Plusieurs compatriotes s'adressent à la famille Mbay à propos de sa lettre ouverte à Prosper N'DOUBA
Suite à la lettre ouverte en guise de droit de réponse de la famille Mbay que le grand frère Parfait Anicet, tel un majeur incapable, a mobilisée pour sa défense et pour qu'elle s'en prenne à Prosper N'DOUBA, Directeur de Publication de Centrafrique-Presse, beaucoup de lecteurs et compatriotes réagissent pour exprimer leur soutien à Prosper N'DOUBA et à CAP et stigmatiser le comportement de la famille Mbay. C'est ainsi que des courriers commencent déjà à parvenir à la rédaction qui a décidé de les publier au fur et à mesure.
La Rédaction
Parfait Mbay
Destinataires :
Nicaise MBAY (France)
Bertin MBAY (France)
Colonel Edgar MBAY (Centrafrique)
Madame MBAY POUNGO Sylvie (Centrafrique)
Landry MBAY (France)
Dr Paulette MBAY (Centrafrique)
Octave MBAY (Luxembourg)
Noëlla MBAY (France)
New York, le 07 Février 2013
Chers compatriotes ;
Nous avons pris connaissance de votre lettre familiale adressée à Monsieur Prosper N’DOUBA, Directeur de Centrafrique Presse (CAP) dont nous nous réservons le droit de déballer le contenu ici, car auteurs que vous êtes, nous avons estimé que vous êtes à mieux de vous en souvenir.
Mis à part le rappel de ce qu’étaient vos parents : votre père comme Magistrat et votre mère comme enseignante ; ce dont nous ne nous doutons pas. Que pourra-t-on retenir des M’BAYE (progénitures) aujourd’hui ? Nous vous laissons le soin d’apporter une ou des réponses à notre question.
Quelque part dans votre courrier, vous avez fait allusion à l’un de votre frère, qui aurait fait de grandes études et qui aurait mérité d’occuper un certain poste, et nous pensons que vous dites cela en connaissance de cause par ce que c’est votre frère.
Mais quant à ceux (inconnus) que vous ne connaissez pas, sur quelles bases vous tassez-vous pour faire des jugements ? Quand on voit les personnes qui écrivent les journaux locaux à Bangui et qui font des émissions radio à Bangui, certains n’ont même pas été une seule année dans une école de presse. Et pourtant votre frère Anicet M’BAY aujourd’hui général, était Ministre des Communications, sans doute qu’il aurait contribué à la mise en place de certains d’entre eux.
Nous nous sommes demandés où se trouve le fond de votre remontrance contre la personne d’un Homme qui entreprend avec ses propres moyens, qui ne volent pas, qui ne détruit pas et qui se met au service du monde et de ses compatriotes comme il se doit. Est-ce par mauvaise foi, par jalousie et par méchanceté que votre entreprise d’indexer le Directeur de Centrafrique, comme s’il était l’ennemi de votre frère Anicet M’BAY a été mise en place ?
Vous ne connaissez même pas Monsieur Prosper N’DOUBA, sinon c’est à travers son journal (le CAP) et la fonction de porte parole du Président PATASSE que vous avez appris parler de l’Homme. Donc vous ne pouvez pas le traiter à votre manière en famille comme votre collègue, et encore ! C’est inadmissible, impardonnable et irresponsable.
Vous prétendez porter plainte contre Monsieur Prosper N’DOUBA devant la justice par ce qu’il a parlé de votre frère dans son journal. Est-ce un délit ? Mais sachez que cela ne lui coûtera pas du tout la fin de son entreprise, le CAP. Vous faites la honte des Centrafricains quand vous dites cela. Sachez que quelque part en Centrafrique il doit avoir un Code Pénal.
Dans son parcours, savez-vous que votre frère a occupé des fonctions de responsabilité et qu’un jour il aura des comptes à rendre aux Centrafricains ?
Pour vous rafraichir la mémoire, souvenez-vous que votre frère Anicet M’BAY du temps du Président PATASSE s’était illustré dans la mitunerie militaire contre le Pouvoir et le Chef des armée censé être le Chef d’Etat, et cela semble être un acte puni par la loi et c’est lui qui mérite d’être traduit devant la justice car cette mutinerie avait fait des morts et détruit le tissu économique du Pays.
C’est fort de ce qui précède qu’il a été copté dans la rébellion de François BOZIZE pour être aujourd’hui Ministre d’Etat et général. Au lieu de provoquer et de menacer les Centrafricains dignes de bonne foi, vous ferez mieux de conseiller votre frère général et Ministre d’Etat de se conformer à la fonction d’Homme public.
Du moins, mettez-vous dans la tête que quand les journaux s’expriment sur votre frère, cela consiste à cadrer son comportement en tant qu’homme public et non en tant que votre frère. Il a choisit et voulu être un homme public et son choix sera respecté.
En conséquence de tout cela, nous apportons notre soutien sans faille à Monsieur Prosper N’DOUBA, Directeur de Centrafrique Presse grâce à qui nous sommes informés en étant loin de la République Centrafricaine.
Nous condamnons avec fermeté toute campagne de dénigrement et de haine concoctés contre Monsieur Prosper N’DOUBA et serons prêts à nous unir le moment venu derrière Centrafrique Presse.
VIVE CAP
A bas les grognards.
Salutations patriotiques
Ont signé :
MATONDO Luc, Bangui
N’GAMBESSO Clément, Canada
MAVOUNGOU Bernard, New York
GUEREMBOUTOU Jacques, New York
BEDANE Grégoire, Londres
MALEOMBO Jules, Paris