général et Vice-Premier Ministre Anicet Parfait MBAY
Suite à la dernière parution dans Centrafrique-Presse d’un article sur le nouveau gouvernement d’union nationale dans lequel
le général de brigade de la « promotion du 1er décembre 2012 » Anicet Parfait Mbay est promu Vice-Premier Ministre chargé des
affaires étrangères, plusieurs membres de la famille Mbay et non le général Vice-Premier Ministre, ont cru devoir adresser une lettre ouverte qualifiée également de
« droit de réponse » à Prosper N’DOUBA Directeur de Publication de Centrafrique-Presse.
Contrairement à son habitude, Anicet Parfait Mbay n’a plus jugé utile de réunir une conférence de presse
mais a choisi de confier sa réaction et sa défense à toute la famille Mbay qui menace de Prosper N’DOUBA de poursuite judiciaire appropriée. Cette famille
reconnaît donc implicitement être solidaire et complice du ministre quant aux détournements de deniers publics au trésor, au BARC et au GTC reprochés à ce dernier.
Contrairement à ce qui allégué dans cette ouverte, dans aucune des parutions de Centrafrique-Presse, la rédaction n’a
fait la moindre allusion aux défunts parents d’Anicet Parfait Mbay. Vouloir réveiller des morts qui ne méritent que respect, pour la défense d’un vivant est une vaine tentative
et un exercice de style totalement inutile.
En tant que ministre d’état et aujourd’hui Vice-Premier Ministre, Anicet Parfait Mbay est un homme
public et en tant que tel, peut être objet de critique pour son action politique et les actes publics qu’il pose. Pour cela, il a des comptes à rendre aux citoyens. C’est tout. Si affirmer
qu’il a mis à mal la trésorerie du Groupement des Transporteurs Centrafricains ou qu’il a détourné les fonds du Bureau d’affrètement Routier Centrafricain, structure don son ministère a la
tutelle est assimilé à développer la haine contre l’individu Anicet Parfait Mbay, on doit se demander qu’est-ce qu’il fait dans un gouvernement.
Le Directeur de Publication de Centrafrique-Presse ne connaît ni d’Adam ni d’Eve les différents membres de la famille
Mbay signataires de cette lettre ouverte et n’a jamais allégué quoique ce soit à leur endroit. Il est donc très surprenant qu’ils puissent prendre l’initiative de lui
écrire.
La rédaction de Centrafrique-Presse a décidé néanmoins de rendre publique leur lettre ouverte qu’ils qualifient
eux-mêmes abusivement de « droit de réponse » - parce qu’ils n’ont été mis en cause nulle part - juste pour la gouverne de ses lecteurs au sujet des manœuvres du Vice-Premier Ministre
généralissime Parfait Mbay qui se cache honteusement derrière ses parents pour faire d’eux ses avocats quant aux conséquences de ses actes publics et de ses choix politiques
derrière François Bozizé, choix qu’il doit être seul à assumer.
Pour sa part, le Directeur de Publication de Centrafrique et toute la rédaction attendent sereinement et de pied ferme les
poursuites judiciaires qu’Anicet Parfait Mbay leur promet depuis 2012.
La Rédaction
LETTRE OUVERTE A PROSPER NDOUBA
Monsieur NDOUBA
Nous sommes sûrs que vous ne serez pas étonné de recevoir cette lettre. A la vérité, ce qui peut être étonnant, c'est que
nous ne vous l'ayons pas envoyée plus tôt. Mais, mieux vaut tard que jamais.
Vous ne connaissez assurément pas cette citation de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord mais vous devrez
savoir que <<tout ce qui est excessif est insignifiant>>. Or, la haine viscérale que vous nourrissez envers notre frère Parfait Anicet MBAY est non
seulement excessive mais elle est, à votre grande honte, contreproductive. La preuve...
Remarquez, nous ne sommes pas dupes. Lorsqu'il avait choisi, comme il l'a fait il y'a bientôt dix (10 ans), de consacrer sa
vie à l'action publique au service de notre pays, il devait inéluctablement s'attirer de l'adversité. C'est de bonne guerre.
A condition, bien-entendu, que ces contradictions de bon aloi ne se transforment pas en une haine personnelle et folle. Mais
cela doit être consubstantiel à votre nature.
Monsieur NDOUBA, vous passez votre temps à vomir votre bile sur son nom, à salir son honneur, voire à
appeler à son assassinat. Le moment venu, tous vos écrits, que nous avons soigneusement compilés, seront produits à l'appui de l'action en justice que nous comptons intenter contre vous.
En attendant, très franchement, ne devrait-il pas avoir une limite à la haine? Il y'a quelques mois, vous avez osé vous
en prendre à la mémoire de notre père et de notre mère, aujourd'hui disparus. A l'époque, nous avions unanimement admis qu'il n'était pas toujours utile de ''répondre aux coups de pied de
l'âne''.
Plus tard, vous vous en êtes pris nommément à Edgar, fautif sans doute à vos yeux d'avoir fait lui aussi des
études supérieures. Peut-être aurait-il dû s'excuser de se voir nommer à des fonctions auxquelles le prédisposent sa compétence et sa qualification.
Devant une telle campagne de haine, la famille unanime et de nombreux amis ont demandé et obtenu de Parfait
Anicet et d'Edgar de ne pas répondre. Il est vrai que vous n'avez pas dû recevoir, comme nous, une éducation appropriée, faite de droiture, de respect des hommes et de
la chose publique, d’humilité et de sens de l’honneur.
En effet, celles et ceux qui ont connu notre mère, Jeanne-Marie Madeleine, au cours de sa carrière
d'enseignante et plus tard dans ses activités religieuses au service des plus démunis de nos compatriotes, peuvent en témoigner.
Et pour ce qui le concerne, notre regretté père Marcel MBAY qui, à la fin de sa vie en tant que Magistrat
hors hiérarchie, occupait l’un des deux plus hautes fonctions de l’Ordre judiciaire (Procureur Général près la Cour Suprême) n’a jamais souffert d’indignité. Son parcours
linéaire, tout au long de sa carrière, plaide pour lui, même à titre posthume. Beaucoup de ses collègues et même des magistrats plus jeunes qu’il a encadrés pourront en témoigner aussi.
Aujourd'hui, nous sommes excédés par votre campagne délirante contre Parfait Anicet MBAY, campagne nourrie
par votre haine visqueuse et nauséabonde.
Toutefois, et c'est ce qui nous différencie de vous, nous ne nous abaisserons pas à notre niveau. Nous ne descendrons jamais
dans vos caniveaux. Nous n'irons pas nous ébattre, comme vous, dans votre fosse à purin.
Vous devez savoir que la plupart d'entre nous vivent ici en France et en Europe. Et Dieu merci, ici, la justice peut réparer
des torts et demander des comptes. Or, des comptes, vous aurez à en rendre, Monsieur NDOUBA, même caché comme vous le faites derrière le clavier de votre ordinateur.
Evidemment, il y'aurait beaucoup à dire sur votre passé mais tel n'est pas l'objet de cette lettre. Et d'ailleurs, que
gagnerons-nous à utiliser les mêmes armes déloyales que vous? La vérité est que vous avez échoué, vous avez lamentablement échoué. Votre campagne hystérique a été vaine.
Les hommes passent, notre pays, la République centrafricaine restera. Notre frère quittera un jour ses
fonctions, cela va de soi. Mais, manifestement et Dieu merci, il ne vous est pas encore attribué le pouvoir d'en décider. Vos contorsions, vos diatribes, vos torrents d'injures ont été vains et
seront toujours vains.
Puissent notre père et notre mère reposer en paix, eux qui n’ont jamais fait de politique et dont vous avez choisi de salir
gratuitement la mémoire.
Mais à partir de ce jour, sachez que vous avez ouvert la Boîte de Pandore. Agissant ès qualité d'ayants droit, nous allons,
sur la base de la loi du 29 juillet 1881,utiliser tous les moyens légaux que nous offre la justice pour vous faire rendre gorge, vous et vos semblables dont le sport favori est le dénigrement et
l'injure publique. Le journalisme est un métier noble. Interrogez-vous pour savoir si vous possédez cette noblesse.
Pour notre part, permettez-nous d'en douter. Mais cela, c'est votre affaire. Pour terminer, nous avons beau avoir cherché,
mais nous n'avons trouvé aucune formule de politesse digne de vous.
Nicaise MBAY (France)
Bertin MBAY (France)
Colonel Edgar MBAY (Centrafrique)
Madame MBAY POUNGO Sylvie (Centrafrique)
Landry MBAY (France)
Dr Paulette MBAY (Centrafrique)
Octave MBAY (Luxembourg)
Noëlla MBAY
(France)