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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 23:55

 

 

 

Yambete-et-Riva.JPG

Steve Yambété et Jean Félix Riva

 


Bangui 10 fév (CAP) - Jean Félix Riva a organisé un point de presse exclusif au cours duquel il a instruit le procès de Centrafrique-Presse et de son Directeur de Publication Prosper N’douba. Une récente parution de Centrafrique-Presse avait mis un projecteur sur sa louche collaboration avec Stève Yambété afin d’utiliser la jeunesse centrafricaine à des fins floues. Ce Jean Félix Riva qui se permet aujourd’hui de se montrer trop juste, a profité des moments de silence de Christian Guenebem, président du CNJ et en même temps président de la jeunesse du parti de son oncle Bozizé, a usurpé le nom du CNJ pour quémander de l’argent auprès des gens.


S’il dit attendre une preuve des colossales sommes qu’il a touchées, peut-il aussi donner des preuves pour l’argent donné par l’UNICEF pour aménager le local du CNJ dont il a juste payé quelques chaises ? Où est le reste de cet argent ? Riva, ce jeune qui hait aujourd’hui Guenebem plus que tout parce qu’il s’attendait à ce que ce soit lui qui soit présenté au gouvernement au nom de la jeunesse, veut mordicus se venger.

 

Viré du comité d’organisation de la semaine nationale de la jeunesse pour moralité douteuse, c’est à CAP qu’il veut s’en prendre, croyant que ce groupe de presse allait publier ses propos mensongers pour le couvrir et lui permettre de continuer à rouler la jeunesse dans la farine. Si Riva dit ne jamais recevoir de l’argent de qui que ce soit comme il le prétend, qu’il démontre combien Yambété lui donnait par jour au cours de la fameuse coupe de l’unité où ce Yambété a touché la part du lion, Pacôme Pabandji celle des journalistes et Jean Félix Riva celle de la jeunesse. CAP va continuer à mener ses enquêtes afin de donner des preuves à ce clan auquel appartient également Jean Félix Riva.


A suivre....!

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 23:45

 

 

 

 

Les familles CROZON - CAZIN, FEGRAME, SICKOUT, INDO et ALETE ont l’immense tristesse de vous faire part du décès de leur mère, sœur, tante, belle-sœur, grand-mère et belle-mère, Clémentine CROZON - CAZIN née FEGRAME survenu le samedi 9 février 2013 à Fontenay en Parisis (France).


                                               PROGRAMME DES OBSEQUES

 

Vendredi 15 Février 2013

 13h30   Mise en bière  Maison Funéraire de Gonesse
              Avenue du maréchal juin  95500 Gonesse


14h30   Eglise Saint Aquilin
             Place Stalingrad 95190 Fontenay en Parisis
 
16h00   Cimetière  Fontenay en Parisis
             95190 Fontenay en Parisis

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 01:45

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

A lire dans  le volumineux "50 ANS DE POESIE CONTEMPORAINE 1945 - 1995"  

EDITIONS JEAN GRASSIN PARIS CARNAC


On trouvera page 466 et 467 le poème "LEVER DU SOLEIL" du Centrafricain Léon Kidjimalé GRANT  que nous publions ci-dessous.

A la page 962 se trouve également un beau poème de Léopold Sedar SENGHOR "QUAND JE SERAI MORT" suivi du poème très réconfortant "INVICTUS" de William Ernest HENLEY qu'aimait lire MANDELA comme source d'inspiration dans la prison de Robben Island. 

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Livres - Médias
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 01:08

 

 

Josue-Binoua.JPG

 

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 évoquée dans le préambule de notre constitution a défini la philosophie de l’action policière.


Son premier article affirme que la sûreté fait partie des droits inaliénables et imprescriptibles de l’homme et le douzième article que la garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.


La police remplit trois missions prioritaires et fondamentales :


- La protection des personnes et des biens

- La police judiciaire

- Le renseignement et l’information.


POUR REMPLIR CES MISSIONS, QUE CONSTATE-T-ON MALHEUREUSEMENT ?


Point 1 :


CONSTAT OU BREF DIAGNOSTIC


La police centrafricaine responsable de la sécurité des personnes et des biens dans les zones urbaines, est de 1656 policiers. De 2009 à 2010, il y a eu 258 retraités, et de 2004 à 2012 il y a eu 306 décédés. Il n’y a eu aucun remplacement numérique par rapport à ces deux cas. Avec une moyenne d’âge autour de 50 ans, le personnel est vieillissant. La pyramide des grades est déséquilibrée. Le recensement montre que si les cadres supérieurs (officiers supérieurs et généraux) ne représentent que 2,41%, les officiers du rang des capitaines et commandants sont plus nombreux que les hommes de troupe (36% pour les premiers et 34% pour les seconds) le groupe intermédiaire (sous-officiers) assurant l’encadrement est par contre de 26% des effectifs.


Le dernier recrutement des inspecteurs de police et des officiers de paix remonte à 1994, tandis que les dernières promotions des officiers de police et commissaires formés au Cameroun datent de 2004.


La mauvaise gouvernance de la sécurité se mesure par : l’absence d’un livre blanc, d’une politique nationale en matière de sécurité au profit d’un pilotage à vue ; l’opacité dans les missions du militaire, du gendarme, du policier national du policier municipal, la mauvaise répartition des compétences, le désordre sur la question des uniformes, des effectifs, le manque cruel des moyens logistiques et de communication, la dépravation des moeurs au sein des agents de force de sécurité, la culture de la corruption et de l’affairisme.

 

Point 2 :


QUELQUES THERAPEUTIQUES CURATIVES


1. L’observance de l’article 51 du statut de la police : je cite « le port de l’uniforme et ses attributs est obligatoire pour tout personnel de la police excepté les services spécialisés que sont la DST et DSPA »


2. S’agissant de l’affairisme la thérapeutique, c’est l’observance de l’article 55 de notre statut alinéas 5, je cite « Il est fait interdiction au policier en activité d’exercer personnellement, à titre professionnel une activité privée lucrative ».


3. S’agissant de l’absentéisme chronique : j’ai décidé la mise en place d’une garnison de la police, une police de police dotée d’un véhicule opérationnel dès la semaine prochaine qui contrôlera chaque jour la liste nominative des présence et d’absence de chaque service de police, signée par chaque chef d’unité ; Car certains restent chez eux et attendent la fin du mois pour aller injustement percevoir le salaire.


4. S’agissant des recettes lors des contrôles routiers : J’ai décidé toute la semaine prochaine, la suspension des activités de la compagnie de circulation routière, afin de faire le point sur le contenu des contrôles, les quittanciers utilisés, clarifier et réajuster les activités des policiers municipaux.


5. S’agissant de la protection des personnes et des biens : Il est décidé l’accentuation des patrouilles, notamment nocturnes, y compris des patrouilles pédestres, car les malfaiteurs sont plus dans les quartiers et dans le noir que sur les grandes voies.


6. Rendre effective dès la semaine prochaine les patrouilles mixtes avec la MICOPAX à travers les unités de police constituées.


7. S’agissant des obstacles aux appels de secours : Les numéros d’appel gratuits au secours pour la population, à savoir le 117 pour la CNS et la FICU et le 112 pour l’OCRB seront réactivé les jours à venir.


8. Enfin, il est réinstitué les conseils de cabinet et de sécurité, trois fois dans la semaine, pour aborder toutes les questions qui intéressent le Gouvernement :


- Comment contrôler efficacement la présence des étrangers sur le sol centrafricain ?


- Quelle est la spécifié des menaces intérieures et extérieures, à quoi le pays est confronté ?


- Quelles sont les mesures idoines à mettre en place par le Gouvernement pour y remédier ?


- Quelles sont les options possibles dans une approche sous-régionale ?

 

POUR CONCLURE :


Nous devons tous devenir acteur à part entière du concept sécurité globale


Après 53 ans d’indépendance de la RCA l’on s’aperçoit que la sécurité a été et reste exclusivement l’affaire des hommes en tenue (militaire, gendarme, police…). Ce constat est une des raisons principales de l’inefficacité de dispositif sécuritaire du pays. Aujourd’hui, le concept de sécurité est et doit être global, c’est-à-dire holistique, impliquant toutes les entités nationales (médias, société civile, la dimension genre…), ce qui permettra une appropriation collective et garantira l’efficacité de toute réforme dans ce secteur de la sécurité.


Merci au nom du Président de la République et du Premier Ministre, à tous nos partenaires, au premier rang desquels le service de sécurité intérieur de l’Ambassade de France qui assure auprès de notre Ministère les missions de conseil, de formation initiale et continue de sûreté aéroportuaire et immigration et de retour en sécurité intérieur. Tout cela a coûté à la France à notre profit pour l’année 2012 qui s’achève : 300 millions de FCFA, soit près de 450.000euros.


Oui, la patrie est reconnaissante envers la France et le Soudan pour le don des 3 véhicules qui seront remis en fin de cérémonie par le Premier Ministre aux unités d’intervention, FICU, CNS et sûreté urbaines.


Nos gratitudes à tous les partenaires ici présents.


Ma prière, la prière du Pasteur-Aumônier, Ministre de la Sécurité de l’Immigration-Emigration et de l’Ordre Public, est cette confession de foi de Martin Luther King :

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 00:13

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE DÉSORMAIS AU GRAND COMPLET

 

nicolas-tiangaye-photo- hippolyte-donossio

 

 

Bangui, 9 février 2013 (RJDH) Le gouvernement d’Union nationale issu de la crise militaro-politique qui a secoué la Centrafrique est désormais au grand complet ce 9 février. Après plusieurs jours des tractations pour la publication du décret nommant les ministres le 3 févier, l’ensemble de ceux-ci ont déjà pris service.


Les ministres issus  de la majorité présidentielle, de l’opposition démocratique, de la rébellion armée non combattante, de la coalition Séléka et de la société civile, ont déjà pris leur poste.


« Le chantier est immense et il nous faut plus de détermination », a reconnu Christophe Gazambeti, ministre de la communication, issu de la coalition Séléka. Malgré leur divergence de points de vue, tous s’accordent sur un point : Faire restaurer la paix en Centrafrique.


« La restauration de la paix, nécessite l’ouverture des routes de l’intérieur du pays, le désarmement de tous les groupes en présence en Centrafrique », a reconnu le Premier ministre Nicolas Tiangaye, lors d’une conférence de presse en début de semaine.


Ce gouvernement d’Union nationale a sept priorités à réaliser en un an, selon les Accords de paix, signé le 11 janvier à Libreville : Restaurer la paix et la sécurité, organiser les élections législatives anticipées, réorganiser les forces de défense et de sécurité, organiser l’administration territoriale, renforcer le système judiciaire, poursuivre le processus DDR et le RSS, engager des réformes économiques et sociales


Voici la liste des membres du gouvernement d’Union nationale :


- Premier ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Finances et du Budget, Me Nicolas Tiangaye ;


- 1er Vice-premier ministre, Ministre de la Défense nationale, de la restructuration de l’Armée, des anciens combattants et des victimes de guerre, Michel Am Nondroko Djotodjia ;


 
- 2ème Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine, de la Francophonie et des Centrafricains de l’étranger, Général Parfait Anicet Mbay ;

 
- Ministre d’Etat chargé de l’Economie, du Plan et de la coopération internationale, Enoch Dérant Lakoue ;

- Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Léon Diberet ;


- Ministre de la Sécurité, de l’Emigration-Immigration et de l’ordre public, Josué Binoua ;


- Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé de la réforme judiciaire, Jacques Mbosso ;


- Ministre des Postes, Télécommunication et des Nouvelles Technologies, Me Henri Pouzere ;


- Ministre des Eaux, Forets, Chasse et Pêche, de l’Environnement et de l’Ecologie, Mohamed Moussa Daffhane ;


- Ministre du développement des projets miniers et énergétiques, Prince Emilien YEGUIDA Danguéné ;


- Ministre de la Géologie, de la recherche minière et de l’Hydraulique, Herbert Djono Ahaba ;


- Ministre du développement rural, Mme Aimée Dorothée Malenzapa ;


- Ministre des Transports et de l’aviation civile, Theodore Jousso ;


- Ministre de la Santé publique, de la population et de la lutte contre le VIH/Sida, Dr Marie-Madeleine Nkouet ;


- Ministre de l’Equipement, des travaux publics et du désenclavement, Me Crépin Mboli Goumba ;


- Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marcel Loudegué ;


- Ministre de la communication, de la promotion de la culture civique et de la réconciliation nationale, Christophe Gazam Betty ;


- Ministre de la Fonction publique, du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Sabin Kpokolo ;


- Ministre du commerce et de l’Industrie, Amalas Amias Aroune ;


- Ministre du développement du Tourisme et de l’Artisanat, Abakar Sabone ;


- Ministre de la promotion de petites et moyennes entreprises et de l’amélioration du climat des affaires, Joachim Kokaté ;


- Ministre des affaires sociales, de la solidarité nationale et de la promotion du Genre, Mme Marie-Madeleine Moussa Yadouma ;


- Ministre de l’Urbanisme, du cadastre et de la réforme foncière, André Ringui Le Gaillard ;


- Ministre de l’Habitat, du logement et de la reconstruction des édifices publics, Davy Yama ;


- Ministre de la Jeunesse, des Sports, des arts et de la culture, Edouard Patrice Ngaissona ;


- Ministre chargé du Secrétariat général du Gouvernement et des relations avec les Institutions, Maurice Yondo ;


- Ministre Délégué aux finances, chargé du Budget, Dieudonné Tokofeissé ;


- Ministre Délégué à la Défense nationale, chargé de la reconstruction de l’Armée et du programme de Désarmement, Démobilisation et de Réintégration (DDR), Général de Division Antoine Gambi ;


- Ministre Délégué à l’Economie, au plan et à la coopération internationale, chargé des pôles de développement, Christophe Mbremaidou ;


- Ministre Délégué au développement rural, chargé de l’élevage Joseph Bendounga ;


- Ministre Délégué à l’Education nationale chargé de l’enseignement fondamental et professionnel, Djibrine Sall ;


- Ministre Délégué à l’Urbanisme, chargé de la réforme foncière, Honoré Douba ;


- Ministre Délégué aux Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et de l’Ecologie, Michel Doko.

 

 

MOBAYE : L’ÉGLISE CATHOLIQUE À NOUVEAU SACCAGÉE PAR LA SÉLÉKA

 

 

Mobaye, 9 février 2013 (RJDH) – L’église catholique de Mobaye (sud-est) est à nouveau saccagée dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 février par des rebelles de la Séléka.  D’importants dégâts matériels et d’actes de profanation ont été enregistrés.


Les rebelles qui avaient déjà attaqué la ville jeudi dernier dans la matinée, sont retournés le même jour dans la soirée pour s’en prendre uniquement à l’église catholique, avant de retourner à Alindao là où ils sont basés, tôt ce matin vers 3 heures.


Au moment de leur attaque, les rebelles auraient emporté la quasi-totalité des biens des religieux, d’après des sources contactées depuis Mobaye par le RJDH. Des véhicules ont été emportés. Les hosties auraient été répandues dans la ville, par les rebelles, qui auraient procédé à d’autres actes de profanation.


« Nous ne comprenons toujours pas pourquoi les rebelles en veulent à l’église catholique. Heureusement les religieux ne sont pas dans les locaux au moment de l’attaque des rebelles », a mentionné notre source.


Selon les autorités congolaises, plus de 2 300 centrafricains ont fui la ville de Mobaye depuis jeudi pour rejoindre l’autre côté de la rive, fuyant l’arrivée des rebelles de la Séléka. Ce chiffre risque de s’accroitre, vu que la présence des éléments de la Séléka qui continue d’être signalée dans la région.


Fin janvier, des religieux de l’église Catholique de la préfecture de la Basse Kotto avaient été déjà pris pour cibles par des éléments de la rébellion de la coalition Séléka. Les rebelles soupçonnaient ces derniers de toujours alerter l’extérieur sur des exactions qu’ils commettaient dans les zones occupées.


Des leaders de la Séléka, qui, désormais font partie du gouvernement, rejettent la responsabilité et l’attribuent aux éléments « incontrôlés ». Ceux-ci promettent des sanctions contre les commanditaires.

 

 

 

BANGUI : UNE SÉROPOSITIVE VICTIME DE DISCRIMINATION TÉMOIGNE SES VÉCUES

 

ruban sida

 

Bangui, 9 février 2013 (RJDH) – La pratique de la discrimination des  personnes vivant avec le VIH/sida demeure un handicap pour les victimes partout elles se trouvent. Une fille séropositive, âgée de dix sept ans,  témoigne ses vécues.


D’après les faits relatés par la victime, elle était contaminée à bas âge. «  J’ai été agressée, violée, par mon grand-père à l’âge de huit ans. Après trois mois, j’ai fait le test de dépistage, je suis séropositive», a témoigné la victime.


« Après que les autres ont su que je suis porteuse du VIH/sida, mes parents étaient déçus, mon père m’a chassé de la maison parce qu’il a su que c’est mon grand-père qui est le coupable de la contamination, c’est là que la discrimination a commencé», a-t-elle expliqué.


Elle poursuit en faisant savoir que la collaboration entre elle et son entourage était réduite. Pendant des discussions avec des amis elle ne pouvait pas donner son point de vue afin d’éviter d’éventuelles moqueries.


« Pour le moment personne ne saura que je suis séropositive, puisque ma prise en charge est assurée par le complexe pédiatrique de Bangui, j’ai mis en pratique les conseils prodigués par ma mère et ceux des conseillers psycho-sociaux qui sont au niveau de l’hôpital », a-t-elle ajouté.


Pour Marie Gbénou, gestionnaire au Réseau centrafricain des personnes vivant avec le VIH /sida (RECAPEV), la discrimination a des conséquences graves sur les victimes. « Ces personnes parcourent des difficultés, entre autres, le regard dédain des parents au foyer, la moquerie, la perte de l’emploi, la séparation de corps ou le divorce », a-t-elle souligné.


Elle déclare que des dispositions juridiques sont en train d’être modifiées pour une application en faveur des personnes victimes du VIH/ sida. « Tout acte discriminatoire est condamné par la loi et les auteurs sont traduits devant la justice », a-t-elle relevé.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 01:09

 

 

 

Blandin-Songuel.JPG

 

 

 

Monsieur le Premier ministre, la Communauté des Chefs d’Etat de la CEEAC, l’opposition démocratique centrafricaine et la constellation SELEKA viennent unanimement, à travers les récents Accords de paix de Libreville, de vous plébisciter et vous offrir un cadeau impérial que n’ont jamais bénéficié vos prédécesseurs : la confiance de diriger un gouvernement d’union nationale inamovible dans un délai de douze mois, avec une possibilité de reconduction. Profitez-en donc et faites-en bon usage pour qu’au terme de cette transition, vous méritiez la grande confiance placée en vous par tous; car d’une confiance, même folle qu’elle soit au début, peut transpirer au fil des jours la méfiance, et de la méfiance est censé germer la  défiance, source de déchéance et de cohabitation conflictuelle. Ainsi, nombre de vos prédécesseurs qui sont rentrés à la Primature par la grande porte et avec tous les honneurs sont malheureusement ressortis de là à travers le trou d’une aiguille, vomis et détestés par le peuple.


La confiance, c’est la pierre angulaire. Faute de l’avoir égarée, les Enock Dérant Lakouè, les Jean-Edouard Koyambounou, les Georges Anicet Dologuélé, les Martin Ziguélé, les Faustin Archange Touadéra, dont les gouvernements ont été sujets à de fréquentes crises socio-politico-militaires, ne gouttèrent qu’à la saveur aigre-doux d’une Primature vite écourtée pour les uns ou prorogée pour d’autres faute d’un successeur crédible et disponible. Tous ils ne quittèrent alors la Primature qu’aigris par des désillusions et étreint d’un sentiment amer d’échec cuisant.


Vous voilà donc aujourd’hui propulsé à votre tour à la vitesse d’un météorite au firmament de votre carrière politique –du moins pour l’instant- à occuper ce poste très convoité de Premier ministre, que votre imagination fertile soit-elle ne pouvait effleurer avant la date fatidique du 10 décembre 2012. Quelle providence !!! Et j’ose espérer que cette glorieuse et subite ascension ne vous fera pas pousser une seconde tête et vous donner l’illusion, Maitre Tiangaye, de vous substituer au Maitre de l’univers.


Diriger un gouvernement de transition limité dans la durée s’apparente de trop à une course de vitesse, à la montre. Pour tirer le meilleur profit, il suffit de suivre au pied de la lettre la recette des champions : la performance d’abord, la médaille après. Donc le plus déterminant dans cette épreuve c’est de bien la terminer, en dépit des circonstances importunes qui peuvent surgir et hypothéquer le départ de la course. C’est vous dire que de faux premiers pas peuvent vous être permis, une excuse vous être faite au début, par exemple pour votre actuel gouvernement de « marginalisation » nationale, antiféministe, dans lequel les femmes n’occupent que le 1/11 de son effectif. Je pense que ce premier grand faux pas, qui découle en effet de votre manque d’anticipation d’exiger au préalable de chaque entité représentée au sein du GUN la proposition d’un échantillon qualitatif des femmes, ne saura se reproduire ni faire école, si vous entendez ressortir de là par la grande porte.


Votre nouvelle responsabilité, Monsieur le Premier ministre, je tiens à vous le préciser, n’est plus celle d’un Maitre Tiangaye fervent défenseur des opprimés et Porte-parole de l’opposition démocratique, mais plutôt d’un Maitre Tiangaye maçon (à double titre d’ailleurs), désormais au pied du mur truelle en main. Et c’est tout le peuple qui vous observe, prenez dès aujourd’hui conscience, car c’est ce même peuple qui vous jugera bientôt au terme de l’actuelle transition.

 

Je prierai votre auguste personnalité de faire comprendre, à vous-même d’abord puis à chaque représentant des parties prenantes aux récents pourparlers de Libreville, qui sont désormais membres du GUN que vous avez l’insigne honneur de diriger, que l’acceptation collective par tous à Libreville de maintenir par Accords M. François Bozizé dans ses hautes fonctions de Président de la République centrafricaine, Chef de l’Etat, entrainait subséquemment la reconnaissance (du moins tacite) de la légitimité de ce dernier, en conformité aux dispositions en vigueur de notre actuelle constitution. Il m’apparait dès lors comme une exigence citoyenne de vous rappeler   ceci, à vous et au reste de votre gouvernement, qui a battu le record en rappel des tyrannosaures, que le président de la République jouit désormais toutes ses prérogatives de Chef de l’Etat jusqu’alors contestées et mérite par conséquent le respect que lui confèrent les attributs de sa haute fonction. Et je souligne entre parenthèses que cette requalification sonne conséquemment la fin du FARE, que votre constellation politique ferait mieux de décréter l’acte de décès, puisse de nouvelles législatives sont fixées en 2014.


Monsieur le Premier ministre, pour revenir à mes motivations, je vous exhorte solennellement à faire preuve de fermeté vis-à-vis de vos ministres et surtout vous employer en toute impartialité à transcender les clivages majorité/opposition/séléka/militaro-politique/société civile pour jouer pleinement le rôle de manager qui est le vôtre et tenir surtout la bride haute à tous ces fauves politiques qui se sont donnés rendez-vous au sein de l’actuel gouvernement, ces « leaders » en mal de gouverner qui risquent de transformer vos conseils des ministres en meeting politique.

Notoirement, quand un locataire s’offre une nouvelle maison comme dans votre présent cas, en première, il nettoie tout l’intérieur et s’efforce d’y disposer minutieusement des meubles convenants, puis de décorer le mur avec le plaisir que son génie plaira aux visiteurs, pas à lui seul et à ses proches... Malheureusement tous vos prédécesseurs, nos Premiers ministres de la 1ère à la 5ème République, n’ont fait tout juste que le contraire en songeant plus à eux et à leur parenté qu’au peuple. Les fortunes controversées des uns et spontanées des autres, ainsi que leur ministère transformé contre toute attente en loge parentale, sont d’éclatantes preuves qui trahissent honteusement la mal gouvernance et le tribalisme à fleur de peau qu’ils ont institué en système de gestion au sommet de l’Etat.


Pour garantir donc une transparence et néantiser l’impact de ce tribalisme ambulant, exigez à tous les membres de votre gouvernement de déclarer leur patrimoine, pour ne pas qu’au terme de cette courte transition, parce que nommés à la tête d’un Département, certains au sortir nous fassent pousser des buildings à travers Bangui comme des champignons. Suivez notre regard.


Pour finir, j’attirerai votre auguste attention et celle de tous ceux admis au sein du GUN que la République centrafricaine n’est pas un gâteau et moins encore une arène dans lequel devraient se disputer les seuls intérêts SELEKistes, FARistes ou KNKistes. Le peuple centrafricain a trop souffert ces dernières décennies d’une marginalisation entretenue à dessein par nos hommes politiques, ces acteurs de l’apocalypse centrafricaine dont la cupidité et la médiocrité ne sont plus à démontrer. J’ose espérer que le temps très attendu est enfin arrivé, monsieur le Premier ministre, pour que cette tradition bâtarde de maintenir indéfiniment le peuple centrafricain dans le dénuement et la misère s’arrête.


Monsieur le Premier ministre, voilà succinctement quelques suggestions et préoccupations formulées, que votre Excellence appréciera à leur juste valeur. A vous et à votre nouvelle équipe, je souhaite plein succès !

 

 

Journaliste-Ecrivain, Analyste au Haut Conseil de la Communication

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 01:00

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

 

BATANGAFO : LE CICR FAIT L’ÉTAT DE LA SITUATION DES DÉPLACÉS

 

cicr

 

Batangafo, 8 févr. 13 (RJDH) Une équipe du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) de Kaga-Bandoro (centre-nord), a séjourné du 5 au 6 février dans la ville de Batangafo (nord) afin d’évaluer la situation locale  après l’incursion de la Coalition Séléka. Le déplacement d’une partie de la population de Kabo vers cette ville est l’un des points importants relevés lors de cette mission.


Lors de cette mission, le CICR a enregistré plus de 250 déplacés dans le centre-ville de Batangafo et plus de 200 autres campés dans la commune de Ouassi à environ 40 kilomètres. Il s’agit des habitants de la ville de Kabo qui continuent de fuir les  exactions des rebelles.


L’équipe a également constaté que  les bâtiments administratifs, à savoir la mairie, le tribunal, la gendarmerie et le sous-préfecture ont été pillés et saccagés par les rebelles qui ont également dépouillé les habitants de Batangafo de leur bien matériel et financier.


La ville de Batangafo est l’une  des régions du pays occupées par la coalition Séléka avant d’être reprise par les éléments des Forces armées centrafricaines.

 

 

 

 

BANGUI : LA FACULTÉ DES LETTRES CONNAIT DE DIFFICULTÉS DANS LE DÉMARRAGE DES ENSEIGNEMENTS DE MASTER

 

université de Bangui rectorat

 

 

Bangui, 8 févr. 13 (RJDH) Les enseignements de master en Sociologie et en géographie sont en retard sur les autres filières des neuf départements que compte la Faculté des lettres et sciences a déclaré ce matin le 08 Février, Jean Kokidé, vice doyen de la faculté au RJDH.


« Le département de la sociologie est en retard puisque ce n’est que cette année que ce département s’est arrimé sur le système Licence-Master-Doctorat (LMD). Dans tous les autres départements, les cours ont démarré. Il était prévu dans le calendrier académique que l’administration a élaboré, que les cours au niveau master doivent commencer à partir du mois d’octobre 2012 pour finir au mois de mai 2013 », a attesté le vice doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines au RJDH.


« L’une des difficultés du terrain, c’est que nous ne pouvons pas démarrer les cours dans cette période sans prendre en compte les étudiants de licence 3, c’est pourquoi le master est suspendu jusqu’au mois de décembre pour permettre aux étudiants de licence 3 de s’arrimer sur le master en même temps avec leurs collègues », a-t-il expliqué.


Le vice doyen de la FLSH de compléter que « malheureusement la délibération de l’année 2011-2012 traine encore. Alors, nous sommes obligés de démarrer les cours de master sans les étudiants de licence 3, depuis le 10 décembre de l’année passée. En principe, à partir de 10 décembre les cours de master devraient déjà commencer ».


Il a par ailleurs soutenu que le cas qui leur tient beaucoup à cœur est celui de masters de sociologie et de la géographie qui continuent de trainer. « Jusque-là, les collègues n’ont pas encore démarré. Interpellés par l’administration, ils ont promis de tenir un conseil du département demain samedi 09. On attend voir la suite d’ici là », a-t-il dit.

 

 

 

 

BANGUI: LA SOCIÉTÉ CIVILE SENSIBILISE SUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX

 

 

Bangui, 8 févr. 13 (RJDH) La société civile centrafricaine vient de lancer une campagne de sensibilisation sur la consolidation de la paix en Centrafrique. Les activités marquant l’ouverture de cette activité se sont déroulées ce matin à Bangui.


Le but recherché par cette manifestation est d’amener la population centrafricaine  à consolider la paix. « Pour nous, la paix n’est pas seulement la signature d’un accord entre les parties en conflit, ni l’absence de tensions et de coup de feu. La paix ce sont des rapports plus justes et équitables entre les différents membres d’une communauté de vie », a déclaré le coordonnateur du groupe de travail de la société civile, Gervais Lakosso.


La première phase de cette campagne de consolidation de la paix qui s’ouvre aujourd’hui, va terminer le 28 février à Bangui. Elle sera marquée par une caravane qui va sillonner toute la ville. Des podiums sont installés à la place Marabena, au Lycée de Fatima, au marché de Ouango et à la mairie de Bégoua.


Ces installations seront animées par le groupe des artistes centrafricains au tour du thème  ‘’Cultivons la paix pour récolter le développement et le bien-être’’. Le programme prévoit également une rencontre avec les leaders politiques sur les accords de Libreville et une conférence débat à l’Université de Bangui.


« Toutes ces activités constituent pour nous une invitation aux centrafricains pour cultiver la paix afin de récolter le développement et le bien-être. Oui les centrafricains, eux aussi, ont droit à la paix », a dit Gervais Lakosso.

La seconde phase de cette campagne va se dérouler à l’intérieur du pays. Selon les organisateurs, les villes post-conflits vont abriter cette manifestation après le départ des éléments de la coalition Séléka.

 

 

 

 

BANGUI : DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS VACCINÉS CONTRE LA ROUGEOLE

 

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Bangui, 8 févr. 13 (RJDH) Une campagne de vaccination contre la rougeole  en faveur des enfants de moins de cinq ans se  déroule du 6 au 10  février  dans la commune de Bégoua. Ce vaccin  fait suite  à  des prélèvements faits et analysés à l’institut Pasteur de Bangui qui confirment l’épidémie de la maladie dans cette localité.

 

Le médecin chef du centre de santé de Bégoua, Magloire Odio, a précisé  qu’au « départ quatre prélèvements ont été faits et tous sont positifs. C’est ce qui a permis de déclarer l’épidémie, ensuite six autres prélèvements faits  analysés positifs », a-t-il expliqué

 

La même source a par ailleurs souligné qu’à la quatrième semaine épidémiologique, le centre de santé a enregistré 86 cas de rougeole, « mais d’autres cas se sont ajoutés. Nous ferons le bilan de la cinquième semaine épidémiologique afin d’avoir le nombre globale », a mentionné Docteur Odio.

 

Selon docteur Odio, la rougeole est une maladie très contagieuse, mais elle reste  peu connue par les parents. «  Un enfant atteint de rougeole peut facilement contaminer un autre enfant. Les secrétions qui sortent du nez et de la bouche sont rapidement diffusés par l’enfant quand il tousse, si un autre enfant se trouve à côté et qui n’est pas vacciné attrape la maladie », a-t-il démontré.

 

C’est une initiative du programme élargi de vaccination sur financement du Fonds des Nation-Unies pour l’enfance et l’Organisation mondiale de la santé.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 00:38

 

 

 

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Bangui 8 Février 2013 10:18 (Radio Ndéké Luka) - « L’engagement de SELEKA au sein du gouvernement d’union nationale fait suite à la requête introduite auprès du médiateur de la crise centrafricaine, le président Denis SASSOU NGUESSO » a déclaré Monsieur Christophe GAZAM BETTY, l’actuel ministre de la communication ce mercredi 06 février 2013, sur les ondes nationales. L’objet de cette requête visait à demander des retouches techniques dans la composition du Gouvernement d’Union Nationale dont dirige Maître NICOLAS TIANGAYE.


Ainsi ce jeudi, au Ministère de la défense nationale, le ministre sortant Jean Francis BOZIZE a passé la main à Michel DJOTODIA Am Nondokro qui détient désormais le portefeuille de la défense nationale. Alfred TAINGA POLOKO, fait ses adieux et  passe le relais à Christophe GAZAM BETTY de la coalition Séléka.

 

Enoch Dérant LAKOUE, déjà ministre de Jean Bedel BOKASSA en 1971 ancien premier ministre du défunt Président, André KOLINGBA fin 1990, aujourd’hui ministre du plan et de la coopération internationale a pris les rênes du département après Abdoul Karim MECKASSOUA.

 

Au Ministère délégué au Désarmement Démobilisation et Réinsertion, un général remplace un autre. Le général Antoine GAMBI entretemps aux affaires étrangères dans le gouvernement TOUADERA III succède au général Xavier Sylvestre YANGANGO.

 

Le général Xavier Sylvestre YANGANGO a déclaré qu’il sort avec pincement au cœur mais, son collègue le général Antoine GAMBI poursuivra la mission qui lui était confiée par le Président de la République.

 

Quant à l’entrant, il a indiqué que sa première mission est d’étudier le plus vite possible le cantonnement et le désarmement des combattants de Séléka.

 

Rappelant également qu’au même moment où les Ministres de la SELEKA prennent fonction ici à Bangui dans le gouvernement d’union nationale, les éléments de la SELEKA ont investi tôt dans la matinée du 07 février dernier la ville de Mobaye. Selon certaines sources, la population est en débandade. Il est difficile pour le moment de rentrer en contact avec les habitants de la ville, car toutes les lignes téléphoniques sont coupées.

 

 

 

NDLR : Selon nos informations, un ministre sortant dont nous taisons l'identité, a laissé à son successeur la voiture de commandement quasiment sans carburant. Ce dernier a failli tomber en panne sèche. Un autre ministre entrant dont nous taisons aussi le nom, a pu constater avec stupéfaction lors de la passation de service et vu les preuves concrètes que Bozizé préparait effectivement sa candidature pour la présidentielle de 2016.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 22:47

 

 

 

Florian Bédaya Ndjadder buste

 

 

 

DECLARATION OFFICIELLE DU PRESIDENT DE L'UNION DES FORCES REPUBLICAINES (UFR) DE LA COALITION SELEKA A PROPOS DES ACCORDS LIBREVILLE DU 11 JANVIER 2013 ET DE LA PRETENDUE FORMATION DU GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE (VERSION BOZIZE)

 


OBJET : APPEL A L’IMPLICATION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONAL POUR UNE PAIX DURABLE EN CENTRAFRIQUE.

 


Les Accords de Libreville du 11janvier 2013, ont été obtenus aux forceps par les les Chefs d'États de la CEEAC en vue de permettre aux Centrafricains d'entrevoir une sortie de crise heureuse.


Nous tenons à féliciter tous ces éminents Chefs d'États pour les efforts incessants qu'ils mènent pour aboutir à un début de processus de Paix dans la sous-région d'Afrique Centrale en général, et en Centrafrique en particulier.  L'intégration sous régionale en dépend:


Son Excellence, Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du TCHAD, Président en exercice de CEEAC pour son attachement aux valeurs de la paix, de la stabilité de la sous-région d'Afrique Centrale.

Son Excellence, Monsieur DENIS SASSOU NGUESSO, Président de la République du CONGO, Président du Comité de Suivi, pour son engagement personnel et son sens élevé d'altruisme dans la résolution de cette crise centrafricaine


Son Excellence, Ali BONGO ODIMBA, Président de la République du Gabon pour avoir accepté la tenue de ce dialogue dans son pays pour la énième fois


Son Excellence, Monsieur TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Équatoriale, qui a accepté de faire le déplacement de Libreville malgré ses lourdes charges.


La France notre ami de toujours, et sur la base des liens historiques qui unissent nos deux États, s'est résolument engagé à soutenir tous ces efforts pour la stabilité de la Centrafrique.


C’est ici l'occasion de rendre hommage au Président de la République Française, Monsieur François HOLLANDE, pour sa détermination à appuyer les africains et non à leur imposer des solutions toutes faites.


Nous saluons aussi l'engagement de toutes les partenaires venu au chevet de mon Pays la République Centrafricaine, le grand malade et sous perfusion, à savoir les Représentant des Nations Unis, l’Union Africaine, qui se sont mobilisés à nos côtés pour trouver les solutions durables à cette crise dont les causes sont profondes, qui, ajoutée à bien d'autres, ont mis en péril l'Unité Nationale et empêche notre pays de se développer.


Mais force est de constater que malgré la bonne volonté des Forces Vives de la Nation à faire d'importantes concessions au nom de la Paix, Monsieur François BOZIZE se croyant très rusé, sournois ; violent ; méprisant et mauvais, vient comme à l'accoutumée de violer ces Accords :


Rappelons tout d'abord qu'une myriade d’Accords n'ont jamais été appliqués dans leur intégralité:


Les Recommandations du Dialogue National 2003

Les Accords de Paix de 2007.

L’Accords Global Inter Centrafricain de Libreville du 21 juillet 2008 ;

Le Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 ;

Le Holdup Electoral du 23 janvier 2011au mépris de l'appui financier international…etc.

 

Alors que la Coalition SELEKA au terme du dernier Accord du 11.01.2013, a déjà procédé promptement a la libération des prisonniers de guerre FACA qu’elle détenait et les a même remis au CICR, à l’inverse François BOZIZE n’a encore jusqu’ici libéré aucun prisonnier. Par contre il reste déterminer à ne pas démanteler les milices COCORA, à distribuer des machettes à ses partisans, à s'acheter des armes pour mâter la Révolution de SELEKA avec l'appui des mercenaires Sud-Africain et Angolais.


Dans les tous les cas BOZIZE prépare comme on a vu au Rwanda un scénario du type où on a vu des frères décapiter leurs propres frères et sœurs, leurs propres amis et voisins sans le moindre tressaillement d'horreur. BOZIZE n'éprouve qu'une haine viscérale pour la Nation Centrafricaine.


Les tergiversations ayant précédé la nomination du Premier Ministre Nicolas TINAGAYE, étaient des signaux avant-coureurs de l'irresponsable attitude de Monsieur BOZIZE vis à vis de son peuple mais aussi et surtout de la Communauté Internationale qui a pesé de tout son poids pour son maintien au pouvoir malgré les graves crimes relevant de la cour pénale internationale dont il est auteur avec son clan.

 

Comme cela ne suffisait pas, habitué à la roublardise et à la manipulation, BOZIZE n’en a fait qu’à sa tête en faisant diffuser prématurément une liste du gouvernement d'union nationale à lui dans laquelle plusieurs portefeuilles n’ont pas fait l’objet d’entente préalable avec Nicolas TIANGAYE et pire ,avec une méthode criminelle de dédoublement des postes favorable à lui, d'où l'instauration d'un Gouvernement de conflit.

 

BOZIZE a nommé dans son quota des personnes de moralité douteuse telles que des voleurs et autres escrocs quasiment analphabètes et illettrés afin de siéger au gouvernement de la République simplement pour assouvir ses ambitions démesurées quand on connait la profondeur de cette crise.

 

Face à cette cacophonie digne d'une république bananière, l’UFR constate malheureusement que c'est un Gouvernement fantoche et mort-né, objet d'arrangement politiciens et qui n'est pas à la hauteur de la gravité de la crise actuelle.


Ce gouvernement composé de manière unilatérale par le Président BOZIZE avec le consentement implicite de Maitre NICOLAS TIANGAYE, est truffé de personnes incompétentes, analphabètes, illettrées et de moralité douteuse pour des faits de vols et d'escroqueries avérés. Le pire des cas c'est que des étrangers assument des fonctions dont la constitution le leur interdit.


L'UFR avait naïvement cru que la désignation de Maître TIANGAYE, Homme de droit donc juriste, permettrait d'entrevoir des lendemains propices à une véritable alternance Démocratique et l'amorce d'un processus de Paix durable.


La posture effacée de ce dernier depuis sa nomination, a surpris plus d'un alors qu'il prétendait sur Radio France Internationale que nous citons:


«… la question des convictions philosophiques mérite d’être écartée de ce débat. Il s’agit ici d’une question politique et, de ce point de vue, le gouvernement qui est constitué est un gouvernement d’Union Nationale. Ce n’est pas un gouvernement de TIANGAYE ou bien de gens qui appartiennent à une certaine confrérie. Il appartient à toutes les forces politiques et sociales du pays de se battre pour sortir le pays de la crise. Parce que nous sommes au bord du gouffre»…  fin de citation.


Comment le Premier Ministre peut- il expliquer le monopole par le Président BOZIZE des postes dits de souveraineté et qui contrôle en tout 22 Ministères au total sur 31 ?

Au nom de quel principe, le Premier Ministre qui jouit d'une légitimité dans une période de crise exceptionnelle, doit-il rester constamment en retrait et garder un silence face à des grands enjeux du destin Centrafricain ?


Le Premier Ministre et les neuf partis politiques d'opposition qui veulent s'accommoder aux diktats de BOZIZE doivent prendre leur responsabilité et boire le vin jusqu'à la lie.


En conséquence, l’UFR prend acte de l'échec des Accords de Libreville et appelle tous les compatriotes à envisager une vraie Transition Démocratique en Centrafrique.


En Accord avec la base, et sur le Principe Universel du droit des Peuples Opprimes consacres par les Instruments Juridiques Internationaux, l’UFR déclare solennellement que les revendications qui précèdent les Accords de Libreville à savoir :


La Démission sans condition de BOZIZE et l’ouverture d’une enquête Internationale sous l'égide de la Cour Pénale Internationale (CPI) reste et demeure valable et demande au Médiateur le Président Dénis SASSOU NGUESSO de transmettre sans délai ces dossiers à la CPI pour que Justice soit rendue aux victimes du Président François BOZIZE.

 

Fort de ce qui précède, l’U FR invite les Chefs d'États de la CEEAC, à être du côté du Peuple Centrafricain dans sa quête d’une Paix durable en Centrafrique et dans la sous-région qui passe par le départ du Président François BOZIZE... Il est l’arbre qui cache la Forêt.

 

Nous voulons une Paix durable avec le concours de la Communauté Internationale, les partenaires habituels de la RCA, les pays Amis comme la France et les États Unis d'Amérique, les institutions que sont l'Union Africaine, l'Union Européenne et les Nations Unies, afin de s’impliquer dans cette crise aux côtés des pays membres de la CEEAC et du Médiateur, Le Président Dénis SASSOU NGUESSO, pour une sortie de crise définitive et global comme au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

 

Fait à Libreville le 07.02.2013

 

Le Président de l’UFR de la Coalition SELEKA.

 

Colonel Florian François BEDAYA-N'DJADDER

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 22:04

 

 

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