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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 15:41

 

 

 

Bozizé dépassé

 

Déby ALi et Boz

 

 

deux complices

 

Bozizé salue Djotodia

 

 

CRISE CENTRAFRICAINE


AFRIQUEDUCATION n° 362 - Du 1er au 14 février 2013 - www.afriqueeducation.com

 

Dans les coulisses librevilloises et banguissoises

 

J’ai perdu une bataille, pas la guerre », parole du général d’armée François Bozizé ! Il a tenu ces propos, à Bangui, le 8 janvier, avant de s’envoler pour Libreville afin d’y prendre part aux pourparlers de paix inter-centrafricains, conscient que les 400 militaires sud-africains qu’il a fait venir, dans le but de sécuriser son régime, n’ont pas ef fectué le déplacement pour orner la galerie.

 

Dès lors, la question pouvait être posée : le président centrafricain allait-il signer la paix ou se rendait- il à Libreville pour ruser, comme à son habitude, une énième fois ?

 

D’autant qu’avant d’aller à Libreville, il avait, la veille, pris le soin de se rendre, seul, à Brazzaville, rencontrer le président du Comité de suivi de l’Accord de Libreville, Denis Sassou Nguesso. Cet entretien que d’aucuns avaient trouvé suspect, ne pouvait-il pas attendre 24 heures, pour avoir lieu, dans le cadre d’un apar té entre François Bozizé et Denis Sassou Nguesso, à Libreville ? C’est pour dire que François Bozizé, selon Seleka et l’opposition démocratique, avant les pourparlers de Libreville, était perçu comme quelqu’un qui, se sentant très diminué politiquement et militairement, cherchait des bouées de sauvetage, par tous les moyens, pour ne pas perdre (tout) son pouvoir.

 

Le connaissant jusque dans ses derniers ressorts de fonctionnement, le président du Tchad, Idriss Déby Itno, suivait, à Libreville, ses moindres faits, gestes et paroles. C’est ainsi que, quand les chefs d’Etat recevaient les différentes délégations pour des discussions, Déby prenait le soin de faire sor tir préalablement Bozizé de la salle, pour qu’il ne soit pas à la fois juge et partie. Bozizé n’a pas du tout apprécié…


Quand Idriss Déby Itno, Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo Ondimba, ont décidé, dans le projet d’accord, d’utiliser l’expression « gouvernement d’union nationale de transition », la délégation officielle de la RCA conduite par Willybiro Sako se mit à hurler de toutes ses forces. Ce dernier partit pleurer auprès des Equato-Guinéens et des Camerounais (car plus compréhensifs à leurs yeux) pour qu’en fin de compte, le ministre camerounais des Affaires étrangères, Pierre Moukoko Mbonjo, qui remplaçait Paul Biya, demande la suppression du mot « transition ». Argument avancé : ne pas faire la part trop belle aux rebelles de Seleka.


Toujours dans sa volonté de torpiller l’Accord de Libreville, François Bozizé insistait pour garder des ministères régaliens : Défense, Finances, Intérieur, Mines, Affaires étrangères. Là aussi, Idriss Déby Itno a insisté auprès de lui et de ses pairs pour qu’il n’ait pas la Défense. Très agacé, le président tchadien aurait lancé à Bozizé : « Qu’est-ce que tu veux faire encore avec le ministère de la Défense que tu n’as pu faire pendant 10 ans » ? L’allusion était ainsi faite aux milliers de militaires formés, à Moussoro, sous la supervision du président tchadien et qui devaient permettre la formation de la nouvelle armée centrafricaine, une armée digne de ce nom. Le président François Bozizé a choisi de les laisser errer dans la nature, en leur refusant les armes pour combattre la rébellion Seleka de peur qu’ils ne lui fassent un coup d’état militaire. A la place, il a préféré demander l’intervention militaire des Américains et de ses « cousins » français, comme en 2007, à Birao, quand Jacques Chirac envoya trois avions au départ de la base française de N’Djamena, bombarder les colonnes de rebelles de l’UFDR qui venaient de se lancer, depuis Birao, vers la capitale Bangui.


Autres temps, autres moeurs. François Hollande, nouveau locataire de l’Elysée, a refusé de répondre à l’appel de son homologue centrafricain.


Ayant reçu sa fin de non-recevoir pour que l’armée française l’aide à mater Seleka, François Bozizé a fini par accuser François Hollande d’être plutôt de mèche avec l’opposition, raison pour laquelle il refusait de voler à son secours.


Le président centrafricain faisait allusion au président du MLPC, Martin Ziguélé, proche du parti socialiste français, qui venait d’accorder une longue interview à AFRIQUEDUCATION (numéro 359 du 1er au 15 décembre 2012) dans laquelle il avait vertement critiqué la mal gouvernance et l’incurie du régime alors que Seleka lançait son attaque exactement le 10 décembre. Pour Bozizé, une telle juxtaposition de faits et de dates ne devait rien au hasard dans la mesure où il soupçonnait l’existence d’une véritable coalition entre Paris et le chef de l’opposition centrafricaine, pour le chasser du pouvoir, par les moyens légaux ou anticonstitutionnels.


Autre geste de mauvaise humeur de François Bozizé : de retour de Libreville où l’opposition démocratique avait porté son choix sur Me Nicolas Tiangaye, il a fait monter la pression auprès des « patriotes » (militants KNK) pour récuser ce choix. A un moment donné, on a craint pour sa vie, les relations entre les deux hommes n’étant pas au beau fixe. Le décret nommant Nicolas Tiangaye ne sortant toujours pas alors que tout avait été ficelé à Libreville, une délégation de l’opposition démocratique et de Seleka à laquelle prenaient part Nicolas Tiangaye, Martin Ziguélé et Michel Am Non Droko Djotodia, décida de se rendre, à Brazzaville, chez le président du Comité de suivi, Denis Sassou Nguesso. Avant d’envoyer son avion les récupérer, ce dernier chercha, sans succès, à téléphoner à François Bozizé, à Bangui.


Curieusement, personne ne répondit à ses appels y compris au standard de la présidence de la République. Lassé de n’avoir pas son homologue au bout de la ligne, le président du Comité de suivi fit décoller son avion pour Bangui. Quand Bozizé apprit que l’avion envoyé par le président du Congo était en train d’atterrir à l’aéroport de Bangui-Mpoko pour transporter les membres de l’opposition démocratique, avant d’aller chercher ceux de Seleka, à Libreville, il piqua une sainte colère digne d’un général cinq étoiles.


Ne pouvant plus freiner la marche de l’histoire, les délégués de l’opposition armée et non armée arrivèrent à Brazzaville dans la soirée de lundi 14 janvier. Reçus le lendemain matin, ils purent confirmer, en choeur, le consensus fait sur la personne de Me Nicolas Tiangaye pour qu’il soit nommé premier ministre, avant de regagner, ensemble, Bangui où les délégués de Seleka, ont été immédiatement placés, sous la protection des éléments de la Fomac basés à Bangui-Mpoko. Malgré le long détour de Brazzaville, la nomination de Tiangaye se faisait toujours attendre, François Bozizé ayant plus d’un tour dans son sac. Mercredi 16 janvier, il suscita la candidature de Me Jean-Jacques Demafouth au poste de premier ministre en brandissant son curriculum vitae comme étant le mieux-disant de tous.


Ici, aussi, sa manoeuvre n’a pas pris devant une opposition démocratique et armée bien soudée.


Voyant qu’il n’y avait plus rien à faire, il se résolut de guerre lasse, à convoquer une cérémonie publique au Palais de la Renaissance avant de signer le décret de nomination du premier ministre.


Mais lors de cette ultime étape, il a donné la parole à certains leaders politiques de la mouvance présidentielle comme Auguste Boukanga et Bengué Bossin, afin qu’ils agressent verbalement Me Nicolas Tiangaye. Satisfait par la sortie des deux militants de son parti, il pouvait, à présent, signer le décret de nomination du premier ministre qu’on lui présentait, non sans ironiser : « Tiangaye a voulu être premier ministre. Bonne chance ».


De notre correspondant à Bangui,


Frank Moussa

 

 

 

 

BANGUI « LA COQUETTE »


Choses vues et entendues à propos de...


Martin Ziguélé, François Bozizé l’aurait encouragé à devenir premier ministre, ce à quoi Martin Ziguélé a opposé un refus catégorique. Sachant que l’Accord de Libreville stipule que le premier ministre et son gouvernement ne se porteront pas candidats à l’élection présidentielle de 2016, le président centrafricain qui, lui-même, ne sera pas candidat pour avoir fait deux mandats successifs, a tout fait pour que Martin Ziguélé accepte sa proposition.


Pour contraindre ce dernier à briguer ce poste, il est allé jusqu’à téléphoner à certains dignitaires étrangers (comme les présidents du Niger et de Guinée) pour qu’ils persuadent le président du MLPC à devenir le successeur du « mathématicien de Boy-Rabé » (Faustin-Archange Touadéra). Peine perdue ! Pour déjouer la manoeuvre de François Bozizé qui commençait à semer la division dans le camp de l’opposition, en suscitant d’autres candidatures à la primature comme celles de Me Jean- Jacques Demafouth de « l’opposition non combattante », voire même, celles de Louis-Pierre Gamba du RDC d’André Kolingba et de Me Henri Pouzere de Londo, qui tous, deux, à Libreville, avaient un temps, manifesté une sérieuse volonté de briguer la primature, Martin Ziguélé, sentant le danger arriver à grands pas une fois de retour à Bangui, est allé voir, chacun des 9 leaders membres du FARE pour être sûr qu’ils soutiendraient, tous, la candidature de Nicolas Tiangaye à la primature. C’est ainsi que l’unité a été préservée.…

 

Nicolas Tiangaye, Le président de la République et lui se connaissent très bien. Ancien président du CNT (Conseil national de transition entre 2003 et 2005), il avait verrouillé la constitution en ses articles 24 et 108. L’article 24 parle d’un mandat renouvelable une seule fois et de la durée du mandat qui est de 5 ans tandis que l’article 108 souligne que la durée du mandat du président (5 ans) et le nombre de mandats (2) au maximum, ne sont ni révisables ni modifiables. Justement, on prêtait l’intention à François Bozizé de vouloir faire sauter ces deux verrous lors de la modification de la constitution qu’il envisage pour, officiellement, mettre en place le sénat. Avec Nicolas Tiangaye à la primature, il lui sera difficile de ne pas respecter la parole donnée au président français François Hollande, au président honoraire de l’Union africaine, Yayi Boni, et aux présidents des pays membres de la CEEAC, et Manuel Pinto da Costa. Idriss Déby Itno, Denis Sassou Nguesso, Ali Bongo Ondimba, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 14:21

 

 

         carte_centrafrique_432.gif 

 

 

Je me vois une fois de plus dans l’obligation de reprendre ma plume pour me pencher sur la situation chaotique et dramatique dans laquelle se trouve ma chère patrie.


Ainsi, force est malheureusement de constater que plus 52 ans après son accession à la souveraineté nationale e internationale, la RCA continue de chercher sa voie. Pour parler plus prosaïquement et trivialement continue de « se chercher ». Ce, au grand dam de nos laborieuses populations qui aspirent à la paix et peinent déjà à joindre les deux bouts dans un environnement national et international marqué par une crise économique sans précédent. C’est le lieu également de rappeler que plus de 70% de la population centrafricaine vit avec moins de 1 dollar (à peu près 500F CFA) par jour malgré le potentiel minier et forestier du pays et la richesse de son sol.


Mais comment en est t-on arrivé là ? A qui la faute ?

 

La faute en incombe principalement à ses fils qui n’ont jamais pensé à  son destin, songeant d’abord à leurs intérêts personnels. La politique est considérée, sous nos cieux, comme un moyen d’enrichissement personnel rapide, à peu de frais. L’Etat vu comme un butin.


L’on s’échine à militer au sein de mouvements ou organisations politiques dans la perspective de profiter des prébendes et subsides de l’Etat. L’Etat est généralement considéré comme une vache à lait ; un gâteau à se partager.

 

A la faveur de l’ouverture politique née de la conférence de la Baule de 1990 inaugurée et insufflée par François Mitterrand et marquant le véritable âge d’or de la démocratie en Afrique, la RCA a vu proliférer un nombre considérable de partis politiques (64 formations politiques selon les dernières statistiques du ministère de l’administration du territoire).


En fait de partis, ce sont souvent des coquilles vides ne représentant que l’ombre d’eux-mêmes ; si ce n’est la personne de leur géniteur.


La RCA, pays démographiquement peu peuplé- 5 millions d’âmes- arc-boutée sur un territoire d’une superficie d’environ 623 000 km2 peut-elle s’offrir le luxe de dénombrer autant de partis politiques même dans le cadre de l’introduction du multipartisme dit intégral?


Je répondrai par la négative.

 

La véritable motivation des promoteurs de ces partis se trouve dans leur appétence inextinguible d’aller à la soupe ou de participer au partage du gâteau national.


A vrai dire, ils n’ont cure de ce que représente réellement l’idée même d’intérêt supérieur de la nation ou encore de ce que recouvre la notion d’intérêt général.


Je mets au défi la plupart des partis politiques de la place de me présenter un projet de société ou un programme de gouvernement digne de ce nom. C’est-à-dire prenant en compte les souffrances et la cause du peuple ainsi que les enjeux internationaux de mondialisation.


Lorsque l’on fait le tour de ces prétendues formations ou plate-forme politiques, l’on ne sera pas surpris de remarquer le vide sidéral entourant ce qu’il est communément convenu d’appeler leur corpus programmatique.


L’on crée un embryon de structure de parti et l’on s’assigne comme mission de réfléchir aux problèmes structurels du pays une fois arrivé aux affaires. Cette conception insolite et particulière de faire de la politique ne doit plus avoir cours en RCA.

 

La politique –analysée comme la gestion des affaires de la cité- est une activité très noble et très sérieuse pour être laissée à la portée d’amateurs ou de dilettants de tous poils. Une telle conception sous-jacente et consubstantielle conduit inéluctablement à ce j’appelle le pilotage ou la navigation à vue, à l’épreuve des faits.


La politique, dans son ensemble, doit être envisagée comme un sacerdoce, une mission au service du bien commun (public). On vient aux affaires pour servir la nation et non pour se servir ou pour servir l’intérêt des siens, fussent-ils de probité douteuse ou incompétents.

 

En RCA, l’on ne s’est jamais préoccupé de penser une politique globale à l’échelon macroscopique et sur le long terme. On gère le pays au jour le jour. Il n’ya pas de stratégie de développement  murement réfléchie sur une longue période. Comble d’attitude de nature à hypothéquer gravement l’avenir des jeunes générations présentes et futures condamnées, de ce fait, à végéter comme de véritables laissés-pour-compte du progrès.

 

Au cours de mes pérégrinations pour découvrir l’Afrique dans ses méandres et sa diversité


, j’ai eu l’occasion d’effectuer quelques séjours d’immersion notamment en Afrique de l’Ouest. A chaque circonstance, j’ai noté l’état d’avancement de ces pays pourtant bien moins nantis et bien moins lotis que nous en termes de gisement de ressources naturelles mais paradoxalement beaucoup plus développés et plus structurés que notre pays.


J’ai souvent enregistré une prise de conscience nationale plus affirmée chez nos frères et sœurs de l’Afrique de l’Ouest. Contrairement à nous, ils ne sont pas imprégnés et animés de la culture néfaste et répréhensible de la destruction systématique et du vandalisme ; surtout à la faveur de l’intervention de changement politique.


Est-ce à dire que, nous Centrafricains, sommes victimes de la malédiction ; serais-je tenté de le penser. Reste que mon état d’esprit m’interdit de sombrer dans la fatalité, le raccourci facile ou de faire systématiquement porter à autrui la responsabilité de nos maux.


Je me refuse à croire que c’est la Providence qui serait la cause de nos malheurs. Nous sommes collectivement responsables de notre état de déconfiture. Personne d’autre ne a nous obligé à vivoter dans cette situation.

 

Plus de 52 ans après notre indépendance, nous sommes portés à bout de bras par une communauté internationale qui voit ses moyens s’amenuiser comme peau de chagrin en raison de la conjoncture internationale difficile. D’autant plus que la RCA n’est pas la seule préoccupation de la communauté internationale.


Plus grave encore, ce n’est plus l’ancienne puissance tutélaire mais davantage nos frères de l’Afrique centrale qui sont obligés de nous tenir la main pour nous monter le chemin, la voie à suivre. Pauvre Centrafrique ! Qu’as-tu fait pour que tes enfants te fassent subir ce triste sort ?


 

En Centrafrique, après la disparition du père de l’indépendance, il n’ya plus eu de vision ni projet capables d’impulser le développement et le progrès. Le seul projet qui anime les prétendants à la magistrature suprême, c’est « ôtes-toi de là que je m’y mette ». Pour reproduire le scénario pathétique et infernal. J’ai envie de dire rebelote c’est-à-dire l’éternel recommencement.


Je suis au regret de tirer cette conclusion amère car rien ne justifie que la RCA se retrouve dans cet état de délabrement très avancé. Si ce n’est l’ambition aveugle de ses fils. Avoir le pouvoir pour l’exercer à son profit et au bénéfice des siens. En d’autres termes, en user et en abuser. Et ce, dans l’impunité totale. Sans vergogne et sans scrupule.

 

Aujourd’hui, les pays en développement parlent de vision émergente à l’horizon 2025 ou 2035, c’est selon et se préoccupent de créer les conditions idoines pour parvenir à cette situation d’émergence. Pendant ce temps, nous nous embourbons dans des querelles intestines stériles sans fin, des conflits d’un autre âge sans portée positive sur notre destin et surtout celui de nos enfants.

 

Au moment où je mets sous presse, je suis profondément au regret de relever que mon pays – plus de 19 jours après la signature des accords de paix de Libreville qui ont permis de stopper le processus de partition du pays- reste acéphale et aboulique c’est-à-dire sans gouvernement, voguant comme un navire ivre sans gouvernail. A qui la faute ?


Nous en sommes collectivement responsables.

 

Comment pouvons-nous prétendre continuer de bénéficier de la mansuétude et de la générosité de nos partenaires et bienfaiteurs si nous-mêmes ne sommes pas capables de consentir le moindre sacrifice et effort pour nous sortir de notre impasse ? Sachons que notre propre bonheur dépend de nous-mêmes et de personne d’autre.


Il est temps de sonner la fin de la récréation qui n’a que trop durer.


La RCA a reculé de plus de 30 ans. Tous ses indicateurs et clignotants sont au rouge. Très lourd passif à inscrire au crédit de ses fils. A quand une prise de conscience de ce recul sans précédent ?

 

En raison du contexte actuel très dégradé, la priorité de la RCA doit se situer sur le terrain économique, social (la lutte contre l’indigence de nos populations), de la lutte contre la corruption et sécuritaire. Sans paix, rien de viable ne peut être fait ou entrepris.


La RCA a besoin de réconciliation nationale.

 

Les défis qui attendent le gouvernement qui tarde à se mettre en place sont énormes. La RCA a besoin d’hommes et de femmes aux qualités morales irréprochables et aux compétences avérées pour mener ce combat du développement. Car, le retard abyssal qu’accuse notre pays est sans nom.


Je crois encore au génie de l’Homme et au dernier sursaut patriotique pour porter le pays que nous avons en partage car légué par nos ancêtres vers des lendemains plus radieux.


Malgré ce tableau sombre, je refuse de croire que la RCA se meurt.

 

Vive la RCA

 

 

                                                                                               Wilfried ROOSALEM 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 01:47

 

 

 

Bozizé gros plan

 

 

Bangui 31 janv (CAP) - De source proche de l’état-major des FACA, un officier supérieur ayant requis l’anonymat a fait état de ce que le général président Bozizé a rendu opérationnelle la piste de l’aérodrome de Bérengo où il a naguère servi à la cour impériale et gagné quelques-uns de ses galons.


Les forces multinationales de la CEEAC en l’occurrence, y ont établi un pont aérien pour renforcer leur capacité opérationnelle. Aussi les postes FACA de Kouango, Bangassou ont reçu, grâce à la présence des troupes sud-africaines, des renforts en hommes et en matériel transportés par Air Bézambé. Bozizé prépare donc une vaste opération militaire pour prendre Séléka à revers depuis Bangassou. Le rôle exact des troupes sud-africaines défini par la signature hâtive d’un accord de défense à la hussarde en décembre dernier par le général président Bozizé pose problème. Cet accord d’un autre genre ne doit pas être confondu avec les dispositions qui lient la RCA et l’Afrique du Sud.


De même, selon une source proche de l’armée de l’air centrafricaine, Bozizé aurait repris contact avec les Ukrainiens pour refaire voler à des fins militaires ses hélicoptères de l’ère soviétique restés depuis leur acquisition en souffrance sous les hangars de la base militaire de Mpoko. Décidément le général président et ses brigades de miliciens de COCORA n’aiment pas la paix. Séléka, contacté par la rédaction de CAP dit être au courant et attend la confirmation de ces informations de sources indépendantes et par la communauté internationale. Bozizé n’aime pas la paix en RCA.


Toujours d’après nos informations, plusieurs décrets ont été signés ce mercredi 30 janvier par Bozizé, dont celui relevant et remplaçant le DG de la gendarmerie et son adjoint. Un autre nomme une chargée de mission (Solange Maradas Nado) à la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) en remplacement d'un autre.


Au Bataillon de Soutien et des Services, quelques nominations ont également été annoncées. Tous ceux qui ont été relevés ont été présentés comme étant "appelés à d'autres fonctions" sans que le décret les nommant soit rendu public. Tous ces décrets sont venus se rajouter à ceux - nombreux - signés le week-end dernier. Pourquoi tout cela à ce moment précis? Certains observateurs craignent désormais l'explosion de la masse salariale de l’état dans l'armée. Visiblement Bozizé est en train de miner le ministère de la défense puisqu’il sait que ce département doit revenir à un ministre désigné par Séléka. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 01:02

 

 

 

JPA Productions logo

 

 

Notre nouvelle Association :


JPA-DEVELOPPEMENT CULTUREL organise la 1ère Edition de la remise de Trophée à Bangui, 


« JPA NDARA D’OR 2013 », aux artistes centrafricains le 06 de Juillet 2013.


Tous les artistes centrafricains sont invités à s’inscrire sur notre site “jpaprod.com“, rubrique- inscription- pour nous permettre de recenser et d’attribuer un numéro respectif et que personne ne soit oubliée.


Contacts : (Europe) + 336.20.46.87.36

                 (Afrique) +236.77.08.81.18

                   e-mail : jpaprod@yahoo.fr  

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:34

 

 

 

Saragba F

 

 

 

Les  pâteuses éclaboussures provoquées par le pavé jeté dans la mare politico Centrafricaine par  la  coalition séléka  a  extirpé et fait gicler de son lit mineur toute sa contenue. La glauque eau a fini par tarir pour laisser apparaitre l’homopoliticus centrafricain dans toute sa nudité et sa fragilité, hanté par ses éternels doutes. Mille et une créatures diverses et variées parmi  lesquelles de vieux crocodiles édentés, des serpents à plumes ou à sonnettes, des sans-têtes ni queues et autres démons de la politique nationale jusque là en hibernation ont émergé de cette gadoue. Il y a là, ces « has been », autrement dit ces « m’gbèrè kodè » de la politique centrafricaine qui ont empoisonné par le passé la vie publique et qui opportunément veulent coute que coute se remettre en selle ou bien ces transhumants de la politique, hier encore au pouvoir, coupables de mille et une trahisons auxquels viennent s’ajouter ces anonymes à l’engagement circonstanciel et intéressé. Si l’heure n’est pas aux critiques acerbes mais plutôt à l’apaisement et à la recherche de solutions  claires et nettes, il n’en demeure pas moins que chacun doit prendre ses responsabilités devant le peuple martyrisé depuis plus de cinquante ans par les différents régimes qui se sont succédé et davantage encore ces dix dernières années par le régime en place.


C’est pourquoi, le  Premier ministre doit impérativement placer le  gouvernement d’union nationale qui est un gouvernement de mission et de salubrité publique sous le signe de la moralisation et de l’intégrité afin de donner du sens aux accords de Libreville. La majorité des centrafricains n’attend que cela. Le premier ministre doit donner un signe fort à la nation. Les accords de Libreville, et par les textes et par son esprit  lui en donnent la marge de manœuvre nécessaire  pour le faire. Il est vrai qu’il y a un équilibre des forces à respecter dans la composition de ce nouveau gouvernement qui est imposé d’ailleurs en partie par les accords de Libreville, il est vrai aussi que l’actuel président de la république a décidé comme à ses habitudes de ne pas respecter les accords qu’il a signé il y’a si peu , mais il serait mal venu que le premier ministre puisse reconduire ceux qui ont participé au précédent  gouvernement et qui ont mené notre pays là où il est aujourd’hui. Les centrafricains ne comprendraient pas et risquent d’accabler toute la classe politique déjà en état de disgrâce et le chef du gouvernement en premier lieu.


Un pan décisif de l’Histoire politique de notre pays est en train de se dessiner. Nul doute que le nouveau et légitime  premier ministre n’a pas besoin de nous autres pour le lui rappeler mais faille t-il encore qu’il veuille entrer dans l’histoire car lui seul détient à présent la clef de voûte. A lui  de ne pas céder aux caprices et autres diktats du régime en place. 

 

 

Franck SARAGBA

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:28

 

 

 

ruban sida

 

 

 

http://www.20minutes.fr  le 30/01/2013 à 06h31

 

SANTE - Des essais vont être menés pendant un an sur 48 personnes séropositives volontaires...

 

Des essais cliniques d'un vaccin contre le sida vont être menés à partir de février et pendant un an à la Conception, à Marseille (5e), auprès de volontaires séropositifs*. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a donné son autorisation le 24 janvier à leur démarrage. «L'efficacité de ce vaccin a été démontrée dans des expériences in vitro et in vivo sur l'animal, en particulier des macaques», explique l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille (APHM).


«Nous devons attendre la fin des essais»


Le vaccin doit faire produire au système immunitaire des anticorps capables de neutraliser la protéine «Tat», pour «transactivating». Elle joue le rôle de garde du corps des cellules infectées et empêche l'élimination de ces dernières. L'objectif est donc de démontrer que le vaccin peut permettre aux patients de ne pas suivre de trithérapie, le traitement médicamenteux pour les personnes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).


«Ce n'est pas la fin du sida, nous ne sommes pas là pour crier victoire, affirme Erwann Loret, le chercheur au CNRS qui a mis au point le vaccin. Nous devons attendre la fin des essais pour dire que nous avons une solution pour le début de la fin du sida.» La publication des résultats est prévue en juin 2015.


Un placebo utilisé


Au total, 48 volontaires seront répartis en quatre groupes. Les patients des trois premiers groupes recevront trois injections sous cutanées à des doses différentes et à un mois d'intervalle. Un placebo sera injecté au quatrième groupe. Ni les patients ni les médecins ne savent à quel groupe est administré le placebo. «Nous gardons les patients deux heures après chaque vaccination pour les éventuels effets secondaires», indique Sophie Morange, médecin au centre d'investigation clinique de l'AP-HM.


Après l'arrêt de la trithérapie des volontaires pendant deux mois et après s'être assuré que la charge virale reste indétectable pour un certain nombre de patients, la dose optimale de vaccin à administrer pourra être déterminée. En cas de succès, quarante autres patients seront traités avec la dose optimale du vaccin et quarante avec un placebo, pour démontrer l'efficacité du vaccin sur un nombre de patients significatif.

 

 Amandine Rancoule

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:18

 

 

 

RÉSEAU DES JOURNALISTES POUR LES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE (RJDH-RCA)

 

 

BANGUI : DES LEADERS DE LA SÉLÉKA EMPÊCHÉS D’EMBARQUER À L’AÉROPORT BANGUI M’POKO

 

 

Bozizé saluant le gl Dhaffane

 

 

Bangui, 30 janvier 2013 (RJDH) – Des leaders de la coalition rebelle de la Séléka ont été empêchés d’embarquer à bord d’un avion des Nations unies mardi 29 janvier, à l’aéroport international Bangui M’Poko. Ces derniers voulaient se rendre dans les zones où ils occupent  afin de sensibiliser leurs éléments  sur le contenu des accords signés le 11 janvier à Libreville au Gabon.


Joint ce matin par le RJDH, Christophe Gazambeti, porte-parole de la Séléka, explique les faits par ces termes : « Nous étions en train de nous préparer à embarquer lorsque le commissaire de l’aéroport était venu nous demander si nous avons tous les documents qui vont nous permettre de faire ce déplacement. Or, selon ce qui a été dit à Libreville, il est de notre devoir de sensibiliser nos troupes sur le terrain sur le contenu des accords. Nous ne pouvons donc pas attendre la mise en place du gouvernement, car certains de nos éléments n’ont pas compris ce qui est mentionné dans les documents et nous devons travailler avec le comité de suivi de ces accords », a-t-il fait savoir.


« C’est ainsi que nous avons décidé de partir, car une mission du genre s’est déjà rendu dans certaines zones pour le même objectif. L’avion qui doit nous aider à faire ce déplacement, est un vol affrété par le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique, qui appuie aussi le processus en cours. Alors nous ne comprenons pas pourquoi les choses se déroulent ainsi », a dit Christophe Gazambeti.


Pour lui, tout ce qui se passe est une machination visant à ternir l’image de la Séléka. « Ils veulent nous pousser à commettre des actes qu’ils vont par la suite nous faire porter le chapeau. Le commissaire de l’aéroport avait même fait intervenir l’armée et la garde présidentielle, pour nous proférer des menaces. Nous avons quelques dizaines de nos éléments qui assurent notre sécurité, heureusement, ceux-ci avaient de sang- froid », a-t-il ajouté.


Christophe Gazambeti, porte-parole de la Séléka, a mentionné que cet évènement ne va pas empêcher son mouvement à aller de l’avant dans la mise en œuvre des accords de Libreville. « Nous n’avons pas décidé d’annuler notre voyage mais nous l’avons juste reporté. Quand tout sera réglé, nous allons descendre sur le terrain afin de sensibiliser nos troupes », a-t-il précisé.


Depuis la signature des accords de paix de Libreville, on note l’attaque des villes par les éléments de la Séléka. Les responsables de la coalition rebelle attribuent ces exactions à certains de leurs éléments dits « incontrôlés ». Pour les leaders de la Séléka, ces « éléments incontrôlés » n’ont reçu des ordres de personne.

 

 

 

KABO : LA VILLE PEINE À SE RELEVER APRÈS LES ATTAQUES DE LA SÉLÉKA

 

Kabo, 30 janvier 2013 (RJDH) – Les activités tardent à recommencer dans la ville de Kabo (nord), après les attaques des rebelles de la coalition Séléka. Les secteurs socio-économiques connaissent un dysfonctionnement, certaines personnes qui ont  fui la ville hésitent de regagner la localité.


« Kabo présente l’image d’un cimetière », a mentionné ce matin un leader communautaire joint par le RJDH. D’après le constat fait par le correspondant du RJDH dans la région, les portes des écoles sont restées fermées, le marché quasi-vide, les administrations sont presque inactives.


Depuis la prise de Kabo par les rebelles de la Séléka, le climat est tendu entre la communauté musulmane et chrétienne de la ville, à cause de la rivalité ethnique. Les communautés chrétiennes et laïques rendent la communauté musulmane responsable de plusieurs cas d’atrocité dont il y a aussi des meurtres.


Certaines personnes jointes sur place témoignent que, l’entrée des rebelles à majorité musulmane, ont permis à la communauté musulmane de la ville de prendre revanche sur les chrétiens, car selon certains membres de la communauté musulmane, les chrétiens ont tendance à les marginaliser.


Ainsi, on note des altercations, des affrontements et plusieurs autres faits qui se sont soldés par  des pertes en vies humaines.


Le 11 janvier, la  ville avait été  secouée par un conflit entre les éleveurs peulhs ‘’Mbarara’’ venus du Tchad, les musulmans de la localité, à un groupe de jeunes de la localité. Plusieurs personnes avaient été tuées et des dégâts matériels enregistrés. Une  crise qui avait fait déplacer une grande partie de la population.


D’après des témoignages recueillis par le RJDH, la situation avait dégénéré suite à la découverte de corps sans vies de deux hommes. L’autre, un agriculteur, âgé d’environ 38 ans avait été non seulement tué, mais plus de 200 sacs d’arachide de sa récolte avaient été également brûlés. Les jeunes de la localité avaient donc soupçonné les éleveurs d’être à l’origine de ces doubles meurtres. Ceux-ci avaient donc tué deux personnes appartenant à la communauté musulmane en représailles.


Après cette crise, on a noté le déplacement de plusieurs jeunes de la ville. Ceux-ci ont fui la ville en attendant le retour à la normale dans cette partie de la République centrafricaine. Ils estiment être en danger dans cette localité.


Jusqu’alors, les responsables de la coalition Séléka attribuent ces exactions à certains de leurs éléments dits « incontrôlés ». Pour les leaders de la Séléka, ces « éléments incontrôlés » n’ont reçu des ordres de personne.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:15

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 30 Janvier 2013 15:49


Les Femmes de Centrafrique pour la Réconciliation et la Paix ont appelé mardi, le président Bozizé, le Premier ministre Nicolas Tiangaye et les responsables de la Séléka, à prendre leurs responsabilités afin de ramener la paix dans le pays. Elles ont lancé cet appel à l’issue d’une réunion qu’elles ont organisée le 25 janvier 2013 à Bangui, et qui a fait l’objet d’une déclaration rendue publique ce mardi. Leur préoccupation majeure a porté sur le non-respect des Accords de Libreville.


Se basant sur les textes des droits internationaux, ces femmes ont noté « avec amertume que la situation sécuritaire, sanitaire et humanitaire demeure préoccupante ».


Elles se sont dites « conscientes de la nécessité de renforcer l’Etat de droit, la Bonne gouvernance politique, économique et sociale, ainsi que le respect des Droits humains et des libertés fondamentales en Centrafrique ».


Elles ont également rappelé « le rôle que les femmes ont toujours joué dans la prévention, le règlement des conflits et le processus de la paix, et ont pris la résolution de contribuer à la restauration de la paix à travers la lutte contre l’impunité ».


Après examen et critiques des Accords de Libreville, le Comité des Femmes de Centrafrique pour la Réconciliation et la Paix a dénoncé le « non-respect des dispositions du cessez le feu de Libreville, l’avancée des troupes rebelles par la prise de nouvelles villes de l’arrière-pays, les exactions et viols des femmes, le blocage de l’administration et la précarité dans laquelle vit la population de l’arrière-pays ».


Au président de la République, les femmes ont recommandé « de garantir la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire ».


Elles ont demandé au Premier ministre « de tout mettre en œuvre pour la restauration de la paix et la réorganisation de l’administration du territoire ainsi que des forces de défense et de sécurité ». Elles lui ont également demandé de mettre en place une commission d’enquête mixte et d’évaluation de l’impact de ce conflit, pour une prise en charge globale et optimale des victimes dans les meilleurs délais ».


A la coalition Séléka, les Femmes de Centrafrique pour la Réconciliation et la Paix ont recommandé « d’ouvrir rapidement un couloir humanitaire, afin de faciliter l’aide et le secours à apporter aux populations sinistrées. Elles lui ont en même temps recommandée de cantonner ses troupes ».


Enfin, les femmes ont recommandé « aux acteurs de la vie politique et de la société civile centrafricaines, où qu’ils se trouvent, de prendre en compte la situation réelle des victimes pour des résolutions conséquentes ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:11

 

 

 

Boz gros plan

 

 

Selon des sources dignes de foi, la coalition rebelle centrafricaine, Séléka, signataire, il y a un mois d’un accord de paix avec le régime de Bangui, risque d’être de nouveau attaquée par les FACA soutenues par des troupes ougandaises.


En effet, nous venons d’apprendre que les forces armées centrafricaines et les troupes ougandaises s’apprêteraient à lancer une offensive d’envergure contre les rebelles centrafricains de la Séléka, basées à Damara.


Si cette information se révèle vérifiée, nous assisterons à la remise en cause de l’accord de paix signé depuis janvier entre la rébellion centrafricaine et le régime de François Bozizé.


Par ailleurs, tout porte à croire que la rencontre de Libreville entre les opposants centrafricains et le pouvoir de François Bozizé, relève d’un accord de dupe. Car, les zones d’ombres qui entourent des questions brulantes restent des véritables inconnus et fondent notre inquiétude sur la chance de succès des négociations pareilles.


En Afrique centrale, les Chefs d’Etat se soutiennent réciproquement contre leurs oppositions respectives et leurs peuples.


La naïveté  des responsables politiques de la Séléka, leur coûtera les yeux de la tête.


A suivre

 

La rédaction du blog de makaila

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 00:01

 

 

 

Bozizé en difficulté

 


LIBREVILLE (AFP) - 30.01.2013 17:19 - L'un des porte-parole de la coalition rebelle du Séléka a reproché mercredi au pouvoir centrafricain le non-respect de certains termes des accords de paix signés à Libreville concernant notamment la nomination d'un ministre de la Défense issu de l'opposition.


"Le président Bozizé (...) a fait disparaître le poste de ministre de la Défense et a préféré créer un poste de ministre délégué à la Défense. Donc en d'autres termes, il reste encore le chef de l'Etat ministre de la Défense qui ne dit pas son nom", a affirmé dans un entretien à l'AFP à Libreville le porte-parole du Séléka Florian Ndjadder.


A l'issue des négociations entre rebelles et pouvoir à Libreville le 11 janvier, auxquelles avait participé M. Ndjadder, l'opposant Nicolas Tiangaye avait été nommé Premier ministre, et un nouveau gouvernement d'union nationale, en attente de formation, devait notamment accueillir un ministre de la Défense issu du Séléka.


M. Ndjadder a également redemandé "le départ inconditionnel des forces sud-africaines (...) venues au secours de François Bozizé", comme le prévoyaient les accords de paix, affirmant que "l'Afrique du sud est en train de s'ingérer dans les affaires centrafricaines".


"Nous avions demandé dans nos premières conditions de cessez-le feu la libération de tous les détenus politiques arrêtés suite aux évènements, or jusqu'à ce jour ils ne sont pas libérés (...) on a pas eu de suites" a également critiqué le porte-parole.


De source concordantes mardi, des éléments du Séléka se sont livrés à des pillages dans plusieurs villes du sud du pays, peu après l'attaque d'une zone d'extraction de diamants à Dimbi et celle de la ville de Kembé (centre sud), commettant "des pillages, des destructions d'édifices et des assassinats" selon le ministère de la Défense.


M. Ndjadder a pour sa part confirmé des mouvements de la rébellion dans la région affirmant que celle-ci voulait sécuriser "l'accès à l'Oubangui Chari", fleuve marquant la frontière avec les deux Congo.


Après une offensive-éclair qui les avait amenés jusqu'aux portes de Bangui, les rebelles avaient accepté le 11 janvier à Libreville un cessez-le-feu et le retrait des zones occupées.


© 2013 AFP

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