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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 11:56

 

 

 

CONVOCATION DE PRESSE

 

7 mars 2015

 

Journée de réflexion organisée par Oxfam pour dénoncer la violence sur les femmes et les filles

 

 

Chaque jour il y a 200 cas de violences sexuelles et du genre en Centrafrique. 

L´absence des mécanismes de protection effectifs a rendu la situation des femmes et des filles insupportable. Quelle est la réalité ? Qu´est-ce que les femmes pensent ? Quelles sont les solutions ? 

 

La violence sur les femmes en Centrafrique est arrivée à des niveaux agaçants : 60.000 cas de violence basée sur le genre entre janvier et octobre 2015 c'est-à-dire en dix mois, selon une étude d´un groupe d´agences dirigé par le Fond de Population de l´ONU.  Depuis 2013, les affrontements ont renvoyé au second plan les violences chroniques contre femmes et filles,  comme le mariage précoce ou l´excision. Au même moment, le conflit a suscité des nouveaux types de violences : le viol comme arme de guerre, les attaques pendant les déplacements pour s´approvisionner en eau ou en vivres, la perte de sécurité suite à la perte des logements, terres et biens, etc.

 

La précarité des mécanismes de protection liée à l´absence de forces de sécurité et de justice rend la situation encore plus atroce pour des milliers des femmes et filles qui ont le droit à une vie en paix et sécurité.

 

À l´occasion de la Journée International de la Femme, Oxfam organise une activité dédiée à l´analyse et la revendication à Bangui et à Bimbo. On parlera de la situation légale, sociale, politique et judiciaire à l´égard des violences contre les femmes. On écoutera les témoignages des femmes et les membres des comités de protection et des associations des femmes joueront des sketchs de dénonciation.

 

8 mars, 9 heures : Croix Rouge Centrafricaine, à coté de la Mosquée Central, Pk5, 3me  arrondissement

 

 

9 mars, 9 :30 heures : Guitangola Source, Commune de Bimbo 3

 

 

Pour plus d´informations et interviews : María J. Agejas, Média Officer medocf@oxfamintermon.org, 72 85 09 55

 

 

María José Agejas| Media Officer OXFAM |Quartier SICA II, Nº667, Derrière Fédération de Scoutisme | Bangui, République Centrafricaine (CAR), Phone: (+236) 72 85 09 55 email: medocf@oxfamintermon.org, webmail: www.oxfam.org

 

AU DELA DES PAGNES et DE LA FETE : LA PROBLEMATIQUE DES FEMMES EN CENTRAFRIQUE (OXFAM)
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Centrafrique-Presse.com
7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 11:44

 

 

Par RFI  07-03-2016 Modifié le 07-03-2016 à 03:50

 

En Centrafrique, depuis plusieurs jours les violences regagnent en intensité à Bambari, dans le centre du pays. Depuis 2014, la ville est coupée en deux. Musulmans d'un côté, chrétiens de l'autre. Anti-balakas et ex-Seleka se faisant face. Si la tension est quasi-permanente dans cette ville, depuis la semaine dernière, plus d'une quinzaine de personnes ont été tuées dans des accrochages et des représailles.

 

Ce nouveau cycle de violences et de représailles a démarré d'une manière presque habituelle à Bambari. En début de semaine, deux musulmans sont enlevés sur une route à une dizaine de kilomètres au sud de la ville.

 

Jeudi, un accrochage oppose un groupe d'anti-balakas et des éléments de l'UPC, l'ex-Seleka locale. L'affrontement se poursuit dans un site de déplacés. Il y a plusieurs morts. Des nouveaux accrochages sont signalés vendredi quand des hommes armés tirent sur un Peul. Là encore, une course poursuite s'engage et des affrontements éclatent. Samedi, nouvel accrochage.

 

En tout, selon une source humanitaire, ce sont plus d'une quinzaine de personnes, hommes ou femmes, combattants ou non, qui ont trouvé la mort dans ce regain de violences depuis la semaine dernière.

 

Et un nom revient, celui d'un certain Fally. Anti-balaka ou criminel, décrit comme voulant en découdre avec les musulmans et les éleveurs peuls, il avait été arrêté par la Minusca en janvier et remis à la gendarmerie. Début février il s'est évadé et serait très actif depuis. Les deux mouvances anti-balakas qui prévalent à Bambari affirment ne pas appuyer cet homme et son groupe.

 

A Bambari, après une accalmie en fin d'année dernière, la violence communautaire est latente depuis le début de l'année. Les incidents violents sont quasi quotidiens et les nombreux sites de déplacés ne désemplissent pas.

RCA: regain de tensions et de violences meurtrières à Bambari
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Centrafrique-Presse.com
7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 01:04

 

 

 

Par RFI  06-03-2016 Modifié le 06-03-2016 à 20:27

 

Les rebelles de la LRA font moins parler d'eux et sont plus faibles qu'il y a quelques années, mais ils n'ont pas disparu. C'est ce qui ressort d'un rapport publié par les ONG The resolve et Invisible children. Créée dans les années 1980 en Ouganda, l'Armée de résistance du Seigneur est toujours active, essentiellement en Centrafrique et en République démocratique du Congo. Selon ces deux ONG, la LRA est capable de reconstruire une force de combat, si on lui en laisse l'occasion.

 

La LRA se livre toujours aux pillages et surtout à de nombreux enlèvements. Depuis le début de l'année, les rebelles ont capturé 217 personnes en Centrafrique. C'est quasiment deux fois que pour toute l'année 2015.

 

Souvent, ces personnes enlevées sont utilisées comme porteurs, après les pillages et sont rapidement relâchées, mais une quarantaine d'enfants sont toujours aux mains de la LRA.

 

Il est trop tôt pour dire si le groupe compte en faire des enfants-soldats, mais il faut noter que ces derniers mois, la LRA a intégré des dizaines d'enfants.

 

Les rebelles cherchent à former au moins une partie des personnes capturées, parce qu'ils ne peuvent plus recruter en Ouganda et qu'ils ont dû faire face à des défections dans leurs rangs. Ils choisissent des jeunes entre 10 et 20 ans, en bonne santé, capables de marcher longtemps, de travailler et de participer à des attaques.

 

Cela inquiète les ONG de lutte contre la LRA. Elles préviennent que le groupe est capable de reconstruire une force de combat, si on lui en laisse l'occasion, et demandent aux pays concernés, c'est-à-dire principalement la Centrafrique et la République démocratique du Congo, de prendre des mesures pour protéger les civils.

 

La LRA mène des attaques loin de ses bases pour éviter que ses chefs ne soient repérés. Par exemple, il y a peu de violences dans l'enclave de Kafia Kingi entre le Soudan et la Centrafrique, car c'est là que se trouve le leader du groupe, Joseph Kony.

 

Mode opératoire de la LRA en Centrafrique et en RDC

 

En Centrafrique, les rebelles ont mené plusieurs attaques importantes au début de l'année, ils ont pillé, brûlé un village entier et s'en sont pris aux civils. C'est nouveau : il y a quelques mois, Joseph Kony avait demandé à ses hommes de ne pas piller. Il avait mis en place une nouvelle tactique, observée surtout en République démocratique du Congo : les rebelles installent des barrages le long des routes, arrêtent de petits groupes ou juste un couple, donnent de l'argent à l'un d'entre eux pour qu'il aille leur chercher des provisions ou du matériel en ville et jusqu'à son retour, ils gardent l'autre en otage.

 

La LRA dirige aussi de petites équipes de braconniers qui ramènent des défenses d'éléphant du parc national de Garamba. En Centrafrique, c'est un autre type de trafic : les rebelles attaquent surtout des mines de diamants. Et quand ils visent directement des civils, ils choisissent le plus souvent des forêts isolées pour ne pas être repérés. 

 

lien url pour lire le rapport sur l'état de la LRA en 2016

 

http://webinvisible.wpengine.netdna-cdn.com/wp-content/uploads/2016/03/LEtat-de-la-LRA-en-2016.pdf

 

 

Extraits du rapport :

 

D. LES ENLEVEMENTS ET LE RECRUTEMENT D’ENFANTS CONTINUENT

 

Même les officiers supérieurs les plus notoires de la LRA dépendent des femmes et des enfants enlevés pour leur survie au quotidien. Les femmes et les enfants recueillent la nourriture et l’eau, cuisinent, portent les possessions de camp en camp, et servent d’épouses forcées et parfois de combattants. Kony et les autres commandants de haut rang comptent particulièrement sur les femmes et les enfants victimes captifs de longue durée (ceux qui ont passé au moins six mois en captivité dans LRA) parce qu’ils comprennent les exigences logistiques de la LRA au quotidien. La LRA est également incapable de recruter des hommes Ougandais pour remplacer ceux qui font défection ou sont tués, ce qui rend le groupe de plus en plus dépendent des personnes enlevées en RCA et au Congo pour remplir les échelons inférieurs de ses rangs.

 

La sagesse qui prévaut au cours des dernières années a été que la LRA est trop faible et désorganisée pour recruter et retenir de nouveaux captifs, créant l’impression que le groupe est toujours en baisse. Et en effet, la plupart des enlèvements de la LRA depuis 2012 ont été intentionnellement temporaires, ciblant généralement les adultes qui sont obligés de porter les biens pillés vers les camps de la LRA à distance avant d’être libérés. Cependant, depuis la mi- 2014, les commandants de la LRA ont lancé plusieurs raids ciblant les enfants, dont des dizaines ont depuis été intégrés dans le groupe.

 

L’une des opérations de recrutement les plus audacieuses s’est produite à partir de Octobre 2014 jusqu’en Février 2015, lorsque les forces de la LRA ont enlevé 17 enfants et jeunes dans les préfectures de la Ouaka et Nana-Gribizi dans l’est de la RCA qui sont plus à l’ouest que la zone opérationelle typique de la LRA. Les trois premiers enfants ont été enlevés en Octobre 2014, lorsque le groupe de Onencan Unita a enlevé et intégré deux jeunes femmes et un garçon près de Atongo-Bakari dans la Ouaka. Entre Décembre 2014 et Février 2015, un groupe de la LRA a enlevé 14 enfants supplémentaires dans le village de Morobanda dans la préfecture de Nana Gribizi, à des centaines de kilomètres de la zone normale de l’ensemble des opérations. Un an après les raids de Morobanda, les forces de la LRA ont réussi à conserver la plupart de leurs recrues forcées, à l’exception de six enfants et une femme qui ont réussi à s’échapper après des mois de captivité.

 

Au Congo, le groupe dissident de Achaye Doctor a lancé une opération de recrutement similaire au début de l’année 2015. Dans une série d’attaques contre des villes de l’ouest de la province du Bas Uélé, son groupe a enlevé environ 15 garçons Congolais et 11 jeunes femmes Congolaises. Les garçons ont depuis reçu une formation aux armes à feu et beaucoup ont été affectés comme gardes du corps aux commandants Ougandais. La plupart des filles et des jeunes femmes ont été distribuése aux combattants Ougandais comme “épouses”, tandis que l’une aurait été donnée comme “épouse” à un combattant Congolais qui a été enlevé en 2008. Il est très rare pour les combattants non-Ougandais d’avoir des “épouses” dans la LRA, mais Achaye Doctor pourrait avoir assoupli ces règles quand il s’est séparé du contrôle de Kony. Le ciblage d’enfants par la LRA s’est intensifié au cours de la vague d’attaques dans l’est de la RCA au début de l’année 2016. La LRA a enlevé 54 enfants dans l’est de la RCA jusqu’à présent cette année, dont 41 sont toujours en captivité ou sont portés disparus. Ces 54 enfants représentent une proportion exceptionnellement élevée de l’ensemble des 217 personnes enlevées par la LRA en RCA jusqu’à présent en 2016.

 

Sur l’ensemble de 2015, la LRA a enlevé 113 personnes dans l’est de la RCA, seulement 16 d’entre eux étaient des enfants. Il est trop tôt pour estimer la probabilité que les commandants de la LRA vont essayer d’intégrer les enfants enlevés au cours des dernières semaines dans le groupe en tant qu’enfants soldats et ouvriers de camp ou bien les libérer après une période plus longue que d’habitude après avoir transporter les biens pillés. Les opérations de recrutement par des groupes de la LRA à la fin de l’année 2014 et au début de 2015 suggèrent que la LRA chercherait à former au moins une partie des personnes enlevées.

 

LA LRA DANS LE CONTEXTE

 

Depuis 2006, la LRA opère dans un vaste territoire qui englobe l’est de la RCA, le nord du Congo, l’ouest du Soudan du Sud et certaines parties du Sud-Darfour et de l’enclave de Kafia Kingi contrôlée par le Soudan. Cette région est parmi les plus reculées et marginalisées sur le continent, avec de rares infrastructures et une économie limitée. Les gens qui y vivent ne sont pas une circonscription notable pour quatre capitales, rendant les élites dirigeantes peu enclines à répondre directement à la violence de la LRA ou à demander des interventions internationales plus robustes.

 

L’explosion de conflit civil en RCA et au Soudan du Sud depuis 2013 a encore plus mis à l’écart cette crise, alors que les tensions géopolitiques continuent entre Kampala et Kinshasa et entre Kampala et Khartoum ont inhibé la coordination transfrontalière pour empêcher les refuges de la LRA. Pendant ce temps, la violence de la LRA a exacerbé les tensions sectaires entre les communautés agricoles et les communautés d’élevage, et les tensions politiques entre les communautés touchées par la crise et leurs gouvernements - des conséquences qui pourront survivre à Kony lui-même.

 

A. LE MANQUE DE PRÉSENCE ÉTATIQUE DANS L’EST DE LA RCA

 

Le gouvernement Centrafricain a longtemps eu une présence limitée dans l’est de la RCA, laissant un espace relativement non-gouverné à la merci de divers groupes armés non étatiques. La LRA a lancé ses premières attaques majeures dans l’est de la RCA au début de l’année 2008 quand ils ont enlevé des dizaines de personnes dans plusieurs attaques près de la ville d’Obo en toute impunité. En 2009, suite à l’attaque de l’Armée Ougandaise sur leurs bases dans le Parc National de la Garamba au Congo, Kony et d’autres hauts dirigeants de la LRA ont fui vers l’est de la RCA, en espérant qu’ils pourraient échapper à la pression militaire. L’ancien président centrafricain François Bozizé avait peu d’intérêt à la protection des civils dans le sud-est de la RCA, mais il a permis aux troupes Ougandaises d’entrer dans le pays pour poursuivre la LRA .

 

Cette autorisation a évolué en une externalisation de toutes les opérations de lutte contre la LRA aux troupes Ougandaises de la RTF, qui ont opéré sur une grande partie de l’est de la RCA entre 2009-2012.5 Pour échapper aux troupes Ougandaises de la RTF, les forces de la LRA se sont déplacées plus au nord en 2010, se heurtant à plusieurs reprises avec des combattants du groupe rebelle UFDR, à qui Bozizé avait cédé le contrôle de Sam Ouandja et d’autres zones d’extraction de diamants en Haute Kotto en échange de promesses de ne pas menacer son régime à Bangui. Malgré cet arrangement, la marginalisation constante de l’est de la RCA par Bozizé a contribué à la décision de l’UFDR et plusieurs autres groupes rebelles de s’unir brièvement pour former la coalition Séléka et renverser son gouvernement en Mars 2013.

 

L’explosion ultérieure des tensions sectaires a non seulement relégué la crise de la LRA au second rang, mais elle a aussi créé plus d’espace pour que la LRA puisse opérer. Le coup a ralenti les opérations contre la LRA pendant plusieurs mois et a forcé les États-Unis à renoncer à une base nouvellement construite dans la ville de Djemah et à consolider la présence de leurs conseillers militaires dans la ville plus sûre d’Obo. À la fin de 2013, les groupes de la LRA ont capitalisé sur la recrudescence de l’insécurité pour établir le contact avec les forces ex-Séléka près de la ville de Nzako, en transitionnant d’une relation antagoniste vers une relation mutuelle et opportuniste.

 

L’est de la RCA continue d’être dirigé par une mosaïque de groupe étatique, non-étatique, et des groupes armés internationaux. Les troupes Ougandaises de la RTF et conseillers américains, avec l’autorisation de l’UA et le gouvernement Centrafricain, ont la responsabilité exécutive de la sécurité dans le Haut Mbomou et Mbomou. Les troupes de la mission de paix en RCA (MINUSCA) contrôlent plusieurs grandes villes du Mbomou et le sud-ouest la préfecture de la Haute-Kotto, comme Bangassou et Bria. Les forces de l’ex-Séléka contrôlent la plupart des zones de la Haute Kotto au nord et à l’est, y compris Ouadda et Ouanda Djalle. Les forces militaires de la République Centrafricaine sont déployées en petit nombre dans plusieurs villes, mais ont peu d’influence. La LRA continue d’exploiter les lacunes dans ce patchwork des forces de sécurité, en utilisant l’est de la RCA pour le transport illicite d’ivoire, d’or et de diamants et pour piller la nourriture et d’autres fournitures nécessaires. Avec le gouvernement Centrafricain et les troupes internationales qui jusqu’à présent ne protègent pas suffisamment les civils dans l’est de la RCA contre les attaques de la LRA, ces derniers mois les forces des ex-Séléka ont lancé plusieurs déploiements unilatéraux contre les groupes de la LRA. Bien que ces déploiements aient conduit à peu de choses jusqu’à présent, cela pourrait renforcer la crédibilité et la légitimité des forces des ex-Séléka parmi les populations locales et discréditer les efforts visant à développer la présence d’un état efficace et crédible dans l’est de la RCA.

 

Les rebelles de la LRA continuent les enlèvements de civils, selon deux ONG
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 00:41
Douze morts dans des violences en Centrafrique

 

 

06/03/2016 | 14:34 (Reuters)

 

Douze personnes ont été tuées ces derniers jours par des hommes armés en République centrafricaine, a-t-on appris dimanche auprès de responsables locaux.

 

Il s'agit des premières violences depuis la confirmation, mardi dernier, de la victoire de Faustin-Archange Touadéra à l'élection présidentielle mais ces attaques, à proximité de la ville de Bambari, ne semblent pas directement liées à la situation politique.

 

Elles seraient plutôt, selon les premiers éléments disponibles, en rapport avec des vols de bétail et des oppositions ethniques traditionnelles.

 

La Cour constitutionnelle a confirmé mardi la victoire de Touadéra au deuxième tour de l'élection présidentielle du 14 février dernier.

 

Cet ancien professeur de mathématiques prendra officiellement ses fonctions le 25 mars.

 

L'élection présidentielle était une date clef dans un pays qui cherche à tourner la page d'un conflit ethnique et religieux ayant fait des milliers de morts depuis trois ans.

 

La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions ont entraîné des représailles des milices chrétiennes "anti-Balaka" et l'armée française a dû intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.

 

 (Crispin Dembassa-Kette; Henri-Pierre André pour le service français)

 

 

RCA : Bambari bascule à nouveau dans les violences communautaires

 

APA-Bangui (Centrafrique) 04/03/16 - Les violences communautaires ont repris à Bambari, une ville située à 300 km de Bangui et dont le quotidien des habitants est rythmé depuis jeudi par des affrontements.

 

Selon certaines sources, un groupe armé de peulhs a kidnappé une dizaine de femmes parties se désaltérer dans une rivière proche d'un site de déplacés. Pour leur libération, les kidnappeurs exigent la présence des maris de leurs otages.

 

Par ailleurs, la disparition depuis cinq jours à Alindao (120 km de Bambari) de deux jeunes musulmans, a provoqué de violents affrontements entre les ex sélékas et les antis balakas. Plusieurs morts et personnes en fuite dans la brousse ont été notés dans les rixes qui ont éclaté jeudi.

 

Malgré des pactes de non agression signés entre ces deux groupes à l'aube des élections générales, les violences communautaires ont resurgi et constituent déjà une épine au pied du régime de Faustin Archange Touadéra, nouvellement élu à la tête du pays.

 

La ville de Bambari a, par le passé, été l'objet de violences communautaires, poussant de nombreux habitants à se réfugier dans les sites des déplacés protégés par les casques bleus.

 

Ces violences avaient divisé la ville en deux parties : les musulmans d'un côté de la rive qui sépare Bambari et les non musulmans de l'autre.

 

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 00:39

 

 

04/03/16 (AFP)

 

Les Etats-Unis discutent avec leurs partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU d'un projet de résolution prévoyant de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus soupçonnés d'abus sexuels, selon des responsables américains.

 

Il s'agirait de la première résolution du Conseil consacrée spécifiquement à ce problème récurrent dans les missions de maintien de la paix de l'ONU, en particulier en République centrafricaine et en République démocratique du Congo (RDCongo).

 

La résolution permettrait d'expulser des missions les pays dont les soldats "commettent régulièrement" de tels abus ou qui ne montrent aucun empressement à sanctionner leurs soldats.

 

Il s'agit "d'utiliser la menace de rapatriement comme moyen de pression" pour obliger les pays fournisseurs de troupes à prendre des mesures, a expliqué un responsable américain parlant sous couvert d'anonymat.

 

Il incombe en effet à ces pays, et non à l'ONU, d'enquêter et de sanctionner pénalement les coupables mais ils le font avec réticence.

 

"Les pays contributeurs gardent jalousement leur juridiction sur leurs propres troupes, y compris les Etats-Unis et c'est un sujet sensible", a reconnu un autre responsable américain.

 

Face aux nombreux scandales d'abus ou d'exploitation sexuels dans les missions, l'ONU a commencé à faire le ménage en rapatriant des unités venues de RDcongo et du Congo-Brazzaville et opérant au sein de la Minusca (mission de l'ONU en Centrafrique).

 

La résolution demandera aussi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de décider si un pays mis en cause doit continuer de participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Les discussions sur le texte viennent de commencer et Washington souhaite une adoption "dès que possible", explique un responsable américain. "Tous les pays membres du Conseil reconnaissent désormais que c'est un problème qu'il faut traiter".

 

Les Etats-Unis sont le plus gros bailleur de fonds du maintien de la paix mais ont très peu de personnel sur le terrain.

 

La résolution, un texte court et de portée générale, ne reprendra cependant pas certaines recommandations précises contenues dans un rapport publié vendredi par l'ONU.

 

Le rapport recommande notamment de créer des cours martiales in situ pour juger les coupables et de prendre les empreintes génétiques de Casques bleus.

 

Il indique que l'ONU a recensé l'an dernier 69 cas d'abus sexuels qui auraient été commis par des Casques bleus originaires de 21 pays, pour la première fois nommément désignés.

Abus sexuels par des Casques bleus : Washington propose une résolution
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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 00:20

 

 

05/03/16 (Angola Press)

 

Interpellé par la presse, à l'Aéroport international "4 de Fevereiro", au terme de sa visite de 24 heures à Luanda, Faustin Touadéra a souligné que, outre ses remerciements dits au Président Dos Santos pour l'aide apportée au Gouvernement de transition en poste à Bangui, il avait également passé en revue avec son interlocuteur des questions liées à la coopération bilatérale.

 

L'appui du Président Dos Santos a conduit la RCA aux élections du 14 février 2016, a-t-il précisé, ajoutant qu'il avait abordé avec le Président angolais divers aspects qui pourraient être fondamentaux à la coopération bilatérale.

 

"Nous savons que l'Angola a beaucoup d'entreprises pleines de capacité et dotées de connaissances profondes qui pourraient aider la RCA à dynamiser son économie", a-t-il ajouté.

 

Enfin, Faustin Touadéra a déclaré que sa visite à Kilamba, première cité construite à Luanda depuis l'indépendance de l'Angola en 1975, révèle que les deux pays pourront faire bon partenariat.

Angola/RCA : Dos Santos et Faustin Touadéra discutent de l'avenir de coopération bilatérale
Angola/RCA : Dos Santos et Faustin Touadéra discutent de l'avenir de coopération bilatérale
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 23:38
Le marché central de Bangui parti en fumée

 

 

http://rjdh.org/  PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 5 MARS 2016

 

Un incendie s’est déclaré, ce samedi 5 mars 2016 au marché central de Bangui aux environs d’une heure du matin. Plusieurs boutiques et kiosques sont partis en fumée. Les victimes souhaitent la descente sur les lieux du nouveau président de la république.

 

Les dégâts sont énormes au marché central. La grande partie du bâtiment abritant le marché a été dévasté par le feu. Plusieurs boutiques et kiosques ont été réduits en cendre. Des témoins que nous avons rencontrés sur les lieux ont fait savoir que le feu était très puissant. Certains commerçants ont réussi à sauver quelques marchandises mais l’essentiel, selon les sources contactées au niveau du marché, est parti.

 

Les larmes aux yeux, Lambert Kouka, commerçante se dit perdue. « Je ne sais plus quoi dire car tout ce que je fais pour gagner ma vie et s’occuper de ma famille est parti en fumée mais je remets mon sors entre la main de Dieu », raconte-t-elle en pleurant.

 

Louise Massékala, vendeuse de bananes plantains s’inquiète de sa situation « c’est à travers ce que nous vendons que nous prenons soins de nos enfants et de nos petits fils, car nous n’avons pas de mari nous sommes des veuves. Mais tout est parti en fumée, nos stocks de près de 500.000 fcfa. Nous demandons au nouveau président de venir constater les dégâts afin de nous aider car nous n’avons rien pour le moment. Nous sommes toutes inquiètes aujourd’hui », a-t-elle expliqué.

 

Max, vendeur d’accessoires pense que les autorités doivent intervenir pour sauver la situation « il faut l’intervention des autorités pour nous aider. Sans ça, c’est la catastrophe », relève ce dernier.

 

C’est le quatrième cas d’incendie signalé au marché central de Bangui en l’espace de six mois. Le dernier remonte au 9 février 2016.

 

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 19:53

 

 

http://www.adiac-congo.com/  Samedi 5 Mars 2016 - 14:19

 

Inconnu du grand public, du moins à l’extérieur de son pays, Faustin Archange Touadera a créé la surprise lors du premier tour de l’élection présidentielle centrafricaine tenu le 30 décembre 2015. En se hissant à la deuxième place, avec 19,42 % des voix, derrière Anicet Georges Dologuelé, l’un des favoris de ce scrutin, le dernier Premier ministre (2008-2012) de l’ex-président François Bozize a été élu au deuxième tour, le 14 février dernier, avec un score honorable de plus de 62, 69 %. Avec une telle avance sur son challenger, il n’a immédiatement pas de souci à se faire pour asseoir sa légitimité accordée par les urnes, et donc ses compatriotes.

 

Comme dans ce genre de circonstances particulières où un candidat à une élection majeure réalise son rêve de commander ses compatriotes au plus haut sommet de l’Etat, les premiers mots du nouveau président centrafricain ont pris leur source dans son engagement à servir son pays : « Centrafricains de toutes les régions, de toutes les religions, des différents statuts sociaux, de tous les secteurs d’activités, de toutes les générations, nous allons transformer notre pays en un vaste chantier offrant des opportunités d’emplois aux jeunes, créant des richesses pouvant être redistribuables de manière équitable ».

 

Crédité d’un préjugé favorable hérité de son passage à la Primature, lorsqu’il réussit, entre autres, à rétablir le payement régulier du salaire des fonctionnaires, Faustin Archange Touadera est conscient des défis qui l’attendent : «  il reste le plus dur à faire, la reconstruction du pays dans l’unité, la paix pour un développement durable », assurait-il toujours dans ses premières déclarations. En réalité la question principale qu’il faudrait se poser au sujet du nouveau président de Centrafrique  est celle de savoir s’il aura les mains libres pour mener à bien sa mission.

 

Dans la situation actuelle de la Centrafrique, minée par une crise de plusieurs années, ce ne seront pas seulement les moyens financiers qu’il faudra mobiliser pour redémarrer. Ce seront en même temps les ressources humaines. La Centrafrique est un pays qui regorge de cadres dans divers domaines. Chacun sait néanmoins combien Touadera a bénéficié du soutien de la plupart des candidats recalés au premier tour pour l’emporter haut-la-main au second. Il lui faudra arbitrer avec tact au moment disons-le de façon triviale, du « partage du gâteau ». En se rappelant toujours le constat de Napoléon « Toutes les fois que je donne une place vacante, je fais un ingrat et cent mécontents ».

 

Et ce n’est pas parler en l’air que de dire que la première mise en route du programme de Faustin Archange Touadera sera de savoir opérer le choix des hommes et des femmes qui l’accompagneront dans l’exaltante mission de redonner à la Centrafrique la place qui lui revient dans le concert des Nations : administration publique, forces de défense et de sécurité, justice, autant de grands corps de l’Etat asséchés par la crise qui auront besoin chacun de bon coup de fouet pour restaurer l’autorité de l’Etat. Pour réussir les amis qui lui ont apporté des voix et attendent en retour des strapontins doivent avoir à l’esprit que leur pays a besoin de « soins intensifs » pour reprendre souffle.

 

En famille, quand on est en présence d’un grand malade on se ressoude les coudes pour le sauver, on ne commet pas l’irresponsabilité de se diviser pour signer son arrêt de mort. Riche de son sol, de son sous-sol et des énergies de ses filles et fils, la Centrafrique est en mesure de relever les défis de son développement et elle peut pour cela aussi compter sur l’appui de ses voisins de la sous-région d’Afrique centrale qui ne l’ont pas abandonnée pendant les moments d’incertitude.

 

C’est peut-être ce message de solidarité que le nouveau chef de l’Etat du pays de Barthelemy Boganda a échangé avec ses homologues Obiang Nguema Mbasogo, de Guinée Equatoriale, Idriss Deby Itno, du Tchad, et Denis Sassou N’Guesso du Congo qui a assuré la médiation dans la crise qui a secoué la Centrafrique pendant beaucoup trop longtemps. Sans doute poursuivra-t-il ses voyages de prise de contacts dans les autres pays de la sous-région avant de regarder plus loin, chez les partenaires extérieurs à la CEMAC.   

   

Gankama N’Siah

 

Lu pour vous : RCA : quelle marge de manœuvre pour Faustin Archange Touadera ?
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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 19:27

 

 

http://www.camer.be/

 

La taille du contingent déployé dans le cadre de la Minusca a été réduite par l’Onu.

 

 La taille du bataillon de l’armée camerounaise actuellement déployé dans la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca) vient d’être réduite. Le contingent constitué d’environ 950 hommes, indiquent des sources en Centrafrique -tandis que sur le site Internet de la Minusca il est écrit que le contingent camerounais compte 1 260 hommes et femmes- vient de connaître une relative purge.

 

C’est en tout cas 205 militaires camerounais (d’autres sources parlent de 208) jusque-là en activité sur le territoire centrafricain qui en ont fait les frais, malgré eux, sans grand enthousiasme, lâche un proche. D’après nos sources sur place, ces hommes démobilisés du contingent camerounais ont dans un premier temps été rassemblés dans un camp nommé Beloko, situé à environ huit kilomètres, non loin de la frontière avec le Cameroun.

 

Depuis peu, ils sont progressivement rapatriés dans leur pays, et doivent y rejoindre en définitive chacun son unité. Certains ont déjà été aperçus dans la capitale à Yaoundé où ils ont rejoint leur famille. Le Jour n’a pas pu obtenir des informations sur les critères de démobilisation et les conditions de rapatriement de ces casques bleus camerounais. On a simplement appris que contingent camerounais était quelque peu pléthorique.

 

Rappelons que le tout premier contingent camerounais de la Minusca à la suite du transfert de responsabilité de la Misca est arrivé à Bangui le 15 septembre 2014, et que son Etat-major est basé à Bossangoa, avec une présence dans plusieurs régions du pays à savoir, Bangui, Paoua, Bozoum, Cantonnier, Bouca, Beloko, Batangafo, Baoro, Bocarango, Ndele, Kaga bandoro, pour ne citer que celles-là.

 

Le bataillon camerounais en Centrafrique fait sa part dans la pacification de ce pays, il a participé à plusieurs opérations de désarmement, de sécurisation des villes, de restauration de l’autorité de l’Etat et de protection des civils. Des actions qui lui ont permis de ramener le calme dans des villes comme Bouca, alors sous la menace constante de bandes armées.

 

Le Conseil de sécurité de l’Onu a créé la Minusca le 10 avril 2014. Selon des informations publiées sur le site Internet de la mission, elle a mobilisé en Centrafrique 11644 personnes depuis avril 2014 dont 9 150 militaires, 1 530 policiers, 151 observateurs militaires, 681 membres du personnel civil parmi lesquels 462 membres du personnel civil international, 219 membres du personnel civil local et 132 volontaires des Nations Unies. La mission fonctionne sur un fonds d’affectation spécial approuvé par l’Onu.

 

© Source : Le Jour

 

 

Centrafrique - Mission de la paix : L’ONU renvoie plus de 200 casques bleus camerounais

 

YAOUNDE - 04 MARS 2016  © Jean-Marie NKOUSSA | Cameroon-Info.Net

 

Les Nations Unies estiment que le contingent camerounais était pléthorique

 

L’information est du quotidien Le Jour, édition du 4 mars 2016. Entre 205 et 208 casques bleus d’origine camerounaise de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) ont été démobilisés.

 

 Le contingent camerounais, à en croire le journal, était constitué de 950 hommes. Même si notre confrère reconnait également que sur son site internet, la MINUSCA parle d’un effectif de 1 260 hommes. Et c’est à ce niveau que se situe la raison de leur rapatriement.

 

 « Le Jour n’a pas pu obtenir des informations sur les critères de démobilisation et les conditions de rapatriement de ces casques bleus camerounais. On a simplement appris que le contingent camerounais était quelque peu pléthorique », écrit l’auteur de l’article.

 

 Selon les sources de Le Jour, « ces hommes démobilisés du contingent camerounais ont dans un premier temps été rassemblés dans un camp nommé  Beloko, situé à environ huit kilomètres, non loin de la frontière avec le Cameroun. Depuis peu, ils sont progressivement rapatriés dans leur pays, et doivent y rejoindre en définitive chacun son unité. Certains ont déjà été aperçus dans la capitale à Yaoundé où ils ont rejoint leur famille ».

 

 Créée le 10 avril 2014 par le Conseil de sécurité de l’ONU,  la MINUSCA  comptait à cette date 11644 hommes dont 9 150 militaires, 1 530 policiers, 151 observateurs militaires, 681 membres du personnel civil parmi lesquels 462 membres du personnel civil international, 219 membres du personnel civil local et 132 volontaires des Nations Unies.

 

Jean-Marie Nkoussa

205 CASQUES BLEUS CAMEROUNAIS DÉMOBILISÉS EN CENTRAFRIQUE
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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 19:18

 

       

APA-Harare (Zimbabwe) 2016-03-05 16:57:12 Le président Robert Mugabe du Zimbabwe a asséné un violent coup aux entreprises minières étrangères qu’il accuse de voler de grosses quantités de diamants de son pays, rendant ainsi les Zimbabwéens de plus en plus pauvres.


S'exprimant jeudi à la télévision d'Etat, Mugabe qui dirige le pays depuis son indépendance en 1980 a cloué au pilori les entreprises étrangères qui saignent le pays à blanc, à travers la contrebande de
quantités inestimables de richesses, au détriment de ses citoyens.


Mugabe qui est actuellement âgé de 92 ans, a déclaré que son pays n'a rien reçu de substantiel à partir de la richesse générée par l'industrie du diamant, ajoutant que le Zimbabwe n'avait obtenu que
deux milliards de dollars, sur des revenus provenant du secteur et estimés à près de 15 milliards de dollars.


Il a également critiqué les Zimbabwéens qui jouent un rôle actif dans l'escroquerie et la contrebande de ces richesses du sous-sol.


“En conséquence, ceux qui devraient être nos yeux et nos oreilles n'ont pas été en mesure de voir ou d'entendre ce qui se passait”, a-t-il ajouté.


La déclaration de M. Mugabe intervient un mois après que son gouvernement a annoncé qu'il prenait le contrôle des mines de diamants dans le pays.


Une loi rend obligatoire pour les entreprises étrangères d'abandonner la moitié de leur propriétés dans les mines du pays aux entreprises locales.


Mugabe a balayé d'un revers de la main les craintes qu'une telle décision puisse amener la Chine, un acteur clé dans l'industrie à reconsidérer ses relations avec le Zimbabwe.

En 2014, le Zimbabwe occupait la huitième place dans le cercle des principales nations exportatrices de diamants au monde.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=847545#sthash.Kryg0IMw.dpuf

Mugabe accuse les firmes étrangères de voler les diamants du Zimbabwe
Mugabe accuse les firmes étrangères de voler les diamants du Zimbabwe
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