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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 01:09

 

 

 

Yangouvonda Bozizé F

 

 

Par François Misser   22/02/13    http://www.afrique-asie.fr

 

Le Président François Bozize n’aura pas eu l’occasion de fêter le dixième anniversaire du renversement de son prédécesseur Ange-Félix Patassé, le 15 mars 2003, avec le soutien du Président tchadien Idriss Déby et le nihil obstat de Paris. Car, en décembre, le général-président, qui s’est quelque peu endormi sur ses lauriers, s’est laissé surprendre. Il n’a pas pris suffisamment au sérieux la formation en août dernier de la coalition « Séléka » (alliance en langue nationale sango) entre les rebelles de la Convention des patriotes pour la justice et pour la paix (CPJP) de Noureddine Adam, active depuis 2008 dans le Nord du pays, aux frontières tchadienne et soudanaise et ceux de la Convention patriotique du salut « wa kodro » (CPSK) du général autoproclamé Mohamed Moussa Dhaffane. Et le ralliement ultérieur à cette coalition de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Michel Djotodia et du Front démocratique du peuple centrafricain (FDCP) du colonel Abdoulaye Miskine (alias Martin Koumta-Madji), dissident de l’UFDR, n’a pas semblé l’émouvoir davantage.


Cette fois, le salut n’est pas venu de N’Djamena. Le scénario de novembre 2010 qui avait vu l’armée tchadienne bombarder Birao pour disperser les rebelles de la CPJP n’a pas été rejoué. Sans doute, Bozize a-t-il sous-estimé les rancoeurs des rebelles de ce mouvement, rendus furieux par la disparition au début 2010 à Bossembelé, à 150 km au nord-ouest de Bangui, de leur chef historique, le colonel-pharmacien Charles Massi, qui, affirment ses partisans, est mort sous la torture après avoir été remis par l’armée tchadienne aux autorités centrafricaines. A ces rancoeurs, s’est ajouté le ressentiment né de l’échec de la démobilisation consécutive aux accords de paix de 2008 auquel avait souscrit l’UFDR et la frustration engendrée par la fraude massive lors de l’élection présidentielle de janvier 2011, contestée par l’opposition unanime et par les circonstances de la mort le 5 avril 2011 dans un hôpital de Douala du principal challenger de Bozize, son prédécesseur élu, Ange-Félix Patassé, dont les partisans ont accusé Bozize d’être « personnellement responsable » de la mort de leur chef, pour l’avoir empêché pendant trois semaines d’aller se faire soigner à Malabo.


Il n’y a pas de doute que les rebelles ont été également encouragés par la lassitude d’Idriss Déby, fatigué d’avoir à soutenir un régime incapable de s’aider lui-même et par la faiblesse des Forces armées centrafricaines (FACA), sans doute la seule armée de la région, à se montrer plus indisciplinée et plus désorganisée que les Forces armées de la République démocratique du Congo. Depuis des années, l’autorité de l’État centrafricain ne se limite plus guère qu’à une zone de 80 km autour de Bangui, garantie de facto par les quelque 300 hommes de l’opération Boali qui doivent en plus assumer des tâches d’instruction des FACA. Ailleurs, c’est le royaume des coupeurs de route ou des milices du Kwa na Kwa (KNK), le parti de Bozize qui rackettent les voyageurs.


Nulle part sur le continent, hormis peut-être dans certains régions reculées du Congo-Kinshasa voisin, l’absence d’État ne se fait autant sentir, au point que l’ancien ambassadeur centrafricain à Bruxelles Guy Sokambi évoque le concept d’ « État creux » plutôt que d’État fragile pour décrire la situation. Si Séléka a rencontré aussi peu de résistance c’est que beaucoup n’ont pas vraiment intérêt au maintien d’un système qu’on peut caractériser par une crise sociale aggravée. Près de deux tiers de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté dans cet État qui néglige ses propres fonctionnaires. En décembre, au moment de l’attaque des rebelles, leur mécontentement avait atteint un paroxysme. Les syndicats réclament toujours le paiement d’arriérés de salaires qui, dans certains cas, remontent à la Présidence de Patassé, il y a dix ans. Début décembre, les écoles primaires étaient en grève à Bangui. Des défis qui seront plus difficile à relever que le partage des maroquins ministériels après les accords de Libreville.


Non seulement, les quelque 10 000 soldats centrafricains sont mal payés, sous-équipés et à peine plus nombreux que les rebelles, dont l’effectif total dépasserait les 6 000 hommes selon des sources diplomatiques à Bangui. Mais les FACA sont démoralisées, surtout après que Bozize les ait copieusement tancés après leur déroute. Elles sont aussi totalement désorganisées, rendant Bozize totalement dépendant des soutiens extérieurs. En pleine bataille en décembre, Bozize a écarté le chef d’État-major Guillaume Lapo et l’a remplacé par son fils, Jean-Francis, ministre de la défense, ancien-caporal-chef de l’armée française, promu général des FACA, avant de limoger ce dernier. La famille-même du chef de l’État est également divisée depuis le limogeage en juin du numéro deux du gouvernement, le neveu de Bozize, le Lieutenant-Colonel Sylvain Ndoutingaï, Ministre des Finances après avoir été Ministre de l’Énergie et des Mines.


La crainte prévaut chez certains intellectuels centrafricains que les pourparlers de Libreville n’aient pas résolu les problèmes de fond à Bangui, où les germes de la haine ont été semés et il faudra bien les éradiquer. Derrière le rempart des troupes de la Force multinationale d’Afrique Centrale qui ont installé un verrou à Damara, 75 km au nord de Bangui, début janvier, Bozize a déclenché une chasse ethnico-religieuse dans la capitale. Des jeunes miliciens, dits « patriotes » ou « kokola » (flèches en langue sango), ont commencé à partir du 2 janvier à perquisitionner les quartiers musulmans de Bangui, à la recherche de prétendues caches d’armes, avec pour objectif d’intimider les opposants. Bozize a accusé le Séléka d’être composé d’intégristes wahhabite voire de Djanjawids soudanais, afin de se gagner les sympathies occidentales. Sans guère tromper son monde. Et les miliciens ont dressé des barrages avec des pneus, des piquets et des grosses pierres dans les rues de la capitale.


Pendant que les délégations débattaient encore à Libreville, les tensions montaient à Bangui où les manifestants pro-Bozize se sont déchaînés contre deux des principaux représentants de l’opposition non-armée, l’avocat Nicolas Tiangaye et le chef du Mouvement de libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé. Selon des témoins à Bangui, Radio Centrafrique a retransmis les slogans des manifestants pro-Bozize sur la place PK0 le 10 janvier, criant en langue sango à l’adresse de Tiangaye  un chant de haine, digne de la sinistre radio des mille collines au Rwanda, « ce qui est arrivé à Massi t’arrivera aussi ! » (Ses partisans soupçonnent que le colonel Massi est mort torturé par les FACA en 2010). Du coup, la capitale risque de ne pas être confortable pour Martin Ziguélé et Tiangaye dans les semaines à venir.


Cela dit, la rébellion a aussi faiblesses. Elle a dû aussi concéder à Libreville le retrait des villes qu’elle a a conquises lors de la campagne-éclair de décembre. Beaucoup d’observateurs soulignent son caractère hétéroclite, son absence de programme et les querelles de chef qui la traversent. Il ne faut pas oublier que dans le passé, avant la formation de Séléka, deux des principaux groupes, la CPJP et l’UFDR se sont parfois combattues. Il ne faut pas non plus exclure que des divergences apparaissent entre les rebelles et les politiques,  dont la principale figure Martin Ziguélé, deux fois candidat malheureux à la Présidentielle contre Bozize.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 23:22

 

 

 

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Par RFI dimanche 24 février 2013

 

En Centrafrique, les opérations de cantonnement des rebelles de la Seleka, qui devaient commencer ce dimanche 24 février, ont été reportées à une date ultérieure. La rébellion dénonce le non-respect des points contenus dans l'accord de paix signé à Brazzaville le 11 janvier 2013. Le gouvernement invoque quant à lui des problèmes techniques. 

Les rebelles centrafricains de la Seleka refusent leur cantonnement, annoncé samedi 23 février par la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac). La rébellion, qui a menacé de faire chuter par les armes le général-président Bozizé en décembre dernier, refuse donc pour l'instant cette étape de la démobilisation de ses troupes.

 

La Seleka accuse François Bozizé de pas respecter des points cruciaux de l'accord sur la Centrafrique, signé à Libreville le 11 janvier dernier sous les auspices du président congolais Denis Sassou-Nguesso et de ses homologues gabonais et tchadien Ali Bongo et Idriss Déby.

 

« Le président Bozizé n'a pas exécuté la part de l'accord de cessez-le-feu, à savoir la libération des prisonniers et le départ des troupes étrangères, explique Eric Massi, porte-parole de la Seleka. Il y a une mise au point qui est actuellement en cours pour trouver une position commune vis-à vis de l'ensemble du processus permettant de ramener la paix dans le pays. »

 

Et M. Massi d'ajouter : « Il faut savoir que trois éléments de la Seleka ont été arrêtés à Damara et emmenés à Bangui il y a trois jours, et qu'il y a deux jours, un élément de la Seleka a été arrêté, mis dans un sac de farine et emmené à Bossambélé. Donc, cela a créé une tension vive au sein des troupes, car certains sont prêts à la reprise des activités pour mettre un terme à cette situation. »

 

Du côté du gouvernement centrafricain d'union nationale et de transition - qui associe des ministres de la Seleka -, on avance une explication technique à ce report. Ainsi, l’opération devrait - dit-on - commencer par le regroupement de quelque 1 700 éléments rebelles stoppés dans la ville de Damara, considérée comme la ligne de démarcation par les dirigeants d'Afrique centrale ayant arbitré les négociations de Libreville.

« Le gouvernement a estimé que le déplacement pour le démarrage effectif du cantonnement devait être reporté pour des raisons techniques, liées parfois à des questions d'intendance, explique Christophe Gazam Betty, ministre centrafricain de la Communication. Le Premier ministre a décidé que nous reportions ce déplacement, afin que ces questions soient réglées. »

 

« Nous profitons de cette occasion pour appeler la population centrafricaine, et surtout les familles qui sont dans les zones occupées, à ne pas se laisser aller au découragement, ajoute le ministre. Ce cantonnement tant attendu se fera très vite. Cette volonté politique existe, elle n'a pas varié et s'est plutôt amplifiée. »

 

 

 

 

Faute de moyens techniques, le cantonnement de la Séléka reporté

 

 

rebelles de Séléka sur le terrain


Radio Ndéké Luka Dimanche, 24 Février 2013 13:41

 

« Le gouvernement a estimé que le démarrage effectif des opérations du cantonnement des rebelles de la coalition Séléka devrait être reporté pour des raisons liées à la logistique notamment l’intendance ». Déclaration faite ce 24 février 2013 par le ministre de la Communication et porte-parole de la Séléka Christophe Gazam-Betty.

 

Cette déclaration annonce ainsi le report des opérations de cantonnement de ces rebelles initialement prévues pour ce dimanche à Damara (75 kms au nord de Bangui).

 

Dans un point de presse tenu la veille, le Général commandant les Forces Multinationales de l’Afrique Centrale (FOMAC) Jean-Félix Akaga, a indiqué qu’une délégation conduite par le Premier ministre Nicolas Tiangaye « devrait se rendre ce dimanche sur l’axe Damara-Sibut pour le regroupement de ces rebelles ».

 

Le ministre Gazam-Betty, qui n’a pas précisé une date exacte, a mentionné que « ces opérations auront lieu dans un bref délai, une fois que ces détails techniques seront réglés ».

Il a de ce fait invité la population des zones occupées par la Séléka de « ne pas céder au découragement. Car, le gouvernement travaille d’arrache-pied pour rétablir un climat de paix, source de libre circulation de biens et des personnes ».

 

Sur le terrain, les combattants se disent déjà favorables aux opérations. D’après le Colonel Arda de la Séléka « ces éléments au nombre de plus de 1600 sont à ce jour prêts. D’ailleurs nous avons ouvert ces derniers jours l’axe que nous occupons aux populations ».

 

Par ailleurs, les organisations de la société civile s’impliquent  aussi dans la recherche de la paix. Elles entendent lancer à partir du lundi 25 février 2013 des actions de sensibilisation auprès des populations et les acteurs de la crise militaro-politique en République Centrafricaine.


Selon Blaise Maïtovo,  Secrétaire technique de la coordination des organisations de la Société civile pour la Paix en Centrafrique, « les organisations membres devront mener des actions de collecte de don et sensibilisation sur les valeurs de la paix et la Réconciliation nationale ».


Dans le même ordre d’idée, les confessions religieuses ont organisé samedi dernier une prière dite prière de repentance, de pardon, de la paix et de bénédiction en faveur de la République centrafricaine. L’activité a eu lieu à l’Hémicycle de  l’Assemblée Nationale à Bangui. Plusieurs dénominations chrétiennes et musulmanes ainsi que quelques représentants des députés y ont participé.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 20:33

 

 

 

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 général Jean Félix AKAGA de la FOMAC

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 23 Février 2013 13:10

 

Les rebelles de la coalition Séléka seront bientôt cantonnés. Les opérations démarreront le 24 février 2013 à Bria et Kaga Bandoro (nord-est et nord). L’annonce a été faite dans la matinée de ce samedi au cours d’un point de presse par le Général Jean-Félix Akaga, commandant la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC).


Il s’agit ainsi de la mise en œuvre de la 2ème phase de l’accord de Libreville signé en janvier dernier entre le pouvoir de Bangui, la Société civile, l’Opposition politique et la Séléka. Un accord qui a mis fin aux hostilités déclenchées en décembre dernier par ces rebelles.


Selon le Général de la FOMAC, « le lancement de cette activité se fera en présence des nouveaux membres du gouvernement d’union nationale sous l’égide du Premier ministre Nicolas Tiangaye à Damara (75 kilomètres nord de Bangui) ».


Selon lui, « les opérations consisteront à regrouper, identifier et cantonner les rebelles sur des sites déjà choisis à cet effet. Ces opérations précéderont la 3ème phase qu’est le programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de ces combattants. Nous sensibilisons depuis un mois ces rebelles sur l’importance de leur cantonnement ».


Au sujet de la prise en charge des rebelles sur le terrain, le Général a rassuré que « toutes les dispositions ont été prises pour réussir les opérations : des Primes Globales d’Alimentation (PGA) et des vivres seront donnés à ces derniers. Nous avions veillé à ce que les rebelles ne soient pas mélanger avec la population locale. Pour preuve, ceux de Kaga Bandoro seront cantonnés à 12 kilomètres de la ville. Même schéma pour la ville de Bria.


Concernant l’effectif exact des rebelles, le commandant de la FOMAC s’est dit « incapable de fournir une telle information. Seul le terrain déterminera. A ce jour, notre vœu est de voir le pays retrouver une paix durable pour son développement ».


Par ailleurs, le ministre de la Communication Christophe Gazam-Betty a été interdit d’accès, vendredi dernier, aux locaux de la radio Nationale par les éléments de la Garde Présidentielle en faction à l’entrée. L’interdiction du membre du gouvernement fait suite à la censure portée sur 2 émissions de la cellule de communication de la présidence à savoir : « Yé so é lingbi ti inga » (ce que nous devons savoir en langue nationale) et « Bango ndo ti Gbia ti Kodro » (la vision du Chef de l’Etat).


Il faut également dire qu’une bonne nouvelle s’annonce pour les 4000 réfugiés centrafricains fuyant les exactions de la Séléka et vivant en République Démocratique du Congo (RDC). Le gouvernement de ce pays voisin vient de leur affecter un nouveau site dans la localité de Inke, située à 40 kilomètres de Gbadolité. L’affectation de ce site fait suite à une mission conjointe humanitaire d’évaluation de la situation des réfugiés centrafricains au Nord-Equateur.

 

 

 

NDLR : Selon nos informations, les GP en faction devant l'entrée de la maison de la radio et le capitaine qui les commande font partie de la mafia mise en place par David GBANGA le DG de la radio pour vivre des prébendes et de diverses escroqueries, c'est de notoriété publique à Bangui. Cette mafia ne doit sans doute pas s'attendre à ce qui est en train de lui arriver avec un nouveau ministre de la communication qui ose faire retirer de la grille des programmes de radio Centrafrique, des émissions de flagornerie de BOZIZE et de dénigrement et lynchage des opposants. C'est au moins la preuve que dorénavant la bozizie ne peut plus dormir tranquille et tourner en rond comme auparavant. Depuis Libreville, même de manière imparfaite, quelque chose a changé.  

 

 

 

RCA: début des opérations de cantonnement des combattants de la Seleka


Par RFI samedi 23 février 2013

 

En République centrafricaine, la Fomac, la force multinationale de l'Afrique centrale, a annoncé le début du cantonnement des rebelles de la Seleka, des rebelles qui ont signé un accord de paix avec le pouvoir il y a 40 jours. L'opération doit débuter dès ce dimanche 24 février par la région de Bria et de Kaga Bandoro. Le but de ce cantonnement est de permettre la libre circulation des personnes. Plusieurs voix se sont en effet élevées pour dénoncer le blocage des routes et des marchandises. Parmi elles, la conférence épiscopale de RCA. Mais la Seleka rejette ces accusations et pointe du doigt les autorités. Le colonel Christian Narkoyo est l'un des porte-parole de la rébellion.

 

Colonel Christian Narkoyo Porte-parole de la Seleka

 

« Le problème de la circulation dans le pays, ce n’est pas nous qui en sommes à l’origine. C’est beaucoup plus le gouvernement qui a bloqué l’entrée et la sortie au niveau du PK12, et c’est ça qui a fait peur à la population, de ne pas entrer dans Bangui (…). Sinon dans toutes les zones que nous avons récupérées, la circulation est bonne, tout le monde vaque à ses occupations (…). Il n’y a que des barrages de formalité, sinon on n’a bloqué aucune circulation. Il n’y a pas de problème de ravitaillement ».

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 20:24

 

 

chantier-Bimbo-Begles.jpg

 

Source : http://www.sudouest.fr  22/02/2013 à 06h00  Par Jean-Michel le Blanc

 

La ville de Bègles participe activement à la mise aux normes d'un centre de soins et de maternité en Centrafrique.

 

La coopération décentralisée n'est pas forcément un thème très porteur, électoralement parlant, mais elle est une graine pour faire pousser ce que Narcisse Kamayenwode (1) appelle « le renforcement de la citoyenneté mondiale ».

 

Dans ce cadre, la ville de Bègles a reçu deux subventions de 25 000 euros de la part du Conseil régional et de l'Agence de l'eau Adour-Garonne. Charge à la ville de faire fructifier ces sommes en direction des pays du Sud, abondant pour sa part d'une subvention de 9 000 euros.

 

C'est à Bimbo, ville de 110 000 habitants en Centrafrique (dans l'agglomération de la capitale Bangui) que s'est fixée la solidarité. « L'objectif était de mettre aux normes et en service un centre de soins et de maternité, explique Narcisse Kamayenwode. Comme tous les projets liés à la coopération décentralisée, celui-ci est viable, durable et social. L'argent ne passe pas par les pouvoirs publics, mais directement par des OGM, en l'occurrence EAA (Eau assainissement Afrique). »

 

Les travaux avancent bien. Pose des canalisations externes, raccordement au réseau interne des bâtiments, création d'un nouveau bac de lavage dans une pièce, pose de la cuve du château d'eau, etc. Une collaboration a été également mise en place avec les hôpitaux Robert-Picqué et Bagatelle pour fournir du matériel et des consommables. Tout devrait être terminé dans trois semaines, pour une inauguration prévue début avril.

 

Nouvel état civil

 

Un second projet solidaire est en gestation entre Bimbo et Bègles. Cette fois-ci, il s'agira de moderniser l'état civil de la ville centrafricaine.


« Toutes ces actions, souligne Stéphane Saubusse, secrétaire régional EELV Aquitaine, permettent une protection renforcée des populations vulnérables qui souffrent le plus de la répartition inéquitable des richesses mondiales et des dérèglements environnementaux. » Cela se traduit concrètement par l'accès pour tous et toutes aux services essentiels (eau potable, assainissement, santé, éducation, à un emploi décent dans les campagnes et dans les villes, à la sécurité.

 

Une autre action est en cours avec des entreprises aquitaines pour l'équipement en énergie durable du ministère de l'Écologie et de la protection de la nature, à Dakar, au Sénégal.

 

 

(1) Narcisse Kamayenwode est conseiller municipal à Bègles, délégué à l'Éducation aux citoyennetés et délégué des élus écologistes auprès du ministère du Développement.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 17:59

 

 

 

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Samuel RANGBA et Arlette REGAKOUZOU, ici aux côtés de BOZIZE à la mosquée de Bangui 

 

 

Bangui, 23 fév 2013 (CAP) – Par décret présidentiel BOZIZE a mis fin aux fonctions du Directeur Général du protocole d’état Samuel RANGBA, ancien DG de la SODECA, pourtant un de ses parents. Aucun motif n’a été officiellement avancé pour justifier ce limogeage mais une source proche de la présidence ayant requis l’anonymat fait état de ce que quelques jours auparavant, une violente dispute aurait eu lieu entre Samuel RANGBA et l’attachée de protocole de BOZIZE, une certaine Arlette REGAKOUZOU.

 

Avec cette décision, BOZIZE a manifestement choisi de donner plutôt raison à son attachée de protocole. Un autre DG du protocole d’état n’a pas encore été désigné. BOZIZE est rentré ce matin de Malabo où il a pris part à un sommet Afrique Amérique latine. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 17:40

 

 

 

BANGUI : DÉBUT DU CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

 

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Bangui, 23 février 2013 (RJDH) – Les opérations du cantonnement des éléments rebelles de la coalition Séléka vont  commencer le dimanche 24 février. L’annonce a été faite ce samedi, lors d’une conférence de presse, à Bangui  par le Général Jean Félix Akaga, commandant des opérations de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac).


Selon les accords du 11 janvier à Libreville, les opérations du regroupement et du cantonnement des éléments de la Séléka qui commencent ce dimanche sont assurées par la Fomac. « Nous sommes déjà prêts et toutes les dispositions sont également mises en place pour la réussite des opérations », a mentionné le Général Akaga.


Les opérations qui commencent ce dimanche concernent les éléments qui sont à 18 kilomètres de la ville de Damara, définie comme ligne rouge par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale.


« Nous allons prendre les éléments et une fois arrivé dans la ville de Sibut, notre équipe va être divisée en deux groupes. L’une va accompagner les éléments à Kaga-Bandoro et l’autre va prendre la direction de la ville de  Bambari, pour ramener ceux qui sont dans cette ville à Bria là où un  autre site  est prévu », a précisé le commandant des opérations de la Force multinationale en Afrique centrale.


Il a par ailleurs indiqué que « sur ces sites, nous avons déjà fait le nécessaire pour garantir la survie au quotidien de ces éléments, sur le plan alimentaire et sanitaire, avant la prochaine étape qui est celle  de leur désarmement, qui doit se faire bientôt ».


Difficile d’avoir un chiffre sur les éléments qui seront concernés par ces opérations, mais quelques 1684 éléments de la Séléka qui sont présentement à la porte de la ville de Damara vont quitter cette localité en tout premier lieu. Les éléments de la Séléka ont été arrêtés par les forces multinationales, dans leur course vers la capitale Bangui en janvier dernier.

 

 

 

KABO /KOUANGO : DES CORPS SANS VIE ONT ÉTÉ DÉCOUVERTS

 

 

Bangui, 23 février 2013 (RJDH) – Le corps d’un commerçant qui aurait été tué par les éleveurs peulhs  depuis plus d’une  semaine a été retrouvé le  vendredi 22 février   dans la brousse  dans les périphéries de la ville de Kabo (nord). La victime a été  inhumée sur place par ces  parents, qui se sont lancés à sa recherche 

 

L’information a été confirmée par un chef de quartier  de la ville de Kabo, joint  ce matin par le RJDH. Celui-ci a fait savoir que la victime allait acheter des  poulets et de cabris pour venir revendre à Kabo et c’est en cours de route qu’elle a été assassinée. « Son corps était en état de décomposition quand ses parents l’ont retrouvé », a-t-il ajouté.


A Kouango (centre) deux  habitants de cette localité  qui se sont échappés des exactions des hommes de la Séléka  ont affirmé avoir aperçu  en cours de route quatre corps sans vie dont l’identité des victimes demeure inconnue. Ces corps flottaient sur une  rivière à l’embouchure du fleuve Oubangui.


Ils  ont par ailleurs  témoigné que les rebelles continuent de voler les biens publics  et violent les femmes.  « Les rebelles ont saccagé la mairie  de la commune de Azenguémindou, ils ont érigé  des barrières tout le long de la  route et exigent  aux passants de leurs verser de l’argent avant de traverser. Des commerçants de la ville ont été violentés, les boutiques cambriolés », a raconté une source sous couvert de l’anonymat.

 

 

 

 

BANGUI : LE RESTAURANT UNIVERSITAIRE RAVITAILLE LA POPULATION ENVIRONNANTE

 

université de Bangui rectorat

 

 

Bangui, 23 février 2013 (RJDH) Le restaurant de l’Université de Bangui s’est transformé ces derniers mois en un lieu de ravitaillement en produits alimentaires de la population environnants. Une pratique décriée par les étudiants pourtant niée par la direction des œuvres universitaires.


D’après la description faite au RJDH le vendredi  par un étudiant de la faculté des sciences économiques, Fulbert Fangaï,  « autours du restaurant on peut voire des femmes et des enfants avec des paniers ménagères en main qui rodent et attendent  le personnel pour acheter les aliments », a-t-il dit.


« C’est un véritable marché qui se passe autour du restaurant. Les habitants des quartiers environnent ne se ravitaillent en produits alimentaires  entre autres le  poisson,  la viande de bœuf, le  riz  l’huile etc.  Alors que ces aliments sont réservés aux étudiants », a expliqué Fulbert Fangaï.


Pour Carine Yézoua, étudiante en année de licence à la faculté des Lettres et sciences humaines, cette pratique est faite avec la complicité certains membres de l’Association des étudiants centrafricains (ANECA).


« Aujourd’hui la quantité de la nourriture qu’on nous donne n’est pas suffisante  à cause de cette situation. Pour moi, les responsables de ces actes sont ceux qui travaillent au niveau du restaurant en commun accord avec les  membres de ANECA», a-t-elle ajouté.


De son côté le  bureau exécutif de l’ANECA  qui dit ne pas se reconnaître dans cette pratique, entend mettre en place un garde-fou pour mettre fin à ces actes.


« Nous allons mettre en place une équipe mobile qui sera composée rien que des étudiants. Elle  aura pour tâche de sillonner les alentours du restaurant afin de mettre la main sur les vendeurs et les acheteurs », a expliqué Fleury Pabandji, président de l’ANECA.


Il également souligné que l’ANECA  a déjà saisie le rectorat, afin de  plaidoyer auprès du gouvernement pour que les forces de l’ordre  puissent être déployés au restaurant. « Nous avons écrit une lettre au recteur pour qu’on puisse faire venir la police, parce qu’il existe aussi des gens qui se transforment les alentours de l’Université en un supermarché de Bangui », a-t-il conclu.


Interrogé sur la question, le directeur  des œuvres universitaire monsieur Ovènè a déclaré qu’il n’existe pas un marché à l’Université de Bangui. Il pointe du doigt certains étudiants mal intentionnés qui seraient  à l’origine de cette pratique.


« Il n y a pas de marché ici mais ce sont un certain nombre des étudiants qui travaillent même au niveau du restaurant qui vendent ce qu’ils gagnent comme nourriture à ces personnes », a-t-il relevé.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 05:08

 

 

 

 

David Gbanga heureux au banquet

David GBANGA

 

 

 

Severin-Vele-Faimindi.JPG

Séverin Vélé FAIMINDI

 

 

Zama Javan Papa

Javan Papa ZAMA

 

 

 

La courageuse décision prise par Christophe GAZAM-BETTY quelques jours après son entrée en fonction le nouveau ministre de la communication, de la réconciliation nationale et de la promotion civique d’interdire d’antenne de radio Centrafrique les trois émissions de division nationale, de haine et de lynchage des opposants, bien que très appréciée par une écrasante majorité de Centrafricains, a déclenché comme il fallait s’y attendre, une vive réaction des intéressés qui, avec le soutien  et la complicité du DG de la station nationale le plus que zélé David GBANGA, ont encore eu droit à un temps d’antenne pour proférer leurs délires mais cette fois-ci sans venin comme l’a expliqué Me ZARAMBAUD dans un récent billet sur Centrafrique-Presse.


Comme le dit clairement la décision du ministre  Christophe GAZAM-BETTY, les trois émissions de Javan Papa ZAMA, Abakar PIKO et Séverin Vélé FAIMINDI “Yé so é lingbi ti inga” (Ce que nous devons savoir), « Bango ndo ti gbia ti kodro » ou (Le point de vue du Chef de l’état) et « Patara » (Discussions) qui sont « initiées par la Cellule de Communication de la Présidence de la République », « sont retirées de la grille des programmes de Radio Centrafrique et de Télé Centrafrique ».


Ce faisant, le ministre GAZAM-BETTY aurait comme déclaré la guerre à ces bozizistes qui avaient mis en place un véritable système mafieux avec la bénédiction du ministre de la communication d’alors et également la complicité du fameux DG de radio Centrafrique, qui leur permettaient de soutirer des prébendes à certains dignitaires de la bozizie à commencer par BOZIZE en personne qui les gratifiait de temps en temps de bagnoles et d’enveloppes par exemple à l’occasion de la journée mondiale de la presse.


Abakar PIKO par exemple, n’est qu’un vulgaire voleur de bétail. Il a fini par se faire apprécier par BOZIZE qui l’a même nommé un moment donné Préfet de la Lobaye en guise de récompense, en raison de son venin diffusé à longueur d’antenne sur les ondes de la station nationale mais une fois à Mbaiki, il passait le plus clair de son temps à arracher de force les bœufs des éleveurs du coin qui se sont plaints des étranges méthodes  de ce Préfet. Informé, BOZIZE a fini par le limoger par un décret muet, c’est-à-dire non diffusé à la radio nationale, comme par hasard.


Un autre dossier dans lequel le ministre GAZAM-BETTY a aussi donné un grand coup de pied dans la fourmilière est celui des véhicules du département de la communication que se sont appropriés les DG de la radio nationale et de la télévision d’état ainsi que leur ancien patron et même son prédécesseur. Alors que le DG de la télé Centrafrique n’a pas tardé à restituer le véhicule du ministère que le nouveau ministre a réclamé, celui de la radio, David GBANGA, s’est lui, entêté à refuser de rendre la Nissan Maxima du département qu’il gardait par devers lui.


Dans sa réponse écrite au Dircab du ministère de la communication qui l’avait sommé de restituer la voiture, il a répondu que celle-ci est un « don personnel de Son Excellence Monsieur le Président de la République,  Chef de l’Etat ». Il oublie malheureusement d’indiquer la source de l’argent avec lequel le généreux auteur de ce don a pu faire cette largesse.

 

Mieux, David GBANGA, malgré l’injonction qui lui a été faite par l’Inspection Générale d’Etat de restituer la voiture en question,  s’est même permis de suggérer au ministre de la communication dans son courrier, de penser aussi à exiger de son prédécesseur qu’il restitue les deux véhicules du département qu’il garderait également depuis belle lurette à son domicile sous prétexte de les faire réparer.


Généralement, les véhicules du département de la communication proviennent des « dons » de certains pays amis, France, Allemagne, Chine, Japon, USA ou de certaines institutions telles que l’UNESCO, l’OIF et autres pour le fonctionnement de certains services, mais sont souvent détournés soit par les ministres ou les DG radio et télé zélés comme  David GBANGA afin de frimer et jouer au grand patron. La question se pose de savoir quelles motivations peuvent justifier que BOZIZE lui fasse don à titre personnel d’une voiture fût-il un DG boziziste zélé de la radio nationale.


On est ici au cœur du système de prédation et de corruption de la bozizie avec ces tristes et humiliantes affaires de véhicules d’état et autres biens matériels, souvent objets de maigres dons faits par certaines ambassades étrangères de Bangui, (téléviseurs grand écran plasma et matériel de bureautique, ordinateurs PC, imprimantes, photocopieurs, onduleurs électriques, etc…) détournés purement et simplement au profit personnel de certains ministres et hauts dignitaires du régime.


Lors de la fulgurante avancée de Séléka vers Bangui en décembre dernier, craignant l’entrée des rebelles dans la capitale, plusieurs bozizistes « propriétaires » des véhicules d’état immatriculés en véhicules privés, avaient retiré les plaques minéralogiques pour faire disparaître toutes traces mais malheureusement pour eux, Séléka n’est pas entrée dans Bangui.

 

La Rédaction 

 

 

 

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:50

 

 

 

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soldats tchadiens ici à Niamey


 

Mali : combats meurtriers entre soldats tchadiens et jihadistes

 

De violents combats se sont produits entre l'armée tchadienne et des jihadistes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali. Les affrontements ont fait 65 morts parmi les jihadistes et 13 morts parmi les soldats tchadiens, a annoncé vendredi l'état-major tchadien.

 

L'armée tchadienne a détruit cinq véhicules, a précisé l'état-major dans un communiqué publié à N'Djamena. L'armée tchadienne participe aux opérations en cours contre les islamistes, repoussés vers le nord depuis le début de l'intervention militaire française au Mali, le 11 janvier dernier.

 

Attentat contre des Touareg

 

Par ailleurs, la rébellion touareg du Mali, qui collabore avec l'armée française dans le nord-est du pays, a été la cible d'un attentat-suicide qui a fait cinq morts, au moment où l'armée malienne tentait de "nettoyer" Gao, la plus grande ville du Nord infiltrée par les islamistes.


Cette région montagneuse des Ifoghas, entre Kidal et Tessalit, sert de refuge à de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française depuis plusieurs semaines. Elle est aussi le berceau des Touareg.

 

Drones américains

 

Les Etats-Unis ont déployé plusieurs drones au Niger, en soutien aux forces françaises au Mali, a déclaré un responsable américain. Les appareils, des Predator de l'armée américaine, doivent effectuer des vols de surveillance au-dessus de la zone de conflit.

 

Ils sont déployés sur une base de Niamey, où sont stationnés une centaine de membres du personnel de l'armée de l'air américaine, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.



(ats / 23.02.2013 01h39) 

 

 

 

 

 

Décès du Commandant des Forces Spéciales Tchadiennes au Mali


Le Commandant Abdel Aziz Hassane Adam, Commandant des Forces Spéciales tchadiennes au Mali, est décédé ce jour du 22 Février à 5h45 à Kidal au Nord du Mali. Le Commandant Abdel Aziz est lauréat 2001/2003 de l’Ecole d’Etat Major, au Mali. Entre 2004 et 2005, il a été tour à tour à Burundi, Cote d’Ivoire, RCA, etc., dans le cadre des opérations de maintien de la paix.

 

Au sein de la DGSIE, il était Directeur adjoint de la Direction des Actions Réservées (DAR). C’est une direction des opérations très spéciales, rattachée directement à Deby, c’est le fer de lance de Deby à l’encontre de toutes les rebellions que ce dernier a eu à combattre à travers le monde.


A la différence du reste de la troupe tchadienne, les Forces spéciales forment un corps à part et sont en première ligne avec les Français.


Avec la mort du Commandant, saura-t-on exactement la situation des tchadiens sur le front malien ? On sait tout simplement qu’ils sont face à face avec les djihadistes, seuls avec les français. Selon certaines sources, les tchadiens sont déployés les premiers avant les français et ce sont eux qui encaissent en premiers les coups.

 

Combien des blessés tchadiens depuis leur séjour au Mali ? Combien des morts ? Le régime de Deby garde un mutisme coupable. Il y a eu d’autres morts tchadiens avec le Commandant des forces spéciales. Selon nos sources, « le kamikaze djihadiste est carrément monté sur les couchages des tchadiens.»

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:41

 

 

 

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source : http://www.aqui.fr

 

« Coopération décentralisée », l'expression quelque peu opaque n'est pas comprise de tous. On pourrait la croiser sans même y prêter attention. Et, pourtant, le concept est tout simple : il regroupe l'ensemble des actions de coopération internationale menées par les collectivités territoriales françaises. Du financement de projets de développement au simple échange culturel, il s'agit pour elles de lier des partenariats durables avec leurs homologues « du sud » ; un peu dans l'héritage des jumelages d'après-guerre. Avec 230 millions d'euros investis, la coopération regroupe aujourd’hui 5 000 collectivités en France et 10 000 à l'étranger. Parmi elles, Bègles la girondine, dont le conseil municipal s'est engagé auprès de Bimbo, en République Centrafricaine.

 

Bimbo, c'est 120 000 habitants pour la deuxième ville du pays, une situation à deux pas du voisin congolais, et, bientôt, un centre de santé et de maternité comme neuf. Hygiène, eau courante, matériels, électricité : d'ici trois semaines, tout y sera passé. « Aller vers les plus démunis, échanger et partager sa richesse... La coopération, c'est avant tout une histoire d'hommes à hommes », explique Narcisse Kamayenwode, sans qui rien ne serait arrivé. Si le conseiller municipal béglais est la personne qui en parle le mieux, ce n'est pas uniquement parce qu'il est en charge du dossier. C'est avant tout parce qu'il connaît Bimbo. Il y est né. « Ces échanges ne sont pas le fruit du hasard, raconte t-il, il faut avoir des liens forts avec le pays, maîtriser le terrain pour être véritablement efficace et court-circuiter les intermédiaires peu fiables ».

 

Bègles a d'autres projets, tandis que EELV Aquitaine fait marcher son réseau...

 

Si ce premier projet de réhabilitation a pu être financé avec le concours du Conseil Régional et l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, l'échange n'entend pas s'arrêter là. Une fois le nouveau centre livré d'ici quelques jours, Bègles envisage déjà un programme de formation destiné aux employés municipaux de Bimbo. Cette logique de coopération Nord-Sud, Stéphane Saubusse, secrétaire régional d'EELV, la considère « comme inhérente à la cause écologiste ». Si bien que la branche aquitaine du parti a elle aussi décidé de mettre la main à la pâte pour faire jouer son réseau. Elle espère mettre en relation des entreprises du Sud-Ouest, spécialisées dans les énergies renouvelables, avec certaines institutions africaines. Des premiers contacts seraient déjà noués avec le ministère de l'écologie sénégalais.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:03

 

 

 

 

 

BANGUI : BIENTÔT LE CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

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Michel Djotodia descendant de voiture 

 

 

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Michel Djotodia sensibilise ses hommes

 

 

Bangui, 22 févr. 13 (RJDH) – Les opérations du cantonnement des éléments de la coalition rebelle de la Séléka vont commencer la semaine prochaine. C’est ce qui est ressorti de la mission effectuée par Michel Djotodja, ministre de la Défense nationale et président de la Séléka et deux autres ministres, le 21 février, au village de Vangué, situé à environ 18 kilomètres de la ville de Damara, où les éléments de la Séléka ont été arrêtés par les forces multinationales, dans leur course vers la capitale Bangui, en janvier dernier.


Le ministre de la Défense s’est rendu dans cette localité afin d’informer les rebelles sur les trois sites prévus en commun accords avec les chefs des Etats de la CEEAC pour leur cantonnement. Les sites sont installés à Kaga-Bandoro, Bria et Ndélé.


En s’adressant à ces hommes, Michel Djotodja a expliqué que « nous avons choisi ces villes parce que les bases de éléments de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) y sont installées, pour que vous bénéficier des meilleures conditions de vie », a-t-il déclaré.


Toutefois la tâche n’était pas facile pour Michel Djotodja, de convaincre ses éléments à regagner la ville de Kaga-Bandoro où un site a été prévu pour leur regroupement.  « Nous acceptons de nous replier, mais nous n’irons pas au-delà de la ville de Sibut », a menacé le général Mahamat Al Katime, qui a quitté pendant un instant la table de discussion avec son chef hiérarchique.


Michel Djotodja reprend la parole en disant que  « c’est Dieu qui a voulu que nous n’entrons pas dans Bangui. Si Dieu l’avait voulu, nous avons déjà la capitale. Mais si aujourd’hui nous acceptons de signer des accords de paix, alors respectons nos engagements, car la communauté internationale à les yeux rivés sur nous ».


La discussion a duré plus de quatre heures et les rebelles ont accepté la proposition faite par leur leader qui consiste à se replier vers Kaga-Bandoro en début de la semaine prochaine. Ceux-ci attendent maintenant les véhicules affrétés par la Fomac pour commencer les opérations.


Une source proche de cette institution a confié au RJDH ce matin que tout est déjà prêt pour commencer ces opérations mais « on attend encore le top des médiateurs de la crise et l’aval des autorités centrafricaines ».


Au total, 1684 éléments de la Séléka sont présentement à la porte de la ville de Damara. Une ville définie comme ligne rouge par les Etats membres de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale.


Michel Djotodja de la défense nationale a été accompagné de Christophe Gazambeti de la communication et de Léon Dibéret de l’administration du territoire.

 

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Léon Dibéret à Damara

 

 

NDLR : Cantonner les éléments du terrain de Séléka est une bonne chose mais à quand la libération par BOZIZE des prisonniers politiques et le démantèlement du « Guantanamo » de Bossembélé ? 

 

 

 

 

BANGUI : DES ARTISTES ŒUVRENT POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE

 

Bangui, 22 févr. 13 (RJDH) - Les  artistes musiciens  du groupe  dénommé ‘’MC Fonctionnaire’’ ont annoncé ce vendredi 22 février à la sortie officielle de leur nouvel album sur les crises que traverse le pays. Les ‘’MC fonctionnaire’’, ont appelé tous les centrafricains à la consolidation de la paix dans le pays, après la crise qui a frappé le pays depuis le mois de décembre.


A l’issue d’un point de presse qu’il a organisé,  Abdoul Karim Ngaïssio, leader de ce groupe a fait savoir que leur nouvel album a pour objectif de  vulgariser  le message de paix  à travers la  musique dans le pays, afin d’amener les centrafricains à un changement de comportement.


« C’est pour consolider la paix dans notre pays après le conflit qui l’a secoué que nous artistes,  sachant que sans la paix nous ne pouvons pas avancer,  avons décidé de réaliser cette œuvre qui est une chanson de la paix pour faire passer le message à la population centrafricaine », a-t-il expliqué.


Selon lui, les médias constituent le moyen de  vulgarisation  de ce message, avant de lancer « un appel à toute la population de Bangui d’envisager la culture de la paix comme un moyen de résolution de nos différents », a-t-il conclu.

 

 

 

 

BAMBARI : UN HABITANT RELATE LES FAITS VÉCUS DANS LA VILLE

 

rebelles de Séléka sur le terrain

 

 

Bambari, 22 févr. 13 (RJDH) La ville de Bambari qui est sous contrôle des rebelles de la Séléka semble être calme pour l’instant, mais la population vit toujours dans la psychose des évènements passés et la majorité des personnes sont encore dans la brousse et les villages environnants, a témoigné un habitant de cette localité qui a réussi à regagner Bangui, après des jours de marche.


Le témoin qui a préféré gardé l’anonymat a fait savoir qu’actuellement il y a un calme précaire dans la ville mais les hommes de la Séléka exigent des religieux de l’argent des quêtes que font les quelques chrétiens qui sont dans la ville.


« Chaque dimanche, ces rebelles se dispersent dans toutes les églises de la ville de Bambari. Ils exigent des responsables des églises de leurs verser l’argent des quêtes. Ils vont chaque jour chez l’évêque pour exiger de l’argent », a-t-il relaté.


La même source a également expliqué les faits vécus pendant l’occupation de la localité par les rebelles. « Quant les rebelles de la Séléka ont investi la ville de Bambari, ces derniers ont commencé à commettre des exactions sur la population et des pillages sur les bâtiments administratifs. Ils ont aussi pillé le cite des ONG humanitaires présentes dans la ville. Mais ils n’ont pas touché l’hôpital universitaire de la ville », a raconté la source.


« Ils ont occupé les bâtiments administratifs et les domiciles des autorités locales comme leurs bases. Ils font leurs lois sur la population. Ils se livrent également aux actes de vols, de viols des jeunes filles et plusieurs actes crapuleux qui mettent la population dans l’inquiétude totale ».


En fuyant les menaces et les hostilités, le témoin précise que les rebelles ont quitté la ville à bord d’un véhicule de transport commun à destination de la ville de Grimari dans l’espoir de rejoindre Bangui. Au cours de route, les passagers ont subi quelques exactions avant d’arriver à Grimari.


« Au cours de route nous étions interceptés par un groupe de rebelles qui ont pris tous nos biens et nous ont menacé à mort. Arrivée à Grimari, un autre groupe de rebelles a  vidé le réservoir de notre véhicule. Nous avons abandonné le véhicule et marché pendant cinq jours pour atteindre la ville de Sibut où nous avons réussi à prendre un véhicule qui nous a ramené à Bangui », a-t-il décrit.

 

 

 

 

BOUAR : VERS LA LUTTE CONTRE LE MARIAGE PRÉCOCE

 

jeunes-filles-centros.jpg

 

Bouar, 22 févr. 13 (RJDH) Les élèves du lycée moderne de Bouar (ouest) ont été entretenus le mercredi 20 février sur le méfait du mariage précoce à l’initiative du club de l’organisation centrafricaine pour les droits de l’homme (OCDH) de cette localité, en prélude à la journée internationale de l’enseignement.


Pour Riva-Maurice Sangama, proviseur du lycée moderne de Bouar, le mariage précoce constitue un handicap pour le développement intellectuel des jeunes, en particulier les jeunes filles et les garçons qui sont des mineurs.


Il a par ailleurs précisé que les principaux auteurs de cette pratique sont les parents qui poussent leurs enfants aux mariages précoces. C’est un danger pour la croissance des enfants qui n’ont pas encore atteint leur maturité. « Les parents faute de moyens, acceptent le mariage précoce pour recevoir de l’argent. Ce qui fait que ces cas sont récurrents dans notre ville », a-t-il ajouté.


Riva-Maurice Sangama a par ailleurs souligné que les jeunes filles ne sont pas faites pour le ménage mais surtout pour les études à même titre que les garçons. « Les parents doivent être conscients de cette situation. Une sensibilisation est importante pour les familles en vue de freiner ce phénomène », a-t-il conclu.


Cette manifestation a vu la participation du centre d’écoute de l’ONG Mercy Corps de Bouar.

 

 

 

 

BERBERATI : DES DÉTENUS VISITÉS PAR L’ACPPDH

 

 

Berberati, 22 févr. 13 (RJDH) - L’Association centrafricaine pour la protection, la promotion et la défense des Droits de l’Homme(ACPPDH) poursuit ses travaux de visite dans les maisons d’arrêt auprès des détenus. Les personnes détenues à la gendarmerie ont été visitées le mercredi 20 février.


A l’issue de ce contrôle, beaucoup de cas de violation de droits de l’homme sur les prisonniers et les détenus ont été relevés notamment la maltraitance des prisonniers, le  non-respect de délai de garde à vue et  l’arrestation arbitraire.


« Nous avons constaté beaucoup de cas  de violations des droits humains dans ces locaux. Les prisonniers sont mal nourris, avec une condition sanitaire déplorable. Dans les locaux de la gendarmerie, nous avons également noté la présence d’une dizaine de détenus. Certains font l’objet de l’arrestation arbitraire. Nous en avons parlé et ils ont été immédiatement mis en liberté », a expliqué le président de l’ACPPDH.


Cette visite intervient après celle effectuée à la maison d’arrêt de Berberati la semaine dernière.

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