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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 23:22

 

 

 

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Par RFI dimanche 24 février 2013

 

En Centrafrique, les opérations de cantonnement des rebelles de la Seleka, qui devaient commencer ce dimanche 24 février, ont été reportées à une date ultérieure. La rébellion dénonce le non-respect des points contenus dans l'accord de paix signé à Brazzaville le 11 janvier 2013. Le gouvernement invoque quant à lui des problèmes techniques. 

Les rebelles centrafricains de la Seleka refusent leur cantonnement, annoncé samedi 23 février par la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac). La rébellion, qui a menacé de faire chuter par les armes le général-président Bozizé en décembre dernier, refuse donc pour l'instant cette étape de la démobilisation de ses troupes.

 

La Seleka accuse François Bozizé de pas respecter des points cruciaux de l'accord sur la Centrafrique, signé à Libreville le 11 janvier dernier sous les auspices du président congolais Denis Sassou-Nguesso et de ses homologues gabonais et tchadien Ali Bongo et Idriss Déby.

 

« Le président Bozizé n'a pas exécuté la part de l'accord de cessez-le-feu, à savoir la libération des prisonniers et le départ des troupes étrangères, explique Eric Massi, porte-parole de la Seleka. Il y a une mise au point qui est actuellement en cours pour trouver une position commune vis-à vis de l'ensemble du processus permettant de ramener la paix dans le pays. »

 

Et M. Massi d'ajouter : « Il faut savoir que trois éléments de la Seleka ont été arrêtés à Damara et emmenés à Bangui il y a trois jours, et qu'il y a deux jours, un élément de la Seleka a été arrêté, mis dans un sac de farine et emmené à Bossambélé. Donc, cela a créé une tension vive au sein des troupes, car certains sont prêts à la reprise des activités pour mettre un terme à cette situation. »

 

Du côté du gouvernement centrafricain d'union nationale et de transition - qui associe des ministres de la Seleka -, on avance une explication technique à ce report. Ainsi, l’opération devrait - dit-on - commencer par le regroupement de quelque 1 700 éléments rebelles stoppés dans la ville de Damara, considérée comme la ligne de démarcation par les dirigeants d'Afrique centrale ayant arbitré les négociations de Libreville.

« Le gouvernement a estimé que le déplacement pour le démarrage effectif du cantonnement devait être reporté pour des raisons techniques, liées parfois à des questions d'intendance, explique Christophe Gazam Betty, ministre centrafricain de la Communication. Le Premier ministre a décidé que nous reportions ce déplacement, afin que ces questions soient réglées. »

 

« Nous profitons de cette occasion pour appeler la population centrafricaine, et surtout les familles qui sont dans les zones occupées, à ne pas se laisser aller au découragement, ajoute le ministre. Ce cantonnement tant attendu se fera très vite. Cette volonté politique existe, elle n'a pas varié et s'est plutôt amplifiée. »

 

 

 

 

Faute de moyens techniques, le cantonnement de la Séléka reporté

 

 

rebelles de Séléka sur le terrain


Radio Ndéké Luka Dimanche, 24 Février 2013 13:41

 

« Le gouvernement a estimé que le démarrage effectif des opérations du cantonnement des rebelles de la coalition Séléka devrait être reporté pour des raisons liées à la logistique notamment l’intendance ». Déclaration faite ce 24 février 2013 par le ministre de la Communication et porte-parole de la Séléka Christophe Gazam-Betty.

 

Cette déclaration annonce ainsi le report des opérations de cantonnement de ces rebelles initialement prévues pour ce dimanche à Damara (75 kms au nord de Bangui).

 

Dans un point de presse tenu la veille, le Général commandant les Forces Multinationales de l’Afrique Centrale (FOMAC) Jean-Félix Akaga, a indiqué qu’une délégation conduite par le Premier ministre Nicolas Tiangaye « devrait se rendre ce dimanche sur l’axe Damara-Sibut pour le regroupement de ces rebelles ».

 

Le ministre Gazam-Betty, qui n’a pas précisé une date exacte, a mentionné que « ces opérations auront lieu dans un bref délai, une fois que ces détails techniques seront réglés ».

Il a de ce fait invité la population des zones occupées par la Séléka de « ne pas céder au découragement. Car, le gouvernement travaille d’arrache-pied pour rétablir un climat de paix, source de libre circulation de biens et des personnes ».

 

Sur le terrain, les combattants se disent déjà favorables aux opérations. D’après le Colonel Arda de la Séléka « ces éléments au nombre de plus de 1600 sont à ce jour prêts. D’ailleurs nous avons ouvert ces derniers jours l’axe que nous occupons aux populations ».

 

Par ailleurs, les organisations de la société civile s’impliquent  aussi dans la recherche de la paix. Elles entendent lancer à partir du lundi 25 février 2013 des actions de sensibilisation auprès des populations et les acteurs de la crise militaro-politique en République Centrafricaine.


Selon Blaise Maïtovo,  Secrétaire technique de la coordination des organisations de la Société civile pour la Paix en Centrafrique, « les organisations membres devront mener des actions de collecte de don et sensibilisation sur les valeurs de la paix et la Réconciliation nationale ».


Dans le même ordre d’idée, les confessions religieuses ont organisé samedi dernier une prière dite prière de repentance, de pardon, de la paix et de bénédiction en faveur de la République centrafricaine. L’activité a eu lieu à l’Hémicycle de  l’Assemblée Nationale à Bangui. Plusieurs dénominations chrétiennes et musulmanes ainsi que quelques représentants des députés y ont participé.

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