L'ADLE se félicite de la nomination de Louis Michel (MR, Belgique) comme Envoyé spécial pour le suivi de la situation politique en République Centrafricaine au titre de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L'ancien ministre belge des Affaires étrangères, défenseur infatigable de la cause africaine, aura pour mandat de permettre à la Francophonie de contribuer à la mise en œuvre des accords de Libreville de réconciliation nationale.
Francophonie : Louis Michel envoyé spécial de l'OIF en Centrafrique
lavenir.net - 19/03/2013
Ancien ministre des Affaires étrangères belge et un ancien commissaire européen
L’eurodéputé Louis Michel a été désigné comme envoyé spécial de la Francophonie pour faciliter la mise en œuvre des accords de paix de Libreville qui ont débouché sur la formation d’un gouvernement d’union nationale en République centrafricaine (RCA), a annoncé mardi son parti, le MR de Belgique. Ce mandat, qui lui a été confié par le secrétaire général de la Francophonie, l’ancien président sénégalais Abdou Diouf, fait suite à la conclusion des accords de Libreville, le 11 janvier dernier, qui a permis la formation d’un gouvernement d’union nationale auquel participe la rébellion Séléka. «Il doit permettre à la Francophonie de contribuer à leur mise en œuvre», a souligné le MR sur son site internet.
M. Louis Michel, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien commissaire européen, aura notamment pour mission de faciliter la mise en œuvre des accords de Libreville. Il devra effectuer, en fonction d’un agenda à définir, de courtes missions en République centrafricaine ou dans la sous-région pour rencontrer les autorités nationales, les acteurs politiques et sociaux ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Il devra également faire des propositions à Diouf «en vue de conforter l’action de la Francophonie dans le cadre du processus de transition en cours» en RCA, précise le MR.
Mi-décembre, les rebelles du Séléka avaient pris les armes contre le régime du président François Bozizé,
menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé l’accord de Libreville, la capitale du Gabon, la coalition rebelle a accepté de participer à un gouvernement d’union nationale. La rébellion n’a
cessé depuis lors de demander le respect de ces accords, avec notamment la libération de prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères, en particulier sud-africaines.