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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 17:40

 

 

 

BANGUI : DÉBUT DU CANTONNEMENT DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

 

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Bangui, 23 février 2013 (RJDH) – Les opérations du cantonnement des éléments rebelles de la coalition Séléka vont  commencer le dimanche 24 février. L’annonce a été faite ce samedi, lors d’une conférence de presse, à Bangui  par le Général Jean Félix Akaga, commandant des opérations de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac).


Selon les accords du 11 janvier à Libreville, les opérations du regroupement et du cantonnement des éléments de la Séléka qui commencent ce dimanche sont assurées par la Fomac. « Nous sommes déjà prêts et toutes les dispositions sont également mises en place pour la réussite des opérations », a mentionné le Général Akaga.


Les opérations qui commencent ce dimanche concernent les éléments qui sont à 18 kilomètres de la ville de Damara, définie comme ligne rouge par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale.


« Nous allons prendre les éléments et une fois arrivé dans la ville de Sibut, notre équipe va être divisée en deux groupes. L’une va accompagner les éléments à Kaga-Bandoro et l’autre va prendre la direction de la ville de  Bambari, pour ramener ceux qui sont dans cette ville à Bria là où un  autre site  est prévu », a précisé le commandant des opérations de la Force multinationale en Afrique centrale.


Il a par ailleurs indiqué que « sur ces sites, nous avons déjà fait le nécessaire pour garantir la survie au quotidien de ces éléments, sur le plan alimentaire et sanitaire, avant la prochaine étape qui est celle  de leur désarmement, qui doit se faire bientôt ».


Difficile d’avoir un chiffre sur les éléments qui seront concernés par ces opérations, mais quelques 1684 éléments de la Séléka qui sont présentement à la porte de la ville de Damara vont quitter cette localité en tout premier lieu. Les éléments de la Séléka ont été arrêtés par les forces multinationales, dans leur course vers la capitale Bangui en janvier dernier.

 

 

 

KABO /KOUANGO : DES CORPS SANS VIE ONT ÉTÉ DÉCOUVERTS

 

 

Bangui, 23 février 2013 (RJDH) – Le corps d’un commerçant qui aurait été tué par les éleveurs peulhs  depuis plus d’une  semaine a été retrouvé le  vendredi 22 février   dans la brousse  dans les périphéries de la ville de Kabo (nord). La victime a été  inhumée sur place par ces  parents, qui se sont lancés à sa recherche 

 

L’information a été confirmée par un chef de quartier  de la ville de Kabo, joint  ce matin par le RJDH. Celui-ci a fait savoir que la victime allait acheter des  poulets et de cabris pour venir revendre à Kabo et c’est en cours de route qu’elle a été assassinée. « Son corps était en état de décomposition quand ses parents l’ont retrouvé », a-t-il ajouté.


A Kouango (centre) deux  habitants de cette localité  qui se sont échappés des exactions des hommes de la Séléka  ont affirmé avoir aperçu  en cours de route quatre corps sans vie dont l’identité des victimes demeure inconnue. Ces corps flottaient sur une  rivière à l’embouchure du fleuve Oubangui.


Ils  ont par ailleurs  témoigné que les rebelles continuent de voler les biens publics  et violent les femmes.  « Les rebelles ont saccagé la mairie  de la commune de Azenguémindou, ils ont érigé  des barrières tout le long de la  route et exigent  aux passants de leurs verser de l’argent avant de traverser. Des commerçants de la ville ont été violentés, les boutiques cambriolés », a raconté une source sous couvert de l’anonymat.

 

 

 

 

BANGUI : LE RESTAURANT UNIVERSITAIRE RAVITAILLE LA POPULATION ENVIRONNANTE

 

université de Bangui rectorat

 

 

Bangui, 23 février 2013 (RJDH) Le restaurant de l’Université de Bangui s’est transformé ces derniers mois en un lieu de ravitaillement en produits alimentaires de la population environnants. Une pratique décriée par les étudiants pourtant niée par la direction des œuvres universitaires.


D’après la description faite au RJDH le vendredi  par un étudiant de la faculté des sciences économiques, Fulbert Fangaï,  « autours du restaurant on peut voire des femmes et des enfants avec des paniers ménagères en main qui rodent et attendent  le personnel pour acheter les aliments », a-t-il dit.


« C’est un véritable marché qui se passe autour du restaurant. Les habitants des quartiers environnent ne se ravitaillent en produits alimentaires  entre autres le  poisson,  la viande de bœuf, le  riz  l’huile etc.  Alors que ces aliments sont réservés aux étudiants », a expliqué Fulbert Fangaï.


Pour Carine Yézoua, étudiante en année de licence à la faculté des Lettres et sciences humaines, cette pratique est faite avec la complicité certains membres de l’Association des étudiants centrafricains (ANECA).


« Aujourd’hui la quantité de la nourriture qu’on nous donne n’est pas suffisante  à cause de cette situation. Pour moi, les responsables de ces actes sont ceux qui travaillent au niveau du restaurant en commun accord avec les  membres de ANECA», a-t-elle ajouté.


De son côté le  bureau exécutif de l’ANECA  qui dit ne pas se reconnaître dans cette pratique, entend mettre en place un garde-fou pour mettre fin à ces actes.


« Nous allons mettre en place une équipe mobile qui sera composée rien que des étudiants. Elle  aura pour tâche de sillonner les alentours du restaurant afin de mettre la main sur les vendeurs et les acheteurs », a expliqué Fleury Pabandji, président de l’ANECA.


Il également souligné que l’ANECA  a déjà saisie le rectorat, afin de  plaidoyer auprès du gouvernement pour que les forces de l’ordre  puissent être déployés au restaurant. « Nous avons écrit une lettre au recteur pour qu’on puisse faire venir la police, parce qu’il existe aussi des gens qui se transforment les alentours de l’Université en un supermarché de Bangui », a-t-il conclu.


Interrogé sur la question, le directeur  des œuvres universitaire monsieur Ovènè a déclaré qu’il n’existe pas un marché à l’Université de Bangui. Il pointe du doigt certains étudiants mal intentionnés qui seraient  à l’origine de cette pratique.


« Il n y a pas de marché ici mais ce sont un certain nombre des étudiants qui travaillent même au niveau du restaurant qui vendent ce qu’ils gagnent comme nourriture à ces personnes », a-t-il relevé.

 

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