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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 01:23

 

 

 

JOseph-Nestor-Ouamba-Patas.jpg

 

 

Il n’y a rien de plus important que la postérité. Elle est au cœur de l’organisation de la  société. De l’individu à la famille ; de la famille à la politique ; de la politique à l’économique ; de l’économique à la liberté ; de la liberté à la réalisation de soi-même : la postérité est l’un des instantanés récurrents et permanents de la pensée que l’on devrait  retrouver chez tous les politiques. Génération, avenir, futur, enfant, héritier, progéniture, famille et successeur sont des  synonymes de postérité. Et l’Etat, dans son organisation politique, œuvre toujours pour la sécurité, la défense, la protection, le bien-être et la prospérité de la postérité. De Tony Blair à Gordon Brown, et David Cameron, le Premier Ministre actuel de la Grande-Bretagne, la postérité est au cœur de la politique. C’est elle qui fait vivre,  et le politique et la politique. Le politique britannique n’agit que dans le sens de la préservation des intérêts de sa postérité.


Dans tous les discours politiques des Présidents Barack Obama des Etats-Unis d’Amérique et François Hollande de France ; la postérité est la pierre angulaire de leur politique : améliorer la condition de vie de la postérité. Notamment leur fournir tous les moyens nécessaires pour affronter les défis, les surmonter et les éliminer. La postérité, c’est d’être toujours la puissance ou la surper-puissance dans tous les domaines d’activité. Ils préservent leur postérité pour perpétuer les vertus de la Démocratie. Il en est de même pour le Premier Ministre Japonais Abé. La postérité est une question de culture, de civilisation, de puissance économique et technologique. Ces politiques précités trouvent dans leur postérité un motif politique raisonnable d’existence de l’Etat et sa continuité. Ils oeuvrent tous pour le bien-être de leur postérité.  Mais, ce qui n’est pas le cas des politiques en Centrafrique. 


De 1960 à 2013, du moins pour l’instant, la classe politique dans son entier n’a pas un Agenda politique pour la postérité. Le chômage est lésion parmi les jeunes. Le taux d’illettrisme et d’analphabétisme est effarant, reflétant ainsi l’état d’une économie en  déconfiture ou plutôt déphasée par rapport à l’économie moderne qui s’applique à l’échelon international. La Centrafrique au travers le Gouvernement d’Union Nationale doit asseoir une politique en faveur de la postérité. C’est sur celle-ci que son économie et sa politique doivent se fonder.  La postérité de la Centrafrique doit se bâtir au travers les petites et moyennes entreprises. Elle se trouve dans l’éducation et la formation professionnelle [plomberie, électricité, boulangerie, coiffure, pâtisserie, couture, en un  mot des artisans,   etc ].


La postérité doit être une priorité pour ce Gouvernement d’Union Nationale. Les petites et moyennes entreprises sont celles qui résorbent à grande échelle le chômage. Le politique doit investir massivement dans l’organisation et la modernisation des infrastructures pouvant inciter les centrafricains ou les étrangers à créer des petites et moyennes entreprises. Le secteur pétrolier recrute peu en raison de la haute technologie utilisée dans ce secteur. C’est à tort de penser que le secteur pétrolier embauche en grand nombre.


Mais ce qui est vrai, les bénéfices tirés de l’exploitation du pétrole peuvent aider à créer d’emplois si ces bénéfices sont investis dans d’autres secteurs d’activité. Ici, cela exige une bonne gouvernance et de l’ingéniosité de la part des politiques. Cela dit, le politique centrafricain doit toujours agir en  fonction des intérêts de la postérité. Ainsi, la postérité, c’est la relance économique ; c’est la sécurité, la paix, la santé, l’éducation et l’instruction, l’information et la communication, le transport, la construction des bretelles,  la Démocratie, la liberté d’expression et surtout la liberté d’entreprendre. La puissance économique de la Centrafrique réside dans la réelle prise en compte des intérêts de sa postérité par les politiques. Ceux-ci doivent s’inspirer des exemples des grandes Démocraties précitées. Il est temps que les politiques centrafricains se mettent en valeurs et contribuent à la réalisation des intérêts de la postérité. La Centrafrique l’exige.


Joseph-Nestor Ouamba-Patas (Strasbourg).  

 

 

 

The most recurring word which often appears in policymakers speeches of high-developed countries is posterity. From Tony Blair to Gordon Brown, via David Cameron, Great-Britain’s Prime Minister, posterity is the core of their political agenda. From Barack Obama to François Hollande posterity is the cornerstone of their political framework. In Japan, what is in the heart of Prime Minister Abe is to make better place for its posterity. From United Nations to its institutions over the world, posterity is its main purpose. Indeed, what does mean this attitude? It is easy to understand. Those who are policymakers, lawmakers, elites and entrepreneurs have a duty through their activities to procure security, prosperity, well-being and peace to posterity.

They ensure to posterity a better future. And they are firm in this policy. By the way, they perpetuate the culture of Democracy, the practice of freedom, the alternation on Power of the State, rules of law, free-market, competition and the righteousness. It means that policymakers and lawmakers are obliged to set an example of good governance and respect of Human of Rights to posterity.  As United States of America, France, Great-Britain, Japan and other high income countries do well to secure their posterity, policymakers in Central African Republic ignore its. There is no place for posterity in this country. Confusion is set to be found in all level of society. Greediness of policymakers  seems to impair Central African Republic posterity.

There is not political agenda for the posterity. Central African Republic lacks both political identity and political philosophy in the matter. In high income countries posterity is on the base of all their policy including the way of living, culture and civilization. Why does so Central African Republic neglect its future generation? Responding to this question is not complicated. Turning to 1960 to 2013, some  so-called elites of this country had considered posterity as not relevant. They had sought their own interests to the detriment of the country and its posterity. Future generation’s fate appears to be gloomy. Posterity is in lee-way at that time in Central African Republic. Jobless, illiteracy, poor education, poor infrastructure, lack of training are so rampant and severely hit posterity. What is to be done?

Posterity in Central African Republic deserves to be listened. It should be a political priority to the National Unity Government. The strength and the prosperity of this country depend on the way by which posterity issue has dealt. Massive investment must be made in this scope for the sake of the country. Central African Republic needs plumbers, electricians, hairdressers, bakers, confectioners, craftsmen. By them many small and medium-sized enterprises could be created. They constitute a breeding ground for Job. National Unity Government must encourage small and medium-sized enterprises. It is not important for this Government to invest more in the Oil sector. This sector uses high technology which replaces labour. It economically recruits more less and cannot curb unemployment. To improve the condition of posterity, Government must press on small and medium-sized enterprises, education and professional training. 

Policymakers in Central African Republic should take posterity into consideration in their political map or political agenda. They must do like United States of America, Great-Britain, France, Japan and other developed countries. By doing so, this country will overcome its hindrances. For that, political pundits have to adapt their way of thinking to the era of globalization. Central African Republic must stick to its posterity to reinforce Democracy and to revive economy. Democrats have to adopt on this way.     

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 22:32

 

 

 

Bozizé l'air hagard

 

Après deux semaines de consultations et de conciliabules prises par le PREMIER MINISTRE pour composer un gouvernement d'union nationale comme le préconisaient les accords de LIBREVILLE, les CENTRAFRICAINS se sont réveillés le dimanche matin, 3 Février 2013, avec l'annonce de la composition d'un gouvernement supposé d'union nationale, gouvernement qui va donner beaucoup d'espoir aux CENTRAFRICAINS qui se croyaient enfin sortis d'une longue période d'incertitude et d'angoisse, tant la situation du pays était floue et sans horizon clair.

 

Le désenchantement du peuple n'a pas tardé à se faire jour, à cause une fois de plus du comportement combien honteux de celui qui prétend présider aux destinées de ce pays. Par ce qu'il croit être de la ruse ou encore de la roublardise, BOZIZE ne fait que mettre en relief la HAINE qu'il a pour le CENTRAFRIQUE et son PEUPLE.

 

Pendant les dix années qu'il a passées au pouvoir, il n'a fait qu'enfoncer le CENTRAFRIQUE dans l'abîme. Toutes les photos prises du CENTRAFRIQUE aujourd'hui sont là pour le prouver. Il suffit de voir l'état des hôpitaux, des établissements scolaires, des bâtiments publics, des routes et de tout ce qui fut hier la représentation de ce qui n'était qu'un embryon d'infrastructures pour s'en convaincre.

 

Pendant dix ans, BOZIZE a réussi à faire classer le CENTRAFRIQUE au premier rang des pays les plus pauvres au monde, et il ne s'en est pas caché en déclarant lui même que le CENTRAFRIQUE était un « pays pauvre » parmi les plus pauvres, un pays pauvre qui a fait de ses fils et de ses neveux des millionnaires si ce sont des milliardaires.

 

La naissance du FARE 2011 a été possible grâce aux fraudes de grande ampleur enregistrées lors des élections présidentielle et législatives, élections truquées pour perpétrer le pouvoir d'un individu parvenu à la magistrature suprême par le biais d'un coup de force antidémocratique.

 

Tout comme le FARE 2011, la coalition SELEKA a vu le jour à cause de l'entêtement d'un individu qui ne souhaite que le mal pour ce pays. Un individu qui verrait d'un bon œil le sang des CENTRAFRICAINS couler le long des routes, ou remplacer l'eau des canalisations des villes.

 

Ceux qui ont vu les images du RUANDA dans les périodes les plus difficiles de la barbarie humaine ne peuvent pas accepter qu'on distribue des machettes aux parents et fans « embrumés » pour leur demander de réagir, comme on a vu des frères décapiter leurs propres frères, leurs propres amis sans le moindre tressaillement d'horreur.

 

De là à comprendre le funeste dessein qui consiste à chercher à engager çà et là des hommes pour mettre le feu à tout moment dans BANGUI et dans d'autres villes de province, il n'y pas deux pas à faire.

 

A partir de ce constat, il convient de se demander pourquoi BOZIZE a tant de haine pour le CENTRAFRIQUE. Il convient de savoir ce que le pays et son peuple lui ont fait pour qu'il puisse avoir un tel comportement eu égard à l'avenir de ce territoire.

 

Des dix années qu'il a passées au pouvoir, il n'a jamais porté la vraie casquette de chef de l’État, car un chef de l’État n'est rien d'autre qu'un père, un père pour son pays et pour son peuple.

 

Les CENTRAFRICAINS ont pris leur courage à deux mains pour sortir du pays afin d'aller laver leur linge sale à LIBREVILLE, BOZIZE n'a rien compris à cela ou du moins comme le pays lui importe peu, il savait qu'il allait toujours compter sur ses fourberies pour berner une fois de plus ceux qui veulent un autre avenir pour ce pays.

 

Si seulement il avait l'amour du pays, il aurait compris qu'il revenait de très très loin du moment où la coalition SELEKA a mis de l'eau dans son vin en acceptant qu'il continue à assumer les fonctions qui sont actuellement les siennes jusqu'à la fin de son mandat. Il aurait compris qu'il revenait de très loin quand on exigeait son départ et l'annulation des élections dont il est le grand bénéficiaire.

 

Passer outre les accords de LIBREVILLE, publier un gouvernement qui n'a pas été approuvé par les parties prenantes de ces accords, est indigne de quelqu'un pour qui on doit du respect, quelqu'un qui au titre qui est le sien, doit mériter ce respect.

 

BOZIZE n'a trahi personne car il ne sait certainement pas ce que trahir veut dire. Ce qui est certain c'est qu'il éprouve une haine viscérale pour le CENTRAFRIQUE et son PEUPLE.

Le comportement dont il fait montre et son indifférence vis à vis de ses paires, de ses partenaires et de ses adversaires politiques le disqualifie des responsabilités de chef de l’État et font désormais qu'il ne mérite même pas de revendiquer quoi que ce soit au niveau de la formation du gouvernement de CENTRAFRIQUE, dont il souhaite le plus grand mal.

 

Il appartient à l'opposition politique et à la coalition SELEKA de le comprendre, car BOZIZE a montré que tout gouvernement qui inclurait des membres de la « frauduleuse majorité présidentielle » est une équipe vouée à l'échec.

 

Face aux agissements de BOZIZE, l'opposition politique centrafricaine et la coalition SELEKA doivent prendre à témoin le médiateur de la crise CENTRAFRICAINE, et prendre leurs responsabilités en n'acceptant plus dans la composition du gouvernement que des hommes neufs, qui n'ont jamais servi quelque gouvernement que ce soit, et cela en tant membres, et en veillant à ne pas dédoubler les portefeuilles ministériels, comme BOZIZE a cru rouler le monde avec son funeste projet.

 

Un gouvernement de transition est un gouvernement missionnaire, qui n'a pas besoin d'être trop large pour être efficace.

 

Le PEUPLE attend un gouvernement de confiance, le CENTRAFRIQUE veut avancer dans la voie de la PAIX , de la JUSTICE et du PROGRES.

 

Etienne MOWORO

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:21

 

 

 

Bozizé salue Djotodia

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 04 Février 2013 10:24

 

La liste des nouveaux membres du gouvernement de transition publiée le 3 février 2013 est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique centrafricaine. Les réactions fusent déjà de toutes parts. D’abord, à l’annonce de cette liste tant attendue, ce sont les concernés directs : le patron de la primature maitre Nicolas Tiangaye. Il s’est dit le premier à « être surpris par la décision unilatérale de François Bozizé : sa marge de manœuvre a été ainsi réduite avec la nomination à ses côtés d’un ministre délégué », d’après des sources concordantes.

L’autre poids lourd a dénoncé la même liste, toujours de ces sources a été le nouveau ministre des eaux, forêts, chasse et pêche, l’environnement et de l’écologie Mohamed Moussa Dahfane, un des leaders de la coalition des rebelles de la Séléka. Ce dernier a clairement indiqué qu’ « il ne siègerait pas dans ce nouveau bateau Tiangaye orchestré par le maitre de Bangui François Bozizé ».

Dans la même foulée, la réaction de la Société civile ne s’est pas fait attendre. Gervais Lakosso, membre de la coordination du groupe de travail de cette plate-forme a précisé que « la société civile apprécie la mise en place de ce gouvernement. Seulement, il déplore le nombre des responsables des partis politiques inclus dans ce gouvernement. Pour lui, le gouvernement n’est pas technocrate mais plutôt politique avec l’entrée justement sur scène de plusieurs partis politiques ».

L’autre mécontentement a émané du Collectif Touche pas à ma Constitution de France. Joint au téléphone par Radio Ndeke Luka, Godefroy Gondje, un des leaders de ce collectif a expliqué que « parler d’un gouvernement en République Centrafricaine à ce jour, c’est parler d’une équipe capable de conduire la destinée du pays. Or, ce qui s’est passé a été juste un partage du gâteau. Et, avec cette allure, le pays se dirige d’ailleurs vers un cataclysme constitutionnel ».

L’homme de la rue n’a pas été aussi du reste. « Il y’a moins de femmes. On n’a pas respecté la représentation géopolitique dans cette nouvelle équipe. Nous sommes déçus », ont déclaré certains. D’autres ont mentionné qu’il a été « une bonne chose d’avoir cette équipe. Toutefois, le gros du travail restera la reconnaissance du maçon au pied du mur ».

A titre de rappel, le nouveau gouvernement compte 33 membres dont 3 femmes, 2 vices Premiers ministres, un ministre d’Etat, 7 ministres délégués. Il a été la résultante de l’accord de Libreville signé en janvier dernier entre 5 entités du pays. Un accord issu de la crise liée à l’insécurité en République Centrafricaine.

 

 

 

NDLR : Quand on parle de gouvernement d’union nationale, il s’agit d’un gouvernement qui doit rassembler des ministres émanant de toutes les composantes de l’establishment national. Il est vain que certains fassent maintenant semblant de découvrir pour s’en étonner qu’il puisse y avoir dans le gouvernement Tiangaye, des partisans de Bozizé, d’ex et nouveaux rebelles, des syndicalistes et autres. Ceux qui feignent d’être déçus et qui croient que la meilleure solution était le départ de Bozizé n’auraient pas dû souscrire au processus du dialogue de Libreville. Or beaucoup de compatriotes s’étaient battus souvent en vain pour se rendre à Libreville. Qu’attendaient-ils de ce sommet des chefs d’état de la CEEAC ?  

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:05

 

 

 

Boz et Djotodia

 

 

Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma Constitution ».

                  Défenseur  des  valeurs Constitutionnelles et des  Droits de l’Homme.

                Enregistré  par la Préfecture Haute Garonne  sous  le N° W313017876.

               81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031 Toulouse cedex (France).

 

                                Mail: collectifcentrafricain@yahoo.fr

                                                                    

                                            Communiqué de Presse

 

Suite aux  déclenchements  des hostilités  militaires  par la SELEKA en date du 10 Décembre 2012, une grande partie de la République est placée sous contrôle de ce mouvement rebelle.

 

Alors pour garantir la paix et l’unité Nationale les Chefs de la CEEAC ont joué la grande  carte de la Diplomatie pour obtenir le cessez-le-feu entre les parties belligérantes à l’issu de la signature de l’accord de 11 janvier 2013 à Libreville prévoit surtout la mise en place d’un Gouvernement de Transition et d’autres  fortes recommandations faisant partie de cet accord.

 

Après la dissolution du Gouvernement TOUADERA III, par le Chef de l’Etat, le 17 janvier  2012, Maître TIANGAYE a été nommé comme Premier ministre chef du Gouvernement avec mission de mettre en place un Gouvernement d’Union Nationale.

 

 Au terme  du Décret N° 13.035 du 03 Février 2013 un Gouvernement de « Haute Trahison des valeurs républicaines » vient de se mettre  place en violant les dispositions de la constitution Centrafricaine du 27 décembre 2004.

 

Le collectif « Touche pas à ma Constitution » souligne qu’au regard de la Constitution Centrafricaine, il n’est jamais prévu un poste  de vice premier  ministre et deuxième vice premier ministre.  Le collectif dénonce la répartition des gâteaux à travers  ce gouvernement et le qualifie  purement d’anti - constitutionnel.

 

Le Collectif  prend d’ores et déjà la Communauté nationale  internationale et notamment les Chefs d’Etat les Chef de la CEEAC à témoin  des conséquences qui découleront après la mise en place de ce gouvernement.

 

 

                                                         Fait à Paris, 03. 02. 2012

 

                                         Pour le Collectif, le Représentant porte parole

 

                                    Godfroy- Luther  GONDJE- DJANAYANG   

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:02

 

 

 

Simon Alalengbi

 

 

 

Depuis quelques jours le PM Tiangaye est resté inactif, sans  initiative et sans objectif.

 

La publication ce jour 03 Février 2013 d'une composition du gouvernement par Bozizé sans son accord est un secret de polichinelle.

 

C'est le président  de la République qui signe le décret.  il a encore ses pleins pouvoirs.

 

Pourquoi l'opposition du FARE a-t-il choisi d'accepter les accords de Libreville alors que sa version initiale demandait le départ de Bozizé?

 

"Cette même opposition  écrivait que la résolution de la crise avec Bozizé au pouvoir, serait une solution sans issue pour notre pays"

 Tiangaye et ses alliés ont donc choisi de  composer avec Bozizé, ils vont boire la tasse jusqu'à la lie avant de sombrer

 

En attendant  la population de Centrafrique continue de souffre .

 

Pour que le processus déclenché par LA séléka reprenne son cours

et chasser Bozizé du pouvoir, Tiangaye doit démissionner.

 

Il faudra dès maintenant créer une autre opposition véritable pour préparer l’avenir de nos enfants.

 

Bordeaux, le 03 Février 2013

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 19:59

 

 

 

Bozizé au palais

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 04:42

 

 

 

nicolas-tiangaye-photo-hippolyte-donossio

 

 

RFI     dimanche 03 février 2013

 

En Centrafrique, après deux semaines d'attente, la composition du gouvernement d'union nationale a été annoncée ce dimanche 3 février 2013. Comme cela était attendu, Michel Djotodjia, le chef de la Seleka, récupère le portefeuille de la Défense. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye aura également les Finances et le Budget à sa charge. Ce gouvernement n'est pas encore entré en fonction mais déjà il suscite la polémique.

 

Nicolas Tiangaye a dû grincer des dents lorsque le communiqué annonçant la nomination du gouvernement est passé sur les ondes de la radio nationale. Selon nos informations, le Premier ministre a été pris de court par le décret présidentiel.

 

« François Bozizé a modifié seul la liste sur laquelle il y avait encore des divergences. Il est passé en force et évidemment il y a un malaise », confie un opposant. La Seleka, elle aussi, affiche son mécontentement. « Nous ne nous retrouvons pas dans ce gouvernement et nous n'y siègerons pas », affirme sans détour le général Dhaffane, l'un des patrons de la rébellion.

 

Outre la méthode employée par le président Bozizé, l'opposition politique et la rébellion contestent la répartition des postes. Si en apparence les équilibres semblent respectés, dans les faits, le chef de l'Etat a gardé pour lui certains ministères clés tels que la Diplomatie, la Justice ou la Sécurité.

 

Pour les portefeuilles de la Défense ou des Finances, Michel Djotodjia et Nicolas Tiangaye se retrouvent flanqués de ministres délégués. Quant au très convoité ministère des Mines, il a été coupé en deux, une partie revenant à la Seleka, une autre à un proche de la présidence.

 

Dans un contexte où pouvoir et rébellion s'accusent mutuellement de ne pas tenir les engagements de Libreville et de préparer une reprise de la guerre, le médiateur Denis Sassou Nguesso ne devrait pas tarder à être appelé une seconde fois à la rescousse.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 00:38

 

 

Bozizé Bangui M'poko

 


Radio Ndéké Luka Dimanche, 03 Février 2013 14:52

 

Le Président de la République, François Bozizé, a enfin signé le décret de nomination des membres du Gouvernement d’union nationale (GUN). Par décret n° 13-035, le Président de la République vient de nommer les membres du gouvernement d’union nationale. Cette nomination intervient 15 jours après celle de Maître Nicolas Tiangayeau poste de Premier Ministre. Le décret a été lu tôt ce dimanche sur les ondes de la radio nationale. Il vient ainsi mettre fin aux inquiétudes des Centrafricains qui commençaient à trouver la mise en place du gouvernement longue. Surtout que l’insécurité s’est accrue, l’administration a été paralysée, les liaisons de tout genre sont devenues quasi inexistantes avec les régions occupées. Cette situation a créé des pénuries ayant provoqué l’augmentation des prix des denrées produites dans ces régions.

Elles sont au total 33 personnalités à être nommées aux différents postes ministériels. Les nouveaux ministres sont tous issus des 5 entités telles que définies par les Accords politiques de Libreville. Il s’agit notamment de Séléka, l’opposition démocratique, les politico-militaires non armées, la société civile et la majorité présidentielle.

La spécificité de ce GUN est que sur 33 personnes, on compte 1 Premier Ministre, 2 Vice-premiers ministres, 1 seul Ministre d’Etat, 22 Ministres et, 7 Ministres délégués.

Le patron de la Primature, l’opposant Me Nicolas Tiangaye occupe en même temps le portefeuille des finances et du budget. Il est assisté d’un délégué en la personne de Dieudonné Tokofeissé.

Le 1er Vice PM, est le leader de Séléka Michel Dotodjia Am Nondroko. Il gère la défense nationale, la restructuration de l’armée et s’occupe des anciens combattants et des victimes de guerre. Il a pour Ministre délégué le Général de Division Antoine Gambi, ministre sortant des affaires étrangères affecté au programme DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion des ex-combattants).

Le 2e Vice PM, le Colonel Anicet Parfait Mbaye, Ministre sortant du développement des Transports. Il s’occupe désormais des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Centrafricains de l’Etranger.

Le poste de Ministre d’Etat chargé de l’Economie, du plan et de la coopération revient à Enoch Dérant Lakoué, Président du Parti Social Démocrate (PSD), membre de la mouvance présidentielle.

Les 22 autres Ministres sont respectivement : Léon Diberet, ancien fonctionnaire du PNUD, désormais Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation ; Josué Binoua quitte l’Administration du Territoire pour la sécurité, l’immigration-émigration et l’ordre public ; Jacques Mbosso conserve son portefeuille de la Justice, Gardes des Sceaux, chargé de la réforme judiciaire.

Un autre entrant est l’opposant Me Henri Pouzere. Il occupe le Ministère des Postes, Télécommunications et des Nouvelles technologies. Il remplace Karim Meckassoua.

Le leader de la CPJP fondamentale Mohamed Moussa Dhffaane, est nommé au Ministère des eaux, forêts, chasse et pêche, de l’environnement et de l’écologie.

Prince Emilien Yéguida Danguéné occupe le problématique poste du Ministère du Développement des projets miniers et énergétiques ; tandis que le Ministère de la Géologie, des recherches minières et de l’hydraulique revient à Herbert Djono Ahaba de l’UFDR (opposition armée), député sortant de Birao 1, Ministre sortant de l’Habitat.

La militante du KNK Dorothée Aimée Malenzapa de la mouvance présidentielle, remplace Fidèle Ngouandjika au Ministère du développement rural. Elle a l’opposant Joseph Bendounga du MDREC, qui entre comme délégué au développement rural, chargé de l’élevage.

Alors que Théodore Jousso conserve son portefeuille des transports et de l’aviation civile, Dr Marie Madeleine Nkouet fait son entrée au Ministère de la Santé publique, de la population et de la lutte contre le VIH-SIDA, en lieu et place de l’ancien militant du MLPC Michel Mandaba.

Autres nouveaux noms dans ce GUN ; Me Crépin Mboli-Goumba de l’entité «Autres partis », devient Ministre de l’Equipement, des travaux publics et du désenclavement ; Marcel Loudégué, membre du bureau politique du MLPC (opposition), est nommé Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ; Christophe Gazambeti, Porte-parole de l’alliance Séléka devient Ministre de la communication, de la culture civique et de la réconciliation nationale ; le Syndicaliste Sabin Kpokolo (société civile) entre au Ministère de la Fonction publique, du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.

Au commerce, nous retrouvons Amalas Amias Haroun, tandis qu’au développement du tourisme et de l’artisanat, il y a Abakar Sabone, leader du MLCJ (politico-militaire non armée). Joachim Kokaté (politico-militaire non armée), va à la promotion des petites et moyennes entreprises. Marie Madeleine Moussa Yadouma, va aux affaires sociales.

André Ringui Le Gaillard, ancien porte-parole du FDPC (politico-militaire non armée) devient Ministre de l’urbanisme ; Davy Yama (député KNK) va à l’Habitat, et Edouard Patrice Ngaïssona, à la Jeunesse, aux Sports, Arts et à la Culture. Maurice Yondo entre comme Ministre chargé du secrétariat général du Gouvernement.

Les autres délégués sont entre autres : Christophe Mbremaïdou revient comme délégué à son ancien poste au Plan et à l’économie; Djibril Sall reste délégué à l’Education nationale ; Honoré Ndouba, actuel président de l’ADP (parti d’opposition), entre comme délégué à l’Urbanisme. Enfin, Michel Docko, ancien Ministre dans le régime défunt, revient aux affaires comme délégué aux eaux et forêts, chargé de l’environnement et de l’écologie.

Selon les termes de l’Accord politique de Libreville, ce gouvernement d’union nationale dispose d’un mandat d’une année renouvelable. Les élections législatives sont prévues en 2014.

Toujours selon cet accord, « le premier ministre et les autres membres du gouvernement s’abstiendront de se présenter à la prochaine élection présidentielle ».

 

 

 

 

Bangui : Le nouveau gouvernement d’union nationale finalement mis en place

 

Bangui, 03 février 2013 (RJDH) – Le président de la République, François Bozize vient de signer ce Dimanche, 03 Février le décret de nomination des membres du nouveau gouvernement d’union nationale. L’attente des Centrafricains vient d’être récompensée par ce décret. Le soulagement se peint sur le visage de toute la population de Bangui. 

Le gouvernement d’union nationale qui vient d’être mis en place est composé de trente et trois membres dont le Premier ministre, chef du gouvernement. Ce gouvernement a ses particularités et ses spécificités. En amont déjà, il y a le poste de vice Premier ministre qui est au nombre de deux, occupés par un membre de la rébellion de la coalition Séléka et un membre de la majorité présidentielle.

Autre particularité, le gouvernement d’un seul ministère d’Etat, mais de vingt et deux ministres et enfin de sept ministres délégués. Il faut aussi souligner que le premier ministre, Me Nicolas Tiangaye gère aussi le portefeuille des finances et du budget.

Très peu de femmes sont représentées dans ce gouvernement. Elles sont au nombre de trois et occupent les ministères du développement rural, de la santé publique, de la population et de lutte contre le VIH/Sida et celui des affaires sociales, de la solidarité nationale et de la promotion du genre.

Emma Ebi, habitante du quartier Miskine s’est insurgée contre la sous-représentation des femmes dans ce gouvernement d’union nationale. « Ce gouvernement est à 99% composé d’hommes. Les femmes sont mises à l’écart. Je me demande pourquoi cette inégalité flagrante ? C’est pour nous dire que les femmes ne sont pas capables d’accompagner ce processus de paix à travers ce gouvernement d’union nationale ? », s’est-elle plainte.

La population de Bangui est soulagée par la publication de ce décret présidentiel nommant les membres du gouvernement. Elle espère seulement que ces ministres se mettent rapidement et résolument au travail pour sortir le pays de l’ornière. « Je suis content que cette longue aventure prenne fin aujourd’hui. Je souhaite bon vent à tous nos nouveaux ministres. Mais je leur demande qu’une seule chose : ‘’de faire bien ce que la nation leur demande de faire pour l’intérêt de tout le monde’’. Je crois que d’ici lundi les choses sérieuses vont devoir commencer », a déclaré un passant que le RJDH a interrogé.


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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 00:06

 

 

 

Bozizé dépassé

 


BANGUI (AFP) - 03.02.2013 19:57 - Par Célia LEBUR

 

Le président centrafricain François Bozizé a nommé dimanche un gouvernement d'union nationale attribuant le poste stratégique de la Défense aux rebelles du Séléka, qui menacent de ne pas intégrer la nouvelle équipe gouvernementale, faute de "consensus".

"C'est un sentiment de soulagement que nous éprouvons après avoir mis en place un nouveau gouvernement, ça a été long (...) parce qu'il y a beaucoup d'entités: la majorité présidentielle, la société civile, les politico-militaires non combattants, Séléka et l'opposition démocratique", a déclaré le président Bozizé à la radio nationale dimanche soir, précisant qu'"il fallait équilibrer les choses".

Mais l'annonce dimanche de la composition du nouveau gouvernement a provoqué une levée de boucliers parmi les représentants politiques du Séléka.

"Nous ne nous reconnaissons pas dans ce gouvernement et nous n'avons pas assez de ministères", a déclaré à l'AFP Mohamed Moussa Dhaffane, personnalité clé du Séléka qui vient d'être nommé ministre des Forêts.

Après plusieurs jours de tractations intenses sur la composition du nouveau gouvernement, les rebelles ont obtenu le portefeuille de la Défense, attribué au président du Séléka, Michel Djotodia, également nommé premier vice-Premier ministre. Le Premier ministre, qui lui est issu des rangs de l'opposition, Nicolas Tiangaye, s'est vu confier le ministère des Finances.

Laissant entendre que le camp présidentiel avait opéré un passage en force, M. Dhaffane a déploré le non-respect de l'accord de paix signé le 11 janvier à Libreville. Cet accord prévoyait la formation d'un gouvernement d'union nationale composé de toutes les parties au conflit.

Le président Bozizé avait accepté ce compromis après l'offensive éclair entamée le 10 décembre qui avait mené les hommes du Séléka, composé de factions rebelles dissidentes qui réclament notamment le respect d'accords de paix signés entre 2007 et 2011 avec le pouvoir, aux portes de Bangui.

Un autre responsable du Séléka s'est également déclaré "très surpris" de la liste qui vient d'être rendue publique.

"Bozizé a doublé tous les postes"

"Les propositions que nous avions faites au Premier ministre n'ont pas du tout été prises en compte (...) nous avions proposé 7 ou 8 noms pour la Défense, les Affaires étrangères ou encore la Coopération internationale", a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.

Les rebelles, qui ont obtenu satisfaction sur l'une de leurs principales revendications, le poste de la Défense, ont également décroché les ministères de la Communication et des Forêts dans le nouveau gouvernement composé de 32 membres.

"Bozizé a doublé tous les postes qui l'intéressent (...) ce n'est pas un gouvernement qui peut rétablir la confiance", a dénoncé depuis Paris Eric Massi, l'un des porte-parole du Séléka, joint par l'AFP.

Parallèlement aux ministres titulaires, le président Bozizé a en effet créé plusieurs postes de ministres délégués, une nouveauté par rapport au précédent gouvernement.

Le ministre délégué de la Défense, le général Antoine Gambi, proche du pouvoir, sera notamment chargé de mettre en oeuvre le programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR) des anciens rebelles.

Le camp présidentiel a conservé les ministères des Affaires étrangères, l'Economie et la Sécurité publique, mais aussi le ministère des Mines, poste stratégique dans un pays riche en ressources minières.

Vendredi, la coalition rebelle du Séléka avait affirmé attendre la formation d'un gouvernement d'union nationale de transition, accusant le camp du président François Bozizé de faire de "la surenchère", pour conserver les ministères stratégiques.

Selon des sources concordantes, le camp présidentiel avait demandé de contrôler la plupart des ministères dits de "souveraineté (Défense, Intérieur, Finances) et indiqué qu'il allait revendiquer un nombre important de portefeuilles.

M. Bozizé avait déjà tardé plusieurs jours avant de nommer Nicolas Tiangaye Premier ministre, après l'accord de paix avec la rébellion Séléka.

"On va consulter la base pour voir ce que l'on va faire", a déclaré Mohamed Moussa Dhaffane, laissant planer le doute sur la passation de pouvoir qui doit avoir lieu la semaine prochaine.

De son côté, le pouvoir a accusé à plusieurs reprises le Séléka de pillages et d'exactions dans les villes du nord et du sud-est où les rebelles sont toujours présents depuis l'accord de Libreville, qui prévoyait un cessez-le-feu et le retrait des zones occupées.

Selon l'accord de paix de Libreville, Nicolas Tiangaye devait conduire une période de transition d'un an jusqu'à la tenue d'élections législatives, le président Bozizé ayant obtenu de rester au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat en 2016.

 

© 2013 AFP

 

 

 

NDLR : Aux dernières nouvelles, Séléka et le Premier Ministre ont été reçus par l’émissaire du Président Sassou Nguesso, le Médiateur de la crise centrafricaine chargé du comité du suivi ainsi que le « Représentant spécial » de ce dernier à qui une requête sera adressée par Séléka sur la manière pour le moins cavalière avec laquelle Bozizé a fait publier le décret non finalisé du gouvernement. En attendant, la coalition dit suspendre sa participation au gouvernement.   

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 13:44

 

 

 

Bozizé en difficulté

 

 

 

Un décret portant composition du gouvernement d’union nationale a été diffusé très tôt ce matin sur les antennes de la radio nationale. Ce gouvernement dont Centrafrique-Presse a initialement publié la composition avant de la retirer, s’avère n’être pas le gouvernement d’union nationale tel que voulu par le Premier Ministre Nicolas Tiangaye qui en principe devrait revoir Bozizé ce matin pour finaliser les choses de façon définitive. Malheureusement, Bozizé n’en a fait qu’à sa tête en faisant diffuser prématurément sa liste à lui dans laquelle plusieurs portefeuilles n’ont pas fait l’objet d’entente préalable avec Nicolas Tiangaye. Bozizé s’arroge par exemple le droit de nommer un ministre délégué au Budget alors que c’est le PM qui est ministre des finances et qui doit désigner son ministre délégué.

 

Du coup, Séléka menace de se retirer.  Joseph Bendounga aussi menace de démissionner si la liste de Bozizé est maintenue. Le Premier Ministre Tiangaye qui désapprouve évidemment cette liste Bozizé  s'est immédiatement rendu chez le "Représentant spécial » du Médiateur, le général congolais Léonard Essongo arrivé à Bangui vendredi soir dernier. On le voit, Bozizé est malhonnête et mauvais joueur jusqu’au bout. Contraint d’officialiser le choix d’un Premier Ministre qu’on lui a imposé et il fait tout  pour que les accords de Libreville échouent. Il ne veut que la guerre comme solution à la crise centrafricaine. C’est clair que c’est lorsque des élections présidentielles transparentes et crédibles éliront un vrai président de la République dans ce pays que celui-ci pourra désigner un vrai premier ministre qui pourra former un vrai gouvernement digne de ce nom.

 

Le gouvernement d’union nationale objet d’arrangements politiciens d’état-major interminables autour d’obscures entités comme on est en train de vivre ne peut qu’entraîner de grandes frustrations voire déception en tout genre. Comment comprendre que des voleurs et autres escrocs quasiment analphabètes et illettrés puissent être proposés au gouvernement de la République simplement pour le plaisir de constituer un gouvernement d’union nationale ! Affaire à suivre...!

 

La Rédaction 

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