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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 23:57
La moitié des Centrafricains souffrent de la faim, selon le Pam

 

 

 

PARIS, 20/01/2016 à 19:19 (Reuters) - Près de 2,5 millions de Centrafricains, soit la moitié de la population, souffre de la faim en raison du conflit en cours et de l'insécurité qui ont fait doubler leur nombre en 2015, rapporte mercredi le Programme alimentaire mondial (Pam).

 

    La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013 quand les rebelles musulmans de la Séléka ont renversé le président François Bozizé.

 

    Leurs exactions ont entraîné des représailles des milices chrétiennes "anti-Balaka" et l'armée française a dû intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.

 

    Le conflit a fait un demi-million de déplacés, 450.000 réfugiés et plusieurs milliers de morts, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha). 

 

    "Trois années de crise ont conduit les familles à épuiser graduellement toutes leurs ressources, alors que l'insécurité et les déplacements perdurent. 

 

    "Les familles ont été forcées si souvent de vendre ce qu'elles possèdent, de retirer leurs enfants de l'école, même de recourir à la mendicité, qu'elles ont épuisé toutes leur ressources. Les gens se retrouvent sans rien", déplore Guy Adoua, directeur adjoint du Pam en République centrafricaine, dans un communiqué.

 

    Une personne sur six souffre d'insécurité alimentaire sévère ou extrême et ne sait pas d'où viendra son prochain repas, tandis que plus de 35% de la population souffre d'insécurité alimentaire modérée, selon l'organisation. 

 

    Elle dit avoir besoin de 41 millions de dollars (37,6 millions d'euros) pour assurer sa mission jusqu'à la fin juin en RCA et dans les pays voisins accueillant des réfugiés. 

 

 (Jean-Philippe Lefief)

 

© 2016 Thomson Reuters. All rights reserved.

 

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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 23:45

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

Bangui, le 20 janvier 2016 - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement l’attaque dont un Casque bleu a été la cible à Bangui le 18 janvier, a indiqué le Porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire, ce mercredi 20 janvier 2015, le porte-parole a révélé que le militaire a été blessé par balles alors qu’il sécurisait les installations du Centre de traitement des données de l’Autorité nationale des élections (ANE).

 

La MINUSCA met en garde les responsables de cet acte intolérable et rappelle que toute agression contre des Casques bleus constitue un crime de guerre passible de poursuites au regard des conventions internationales.

 

Au moment où la Cour constitutionnelle de transition s'apprête à annoncer les résultats définitifs des élections présidentielle et législatives, la MINUSCA appelle à la vigilance face aux ennemis de la paix et met en garde contre toute attitude visant à perturber le processus électoral, qui s’est jusque-là, déroulé dans un climat apaisé grâce au civisme démontré par les Centrafricains. La MINUSCA, en étroite collaboration avec les Forces de sécurité intérieures et Sangaris, reste déterminée à recourir à tous les moyens disponibles pour protéger le droit du peuple centrafricain dechoisir librement et de manière transparente son prochain gouvernement.

 

A la faveur de cette conférence de presse, Monteiro est revenu sur la rencontre du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga, avec les acteurs majeurs du processus de réconciliation entre la communauté musulmane de KM5 et les résidents de Bimbo - Boeing le 14 janvier dernier. L’objectif de cette rencontre, à laquelle ont participé deux ministres du Gouvernement de transition et l’Archevêque de Bangui, était de faciliter la réouverture du cimetière musulman à Boeing. A cette occasion, les parties ont exprimé leur engagement et leur détermination à travailler sans répit afin que la communauté musulmane puisse enfin enterrer ses morts dans la dignité.

 

Au chapitre de la réduction des violences communautaires, le Porte-parole a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation à Bambari, sur la rive gauche de l’Ouaka (Est de la ville). Elle vise à réduire les violences intercommunautaires qui ont frappé la ville entre mi-août et novembre 2015. Ces mêmes activités avaient été menées pendant plusieurs semaines sur la rive droite de l’Ouaka (partie Ouest). Une amélioration de la situation sécuritaire a déjà pu être observée dans la ville.

 

Par ailleurs, dans le cadre de la stabilisation de la ville de Bangui, grâce au programme de Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO), 134 jeunes à risque ont contribué à la réhabilitation du marché local de Boy Rabe (Nord de Bangui) contre une rémunération hebdomadaire. Les THIMO contribuent à la réduction de la délinquance et de la manipulation et concourent à la stabilisation notamment en cette période électorale.

 

Concernant la surveillance de la situation des droits de l’Homme, la MINUSCA a répertorié 19 incidents de violations et d’abus des droits de l’homme qui ont touché au moins 36 victimes dont 4 femmes, accusées de pratique de charlatanisme et de sorcellerie. La MINUSCA a eu plusieurs entretiens avec les responsables de la police judiciaire, de la police et de la gendarmerie dont le but était de faire un plaidoyer pour le renforcement d’une bonne collaboration, d’un échange fluide d’informations et d’une facilité du travail des organisations des droits de l’homme.

 

Enfin, le Porte-parole de la Mission a informé que dans le cadre de la sécurisation de Bangui, la MINUSCA procèdera le vendredi 22 janvier 2016, à la rétrocession de 28 armes aux Forces de sécurité intérieure. Ces armes seront rendues à la demande du Ministère de la sécurité à deux unités de la police et la gendarmerie à savoir la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) et le Groupe de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN).

 

Pour sa part, le Porte-Parole de la Police de la MINUSCA, Lieutenant Salifou Konseiga, a déclaré que malgré une accalmie relative à Bangui, la situation demeure fragile dans l’attente de la proclamation des résultats définitifs du premier tour des élections par la Cour constitutionnelle. A cet égard, il a indiqué que la Police poursuit la sécurisation du processus électoral avec le maintien d’un dispositif autour du Centre de traitement des données. Les actions de sécurisation et de protection des civils se poursuivent également en collaboration avec les Forces de sécurité intérieure. Par ailleurs, le Lieutenant Konseiga a fait état de la recrudescence de viols sur mineures dans certains quartiers de Bangui. Des enquêtes sont en cours pour identifier les sources de ce phénomène inquiétant.

 

Le Porte-Parole est également revenu sur le départ le 15 janvier 2016 de l’Unité de police constituée (UPC) de la République démocratique du Congo forte de cent huit (108) éléments. Il a rappelé que ce départ entre dans le cadre de la rotation normale des contingents en fin de mission, après un an de service auprès de la MINUSCA. Les effectifs congolais seront relayés par des policiers mauritaniens.

 

Eu égard à la Force, son Porte-Parole, colonel Adolphe Manirakiza, a indiqué que la MINUSCA continue ses patrouilles dans tous les secteurs conformément à sa mission première de protection de la population civile. L’accent a été mis sur certains secteurs nécessitant une attention accrue. C’est le cas des localités de Paoua et ses environs, Bocaranca et Markounda ainsi que Bossangoa (secteur Ouest). A Paoua particulièrement, la situation sécuritaire se stabilise malgré les quelques actes banditisme et les tensions intercommunautaires liées des mouvements de transhumance. Il a signalé que la MINUSCA a abattu un chef de gang de la localité de Poubaindi (Nord-Ouest, Préfecture de l’Ouham Pendé), alors qu’il tentait de lancer une grenade sur les éléments de la Force. Des actions musclées de la force de la MINUSCA vont se poursuivre dans ce secteur pour réduire considérablement ces actes de banditisme, a-t-il ajouté.

 

LA MINUSCA CONDAMNE FERMEMENT L’ATTAQUE CONTRE UN CASQUE BLEU A BANGUI
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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 23:29
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

Certains Centrafricains dressent un bilan mitigé des deux ans de la présidence de Samba-Panza

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 20 JANVIER 2016

 

20 janvier 2014-20 janvier 2015, la cheffe d’Etat, voilà deux ans que Catherine Samba Panza préside la RCA. Quel bilan faites-vous de son mandat ? C’est la question posée aux Centrafricains ce mercredi 20 janvier 2016. Ces derniers pensent que le bilan est mitigé.

 

Pour Junior Zoumelia, habitant de quartier Benz-vi, le bilan de deux ans est mitigé « elle a réussi sur le plan organisationnel. Dans la capitale, les gens vaquent à leurs occupations. Toutefois, elle a failli sur le plan sécuritaire à l’intérieur du pays, car la sécurité n’est pas malheureusement rétablie », a-t-il affirmé

 

Ce constat est partagé en partie par Osée Farabana, étudiant en 4è année de droit à l’Université de Bangui, « Je la félicite car lorsqu’elle était élue en 2014, le pays était loin. Seulement, elle s’est laissé faire durant son règne. Parfois on a l’expression qu’on lui dicte tout de l’extérieur », a-t-il regretté.

 

Jonathan Yangoubingui au quartier Gobongo dans le 4è arrondissement de Bangui pense que le bilan est quasiment positif «  le pays était secoué ces dernières années, et le compteur était à 0. Elle a su relever le défi. Là, il faut être reconnaissant, car son prédécesseur n’avait pas pu le faire », a indiqué ce dernier.

 

«  Elle a payé les fonctionnaires malgré que le tissu économique soit défaillant. Les activités ont repris au KM5 et nos Forces Armées commencent à être opérationnelles. En plus, les élections ont été finalement tenues même si certaines irrégularités ont été constatées »,  a lancé Jeanne Missada, ménagère au quartier SICA I.

 

Position  rejette en bloc par Bonduel Ngokelé, étudiant en Master I en sociologie à l’Université de Bangui « son passage à la tête du pays est une parenthèse douloureuse pour les Centrafricains. L’insécurité est partout, la restauration de l’autorité de l’Etat est un échec. La transition ne termine pas dans le délai, l’affaire de don angolais qui reste en suspens et une élection mal organisée, autant de choses qui laissent croire qu’elle a failli.» a-t-il soutenu.

 

C’est le 14 janvier 2014 que Catherine Samba Panza a été élue par le Conseil National de Transition (CNT), cheffe de l’Etat de transition. Elle succédait à Michel Djotodia qui avait pris le pouvoir en mars 2013 par coup d’Etat contre François Bozizé.

 

 

Le KNK réitère son soutien à Dologuélé et appelle le RDC à rejoindre son alternative

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 20 JANVIER 2016

 

Dans un entretien accordé au RJDH, le Secrétaire Général par intérim du parti Kwa Na Kwa (KNK) appelle les autres partis politiques à rejoindre le candidat de l’URCA, Anicet Georges Dologuélé. Il  demande à ses partisans de garder le calme en attendant les résultats définitifs de la Cour Constitutionnelle de Transition.

 

A l’issus des élections législatives du 30 décembre dernier, votre parti le KNK a totalisé trois candidats élus dès le premier tour et vingt autres au second tour. Est-ce pour vous un bon score ?

 

Je suis heureux, parce que comme représentant légitime de notre formation politique ici en Centrafrique, ce sont des résultats très honorables. Vous aurez remarqué que nous avons trois députés élus dès le premier tour, ce qui est le meilleur score de ces élections, dont mon épouse qui est élue dans la circonscription de Bimbo 4, anciennement appelé Begoua. Et une vingtaine de candidats admis au second tour. Mais au-delà de ces élections, le grand gagnant c’est François Bozizé, comme reconnu par les médias nationaux et internationaux. En preuve, le KNK a soutenu Dologuélé qui arrive en tête de liste selon les chiffres de l’ANE. Nous attendons la confirmation de la Cour Constitutionnelle de Transition. Vous aurez remarqué aussi que l’ancien Vice-président du KNK Faustin Archange Touadera qui a été Premier Ministre de Bozizé pendant cinq ans, vient en deuxième position. Ce candidat a profité de l’électorat du KNK, parce que notre accord avec l’URCA, étant signé presque tardivement, nous n’avons pas eu le temps de nous déployer sur le terrain, il a profité du manque d’information de nos militants, cela a joué en sa faveur. En tout état de cause, la conclusion que nous tirons c’est que malgré toutes les velléités de nuances à l’endroit du KNK, notre parti se porte bien.

 

Votre parti ne se porte pas aussi bien qu’en 2011, parce qu’à cette  année là après le premier tour des, vous occupiez plus de sièges à l’Assemblée Nationale qu’aujourd’hui en 2016. Comment justifiez-vous cette chute ?

 

Ce n’est pas une chute, il faut relativiser votre appréciation. En 2011, François Bozizé était aux affaires, il était Président de la République, il devait se faire réélire et il était réélu. Ceux qui criaient au Hold-Up électoral ont été sanctionnés par le peuple centrafricain. Ils sont en quatrième ou en cinquième position. C’est dire que le peuple a compris que Bozizé avait de meilleures réalisations.  Aujourd’hui, nous avons des difficultés sur le plan des  ressources financières. Les comptes bancaires de notre parti ont  été illégalement interdits d’opération jusqu’à aujourd’hui par les autorités de la transition. Vous savez aussi que notre président fondateur est sous sanction des Nations Unis, notamment ses avoirs ont été gelés. Nous n’avons pas eu suffisamment de moyens pour aller sur le terrain comme les autres. Nous avons présenté un effectif relativement faible par rapport au nombre de circonscription, nous n’avons présenté que quatre et cinq (45) candidats. Nous avons effectivement des difficultés. Vous savez que moi, Secrétaire général du parti KNK, j’ai été embastillé par les autorités de la Transition. Tout cela a joué sur mon électorat car je suis moi-même candidat aux législatives à Boali. Donc, il faut relativiser, nous avons été essentiellement victimes des tracasseries et des mesures illégales venant de la part des autorités de la transition.  

 

Vous avez signé le 22 décembre, un accord politique avec l’URCA du candidat Dologuélé. Cet accord souffre de contestation au sein de votre parti. Dites-nous pourquoi ce malaise.

 

Il y a un accord qui a effectivement été signé, mais malheureusement, il y a un groupuscule qui  s’est rallié à notre ancien Vice-président  Touadera, ce n’est pas un secret. Et c’est ce groupuscule qui s’agite et s’excite aujourd’hui. Ce sont des actes d’indiscipline mais qui n’ont aucun  impact sur la vie du parti. Nous, le bureau politique sous ma conduite avons organisé plusieurs réunions d’explications avec les responsables de nos arrondissements. Nous avons aussi animé une réunion avec la base élargie de notre parti et nous avons expliqué les raisons qui nous ont sous tendu notre accord avec  Dologuélé et non Touadera.

 

La raison est que Touadera a pris la décision  à son propre niveau de s’investir en tant que candidat indépendant. Pour celui qui a été un collaborateur de François Bozizé, nous avons estimé que cet acte était gravissime, un acte de traitrise, un acte d’indiscipline. Or la procédure au sein de notre formation politique prévoit très clairement selon les statuts du parti que c’est le conseil national qui est chargé d’investir un candidat, en le faisant il s’est mis totalement au travers, de ces statuts et nous avons donc décidé lors de la cérémonie d’investiture de François Bozizé devant le Conseil National, de le suspendre de nos rangs. Il était tout à fait logique de signe avec Dologuélé qui nous a appelés à coopérer avec lui. Et vous aurez remarqué que cette signature a eu lieu avant le premier tour des élections. Cela veut dire que cela n’est pas un calcul opportuniste comme cela ce fait chez certains partis politiques qui rejoignent des candidats au second tour. En tout état de cause, le Président Fondateur est largement informé des tenants et des aboutissants de cet accord.

 

Vous dites que le Président Fondateur du KNK, François Bozizé est informé régulièrement des avancées de votre avec accord avec l’URCA. Mais pourquoi ce silence de sa part ?

 

Le Président Bozizé a dirigé notre pays pendant dix années. Il ne peut pas se prononcer n’importe comment, sa parole est précieuse. Il attend, la validation des chiffres provisoires que nous avons aujourd’hui, qui viendront du juge de la régularité des élections, la Cour Constitutionnelle de Transition. C’est lorsque cette Cour aura rendu son verdict que le Président Bozizé pourra se prononcer au vu de ces résultats. Le moment viendra où il s’adressera à la presse nationale et internationale pour donner sa position par rapport à son soutien à la candidature d’Anicet Georges Dologuélé.

 

On le sait que tout accord politique cache des secrets, quel est celui que cache celui de l’URCA et le KNK ?

 

Il n’y a aucun secret. D’ailleurs nous avons rendu public cet accord dès les minutes qui ont suivi sa signature. C’est un accord de gestion du pouvoir, ce qui est évident, nous sommes en politique. Il est prévu un avenant à cet accord. Nous allons bientôt discuter avec le candidat Dologuélé pour fixer ensemble les conditions dans lesquelles nous allons exercer le pouvoir.

 

Un portefeuille reviendra au KNK ? Si oui lequel ?

 

Il n’y a pas qu’un portefeuille qui reviendra au KNK, mais des portefeuilles, parce que tout le monde connait aujourd’hui le pouvoir politique du KNK car nous aurons beaucoup de députés à l’Assemblée Nationale. Souffrez de patienter et vous serrez au courant, au lendemain de la victoire d’Anicet Georges Dologuélé.

 

On dit que la Primature reviendra au KNK ?

 

Je ne peux pas vous le dire maintenant, patientez un peu !

 

En cas de ralliement de certains partis politique comme le MLPC de Martin Ziguele, le RDC de Désiré Bilal Nzanga Kolingba, ou peut-être même le PNCN de Cyriaque Gonda, le KNK pourra t-il faire équipe avec ces partis au vu des discordances survenues après les élections de 2011 ?

 

Je pense que les formations politiques que vous venez de citer, notamment les deux premières étaient regroupées au sein du FARE (Front pour l’Annulation et la Reprise des Election), cette plateforme politique s’est rendue coresponsable de l’arrivée de la Séléka dans notre pays. Le peuple centrafricain a prouvé son mécontentement à travers le vote sanction qu’il a infligé à l’un des dirigeant de l’ADFT, c’est-à-dire Martin Ziguele, voyez le score qu’il a récolté. Il vient de payer cash son implication dans la Séléka. Nous estimons que si le peuple a déjà sanctionné un tel candidat, nous ne voyons pas comment entrer en discussion ou accepter qu’un tel parti se retrouve dans la gestion du pouvoir avec nous demain. Nous ne pouvons pas l’admettre et nous l’avions déjà très clairement signifié au candidat Dologuélé qui partage les mêmes points de vue que nous. Parce qu’un tel parti politique représente un boulet que nous pourrons avoir à nos pieds.

 

Il y a un autre candidat, c’est Désiré Bilal Nzanga Kolingba qui arrive en troisième position, il me semble que raisonnablement il faut engager des discussions avec le Représentant du RDC qui est quelqu’un qui a toujours prôné la paix, à l’image de l’ancien Président André Kolingba. Le RDC est un parti qui a beaucoup de cadre dans notre pays, le candidat Dologuélé gagnerait à aller vers ce parti politique et de son candidat vis-à-vis duquel j’ai beaucoup de sympathie et de l’amitié. C’est pour vous dire qu’il faut séparer le bon grain du mauvais.

 

Merci Monsieur le Secrétaire Général par Intérim du Parti KNK

 

C’est moi qui vous remercie, et bonne année au RJDH qui fait un très bon travail pour nous informer.

 

 

La maternité de Gbaya-Dombia remise à la population après sa réhabilitation par MSF

 

http://rjdh.org/  PAR AGGÉE YAGOUA GUERET LE 20 JANVIER 2016

 

L’ONG Médecins Sans Frontières  (MSF) a remis ce mercredi 20 janvier 2016 la maternité  de  Gbaya-Dombia  à la population du secteur.

 

Cette maternité est constituée d’une salle d’admission, d’une salle d’infirmerie, deux lits d’accouchement pour la réanimation  de bébé  et d’une salle de suivi contenant neuf lits.

 

Amadou RoufaÏ, premier  conseiller à la  maire du 3e arrondissement  a indiqué que cette maternité est réhabilitée suite à la demande des autorités locales. Ce dernier a précisé qu’il va faciliter l’accès aux soins « considérant les difficultés d’accès à la maternité pour les femmes enceintes, des quartiers Gbaya-Dombia, Sénégalais, Ramandji, Camerounais-Douala, Camerounais- Nord, nous avons adressé une demande au gouvernement ainsi qu’aux partenaires qui ont accepté de nous aider aujourd’hui. Je pense que cette maternité va beaucoup aider les femmes de nos secteurs. Elles auront l’accès direct aux soins », a-t-il expliqué.

 

Il a demandé à la population jeune de préserver ce patrimoine local  « Je demande à nos jeunes de veiller sur ce précieux cadeau qui fait la beauté de notre arrondissement », a-t-il ajouté.

 

Aïssatou Sahada, une habitante de Gbaya Dombia se réjouit de ce don « nous sommes très ravis d’avoir cette maternité parce que nous avons trop souffert  pendant l’accouchement ».

 

Cette maternité sera gérée par MSF Belgique. Les soins y seront aussi gratuits. La cérémonie officielle de la remise de cette maternité a eu lieu en présence de Docteur Luc Salva Heredei Bona, représentant de la ministre de la Santé Publique.

 

Nouvelle attaque des rebelles de la LRA à Zémio : des personnes prises en otage

 

http://www.radiondekeluka.org/  mercredi 20 janvier 2016 13:17

 

Dix personnes ont été enlevées avant d'être relaxées quelques kilomètres après par les éléments de la LRA, l'Armée de résistance du seigneur du chef rebelle ougandais, Joseph Kony, le mardi 19 janvier 2016. Mais quatre jeunes filles et deux jeunes hommes sont toujours retenus en otage.


Ces hommes armés ont investi, dès les premières heures de la matinée, le village Tamboura2 situé à 20 Km de la ville Zémio sur l'axe Mboki. Ils ont détruit le poste de santé et emporté une radio haute fréquence installée par l'ONG Catholic Relief Services (CRS). Cet appareil radiophonique a pour rôle d'alerter précocement la hiérarchie supérieure en vue des décisions conséquentes à prendre.


L'Abbé Clotaire Vikoma était dans le village Tamboura1 au moment de l'attaque du village voisin. « J'étais en tournée pastorale et j'ai passé la nuit dans le village Tamboura1. Hier matin, ils ont attaqué le village de très bonne heure, à 5 heures. J'ai entendu des coups de feu. Ils sont sortis à Tamboura2 et la nouvelle est arrivée à Tamboura1. Des précautions ont été prises. J'étais à l'église avec toute une équipe pastorale. Mais puisqu'ils descendaient sur Tamboura1, certaines personnes qui étaient avec nous sont partis en brousse faute de ne pas atteindre la voiture. J'ai pris le véhicule pour fuir en direction de Obo », a expliqué le prêtre. 


Toujours selon l'Abbé, « Ils sont arrivés à Tamboura1 et ont saccagé les maisons. Ils ont pris quatre filles en otage et capturé une dizaine de personnes qui ont transporté les bagages avant d'être relâches après kilomètres ».

Après les villages proches de la ville de Bria, chef lieu de la Haute Kotto, ils viennent de frapper dans la localité de Zémio sur l'axe Mboki. 


Pour l'instant les villages Tamboura1 et 2 sont sécurisés par des éléments de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation de la Centrafrique, Minusca.

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Centrafrique-Presse.com
19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 20:58
Lu pour vous : UN PAYS PRIS EN OTAGE AU CŒUR DU CONTINENT

 

 

http://www.sudonline.sn/    Mame Aly KONTE | 19/01/2016 | 10H21 GMT

 

Il y a quelques jours, le 30 décembre, la Centrafrique, a connu des élections présidentielles dont sont sortis au premier tour, deux anciens premiers ministres de l’ancien chef de l’Etat, François Bozizé, Anicet Georges Dologuélé et Faustin Archange Touadéra. Des fidèles de l’ancien régime, des fils d’anciens présidents candidats, le continent connaît un peu plus après la valse des fils de président Bongo, Eyadema, Kenyatta etc. Mais, réduire la Centrafrique à cette forme de comédie qu’on appelle aujourd’hui abusivement politique en Afrique serait la preuve de la pire des méprises, tellement le pays compte de richesses que se sont partagés les pouvoirs successifs à chacun de leur passage… « L’Afrique au feeling ».  L’histoire qui vous est contée ici, cherche à vous inviter un peu à la visite d’un des pays du continent les plus exotiques. Un territoire plongé au cœur d’un continent en pleine croissance mais où paradoxes et contradictions n’ont pas de limite ; et où encore, la seule lettre de l’alphabet à la mode, semble être le B dans la construction des villes et le choix des hommes, depuis le nom de la capitale, jusqu’à ceux des présidents.

 

Des villes dont les noms commencent par la lettre B, la Centrafrique. Bangui, Bossangoa, Bouar, Bozoum, Birao, Bangassou, Bambari, Berberati, Kaga Bandoro, c’est à croire que sur tout le territoire centrafricain, les noms de villes comme ceux des hommes qui ont dominé son histoire commencent par un B. Symbole d’une terre de bonheur, pour conforter la même lettre, les différents présidents en dehors de David Dako, Patassé et de Kolingba, Samba-Panza, ont aussi une seule et même consonance qui commence par un B. Boganda, Bokassa, Bozizé… La Centrafrique, ce n’est pas que cela, heureusement, parce que c’est un pays qui a une force que nombre de grands pays d’Afrique n’ont pas : celle de parler une seule langue commune à la nation, le Sango. Et, même s’il existe d’autres groupes ethniques et leur langues comme le banda du Sud, le banda-banda, le bokoto, le gbanou, le gbaya du Nord-Ouest, le gbaya du Sud-Ouest, le gbaya de Bossangoa, le kaba, le karré, le manza, le mbati, le ngbaka ma’bo, le pana, le yakoma, le zandé, tous les centrafricains parlent un peu la même langue. 

 

Riche de ses ressources diamantaires, mais aussi de ses terres, la Centrafrique est restée un pays qui ne profite ni de ses ressources naturelles encore moins de ses terres riches pour l’agriculture. Pour dire simplement que réduire ce pays à la seule forêt tropicale, qui reste l’une des richesses du pays, ce serait minimiser l’énorme potentiel dont regorge ce territoire au cœur de l’Afrique centrale.  Le bois d’acajou constitue également l’une des principales exportations. Et, quand les premières ressources minières sont le diamant et l’or, on parlera difficilement de pauvreté pour l’économie. Ajoutez-y le fait que la République centrafricaine possède également des gisements d’uranium et de pétrole, encore inexploités, que vous n’avez pas fini de faire parler des paradoxes énormes qui caractérisent ce pays où l’on trouve presque toutes les espèces animales de l’Afrique tropicale présentes notamment à l’est, dans les réserves nationales. Vous avez dit pays pauvre !

 

Avec un peu plus de 600.000 km 2, (622.436 pour les géographes), la Centrafrique est un Etat d’Afrique centrale, aujourd’hui peuplée de quelque 4 millions d’habitants. Si peu.

Pays de forêts et de savanes, c’est un espace bien vaste qui pourrait tirer profit des énormes terres d’agriculture et de cueillette dont elle dispose. Mais, les dirigeants centrafricains n’en ont cure. L’instabilité est le trait marquant de l’histoire du Centrafrique depuis son indépendance le 13 août 1960. En 45 ans donc, près de 20 coups d’Etat ou tentatives de coups d’Etat y ont été commis, sept constitutions et de multiples actes constitutionnels y ont été promulgués, 20 gouvernements et 450 ministres y ont été désignés une douzaine de grands mouvements de revendications salariales s’y sont exprimés ; des dizaines de grandes entreprises y ont été désengagées entraînant la suspension ou l’abandon de plusieurs projets d’assistance. Ces conflits constituent une entrave importante au développement socio-économique du pays. Ce sont les centrafricains qui font ce triste bilan.

 

FOCUS SUR... UN TERRITOIRE QUI PAIE LE SABOTAGE DU CONGRES DE BERLIN

 

Dans ce pays enclavé au cœur de l’Afrique centrale où, selon les historiens, il est de tradition d’opposer les «gens du fleuve» et les «gens de la savane», de même que leur culture respective, il n’était pas exclu qu’un jour, tout explose un jour. L’Oubangui, que les Français englobent dans la dénomination «Congo», est la voie de passage obligée vers le nord : sa domination constitue une étape dans la construction de l’Empire colonial français, qui veut joindre, sans discontinuer, Alger, Dakar et Brazzaville. La rivalité coloniale est ici engagée avec le roi des Belges, qui vient de prendre possession de la rive gauche du fleuve Congo. La ville de Bangui est créée en 1889 sur la rivière Oubangui, pour faire face à un poste belge installé peu avant.

 

Dès cette époque, les populations de la région sont astreintes au portage, pour acheminer le matériel des expéditions françaises successives qui partent à la conquête du Tchad. Certains administrateurs se distinguent ainsi de par leur brutalité ; mais, surtout, le «Congo» dans son ensemble, est partagé entre des sociétés concessionnaires exploitant le caoutchouc et l’ivoire, qui se chargent de sa «mise en valeur». Ce système, générateur de tous les abus, durera, comme le portage, jusqu’aux années 1920.

 

Du coup, la délimitation territoriale et le statut de la possession française n’ont pas été définis immédiatement. Ce n’est qu’après l’incident de Fachoda que le Royaume-Uni reconnaît, en mars 1899, la domination de la France sur tout le bassin de l’Oubangui. L’Oubangui-Chari devient ainsi une colonie en 1905 et sera intégré dans l’Afrique-Équatoriale française (Aef) lors de sa création en 1910. Nonobstant,  ses frontières sont modifiées dès 1911 : la France cède à l’Allemagne, comme gage de bonne volonté, l’ouest de la colonie, désormais rattaché au Cameroun allemand. Cette situation ne dure pas, car la Première Guerre mondiale permettra aux Français de récupérer les territoires abandonnés ; ce qu’entérine le traité de Versailles en 1919.

 

Le gouverneur Lamblin s’efforce alors de redonner vie à un pays  exsangue avec la construction d’un réseau routier et l’introduction de la culture du coton et de celle du café qui connaît quelques résultats positifs. L’Oubangui-Chari se rallie finalement à la France libre en août 1940, en même temps que le Tchad, le Cameroun et le Congo, sans que cela lui vaille la même célébrité. 

Mais l’effort de guerre qu’on lui demande est bien de même nature. Pauvre Centrafrique.

 

BOGANDA, L’HUMANISTE, N’A PAS EU DE SUCCESSEUR

 

Depuis la mort de Boganda, en 1959, la malédiction de ce qu’on a appelé « L’Oubangui-Chari », devenu la Centrafrique, après les indépendances, n’a pas eu de fin. Boganda est bien un leader et un homme à part…La marche vers l’indépendance, entamée après la fin de la Seconde Guerre mondiale, est bien marquée par la personnalité de cet homme, premier prêtre catholique de l’Oubangui-Chari, qui devient territoire d’outre-mer en 1946. Il est élu à l’Assemblée nationale française en 1946, puis réélu en 1951 et en 1956. 

Fondateur en 1950 du Mouvement pour l’évolution sociale de l’Afrique noire (Mesan), Barthélemy Boganda est un humaniste modéré qui réclame justice et dignité. Il n’en est pas moins en butte à l’hostilité de l’Administration, des colons et de l’Église (qu’il a quittée). Son objectif est la construction d’une nation oubanguienne au sein d’un ensemble plus vaste. Devenu, à l’unanimité, président du Grand Conseil de l’Aef en 1957, il préconise la constitution d’un État unitaire mais décentralisé avec le Congo et le Tchad, ouvert, de surcroît, à d’autres territoires. Il caresse aussi l’idée d’une Union des États de l’Afrique latine qui associerait les pays des colonies française, belge et portugaise. 

 

Ces projets n’entraînant pas l’adhésion de ses partenaires de l’Aef, la République centrafricaine, membre de la Communauté, est proclamée le 1er décembre 1958, après référendum. Barthélemy Boganda ne connaîtra pas l’indépendance totale de son pays : il meurt le 29 mars 1959 dans un accident d’avion dont les circonstances restent mal élucidées. Comme Patrice Emery Lumumba, dont c’est l’anniversaire de la mort (17 janvier 1961 à Lubumbashi) il n’aura pas l’occasion de présider aux destins de ce pays qu’il lui-même contribué à sortir de l’indigénat…

 

SOS POUR UNE TERRE DE COMEDIENS ET D’ANCIENS VALETS

 

Si la comédie n’est pas exempte de la vie politique, la Centrafrique au détriment de ses populations pauvres, a souvent mis en avant les relents de sa construction démocratique si elle a eu lieu qu’autre chose. Boganda, mort,  c’est son propre cousin David Dacko, un ancien instituteur, qui lui succède à la tête du gouvernement et du Mesan. Il sera élu président de la République le 13 août 1960, après la proclamation de l’indépendance.  David Daco au pouvoir, c’est comme un valet de la France qui est mis devant ses concitoyens.  

 

Et, avec l’arrivée au pouvoir d’un autre « farceur » Jean Bédel Bokassa, le pays vit des épisodes de passage au pouvoir digne des royaumes arriérés qui se sont créés à la sortie du Moyen âge entre le 14 ème et le 16 ème siècle. « Le pouvoir et tout pour… » conduira à la comédie du premier empire africain du 20 ème siècle. Bokassa himself, devenu « sa majesté impériale », n’hésitera devant rien le 4 décembre 1977.  Quoique pourront dire les dirigeants actuels, à savoir Catherine Samba-Panza ancien maire de Bangui encore déposé au pouvoir par l’ancienne puissance coloniale, la France, et son Premier ministre, Mahamat Kamoun, le mal est fait dans ce pays. Et depuis ce jour…

 

Parce que l’histoire a été construite dans ce pays à travers les magouilles, trahison, la culture de l’ignorance du pays de ses couches pauvres au seul bénéfice à une certaine époque de la puissance coloniale ; et aujourd’hui, autour de castes et de lobbies dont le seul credo était de se faire de l’argent dans cet endroit où l’on ne parle que de diamant et de détournement au lieu de mettre en avant l’économie et les gens qui devraient en vivre.

 

DU PORTAGE A LA BAÏONNETTE ET DES COUPS DE CANON AUX URNES UN PEUPLE «HUMILIE» RENOUE AVEC LES URNES

 

Enfin des élections. Les Centrafricains ne peuvent en croire à leurs yeux. 55 ans après les indépendances, il semble que le chemin en direction d’une certaine liberté d’aller et de venir, de choisir ou de rejeter les hommes ou les femmes au pouvoir, soit enfin tracé. Mais, à quel prix en mois de décembre 2015 ? 

 

Près de 2 millions d’électeurs centrafricains étaient appelés aux urnes le 30 décembre pour élire leur nouveau président et leurs députés. Selon l’Agence nationale en chargé des élections (Ane), 69 % des électeurs se sont déplacés pour élire une trentaine de candidats. Malgré les polémiques avait éclaté lundi, les deux tiers des candidats dénonçant des fraudes et exigeant « l’arrêt des opérations électorales »,  le vote a eu lieu. 

Les résultats provisoires annoncés jeudi 7 janvier par l’Autorité nationale des élections (Ane) doivent maintenant être validés par la Cour constitutionnelle. Cette institution devra étudier les nombreuses requêtes déposées par les autres candidats à la présidentielle du 30 décembre. Avec 23,78 % des suffrages, Anicet Georges Dologuélé devance Faustin Archange Touadéra ( 19,42 %), selon les chiffres de l’Ane. Grande surprise de ce scrutin, le dernier Premier ministre de François Bozizé affrontera donc au second tour celui dont le parti, l’Urca (Union pour le renouveau centrafricain), a signé un accord politique avec le Knk, la formation de l’ancien président centrafricain.

 

L’un des traits particuliers ce scrutin, c’est aussi la forte présence de fils d’anciens chefs d’Etat. Désiré Kolingba, fils d’un ancien président, arrive en troisième position (12,6 %), devançant Martin Ziguélé, autre poids lourd de l’élection perçu comme le candidat de la France (10,82 %). L’autre enfant dont le nom révèle à lui seul, toute la folie de l’anarchie au pouvoir s’appelle Jean-Serge Bokassa avec (5,5 %) fils de Jean Bédel Bokassa. Si ce scrutins est censé sortir le pays de trois années de violences qui ont ravagé la Centrafrique depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l’ex-rébellion Séléka, elle-même finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale menée par la France dans son ancienne colonie début 2014, la Centrafrique mérite encore une bonne attention et un Sos international autour de sa construction.

 

Malgré cette élection il n’est exclu de revoir au-delà du fait religieux que le pays retrouve ses vieux démons souvenus venus des pays voisins. On se souvient que feu le président Ange-Félix Patassé (1993-2003) avait eu recours aux miliciens du Congolais Jean-Pierre Bemba pour arrêter l’avancée de l’ex-chef rebelle, François Bozizé, aujourd’hui chef de l’Etat centrafricain. Quant au président Bozizé, ancien rebelle parti lui-même du territoire tchadien et chassé par les rebelles de la Seleka, il a lui aussi eu jadis un parrain, le président Idriss Déby, qui joue le gendarme dans cette région. Pour dire qu’en Centrafrique, l’histoire est un éternel recommencement.

 

Réalisé Avec le monde.fr et Courrier International

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 20:33
Nouvelles nationales sur RJDH
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Le redéploiement des FACA exigé par la population lors d’une mission gouvernementale à Paoua

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 19 JANVIER 2016

 

La population de la ville de Paoua, située au nord du pays a réclamé le redéploiement des Forces Armées Centrafricaines (FACA) pour garantir la sécurité dans la ville. Ce vœu a été exprimé lors d’une mission gouvernementale effectuée du 17 au 18 janvier dernier.

 

Ce sont les ministres de la défense, Joseph Bindoumi, de la Sécurité publique, Chrysostome Sambia et de la Réconciliation Florence Ndouba qui ont effectué cette mission. L’objectif de la visite de ces membres du gouvernement est de s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région.

 

Les autorités ont discuté avec les responsables des groupes armés présents dans la région. Selon les informations du RJDH, Joseph Bindoumi, ministre de la défense a demandé aux responsables des groupes armés d’arrêter  les hostilités pour permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

 

Zuiransky Dingamnaial, secrétaire général de l’autorité sous-préfectorale des élections de Paoua a salué l’initiative du gouvernement qui selon lui vient à point nommé soulager la population. La même source a confié au RJDH que la population a réclamé le redéploiement des FACA. « La requête de la population porte sur le redéploiement des FACA dans la ville de Paoua afin que ces deux groupes soient anéantis », a relevé le SG de l’ASPE de cette localité.

 

La ville de Paoua et les environs sont contrôlés par des groupes armés depuis le début de la crise centrafricaine.

 

 

Un ex-colonel burundais retrouvé mort dans sa chambre à Bangui

 

PAR NOURA OUALOT LE 19 JANVIER 2016

 

Le colonel Jean-Claude Ndiyo, ancien agent de la représentation de l’Union Africaine en Centrafrique a été retrouvé mort, lundi 18 janvier dans son appartement sis PKO. Les raisons de ce décès surprise ne sont pas encore connues.

 

L’information a été confirmée au RJDH par une source au sein de la représentation de l’Union Africaine à Bangui. Cette source n’a pas souhaité donner plus de précision sur cette disparition. Elle a toutefois indiqué que le colonel Jean-Claude Ndiyo est un agent de la représentation de l’Union Africaine, à la retraite depuis plus d’un an.

 

Notons que le corps de la victime a été récupéré par la gendarmerie centrafricaine qui a ouvert  une enquête.

 

 

Le personnel de la mairie de Bimbo réclame 46 mois d’arriérés de salaire

 

PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 19 JANVIER 2016

 

Le personnel de la mairie de Bimbo est en grève depuis le lundi 18 janvier 2015. Il réclame des autorités locales, le paiement de 46 mois d’arriérés de salaire. Cette situation a paralysé les activités au sein de la mairie de Bimbo.

 

Firmin Kanda, délégué du personnel de la mairie de Bimbo a expliqué les raisons de leur mécontentement en ces termes « nous avons un sérieux problème d’arriérés de salaire. Nous totalisons aujourd’hui 46 mois et cela se multiplie. Nous demandons à la mairie de Bimbo de nous payer 14 mois sur les 46 », a-t-il lâché.

 

Le personnel pointe du doigt Jeannette Déa, présidente de la délégation spéciale de la ville de Bimbo. « Nous avons alerté plusieurs fois la présidente de la délégation spéciale de la ville mais elle ne nous a jamais donné de suite favorable », a ajouté le délégué du personnel.

 

Jeannette Déa, présidente de la délégation spéciale de la ville de Bimbo se dit surprise par ce mouvement. Elle confie n’avoir pas été informée de ces arriérés lors de la passation de service. « Je pense que c’est un problème de communication. La passation de service n’a pas été faite correctement. Les documents comptables, les registres et autres documents n’ont pas été présentés. Je ne suis pas informée de ces arriérés-là »,  a-t-elle indiqué.

 

C’est la deuxième fois en trois mois que le personnel de cette mairie entre en grève pour réclamer ses arriérés de salaires.

 

 

La LRA fait encore des blessés aux environs de Bria

 

http://www.radiondekeluka.org/  mardi 19 janvier 2016 11:42

 

Les éléments de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony ont une nouvelle fois blessé quatre civils et pris des personnes en otage dans les villages environnants la ville de Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto (est de la République Centrafricaine). Selon certaines sources locales, ces hommes armés se trouvent dans la région depuis plus de deux semaines.


« Dans les zones périphériques de Bria, axe Nzacko à 70 Km de la ville, les éléments de LRA ont attaqué la population. Quatre civils ont été blessés dans les localités de Nzacko et Popo jusqu'à 30 Km de Bria. Ils terrorisent sur l'axe Ouadda jusqu'au chantier diamantifère Boungou à 25 Km de Ouadda-Maïkaga et même sur l'axe Sam-Ouandja. La population souffre. Ils utilisent des personnes pour transporter les bagages », a précisé le comzone des ex-Séléka de Bria, Zacharia Adoum joint au téléphone depuis sa base. 


Les ex-combattants Séléka s'organisent en vue d'une contre-offensive à en croire le comzone. 

« Ils se trouvent dans les villages occupés, nous ne savons pas ce qui va se passer. Des ex-combattants sont allés vérifier aussi nous sommes décidés à les poursuivre », a indiqué Zacharia Adoum.


Selon les sources interrogées par Radio Ndeke Luka, le mode opératoire de la LRA consiste à attaquer village par village, à piller systématiquement les villageois et à prendre des personnes en otage. La réussite de ce mode opératoire s'explique par l'absence des forces régulières, les Forces armées centrafricaines (FACA) dans ces localités. 

Bien que l'information court depuis deux semaines, les autorités de la transition n'ont pas encore réagi.


Une situation similaire est signalée ce lundi dans le nord-est de la République Centrafricaine. Des hommes assimilés à des Peuhls armés ont attaqué le village Garo situé à 16 Km de Batangafo sur l'axe Bouca. Le bilan fait état d'au moins une personne tuée, une autre blessée et le village déserté de sa population à en croire certaines sources locales jointes au téléphone depuis Batangafo.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 20:28
Abgeyonci doit partir ! par Jerome Gbuida

 


 

Les revelations sur l’odieuse  machination électorale du 30 décembre savamment orchestrée  afin d'empêcher  le peuple centrafricain de choisir librement ses dirigeants ne cessent de tomber. Ces informations sont aussi effarantes   les unes  que les autres. Au centre de cette tartufferie se situe le sulfureux beninois et responsable adjoint du Pnud Aurelien  Agbeyonci.

 

En effet l’ami personnel d’Anicet Georges Dologuele depuis Brazzaville ou ces douteux compères  raffolaient de petites filles ( chose  que d’ailleurs Mr Agbonyonci  continue de pratiquer a Bangui ou il se prend pour le vice-roi ) a été surpris nuitamment par un autre candidat (Jean Serge Bokassa) chez un autre candidat, en occurrence  Sieur Anicet Dologuele alias Mr 10 %  savourant  une bouteille de Chivas 18 ans d age et rigolant aux éclats, se  glorifiant certainement de leur malhonnête et macabre entreprise, remettant du coup en cause l'impartialité  du Pnud et par ricochet celle de la communauté Internationale.


A cela il faudrait ajouter les  fortes présomptions de fraudes qui pèsent sur ses épaules. Les uns et autres sursurent a Bangui qu’il aurait participer a la confection des fausses cartes d’electeurs, infiltrer d’autres béninois dans la machine de l’ANE pour finir le travail commencer sur le terrain.

 

Il serait donc judicieux de rappeler au Programme des Nations pour le Développement que sa presence en Centrafrique n’a qu’un but et un seul : aider ce pays et sa population pour qu’ils sortent d’une crise qui ne dit pas son nom et de la nuit noire dans laquelle ils sont plongés pour retrouver leur place dans le concert des nations.

 

Or, la presence de Mr Agbeyonce mais aussi et surtout sa posture et partiale position auprès de son ami et frère Dologuele remet en cause la position d’arbitre neutre et impartiale que se devrait d’avoir le Pnud, ôtant  du coup a la communauté  internationale le benefice d’un travail difficile (durant lequel plusieurs soldats et une journaliste ont paye de leurs vies, sans compter le nombre important d’otages ) accompli depuis plus de 2 ans maintenant.

 

Aussi, pour que le Pnud puisse redorer son blason, regagner la confiance du peuple Centrafricain ( que Mr Agbeyonci meprise )  et espérer conduire de façon consensuelle le processus electoral en cours ou simplement faire accepter une quelconque decision qui sera prise par elle, il serait primordial et nécessaire de se départir de Mr Agbeyonci, en un mot le Programme des Nations unies pour le developpement devrait tout simplement renvoyer chez lui le représentant adjoint.


Tous les Centrafricains le savent, l’accointance de Mr Agbeyonci et de son ami et frere Dologuele est tellement profonde  que c’est une villa de Mr Dologuele que Mr Agbeyonci a choisi comme residence,  villa qu’il loue a Dologuele. Un candidat aux elections qui serait le bailleur ( comme on dit chez nous ) du represent adjoint du Pnud sense veiller a la bonne marche du scrutin est une sinecure que le peuple Centrafricain ne saurait accepter Cela ne peut se faire et cela ne saurait être toléré.

 

​Pour que le processus electoral ne puisse encore faire l’objet d’autres contestations, il serait nécessaire pour le Pnud de faire amende honorable : le départ de Mr Agbeyonci s’impose.

 

 

Jerome Gbuida.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 20:21
LA DECHEANCE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE par Gunpoulia

 

 

 

Nous prenons notre plume aujourd’hui pour prendre à témoin , le peuple centrafricain ,pas l’opinion internationale car cela concerne en premier les fils de ce pays qui ne se rendant pas compte de l’absurdité de leur haines ,rancœurs et méchancetés, enfoncent par des actes malveillants , l’élan que certains compatriotes ont pour aider ce pauvre pays classés 185° sur 187 à sortir de l’ornière.

 

Honte à nous Centrafricains  et hommage a Monsieur KOMBO-YAYA et en premier Monsieur MOKAMANEDE qui ont démissionné de cette institution de honte qui est l’ANE (Agence Nationale de Elections).

 

La désignation des agents de l’ANE est un scandale , puisque ne reposant sur aucun critère de compétence , ni de connaissance minimum civique .Dans tous les centres en provinces ,les responsables de bureau de votes ont été recensés sur des bases d’affinité et ethniques ,bien que dans toutes les localités de notre pays vivent des centrafricains de tout bord .Tout ceci a cause des quelques billets de banque promis aux agents . Conséquences , tous les illettrés ont intégré le processus électoral rendant impossible toute lisibilité et traçabilité .

 

Ce ne sont pas les Centrafricains qui ont financé, ces élections, au lieu d’accepter les termes des arrêtés de l’ANE, tous les trafics d’influence ont empêché les Centrafricains d’exprimer leur vœux.

I

Dans l’un des articles, il est stipulé que les  personnes ayant participé  aux groupes armées , ne doivent pas être candidats , ni aux élections législatives ou à la présidentielle . Dans les faits plusieurs anti balaka notoires , ceux mêmes qui ont financé au vu et su de tout le monde , les groupes armés sont candidats et sont même sur le point de se présenter au second tour . Le cas flagrant est celui de Bambari 1 ,ou le représentant des anti balaka ,connu pour ces déclarations fracassantes sur radio NDEKE LUKA,  est candidat et se présentera certainement au second tour ,en violation flagrante des textes .Supposons que ce dernier se fasse élire .Pensez vous que les Seleka qui inondent la région accepteront que ce Monsieur siège a l’assemblée Nationale ? .De quoi sera constitué l’assemblée Nationale de demain ? Des voleurs, brigands , bandits ,truands et mafieux ? Quelles sont les lois qu’ils seront capables d’initier ?

II

Ce cas est encore notoire pour la circonscription de KOUANGO II , ou le candidat qui arrive en première position est celui qui achète des minutions aux anti balaka de la région ( fournisseur ). Sa maison située  dans la commune de BIANGA  ( 60 km de Kouango) est présentement occupée par les Séléka depuis 2012 .Il est un commerçant ambulant notoire dans la zone . Son élection sera un ultimatum aux peuls et surtout les Séléka ,qui ne manqueront pas de reprendre les armes ,  avec le lot de malheurs que cette population de la OUAKA a vécu .De qui se moque- t-on ? L’inscription de ce candidat à la législative est l’œuvre d’un    conseiller  à la présidence qui veut que coute ?que coûte un représentant ,  Président d’un parti socialiste en manque de reconnaissance .Va t’on vers des élections apaisées ? De qui se moque -t-on ?

 

La souffrance du peuple est- il à ce prix ?

 

III

A ‘on effectué une enquête de moralité de tous les candidats aux élections législatives .En principe un minimum de connaissance  des textes et un niveau minimum de terminale doivent être requis pour les prétendants au poste de député .Ceux qui ne savent ni lire et écrire ,quel texte discuteront ils ? que feront t’ils pour apporter une meilleure condition de vie au citoyen lambda ? il vous souviendra que nous avons écrit dans Centrafrique presse un articule intitulé « On ne construit pas une pyramide par le sommet . »

 

Ces élections sont une démonstration sanglante de cet article .Le peuple a besoin des dirigeants de proximités .Ceux qui palpent les réalités et qui vivent avec le peuple et appréhendent mieux leur soucis quotidiens .Les faits nous donnent raison .La défaite cinglante des anciens ministres a Bambari  en est la parfaite illustration. Il est révolu le temps ou un candidat quitte la capitale, en costume cravate et arpente les ruelles des provinces en distribuant quelques tee - shirts ,savon ,sel pour se faire élire . La réalité vécue depuis 2012 par ce bas peuple opprimé a ouvert l’œil des paysans .Rares sont ceux de la capitale qui ont réussi a convaincre la masse paysanne .Le mensonge a pendant 50 ans  fini par déstabiliser les anciens roublards .Le peuple en a marre.

 

IV

 

Fait grave que nous avons dénoncé dans l’article précédent.

 

Les candidats aux élections législatives ont des calculs honteux .La plupart de ces candidats veulent se faire élire pour bénéficier  de l’immunité parlementaire, faire des affaires sans payer les taxes et monnayer leur immunité aux libanais et commerçants véreux ,  pour les importations .certains ne mettront même pas pied dans l’hémicycle .Ils ne serviront pas le pays ,mais leur intérêts égoïstes et partisans. Le nouveau Chef de L’Etat devrait veiller a cela.

 

Ceux qui ont triché et qui se vantent d’avoir gagné la partie, le peuple les attend au tournant. L’histoire nous dira. On peut tromper le peuple une fois, mais pas tout le temps.

 

Que DIEU ait pitié de ce pays en tourmente aux démons.  Beaucoup de sang a coulé, il faut que nous tournions vers un avenir serein , en nous conformons à la vérité et en ayant une vision plus patriotique et moins égoïste .

 

Regardons le BURKINA FASO qui a eu la même crise que nous, mais qui en un an a pu se remettre en question et rétabli la démocratie véritable .Arrêtons d’opprimer ce brave peuple qui a trop souffert.

 

Gunpoulia 

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 18:56
Centrafrique : l’ONU blanchit l’homme qui a révélé les accusations de viols d’enfants par des soldats

 

 

 

Le Monde.fr Le 18.01.2016 à 10h09 • Mis à jour le 18.01.2016 à 10h22

 

Soulagé, mais triste. Anders Kompass, le haut responsable des Nations unies qui était accusé d’avoir transmis à l’été 2014 aux autorités françaises un document confidentiel révélant des accusations de viols d’enfants par des soldats français en République centrafricaine, a été blanchi par l’ONU. Le directeur des opérations de terrain au Haut-Commissariat de l’ONU pour les droits humains faisait l’objet d’une enquête interne depuis avril 2015, l’organisation l’accusant d’avoir divulgué ce document sans avoir pris la précaution d’enlever les noms des victimes présumées et en ne respectant pas la chaîne hiérarchique.

 

Anders Kompass avait dit, au contraire, avoir été poussé à faire fuiter ces informations en raison de l’inaction des Nations unies. Le document qu’il a transmis à Paris révélait qu’une dizaine de soldats français de « Sangaris » étaient soupçonnés d’avoir abusé sexuellement d’enfants entre décembre 2013, mai et juin 2014. Cinq soldats tchadiens et équato-guinéens de la Minusca sont également impliqués. L’affaire a été révélée par The Guardian le 29 avril 2015.

 

Lundi 18 janvier, le quotidien britannique indique qu’Anders Kompass a reçu« il y a quelques jours » une lettre l’informant que l’enquête interne l’avait exonéré de toutes les charges qui pesaient contre lui.

 

« Je me sens soulagé et un peu triste. Pourquoi la plupart des dirigeants de l’ONU ont-ils décidé de me faire ça alors qu’ils savaient très bien à quel point l’ONU gérait mal ce genre d’affaires ? Cela reste, pour moi, un mystère. »

 

En novembre, un groupe d’experts indépendants a dénoncé un « échec flagrant » de l’ONU dans la gestion des soupçons d’abus sexuels. Les accusations de viols d’enfants se multiplient contre les soldats étrangers en Centrafrique : une nouvelle enquête a été ouverte au début du mois de janvier à propos d’une affaire impliquant des casques bleus.

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18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 18:26

 

 

http://afrique.lepoint.fr/  18/01/16

 

Y a-t-il eu des voix non comptabilisées ? C'est ce que pense Martin Ziguélé arrivé 4e du scrutin. Il a saisi la Cour constitutionnelle de transition. Il explique. Il était l'un des grands favoris de l'élection présidentielle du 30 décembre 2015, qui devait mettre fin à trois ans de guerre dans le pays. Martin Ziguélé, souvent taxé de "candidat de la France", l'ancienne puissance coloniale, n'est arrivé qu'en quatrième position avec 10,8 % des voix à l'issue de la publication des résultats provisoires par l'Autorité nationale des élections (ANE). S'il récuse ce score, c'est surtout les méthodes qu'il pointe du doigt. Son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), rejoint par le candidat arrivé en troisième position Désiré Kolingba (12, 6 % des voix) et six autres partis politiques forment désormais l'Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT) avec l'ancien Premier ministre de transition Nicolas Tiangaye comme porte-parole. Ils viennent de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle et "exigent le recomptage manuel des bulletins des candidats", et un "audit de la chaîne de collecte et de traitement des données électorales", et ce, en toute indépendance.

 

Selon eux, il manque 230 000 voix qui n'ont pas été attribuées aux candidats dans la course. Martin Ziguélé est formel : "Il suffit que les documents de ces différentes sources soient croisés pour retrouver les vrais chiffres sortis des urnes. C'est le seul moyen de fixer les uns et les autres sur les vrais résultats de ces élections." Pendant ce temps, les alliances se dessinent pour le second tour qui opposera deux anciens Premiers ministres de l'ère Bozizé, Anicet-Georges Dologuélé (23,8 % des voix) et Faustin-Archange Touadéra (19,4 %) vainqueurs de ce premier tour, selon les chiffres provisoires de l'ANE. De son côté, la France, par la voix du chef de l'État François Hollande vient de confirmer sa volonté de se désengager sur le plan militaire dès la fin du processus électoral. Martin Ziguélé n'entend pas en rester là, il s'est confié au Point Afrique.

 

Le Point Afrique : Pourquoi demander le recomptage manuel des voix de l'élection présidentielle du 30 décembre dernier ?

 

Martin Ziguélé : Je demande le recomptage manuel des voix parce que tout indique qu'à la fin des opérations de vote et suite aux dépouillements effectués in situ, il y a eu beaucoup de manipulations volontaires sur les procès-verbaux de résultats. J'ai fait constater par huissier de justice des cas où mes bulletins de vote ont été extraits des urnes et remplacés par des bulletins de vote de certains de mes adversaires. En effet, dans beaucoup de circonscriptions électorales où il y a l'emprise des groupes armés, nos représentants ont été manu militari chassés des bureaux de vote, puis des bourrages d'urnes ont été opérés. Ensuite, sur toute la chaîne de collecte des bulletins de vote et leur traitement informatique par l'Autorité nationale des élections (ANE) des constats troublants de fraude, d'omission délibérée de saisie de nos résultats, de trafic d'influence de toute sorte, de falsification des procès-verbaux, etc. ont été établis. Recompter manuellement les voix, en comparant avec les données collectées par les observateurs nationaux et internationaux, est la seule solution par laquelle la vérité des urnes se révélera. La Communauté internationale doit aider la Cour constitutionnelle à entrer en possession de ces divers résultats sortis des urnes relevés par ses observateurs.

 

Vous saviez que le processus de comptage des voix ne se ferait pas dans les meilleures conditions. Pourquoi contester, alors ?

 

Les procès-verbaux des résultats des élections ont été également expédiés au ministère de l'Intérieur, en même temps qu'à la Cour constitutionnelle et à l'Autorité nationale des élections. De très nombreux observateurs nationaux et internationaux ont également assisté aux opérations de dépouillement de plusieurs bureaux et disposent donc de relevés de résultats. Comme je le disais tantôt, il suffit que les documents de ces différentes sources soient croisés pour retrouver les vrais chiffres sortis des urnes. C'est le seul moyen de fixer les uns et les autres sur les vrais résultats de ces élections, en même temps que cela sera la preuve de la volonté de tous d'agir dans la transparence et de lever tout doute sur les résultats de ces élections.

 

Avez-vous des preuves concernant les "fraudes" et le "manque de transparence" que vous dénoncez ?

 

Les preuves matérielles des fraudes lors de ces consultations ont été établies par les soins de nos représentants dans les bureaux de vote et les huissiers de justice qui ont été commis par nos soins et qui ont sillonné les provinces de notre pays. Ces preuves, dont des photos de mes bulletins de vote brûlés ou extraits frauduleusement des urnes, ont été annexées à notre requête déposée à la Cour constitutionnelle de transition.

 

Qu'attendez-vous de la Cour constitutionnelle dans l'examen de votre requête ?

 

Nous attendons de la Cour constitutionnelle, au vu des éléments de preuve annexés, qu'elle redresse les résultats et dise le droit. Cela constituera une jurisprudence en matière d'élection dans notre pays.

 

Pensez-vous avoir des chances de voir aboutir votre demande ?

 

Nous demeurons très optimistes quant à nos chances de voir aboutir notre requête eu égard à la consistance des preuves que nous avons produites à son appui.

 

Avez-vous des soutiens venant des autres candidats à l'élection présidentielle dans cette démarche ?

 

Notre soutien vient des candidats issus de notre plateforme l'AFDT, des militants de notre parti le MLPC et de nombreux Centrafricains qui ont porté leur choix sur notre modeste personne.

 

N'avez-vous pas peur d'être taxé de mauvais perdant…

 

Pas du tout. Notre combat est un combat contre la culture de la tricherie qui tend à s'institutionnaliser d'un scrutin à l'autre dans notre pays. On ne peut prétendre reconstruire les institutions d'un pays post-crise en donnant une prime à la malhonnêteté politique. Nous nous battons pour le respect des règles du jeu et contre la tricherie qui n'est pas une valeur à défendre.

 

Et enfin, lorsque la Cour constitutionnelle validera les résultats définitifs, vous serez un véritable faiseur de rois avec votre quatrième position. Quelles consignes donneriez-vous à vos militants ? Avez-vous déjà un favori parmi les deux finalistes.

 

Notre requête à la Cour constitutionnelle de transition, et son traitement en cours ainsi que celles de nombreux autres candidats, nous fait porter toute notre attention sur ce qu'elle en dira. C'est ce qui nous importe et pas autre chose pour le moment.

 

 

Lu pour vous :  Présidentielle de Centrafrique - Martin Ziguélé : "Il y a eu beaucoup de manipulations"
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Centrafrique-Presse.com
18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 18:00
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
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Des Anti-Balaka de Cantonnier délogés par des forces nationales et internationales

 

http://rjdh.org/  PAR FIRMIN YAÏMANE LE 18 JANVIER 2016

 

Les quatre check-points érigés dans la ville de Cantonnier, ville frontalière avec le Cameroun par des miliciens Anti-Balaka sont désormais occupés depuis le jeudi 14 janvier 2016 par les éléments de la police, de la gendarmerie et ceux de la Minusca.

 

Narcisse Yakendé, commissaire de police de Béloko a confirmé cette opération de déguerpissement forcé qui est décidée suite aux plaintes des habitants de la localité et les passagers des véhicules de transport en commun. «Suite aux multiples plaintes et témoignages des voyageurs sur le tronçon Garoua-Mboulaï-Cameroun, nous sommes obligés de chercher des voies et moyens pour remettre de l’ordre. C’est ainsi le jeudi 14 janvier 2016, les éléments de la police et ceux de la gendarmerie nationale, appuyés par les éléments de la Minusca ont délogé de force les éléments Anti-Balaka qui contrôlaient quatre check-points dans la ville de Cantonnier », a-t-il expliqué.

 

Clémentine, vendeuse de manioc, se dit satisfaite de cette action. « Nous saluons l’initiative des forces de l’ordre qui ont délogé les Anti-Balaka dans la ville. Cela va permettre à la population de circuler sans crainte », a-elle précisé.

 

Pour Armand et Moussa, commerçants à Cantonnier, le retour des forces conventionnelles dans la ville, lance le retour  de l’autorité de l’Etat. « C’est une initiative louable qui redonne aux autorités locales leur dignité. Je pense que ce retour marque le début réel du retour de l’autorité de l’Etat », a fait remarquer Moussa.

 

Depuis plus d’un an, la ville de Cantonnier est contrôlée par des Anti-Balaka qui prélèvent des taxes aux commerçants et aux voyageurs.

 

 

La présence des éleveurs peulhs armés à Libi, Féré et Damara inquiète les habitants

 

http://rjdh.org/ PAR FIDÈLE NGOMBOU LE 18 JANVIER 2016

 

Les habitants des villages Libi, Feré et de Damara sont inquiets depuis l’arrivée massive des peulhs armés dans leurs localités. Selon les informations du RJDH, une mission de la Gendarmerie, a été dépêchée sur le terrain le samedi 16 Janvier 2016 pour s’enquérir de la situation.

 

La présence de ces peulhs armés, dans ces localités, a été confirmée par Souleymane Bakari, représentant des peulhs. Il a indiqué que ces hommes armés venus de Bambari et de Kaga-Bandoro, sont en transhumance. Souleymane Bakari a fait savoir que son groupe a pris position depuis plus d’une semaine, dans la brousse au niveau du cours d’eau Gbolo, situé à environ 20 km de Libi.

 

Le représentant de ces peulhs a indiqué que ces pairs ne sont pas armés. Pour lui, c’est pour fuir les exactions de la Séléka qu’ils se sont déplacés « il y a encore d’autres groupes qui sont entrés à  Feré et Galafondo dans la Kémo. Nous sommes partis de Bandoro et Bambari à cause des exactions des ex-Séléka. Ils nous  dérangent beaucoup, voilà pourquoi nous nous déplaçons pour trouver la quiétude ailleurs. Ils confisquent régulièrement nos bœufs. C’est vraiment très difficile de vivre dans la quiétude car ces hommes détiennent des armes et des munitions de guerre ainsi que des grenades », a-t-il témoigné.

 

Selon nos informations, les habitants des villages où ces peulhs sont arrivés, sont inquiets. Denise témoigne en ces termes: «Leur présence à crée la panique. Nous ne savons pas pourquoi ils sont là. Et si un jour, un chasseur abat un de leurs bœufs, ça peut créer une tension, voilà notre inquiétude ».

 

Saturnin Hubert Nguigaza, Président de la jeunesse de Libi exige le désarmement de ces peulhs armés. « Leur présence dans nos localités est source de peur pour la population car, ils détiennent encore des armes sur eux, et nous ne pouvons rien faire. Nous avons remis des recommandations aux autorités de Damara. Il faut qu’ils soient désarmés le plus vite possible », a-t-il souhaité.

 

La sous-préfète de Damara Geneviève Gbadin, lors de la mission effectuée dans les localités concernées, a demandé à ces peulhs d’arrêter leur progression, et d’attendre la décision du gouvernement. Elle a ensuite exhorté la population locale à ne pas céder à la panique et aux rumeurs.

 

Selon une source bien informée, la sous-préfète aurait instruit les chefs des villages du secteur Libi de reconstituer les comités d’autodéfense.

 

 

La journée des Martyrs célébrée par les élèves de Bozoum sous le signe de la paix

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 18 JANVIER 2016

 

A Bozoum, les élèves de différentes écoles ont célébré ce lundi 18 janvier 2016 le 37ème anniversaire de la journée des Martyrs en République Centrafricaine. La cérémonie a été marquée par plusieurs manifestations.

 

C’est par une marche que les élèves des établissements scolaires de Bozoum, ont commencé cette commémoration. De la mairie, ceux-ci ont marché jusqu’au monument baptisé « Aux Morts » où ils ont chanté l’hymne national suivi du dépôt des gerbes de fleurs par le sous-préfet et le maire de Bozoum.

 

Le sous-préfet Zantessa-Nanpessa Philippe a exhorté les élèves à prendre conscience de leur avenir en s’impliquant dans la recherche de la paix. « J’exhorte les élèves de différents établissements scolaires à œuvrer pour la paix et la cohésion sociale. Votre avenir dépend de la situation sécuritaire, c’est pourquoi vous devez vous impliquer dans le processus de la recherche de cette sécurité », a lancé le sous-préfet de Bozoum.

 

Yanguéret Grace-à Dieu, responsable des élèves, pense que le retour de la paix doit être l’objectif de tout le monde. Pour lui, les élèves de Bozoum feront ce qui est à leur pouvoir pour créer les conditions de ce retour à la normale. « Nous avons beaucoup souffert à cause de la crise. Aujourd’hui, c’est ensemble que nous devons évoluer vers la paix. Nous, élèves ferons tout pour que la sécurité redevienne à Bozoum, c’est pourquoi j’appelle mes paires à la retenue devant toute situation », a-t-il indiqué.

 

La journée des Martyrs est célébrée tous les 18 janvier en mémoires de plusieurs victimes élèves et étudiants. L’ancien président François Bozizé a réhabilité l’ex empereur Jean Bédel Bokassa qui avait été condamné pour les massacres des élèves et étudiants à Bangui.

 

 

18 janvier 2016 : 37e anniversaire de la journée des martyrs

 

http://www.radiondekeluka.org/  lundi 18 janvier 2016 13:52

 

La jeunesse centrafricaine célèbre ce 18 janvier le 37e anniversaire de la journée des Martyrs sous le signe de la paix et de la concorde nationale. Le thème retenu en 2016 est « l'engagement citoyen de la jeunesse face aux défis de la reconstruction nationale », a expliqué Fred Bokoma, gestionnaire du Conseil National de la Jeunesse (CNJ).

La commémoration de ce 37e anniversaire revêt un caractère particulier à en croire Francis Mongombé, président du CNJ. « Cette journée est un retour à la source de la démocratie centrafricaine. Après la crise que nous avons connue dans ce pays, l'espoir a été perdu, la jeunesse stigmatisée. Aujourd'hui la jeunesse, de manière particulière, veut penser à ce que que la jeunesse de 1979 a eu à faire en vue de bâtir ce pays. En 1979, ce sont les élèves et étudiants qui ont réussi à faire tomber un régime totalitariste ». 

Dieudonné Salamatou, secrétaire général de l'Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA), l'un des manifestants de 1979, remercie le président du comité d'organisation de la journée du 18 janvier 2016, pour tous les mots prononcés à l'endroit des élèves et étudiants de 1979. Pour lui, « Cela prouve à suffisance que la jeunesse actuelle va prendre le flambeau des actes que nous avons posés en 1979 ».

Le secrétaire général de l'Association nationale des étudiants centrafricains a, par ailleurs, rappelé que la jeunesse de 1979, consciente de la gestion de la chose publique, était déterminée à mettre fin à la souffrance des centrafricains. « Ce jour là,  comme le fruit était mûre, nous avons dit non à cette crapulerie de l’État qui était organisée par l'Empereur Bokassa et ses sbires, et nous avons dit non à l'injustice sociale », a-t-il indiqué, expliquant que la jeunesse d'aujourd'hui doit avoir une orientation. « La jeunesse centrafricaine doit se convaincre elle-même, doit savoir que son cheval de bataille, c'est l'éducation, la connaissance, l'instruction, le fait de vivre ensemble, de lutter contre le tribalisme ». 

Ce que soutient par ailleurs Fred Bokoma qui appelle ses pairs à une prise de conscience. « Nous avons tant détruit, nous avons tant tué, il est temps pour nous de nous ressaisir afin de relever notre pays. Il est temps de nous souvenir du passé, de changer de comportement et de nous serrer les mains pour faire avancer notre pays ». 

La célébration du 18 janvier a pour objectif de rendre hommage aux jeunes élèves et étudiants tués sous le règne de l’Empereur Bokassa 1er en 1979. Ces élèves et étudiants s’étaient opposés à la décision de l’Empereur qui, à l'époque, avait ordonné à tous les élèves de s'habiller en uniforme scolaire alors que leurs parents totalisaient 6 mois d’arriérés de salaires.

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