous les militants et militantes du KNK de rester sereins et d’attendre le mot d’ordre que je viendrais moi-même  donner comme consigne de vote. Mais aujourd’hui, il n’en a pas question, pas du tout  » a-t-il insisté.

 

Faustin Archange Touadera était le 2e vice-président du KNK avant de se présenter comme candidat indépendant à la présidentielle.

 

Le parti KNK n’a présenté aucun candidat à l’élection présidentielle après le rejet de la candidature de son président fondateur François Bozizé.

 

Centrafrique : La porte-parole de l’URCA fait le point sur la descente de son candidat dans les villes de provinces

 

http://rjdh.org/  PAR JUDICAEL YONGO LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

Le porte parole du parti Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), Saturnin Ndomby  a fait la situation sur le déplacement de son candidat Anicet Georges Dologuélé à Mbaïki, à Bouar, à Bouca, à Bocaranga et dans le Haut-Mbomou.

 

C’est au cours d’un point de presse tenu le vendredi 18 décembre 2015 au siège dudit parti que Saturnin Ndomby, porte-parole du candidat Anicet Georges Dologuele a présenté le parcours du candidat en province et la vision du parti sur les grands chantiers qui restent à faire.

 

Dans le projet du parti baptisé « Mossoro ti Yaka », le président à la course présidentielle Anicet Georges Dologuélé pense améliorer la sécurité alimentaire des populations et contribuer à la réduction de la malnutrition, renforcer leurs capacités en ce qui concerne le secteur agricole et faire du secteur primaire le moteur de la croissance pour le développement de la République Centrafricaine.

 

Selon le porte-parole Saturnin Ndomby, la construction de la République Centrafricaine a besoin d’une compétence et d’un homme intègre. « Le peuple centrafricain a besoin d’un président compétent et honnête qui va s’inscrire sur la page de l’histoire d’un pays dynamique», a déclaré le porte-parole.

 

D’après lui, c’est seul le rassemblement qui peut mettre fin à l’exclusion, à l’impunité et rebâtir les fondations d’une nation, d’une paix et la réconciliation véritable.

Cette tournée du président Georges Anicet Dologuélé, candidat à l’élection présidentielle se poursuit en ce moment à l’intérieur du pays.

 

 

Le candidat Fidèle Ngouandjika pose la relance agropastorale comme fondement de son programme politique

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 19 DÉCEMBRE 2015

 

Le candidat indépendant à la présidentielle, Fidèle Ngouandjika a placé la relance agricole au cœur de son programme politique. Il a ressorti ses priorités dans une interview qu’il a accordée au RJDH le vendredi 18 décembre dernier.

 

Le candidat pense que la République Centrafricaine a besoin de retrouver ses repères économiques à travers l’agriculture« nous sommes dans une crise qui a ébranlé le pays. Mais je pense que pour mettre fin à tout ce que nous avons connu, il faut redynamiser prioritairement l’économie et plus précisément l’agriculture et l’élevage, cela est ma priorité entant que candidat » a-t-il expliqué.

 

Fidèle Ngouandjika promet de faire en sorte que l’agriculture et l’élevage renaisse en Centrafrique « élu président, je vais tout faire pour que l’agriculture et l’élevage redeviennent florissants et les piliers de notre économie. L’Etat soutiendra tous les secteurs de l’agriculture notamment le coton et le café qui sont des domaines qui, dans le passé, ont amené beaucoup d’argent dans ce pays » a promis le candidat.

 

Pour Fidèle Ngouandjika, le problème de sécurité est dû à la faiblesse de l’économie « c’est parce que les gens ont faim, sont en chômage qu’ils sont entrés dans les groupes armés. Si nous relançons l’agriculture et l’élevage, tout ce monde trouvera des choses à faire et tous, ils vont abandonner les armes » souligne ce dernier.

C’est la deuxième fois que Fidèle Ngouandjika se présente à la présidentielle en Centrafrique. La première fois, c’était en 1999. Il a présenté cette année sa candidature après avoir démissionné du KNK suite au coup d’Etat de 2013.

 

NDLR : Ce candidat a pourtant été ministre de l’agriculture de François Bozizé mais  les Centrafricains n’ont retenu de son passage à la tête de ce ministère que de forts soupçons de détournements.

 

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 02:28

 

 

 

http://rjdh.org  Par Babikir Ousmane le 18 décembre 2015

 

La campagne des candidats aux  élections groupées  du 27 décembre 2015, commence à se faire sentir dans les villes des provinces. Les villes de Bria, Birao et Kaga-Bandoro Bouar, Bambari et Mbaïki ont déjà accueilli des candidats à l’élection présidentielle.

 

Les candidats Sylvain Patassé du partie Nouvel élan et Abdou-Karim Mékassoua candidat Indépendant se sont rendus mercredi dans le centre, centre Est et le Nord-est de la RCA.

 

Selon nos informations, Sylvain Patassé était  à Bria et à Birao et Karim Mékassoua à Kaga-Bandoro. Ces candidats ont tenté de convaincre les électeurs.

 

Le candidat Martin Ziguele du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain s’est rendu à Mbaïki le weekend dernier puis à Bambari et à Kouango.

 

La ville de Bouar a aussi reçu le candidat Constant Gouyomgbia Kongba Zeze, un autre candidat à la présidentielle.

 

Le candidat de l’URCA s’est rendu le jeudi dernier dans la ville de Bozoum pour battre campagne.

 

Plusieurs candidats affirment réserver la dernière semaine pour sillonner les provinces

 

Des candidats à la présidentielle battent campagne dans plusieurs villes de province
Des candidats à la présidentielle battent campagne dans plusieurs villes de province
Des candidats à la présidentielle battent campagne dans plusieurs villes de province
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:47

 

 

 

17 décembre 2015 à 16h53  Jeune Afrique  Par Margaux Benn - à Bangui

 

Les premiers résultats partiels et provisoires du référendum constitutionnel de dimanche dernier en Centrafrique ont été rendus publics ce jeudi. Que faut-il retenir de ce scrutin qui a valeur de test pour les présidentielle et législatives du 27 décembre prochain ?

 

Bangui : hors du PK5, une situation sous contrôle

 

À Bangui, si la situation a dégénéré au PK5, les élections se sont déroulées sans trop d’encombre dans tous les autres bureaux de vote, même si des problèmes logistiques ont entraîné des retards. Dans les quatrième et huitième arrondissements, des grenades ont été jetées dans la matinée, sans faire de victime, et dans le quartier de Gobongo (4e arrondissement) un représentant général de l’Autorité nationale des élections (ANE) a essuyé des tirs. Cependant, les dégâts ont été minimes et les activités ont repris leur cours, selon un document interne de l’ANE que Jeune Afrique a pu se procurer.

 

En province, des problèmes surtout logistiques

 

En province, l’essentiel des problèmes lors du scrutin ont été d’ordre logistique, puisque le matériel électoral n’a pas pu arriver à temps dans certaines localités reculées. Les troubles sécuritaires ont essentiellement touché des territoires dans le nord et l’est du pays, tenus par le leader de l’ex-Séléka, Noureddine Adam, qui avait promis peu auparavant qu’il saboterait les élections.

 

Un succès relatif

 

« Si l’on se détache des violences ponctuelles pour regarder la situation dans son ensemble, on peut dire qu’il s’agit d’un succès indéniable », commente un expert international, qui rappelle les « énormes défis logistiques et sécuritaires » qui ont entravé le processus électoral. Selon des chiffres partiels et provisoires rendus publics par l’ANE jeudi 17 décembre, le scrutin a réalisé 30% de participation à Bangui (86 963 votes valablement exprimés sur 292 696 inscrits) dont 90% de oui et 10% de non. « On s’attendait à de tels chiffres à cause du climat d’insécurité et du manque de sensibilisation au sujet du référendum, réagit un expert proche du dossier. Pour les provinces, il n’y a aucun pronostic pour le moment car tout est extrêmement lent, les données ne sont pas toutes remontées. »

 

La mobilisation de la population, même au PK5

 

En ce qui concerne la capitale, le cantonnement des violences au PK5 peut s’expliquer par le fait que les groupuscules anti-balaka ont peu d’effectifs et ne bénéficient pas du soutien d’une population rassurée, du moins a minima, par la présence des forces de sécurité intérieure, onusienne et française. Dans le quartier musulman en revanche, la population avait jusqu’ici davantage de mal à rejeter les milices affiliées aux ex-Séléka. Assiégés par des groupes anti-balaka, délaissés selon nombre d’entre eux par le gouvernement central, les habitants du PK5 entretenaient une relation ambiguë avec les ex-Séléka.

 

Mais selon le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Parfait Onanga-Anyanga, un pas a été franchi dimanche lorsque la population du PK5 s’est mobilisée en masse pour voter malgré la grande violence dont ont fait preuve les groupes armés. Pour le diplomate, qui compte à présent sur « la pleine collaboration » de la population, c’est cette détermination qui restera « la marque forte » du scrutin.

 

Violences à prévoir pour les scrutins présidentiel et législatif

 

À peine le référendum terminé, des cortèges à l’effigie de différents candidats aux élections présidentielle et législatives se sont mis à sillonner en musique les rues de Bangui. Le premier tour du scrutin est prévu le 27 décembre prochain.

 

À Bangui, selon une source sécuritaire, des actions ponctuelles sont à prévoir car les groupes anti-balaka qui soutiennent l’ancien président François Bozizé, dont la candidature a été rejetée par l’ANE, se sentiront davantage concernés que pendant le référendum sur la Constitution. Mais cette source doute pour autant que ces troubles éventuels aient une réelle incidence sur le processus électoral. Après les violences de dimanche au PK5, « la Minusca a pris la mesure des actions qu’ils doivent mener pour protéger la population, » poursuit cet observateur.

 

Dans les provinces, la dynamique change. Car si dans la capitale les « ennemis de la paix », ainsi que les nomment nombre de Banguissois, font face à des forces de sécurité qui peuvent répondre rapidement en cas de violences, en province la Minusca est étirée sur tout le territoire, Sangaris n’est basée qu’à Sibut, et les forces de sécurité intérieure sont quasi-inexistantes. À Bossangoa notamment, lieu de naissance de François Bozizé où aucun vote n’a eu lieu dimanche en raison d’intimidations par les anti-balaka, des violences sont à craindre pendant les élections. Au nord et à l’est du pays, les ex-Séléka représentent la plus grande menace.

 

Le 15 décembre déjà, des partisans de l’ex-Séleka brandissaient à Ndélé des pancartes en faveur de la déclaration de Noureddine Adam d’une « République autonome de Logone

 

Même si les régions contrôlées par les milices en provinces sont généralement assez peu peuplées et que leur vote n’aurait pas forcément une incidence décisive sur les résultats du scrutin, un processus électoral perturbé viendrait renforcer l’impression chez les populations qu’elles sont laissées au ban de la vie politique du pays… Ce qui renforcerait par là même le discours des ex-Séléka. Mardi 15 décembre déjà, un témoin rapportait que des partisans de l’ex-Séleka brandissaient à Ndélé des pancartes en faveur de la récente déclaration de Noureddine Adam d’une « République autonome de Logone. »

 

En attendant, les ONG internationales, prises au dépourvu par les violences de fin septembre, œuvrent à dresser un « plan de contingence » pour organiser au mieux l’évacuation de leurs personnels, au cas où la situation devait dégénérer.

 

 

 

Centrafrique: Résultats provisoires Referendum Bangui

Électeurs inscrits 292.696
Suffrages Exprimés 86.963
Taux de participations 30%
Vote OUI 77.979
Vote NON 8984
Pourcentage OUI 90%
Pourcentage NON 10%

* Ce ne sont que des résultats provisoires au niveau de Bangui

Lu pour vous : Centrafrique : les cinq leçons du référendum constitutionnel
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 18:31
Nouvelles nationales sur RJDH
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La présence des FACA rassure la population des 5ème et 8ème arrondissements de Bangui

 

http://rjdh.org  Par Carole Bycekoan le 18 décembre 2015

 

Les habitants des 5e  et 8e  arrondissements de Bangui ont apprécié le retour des Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans leurs arrondissements. Certains  se disent en sécurité grâce à cette présence et d’autres  demandent l’augmentation de l’effectif de ces soldats.

 

Simplice Ngaka, habitant du 5e  arrondissement a fait savoir que  le retour des FACA apporte la sécurité à la population «  Avant, nous avions des difficultés pour nous promener à cause des tirs d’armes  jour et nuit. Les braquages et les rackets étaient le lot quotidien des habitants du secteur. Après le retour des FACA, toutes les barricades ont été enlevées et nous avons constaté la libre circulation », a-t-il témoigné.

 

Alida, rencontrée sur l’avenue Koudoukou dit constater une amélioration sur le plan sécuritaire « on sent un léger mieux depuis la présence des FACA. Nous pouvons nous promener au delà de 22heures», a-t-elle expliqué.

 

Un conducteur de taxi-moto rencontré au quartier Galabadja dans le 8e arrondissement  se dit aussi satisfait de la présence des FACA dans le secteur mais demande l’augmentation de l’effectif « La présence des forces nationales dans le 8ème arrondissement de Bangui est à saluer. Il est maintenant important d’augmenter leur effectif et de les déployer dans tous les axes», a-t-il souhaité.

 

Le déploiement des FACA attendu depuis, est effectif depuis quelques jours. Il a commencé par la ville de Boali.

 

 

Centrafrique: Faible taux de participation au vote référendaire à Bangui

 

http://rjdh.org  Par Sylvestre Sokambi le 18 décembre 2015

 

Peu de Banguissois se sont déplacés le 13 décembre dernier pour se prononcer sur la nouvelle loi fondamentale. Selon les chiffes de l’Autorité Nationale des Elections, 30% des électeurs se sont déplacés, dimanche dernier. 

 

Sur 292696 inscrits pour les huit arrondissements de Bangui, seulement 86963 se sont déplacés le dimanche dernier soit 30% du taux de participation. C’est, selon l’Autorité Nationale des Elections, dans le 7ème arrondissement où il y a eu plus de suffrage exprimés soit 47% suivi, du 1er arrondissement, 41%, puis le 2ème 31%, le 5ème 30%, les 4ème  et 8ème 28% et le 3ème 23%.

 

Même si le oui l’a emporté avec 90% de suffrage exprimé contre 10% de non, il est évident que la faible participation des électeurs à ce vote référendaire inquiète lors que nous savons que la quasi-totalité des forces avait appelé à une forte mobilisation et à un vote en faveur du oui.

 

Si les observateurs pensent que la faible participation à ce scrutin s’explique dans certains arrondissements comme les 3ème, 4ème et 5ème arrondissements où des tirs à l’arme lourde et/ou légère avait contraint, dès le lancement des opérations, les électeurs à se rétracter, il reste d’autant plus vrai que les quelles forces essentiellement politiques notamment e KNK et l’URD qui avaient appelé à un vote défavorable, prennent cette faible participation comme une victoire.

 

Le principal gagnant du vote référendaire n’est pas le oui mais l’abstention car selon les chiffres de l’Autorité Nationale des Elections, 70% d’électeurs soit 205733 personnes en âge de voter qui n’ont pas fait le déplacement. C’est important comme taux d’abstention pour un vote référendaire. Si ces résultats sonnent à tort ou à raison comme, une victoire pour les opposants à la nouvelle loi fondamentale, il faut bien dire qu’ils constituent un échec pour les équipes de campagne mises en places pour appeler les Centrafricains à la mobilisation et surtout au vote massif en faveur de cette constitution.

 

Mais, il ne s’agit encore que des résultats de Bangui. Mais si dans la capitale où la sécurité semble plus maitrisée, peu de gens se sont déplacés, une catastrophe dans les villes de provinces, même si cela ne saurait être un souhait de notre part.

 

 

La population de Bogangolo éprouve de difficultés d’eau potable

 

http://rjdh.org  Par Fidèle Ngombou le 18 décembre 2015

 

La population de la sous-préfecture de Bogangolo située à 170 km de Bangui éprouve d’énormes difficultés pour s’approvisionner en eau potable depuis plusieurs années. Ce manque cruel d’eau potable est à l’origine de plusieurs problèmes de santé dans la localité.

 

Éric Thierry Dozoui, un commerçant à Bogangolo, témoigne de la situation en ces termes «  dans la ville il ya qu’un puits. Plus de 600 habitants se ravitaillent sur ce seul point d’eau, c’est pourquoi nous avons ce problème » a expliqué t-il.

 

Ce dernier a indiqué qu’en « saison sèche les femmes font à plus de 5 km pour avoir l‘eau potable. En plus,  il y a une problème de salubrité dans la ville qui est née du fait de la défécation à l’air libre », souligne la même source.

 

Patrick Blembouti, sous-préfet de Bogangolo, confirme ces difficultés et les explique par l’enclavement de la localité «  Bogangolo constitue l’une des sous-préfectures de l’Ombella Mpoko très enclavée qui a été affectée par le conflit armé des deux dernières années. Ces difficultés sont liées à cette situation ».

 

Notons que les ONG nationales et internationales ont cessé toute activité humanitaire dans la localité à cause de l’insécurité.

 

 

Centrafrique : Huit candidats recalés aux législatives repêchés par le Tribunal Administratif de Bangui

 

http://rjdh.org  Par Aggée Yagoua Gueret le 18 décembre 2015

 

Huit dossiers sur dix des candidats traité hier par le tribunal administratif, ont été repêchés par cette institution. Le verdict a été rendu public le jeudi dernier.

 

Ils sont plus d’une vingtaine de candidats recalés  à assister à cette audience. Dans son délibéré, Nadine Pingama Modo, présidente du tribunal administratif, a signifié qu’après la publication de la liste des candidats aux élections législatives par l’Autorité Nationale des Elections(ANE), les candidats recalés ont saisi le Tribunal Administratif pour statuer sur leurs dossiers. «  Aujourd’hui, nous avons tenu la première audience pour statuer sur la première partie des contentieux électoraux en matières législatives », a-t-elle précisé.

 

Pour elle, le Tribunal Administratif a examiné plus d’une dizaine de dossiers dont deux dossiers ont été rejetés et les autres validés selon  les investigations  menées  auprès de l’ANE.  « On a retrouvé les preuves et les pièces qu’il fallait pour permettre à ces candidats de se présenter  aux élections législatives, c’est pourquoi, nous avons reconduit ces candidats là », a-t-elle dit.

 

Les candidats reconduits se disent satisfaits et pensent que la décision du tribunal administratif va leur  permettre de revenir dans la course aux prochaines législatives.

 

Maradona Kenam, l’un des candidats reconduits salue la position du tribunal « je remercie la justice de mon pays  qui a rendu  ce verdict,  car elle a fait le travail du droit » a-t-il signifié.

 

Notons que 406 candidats rejetés ont saisi le tribunal administratif habileté à se prononcer sur cette situation.

 

 

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 13:25
COMMUNIQUE DE PRESSE (G8-RCA)

 

 

 

 

 

Groupe de coordination pour la préparation et le suivi des réunions du Groupe international de contact sur la République centrafricaine

(G8-RCA)

 

 

Bangui, le 17 décembre 2015 

 

 

Le G8-RCA se félicite de l’engouement de la population qui a massivement pris part au scrutin référendaire et salue l’engagement des autorités de la transition : la Présidence, le Conseil National de Transition (CNT), et le gouvernement, ainsi que les autres institutions de la République, notamment l’Autorité Nationale des Elections (ANE), la Cour constitutionnelle, la Haute autorité de la communication, ainsi que le Cadre de concertation, qui a permis, malgré les difficultés, les meilleures conditions possibles d’organisation et de déroulement du scrutin, avec l’appui des Nations Unies et de la communauté internationale.

 

Il relève que ceux qui se sont opposés au scrutin par la violence ont malheureusement empêché la population de s’exprimer dans un certain nombre de localités. Ils l’ont fait en jetant des grenades et en faisant l’usage d’armes à feu, en postant des hommes armés à l’entrée de certains bureaux de vote, en menaçant les citoyens et en détruisant le matériel électoral. Ainsi, loin de représenter la volonté de la population, ces groupes ont pris celle-ci en otage, ce qui est un véritable déni de démocratie.

 

Le G8-RCA note cependant qu’en plusieurs de ces endroits, et notamment à Bangui, les habitants ont trouvé le courage de voter, appuyés par les Forces de sécurité intérieures ainsi que par la Minusca et Sangaris. Le G8-RCA regrette que ce n’ait pas été possible partout. Deux personnes ont été tuées par des meurtriers et plusieurs ont été blessées. Le G8-RCA présente ses condoléances aux familles et aux proches des victimes, condamne ces actes criminels qui ne resteront pas impunis, et assure que la détermination de la communauté internationale reste entière de permettre l’expression démocratique des citoyens sur toute l’étendue du territoire.

 

Le G8-RCA se réjouit que la grande majorité de la population ait pu voter dans le calme et il félicite les nombreux Centrafricains qui ont participé au scrutin malgré les menaces. Il salue le nouveau signal ainsi donné de la volonté populaire et il encourage les autorités à poursuivre leurs efforts en vue des prochaines échéances électorales que sont les élections présidentielle et législatives des 27 décembre (1er tour) et 31 janvier (second tour). Il réaffirme à cet égard tout le soutien de la communauté internationale.

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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 12:34

 

 

 

18/12/15 (AFP)


Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé jeudi de sanctionner deux responsables de groupes armés centrafricains à la suite des violences qui ont marqué le référendum constitutionnel de dimanche dernier à Bangui.


Haroun Gaye et Eugène Barret Ngaïkosset ont été ajoutés à la liste du Comité des sanctions de l'ONU en Centrafrique.


Le premier est décrit par le comité comme un dirigeant du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique, "un groupe armé de l'ex-Séléka à Bangui" qui a été "marginalisé". Il dirige aussi le "comité de défense du PK5", le quartier musulman où se sont déroulés les violences pendant le scrutin.


Eugène Ngaïkosset est un ancien capitaine de la garde présidentielle de l'ex-président François Bozizé, chassé du pouvoir par la coalition Séléka à majorité musulmane.


Selon le comité il est "associé au mouvement anti-balaka" et a créé "sa propre faction anti-balaka" depuis qu'il s'est évadé de prison en mai dernier.


Les sanctions du comité sont des interdictions de voyager et des gels d'avoirs. Plusieurs autres dirigeants anti-balaka ou de la Séléka ont déjà été sanctionnés ainsi depuis le début de la crise en Centrafrique.


Il s'agit "d'un message clair à ceux qui envisagent de commettre des violences pendant les élections", a commenté la mission britannique auprès de l'ONU.


Près de deux millions de Centrafricains étaient appelés aux urnes dimanche pour approuver une nouvelle Constitution, première étape test avant la présidentielle et les législatives du 27 décembre, censées clore une transition à bout de souffle et sortir le pays de trois ans d'affrontements intercommunautaires.


Le vote a été émaillé d'incidents violents orchestrés par les opposants au processus électoral tant à Bangui qu'à l'intérieur du pays, notamment dans le nord-est.


Ces opposants appartiennent aux franges les plus radicales de l'ex-rébellion musulmane Séléka et des milices anti-balaka, chrétiennes et animistes, dont les leaders sont exclus de la course à la présidentielle.

 

 

(Eugène Ngaikoisset alias le "boucher de Paoua)  

Centrafrique: l'ONU sanctionne deux responsables de groupes armés
Centrafrique: l'ONU sanctionne deux responsables de groupes armés
Centrafrique: l'ONU sanctionne deux responsables de groupes armés
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 11:59

 

 

Viols d'enfants en Centrafrique: "échec flagrant" de l'ONU, selon des enquêteurs

 

18/12/15 (AFP)

 

Un groupe d'experts indépendants a dénoncé jeudi un "échec flagrant" de l'ONU dans la gestion des accusations de viol d'enfants par des soldats français et africains en République centrafricaine.

 

"Le résultat final a été un échec flagrant de la part de l'institution à réagir à ces accusations de manière significative", souligne le rapport d'un groupe de trois experts présidé par la juge canadienne Marie Deschamps.

 

"La manière dont des agences de l'ONU ont réagi à ces accusations a été entachée de graves défauts", ajoute le texte.

 

Le rapport d'une centaine de pages, qui était très attendu, fait état de dysfonctionnements au sein de l'institution internationale, sur place à Bangui ainsi que de la part de hauts responsables à Genève et à New York après la révélation de l'affaire.

 

Il critique en particulier l'ancien chef de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca), le Sénégalais Babacar Gaye, qui a démissionné en août.

 

Il critique aussi des responsables de l'Unicef à Bangui et du Haut commissariat pour les droits de l'homme de l'ONU pour ne pas avoir transmis les accusations à leurs supérieurs hiérarchiques, ou ne pas avoir pris assez vite des mesures pour protéger ou aider les enfants.

 

"Les informations sur ces accusations sont passées de bureau en bureau (...) personne ne voulant prendre la responsabilité de traiter ces graves violations des droits de l'homme", affirme le rapport.

 

Dans un long communiqué, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui avait nommé le groupe d'experts en juin dernier, a "pris acte des conclusions générales du rapport" et a promis d'en tirer les conséquences "sans délai".

 

Il a exprimé "son profond regret que ces enfants aient été trahis précisément par les gens envoyés pour les protéger".

 

M. Ban rappelle aussi qu'il revient aux pays dont des Casques bleus fautifs sont originaires de les sanctionner, ce que "trop souvent", a-t-il dit, ces pays ne font pas ou pas assez vite.

 

"Beaucoup reste à faire, notamment de la part des Etats membres (de l'ONU) pour éradiquer ces odieux abus sexuels devenus trop fréquents, par des soldats et des civils de l'ONU ainsi que par des membres d'autres organisations de maintien de la paix", a estimé le Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Zeid Ra'ad Al Hussein, dans un communiqué.

 

La justice française a entendu début décembre quatre militaires français sur des soupçons de viols d'enfants en Centrafrique en 2013 et 2014. En tout, quatorze soldats français étaient mis en cause, de même que des militaires de Guinée équatoriale et du Tchad.

 

L'opération française Sangaris, qui n'est pas sous commandement de l'ONU, avait été déclenchée en 2013 pour stabiliser la situation en Centrafrique, en proie au chaos et aux violences entre communautés chrétienne et musulmane.

 

L'ONU, critiqué pour sa gestion de ce scandale, avait ouvert une enquête et a édicté des recommandations pour améliorer sa réponse à de nombreux cas d'abus ou de harcèlement sexuels dans ses missions de maintien de la paix.

 

La commission d'enquête externe qui a publié le rapport était présidée par Marie Deschamps, ancienne juge à la Cour suprême du Canada. Ses deux autres membres étaient Hassan Jallow (Gambie), procureur du Tribunal international pour le Rwanda, et Yasmin Sook, directrice de la Fondation pour les droits de l'Homme en Afrique du sud.

 

 

Par RFI Publié le 18-12-2015 Modifié le 18-12-2015 à 07:42

 

Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

 

Six mois après avoir été nommée à la tête de la commission indépendante chargée d’enquêter sur la gestion de l’ONU dans l’affaire des viols en Centrafrique, la juge canadienne Marie Deschamps a remis son rapport. Et il est accablant. L’ONU a failli au plus haut niveau à rendre compte des crimes commis par des soldats français et africains déployés en République Centrafricaine.

 

La juge canadienne avait dix semaines pour rendre son rapport. Il lui en aura fallu 15 de plus pour venir à bout de ce qu’elle a découvert. Elle décrit une organisation onusienne opaque et terrorisée des conséquences d’un tel scandale sexuel alors que l’ONU déployait sa mission de maintien de la paix en Centrafrique.

 

« La décision a été prise sur place à Bangui de conserver les allégations de façon confidentielle, explique-t-elle. En Mars, il y avait eu un problème avec le gouvernement du Tchad qui avait retiré ses troupes. Et le rôle de la France est très important en Centrafrique et on voulait éviter qu’il y ait une réaction politique aux allégations. »

 

A la place, les hauts responsables onusiens ont préféré se renvoyer de bureau en bureau le mémo de dix pages décrivant les crimes sexuels commis sur une dizaine d’enfants. Il a aussi atterri sur des boîtes mail sans même avoir été lu.

 

L’ONU a failli à sa mission première, écrit la juge, à savoir la protection des droits de l’homme et elle pointe du doigt les responsables, Babacar Gaye, l’ancien chef de la mission onusienne à Bangui débarqué au mois d’août dernier, l’UNICEF et le Haut commissariat aux droits de l’homme. Ban Ki-moon le secrétaire général, a pris acte. Il a dit son profond regret et promis d’en tirer les conséquences sans délai.

 

Allégations d'abus en Centrafrique : Ban Ki-moon promet des mesures

 

NEW YORK (Nations Unies), 18/12/15 (Xinhua) -- Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a promis jeudi d'examiner rapidement les recommandations d'un groupe indépendant d'experts qui a constaté que l'Organisation n'avait pas agi avec "la rapidité, le soin et la sensibilité requis" quand elle a été informée de crimes commis contre des enfants par des soldats - pas sous le commandement de l'ONU - envoyés en République centrafricaine pour protéger les civils.

 

"Le rapport décrit une Organisation des Nations Unies qui n'a pas su répondre de façon significative lorsqu'elle a été confrontée à des informations sur des crimes répréhensibles commis à l'encontre d'enfants vulnérables", a dit M. Ban dans une déclaration après avoir reçu le rapport de l'Examen externe indépendant de la réponse des Nations Unies aux allégations d'exploitation et d'abus sexuels en République centrafricaine, qui a été rendu public jeudi.

 

Le groupe d'experts chargé de cet examen a été établi en juin par le Secrétaire général pour examiner la réponse de l'ONU à ces allégations d'exploitation et d'abus sexuels par des membres de contingents militaires étrangers qui ne se trouvaient pas sous le commandement de l'ONU et pour évaluer l'adéquation des procédures en vigueur.

 

"Bien que les soldats qui ont commis des abus n'aient pas été sous le commandement des Nations Unies, le rapport montre que l'Organisation des Nations Unies, qui a révélé les abus, n'a pas ensuite traité cette affaire avec la rapidité, le soin ou la sensibilité nécessaires", a déploré le chef de l'ONU.

 

Selon le rapport, trois fonctionnaires de l'ONU ont abusé de leur autorité. Compte tenu de la gravité de ces conclusions, M. Ban a dit qu'il agirait rapidement pour déterminer les mesures qui pourraient être nécessaires.

 

"Pour respecter le principe fondamental de responsabilité, et à la lumière de l'historique des allégations d'abus sexuels par des troupes en République centrafricaine, y compris les actuelles allégations, j'avais déjà demandé à l'un d'eux - mon Représentant spécial pour la République centrafricaine - de démissionner", a-t-il déclaré, se référant au général Babacar Gaye.

 

Le rapport a également constaté que, alors qu'il y a eu des lacunes dans la performance de plusieurs autres fonctionnaires et de bureaux de l'ONU, ils n'avaient pas abusé de leur autorité.

 

Le Secrétaire général a déclaré qu'il avait l'intention d'examiner rapidement les recommandations du groupe d'experts et de prendre des mesures sans tarder afin de garantir que les problèmes systémiques, la fragmentation et les autres problèmes soient pleinement pris en compte. Il a souligné, toutefois, que certaines de ces recommandations exigeront l'implication et l'approbation des États membres.

Affaire des viols en RCA: rapport accablant sur la gestion de l’ONU
Affaire des viols en RCA: rapport accablant sur la gestion de l’ONU
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18 décembre 2015 5 18 /12 /décembre /2015 11:41
 Lu pour vous : Qui sortira la Centrafrique de l’impasse ?

 

 

 

http://www.lanouvelletribune.info/  Par Eyangoh Ekolle 18 Déc 2015 à 04:53

 

S’il y a une dérive dont tout pays doit se prémunir, c’est certainement celle de refuser à travers sa loi fondamentale et par des actions concrètes, toute prise de pouvoir par la violence ou coup d’Etat.

 

Cette forme d’accession au pouvoir entraine deux sortes de conséquences : la joie des putschistes d’arriver au pouvoir et la tristesse des évincés à quitter les affaires. Ces conséquences antinomiques détermineront l’avenir du pays et pourront l’inscrire dans une spirale de violence. C’est le la triste histoire la Centrafrique, qui a vécu douloureusement la dictature de l’empereur Bokassa. Une page que ce pays croyait avoir tourné, avec l’arrivée au pouvoir d’Ange Félix Patassé. Malheureusement l’esprit du malin ne s’était pas éloigné du pays. Il a visité  François Bozizé et l’a inspiré de prendre le pouvoir par la violence, en chassant avec ignominie le Président Ange Félix Patassé. Le faisant, François Bozizié n’avait vu que le succès immédiat, il n’avait pas projeté l’avenir pour comprendre que son acte pouvait aussi inspirer d’autres acteurs. C’est ce qui  arriva lorsque Michel Djiotodia et sa bande ont servi à  François Bozizé le même déshonneur. Mais  ce énième coup d’Etat a été le plus malencontreux. Plongeant le pays dans l’instabilité sociopolitique et l’insécurité, malgré la présence des soldats de la Minusca et des forces françaises. C’est ce coup d’Etat qui a fait naitre en Centrafrique, des affrontements qui opposent des populations appartenant à différentes confessions. A l’image des dissensions qui opposent les membres de la Séléka aux antibalaka. Chaque camp étant soutenu par des élites et des opportunistes politiques qui encouragent ces affrontements la nuit et font des appels de retour à la paix le jour.

 

Le gouvernement de transition désigné installé sous la direction de Catherine Samba Panza au bord de l’essoufflement. Non pas qu’il est incompétent, mais parce qu’il a déjà entrepris tout ce qui est de son possible pour ramener la paix, sans succès. Les pays de la Cemac ont aussi joué leur partition, mais nul ne sait si les différents Chefs d’Etats qui participaient aux négociations, parlaient tous le langage de la vérité et de la sincérité. De nombreux espoirs étaient aussi fondés sur les accords de Brazzaville, malheureusement, du retour de Brazzaville, la violence a repris sans relâche. A chaque qu’on croit parti les démons de la violence, ils refont surfaces presque spectaculairement. C’est certainement dans la perspective de calmer les ardeurs et de ramener la paix dans ce pays, que le pape a décidé de se rendre dans le pays en novembre dernier. Lui qui auparavant depuis le Vatican, ne cessait de lancer des appels en direction de la Centrafrique.

 

Nombreux étaient les observateurs qui pensaient que cette visite du pape en terre centrafricaine, atténuerait ne fut-ce que de peu, ce climat de violence. Malheureusement, la paix n’a duré que le temps de la visité du pape. Le lendemain de son départ, des nouveaux affrontements faisaient une nouvelle  victime. Cet état des choses est cependant, loin de décourager les autorités de la transition et biens des acteurs de la communauté internationale qui croient encore en la possibilité d’aboutir à l’accalmie. Celle qui passe par le retour de l’ordre constitutionnel. Notamment l’organisation des élections présidentielles et la rédaction d’une nouvelle constitution.

 

L’adoption de la nouvelle constitution s’est faite par voie référendaire dimanche 13 décembre dernier les menaces qui pesaient sur les électeurs. L’autorité nationale des élections annoncent d’ailleurs la publication des résultats pour ce vendredi 18 décembre 2015. En attendant les élections présidentielles prévues pour le 27 décembre 2015. Mais la tenue effective de ces élections, reste sujette à caution. Puisque l’irruption d’un nouvel acteur perturbateur en la personne du colonel Nouradine Adama  depuis ce week-end, suscite des interrogations. Lui qui a hissé un drapeau à la gendarmerie de Ndélé en proclamant l’avènement d’un nouvel Etat : l’Etat du Logone. Pendant qu’on pense ramener à la raison les différents camps antagonistes, voici venue une autre thématique aussi plus préoccupante que les précédentes, celles de la partition du pays. D’où la pertinence de notre interrogation de départ : qui sauvera la Centrafrique ?

 

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 22:30

 

 

 

 

 

 

Tiangaye et Ziguélé en meeting Place Marabéna en images
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