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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 05:01

 

 

 

ramtane-lamamra.jpg

 

 

 

DURBAN Jeudi 28 mars 2013 | 03:25 UTC (Xinhua) - Après le renversement du président François Bozizé par les rebelles de la Séléka dimanche malgré la signature d'un accord de paix en janvier à Libreville au Gabon, un consensus national s'impose pour une solution à la crise centrafricaine, a estimé dans un entretien mercredi à Xinhua à Durban le commissaire à la paix de l' Union africaine (UA), Ramtane Lamamra.

 

Pour le diplomate africain, qui a participé à une rencontre entre les dirigeants des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et quelques leaders africains sur les préoccupations concernant les infrastructures ainsi que la paix et la sécurité sur le continent, des efforts sont menés pour aider la République centrafricaine (RCA) à retrouver l'ordre constitutionnel.

 

Question : Monsieur le commissaire, les derniers développements de la crise centrafricaine, c'est un nouveau défi pour les efforts de paix et de sécurité de l'Union africaine...

 

Réponse : Oui, bien sûr, mais on a des défis tout le temps et notre rôle, c'est de travailler à être au service de nos peuples. Tout naturellement, nous nous attachons à appliquer les principes fondamentaux de la doctrine de l'Union africaine dans ce genre de situation. Là, les choses sont claires, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a appliqué la doctrine de notre Union en matière de rébellions armées, de changement anticonstitutionnel de gouvernement. Aujourd'hui, nous travaillons avec le reste de nos dirigeants, avec la CEEAC (Communauté économique des Etats de l' Afrique centrale, à laquelle la République centrafricaine appartient, NDLR), avec évidemment le Conseil de sécurité des Nations Unies à trouver une solution pacifique qui permettra de protéger les civils, qui permettra de prendre en charge les urgences humanitaires dans ce pays, mais qui permettra aussi de travailler au respect de l' Etat de droit et au retour à l' ordre constitutionnel.

 

Q : Il y a des sanctions qui ont toujours été imposées dans de telles situations et on sait comment ça s'est toujours passé. Sincèrement, peut-on se permettre de penser que ce cas dérogera à la règle en produisant des effets positifs ?

 

R : Les sanctions produisent toujours des effets. Ces effets peuvent être décisifs, ces effets peuvent être étalés dans le temps. Mais je voudrais souligner ici que notre rôle n'est pas de punir. Notre rôle, c'est d'exercer une pression suffisante pour que la raison prévale, pour que l' intérêt supérieur du pays soit pris en charge par tous les acteurs. Il est clair qu'un pays comme la République centrafricaine ne peut pas se permettre l'isolement, ne peut pas se permettre de vivre en tournant le dos à la légalité internationale. C'est pour ça que nous devons commencer avec la CEEAC les efforts tendant à aider les parties centrafricaines à transcender la conjoncture actuelle et à retrouver la voie d'un consensus national pour appliquer les accords de Libreville qui sont toujours valables.

 

Q : Vous voulez dire que le retour au pouvoir de François Bozizé est encore possible ?

 

R : Je ne suis pas aussi spécifique, s'agissant du sort des personnes, à cause de la jurisprudence, la doctrine africaine. Regardez autour de vous, vous voyez des tas de formules qui ont été appliqués, qui ont été considérés comme prompt rétablissement de l'ordre constitutionnel dans un pays donné. Je ne veux pas rentrer dans les détails à ce stade, ça serait prématuré. Je veux dire que l'ordre constitutionnel peut être rétabli, il peut y avoir le constat de satisfaction de la part de l'Afrique et de la communauté internationale, dans la mesure où une solution conforme à la Constitution centrafricaine et conforme à la doctrine de l' Union africaine devrait être trouvée.

 

Q : En République démocratique du Congo, l'amélioration de la situation sécuritaire à l' Est du pays reste aussi attendue, surtout qu' un nouveau foyer de tension vient de faire jour dans cette région...

 

R : Il y aura quand même une évolution positive. Je crois que la communauté internationale est au chevet de la RDC. La RDC elle-même a pris des engagements, la région a pris des engagements, l'accord-cadre qui a été signé à Addis-Abeba le 24 février dernier est un document de portée historique. Donc, il ne faut pas juger l'orientation générale de la situation en RDC par rapport à des circonstances passagères. Il faut savoir - et j'en suis persuadé - que nous sommes dans la bonne voie, même si les obstacles demeurent nombreux et qu' il faut naturellement les surmonter les uns après les autres.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 01:19

 

 

 

 

pape_francois_twitter_2674.jpg

 


CITE DU VATICAN AFP / 27 mars 2013 11h50 - Le pape François a appelé mercredi à un arrêt immédiat des violences et des pillages en Centrafrique, trois jours après le renversement du président François Bozizé, au pouvoir depuis dix ans.


Je suis avec attention la situation en Centrafrique (...) Je lance un appel pour que cessent immédiatement les violences et les pillages, et que soit trouvée au plus tôt une solution politique à la crise qui puisse redonner la paix, a-t-il affirmé lors de sa première audience générale devant des milliers de personnes rassemblées place Saint-Pierre, où il est arrivé à bord de la papamobile.


C'est la première fois que le pape mentionne un conflit spécifique depuis son élection, le 13 mars.

Les rebelles centrafricains ont tenté mardi de faire cesser les pillages dans Bangui, au lendemain de l'annonce par le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, qu'il prenait le pouvoir pour trois ans.


Durant le week-end dernier, la France a renforcé son dispositif militaire en Centrafrique où vivent 1.200 Français, y déployant quelque 550 soldats.



(©)

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:51

 

 

 

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Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, condamne, ce lundi 25 mars, la prise de pouvoir par la force perpétrée hier, le dimanche 24 mars, en République Centrafricaine (RCA) par la coalition Séléka, et qui constitue une violation flagrante des accords de Libreville.

 

« Cette remise en cause de l’ordre constitutionnel est inacceptable pour la communauté francophone attachée aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit » a-t-il déclaré. Il rappelle que, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, la Francophonie « condamne toute prise de pouvoir par la violence, les armes ou toute autre moyen illégal ».

 

Le Secrétaire général est très préoccupé par les actes de violences et les violations des droits de l’Homme ainsi que par la situation humanitaire dans le pays. Il appelle toutes les parties centrafricaines à la retenue et exhorte les autorités de fait à garantir le respect des droits de l’Homme et des libertés ainsi que la sécurité des populations.

 

« Il n’y pas d’alternative au dialogue qui doit être inclusif pour créer les conditions nécessaires à une réelle réconciliation nationale», a ajouté le Secrétaire général.  Il demande à tous les acteurs politiques et sociaux centrafricains de respecter pleinement les accords de Libreville destinés à rétablir durablement la paix et à permettre la relance du processus démocratique en RCA, a-t-il ajouté.

 

« Les partenaires internationaux et régionaux doivent intensifier et coordonner leurs efforts pour assurer la mise en œuvre de ces accords», a souligné Abdou Diouf qui réitère la détermination de la Francophonie à prendre toute sa part à ces efforts pour aider à résoudre cette crise.

 

Le Secrétaire général de la Francophonie a décidé de dépêcher très rapidement une mission d’information et de contacts à Bangui, avant de saisir, dans les meilleurs délais, et en application des dispositions de la Déclaration de Bamako, le Conseil permanent de la Francophonie qui statuera sur la situation en République Centrafricaine.

 

 

L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 20 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:49

 

 

 

 

UNION  EUROPÉENNE  Bruxelles, le 25 mars 2013

 

A 169/13

 

Catherine Asthon UE

 

La Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission a fait ce jour la déclaration suivante :

 

"J'ai suivi les derniers événements en République centrafricaine avec une grande préoccupation.

 

J'exhorte toutes les parties à cesser immédiatement toutes les hostilités, à faire preuve de retenue et à contribuer au rétablissement de l'ordre public, en particulier pour prévenir les pillages.

 

Je suis préoccupée par la possible dégradation de la situation humanitaire dans le pays.

 

J'appelle tous les groupes armés à respecter et à protéger les populations civiles ainsi qu’à respecter le droit international humanitaire et les activités des organisations humanitaires.

 

Ceux qui sont responsables de violations des droits de l'homme devront rendre des comptes.

 

Le changement de gouvernement par la force et en violation de la constitution est inacceptable.

 

J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager dans un dialogue et à oeuvrer dans le cadre de l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013 pour trouver une solution pacifique.

 

L'Union européenne a souligné l'importance de l'Accord de Libreville pour surmonter les crises récurrentes en République centrafricaine. J'appelle toutes les parties à le respecter et à coopérer étroitement avec le Gouvernement d'unité nationale, la seule entité représentative reconnue par tous les signataires de l'Accord de Libreville pour gouverner le pays. J'appelle aussi la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale et l'Union Africaine, en concertation étroite avec la communauté internationale, à travailler très rapidement avec toutes les parties pour surmonter la crise actuelle.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:45

 

 

 

Dlamini Zuma

 

 

Le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 363ème réunion, tenue à Addis Abéba, le 25 mars 2013, a adopté la décision qui suit sur la situation en République centrafricaine (RCA):

 

Le Conseil,

 

Prend note de la communication faite par le Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité sur l’évolution de la situation en RCA. Le Conseil prend également note des interventions faites par les représentants de la RCA, du Tchad, pays qui assure la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), du Secrétariat de la CEEAC, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda et des Nations unies ;

 

Rappelle ses communiqués et communiqués de presse antérieurs sur la situation en RCA, en particulier son communiqué PSC/PR/Comm.(CCCLXII) adopté en sa 362ème réunion tenue le 23 mars 2013. Le Conseil fait sien le communiqué de presse publié par la Présidente de la Commission le 24 mars 2013 ;

 

Exprime sa grave préoccupation face à l’évolution négative de la situation en RCA, à la suite de la décision unilatérale et injustifiée du groupe rebelle Séléka d’agir en violation flagrante des Accords de Libreville, notamment l’Accord de cessez-le-feu, conclus le 11 janvier 2013, sous les auspices de la CEEAC et soutenus par l’UA et le reste de la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité des Nations unies, de prendre le contrôle de la capitale Bangui et de s’emparer du pouvoir par la force, sapant ainsi les perspectives de règlement durable de la crise que connait la RCA et de promotion d’une gouvernance démocratique dans ce pays. Le Conseil souligne la gravité de la décision du groupe Séléka de défier l’autorité des chefs d’État de la région, en agissant au mépris des Accords conclus sous leur égide, ainsi qu’en ignorant les appels pressants à la retenue lancés par différents membres de la communauté internationale ;

 

Condamne fermement les exactions et autres actes de violence contre les populations civiles, ainsi que les pillages commis depuis l’entrée à Bangui des éléments armés du groupe Séléka. Le Conseil présente ses condoléances au Gouvernement sud-africain à la suite de la mort de soldats appartenant au contingent sud-africain de formation déployé en RCA à la demande du Gouvernement centrafricain. Le Conseil réitère son exigence tendant à ce que le groupe rebelle Séléka et tous les autres acteurs concernés s’abstiennent de toute attaque supplémentaire contre les civils et se conforment scrupuleusement au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ;

  

Réaffirme sa détermination à tenir tous ceux qui sont impliqués dans les actions mentionnées au paragraphe 4 ci-dessus responsables de leurs actes et, à cet égard, demande à la Commission de lui fournir, aussi rapidement que possible, une information actualisée sur la situation pour lui permettre de prendre les mesures nécessaires ;

 

Souligne que l’entrée des éléments rebelles à Bangui et la prise subséquente du pouvoir constituent une violation flagrante de l’Acte constitutif de l’UA, de la Déclaration de Lomé sur les changements anticonstitutionnels de Gouvernement et de la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance, ainsi que des décisions du Conseil et de la Conférence de l’Union rejetant totalement tout recours à la rébellion armée pour faire valoir des revendications politiques. Le Conseil souligne également que l’action du groupe rebelle Séléka porte une grave atteinte aux acquis enregistrés par les processus démocratiques sur le continent et fait peser une sérieuse menace sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région et du continent dans son ensemble ;

 

Exige le respect scrupuleux de toutes les dispositions des Accords de Libreville et des arrangements transitoires pour la gouvernance du pays qui y sont stipulés, ainsi que la restauration immédiate de l’ordre constitutionnel ;

 

Décide, à la lumière de ce qui précède, de suspendre immédiatement la participation de la RCA à toutes les activités de l’UA, ainsi que d’imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs, aux dirigeants de la Séléka, tel qu’indiqué dans l’annexe ci-jointe, en attendant la soumission par la Commission d’une liste plus exhaustive, tel que demandé par le Conseil au paragraphe 6 de son communiqué PSC/PR/Comm.(CCCLXII) du 23 mars 2013 ;

 

Demande à tous les États membres de prendre les mesures requises pour isoler totalement les auteurs du changement anticonstitutionnel en RCA, de ne pas leur fournir de sanctuaire et leur refuser toute coopération, ainsi que de faciliter l’application de toute autre mesure qui serait prise par l’UA, y compris le jugement de leurs auteurs, tels que prévu par l’Article 25 (5) de la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance, pour assurer la restauration immédiate de l’ordre constitutionnel. À cet égard, le Conseil rappelle les dispositions de l’Article 7 (2, 3 & 4) du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité, ainsi que celles de l’Article 16 dudit Protocole et des autres instruments de l’UA qui confèrent à l’Union la responsabilité principale pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, dans le cadre de l’Architecture africaine de paix et de sécurité ;

 

Exhorte les partenaires internationaux de l’UA, y compris le Conseil de sécurité et ses membres, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie et d’autres partenaires, à prendre des mesures fermes pour rejeter le fait accompli, tenir les auteurs du changement anticonstitutionnel responsables de leurs actes et de leurs conséquences, y compris les pillages et exactions en cours, assurer la restauration de l’ordre constitutionnel et la mise en œuvre scrupuleuse de toutes les dispositions des Accords de Libreville. Dans ce contexte, le Conseil attend avec intérêt les décisions de la réunion envisagée du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil demande à la Présidente de la Commission de transmettre d’urgence ce communiqué au Conseil de sécurité des Nations unies et à tous les autres partenaires de l’UA ;

 

Demande à la Commission d’entamer les consultations requises avec la CEEAC, les Nations unies et d’autres acteurs internationaux pour faciliter une réponse internationale coordonnée et effective à la situation en RCA. Le Conseil souligne en particulier l’importance que revêt une coopération étroite avec les Nations unies dans la gestion de la crise en RCA ;

 

Décide de rester activement saisi de la situation.

 

 

L'Union africaine suspend la Centrafrique, sanctions contre les chefs rebelles



ADDIS ABEBA AFP / 25 mars 2013 17h21- Le Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine (UA) a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l'organisation et imposé des sanctions à sept responsables de la coalition rebelle Séléka qui a pris Bangui et renversé dimanche le président François Bozizé.



Le Conseil décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l'Union africaine ainsi que d'imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants de la Séléka, a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, lisant le communiqué final du Conseil.



Sept dirigeants de la Séléka sont cités comme visés par les sanctions à commencer par Monsieur Michel Nondroko Djotodia, chef de la rébellion, selon M. Lamamra.



Outre M. Djotodia, sont également visés Mohamed Moussa Dhafane, Christophe Gazam Betty, Amalas Amias Aroune et André Ruingi Le Gaillard, tous ministres Séléka du gouvernement centrafricain d'union nationale formé aux termes des Accords de paix signés le 11 janvier à Libreville, ainsi que Noureldine Adam, chef d'un des groupes rebelles composant la Séléka, et Eric Massi, porte-parole de la coalition rebelle, vivant à Paris.



Le Conseil de l'UA demande la restauration immédiate de l'ordre constitutionnel dans le pays et dénonce la décision unilatérale et injustifiée de la Séléka d'agir en violation flagrante du cessez-le prévue par les Accords de Libreville conclus entre la rébellion et M. Bozizé.



Le Conseil demande à tous les Etats-membres de prendre les mesures requises pour isoler totalement les auteurs du changement anti-constitutionnel en République centrafricaine, selon le communiqué.



Il leur demande de ne pas leur fournir de sanctuaire et de faciliter l'application de toute autre mesure qui serait prise par l'Union africaine, y compris le jugement des auteurs de ce changement anticonstitutionnel de gouvernement.



De plus, il exhorte les partenaires internationaux de l'UA notamment le Conseil de sécurité de l'Onu et l'Union européenne à prendre des mesures fermes contre les putschistes.

 

Interrogé sur les conditions de la réintégration de la RCA dans l'UA, M. Lamamra a répondu: Rétablir la Constitution.



Le président François Bozizé, qui a trouvé refuge au Cameroun, après avoir été renversé dimanche au terme d'une offensive-éclair de la Séléka sur Bangui, était lui-même arrivé au pouvoir en 2003 à la tête d'une rébellion qui avait chassé du pouvoir le président élu de l'époque, Ange-Félix Patassé.



Bangui avait été déjà, alors, suspendue de l'UA, avant d'être réintégrée en juin 2005, un mois après des élections largement remportées par M. Bozizé, réélu en 2011.



Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dimanche la prise de pouvoir inconstitutionnelle en Centrafrique.



M. Djotodia a promis dimanche d'organiser des élections libres et transparentes (...) d'ici trois ans et indiqué qu'il conserverait à son poste le Premier ministre Nicolas Tiangaye, nommé en janvier à la tête d'un gouvernement d'union nationale, conformément à un accord de paix signé mi-janvier à Libreville entre M. Bozizé et le Séléka.


La rébellion avait annoncé le 22 mars reprendre les armes en raison du non-respect des accords de Libreville.



(©) 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 01:18

 

 

 

Banki-Moon-mali-.jpg

 

Conseil S ONU

 

 


NEW YORK (Nations unies) AFP / 23 mars 2013 00h50- Le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé vendredi sa vive inquiétude face à l'avancée des rebelles de la Séléka en Centrafrique, et estimé que ceux qui étaient accusés d'exécutions ou de viols devaient être tenus responsables.


Dans un communiqué publié après une réunion d'urgence convoquée à la demande la France, le Conseil de sécurité a exprimé une vive inquiétude suite à des informations faisant état de l'avancée de groupes armés près de la ville de Bangui et de ses conséquences humanitaires.

 

Les membres du Conseil de sécurité condamnent toutes les tentatives visant à ébranler la stabilité de la république de Centrafrique.


Des responsables de l'ONU ont prévenu que les exécutions sommaires et les abus en matière de droits de l'Homme se généralisaient à mesure que les tensions s'intensifiaient entre les rebelles et le président François Bozize.


Les 15 pays du Conseil ont souligné que les personnes responsables d'abus, y compris de violences contre des civils, de torture, d'exécutions sommaires, de violences sexuelles ou contre des femmes, ou de recrutement d'enfants-soldats devaient être tenus responsables. La Centrafrique est membre de la Cour pénale internationale (CPI), qui juge les crimes de guerre.

 

Le Conseil a déjà appelé cette semaine les deux parties à respecter les accords de Libreville du 11 janvier 2013, qui avaient stoppé une précédente offensive de rebelles contre Bangui.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a aussi appelé la Séléka à cesser immédiatement son offensive militaire et à respecter les accords de Libreville, a rapporté son porte-parole Martin Nesirky.



M. Ban réitère sa ferme conviction que l'usage de la violence et de la force militaire ne mèneront qu'à plus de souffrances et d'instabilité, a-t-il ajouté.


Les rebelles de la Séléka affirment être aux portes de la capitale Bangui, qui est protégée par une force militaire africaine.


Dimanche, la Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville. Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.



(©) 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 16:03

 

 

 

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 Conseil-S-ONU.JPG

 

ONU  21 MARS 2013

 

À l'issue d'un exposé de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République centrafricaine, Margaret Vogt, les membres du Conseil de sécurité ont fermement condamné mercredi les attaques récemment perpétrées par le Séléka, en particulier à Bangassou et dans la région autour de cette ville, qui marquent une détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays.


Le Conseil a également condamné les menaces que font peser ces milices et leurs alliés contre les civils et exhorté les parties prenantes, y compris les médias, à s'abstenir de tout appel à la violence.


« Les membres du Conseil de sécurité réitèrent leur soutien aux accords de Libreville signés le 11 janvier 2013 sous les auspices de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) », indique la déclaration lue ce soir à la presse par le Président du Conseil pour le mois de mars, l'Ambassadeur Vitaly Churkin, de la Fédération de Russie.


Conclu en janvier 2013 par le gouvernement et les trois principales formations rebelles regroupées sous la bannière du Séléka, les Accords de Libreville avaient aidé à rétablir une certaine stabilité en République centrafricaine, nation à l'histoire politique troublée et théâtre de conflits armés récurrents. Selon le Département des affaires politiques de l'ONU, l'autorité de l'État est faible dans de nombreuses régions du territoire où sévissent des groupes rebelles ou criminels.


Saluant la nomination d'un nouveau Premier Ministre, Nicolas Tiangaye, les membres du Conseil rappellent dans leur déclaration qu'en tant que Chef du gouvernement, il est responsable de la mise en œuvre des priorités fixées par l'article 5 du volet politique des Accords de Libreville.


Aussi encouragent-ils toutes les parties à pleinement mettre en œuvre leurs engagements au titre de ces Accords et appellent le gouvernement d'unité nationale à appliquer son calendrier de réformes, en particulier celle du secteur de la sécurité.

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 23:13

 

 

 

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20 mars 2013

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU se penchera aujourd’hui sur la situation en Centrafrique, à la demande de la France qui s’est dite « préoccupée » par la situation dans le pays. Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a en effet expliqué qu’« à notre demande, le Conseil de sécurité des Nations unies tiendra aujourd'hui des consultations sur la situation en RCA ».

 

La France « soutient le processus politique issu des accords de Libreville, signés le 11 janvier, sous les auspices de la CEEAC », et engage « toutes les parties centrafricaines, qui ont signé ces accords, à les mettre en œuvre de façon effective et de bonne foi », a-t-il ajouté.

 

 (Source : Xinhua, Reuters)

 

 

 

Appel de 85 milliards de francs CFA pour la consolidation de la paix en RCA 


(Radio Ndeke Luka 20/03/2013)

 
Les Agences Onusiennes ont lancé le 18 mars un appel consolidé des fonds pour la paix et l’assistance humanitaire en faveur de la République Centrafricaine. La somme attendue, pour mener les actions sur le terrain par les Agences Onusiennes en République Centrafricaine, est de 170 millions de dollars américains, environ 85 milliards de francs CFA.


Les activités relatives à cet appel ont eu lieu à travers le Bureau des Nations Unies de la Coordination des Affaires Humanitaires(OCHA), dans la salle de conférence de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) à Bangui.


Avant de lancer cet appel consolidé 2013, la coordonnatrice humanitaire des Nations Unies en Centrafrique, Kaarina Immonen, a présenté au premier ministre Maître Nicolas Tiangaye, accompagné de quelques membres du Gouvernement d’Union Nationale, ainsi qu’à certains représentants des ONG internationales à Bangui, la cartographie de la situation d’urgence. Laquelle situation « mérite un appui considérable des donateurs » a-t-elle précisé.


Pour le premier ministre Maître Nicolas Tiangaye, interrogé par Radio Ndeke Luka, « ces crises successives ont fortement contribué à la dégradation des conditions de vie de la population depuis le début de l’année en cours. Elles ne manqueront pas d’avoir en conséquence, une augmentation inéluctable du nombre des personnes affectées, entraînant de ce fait, de nouveaux besoins et des coûts d’intervention supplémentaires ».


« J’encourage le présent atelier, à travers une démarche collégiale, à se pencher sur la question en procédant à de nouvelles estimations » a déclaré le premier ministre.

A titre d’illustration, selon le correspondant de Radio Ndeke Luka dans le Haut Mbomou (est), « l’occupation de la ville de Bangassou par la Séléka commence à influer sur le panier de la ménagère. A Obo, par exemple, tous les prix des produits de première nécessité viennent de connaître une hausse. Une situation qui inquiète déjà la population ».


Il faut dire que cet appel consolidé de fonds intervient dans un contexte politique très critique. Une bonne partie du pays reste à ce jour occupée par certains éléments de la coalition Séléka. Conséquence : une insécurité alimentaire accentuée par la dégradation du tissu social et économique sans précédent.

 

© Copyright Radio Ndeke Luka

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 18:22

 

 

 

Louis-Michel.JPG

 

 

March 19, 2013

 

L'ADLE se félicite de la nomination de Louis Michel (MR, Belgique) comme Envoyé spécial pour le suivi de la situation politique en République Centrafricaine au titre de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L'ancien ministre belge des Affaires étrangères, défenseur infatigable de la cause africaine, aura pour mandat de permettre à la Francophonie de contribuer à la mise en œuvre des accords de Libreville de réconciliation nationale.

 

 

Francophonie : Louis Michel envoyé spécial de l'OIF en Centrafrique

 

lavenir.net - 19/03/2013

 

Ancien ministre des Affaires étrangères belge et un ancien commissaire européen

 

L’eurodéputé Louis Michel a été désigné comme envoyé spécial de la Francophonie pour faciliter la mise en œuvre des accords de paix de Libreville qui ont débouché sur la formation d’un gouvernement d’union nationale en République centrafricaine (RCA), a annoncé mardi son parti, le MR de Belgique. Ce mandat, qui lui a été confié par le secrétaire général de la Francophonie, l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, fait suite à la conclusion des accords de Libreville, le 11 janvier dernier, qui a permis la formation d’un gouvernement d’union nationale auquel participe la rébellion Séléka. «Il doit permettre à la Francophonie de contribuer à leur mise en œuvre», a souligné le MR sur son site internet.

  

M. Louis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien commissaire européen, aura notamment pour mission de faciliter la mise en œuvre des accords de Libreville. Il devra effectuer, en fonction d’un agenda à définir, de courtes missions en République centrafricaine ou dans la sous-région pour rencontrer les autorités nationales, les acteurs politiques et sociaux ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Il devra également faire des propositions à Diouf «en vue de conforter l’action de la Francophonie dans le cadre du processus de transition en cours» en RCA, précise le MR.



Mi-décembre, les rebelles du Séléka avaient pris les armes contre le régime du président François Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé l’accord de Libreville, la capitale du Gabon, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d’union nationale. La rébellion n’a cessé depuis lors de demander le respect de ces accords, avec notamment la libération de prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères, en particulier sud-africaines.

 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 03:22

 

 

 

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BANGUI, République Centrafricaine, 19 février 2013/African Press Organization (APO)/  Les Nations Unies ont déployé, du 18 au 25 février en Centrafrique, une Mission d’évaluation stratégique comprenant les Représentants du Départements des Affaires Politiques (DPA), du Département des Opérations de Maintien de la Paix (DOMP), du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (OHCHR), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Bureau d’Appui à la Consolidation de la Paix (PBSO) et du Département d’Appui aux Missions (DFS).

 

SOURCE : UN Integrated Peacebuilding Office in Central African Republic (BINUCA)

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