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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 19:00
Nouvelles nationales sur RJDH
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Le KNK décidé à soutenir le pouvoir de Touadéra

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 5 MARS 2016

 

Dans une interview accordée au RJDH, le vendredi dernier, Bertin Bea a annoncé l’intention du KNK de soutenir le pouvoir de Faustin Archange Touadera, le nouveau président centrafricain. Le parti de François Bozizé estime que la situation actuelle du pays impose l’unité à tous.

 

Le KNK a viré du côté du nouveau président de la République bien qu’il ne l’a pas soutenu lors de la présidentielle. Bertin Bea, sans détour, fait savoir que le parti de l’ancien président ne fait que répondre aux mains tendues de Faustin Archange Touadéra « le nouveau président a, dans sa première déclaration appelé au rassemblement. Il a tendu la main à tout le monde et le KNK compte y répondre favorablement » explique le secrétaire général du KNK. Bertin Bea a justifié cette nouvelle ligne en ces termes « la République Centrafricaine est toujours dans une situation difficile. Nous avons des milliers de nos compatriotes qui vivent dans les sites de déplacés. Nous avons les groupes armés et bien d’autres défis. Le KNK pense que la paix n’a pas de prix, le KNK a décidé alors de soutenir la politique du nouveau président car il faut l’unité de tous pour relever ces défis » précise t-il.

 

Le KNK pense déjà à la réévaluation de l’accord avec l’URCA de Dologuelé « aujourd’hui nous avons perdu mais je pense que le moment viendra ou nous allons nous retrouver face à face avec les responsables de l’URCA pour réexaminer l’accord qui nous lie afin de voir si cet accord tient toujours ou pas mais au KNK, nous avons une idée déjà claire sur l’issue de cet accord » a noté Bertin Bea.

 

le KNK, parti dont Faustin Archange Touadéra était le 2ème vice président, ne l’a pas soutenu lors de la présidentielle. Cette formation politique a suspendu ce dernier après l’annonce de sa candidat comme indépendant à la présidentielle en aout 2015.

 

 

Centrafrique : OXFAM interpelle les autorités sur la situation des femmes

 

http://rjdh.org/  PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 5 MARS 2016

 

L’ONG OXFAM attire l’attention des autorités sur les violences basées sur le genre à quelques jours de la célébration de la journée internationale des femmes le 8 mars 2016. Selon cette structure humanitaire, cette célébration devrait être un moment de revendication des droits des femmes et les nouvelles autorités devraient aussi placés les femmes au cœur de leurs activités. C’est ce qui est ressorti dans une interview du RJDH ce samedi 5 mars avec Isidore Ngueuleu, chargé du plaidoyer Oxfam Centrafrique.

 

Selon Oxfam, plus de 60.000 cas de violences basées sur le genre ont été rapportés. Les femmes sont les principales victimes de leurs bourreaux que sont des groupes armés et certains hommes dans les ménages.

 

Isidore Ngueuleu, chargé du plaidoyer à Oxfam Centrafrique pense que la célébration du 8 mars devrait être un moment de revendication des droits de la femme. « Au-delà du pagne et de la fête est notre slogan qui va réunir des femmes du 3e arrondissement et de la commune de Bimbo. Nous allons leur donné des informations sur les droits à l’égalité et non les simples cérémonies », a-t-il dit.

 

Le chargé du plaidoyer à Oxfam Centrafrique a interpellé les nouvelles autorités sur la situation actuelle des femmes, qui continuent à être violées.

 

« Les femmes veulent pouvoir obtenir de ces nouvelles autorités une garantie de protection, une garantie que les choses vont se faire différemment. Pendant les 5 prochaines années, les femmes devront être mises au cœur des activités des autorités, elles ne devraient pas continuer à être discriminées ou violentées », a lancé Isidore Ngueuleu.

 

Oxfam explique les multiples cas de violences basées sur le genre en Centrafrique par un cap sécuritaire, le non redéploiement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et le manque de protection de la population par les autorités nationales. Pour Oxfam, les réponses aux violences qui se perpétuent au quotidien doivent être aussi au quotidien.

 

Depuis le début des violences qui ont duré presque trois ans en Centrafrique, la violation des droits humains est fréquente. En février dernier, plus de 60.000 cas ont été rapportés dans l’espace de 10 mois.

 

 

Des femmes détenues à la maison carcérale de Bimbo assistées par des chrétiennes catholiques

 

http://rjdh.org/   PAR SANDRINE MBAGNA LE 5 MARS 2016

 

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme le 8 mars prochain, la coordination diocésaine des femmes chrétiennes Catholiques a fait un don le vendredi dernier aux femmes détenues à la maison carcérale de Bimbo. Les femmes chrétiennes veulent à travers ce geste, célébrer cette journée avec les détenues de manière anticipée.  

 

Elles sont 27 à bénéficier du don qui est constitué de deux sacs de riz, deux cartons de poulet, des litres d’huiles, du savon, des sachets d’Omo, des habits et autres non vivres.

 

Clarisse Martiale Manehou, coordonnatrice des femmes chrétiennes Catholiques a justifié le choix de la cible en ces termes « nous avons choisi la maison carcérale de Bimbo parce que nous savons qu’il y a des femmes détenues ici qui ne peuvent pas célébrer cette journée avec nous. C’est pour cela que nous avons souhaité les assister afin de leur donner quand même le goût de cette journée et de leur donner aussi l’espoir qu’elles sont restées toujours femmes et dignes et qu’elles ne sont pas abandonnées ».

 

Sonia, l’une de ces détenues se dit très satisfaite « aujourd’hui, les femmes chrétiennes nous ont donné la joie de revivre, en nous apportant la parole de Dieu. On pensait être abandonnée mais ce n’est pas le cas. Je suis très satisfaite de cette marque de reconnaissance et je remercie la coordination des femmes chrétiennes catholiques », a-t-elle précisé.

 

C’est depuis le mardi 1er mars que les manifestations relatives à la journée internationale de la sont lancées à travers une conférence débat, organisée par la coordination diocésaine des femmes chrétiennes Catholiques.  Demain, dimanche, les femmes vont lancer l’exposition vente devant la Cathédrale de Bangui.

 

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 16:07

 

 

 

Par LEXPRESS.fr avec AFP 04/03/2016 à 10:10 , mis à jour à 16:03

 

La Centrafrique et la République démocratique du Congo sont les deux pays où l'ONU a recensé le plus de cas d'abus sexuels commis par ses Casques bleus en 2015. Un rapport émet une série de recommandations sur les sanctions à prendre.

 

L'ONU a recensé l'an dernier 69 cas d'abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus. Selon un rapport annuel du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, c'est "une nette augmentation" par rapport à 2014 (52 cas), et davantage aussi qu'en 2013 (66). Le rapport recommande de créer des cours martiales in situ pour juger les coupables et de prendre les empreintes génétiques de Casques bleus. "La hausse du nombre des accusations est très inquiétante", souligne le document.  

 

Sur les 69 cas d'accusations d'abus ou d'exploitation sexuels, 38 (55 pour cent) ont été enregistrés dans deux des 16 missions de maintien de la paix de l'ONU dans le monde: 22 en République centrafricaine (RCA), où l'ONU a déployé 12 000 hommes en 2014, et 16 en République démocratique du Congo (RDC). Dans 19 cas au moins, les victimes étaient des mineurs. De nombreux "bébés casques bleus" sont nés, raconte le Washington Postrevenant sur le sort des victimes et le sentiment d'impunité des soldats mis en cause.  

 

 En tout, des soldats ou policiers de 21 pays sont mis en cause, avec en tête la RDC (7 cas), le Maroc et l'Afrique du Sud (4 cas). RFI expliquait d'ailleurs fin 2015 que la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) voulait "se séparer de son contingent congolais" dans ce pays. Parmi les pays incriminés, suivent le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Rwanda et la Tanzanie (3 cas chacun). Bénin, Burkina Faso, Burundi, Canada, Gabon sont concernés par 2 cas chacun. Neuf autres pays ont à déplorer un cas d'abus ou d'exploitation sexuelle présumés (Allemagne, Ghana, Madagascar, Moldavie, Niger, Nigeria, Sénégal, Slovaquie, Togo).  

 

 C'est la première fois que l'ONU nomme ainsi tous les pays dont sont originaires les Casques bleus soupçonnés. La réputation de ses soldats de la paix a été ternie depuis des mois par toute une série de scandales de viols et autres abus sexuels, notamment enCentrafrique. En 2013 et 2014, des soldats français avaient aussi été mis en cause dans ce pays. Vivement critiquée pour son manque de réactivité, l'ONU a dû prendre des mesures: limoger le chef de la Minusca, rapatrier des contingents entiers de RCA, faire pression sur les pays contributeurs de troupes pour qu'ils enquêtent et sanctionnent leurs hommes. 

 

Scandales retentissants mais faibles sanctions

 

C'est à ces pays en effet qu'il incombe de prendre des sanctions pénales, ce qu'ils font avec réticence. Au 31 janvier 2016, les enquêtes sur 17 cas seulement détectés en 2015 étaient terminées, donnant lieu à des "mesures intérimaires" (retrait de solde, rapatriement). Mais en ce qui concerne les soldats reconnus coupables de faits commis en 2015 et auparavant, l'ONU n'a reçu en 2015 que dix réponses des autorités nationales sur les sanctions prises. Et celles-ci semblent faibles: six mois de prison "pour activités sexuelles avec mineur en échange d'argent", 60 jours "pour l'exploitation sexuelle d'une femme", "sanctions administratives", mise à la retraite...

 

Le rapport rappelle toute une série de mesures déjà annoncées ou recommandées par des experts indépendants. Ainsi il est exigé des pays qu'ils mènent leurs enquêtes en six mois maximum. Le rapport recommande aussi d'instaurer des cours martiales dans le pays de déploiement, et non au retour du Casque bleu dans son pays d'origine. Pour accélérer l'enquête et la recherche éventuelle de paternité, des échantillons d'ADN pourraient être prélevés, suggère le document. Selon des diplomates, les Etats-Unis préparent un projet de résolution qui entérinerait ces recommandations. 

 

Casques bleus accusés d'abus sexuels: 69 cas en 2015, 21 pays impliqués
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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 15:32
Nouvelles nationales sur RJDH
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Trois morts et des blessés suite à une attaque des hommes armés à Bambari

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 4 MARS 2016

 

La ville de Bambari a vibré au rythme des canons dans la soirée d’hier. Un groupe d’hommes armés assimilés aux peulhs auraient attaqué le site des déplacés de la Sangaris.

 

Selon nos informations, cette attaque a fait trois morts et plusieurs blessés. Une source locale contactée ce matin a expliqué les circonstances en ces termes « hier en fin d’après-midi, une femme à la recherche d’eau, a été kidnappée par des peulhs armés. Deux autres personnes qui étaient sur les lieux ont été abattues par ces hommes. Le bilan fait état de trois morts dont deux hommes et une femme identifiés sur le site des déplacés Sangaris de Bambari et des personnes blessées. Vue de l’ampleur de l’évènement, les déplacés ne pouvaient pas rester sur place ».

 

Selon cette source, la situation est encore tendue à Bambari et les services administratifs sont paralysés.

 

Le porte-parole de le  Minusca à Bambari a annoncé l’intensification des patrouilles militaires dans la ville de Bambari pour faire face à cette situation. Il a aussi rappelé aux groupes armés du pré-DDR lancé « nous sommes en train de suivre de près la situation. Nous appelons ces groupes armés au calme et surtout au respect du programme pré-DDR qui est déjà lancé. Mais déjà, les patrouilles sont multipliées dans la ville » a indiqué le porte-parole de la Minusca de Bambari.

 

Ce regain de violence est signalé après un certain d’accalmie constaté dans la ville de Bambari où sont basés les Antibalaka et plusieurs tendances Séléka.

 

 

Les leaders religieux font le point sur la conférence de vienne sur le dialogue inter musulman en Centrafrique

 

http://rjdh.org/  PAR BABIKIR OUSMANE LE 4 MARS 2016

 

Les leaders religieux centrafricains, ont annoncé la restitution de la conférence sur le dialogue inter musulman de Centrafrique, tenue du 25 au 26 février 2016 à Vienne en Autriche. Pour eux, cette rencontre a permis aux musulmans centrafricains de créer un cadre de dialogue.

 

Oumar Kobine  Layama, président du comité Islamique de Centrafrique, a fait savoir que le bilan de la conférence sera fait dans les prochains jours « le bilan va se faire lorsqu’une réunion de restitution sera  préparée et convoquée par le comité de suivi mise en place. Cela nous permettra de continuer notre travail sur le processus de réconciliation ».

 

Le président du comité islamique de Centrafrique a brossé, toutefois, le bilan en ces termes « cette conférence est organisée pour permettre aux musulmans de surmonter leurs divergences. Vous savez dans notre pays, il y avait l’incompréhension au sein de la communauté musulmane. Il fallait un cadre comme celui là pour essayer d’y mettre fin », a poursuivi Oumar Kobine Layama.

 

Nicolas Guerekoyame Gbangou, président de l’Alliance des Evangéliques en Centrafrique (AEC) membre da la plateforme religieuse, a indiqué que cette conférence a été une occasion de découvrir  le caractère non-religieux de la crise centrafricaine « avec l’Archevêque de Bangui, nous avions pris part à cette conférence qui a duré deux jours  et nous avions écouté les  préoccupations des uns et des autres. C’était aussi l’occasion pour nous de réaliser  que la crise n’est pas religieuse mais plutôt politique. Parce que, au sein même des musulmans en Centrafrique, il ya des problèmes qui datent de très longtemps », a-t-il précisé.

 

Le pasteur pense que cette conférence est un déclic qui permet aux musulmans de continuer la discussion « les musulmans entre eux à l’extérieur de notre pays au tour d’une table se sont parlé. Moi, en tant qu’observateur et leader religieux, je ne pourrais que les encourager à poursuivre ce dialogue en terre centrafricaine et à se débarrasser des divergences », a-t-il ajouté.

 

La conférence sur le dialogue et le renforcement des capacités de coopération entre les communautés musulmanes en Centrafrique est soutenue par  l’ONG Fin Cherche Aide.

 

 

Plus de 800 déplacés de N’djim à Bocaranga assistés par l’ONG Action Contre la Faim

 

http://rjdh.org/  PAR JUDICAEL YONGO LE 4 MARS 2016

 

Certains habitants de N’djim dans la préfecture de l’Ouham-Pende qui ont fui les exactions des hommes armés pour se réfugier à Bocaranga, ont été assistés par l’ONG internationale Action Contre la Faim (ACF) le mercredi 1er mars 2016. Ils ont reçu des kits après leur recensement par cette structure internationale.

 

Ce don offert aux déplacés est composé des seaux en plastiques, des bâches, des nattes, des assiettes, des bidons et des marmites.

 

Jean Blaise Mbaïnam, un des déplacés de N’djim plaide pour les autres habitants de N’djim qui se trouvent sur d’autres sites « ACF a fait une descente sur le site des déplacés de Bocaranga. Elle a procédé à la distribution des kits aux déplacés après leur enregistrement. Mais d’autres habitants de N’djim ayant fui les hostilités des éléments assimilés aux ex-Séléka et qui se trouvent à Ngaoundaï et ailleurs, n’ont pas eu cette assistance », a-t-il expliqué.

 

Un autre bénéficiaire appelle à l’aide « nous avons eu des kits qui vont nous soulager durant ces moments difficiles. Mais nous demandons à d’autres ONG de nous aider du côté sanitaire puisque nous sommes abandonnés à notre triste sort. Je salue ce geste», a lancé ce dernier.

 

C’est depuis le lundi 15 février 2016 que les habitants de N’djim ont fui la localité suite à l’incursion des hommes armés assimilés aux ex-Séléka.

 

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 14:24
Trois civils tués à Bambari jeudi lors d'un affrontement

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  vendredi 4 mars 2016 11:49

 

Trois civils dont une femme sont tués ce jeudi sur le site des déplacés de FED et de la Sangaris à Bambari dans la Ouaka. Cette nouvelle tuerie est intervenue lors des échanges de tirs qui ont eu lieu entre Antibalaka et Peuhls armés, assimilés aux éléments du général Séléka Ali Darass. L'hôpital préfectoral a également enregistré trois blessés qui reçoivent encore des soins. 


Une association de la société civile implantée à Bambari accuse le chef de bureau de la Minusca locale de laxisme et de léthargie dans son intervention en vue de sauver la situation. L'association s'inquiète aussi de l'indisponibilité des forces de sécurité intérieure notamment, la gendarmerie basée dans la ville, à secourir la population civile.

Plusieurs démarches ont été menées en vue d'aboutir à un arrangement de la situation. Seulement, aucune réponse positive n'a pu être obtenue. « Hier vers midi, le site a été envahi par des bœufs. Nous avons recouru rapidement à la gendarmerie qui a refusé de venir faire le constat. Elle nous a orienté vers la Minusca. Aussitôt, nous avons appelé le chef de bureau de la Minusca qui dans un premier temps a promis prendre ses responsabilités en envoyant une équipe pour constater les faits. Notre attente a été vaine. Nous avons alors dépêché vers lui un Pasteur et le coordonnateur du site. Il a refusé de les recevoir. Ceux-ci sont repartis à la gendarmerie qui les a une fois de plus refoulés vers le chef de bureau qui a gardé le statu quo », a expliqué Ferdinand Delmas Nzapanaha, président de la société civile de Bambari. 


« En rentrant, les Peuhls ont pris en otage une femme et deux hommes. Les otages ont été systématiquement tués », a-t-il précisé.


Ne sachant à quel saint se vouer, les déplacés ont trouvé refuge à la gendarmerie où, selon les informations, rien ne garantit leur sécurité. Radio Ndeke Luka a tenté vainement de joindre les responsables de la gendarmerie à Bambari ainsi que ceux de la Minusca pour leurs versions des faits.

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 11:23
Catherine Samba-Panza : "j’ai accompli ma mission" (VOA)

 

 

http://www.voaafrique.com/  vendredi, mars 04, 2016. 09:58 TU 

 

La présidente de la transition centrafricaine a accordé une interview à VOA Afrique, au cours de laquelle elle établit son bilan, passe en revue le travail fait sous ses deux années de présidence et parle des défis du pays pour l’avenir.

 

Catherine Samba-Panza se dit satisfaite de son travail effectué en tant que chef de l’Etat de la transition pendant deux ans.

 

"J’ai accompli ma mission, souligne-t-elle. L’objectif de la transition, c’était d’organiser des élections pour permettre un retour à un nouvel ordre constitutionnel et à ce sujet, je peux dire que j’ai accompli ma mission puisque j’ai pu organiser des élections présidentielles et législatives dans des conditions acceptables et avec des résultats acceptés par l’ensemble des Centrafricains", se réjouit-elle.

 

La satisfaction de Catherine Samba-Panza reste toutefois mêlée à quelques frustrations, concernant entre autres le désarmement, la démobilisation et la réinsertion ou la réintégration (DDR) des combattants des groupes armés qui contrôlent encore des mines de diamant.

"Il faut un travail de fond pour cela… Nous n’avons pas pu mettre en place ne serait-ce que cet aspect au moins de cantonnement", regrette-t-elle.

La Centrafrique comptait, selon Samba-Panza, sur l’appui de la communauté internationale. Le processus de cantonnement des groupes armés et des ex-combattants prévu dans les accords de cessation des hostilités signés au Forum de Brazzaville, avait bel bien commencé mais n’a pas pu être mené à terme, déclare-t-elle.

La présidente de la transition centrafricaine félicite toutefois les Nations unies qui ont aidé à mettre en place le processus DDR avec un financement qui a permis de cantonner certains des combattants de groupes armés dans 12 sites disséminés dans le pays pour réaliser des travaux à haute intensité de main d’œuvre.

"Les groupes armés qui s’étaient engagés à Brazzaville à être cantonnés et donc à se faire désarmer, n’ont pas pu obtenir ce désarmement. Les ressources permettant leur désarmement n'ont pas été débloquées. La mise en place de programmes de DDR est très couteux et très compliqué", a-t-elle précisé.

Le programme DDR entamé n’a pas, selon Samba-Panza, atteint le but ultime, celui de réinsérer dans la vie civile ou d’intégrer les ex-combattants de groupes armés dans les forces de l’armée. C’est un processus qui demande beaucoup plus de temps reconnait-elle.

La transition politique s’achève en Centrafrique le 31 mars prochain. Mais le tribunal spécial centrafricain n'a pas vu le jour comme prévu. Le regrettant, Catherine Samba-Panza se réjouit néanmoins des progrès réalisés dans le domaine judiciaire.

"Quand je suis entrée en fonction en janvier 2014, il n’y avait plus une seule prison sur toute l’étendue du territoire, elles avaient toutes été détruites. Le système judiciaire était totalement déstructuré, les magistrats avaient fui l’intérieur du pays par sécurité. Ils ne pouvaient plus rendre la justice en toute sérénité."


L'investiture du nouveau président Faustin Archange Touadéra est prévue pour le 11 mars.

 

Catherine Samba-Panza interviewé par Tatiana Mossot

 

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 11:21

 

 

La France octroie 360 millions de FCFA pour les réfugiés centrafricains et nigérians vivant au Cameroun

 

Le gouvernement français a débloqué une enveloppe de 360 millions de FCFA pour la prise en charge des réfugiés et des déplacés de guerre installés au Cameroun, a-t-on appris jeudi auprès de la représentation diplomatique française au Cameroun. Au sortir d'une audience au ministère des Relations extérieures, l'ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon, a révélé que le gouvernement français « vient d'accorder au Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), un nouveau don de 360 millions de francs CFA, pour l'assistance aux réfugiés et déplacés » installés sur le territoire camerounais.

 

L'instabilité sociopolitique que connaît la Centrafrique depuis 2013 a entraîné un important nombre de réfugiés au Cameroun. le plus gros contingent de réfugiés arrivé au Cameroun ces derniers mois vient du Nigéria, du fait des exactions de la secte islamiste Boko Haram qui a contraint des populations à se réfugier au Cameroun sans oublier des déplacements internes causés par les exactions des terroristes à l'Extrême-nord du Cameroun.

 

 

L’effroyable témoignage d’une Centrafricaine abusée par un casque bleu marocain

 

http://telquel.ma/  2 mars 10:572016

 

D’après des témoignages recueillis par The Washington Post, des casques bleus marocains présents en Centrafrique abusaient de femmes au sein même de leur caserne.

 

Le journal américain The Washington Post est allé à la rencontre de sept femmes de République centrafricaine qui prétendent avoir eu des relations avec des casques bleus. Des femmes violées ou exploitées par ces soldats de la paix. Cinq ont reçu de l’argent ou de la nourriture en échange de ces rapports. Parmi elles, Rosine Mengue, 18 ans. La jeune fille raconte avoir eu des rapports sexuels avec un militaire marocain alors qu’elle avait 16 ans. « A ce moment là il n’y avait aucun moyen de se procurer de l’argent ou de la nourriture et ils nous ont promis de nous aider si on couchait avec eux », raconte-t-elle.

 

Le Marocain lui aurait donné 8 dollars pour pouvoir profiter d’elle à deux reprises. Une somme qui lui a permis de nourrir sa famille pendant à peine deux jours. A la suite de ces rapports, Rosine est tombée enceinte et a donc dû abandonner l’école pour pouvoir élever son fils, âgé d’un an. Une fois enceinte, la jeune fille n’a plus jamais entendu parler de cet homme, retourné depuis au Maroc, d’après elle.

 

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 10:46
Angola : le président élu de la RCA à Luanda
Angola : le président élu de la RCA à Luanda
Angola : le président élu de la RCA à Luanda
Angola : le président élu de la RCA à Luanda

 

 

04/03/16 (Angola Press)

 

Faustin-Archange Touadéra a été reçu à l'aéroport international de Luanda par le ministre angolais de l'Administration du Territoire, Bornito de Sousa, et des fonctionnaires de l’ambassade de la RCA en Angola.

 

Après sa victoire dans le 2ème tour des élections présidentielles, le 14 février, avec 62,71% des voix, devant Anicet-Georges Dologuélé (37,29%), Faustin-Archange Touadéra fait périple sur le continent africain, ayant déjà visité la Guinée équatoriale, le Tchad et la RDC.

 

A l'occasion de son élection, le chef de l'Etat angolais, José Eduardo dos Santos, a exprimé dans un message de félicitations que la victoire électorale traduisait sans équivoque la confiance du peuple à Faustin-Archange Touadéra pour mener à bien le processus de consolidation de la paix, de la stabilité et de la démocratie dans la République centrafricaine.

 

Dans son message, José Eduardo dos Santos a également manifesté le désir de renforcer les liens d'amitié et de coopération entre l'Angola et la RCA.

 

Rappelons que le gouvernement de transition a été dirigé par la présidente Catherine Samba Panza jusqu’à la fin du mois de mars, lors de l’investiture du président.

 

 

NDLR :  On le voit sur ces photos, Faustin Archange Touadéra n'était pas seul pour se rendre en Angola mais il était flanqué de certains candidats malheureux de la présidentielle qui font ici les fiers dans le Falcon mis à la disposition de FAT

 

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 10:43

 

 

Par RFI  04-03-2016 Modifié le 04-03-2016 à 05:00

 

La sécurité est l'un des défis majeurs qui attend le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, dont l'élection a été confirmée cette semaine. Pour parvenir à consolider la paix, le futur chef de l'Etat – pas encore investi – devra rapidement mettre en place un nouveau programme de DDR (désarmement, démobilisation, réintégration). En attendant, l'ONU a commencé à désarmer des combattants dans le cadre du programme dit de « pré-DDR » piloté par la Minusca.

 

L'ONU a déjà dépensé 4 millions de dollars dans le programme pré-DDR qui permettra d'amorcer la pompe pour les nouvelles autorités. Khaled Ibrahim, qui dirige la section DDR de la Minusca, se dit « très confiant » sur la volonté du nouveau président de prendre le relai. C'est un enjeu capital : l'une des raisons du soulèvement de 2012 était justement la non-application du précédent programme.

 

Depuis les accords du 10 mai 2015, 2 500 combattants ont été enregistrés. Des enregistrements sur la base du volontariat dans 5 villes : Birao, Bria, Kaga-Bandoro, Bouar et Bambari. Une fois leurs armes rendues, les ex-combattants travaillent à la réhabilitation des routes ou des bâtiments publics, ou encore à des travaux d'assainissement. Ils reçoivent un salaire, mais aussi de la nourriture.

 

A partir du 1er avril, le pré-DDR s'étendra aux localités de Bossangoa, Ndélé et Batangafo. Une autre opération vient aussi de commencer à Bangui pour toucher plus particulièrement « la jeunesse désœuvrée de la capitale », selon Khaled Ibrahim. Celle qui a pris les armes sans forcément l'appui d'un groupe spécifique. Plusieurs milliers de personnes sont visées. Le pré-DDR doit en théorie se terminer fin juin.

 

RCA: où en est le pré-programme de désarmement, démobilisation et réintégration?
RCA: où en est le pré-programme de désarmement, démobilisation et réintégration?
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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 10:40

 

 

Par RFI  03-03-2016 Modifié le 03-03-2016 à 22:43

 

En RCA, la moitié de la population est en insécurité alimentaire. Les trois ans de crise ont poussé les paysans loin des champs. Les récoltes sont mauvaises, les prix flambent et la situation s'aggrave depuis trois ans. Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) tirent la sonnette d'alarme.

 

Le PAM estime à 89 millions de dollars son déficit pour maintenir ses programmes d'assistance jusqu'en juillet prochain. Un problème que souligne Bienvenu Djossa, représentant du Programme alimentaire mondial à Bangui, contacté par RFI, qui rappelle que les missions du PAM sont nombreuses et essentielles pour lutter contre l'insécurité alimentaire en République centrafricaine.

 

« Nous avons tout un programme d’appui, avec une dimension humanitaire, mais aussi une dimension qui s’appuie sur la résilience et la réduction de la vulnérabilité. Par exemple les cantines scolaires d’urgence », explique-t-il.

 

Le PAM propose aussi d’autres services baptisés « achats pour le progrès », rappelle M. Djossa. « C’est-à-dire qu’au lieu de faire venir les denrées de l’extérieur, on essaye de promouvoir les petits fermiers et d’acheter leur production pour assister d’autres Centrafricains. »

 

Enfin, le Programme alimentaire mondial en RCA essaye de privilégier le travail des petits commerçants locaux, grâce à des bons d'alimentation. « Au lieu de distribuer des denrées en nature aux gens, nous pouvons leur donner des bons d’alimentation et nous désignons les petits commerçants chez qui les bénéficiaires vont se ravitailler. Et pour ces petits commerçants, c’est leur commerce qui est redynamisé. »

 

Autant de missions menacées par trois ans de crise, alors que le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra vient d'arriver à la tête du pays.

Le PAM et la FAO s'inquiètent de l'insécurité alimentaire en Centrafrique
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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 22:17

 

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui le 2 mars 2016 – Les Nations Unies en Centrafrique félicitent M. Faustin Archange Touadéra pour son élection à la tête de la République Centrafricaine, a annoncé le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, au cours du point de presse hebdomadaire de ce mercredi 2 mars 2016. Cette réaction fait suite à la proclamation définitive des résultats du second tour de l’élection présidentielle par la Cour Constitutionnelle de Transition le mardi 1er mars 2016.

 

 Selon le porte-parole, les Nations Unies en Centrafrique saluent le discours de rassemblement et la volonté exprimée par le président élu d’œuvrer en vue de la réconciliation nationale. Les Nations Unies notent que la rencontre de samedi dernier, entre le chef d’État élu et M. Anicet Georges Dologuélé, son adversaire au second tour, illustre clairement la volonté des Centrafricains d’entrer dans une ère nouvelle de paix, de réconciliation et de développement.

 

Les Nations Unies en Centrafrique adressent également leurs félicitations aux Centrafricains pour leur comportement patriotique lors du scrutin présidentiel et réitèrent l’engagement continu de l’organisation à apporter son plein appui aux autorités de transition et à la population afin de mener à terme le processus électoral en République Centrafricaine, et à travailler avec le président élu.

 

 Faisant le point sur les questions relatives aux droits de l’Homme, Vladimir Monteiro a annoncé l’arrivée à Bangui de l’Experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République Centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum. Au cours de sa mission, Mme Keita Bocoum prévoit une série de rencontres pour faire le point sur la situation et les développements depuis les violences meurtrières de septembre-octobre 2015. L’Experte participera aussi à l’inauguration officielle du Centre de recherche en droits humains et gouvernance démocratique de l’Université de Bangui. Mme Keita Bocoum compte également se rendre à l’intérieur du pays et à la prison centrale de Ngaragba pour évaluer la situation de la prison après l’évasion massive de prisonniers en septembre 2015.

 

 S’agissant du programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), Vladimir Monteiro, a informé qu’après Kaga Bandoro et Bria, ce fut au tour de Birao et de Bouar de bénéficier des activités de sensibilisation sur le pré-DDR. A Birao, l’événement a mobilisé 62 combattants dont 22 femmes et a été axé sur la cohésion sociale et l’épargne des bénéfices tirés des activités génératrices de revenus. A Bouar, la MINUSCA a rencontré les dirigeants des groupes armés et les autorités locales afin de discuter de questions liées à la sécurité et d'évaluer les conditions pour la mise œuvre d’activités du pré- DDR dans cette localité.

 

Afin de désamorcer les tensions intercommunautaires, une délégation des Nations Unies s’est rendue à Kina et à Fatima dans le 3e arrondissement de Bangui afin d’évaluer l’ampleur des dégâts suite aux évènements du 26 septembre 2015. Il était question de planifier les travaux de reconstruction communautaire dans ce quartier sensible de Bangui. 

 

Vladimir Monteiro a conclu son propos sur des clarifications relatives au financement de la Synergie des medias pour des élections apaisées en RCA. Suite à la visite d’un collectif de cinq Directeurs de publication à la MINUSCA pour obtenir plus de clarté sur le financement de la Synergie, la Mission a adressé une correspondance à la Maison de la presse et des journalistes (MPJ)dans laquelle elle fait le point sur l’appui apporté aux medias par la MINUSCA et le PNUD. Cette même lettre a été remise à tous les organes membres de la Synergie. La MPJ assurant la coordination de la Synergie, Monteiro a suggéré aux medias de dialoguer avec cette organisation faîtière.

 

 Sur les activités de la composante de Police de la MINUSCA, son porte-Parole, le Lieutenant Salifou Konseiga, a indiqué que la situation sécuritaire au cours de la semaine écoulée a été marquée par quelques agitations en province qui se caractérise notamment par des attaques à main armée. La composante Police de la MINUSCA poursuit ses missions d’escorte et de protection de hautes personnalités, les différentes patrouilles, les gardes statiques, les opérations de lutte contre la délinquance ainsi que la colocation dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie à travers le territoire.

 

De son côté, le porte-parole militaire de la MINUSCA, le Colonel Adolphe Manirakiza, a annoncé que la situation sécuritaire dans les préfectures de l’Ouham et de l’Ouham-Pende a été marquée principalement par des conflits entre les différents groupes armés. Une série de rencontres avec les représentants des différents groupes armés et les différentes autorités locales ont permis de trouver des ébauches de solutions à leurs différends. Une attention particulière a également été accordée aux axes Kaga- Bandoro- Batangafo-Kabo et Sibut en raison des actes de banditisme qui y ont été observés ces derniers jours.

 

 Le Colonel Manirakiza a également fait état des travaux entrepris par le Génie pour faciliter l’accès et le déploiement de la Force à Nzako où des éléments identifiés comme des Seleka se seraient installés pour combattre l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Il a enfin indiqué qu’au cours de la semaine écoulée, la Force a escorté et protégé 513 véhicules commerciaux sur tous les axes.

 

LES NATIONS UNIES FELICITENT LE PRESIDENT ELU A LA TETE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
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