Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 01:36
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Arrivée à Bangui de 4.400 matériels administratifs électoraux

 

BANGUI le 04 juin 2020 (RJDH) ---Des matériels administratifs pour les opérations électorales sont arrivés ce mercredi 3 juin à l’aéroport International Bangui Mpoko. Il s’agit de 56 tonnes des kits, soit 4.400 matériels destinés au fonctionnement des bureaux de vote qui ont été réceptionnés par l’Autorité nationale des élections.  

Ce sont des matériels adaptés remis à l’ANE pour le fonctionnement des centres de vote sur l’ensemble du territoire national. Les matériels sont composés d’imprimantes et des supports qui seront distribués dans les différents bureaux de vote de Bangui et les 16 préfectures de la République Centrafricaine. 

La réception de ces matériels a eu lieu ce mercredi 03 juin à l’aéroport Bangui-Mpoko en présence des membres de ladite structure en charge d’organiser ces élections. C’est la deuxième livraison après celle de Dubaï enregistrée le 16 mai dernier. Ce don intervient dans un contexte aujourd’hui ou l’ANE entre dans la phase de formation de 80 formateurs des agents recenseurs qui seront à leur tour, à former 12000 agents recenseurs dans le cadre des opérations d’enrôlement des électeurs prévues du 22 juin au mois de septembre 2020. 

Ce processus prend en compte le contexte actuel de la pandémie de coronavirus. D’où la nécessité de l’ANE de former des agents spécialisés dans le domaine de la prévention contre le covid_19. Le projet d’appui au processus électoral en Centrafrique(PAPEC), appuie l’Autorité Nationale des Elections grâce au financement du PNUD et de l’Union Européenne le PNUD.

Carlos Watou.

 

 

Centrafrique : « Les choses évoluent à cinq ans d’existence de la Cour Pénale», dixit Alain Tolmo substitut du procureur de la CPS

 

BANGUI, le 03 juin 2020 (RJDH) ---La Cour Pénale Spéciale totalise cinq années d’existence après sa création le 03 juin 2015 par les autorités de transition. Plusieurs lignes ont bougé, indique Alain Tolmo, Substitut du Procureur spécial de la Cour notamment la mise en place de différents organes et les arrestations des prévenus. 

Depuis sa création le 03 juin 2015 après les assises de Bangui, la Cour Pénale Spéciale a enregistré plusieurs avancées significatives dans le pays. C’est la conséquence logique et directe de la volonté populaire, laquelle volonté qui s’est traduite par les consultations à la base et au forum de Bangui, où tous les participants ont décidé que cette juridiction hybride voit le jour.

Le Substitut du Procureur spécial de la CPS Alain Tolmo note à cet effet un progrès, « si vous voyez bien le fil des choses, le 11 mai, c’est la date de clôture de Forum et le 03 juin 2015, c’est la promulgation de la loi organique par le gouvernement de transition. Les choses sont allées rapidement. Entre la promulgation de cette loi et les activités de la Cour, les choses ont tellement évolué », a rappelé le Substitut du Procureur.

En 2017, les premières nominations des membres de la Cour ont eu lieu. Ce processus graduel a permis aujourd’hui à cette juridiction hybride de procéder à des poursuites judiciaires sur l’ensemble du territoire national. A ce jour,  les organes à savoir le parquet spécial, les chambres d’instruction, d’accusation spéciale et des unités en charge de protection des victimes et témoins, de la police judiciaire sont mises en place.

La mise en place de deux autres organes, les chambres d’assises et d’Appel sont en cours ainsi que le corps spécial d’avocats.

A titre de rappel, la loi organique de la Cour Pénale Spéciale a été promulguée le 03 juin 2015 par le chef de l’Etat de transition, Catherine Samba-Panza.

Judicaël Yongo.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 01:32
Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus «d’efforts»

 

Cour pénale spéciale de Centrafrique: Amnesty plaide pour plus «d’efforts»

 

juin 03, 2020 à 13:37

 

L’ONG des droits humains Amnesty International a appelé à « redoubler d’efforts » pour rendre pleinement opérationnelle la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine, qui célèbre cette année son cinquième anniversaire.

« Il faut faire davantage pour la rendre pleinement opérationnelle et faire en sorte que les victimes des crimes de haine qui ont été perpétrés puissent bientôt assister aux premiers procès », a déclaré Tity Agbahey, chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International, dans un communiqué


Le renforcement matériel de cette juridiction « suppose notamment une aide financière accrue et durable de la part des partenaires internationaux et une meilleure coordination avec les tribunaux pénaux nationaux et la Cour pénale internationale », ajoute-t-elle.


En RCA, les civils « paient un lourd tribut » lors des atrocités commises par des groupes armés et par toutes les parties au conflit. La création de la Cour pénale spéciale, considérée comme un « symbole d’espoir » par de nombreuses victimes, était un « grand pas en avant », explique Mme Agbahey.


Créée par une loi le 3 juin 2015, cette cour est un tribunal « hybride » qui a compétence pour juger les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003.


Sa session d’inauguration s’est tenue en octobre 2018. Selon les dernières informations publiquement disponibles, on recense actuellement huit affaires pour lesquelles les investigations sont closes, huit affaires en cours d’enquête et une quinzaine d’affaires faisant l’objet d’une enquête préliminaire, souligne le communiqué.


Au lendemain des homicides commis dans la ville de Ndélé, dans le nord-est du pays, en avril 2020, la Cour pénale spéciale a annoncé le 8 mai son intention d’enquêter sur cette affaire. Neuf personnes ont été arrêtées en lien avec ces événements. Neuf autres, membres du groupe armé de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont été arrêtées le 19 mai dans le cadre des affrontements qui se sont déroulés à Bambouti, Obo et Zémio, dans le sud-est du pays.


« La série d’arrestations de personnes récemment transférées devant la Cour pénale spéciale contribue à lutter contre l’impunité en République centrafricaine. Ces personnes doivent comparaître rapidement devant des juges, être informées des motifs de leur détention et être assistées par des avocats », a dit la chargée de campagne pour l’Afrique centrale à Amnesty International.


L’histoire de la République centrafricaine est marquée par les coups d’État, les conflits armés et les violences ciblant la population civile. Le conflit actuel a éclaté en mars 2013, lorsqu’une coalition armée à majorité musulmane, appelée la Séléka, a violemment renversé le gouvernement.


Mi-2013, des milices animistes et chrétiennes appelées les anti-balaka ont pris les armes pour résister à la Séléka et se sont livrées à des attaques de grande ampleur contre les communautés musulmanes dans l’ouest du pays. Les deux camps ont commis des crimes relevant du droit international, souligne Amnesty, rappelant que la situation fait également l’objet d’investigations menées par la Cour pénale internationale depuis septembre 2014.


Un accord de paix a été signé le 6 février 2019 entre le gouvernement de la République centrafricaine et 14 groupes armés. Cependant, les graves exactions commises contre la population civile se poursuivent, notamment les homicides illégaux et les violences sexuelles. Environ 80 % du territoire est toujours contrôlé par des groupes armés, selon l’ONG.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 01:07
Covid-19 : inquiétude du personnel de Télécel après la contamination de 2 agents
Covid-19 : inquiétude du personnel de Télécel après la contamination de 2 agents

Lu pour vous

 

Covid-19 : inquiétude du personnel de Télécel après la contamination de 2 agents.

 

Bangui 5 juin 20200 h 05 min  (Corbeaunews-Centrafrique) – Les deux agents de Télécel testés positifs au Covid-19 exercent au service de comptabilité. Ils ont été placés en isolement, mais leur directeur général n’a pas accepté. Depuis lors, ils reprennent leur activité au bureau, et l’inquiétude domine au sein du personnel de la société de téléphonie mobile Télécel.

« Là, c’est un piège ! On nous a piégés. Actuellement, je peux vous dire que je suis l’un des cas suspects du Covid-19 comme les autres  collaborateurs», s’indigne un cadre de Télécel joint au téléphone sur son numéro privé.

Selon les informations du CNC, les deux agents de comptabilité testés positifs au Covid-19 ont été placés en isolement chez eux. Or, ce mardi 2 juin, alors qu’ils venaient d’informer le service des ressources humaines de leur état de santé, le Directeur général, Monsieur Malek Attrissi, conteste leur placement en isolement, et ordonne à ce qu’ils reprennent leur activité. Une fois de retour au bureau ce mardi matin, c’est la consternation qui domine au sein du personnel de la Télécel. Ce qui pousse certains à s’interroger de l’attitude à avoir face à des collègues de travail qui tombent malades après avoir été contaminés par le coronavirus.

« En cas de contamination au milieu du travail, le Covid-19 peut-il être considéré comme un accident de travail ? », s’interrogent-ils.

La réponse peut être affirmative, comme le contraire. Tout dépend des circonstances auxquelles l’agent a été exposé à ce virus au lieu du travail,  selon un expert du ministère de la justice interrogé par CNC, dans le cas de la Télécel, si les faits sont établis, le Directeur général, monsieur Malek Attrissi pourrait être poursuivi en justice.

Rappelons que la République centrafricaine compte à ce jour 1069 cas de Covid-19 sur son territoire. Parmi eux, 23 sont guéris de leur maladie, et 4 cas de décès enregistrés depuis l’apparition de la pandémie dans le pays en mars 2020.

Anselme Mbata

Copyright2020CNC

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 01:00
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

RCA: mort d'un casque bleu de la Minusca à Bangui, une enquête est ouverte

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 4 juin 2020 16:20

 

Le gouvernement centrafricain et la Minusca ont ouvert deux enquêtes distinctes pour déterminer les causes et les circonstances du décès de Evariste M'penga Hitfa, retrouvé mort à sa résidence dans le 1er arrondissement de Bangui le 02 juin 2020. L'annonce a été faite par Vladimir Montéiro, Porte-parole de la mission onusienne en Centrafrique.

Evariste M'penga Hitfa est un officier de police principal exerçant en Centrafrique comme instructeur sous le drapeau onusien. De nationalité camerounaise, il a été déployé en République Centrafricaine en 2018 où il a participé à la formation des policiers centrafricains avec l'appui de la Minusca.

Alors que des rumeurs lient sa mort soudaine au Covid-19, la Minusca et le gouvernement centrafricain cherchent encore les causes exactes de la disparition de cet officier de police camerounais.

"Nous sommes en quête des raisons de la mort de notre collègue et les causes précises font l'objet de double enquêtes des services de la Minusca et centrafricain" a indiqué Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca.

En attendant la conclusion de l'enquête et des médecins légistes, l'heure est à la pensée pour sa famille. Le porte-parole de Minusca présente les condoléances de son institution au gouvernement camerounais ainsi qu'a sa famille biologique.

"Nous présentons nos condoléances à la famille du défunt et aux Camerounais. Dès que les résultats des enquêtes seront disponibles, nous les communiquerons" a ajouté le porte-parole de la Minusca.

Entre temps, côté centrafricain, aucune communication officielle n'est encore faite sur l'enquête ouverte.

 

 

Bangui: l'accès aux services de l'hôpital communautaire désormais conditionné au port du masque

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 4 juin 2020 16:57

 

En application de nouvelles mesures édictées par les autorités dans le contexte de la lutte contre le nouveau coronavirus, le Centre hospitalier universitaire communautaire de Bangui reconsidère les conditions d'accès à ses services. Désormais, malades, parents, accompagnateurs et autres visiteurs doivent obligatoirement porter un cache-nez avant d'entrer dans la concession de cet hôpital.

La mesure est entrée en vigueur depuis le 02 juin 2020. Malades et visiteurs se sont heurtés à une nouvelle réglementation à l'entrée de l'hôpital où le port du masque est devenu obligatoire. Cette nouvelle mesure intervenue en lien avec les consignes de port du masque obligatoire dans les lieux publics et transports en commun, n'est pas vue d'un bon œil par certains usagers de ce centre hospitalier. Les agents de sécurité et même le personnel médical dont le directeur de l'hôpital ont fait l'objet d'injure de la part de certains remontés qui ne croient pas encore à l'existence du Covid-19 en Centrafrique, et qui se sont vus bloqués à l'entrée.

Cette réaction brutale et impertinente a fait réagir les responsables de l'hôpital, expliquant qu'il s'agit d'une mesure visant à protéger la population et à contrer  la propagation de cette infection pulmonaire respiratoire.     

" Tout ce que nous sommes en train de faire, c'est pour une bonne cause pour limiter la propagation de cette pandémie dès lors qu'on monte en pic et ce n'est pas un bon signe pour le pays. C'est pourquoi le gouvernement a pris ces mesures et il faudrait que le centrafricain le sache et c'est pour le protéger" a expliqué Abel Assaye, directeur de l'hôpital Communautaire.

Désormais, sans avoir porté un cache-nez, aucun malade ou visiteur n'est admis dans l'enceinte de l'hôpital à l'exception des urgences. 

" A l'hôpital, le port de masque est obligatoire pour le personnel de santé et de ce fait, tous ceux qui entrent ici sont tenus de porter un masque et le principe nous l'avons décidé maintenant. Pour entrer à l'hôpital, il faut porter un masque quelque soit son genre. L'idéal est que le centrafricain se protège" a insisté Abel Assaye.

Avec 4 morts, 23 guéris et 1288 malades du Covid-19 ce 04 juin 2020, la République centrafricaine devient dangereusement l'un des pays subsahariens, les plus touchés par cette épidémie. La montée du taux de contamination s'explique d'une part, par l'augmentation du nombre de dépistage, d'autre part, par le non respect des mesures barrières édictées.

 

 

RCA-Tchad: Abdoulaye Miskine ne sera pas extradé en République centrafricaine

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 4 juin 2020 15:54

 

Arrêtés en octobre 2019 au sud du Tchad, proche de la frontière centrafricaine, Martin Koumtamandji alias Abdoulaye Miskine et trois de ses compagnons sont détenus depuis plusieurs mois dans la capitale tchadienne. Placé sous mandat de dépôt au Tchad, le chef rebelle centrafricain ne sera pas extradé vers la Centrafrique, suite à l'opposition du Tchad. Toutefois, les autorités judiciaires centrafricaines indiquent qu'elles ne mettront pas fin à la poursuite déjà déclenchée par la RCA.

Suite à son arrestation en octobre 2019 à Tissi, dans le Sud-est du Tchad, Martin Koumtamandji alias Abdoulaye Miskine, leader du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), ne sera pas extradé vers la République centrafricaine. Accusé d'avoir commis des crimes sur le sol tchadien, le chef rebelle, placé sous mandat de dépôt et incarcéré à N’Djamena doit devoir répondre des crimes présumés qu'il aurait commis sur le sol Tchadien, car reconnu comme citoyen tchadien par les autorités du Tchad.

En substance, le Tchad a opposé une fin de non recevoir à la demande des autorités centrafricaines qui, il y a quelques mois, sollicitaient l'extradition de Abdoulaye Miskine. Selon les autorités tchadiennes, le présumé est un ressortissant tchadien qui a commis des infractions au Tchad. Et face à cette situation, il ne peut être extradé vers un autre pays avant qu'il ne soit jugé. Par ailleurs, les responsables judiciaires du Tchad affirment qu'une information judiciaire a été ouverte après son déferrement devant le parquet.

"Les autorités judiciaires tchadiennes nous ont opposé une fin de non-recevoir, soutenant que Abdoulaye Miskine est un sujet tchadien qui a commis des crimes sur le territoire tchadien. Et donc de ce fait, elles ne peuvent l'extrader avant qu'il ne soit jugé. C'est suite à cela, qu'il a été déféré devant le parquet et le parquet a décidé de l'ouverture d'une information judiciaire" affirme Alain Gbazialé, Directeur général des services judiciaires.

Pour les autorités centrafricaines, déterminées à mettre la main sur le chef rebelle, même s'il est jugé au Tchad, cela ne mettra pas fin à la poursuite judiciaire déjà déclenchée par la République centrafricaine.

"Abdoulaye Miskine va être jugé au Tchad pour les faits commis au Tchad. Mais pour les faits commis sur le territoire centrafricain, il reste poursuivi par les autorités judiciaires centrafricaines. Cela veut dire que s'il venait à être condamné au Tchad, à l'issue de sa peine, s'il se retrouve sur le sol centrafricain, il sera appréhendé pour répondre de ses actes devant les instances judiciaires centrafricaines" a ajouté Alain Gbazialé.

Abdoulaye Miskine, chef rebelle et leader du groupe armé FDPC fait l’objet d’un mandat d’arrêt décerné par le juge d’instruction le 5 août 2019. Il est soupçonné pour multiples infractions, notamment, association de malfaiteurs, crimes contre l’humanité, rébellion et vols qualifiés.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 00:47
La France soutient le processus électoral en Centrafrique
La France soutient le processus électoral en Centrafrique
La France soutient le processus électoral en Centrafrique

 

Source : Ambassade de France Bangui

 

L’Ambassade de France a signé le 3 juin avec la Cour constitutionnelle centrafricaine une convention de financement : la France apporte 59 millions de FCFA (90 000€) pour appuyer le processus électoral 2020 – 2021.

Ce financement aidera la Cour constitutionnelle à remplir ses missions : veiller au respect de la Constitution et promouvoir l’Etat de droit, assurer le contrôle du processus électoral et la gestion des contentieux électoraux. 

Ce financement permettra plusieurs actions :

➡️ la formation des juges constitutionnels dans le domaine du contentieux électoral

➡️ le renforcement de la collaboration avec les autres institutions et acteurs impliqués dans le processus électoral

➡️ la distribution de guides pour donner aux citoyens une meilleure connaissance de la Constitution et des textes qui régissent le processus électoral 

➡️ la création d’un site internet de la Cour Constitutionnelle

➡️ l’acquisition d’équipements informatiques et bureautiques pour renforcer les capacités de fonctionnement de la Cour

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un appui financier global de la France au processus électoral de 196 millions de FCFA (300 000 €). En plus du soutien à la Cour constitutionnelle, il comprend une contribution au fonds du PNUD de 65 millions de FCFA (100 000 €) et une contribution au projet de soutien à l’observation citoyenne du cycle électoral 2020/2021 porté par l’Union européenne de 72 millions de FCFA (110 000 €).

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 00:40
Abdoulaye Miskine devant la justice tchadienne, la Centrafrique veut sa tête
Abdoulaye Miskine devant la justice tchadienne, la Centrafrique veut sa tête

 

Abdoulaye Miskine devant la justice tchadienne, la Centrafrique veut sa tête

 

https://www.dw.com/ 04.06.2020

 

La justice tchadienne a ouvert une information judiciaire contre le chef rebelle centrafricain d’origine tchadienne, Abdoulaye Miskine, ainsi que trois de ses compagnons, tous détenus à N’Djamena.

Le leader du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), Abdoulaye Miskine, de son vrai nom Martin Koumtamadji, et trois de ses compagnons, avaient été interpellés à l’est du Tchad et conduit à N’Djamena en octobre 2019.  

A l’époque, Bangui avait dépêché à Ndjamena le ministre centrafricain de la Justice, Flavien Mbatta, en vue de négocier l’extradition de ces rebelles. Mais, le Tchad avait refusé. 

Huit mois après, la justice tchadienne décide finalement d’ouvrir une information judiciaire contre ces rebelles centrafricains. 

Que leur reproche-t-on concrètement ? Pour Maître Mognan Kembetiade, un des avocats des prévenus, ‘’On reproche à Abdoulaye Miskine et aux trois autres, l’infraction d’organisation de mouvement insurrectionnel et de viol, en 2004. Les conseils se réservent pour l’instant le droit de présenter les moyens de défense qui permettront aux juges de rendre une ordonnance digne de ce nom. Il n’a pas été  précisé s’il s’agit de viol commis sur le territoire tchadien ou en territoire centrafricain. Parce que nous n’avons vu aucune plainte annexée au procès-verbal d’enquête préliminaire. Dès l’instant où une information judiciaire est ouverte et le juge d’instruction saisi de l’affaire, je pense qu’on ne peut plus parler d’extradition‘’, explique l'avocat.

Abdoulaye Miskine comme moyen de pression

Selon le juriste politologue Sitack Yombatina Beni, deux hypothèses justifieraient le refus des autorités tchadiennes d’extrader ces rebelles en Centrafrique :

"La première hypothèse plausible qu’on pourrait émettre est que le Tchad refuse qu’Abdoulaye Miskine puisse se retrouver de l’autre côté et fasse un certain nombre de confessions. La deuxième hypothèse qu’on peut émettre également, vue la tension entre la république centrafricaine et le Tchad, est que le Tchad garderait Abdoulaye Miskine et sa suite comme moyen de pression pour permettre de dénouer les relations entre les deux pays. Il aurait été plus facile de les renvoyer en Centrafrique et puis le Tchad pourrait aussi se constituer partie civile. Parce qu’Abdoulaye Miskine n’est pas seulement réclamé par la Centrafrique mais aussi par la Cour pénale internationale (CPI). "

Relations difficiles

Un avis que partage bon nombre de défenseurs tchadiens des droits humains, comme Sosthène Mbernodji, le Coordonnateur du mouvement citoyen pour la préservation des libertés, le MCPL. "Il faut que le Tchad arrête de s’impliquer dans les affaires centrafricaines. Abdoulaye Miskine doit être extradé en Centrafrique puisqu’il est centrafricain. On n’a pas assez de garantie pour que Miskine soit jugé et purge sa peine ici", estime Sosthène Mbernodji.

La DW a tenté sans succès, d’avoir l’avis des autorités judiciaires tchadiennes sur le sujet.

En 2003 et 2014, la République centrafricaine avait accusé le Tchad de soutenir des rebellions contre les différents pouvoirs qui se sont succédé en Centrafrique. Des accusations qui continuent jusque-là d’empoisonner les relations diplomatiques entre Bangui et N’Djamena.

 

 

RCA-Tchad: Abdoulaye Miskine ne sera pas extradé en République centrafricaine

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 4 juin 2020 15:54

 

Arrêtés en octobre 2019 au sud du Tchad, proche de la frontière centrafricaine, Martin Koumtamandji alias Abdoulaye Miskine et trois de ses compagnons sont détenus depuis plusieurs mois dans la capitale tchadienne. Placé sous mandat de dépôt au Tchad, le chef rebelle centrafricain ne sera pas extradé vers la Centrafrique, suite à l'opposition du Tchad. Toutefois, les autorités judiciaires centrafricaines indiquent qu'elles ne mettront pas fin à la poursuite déjà déclenchée par la RCA.

Suite à son arrestation en octobre 2019 à Tissi, dans le Sud-est du Tchad, Martin Koumtamandji alias Abdoulaye Miskine, leader du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), ne sera pas extradé vers la République centrafricaine. Accusé d'avoir commis des crimes sur le sol tchadien, le chef rebelle, placé sous mandat de dépôt et incarcéré à N’Djamena doit devoir répondre des crimes présumés qu'il aurait commis sur le sol Tchadien, car reconnu comme citoyen tchadien par les autorités du Tchad.

En substance, le Tchad a opposé une fin de non recevoir à la demande des autorités centrafricaines qui, il y a quelques mois, sollicitaient l'extradition de Abdoulaye Miskine. Selon les autorités tchadiennes, le présumé est un ressortissant tchadien qui a commis des infractions au Tchad. Et face à cette situation, il ne peut être extradé vers un autre pays avant qu'il ne soit jugé. Par ailleurs, les responsables judiciaires du Tchad affirment qu'une information judiciaire a été ouverte après son déferrement devant le parquet.

"Les autorités judiciaires tchadiennes nous ont opposé une fin de non-recevoir, soutenant que Abdoulaye Miskine est un sujet tchadien qui a commis des crimes sur le territoire tchadien. Et donc de ce fait, elles ne peuvent l'extrader avant qu'il ne soit jugé. C'est suite à cela, qu'il a été déféré devant le parquet et le parquet a décidé de l'ouverture d'une information judiciaire" affirme Alain Gbazialé, Directeur général des services judiciaires.

Pour les autorités centrafricaines, déterminées à mettre la main sur le chef rebelle, même s'il est jugé au Tchad, cela ne mettra pas fin à la poursuite judiciaire déjà déclenchée par la République centrafricaine.

"Abdoulaye Miskine va être jugé au Tchad pour les faits commis au Tchad. Mais pour les faits commis sur le territoire centrafricain, il reste poursuivi par les autorités judiciaires centrafricaines. Cela veut dire que s'il venait à être condamné au Tchad, à l'issue de sa peine, s'il se retrouve sur le sol centrafricain, il sera appréhendé pour répondre de ses actes devant les instances judiciaires centrafricaines" a ajouté Alain Gbazialé.

Abdoulaye Miskine, chef rebelle et leader du groupe armé FDPC fait l’objet d’un mandat d’arrêt décerné par le juge d’instruction le 5 août 2019. Il est soupçonné pour multiples infractions, notamment, association de malfaiteurs, crimes contre l’humanité, rébellion et vols qualifiés.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 00:37
Virus Des pygmées centrafricains incités à se confiner en forêt pour se protéger

 

Virus Des pygmées centrafricains incités à se confiner en forêt pour se protéger


AFP Jeudi, 4 juin 2020 04:48

 

 

BAYANGA | Aux confins sud-ouest de la Centrafrique, le coronavirus est encore une réalité lointaine. « Les génies de la forêt nous protègent!» rigole Marc, un pygmée à la barbe blanche, étonné qu’on lui refuse une poignée de main potentiellement contagieuse. 

Et à qui s’en remettre, sinon aux génies, dans un pays aux infrastructures de santé quasiment inexistantes, alors que l’immense majorité des pygmées sont, de toute façon, trop pauvres pour consulter un médecin? 

Pour l’heure, le virus n’a pas encore atteint la réserve protégée de Dzanga Sangha, un sanctuaire relié au reste du monde par une piste étroite, inaccessible à la première pluie. Cet isolement constitue aujourd’hui la meilleure défense pour les pygmées bayaka, parias dans un pays déjà classé parmi les plus pauvres au monde.

Alors que l’épidémie s’accélère en Centrafrique avec, officiellement, plus de 1 000 cas détectés, mais quatre décès seulement début juin, les Bayaka de Dzanga Sangha iront passer leur confinement en forêt pour éviter la contagion.

«On leur a demandé de partir vivre dans leurs campements de chasse pour trois mois», explique Luis Arranz, responsables du parc national pour le Fonds mondial pour la nature (WWF). «Chaque semaine, on va déposer le manioc, les médicaments. Il faut qu’ils restent isolés. C’est notre seule solution», ajoute le responsable de l’ONG internationale.

Plus vulnérables

Car le mode de vie de ces populations semi-nomades, potentiellement vulnérables aux maladies inconnues dans ces contrées, fait craindre le pire en cas de contagion.

« Les gens continuent à partager la cigarette, le café et une hutte pour cinq ou dix personnes», s’inquiète Yvon Martial Amolet, représentant de l’ONG Maison de l’Enfant et de la Femme pygmées, basée à Bayanga, la principale bourgade des environs. Selon ce juriste natif de la région, l’espérance de vie des pygmées bayaka se situe aux alentours de 35 ans pour les hommes et 38 pour les femmes.

« Le taux de mortalité infantile est très élevé chez les Bayaka. Ceux qui survivent sont susceptibles de mieux résister à un virus, mais nous n’avons aucune donnée sur une éventuelle vulnérabilité ou immunité naturelle à des maladies importées », souligne la docteur Emilia Bylicka, qui a passé quatre années à soigner les pygmées dans le sud-ouest du pays. 

« Le problème, c’est qu’ils abandonnent très rapidement les traitements. Il est impossible de leur faire prendre un médicament plus de quelques jours », s’inquiète-t-elle. 

«Les pygmées font confiance aux remèdes traditionnels» rappelle Yvon Amolet. «Au début, explique-t-il, ils disaient que le coronavirus était une +maladie de Blancs+. Puis ils ont dit que la maladie était venue punir les bilo».

Esclaves modernes

Les «bilo», en langue bayaka, sont ces populations bantoues qui vivent aux côtés des pygmées et les exploitent d’une façon qui s’apparente souvent à de l’esclavage moderne.

Dans les villages des environs de Bayanga, les maisons de terre qui bordent la route appartiennent aux bilos. Les pygmées, eux, occupent souvent de minuscules huttes de branchages dans les arrière-cours de leurs employeurs.

Car la forêt, qui dresse ses arbres géants tout autour, ne suffit plus à assurer la subsistance des Bayaka. 

« Les bilos donnent un peu de sel ou une cigarette, pour une journée de travail aux champs ou dans la brousse», fustige Didier, un chef bayaka qui, comme Marc, refuse de livrer son vrai prénom. Les violences et les agressions sexuelles sont monnaie courante. «Tout Bayaka a ces problèmes!» déplore un autre ancien.

Certains «bilos» n’ont d’ailleurs pas hésité à propager de folles rumeurs pour éviter le départ de leurs employés. «Ils ont dit aux Bayaka que si on les amenait en forêt, on allait les tuer», assure Yvon Amolet. « Ce sont des gens qui vivent aux crochets des communautés pygmées et, si on éloigne ces dernières, ça devient difficile pour eux».

Gendarmes, sous-préfet, maire, pasteurs... toute la population a ainsi été associée à la sensibilisation afin de convaincre les pygmées de se réfugier loin des agglomérations. 

« Une fois en forêt, les pygmées viendront quand même vendre leurs produits, mais avec un relais communautaire pour éviter les contacts directs. L’idée, c’est qu’ils ne viennent pas au marché», détaille Yvon Amolet.

Braconniers violents

Certains Bayaka sédentarisés, qui ne savent plus vivre en forêt, ont été les plus difficiles à convaincre. Mais la ration assurée par les autorités du parc, supérieure à la valeur de leur salaire moyen quand ils travaillent pour les villageois, les a finalement décidés à partir.

D’autres difficultés sont pourtant à prévoir, selon Yvon Amolet: « Quand les Bayaka vont en forêt, c’est à ce moment que les gens profitent pour leur proposer des braconnages. Certains braconniers peuvent commettre des violences contre eux », s’inquiète le juriste.

D’autant que la chasse illégale pourrait s’intensifier en cas d’aggravation de l’épidémie, selon Luis Arranz, qui doit déjà assurer la préservation du parc avec des moyens réduits. « Pour l’instant, la situation n’a pas changé. Mais si le virus arrive, le braconnage va augmenter, ils vont en profiter », lâche-t-il.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 00:28
GEORGE FLOYD: L’ANALYSE DE WOLE SOYINKA

 

Lu pour vous

 

George Floyd : La solution est assez simple :

 

- Les Afrodescendants sont pour ainsi dire condamnés à l'excellence et à la conquête du pouvoir économique et politique partout où ils vivent.

 

Il ne faut attendre aucun salut ni aucune compassion d'un système fondé depuis le 15ème Siècle sur le pillage de l'Afrique et l'asservissement ou l'infériorisation de ses descendants.

 

Pourquoi voulez-vous que ce système accepte sa propre perte ?

 

Je ne parle pas des Peuples -en désignant le système-, qui n'aspirent qu'à la paix et à la fraternité, mais des états et des groupes d'intérêts qui les dirigent.

 

Ces systèmes oppressent leurs propres Peuples.

 

63 présidents africains ont été assassinés depuis les indépendances des années 60, par ce dernier qui est convaincu que seul le pillage et l'exploitation des Afrodescendants lui permet de survivre.

 

L'Afrique, ne compte presque aucune usine d'armement et pourtant, la même pagaille qui y a été mise pour générer des conflits fratricides entre peuples, royaumes et états, pour alimenter la traite transatlantique et son pillage, continue encore.

 

S'y rajoutent des guerres idiotes de religions impérialistes venues d'ailleurs, des contrées de nos anciens pillards, où elles ne font pas oeuvre de paix.

 

Chaque Afrodescendant est ton frère ou ta soeur au sens littéral du terme, car aucun peuple ni aucune famille de la Côte occidentale ou orientale africaine n'a été épargné par le pillage des âmes et des richesses.

 

Je retrouve aujourd'hui mon héritage culturel en partie perdu du Sénégal, à Cuba, à Haïti, au Brésil, dans chaque coin des Amériques et des Caraïbes.

 

J'y suis dans ma Famille au sens propre.

 

Il nous faut promouvoir l'excellence, la culture, l'entreprenariat, le pouvoir politique, l'unité, la solidarité et la défense de nos intérêts partout et y compris et surtout en Afrique, Terre-mère où tous les Afrodescendants et tous peuples respectueux sont les bienvenus.

 

En nul endroit de la Terre nous n'avons été déportés dans notre intérêt ou pour notre plaisir.

 

Toutes les compétences doivent être mises au service de la Communauté, celle des enfants d'Aduna ou Dunya, le vrai nom de l'Afrique (mot arabe : "Ifrikiyah").

 

Au lieu d'inventer une danse stupide chaque année et de nous limiter à des rôles d'amuseurs publics, ou de passade exotique et de nous vautrer dans la traditionnelle fiesta du weekend, nous devons nous rappeler que les sociétés africaines sont très structurées, que nous avons la civilisation la plus ancienne du monde.

 

Ne nous contentons pas de porter du Wax ou du Bazin  (tissus hollandais), pour nous réclamer Afrodescendants; nous avons une culture bien plus profonde, riche et commune que ce folklore de business ethnique.

 

L'Africain depuis la nuit des temps et jusqu'aujourdh'hui se structure par son patronyme, la famille de sa mère (matriarcat), son honneur, son clan et son Royaume précolonial.

 

Touchez à l'un et il vous combattra sans faille.

 

Tout cela a été brisé par les traites trans-saharienne et transatlantique, mais pas par la brève colonisation.

 

On ne construit une Nation, un royaume ou un empire que par le travail, la détermination, la solidarité, la persévérance, la quête absolue de la liberté, la foi et le combat, au service d'une cause supérieure à notre propre vie.

 

Certains royaumes médiévaux précoloniaux africains existent toujours et les Africains n'ont jamais oublié leurs frères et soeurs arrachés à notre famille.

 

Imaginez vous juste un instant qu'un étranger ou votre voisin entre chez vous et le fasse, oublieriez vous votre mère, votre père, votre soeur, votre frère ou vos enfants ?

 

La colonisation n'a duré qu'un siècle en Afrique (1860's - 1960's), la traite transatlantique a vidé notre Continent pendant 5 siècles et celle trans-sahariienne pendant 11  siècles.

 

L'Egypte existait 8000 ans avant Rome et bien des Empires africains rayonnant à travers le monde plusieurs siècles avant JC.

 

Il n'est pas un centimètre carré de cette Terre où les peuples n'aient été dominés, asservis et réduits en esclavage.

 

*Enrichissons-nous intellectuellement et financièrement, éduquons nos enfants dans des foyers stables, épanouissanrs et aimants, créons des entreprises, fabriquons et achetons prioritairement nos produits car le juteux business ethnique sur notre dos les vide de leurs vrais sens et qualité, partageons notre Histoire, notre culture et notre force qui nous ont permis de survivre à tout pendant des siècles.*

 

Qui connaît son Histoire et forge son destin, ne peut être soumis par l'Homme.

 

" Le Tigre n'a pas besoin de prouver sa tigritude; il tue sa proie et la dévore"

 

(Ne pas attendre d'un système qui a intérêt à vous oppresser, qu'il vous reconnaisse comme pair; battez-vous pour le dominer)

 

 *Wole SOYINKA, écrivain nigérian, prix Nobel de littérature.*

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 00:43
Abdoulaye Miskine placé sous mandat de dépôt à N'Djamena
Abdoulaye Miskine placé sous mandat de dépôt à N'Djamena
Abdoulaye Miskine placé sous mandat de dépôt à N'Djamena
Abdoulaye Miskine placé sous mandat de dépôt à N'Djamena

 

Un chef rebelle centrafricain mis sous mandat de dépôt à N'Djamena

 

2 juin 2020 AFP

 

Le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine et trois de ses compagnons, qui avaient été arrêtés au Tchad, ont été placés sous mandat de dépôt et sont incarcérés à N'Djamena, a appris l'AFP mardi auprès de son avocat et du ministre tchadien de la Justice.

Le leader et fondateur du groupe armé Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), signataire en février d'un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés, avait été arrêté en novembre 2019 au Tchad, à la frontière avec la Centrafrique.

"Il est reproché à Abdoulaye Miskine la création et la direction d'un mouvement insurrectionnel (ainsi que des) viols" a indiqué à l'AFP son avocat Me Mognan Kembetiade, qui affirme qu'il a été entendu par un juge d'instruction lundi et mis sous mandat de dépôt.

Le gouvernement centrafricain avait alors demandé son extradition, et l'ONU l'avait mis sous sanction.

"Il y a eu une plainte d'une famille tchadienne, la demande d'extradition des autorités centrafricaines et la manifestation d'intérêt de la Cour pénale internationale (CPI)", a égrainé le ministre tchadien de la Justice, Djimet Arabi, qui a confirmé que le chef rebelle avait "été mis sous mandat de dépôt le temps de finir l'instruction".

Son homologue centrafricain, le ministre Flavien Mbata, s'est félicité d'"un pas vers la justice, pour l'intérêt des victimes".

"Les autorités tchadiennes vont le juger et, respectant leur parole, assurer son transfèrement à la RCA et à la CPI, qui a une primauté de compétence. Si la CPI se dit prête, nous allons le confier à la CPI", a-t-il expliqué.

Figure historique de la rébellion depuis la première guerre civile centrafricaine en 2004, année au cours de laquelle il a créé le FDPC, Abdoulaye Miskine, de même que son groupe, a perdu de son pouvoir sur le terrain ces derniers temps, mais garde des soutiens politiques et financiers, selon les observateurs du conflit.

Après avoir rejoint l'ex-rébellion Séléka, une coalition de groupes armés qui avait renversé le régime du président François Bozizé en 2013, le "général" autoproclamé Miskine avait signé l'accord de paix de Khartoum du 6 février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés, par lequel les signataires se partageaient notamment des postes au gouvernement.

Depuis l'accord de Khartoum, les violences ont baissé en Centrafrique mais n'ont pas réellement cessé, et près d'un quart des quelque 4,7 millions d'habitants de ce pays parmi les plus pauvres du monde ont été contraints de fuir leurs domiciles depuis 2013.

 

 

Centrafrique-Tchad : Abdoulaye Miskine placé sous mandat de dépôt à N'Djamena

 

Abdoulaye Miskine, de son vrai nom Martin Koumtamadji a été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt N'Djamena, avons-nous appris .

Toujours réclamé par Bangui, le chef rebelle centrafricain, Abdoulaye Miskine, et trois membres de son mouvement, ont été présentés lundi à un juge d’instruction, qui les a placés sous mandat de dépôt.

« Après avoir pris connaissance de leur dossier, le juge d'instruction leur a notifié deux infractions, à savoir ; direction et organisation de mouvement insurrectionnel et viol. Il les a ensuite placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de N’Djamena. », a indiqué son avocat.

Figure de la rébellion depuis la guerre civile qui a éclaté en Centrafrique en 2004, Abdoulaye Miskine a été interpellé en Novembre 2019 au Tchad. 

Il avait été nommé à un poste de conseiller dans le nouveau gouvernement centrafricain formé le 5 mars mais « n’a jamais pris ses fonctions.

Bangui continue de réclamer son extradition.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 00:40
Communiqué de presse de l'Union Européenne
Communiqué de presse de l'Union Européenne
Communiqué de presse de l'Union Européenne

 

 

 

Bangui 2 juin 2020

 

L’Union européenne salue les récentes arrestations et réaffirme son soutien à la lutte contre l’impunité en RCA

 

L’Union européenne salue l’action menée par la Cour Pénale Spéciale, suite aux récentes arrestations d’éléments de groupes armés à Ndélé et Obo, impliqués dans de graves violations des droits humains et des crimes constituant potentiellement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. L’Union européenne tient également à saluer l’action  de la MINUSCA, dans le cadre des mesures temporaires d’urgence prévues par le mandat de la Mission.

 

Ces opérations interviennent au même moment que le lancement par le Gouvernement centrafricain de la Politique Sectorielle pour la Justice, une réforme de grande ampleur que l’Union européenne a décidé d’appuyer à hauteur de 15 millions d’euros. Cet appui sera directement confié au Gouvernement centrafricain sous forme d’aide budgétaire, liée aux progrès dans la mise en œuvre effective de la réforme.

 

L’Union européenne poursuivra également son appui direct à la Cour Pénale Spéciale, aux côtés des autres partenaires, notamment le PNUD, les Etats-Unis d’Amérique et la MINUSCA. Après un premier soutien de 2 millions d’euros en faveur de la Cour et un appui dans le domaine des enquêtes apporté au travers de Columbia University, un nouveau projet sera signé dans les prochaines semaines entre l’UE et le PNUD pour un montant de 2,5 millions d’euros en soutien à la CPS, davantage focalisé sur l’appui aux poursuites et aux enquêtes.

 

L’Union européenne réitère son soutien à la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation, signé à Bangui le 6 février 2019, et à la lutte contre l’impunité en RCA, en tant qu’étape incontournable du processus de réconciliation nationale et de sortie définitive de la crise.

 

 

 

L'UNION EUROPÉENNE 🇪🇺 TOUJOURS ENGAGÉE AUPRÈS DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE 🇨🇫 

 

La pandémie du COVID-19 qui sévit dans le monde entier avec plus de 4 millions de cas, dont environ 313 626 décès depuis son apparition en décembre en Chine, s'attaque également au continent africain. La République centrafricaine n'échappe pas à ce fléau. 

 

L'Europe, elle-même durement touchée, a été pendant plusieurs mois l’épicentre de cette pandémie et continue de payer un lourd tribut en perte de vies humaines avec désormais plus de 160.000 concitoyens européens ayant perdu la vie. La pandémie a d'ailleurs mis à l'arrêt l'économie et l’emploi dans nos pays, surtout pour ceux qui vivaient déjà dans des conditions de fragilité. Selon tous les experts, il faudra apprendre à vivre avec cette épidémie, au moins pendant un temps avant de la voir disparaitre. C'est d'ailleurs pour cela que beaucoup de pays en Europe entament le processus d’un déconfinement graduel depuis le début de ce mois de mai. 

 

Malgré ces effets douloureux de la pandémie, les pays européens demeurent solidaires des peuples d’autres continents, des peuples africains et du peuple centrafricain en particulier. C’est cette conviction de solidarité qui a motivé l’Union européenne et ses Etats-Membres, ”l’Equipe Europe”, à se mobiliser dès le début de la crise en faveur de leurs partenaires en annonçant un soutien financier global de plus de 20 milliards d’euros pour soutenir la lutte contre la pandémie. Nous sommes en effet conscients que cette maladie ne sera vaincue que lorsque tous les pays l’auront vaincue. 

 

La République centrafricaine, partenaire traditionnel et multidimensionnel de l'Union européenne, même au plus fort de la crise que le pays a connu, fait partie des pays amis prioritaires et bénéficiera d'un soutien global de plus de 30 millions d'euros. Ainsi, en réponse à l'appel des autorités du pays et consciente qu'il y a plus intérêt à s'engager en amont en appuyant les mesures préventives afin de limiter l'impact de la première phase de la pandémie, l'Union européenne a mobilisé tous ses moyens et instruments et mis à contribution des projets déjà en exécution pour des actions rapides – déjà en cours - dans les domaines de l’eau et de la santé. L’aide humanitaire UE – apporté à travers ECHO – qui était pour cette année de 15.2 millions d’euros a été renforcée de 2.5 millions d’euros pour assister la Centrafrique dans cette phase difficile où le COVID-19 s’ajoute aux nombreux défis humanitaires du pays qui ne doivent pas d’ailleurs être oubliés.

 

La RCA demeure l’un des pays les plus vulnérables au monde où une large partie de la population dépend de l’aide humanitaire. Pendant que ce nouveau défi sanitaire et humanitaire impose de fortes contraintes de transport et de logistique, les besoins humanitaires augmentent, raison pour laquelle l’Union européenne a pris l’initiative, dans un effort conjoint avec ses Etats Membres, de mettre en place un pont aérien d’urgence pour faciliter l’acheminement de l’aide, des équipements et du personnel humanitaire à destination de plusieurs Etats africains où des crises sécuritaires et humanitaires sévissent déjà les populations vulnérables (la Centrafrique, le Niger, Burkina Faso, São Tomé et Príncipe et le Cameroun). 

 

Les équipements d’aide humanitaire pour la Centrafrique, d'un total de 40 tonnes, transportés à bord des vols humanitaires de l’UE, visant à permettre la poursuite de l’aide humanitaire pendant cette crise  et à permettre aux populations vulnérables de continuer à recevoir l’assistance de laquelle elles dépendent, sont prévus pour être utilisés par tous les acteurs humanitaires présents dans le pays au profit de la population centrafricaine. Le Commissaire européen à la gestion des crises, chargé de l'aide humanitaire et de la protection civile Monsieur Janez LENARCIC qui a accompagné le premier vol du pont aérien humanitaire vendredi 8 mai, a précisé cet objectif d’atteindre: "les plus vulnérables à travers tout le pays."

 

Malheureusement, une campagne de désinformation sur les réseaux sociaux et dans certains journaux de la place a fait circuler des fake news qui n’ont fait que fragiliser l'effort et la mobilisation pour apporter de l’aide essentielle aux populations qui sont dans le besoin. 

 

La liberté des médias est une valeur fondamentale de toutes les sociétés démocratiques. Elle est aussi accompagnée d’une responsabilité et éthique journalistique de vérifier les sources et informer l’opinion publique des faits réels. 

 

La Délégation de l’Union Européenne s’est toujours montrée disponible pour authentifier des informations et échanger avec les médias dans un esprit d’ouverture et de collaboration, ce que nous faisons à notre initiative, avec régularité et transparence, sur toutes nos actions en République centrafricaine, menées en appui aux autorités et au seul profit des populations qui ont toujours été au cœur de notre engagement. 

 

Par ailleurs, l’Union Européenne dispose aussi d’une page internet dédiée pour briser des fausses informations, y compris sur le #Coronavirus sur https://euvsdisinfo.eu/. Le fléau de la désinformation, en Centrafrique et ailleurs, ne se limite pas au sujet du Coronavirus et mets en cause un peu partout dans le monde des avancés vers le développement et les droits universels.

 

L'Union européenne, par ma voix, tient à remercier le Président de la République, le gouvernement, toutes les hautes autorités du pays, les forces vives et les citoyens centrafricains, qui comprennent et avec lesquels nous travaillons au quotidien main dans la main dans le but d’accompagner ce pays vers un avenir meilleur. 

 

Nous sommes tous convaincus qu'au-delà même de la COVID 19 qui endeuille l'humanité toute entière sans discrimination, la désinformation est un virus aussi dangereux. Les faits peuvent sauver des vies.

 

Ceux qui sont intéressés à mieux connaitre ce que nous faisons ensemble, qui veulent nous poser des questions ou faire des suggestions pour mieux faire, trouveront toujours une porte ouverte et une oreille attentive. 

 

Je rends hommage à la mémoire de toutes les victimes de cette pandémie qui ne pourra être vaincue que par l’humilité, l’humanité, la fraternité et la solidarité entre les peuples. Soyons ensemble. 

 

Samuela Isopi,

 

Ambassadrice de l’Union européenne en République centrafricaine 

 

European External Action Service - EEAS

EU Civil Protection & Humanitarian Aid - ECHO

European Commission - Development & Cooperation - EuropeAid

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com