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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:32

 

 

Suite à la lettre ouverte en guise de droit de réponse de la famille Mbay que le grand frère Parfait Anicet, tel un majeur incapable, a mobilisée pour sa défense et pour qu'elle s'en prenne à Prosper N'DOUBA, Directeur de Publication de Centrafrique-Presse, beaucoup de lecteurs et compatriotes réagissent pour exprimer leur soutien à Prosper N'DOUBA et à CAP et stigmatiser le comportement de la famille Mbay. C'est ainsi que des courriers commencent déjà à parvenir à la rédaction qui a décidé de les publier au fur et à mesure.

 

La Rédaction 

 

 

 

Parfait Anicet Mbay Bouar

Parfait Mbay

 

 

Destinataires :

Nicaise MBAY (France)

Bertin MBAY   (France)

Colonel Edgar MBAY (Centrafrique)

Madame MBAY POUNGO Sylvie (Centrafrique)

Landry MBAY (France)

Dr Paulette MBAY (Centrafrique)

Octave MBAY (Luxembourg)

Noëlla MBAY (France)

 

New York, le 07 Février 2013

Chers compatriotes ;


Nous avons pris connaissance de votre lettre familiale adressée à Monsieur Prosper N’DOUBA, Directeur de Centrafrique Presse (CAP) dont nous nous réservons le droit de déballer le contenu ici, car auteurs que vous êtes, nous avons estimé que vous êtes à mieux de vous en souvenir.


Mis à part le rappel de ce qu’étaient vos parents : votre père comme Magistrat et votre mère comme enseignante ; ce dont nous ne nous doutons pas. Que pourra-t-on retenir des M’BAYE (progénitures) aujourd’hui ? Nous vous laissons le soin d’apporter une ou des réponses à notre question.


Quelque part dans votre courrier, vous avez fait allusion à l’un de votre frère, qui aurait fait de grandes études et qui aurait mérité d’occuper un certain poste, et nous pensons que vous dites cela en connaissance de cause par ce que c’est votre frère.


Mais quant à ceux (inconnus) que vous ne connaissez pas, sur quelles bases vous tassez-vous pour faire des jugements ? Quand on voit les personnes qui écrivent les journaux locaux à Bangui et qui font des émissions radio à Bangui, certains n’ont même pas été une seule année dans une école de presse. Et pourtant votre frère Anicet M’BAY aujourd’hui général, était Ministre des Communications, sans doute qu’il aurait contribué à la mise en place de certains d’entre eux.


Nous nous sommes demandés où se trouve le fond de votre remontrance contre la personne d’un Homme qui entreprend avec ses propres moyens, qui ne volent pas, qui ne détruit pas et qui se met au service du monde et de ses compatriotes comme il se doit. Est-ce par mauvaise foi, par jalousie et par méchanceté que votre entreprise d’indexer le Directeur de Centrafrique, comme s’il était l’ennemi de votre frère Anicet M’BAY a été mise en place ?


Vous ne connaissez même pas Monsieur Prosper N’DOUBA, sinon c’est à travers son journal (le CAP) et la fonction de porte parole du Président PATASSE que vous avez appris parler de l’Homme. Donc vous ne pouvez pas le traiter à votre manière en famille comme votre collègue, et encore ! C’est inadmissible, impardonnable et irresponsable.


Vous prétendez porter plainte contre Monsieur Prosper N’DOUBA  devant la justice par ce qu’il a parlé de votre frère dans son journal. Est-ce un délit ? Mais sachez que cela ne lui coûtera pas du tout la fin de son entreprise, le CAP. Vous faites la honte des Centrafricains quand vous dites cela. Sachez que quelque part en Centrafrique il doit avoir un Code Pénal.


Dans son parcours, savez-vous que votre frère a occupé des fonctions de responsabilité et qu’un jour il aura des comptes à rendre aux Centrafricains ?


Pour vous rafraichir la mémoire, souvenez-vous que votre frère Anicet M’BAY du temps du Président PATASSE s’était illustré dans la mitunerie militaire contre le Pouvoir et le Chef des armée censé être le Chef d’Etat, et cela semble être un acte puni par la loi et c’est lui qui mérite d’être traduit devant la justice car cette mutinerie avait fait des morts et détruit le tissu économique du Pays.


C’est fort de ce qui précède qu’il a été copté dans la rébellion de François BOZIZE pour être aujourd’hui Ministre d’Etat et général. Au lieu de provoquer et de menacer les Centrafricains dignes de bonne foi, vous ferez mieux de conseiller votre frère général et Ministre d’Etat de se conformer à la fonction d’Homme public.


Du moins, mettez-vous dans la tête que quand les journaux s’expriment sur votre frère, cela consiste à cadrer son comportement en tant qu’homme public et non en tant que votre frère. Il a choisit et voulu être un homme public et son choix sera respecté.


En conséquence de tout cela, nous apportons notre soutien sans faille à Monsieur Prosper N’DOUBA, Directeur de Centrafrique Presse grâce à qui nous sommes informés en étant loin de la République Centrafricaine.


Nous condamnons avec fermeté toute campagne de dénigrement et de haine concoctés contre Monsieur Prosper N’DOUBA et serons prêts à nous unir le moment venu derrière Centrafrique Presse.


VIVE  CAP 


A bas les grognards.

 

Salutations patriotiques

 

Ont signé :

MATONDO Luc, Bangui

N’GAMBESSO Clément, Canada

MAVOUNGOU Bernard, New York

GUEREMBOUTOU Jacques, New York

BEDANE Grégoire, Londres

MALEOMBO Jules, Paris

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:28

 

 

 

KABO : DEUX HOMMES HOSPITALISÉS APRÈS AVOIR ÉTÉ BATTUS PAR LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

gl Issa Issaka cema de Séléka à dte et le gl Arda Hakoum

 


Kabo, 7 févr. 13 (RJDH) Deux éleveurs peulhs appelés communément ‘’ Mbarara’’ se trouvent actuellement à l’hôpital de Kabo (Nord) pour des soins,  après avoir été bastonnés  par des éléments de la  coalition Séléka. D’après les informations, les hommes porteraient des armes de guerre et seraient en train de dévaster le champ d’un particulier.

Le maire de la ville de Kabo, Abdel Atif, joint ce jeudi 7 février par le RJDH, a confirmé cette information. « Nous déplorons ces faits revécus, parce que souvent la population se plaint des exactions  des éleveurs Mbarara, malgré des tentatives de résolutions de conflits entre les deux  communautés », a déploré   Abdel Actif.


Il faut rappeler que le lundi 4 février dernier, un homme et sa mère ont été tués a bout pourtant et trois autres personnes blessées, par des éléments de la coalition Séléka  intervenant pour trancher le litige entre l’une des victimes et un commerçant.


Le maire de la ville de Kabo a souligné que les responsables de la rébellion de Séléka ont été informés des exactions commises par leurs éléments. Ceux-ci ont promis d’arranger la situation chose qui n’est pas encore faite. « Si la situation perdure le reste de la population va abandonner la ville », a-t-il conclu.

 

 

 

MOBAYE : DES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA S’EMPARENT DE LA VILLE

 

localisation-de-la-ville-de-mobaye.jpg

 

 

Mobaye, 7 févr. 13 (RJDH) – Des éléments de la coalition Séléka lourdement armés ont fait irruption ce matin dans la ville de Mobaye (Sud), ont affirmé des témoins joints par le RJDH. Le détachement des forces loyalistes,  basé dans la ville aurait évacué les lieux avant l’entrée des rebelles. L’on ne signale aucun affrontement, mais toute fois les assaillants auraient saccagé des locaux administratifs et l’église. La population a pris fuite.


D’après les témoignages recueillis, plus de cinq véhicules portant inscription « Séléka », au bord desquels des dizaines d’hommes armés, ont envahi la ville de Mobaye. « Sur chacun des véhicules, il y a des mitraillettes et des hommes lourdement armés », a témoigné un habitant.


Après leur entrée sans résistance, ces éléments de la Séléka se sont emparés des lieux stratégiques de la ville et ont commencé à piller systématiques des locaux, entre autres  la  gendarmerie, la mairie, le commissariat de police et des maisons de certaines personnalités administratives.


D’autres sources ont affirmé que les locaux de l’église catholique de la ville auraient été également touchés par les rebelles. Cependant, une source proche des médias catholiques, joint à Bangui a affirmé que les religieux auraient déjà quitté les locaux avant l’arrivée des rebelles. La population a également fui la ville pour traverser du côté de la République démocratique du Congo.


La liaison téléphonique avec la ville est interrompue  en milieu de la matinée. Une situation qui ravive les inquiétudes dans la ville de Bangui. Les rebelles de la Séléka ont cette stratégie de couper les réseaux téléphoniques dès qu’ils s’emparent d’une nouvelle ville.

 

 

 

BANGUI : LA SÉLÉKA ENTRE DANS LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane


Bangui, 7 févr. 13 (RJDH) – Les membres de la Séléka, nommés ministres ont commencé à prendre service ce matin, après une invitation faite le mercredi soir par le Porte-parole de l’ex-rébellion Christophe Gazambeti. Les rebelles avaient suspendu leur participation au sein du gouvernement pour dénoncer leur sous-représentativité qualitative et quantitative.


« Après avoir conféré avec le Premier ministre chef du gouvernement, suite à une requête introduite auprès du haut médiateur, la Séléka prend ce jour, la décision historique d’assumer pleinement ses responsabilités au sein du gouvernement en demandant à ses membres de procéder dès que possible à leur prise de fonction respective », a mentionné le Porte-parole de la Séléka.


Christophe Gazambeti a précisé que « la Séléka prend à témoin, l’opinion nationale et internationale sur les risques majeurs de dérapage qui relèveraient à l’avenir, des  actes, déclarations et autres postures en rupture avec les accords de Libreville ».


En ce qui concerne l’ouverture des routes de l’intérieur du pays, jusqu’alors bloquées par les rebelles de la Séléka, Christophe Gazambeti préfère parler en tant que ministre et non un membre de l’ex-coalition rebelle. « Le gouvernement va prendre ses responsabilités. Dès que possible, ça va être fait », a-t-il assuré.


A la question de savoir si le médiateur de la crise, le congolais Denis Sassou-Nguesso s’est déjà prononcé sur la requête des membres de la Séléka, avant cette nouvelle prise de décision, Christophe Gazambeti a préféré dire simplement qu’« il n’y a pas eu de revirement. C’est juste la continuité et cette question ne relève pas de la place publique ».

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:20

 

 

Am Nondroko Djotodia

 

 

Christophe-Gazam-Betty

 


Radio Ndéké Luka Jeudi, 07 Février 2013 11:29

 

Bangui, 07 fév. (Radio Ndéké Luka) – La semaine est marquée par des passations de service au sein des différents ministères centrafricains au lendemain de la mise en place du gouvernement d’union nationale. Des départements tels les Affaires étrangères ; de l’agriculture ; des équipements ; du commerce ; des petites et moyennes entreprises ; des transports ; de la défense et l’administration du Territoire ont changé de patron.


Anicet Parfait MBAYE cède son fauteuil à Théodore JOUSSO pour occuper désormais son nouveau poste, celui du 2e Vice-Premier Ministre aux Affaires Etrangères ; poste occupé auparavant par le Général Antoine GAMBI.


Le ministre sortant des transports, Anicet PARFAIT MBAYE a qualifié son bilan de positif et se dit très confiant par rapport au choix de son successeur.


Fidèle Ngouandjika cède son portefeuille à Aimée Dorothée MALENZAPA qui quitte la coopération internationale. Claude Richard Ngouandja libère sa place à Josué Binoua qui occupait l’administration du territoire.


Les ministres de la coalition Séléka n’ont pas encore pris service ; ils réclament un réaménagement technique au sein de ce gouvernement d’union nationale. Hier, le ministre Christophe Gazambéti, de la communication a déclaré que l’arrangement souhaité est en train d’être réglé et qu’il n’est pas question pour les ministres Séléka de quitter ce gouvernement.

 

 

 

NDLR : Une des passations de service les plus attendues et qui s'est dérulée ce jeudi, est celle qui doit permettre à Michel Djotodia président de Séléka de prendre les commandes au camp Beal où se trouve le cabinet du ministre de la défense nationale où Bozizé et son fils Francis ont fait le beau temps et la pluie depuis bientôt une décennie. C'est ce même jour que quelques éléments dits "incontrôlés" de Séléka ont choisi de se signaler à Mobaye mais l'incident aurait dit-on, vite été réglé.  

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:03

 

 

Alain Lamessi

 

 

Nous sommes très nombreux à avoir applaudi à tout rompre la nomination de Maître Nicolas TIANGAYE au poste de Premier Ministre du gouvernement d’union nationale de la République Centrafricaine dans un contexte historique et sociopolitique pour le moins singuliers. Le connaissant, nous ne doutons pas une seule seconde de sa capacité à relever les nombreux et complexes défis qui jalonnent le parcours. Mais pour sûr, il ne le fera pas seul. Il ne le fera que s’il a les coudées franches.


Ils sont tout aussi nombreux, tous ceux et toutes celles qui se mordent rageusement les lèvres et qui jurent par tous les dieux, matin, midi et soir, qu’ils ne lésineront devant aucun moyen pour lui barrer la route afin que son échec soit le plus cuisant possible. Qu’à cela ne tienne,  on ne peut plaire à tout le monde.


L’essentiel, c’est que le pays puisse avancer pour que la République Centrafricaine marche vers son destin qui doit se conjuguer en termes de réussite économique et de  progrès social.


De nombreux défis à relever


L’accouchement dans la douleur du gouvernement d’union nationale le propulse de facto au-devant de la scène avec de nombreux défis à relever.


Un chef d’Etat et une majorité KNK peu enthousiastes


Ce n’est un secret pour personne, le couple de l’exécutif est un couple dialectique que tout opposerait. Si cela dépendait de l’un, l’autre ne serait pas là. Quoique diminué, le Président de la République dispose encore de grandes capacités de blocage. Gageons qu’à défaut d’être un mariage de cœur, ce mariage de raison acté par la communauté internationale et célébré par la majorité du peuple centrafricain, saura privilégier en toutes circonstances, non pas des problèmes d’ordre personnel mais uniquement l’intérêt supérieur du pays.


Une Assemblée nationale potentiellement réfractaire


L’Assemblée nationale élue dans les conditions que l’on sait reste un parlement à la solde dont certains membres rêvent de sortir enfin de la léthargie en livrant un dernier baroud d’honneur pour espérer rentrer dans l’histoire sinon à reculons, du moins sur la pointe des pieds. C’est à ce moment là que les KNK modérés comme l’honorable Président Célestin Leroy Gaoumbalet et autre député Ngon Baba peuvent jouer un grand rôle pour calmer la fougue de certains téméraires qui veulent en découdre coûte que coûte.


Des attentes immenses et des surenchères multiples d’un peuple désabusé


La nomination de Nicolas TIANGAYE n’est pas une alternance politique au sens démocratique du terme. Loin s’en faut. Il n’y a pas eu changement de majorité pour appliquer une autre politique. Pourtant cette nomination a suscité d’immenses espoirs au sein de la classe populaire. Celle-ci se met à rêver de voir bientôt le bout du tunnel, parce que le nouveau Premier Ministre va résoudre tous les problèmes de salaires bloqués depuis 25 ans, de retraites impayées, de santé inexistante, de l’éducation moribonde, des routes coupées, de logement social oublié, des droits de l’homme mis au placard, de la démocratie muselée, de ceci et de cela, comme par un coup de baguette magique. Au risque de paraître comme un « rabat-joie », il faut dire que le Premier Ministre que nous connaissons n’est pas un magicien. Bien au contraire, il a reçu un mandat impératif qui est résumé dans l’accord de Libreville. Peut-il aller au-delà en un temps si court ? Rien n’est moins sûr. « Il faut donner du temps au temps », comme dirait l’autre.


Une rébellion omniprésente et des politico-militaires aux aguets


La Séléka occupant désormais une grande partie du territoire nationale est source d’insécurité pouvant éventuellement mettre à mal le processus de pacification et de sécurisation du pays. La présence de ses leaders au Gouvernement devra permettre d’accélérer leur désarmement et leur cantonnement. Il restera à résoudre le problème de la reconnaissance de leur grade ainsi que leur intégration dans l’armée nationale. C’est un sujet à manier avec beaucoup de délicatesse. L’Armée nationale durement éprouvée ces derniers temps ne doit pas se sentir mal aimée au profil de nouveaux venus. Ce problème n’est pas aussi simple que cela. C’est un problème éthique et philosophique. Doit-on intégrer des braconniers et des coupeurs de route dans l’armée républicaine ? C’est une question qui mérite d’être posée.


C’est justement parce que les défis à relever sont si nombreux et si complexes que le challenge en vaut la peine car « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » dit le proverbe. Etre Premier Ministre du gouvernement d’union nationale en République centrafricaine aujourd’hui n’est pas une sinécure. Au mieux c’est un sacerdoce.


Eviter à tout prix un nouveau rendez-vous manqué avec l’histoire


Nous ne pouvons pas  tomber plus bas que là où nous sommes arrivés aujourd’hui. Devenue la risée du monde entier, qualifiée par certains comme « un état zéro », la République centrafricaine doit renaître de ses cendres. Par orgueil et par nécessité, disons au monde entier : ça suffit ! Unissons-nous et bâtissons notre pays !


Il y a des signes qui ne trompent pas. Tous les jeunes le les moins jeunes belliqueux de KNK qui se sont illustrés ces temps derniers par des propos outrageux et des déclarations incendiaires dont ils n’ont certainement pas mesuré toutes les conséquences, ont été purement et simplement ignorés. Pourquoi ne pas y voir là la volonté d’apaisement du Président de la République qui a ainsi privilégié des modérés de son camp au curriculum vitae bien rempli : MBAYE, LAKOUE, MBOSSO, JOUSSO, GAMBI, etc. plutôt que les excités au parcours souvent équivoque pour faire partie du gouvernement d’union nationale. A une ou deux exceptions près on retrouve la même volonté de calmer le jeu dans l’opposition démocratique avec MBREMAIDOU, économiste, POUZERE, juriste, MBOLIGOUMBA, juriste, DOUBA, Inspecteur d’enseignement primaire, LOUDEGUE, psychologue, YONDO, ingénieur des eaux et forêts, Marie Madeleine MOUSSA YADOUMA, comptable. qui font leur entrée au gouvernement. Et même la société civile n’est pas en reste avec Marie Madeleine NKOUET dentiste, Sabin KPOKOLO, professeur de lycée et syndicaliste modéré, DIBERT économiste de formation et diplomate par tempérament, DOCKO  ancien Président de l’Assemblée nationale, et le Pasteur Josué BINOUA.


En dehors du fonctionnement normal de l’Etat avec le paiement régulier des salaires, la sécurité restaurée, la liberté d’aller et venir garantie, le GUN sera confronté à deux problématiques  majeures :


La première problématique est de faire de cet attelage d’hommes et de femmes au parcours si différent et aux convictions souvent opposées une équipe cohérente, solidaire et efficace avec une éthique du gouvernement exempte de tout reproche.


La deuxième problématique et non des moindres est le « modus operandi » à trouver entre le Président de la République et le Premier Ministre qui ne doivent plus se considérer comme des adversaires putatifs mais des collaborateurs d’une même cause. Mais pour que cela fonctionne, le Président de la République doit être rassuré par le Premier Ministre qui ne doit pas se considérer comme un Président bis mais comme un Premier Ministre certes avec des pouvoirs étendus. Un mécanisme de fonctionnement devant privilégier le dialogue permanent formel ou informel, le compromis entre les deux hommes doit être mis en place. A vrai dire, le Premier Ministre, Nicolas TIANGAYE ne peut pas réussir sa mission sans la bonne volonté du Président de la République. Le Président BOZIZE n’achèvera pas son mandat tête haute sans la réussite de Nicolas TIANGAYE. Aussi paradoxal que cela paraisse, le destin des deux hommes est lié.


Si ces deux conditions sont remplies, il n’y a aucune raison pour que le gouvernement d’union nationale ne devienne pas le tremplin de la refondation de la République Centrafricaine. Le gouvernement d’union nationale n’est pas un  gouvernement de gladiateurs où on va défendre des intérêts partisans, camp contre camp. C’est le gouvernement de la République qui défend l’intérêt national. Pour cela il faut, de part et d’autres, savoir toujours raison gardée, c’est-à dire savoir faire des compromis sans se compromettre. Dans l’intérêt du pays, il faut parfois accepter d’avaler des couleuvres sans démériter.


Devant un tel enjeu et dans un contexte historique si particulier de la république Centrafricaine, les démocrates sincères, sans donner un chèque à blanc, doivent se mobiliser pour soutenir en toute lucidité le Gouvernement d’union nationale. Ils doivent le faire par des propositions novatrices et des critiques constructives, pour que réussisse la transition. N’en déplaise aux centrafro-pessimistes indécrottables, le gouvernement de transition peut devenir la rampe de lancement du renouveau centrafricain si toutes les parties s’engagent pour un contrat de gouvernement gagnant-gagnant.


Que Dieu bénisse la République centrafricaine !

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 04:20

 

 

 

Boz serment

 


Le Pays 06/02/2013



Il a fallu deux semaines d’attente pour que le gouvernement dit d’union nationale soit formé en République centrafricaine. Le partage du « gâteau d’anniversaire » a été proposé par le Premier ministre Nicolas Tiangaye et Bozizé en a disposé et c’est ce qui fait actuellement des gorges chaudes.



Pour ce gouvernement de la discorde, de fait, en plus de ce que les parties ne sont pas d’accord sur la répartition des portefeuilles, elles crient au scandale face à la méthode utilisée par Bozizé. Non content de choisir pour lui et les siens certains postes-clés, il a flanqué des ministres délégués aux autres postes qu’il a bien voulu passer à la Séléka et à l’opposition, non sans y être contraint. A quoi serviront ces ministres délégués ? De taupes ? Nicolas Tiangaye a dû, en tous les cas, avoir des sueurs froides au passage sur les ondes de la radio nationale du communiqué annonçant la nomination du gouvernement. Pour quelqu’un qui a constitué la liste des membres du gouvernement, il a finalement appris la nouvelle comme le citoyen lambda.

 


Ce tacle irrégulier de François Bozizé suscite des interrogations sur ses intentions réelles. Veut-il vraiment la paix ? Coup de Jarnac ? Même si les gouvernements issus de crise font rarement consensus, celui-là n’a pas respecté les clauses de Libreville qui devraient pourtant guider sa formation. Le président aurait dû simplement valider la liste à lui soumise par le Premier ministre. A cette allure, il ne sera pas étonnant que le président centrafricain revienne sur sa décision de ne pas se présenter à sa propre succession et partant, toutes les autres promesses qu’il a faites.

 


De toutes les façons, ce comportement est un dénominateur commun à la plupart des dirigeants africains. Ils ont habitué les populations à ce genre de promesse de Gascon. Des motifs d’inquiétude existent donc quant à la suite du processus de paix en Centrafrique car, ce sont ces accords malmenés par Bozizé qui ont calmé la rébellion. Celle-ci risque de reprendre le maquis et le médiateur Sassou sera à nouveau appelé à la rescousse au grand dam de la sécurité et de la quiétude des Centrafricains. S’ils sont excédés, les rebelles peuvent ne pas prêter une oreille attentive au médiateur et c’est là tout le danger qu’encourt Bozizé. Les rebelles et l’opposition, il est vrai, ont monté les enchères, mais c’est de bonne guerre.



De leur côté, ces rebelles et l’opposition doivent faire en sorte que les postes qui leur ont échappé par la ruse du président ne replongent le pays dans la guerre. A Bozizé aussi de ne pas décevoir ses soutiens et tous ceux qui oeuvrent pour le retour de la paix dans le pays. Il doit faire preuve de sagesse et accepter de céder quelques parcelles de son pouvoir. En tout cas, vivement que les réaménagements dont on parle permettent de trouver une issue définitive favorable à la crise qui se profile à l’horizon. C’est tout le mal que l’on souhaite.


Boureima DEMBELE

 

© Copyright Le Pays

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 02:38

 

 

 

Nguérékata en Martinique

 

 

Dans tout mouvement démocratique, la démission est une pratique courante, voire banale. Cependant, ce qui l'est moins c'est la volonté affichée de s'attaquer à l'honneur d'un homme, lorsqu'on est mû par l'esprit de vengeance. En effet, une campagne de dénigrement, savamment orchestrée par trois membres démissionnaires du CNRC-FB, vise le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA. Certains termes utilisés sont d'une rare violence, genre je cite : "Je vais donner toutes mes forces pour organiser les funérailles médiatiques des fossoyeurs de la renaissance, de la démocratie, de l'espérance, de l'alternance, de la sécurité et de la paix ..." fin de citation. Quelles sont les causes d'un tel dérapage ?

 

La Centrafrique est une nation multi - ethnique. Ce fait de l'histoire est incontestable. Qu'on le veuille ou non. Dès lors, toute entité à vocation nationale se doit de prendre en compte un certain équilibre en termes de représentativité. Les lois de l'équilibre sont des lois universelles. Elles régissent la plupart des systèmes éclatés, qu'ils soient visibles ou invisibles et assurent leur cohésion. Un défaut d'équilibre entraîne dans bon nombre de cas une situation de rupture. Sans aucun doute, la compétence est un critère incontournable. Mais, à compétence égale, ne faut-il pas faire valoir d'autres critères ? En particulier, si l'on tient compte de la configuration éclatée de notre pays, n'est-il pas possible de considérer l'appartenance ethnique et/ou la parité femme/homme ? Pour ma part, je reste convaincu qu'il soit possible de bâtir un modèle d'intégration tenant compte de nos réalités que de vouloir transposer des modèles de toute évidence inapplicables.

 

Ce thème mérite à mon avis un débat, d'autant que notre pays vient de faire face à une rébellion armée, sur fond de revendications justifiées, à connotation ethnique. Ce drame, devrait interpeller tout centrafricain quel qu'il soit. Les accords de Libreville ont permis la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale , où les ex-rebelles sont représentés. Fallait-il en arriver là, c'est à dire à la prise des armes pour se rendre compte que le pays a besoin d'être uni ? N'y avait-il pas moyen de prévoir ce drame qui somme toute a engendré plus de problèmes que de solutions ?

 

Doté d'une vision politique avant-gardiste, le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA est un fervent défenseur d'équilibre ethnique et de la parité femme homme au sein du CNRC-FB. Toutefois, il est faux et mensonger d'écrire qu'un des candidats battus a mis en avant son origine ethnique pour exiger le poste de Vice -Président, démarche cautionnée par le Président N'GUEREKATA. D'abord, parce que ce candidat est le seul à présenter son Curriculum Vitae. Ensuite, lorsqu'on est titulaire d'un doctorat de physique et de surcroit Consultant en Energies Renouvelables, et Professeur Certifié des Sciences Physiques et chimiques, on est blindé vis-à-vis de ses éventuels concurrents en termes de compétence. Enfin, le fait d'occulter tout le parcours professionnel de ce candidat pour ne retenir que son appartenance ethnique en dit long sur la personnalité des cosignataires de ce texte dont le but est de vilipender le Pr N'GUEREKATA.

 

De même, prétendre qu'il y a eu déni de démocratie est un mensonge éhonté, puisque le vote a été invalidé à cause de très nombreuses irrégularités. En particulier, les articles 16, 17 et 18 du règlement intérieur n'ont pas été respectés. De plus, le scrutin a été organisé par ceux-là mêmes qui se sont portés candidats. Il y a donc conflit d'intérêt, les organisateurs étant juges et parties.

 

J'ai cru comprendre qu'il fallait faire la politique autrement   ....    Suivez mon regard.

Que Dieu protège la RCA contre ces prédateurs en devenir.

 

 

Á Fort-de-France, le 06 Février 2013

 

François MBOLIDI

Docteur en physique

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 02:30

 

 

 

Bozizé perdu

 

 

Si sur la liste des douze personnes qu’il a proposées pour faire partie du gouvernement d’union nationale, seulement deux (ndlr : il s’agit d’Albert Besse et le général Sylvestre Yangongo) ont été recalées et les dix autres ont été retenues, Bozizé a encore fait quelques heureux supplémentaires , notamment Dieudonné Tokofeissé, dont le nom ne figurait pas sur la liste initialement remise au PM, qui fut précisément l’ex-dircab de l’ex-ministre des finances Albert Besse, qui a été mal inspiré de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué en annonçant urbi et orbi qu’il allait rempiler à la tête de ce ministère.


Du gouvernement Touadéra 3, seuls six individus sont reconduits dans le gouvernement d’union nationale pour le compte de Bozizé. Anicet Parfait Mbay, Josué Binoua, qui change néanmoins de portefeuille, Jacques Mbosso qui demeure toujours à la justice, Théodore Jousso, Mme Dorothée Malenzapa et Antoine Gambi. Un véritable ouragan a donc soufflé qui a balayé quasiment tout le monde à commencer par le mathématicien de Boy-Rabe Faustin Touadéra.


Il y a l’autre milliardaire de Boy-Rabe, Fidèle Ngouandjika, Karim Meckassoua, Jean Willybiro-Sako, Albert Besse, Jean Michel Mandaba, Maryline Roosalem, Claude-Richard Gouandja, Sylvie Mazoungou, Mme Marguérite Petrokoni, Alfred Poloko, Noel Ramadan, Youssoufa Yerima Mandjo, Jean Serge Bokassa. Les autres membres de ce gouvernement Touadéra 3 que sont Francis  Bozizé, Firmin Findiro et Sylvain Ndoutingaï, n’avaient pas attendu la démission collective post-accords de Libreville.


Le gouvernement d’union nationale a fait surtout plusieurs déçus et mécontents à la fois dans le clan de Bozizé. C’est le cas de ceux-là mêmes qui se sont démenés comme des pauvres diables pour en faire partie et qui malheureusement pour eux, n’ont pas été retenus.  Il s’agit notamment selon nos informations, de Cyriaque Gonda, dont la pénitence amorcée après son brutal limogeage du gouvernement, a repris du poil de la bête, convolé en justes noces et bombardé porte-parole des partis de la majorité présidentielle. Il ne se voyait pas moins que Vice-Premier Ministre chargé des Affaires étrangères, exactement ce qu’est devenu Parfait Mbay qui lui, se contentait de briser les grèves des transporteurs des chauffeurs de taxis et minibus, flatter Bozizé avec le mouchardage, les fiches mensongères de renseignement. Visiblement la méthode Mbay est plus efficace auprès de Bozizé.


 Louis Oguéré Ngaikoumon, SG du KNK, fait aussi partie des déçus mécontents. Il avait beaucoup tablé sur le soutien de l’association Sodebos pour plaider sa cause auprès de Bozizé mais en vain. Il se voyait ministre de l’éducation nationale après avoir été par le passé directeur des œuvres universitaires et ambassadeur de Centrafrique à Yaoundé. Il est désormais inscrit sur la « black list » du Quai d’Orsay à Paris pour avoir été recensé comme un des commanditaires du caillassage de l’ambassade de France à Bangui par les jeunes désoeuvrés qu’ils ont rétribués à cet effet, au moment de l’avancée de Séléka vers la capitale.


Albert Besse quant à lui, ne décolère pas contre Dieudonné Tokofeissé qu’il regrette d’avoir fait prince en l’ayant fait nommer directeur de la conservation foncière lorsque lui-même quittait ce poste pour entrer au gouvernement, puis pour l’avoir pris comme son dircab au ministère des finances. Le voilà aujourd’hui ministre délégué au budget alors que lui Besse n’est plus au gouvernement.  


D’après Albert Besse, Tokofeissé l’aurait trahi en bénéficiant du discret soutien et lobbying d’une des maîtresses de Bozizé pour entrer au gouvernement.  Albert Besse et Dieudonné Tokofeissé ont tous les deux une réputation sulfureuse. Pour avoir occupé tous les deux les fonctions de directeur de la conservation foncière, ils sont devenus de gros propriétaires terriens immensément riches, possédant quasiment toute la ville de Bangui en termes de parcelles et terrains avec titres fonciers.


De gros doutes pèsent pourtant sur les diplômes de Dieudonné Tokofeissé qui se dit inspecteur des impôts. Il aurait effectivement été épinglé par la fameuse commission contrôle paiement du temps du PM Elie Doté. C’est Sodebos qui aurait plaidé son cas pour qu’il soit remis en selle. Naguère affecté à division des impôts du 3ème arrondissement, il se serait illustré par de nombreux rackets des musulmans de cet arrondissement de la capitale et a dû être ramené à la direction générale. C’est son parent Albert Besse qui, devant entrer au gouvernement, a pensé à lui pour sa succession comme directeur de la conservation foncière.


Le décret nommant les ministres du gouvernement d’union se contente simplement de désigner Dieudonné Tokofeissé comme ministre délégué au budget sans préciser auprès de qui ? Est-ce auprès du PM et ministre des finances Nicolas Tiangaye ou auprès de la présidence ? On ne tardera pas à le savoir dans les prochains jours. Avec un tel pedigree, on présume une très difficile collaboration avec le ministre titulaire des finances.

  

La Rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 02:23

 

 

 

Lionel Saraga Morais

 

 

Les larmes du Centre- Afrique,

L’alarme de l’humanité,

Les armes pour reconstruire.

 

 Cela ne peut plus durer !


On attendait un gouvernement d’union nationale et nous avons eu un gouvernement de division nationale. Désormais, l’occupation de toute la RCA par des hommes en armes va aggraver la situation apocalyptique dans laquelle le peuple vit déjà.

Voilà maintenant plus de 30 ans que nous, le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », improvisons notre vie au gré des hommes d’armes. Le peuple des victimes, le peuple de ceux qui ne choisissent pas leur mort, ne veut plus de ces dirigeants d’armes.


J’accuse tous les instituts internationaux de sur-militariser la RCA, de surcharger la sécurité centrafricaine, nous les « sans voix », les « sans grade », les « sans famille », n’avons pas besoin de cette armée de tous les dangers, loin d’assurer notre sécurité.


La Centrafrique est désormais livrée au terrorisme, aux mercenaires, aux bandits, aux assassins, aux hommes sans foi ni loi, dont certains sont issus de la rébellion de 2003.


Ces hommes, sous la bannière de la rébellion aujourd’hui éclatée, mettent en esclavage le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », des démunis, des innocents.


C’est pourquoi nous vous supplions Hommes des armes, Hommes de pouvoir, décideurs de vie ou de mort. Nous vous implorons de cesser de nous tuer, de nous affamer, de nous déshumaniser, de nous ramener à nos instincts primitifs, quand la bête prend le dessus sur l’homme.


Avoir perdu le goût de vivre, avoir perdu la foi, et tant de lendemains incertains, font que nous sommes devenus des agneaux, jetés en pâture.

Alors, Mes Seigneurs cessez de brader nos vies.

Nous avons vu, nous avons compris la gravité des actes commis. Nous ne voulons plus mourir désormais.

Nous les « sans voix », des « sans grade », des « sans familles »nous disons NON.

 

Nous sommes désormais décidés à vivre, à prendre notre destin en main, décidés à choisir nos engagements, décidés à choisir la manière dont nous voulons mourir. Sachez Messieurs que la mort des nôtres n’est pas différente de celle des vôtres.

De quel droit, des hommes enterrent les autres vivants ? Au nom de quoi, des hommes affament leur peuple ?

Un cri de coeur, un cri des sans voix, un cri des pauvres, en espérant que les pays développés, dits de liberté, l’entendent.


Vous, arbitres du Monde, faites un geste pour l’humanité, sauvez le peuple Centrafricain, c’est un peuple de paix, de foi, de joie, de famille, de solidarité.


Ne laissez pas la haine les envahir, ne laissez pas le malin le pénétrer, le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille »ne veut plus ni du Président Bozizé et de son système obsolète qui persiste en RCA, ni de la rébellion, ni de ses hommes d’armes.

Vous les pays puissants, aidez-nous à faire partir ses hommes d’armes, rebelles, qui se disputent encore le butin, suite aux braquages de l’état centrafricain de 2003.


Aujourd’hui, on voit le vrai visage, à savoir celui du terrorisme, de la discorde, du pillage, de la maltraitance, le visage de ces faux libérateurs, de ces dits « patriotes », qui ont qualifié leurs actes de 2003, comme un sursaut patriotique.


Depuis ces dix dernières années, derrière les multiples dialogues, de l’argent a été amassé et dépensé pour régler un conflit que vous avez introduit dans le pays.


Vous mobilisez toutes les institutions internationales par des dialogues et des mesures jamais respectées, jamais tenues, en vous tirant dessus les uns les autres sans jamais vous atteindre !

Mais à coup sûr, vos balles atteignent le peuple centrafricain.


Les innocents, les « sans voix », les « sans grade », les « sans familles »meurent.


Nous vous avons suffisamment prouvé notre amour, dociles et résignés, faisant la queue pour aller mourir pour vous, pour vos intérêts personnels, comme si cette soumission était une fatalité. Même Dieu ne voudrait pas voir les hommes mourir sans se révolter car il ne le comprendrait pas.

 

La Centrafrique si tu ne l’aimes pas, tu la quittes.


Le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille »n’a pas besoin d’hommes ayant fait l’Ecole de Guerre mais besoin d’hommes ayant fait l’Ecole de la Paix contre la loi du plus fort, la loi de la Justice !


Vous, pays industrialisés ! Vous, pays décideurs ! Vous, pays des forces d’arbitrage !

Au nom de quoi vous cautionnez ces actes de barbarie que votre ingérence rend responsables ?

Vous avez les capacités de faire cesser cela immédiatement. Nous l’avons vu au Mali, et dans d’autres Etats.

Oui ! Les « sans voix », les « sans grade », les « sans famille »peuvent se relever et retrouver leur dignité !


Ils sont capables d’engagement.

L’engagement des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », vous propose de vous aider à mettre fin à cette déchéance humaine en mettant en place un projet de prévention que j’ai nommé « Explorateur ».


La méthode est bien connue.

Sa forme est celle du «Service National obligatoire » et nous voulons l’asseoir en RCA.


L’objectif :


- Protéger le peuple des opprimés, des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille ».

- Garantir un minimum de sécurité des personnes et des biens, la sécurité alimentaire, l’hygiène, le respect de la vie sociale.

Afin que la RCA puisse commencer à pallier ses carences et devienne un partenaire de la sécurité dans le monde.  

 

Moi, Lionel Saraga Morais, j’ai conçu ce projet depuis 20 ans indispensable et davantage encore aujourd’hui aux besoins de la RCA, sa situation étant de plus en plus précaire.

Située au coeur géographique de l’Afrique, la RCA doit :


- se protéger des groupes terroristes de toute nature,

- se préserver des appétits grandissants tant des pays émergents que des pays développés.

Le nier conduirait à la mort certaine de toute une civilisation.


Mon projet ambitieux est surtout un projet de volonté. C’est le projet d’un partenariat qui répond aux exigences du moment et à l’insécurité tous azimuts dans le monde. La RCA est francophone. Elle a une histoire forte avec la France, puisqu’il y a encore à peine plus de 50 ans, la RCA était française.

La RCA, cent fois soumise, cent fois tyrannisée.


Nous, les « sans voix », les « sans grade », les « sans famille », nous ne voulons pas de cette occupation qui nait dans les provinces des rebelles, qui rend esclaves les familles centrafricaines, une occupation de peuples soumis. Ça se passe maintenant, aujourd’hui. Quels seront les sentiments de ces enfants, ces femmes et ces hommes enrôlés ?


Le risque n’est-il pas qu’ils deviennent à leur tour des femmes et des hommes frustrés, qui répercuteront cette situation. Alors nous disons STOP, nous le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », nous avons besoin d’être guidés. La RCA a besoin de nous, l’heure est grave.


La RCA a besoin d’hommes capables de mener un projet à terme. Je fais partie de ses hommes, ayant la maitrise de la sécurité à l’international et bénéficiant d’un réseau de connaissances pour lutter contre le terrorisme. Ma meilleure preuve, est le résultat de 20 ans de réflexion avec mon projet « Les explorateur - le Service National obligatoire à but éducatif et développement économique » est indispensable à la sortie de crise en RCA. Pour que l’effort national à dimension patriote puisse atteindre son but, il faudrait, je vous le dis, que ce problème d’insécurité et que toutes les carences centrafricaines soient une affaire de citoyen sans distinction ethnique, de religion, de rang social, ou de race. Ce problème doit devenir le problème de tout le peuple centrafricain.


Nous voulons une armée du peuple, faite du peuple, une armée tournante, un service national de 2 ans, qui concerne les jeunes filles et les jeunes garçons volontaires de 16 à 24 ans, ou le recensement est multi ethnique. 5 sites identifiés ayant un potentiel de développement économique facile seront implantés au nord, ouest, est, sud, centre.


Le centrafricain appelé sous les drapeaux est « «Explorateur de la République ». Il sera emmené tout au long de son temps de devoir citoyen, à découvrir la RCA, et ses richesses multiples et variées tant sur le plan économique que traditionnel. Dans chacune des régions, il aura à accomplir un séjour d’au moins 5 mois, et sera formé au métier de survie, à l’agriculture (élevage et culture), aux constructions (maisons, routes). Il sera sensibilisé à la santé et à l’hygiène de vie, formé à la mécanique adaptée, à acquérir des notions en géopolitique. On lui enseignera l’histoire de la RCA. Il sera initié aux valeurs ancestrales, au langage numérique Internet et sa traduction, il sera informé pour une meilleure compréhension de la mondialisation. L’objectif pédagogique vise à un programme de conscientisation à l’effort, de psychologie de groupe avec des stratégies de travailler ensemble. Obtention des résultats avec des récompenses. Application des méthodes incitatives. Motivation par l’exemple de réussite.


Et tous les 5 mois, la rotation se fera par la marche de l’explorateur, qui le conduira vers une nouvelle région, ou il s’appropriera les moeurs et coutumes de cette région, en ayant toujours comme objectif l’éducation et le développement économique de celle- ci.


L’encadrement sera fait par des militaires de métier ayant une qualification, n’ayant pas été mis en cause dans les troubles du passé et ayant prêté serment à respecter le programme des Explorateurs, ainsi que tout centrafricain bénévole, actif ou retraité, ayant une qualification et étant capable de la transmettre.

Toute personne étrangère volontaire, bénévole, ayant une qualification et capable de la transmettre, également.


Des partenariats d’encadrement existent d’ores et déjà avec l’association française COMS (Compétence Ouverte au Monde des séniors) ainsi qu’avec les Compagnons du Devoir.

Des partenariats financiers sont prêts.


Nous avons vu d’autres civilisations se construire grâce à un programme commun d’effort qui dépasse tous clivages ethniques et religieux. Cela est une question de volonté.

 

 

Le Conseiller stratégique du Collectif Des Oubanguiens (CDO)

 

Lionel SARAGA MORAIS

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 22:07

 

 

Ban


NEW YORK (Nations unies), 5 fév 2013 05/02/2013 21h28 GMT (AFP) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon considère que la formation du nouveau gouvernement en Centrafrique est un "pas important vers la consolidation du processus de paix" dans le pays, a indiqué mardi son porte-parole.


Selon Martin Nesirky, M. Ban "encourage toutes les parties concernées à respecter les dispositions de l'accord de cessez-le-feu signé le 11 janvier (à Libreville) et à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la protection des civils dans tout le pays".


Le président centrafricain François Bozizé a nommé dimanche un gouvernement d'union nationale, attribuant le poste stratégique de la Défense aux rebelles du Séléka, mais ceux-ci menacent de ne pas intégrer la nouvelle équipe gouvernementale, faute de "consensus".

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:42

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 


BANGUI : L’ONU SALUE LA FORMATION DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE

 

Banki-Moon-mali-

 


Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) Le secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies(ONU) Ban-Ki Moon a dans une déclaration faite le mardi 5 février, salué la formation du nouveau gouvernement d’Union nationale comme le prévoyaient les Accords de Libreville.


Pour le secrétaire général de l’ONU, c’est une étape importante vers la consolidation du processus de paix en République centrafricaine, avant d’encourager toutes les parties composantes à respecter les dispositions de l’Accord de cessez-le-feu signé le 11 janvier 2013 et à prendre des mesures qui s’imposent pour assurer la protection des civils partout dans le pays.


Ban-Ki Moon a également souligné l’urgence d’un soutien de la communauté internationale en faveur de la République centrafricaine afin de pouvoir répondre aux besoins humanitaires dans le pays.


Le 15 janvier dernier, le secrétaire général de l’ONU avait salué l’accord signé à Libreville, qui demandait un cessez-le-feu et l’accord politique sur la résolution de la crise en République centrafricaine. Il avait aussi appelé le gouvernement, les groupes politico-militaires, la coalition Séléka et les partis de l’opposition à mettre en œuvre ces Accords dans son intégralité.

 

 

BANGUI : LES FEMMES SOUS-REPRÉSENTÉES DANS LE GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE, NICOLAS TIANGAYE S’EXPLIQUE

 

nicolas-tiangaye-photo- hippolyte-donossio

 

 


Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) – Plusieurs organisations féminines centrafricaines se sont indignées de la sous-représentativité des femmes dans le nouveau gouvernement. Sur les trente et trois membres du gouvernement d’Union nationale, les femmes ne représentent qu’un pourcent de l’effectif.  Lors de la conférence de presse  qu’il a animée mardi 5 février à Bangui, le Premier ministre Nicolas Tiangaye a tenté de donner une explication sur la situation.


« Ce n’est pas que les femmes soient incompétentes pour ne pas être représentées dans ce gouvernement. Le problème c’est que, moi je n’avais pas, ni le chef de l’Etat encore moins, à choisir les membres du gouvernement parce que, c’était les cinq entités qui devraient proposer des personnalités », a déclaré le chef du gouvernement.


Le Premier ministre poursuit en faisant savoir que, « certaines entités  n’avaient pas proposé des femmes. Donc, il y avait un nombre réduit de femmes et c’est ce qui explique que dans le gouvernement, on se retrouve seulement qu’avec trois femmes », a-t-il expliqué.


Pour Nicolas Tiangaye, cette situation n’est que provisoire, et que le jour où le pays va revenir à une situation normale, tout sera mis en œuvre afin que les femmes puissent occuper des places qu’elles méritent dans le gouvernement.


Nicolas Tiangaye qui reconnaît la délicatesse de la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale, a mentionné que dans la mise en place de l’équipe il y aura toujours des mécontentements, car on ne peut pas donner satisfaction à 100%. L’essentiel « ce n’est pas de regarder le passé, mais de regarder le présent et l’avenir », a-t-il souligné.


Le gouvernement va travailler pour une durée  d’un an renouvelable. Selon les accords de Libreville, le président de la République François Bozizé n’a pas le pouvoir de destituer le Premier ministre.

 

 

 

 

KAGA-BANDORO : DES EX-ÉLÉMENTS DE BABA-LADDÉ TERRIFIENT LA POPULATION

 

babaladdé

 

 

Kaga-Bandoro Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) – Quelques éléments incontrôlés de la rébellion  tchadienne du Front patriotique pour le rassemblement (FPR), d’Abdel Kader Baba Laddé, qui avaient refusé le processus de leur rapatriement auraient intégré la coalition Séléka et continuent de commettre  des exactions dans la ville de Kaga-Bandoro. Une situation vivement déplorée par la population.


D’après les témoignages recueillis par le RJDH, le mardi 5 février auprès d’un habitant de la ville qui a été aussi victime de ces exactions et qui a réussi à regagner la ville de Bangui, les rebelles du FDPC avaient  fait irruption chez lui dans la nuit du 6 au 7 Janvier dernier. « Ils m’ont déclaré qu’ils vont faire payer à la population les attaques et la destruction de leur base en janvier 2012, par des éléments de l’armée centrafricaine et tchadienne », a mentionné la source.


« Ils ont pris chez moi une somme de 38 000 FCFA,  six  chaises en plastique qu’ils avaient vendues et deux téléphones portables », a-t-elle ajouté.


La même source a indiqué que trois  motos de la procure de la ville avaient été emportées par ces rebelles mais les engins avaient été récupérés par une structure présente dans cette localité et restitués aux propriétaires, après une longue négociation avec les chefs de ces rebelles.


Pour montrer leur mécontentement, les femmes de la ville avaient organisé une marche le 15 janvier, pour protester contre les exactions de ces rebelles. Selon la source, les femmes avaient marché pieds nus et se sont rendues au domicile du commandant des rebelles de la région, Abdel Kader Kanto, pour montrer leur désolation. Celui-ci avait promis de réagir, mais rien n’est fait jusqu’alors et les rebelles poursuivent leur entreprise.


C’est après le départ des éléments centrafricains du groupe UFDR, une composante de la coalition Séléka, que ces ex-membres de l’UFR, ont commencé ces exactions.

 

 

 

 

BANGUI : DES ÉLÈVES SENSIBILISÉS CONTRE LA MUTILATION GÉNITALE FÉMININE

 

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Bangui, 6 févr. 13 (RJDH) Les élèves du lycée Marie Jeanne Caron ont été entretenues ce matin sur la question de la mutilation génitale féminine. La sensibilisation était faite à l’occasion de la journée internationale de mutilation génitale féminine, organisée le 6 février de chaque année.


Le thème retenu pour cette année s’intitule ‘’ l’intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines’’. Cette activité organisée par le  réseau des jeunes dénommé Comité interafricain (CIAF), a été marquée par la projection d’un film sur l’excision et d’une conférence débat, animée par Benjamin Rédékouzou, président de cette structure.


« Eduquer une fille, c’est éduquer une nation. Ces petites filles si elles savent que la mutilation génitale féminine est l’une des  pratiques traditionnelles néfastes et qui a des effets négatifs sur la santé de la femme, elles vont en parler dans leurs  groupes et dans leurs classes, cela peut entrainer un  changement de comportement vis-à-vis de ces pratiques », a expliqué Benjamin Rédékouzou.


Il  a par ailleurs encouragé les ONG de droits de l’homme de continuer à lutter contre cette pratique néfaste. «Nous devons informer  les filles et nous demandons  aussi à tous les activistes  des droits de l’homme et autres organisations de militer pour l’éradication définitive de la mutilation génitale féminine », a-t-il conclu.

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