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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:03

 

 

 

 

 

BANGUI : BIENTÔT LE CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

Djotodia-sortant-de-voiture.JPG

 

Michel Djotodia descendant de voiture 

 

 

sensibilisation-Djotodia.JPG

 

Michel Djotodia sensibilise ses hommes

 

 

Bangui, 22 févr. 13 (RJDH) – Les opérations du cantonnement des éléments de la coalition rebelle de la Séléka vont commencer la semaine prochaine. C’est ce qui est ressorti de la mission effectuée par Michel Djotodja, ministre de la Défense nationale et président de la Séléka et deux autres ministres, le 21 février, au village de Vangué, situé à environ 18 kilomètres de la ville de Damara, où les éléments de la Séléka ont été arrêtés par les forces multinationales, dans leur course vers la capitale Bangui, en janvier dernier.


Le ministre de la Défense s’est rendu dans cette localité afin d’informer les rebelles sur les trois sites prévus en commun accords avec les chefs des Etats de la CEEAC pour leur cantonnement. Les sites sont installés à Kaga-Bandoro, Bria et Ndélé.


En s’adressant à ces hommes, Michel Djotodja a expliqué que « nous avons choisi ces villes parce que les bases de éléments de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac) y sont installées, pour que vous bénéficier des meilleures conditions de vie », a-t-il déclaré.


Toutefois la tâche n’était pas facile pour Michel Djotodja, de convaincre ses éléments à regagner la ville de Kaga-Bandoro où un site a été prévu pour leur regroupement.  « Nous acceptons de nous replier, mais nous n’irons pas au-delà de la ville de Sibut », a menacé le général Mahamat Al Katime, qui a quitté pendant un instant la table de discussion avec son chef hiérarchique.


Michel Djotodja reprend la parole en disant que  « c’est Dieu qui a voulu que nous n’entrons pas dans Bangui. Si Dieu l’avait voulu, nous avons déjà la capitale. Mais si aujourd’hui nous acceptons de signer des accords de paix, alors respectons nos engagements, car la communauté internationale à les yeux rivés sur nous ».


La discussion a duré plus de quatre heures et les rebelles ont accepté la proposition faite par leur leader qui consiste à se replier vers Kaga-Bandoro en début de la semaine prochaine. Ceux-ci attendent maintenant les véhicules affrétés par la Fomac pour commencer les opérations.


Une source proche de cette institution a confié au RJDH ce matin que tout est déjà prêt pour commencer ces opérations mais « on attend encore le top des médiateurs de la crise et l’aval des autorités centrafricaines ».


Au total, 1684 éléments de la Séléka sont présentement à la porte de la ville de Damara. Une ville définie comme ligne rouge par les Etats membres de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale.


Michel Djotodja de la défense nationale a été accompagné de Christophe Gazambeti de la communication et de Léon Dibéret de l’administration du territoire.

 

Leon-Diberet.JPG

Léon Dibéret à Damara

 

 

NDLR : Cantonner les éléments du terrain de Séléka est une bonne chose mais à quand la libération par BOZIZE des prisonniers politiques et le démantèlement du « Guantanamo » de Bossembélé ? 

 

 

 

 

BANGUI : DES ARTISTES ŒUVRENT POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE

 

Bangui, 22 févr. 13 (RJDH) - Les  artistes musiciens  du groupe  dénommé ‘’MC Fonctionnaire’’ ont annoncé ce vendredi 22 février à la sortie officielle de leur nouvel album sur les crises que traverse le pays. Les ‘’MC fonctionnaire’’, ont appelé tous les centrafricains à la consolidation de la paix dans le pays, après la crise qui a frappé le pays depuis le mois de décembre.


A l’issue d’un point de presse qu’il a organisé,  Abdoul Karim Ngaïssio, leader de ce groupe a fait savoir que leur nouvel album a pour objectif de  vulgariser  le message de paix  à travers la  musique dans le pays, afin d’amener les centrafricains à un changement de comportement.


« C’est pour consolider la paix dans notre pays après le conflit qui l’a secoué que nous artistes,  sachant que sans la paix nous ne pouvons pas avancer,  avons décidé de réaliser cette œuvre qui est une chanson de la paix pour faire passer le message à la population centrafricaine », a-t-il expliqué.


Selon lui, les médias constituent le moyen de  vulgarisation  de ce message, avant de lancer « un appel à toute la population de Bangui d’envisager la culture de la paix comme un moyen de résolution de nos différents », a-t-il conclu.

 

 

 

 

BAMBARI : UN HABITANT RELATE LES FAITS VÉCUS DANS LA VILLE

 

rebelles de Séléka sur le terrain

 

 

Bambari, 22 févr. 13 (RJDH) La ville de Bambari qui est sous contrôle des rebelles de la Séléka semble être calme pour l’instant, mais la population vit toujours dans la psychose des évènements passés et la majorité des personnes sont encore dans la brousse et les villages environnants, a témoigné un habitant de cette localité qui a réussi à regagner Bangui, après des jours de marche.


Le témoin qui a préféré gardé l’anonymat a fait savoir qu’actuellement il y a un calme précaire dans la ville mais les hommes de la Séléka exigent des religieux de l’argent des quêtes que font les quelques chrétiens qui sont dans la ville.


« Chaque dimanche, ces rebelles se dispersent dans toutes les églises de la ville de Bambari. Ils exigent des responsables des églises de leurs verser l’argent des quêtes. Ils vont chaque jour chez l’évêque pour exiger de l’argent », a-t-il relaté.


La même source a également expliqué les faits vécus pendant l’occupation de la localité par les rebelles. « Quant les rebelles de la Séléka ont investi la ville de Bambari, ces derniers ont commencé à commettre des exactions sur la population et des pillages sur les bâtiments administratifs. Ils ont aussi pillé le cite des ONG humanitaires présentes dans la ville. Mais ils n’ont pas touché l’hôpital universitaire de la ville », a raconté la source.


« Ils ont occupé les bâtiments administratifs et les domiciles des autorités locales comme leurs bases. Ils font leurs lois sur la population. Ils se livrent également aux actes de vols, de viols des jeunes filles et plusieurs actes crapuleux qui mettent la population dans l’inquiétude totale ».


En fuyant les menaces et les hostilités, le témoin précise que les rebelles ont quitté la ville à bord d’un véhicule de transport commun à destination de la ville de Grimari dans l’espoir de rejoindre Bangui. Au cours de route, les passagers ont subi quelques exactions avant d’arriver à Grimari.


« Au cours de route nous étions interceptés par un groupe de rebelles qui ont pris tous nos biens et nous ont menacé à mort. Arrivée à Grimari, un autre groupe de rebelles a  vidé le réservoir de notre véhicule. Nous avons abandonné le véhicule et marché pendant cinq jours pour atteindre la ville de Sibut où nous avons réussi à prendre un véhicule qui nous a ramené à Bangui », a-t-il décrit.

 

 

 

 

BOUAR : VERS LA LUTTE CONTRE LE MARIAGE PRÉCOCE

 

jeunes-filles-centros.jpg

 

Bouar, 22 févr. 13 (RJDH) Les élèves du lycée moderne de Bouar (ouest) ont été entretenus le mercredi 20 février sur le méfait du mariage précoce à l’initiative du club de l’organisation centrafricaine pour les droits de l’homme (OCDH) de cette localité, en prélude à la journée internationale de l’enseignement.


Pour Riva-Maurice Sangama, proviseur du lycée moderne de Bouar, le mariage précoce constitue un handicap pour le développement intellectuel des jeunes, en particulier les jeunes filles et les garçons qui sont des mineurs.


Il a par ailleurs précisé que les principaux auteurs de cette pratique sont les parents qui poussent leurs enfants aux mariages précoces. C’est un danger pour la croissance des enfants qui n’ont pas encore atteint leur maturité. « Les parents faute de moyens, acceptent le mariage précoce pour recevoir de l’argent. Ce qui fait que ces cas sont récurrents dans notre ville », a-t-il ajouté.


Riva-Maurice Sangama a par ailleurs souligné que les jeunes filles ne sont pas faites pour le ménage mais surtout pour les études à même titre que les garçons. « Les parents doivent être conscients de cette situation. Une sensibilisation est importante pour les familles en vue de freiner ce phénomène », a-t-il conclu.


Cette manifestation a vu la participation du centre d’écoute de l’ONG Mercy Corps de Bouar.

 

 

 

 

BERBERATI : DES DÉTENUS VISITÉS PAR L’ACPPDH

 

 

Berberati, 22 févr. 13 (RJDH) - L’Association centrafricaine pour la protection, la promotion et la défense des Droits de l’Homme(ACPPDH) poursuit ses travaux de visite dans les maisons d’arrêt auprès des détenus. Les personnes détenues à la gendarmerie ont été visitées le mercredi 20 février.


A l’issue de ce contrôle, beaucoup de cas de violation de droits de l’homme sur les prisonniers et les détenus ont été relevés notamment la maltraitance des prisonniers, le  non-respect de délai de garde à vue et  l’arrestation arbitraire.


« Nous avons constaté beaucoup de cas  de violations des droits humains dans ces locaux. Les prisonniers sont mal nourris, avec une condition sanitaire déplorable. Dans les locaux de la gendarmerie, nous avons également noté la présence d’une dizaine de détenus. Certains font l’objet de l’arrestation arbitraire. Nous en avons parlé et ils ont été immédiatement mis en liberté », a expliqué le président de l’ACPPDH.


Cette visite intervient après celle effectuée à la maison d’arrêt de Berberati la semaine dernière.

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