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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:41

 

 

 

 

Gerddes-Afrique-1.JPGGerddes-Afrique-2.JPG

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:29

 

 

Eglise-Orthodoxe-d-Europe.JPG

 

 

Communiqué aux nouvelles autorités de Centrafrique

 

 

Nous sommes des chrétiens orthodoxes et notre sens humanitaire est de vivre avec et dans la fraternité du peuple de Centrafrique en se respectant les uns les autres sans distinction de race, de clan ou d’ethnie.


Ce que je regrette le plus, ce sont les tensions religieuses… comme si les dirigeants religieux ne savaient pas que les juifs, les musulmans et les chrétiens ont pour Pères Abraham, Isaac et Jacob.


Nous sommes tous frères même si nous prions différemment, Dieu n’a jamais demandé de s’insulter ou de se tuer. L’Amour doit présider à la destinée de notre peuple.


Nous, orthodoxes, n’intervenons pas dans le domaine politique mais il est de coutume de prier pour ceux qui nous dirigent :


Prions : Pour ce temple, cette ville et ses habitants, pour notre pays et ceux qui le gouvernent, en particulier pour les serviteurs de Dieu (Michel Djododia) notre président et (Nicolas Tiangaye) chef de notre gouvernement, pour que Dieu leur donne la sagesse afin que nous vivions dans la paix et la tranquillité, prions le Seigneur.


Puisque Dieu a permis que vous soyez appelés aux plus hautes fonctions, nous nous plaisons à penser que c’est pour le meilleur en ce qui concerne la plénitude de vie de notre peuple.


Nous vous accordons donc nos prières et vous donnons la bénédiction afin que les Anges vous assistent dans chacune de vos décisions en vous rappelant que vous devenez « serviteurs » des centrafricains et centrafricaines.


Et moi, évêque Joseph Yorowandji, avec les orthodoxes de Centrafrique, vous assurons de notre bienveillance et de notre soutien pour votre action de Paix.

 

Monseigneur Joseph Yorowandji

Evêque de Bangui

Exarque Patriarcal pour la Centrafrique

Eglise Orthodoxe d’Europe

Correspondance : eveque.joseph@gmail.com

 

 

 Secrétariat patriarcal de l’Eglise Orthodoxe d’Europe : 2 rue Clouet 75015 PARIS Tel : 01.43.06.19.34 Mail : secretariat.patriarcal@gmail.com

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:20

 

 

 

Anicet-Georges-Dologuele.jpg

 

 

Propos recueillis par Vincent Hugeux, publié le 26/03/2013 à 11:53 lexpress.fr 


L'ancien Premier ministre Anicet Dologuélé juge excessif le délai de trois ans annoncé par Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka et successeur autoproclamé de François Bozizé 

 

Premier ministre du président Ange-Félix Patassé de janvier 1999 à avril 2001, Anicet Dologuélé apparaît, avec Martin Ziguélé, son successeur à la tête du gouvernement centrafricain jusqu'en 2003, comme l'un des prétendants les plus sérieux à la magistrature suprême en Centrafrique, pour peu qu'un scrutin soit organisé dans un délai raisonnable. Au lendemain de la fuite de François Bozizé, chassé par les insurgés de la coalition rebelle Séléka, l'ancien président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC), aujourd'hui à la tête d'un cabinet de consultant installé à Paris, livre à L'Express son analyse. 

 

A quoi ressemble, à votre connaissance, l'atmosphère à Bangui?


Il y règne une ambiance de désolation. Du fait de l'ampleur des pillages, nos compatriotes n'ont pas eu le temps de savourer la chute du régime Bozizé. Disons que le plaisir aura été de courte durée... 


Chef de la Séléka, Michel Djotodia s'est intronisé chef de l'Etat et a promis un scrutin présidentiel dans un délai de trois ans. Cette lointaine échéance vous paraît-elle acceptable?


L'accord de Libreville [signé le 11 janvier dernier par les émissaires de François Bozizé et ceux de la rébellion armée] avait vocation à prévenir un énième coup d'Etat, quitte à accoucher d'une cote mal taillée. Selon ce scénario, le président en place devait aller au terme de son mandat, qui courait pendant encore trois ans, tandis qu'un gouvernement d'union nationale recevait mission d'organiser des élections législatives au printemps 2014. Il serait revenu au cabinet issu de ce scrutin d'orchestrer la présidentielle de 2016. Chef d'Etat autoproclamé, Michel Djotodia, que quasiment personne ne connaissait dans le pays, semble résolu à termine le quinquennat de son prédécesseur. Mais il convient de revisiter le compromis de Libreville à la lumière de la situation nouvelle que crée la disparition de Bozizé de l'échiquier.

 

Par ailleurs, Djotodia devra bien tenir compte des condamnations de la communauté internationale et des suspensions de financements des bailleurs de fonds. A mon sens, il faudrait 12 à 18 mois pour préparer une présidentielle digne de ce nom, avec révision de la liste électorale et distribution de cartes d'électeur biométriques.

 

Briguerez-vous la présidence?


Ce qui est certain, c'est que je vais faire de la politique. Première étape, la création d'un nouveau parti, qui désignera le moment venu son candidat. 


Quelles relations entretenez-vous avec les animateurs de la Séléka?


Je ne les connais pas. Voilà une douzaine d'années que je vis à l'étranger. De plus, le phénomène est apparu dans le nord-est du pays, où je n'ai pas mis les pieds. Quand la rébellion a pris le nom de Séléka et entrepris de marcher sur Bangui, son ambition affichée était de chasser l'ancien président. A aucun moment il n'avait été question de prise du pouvoir. 


Comment vous entendez-vous avec Martin Ziguélé, autre prétendant à la présidence?


Lui et moi, nous nous connaissions bien avant de nous lancer dans l'arène politique. Nous avons servi le même régime et sommes de vieux amis. Si nous devons un jour entrer en compétition, ce sera de la manière la plus saine et la plus républicaine qui soit. 


Vous avez quitté Bangui pour Paris jeudi dernier. Dans quelles circonstances?


Sur place, diverses rumeurs suggéraient qu'en cas de défaite de Bozizé, mon intégrité physique aurait été en péril. Je ne voulais pas prendre ces menaces au sérieux, mais les inquiétudes de mon entourage m'ont conduit à revenir en France. Principe de précaution. J'ai encore quelques rendez-vous professionnels à honorer en Europe, mais je compte rentrer en RCA dans deux à trois semaines.

 

Etes-vous en contact avec les autorités françaises?


J'ai rencontré Jean-Christophe Belliard [le directeur Afrique du Quai d'Orsay] voilà environ six semaines. De même, un rendez-vous avec Hélène Le Gal [conseillère Afrique de l'Elysée], différé pour cause de crise malienne, est de nouveau envisagé. 


Comment la RCA peut-elle s'affranchir de la malédiction putschiste?


C'est cyclique. Tous les dix ans, un groupe armé débarque et prend le pouvoir. Ensuite, on met une décennie à tenter de ramener le pays au niveau antérieur. Avec à la clé, non seulement le surplace, mais une régression à grande vitesse. Ce qui me désole, c'est que les acteurs politiques centrafricains ont tendance à faire appel à la force pour régler leurs contentieux, détournant au passage l'armée de sa vocation. Au risque de se voir mis à l'écart par des militaires qui prennent goût au pouvoir. Tout aussi graves, les ravages de la culture des armes chez les jeunes. Lesquels s'aperçoivent qu'en braquant un 4X4, on obtient en deux minutes une somme qu'ils mettraient des années de labeur à réunir. Pour éradiquer ces non-valeurs, il faudra beaucoup de temps, de ténacité et de pédagogie. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Interview
26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 04:27

 

 

 

 

Djotodia vers Sibut



 

RFI  mardi 26 mars 2013

 

Le chef de la rébellion Seleka, Michel Djotodia, s’est posé ce lundi 25 mars en successeur du président François Bozizé qui s’est réfugié au Cameroun. Dans une allocution en fin de journée, il a indiqué vouloir organiser « des éléctions libres et transparentes avec le concours de tout le monde » d’ici trois ans et qu’il gardait à son poste l’actuel Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Nicolas Tiangaye, opposant de François Bozizé.

 

Au lendemain du renversement du président François Bozizé, le nouvel homme fort du pays, Michel Djotodia, s'est autoproclamé président. Il a prononcé une allocution qui était très attendue par ses compatriotes et qui a été retardée de plusieurs heures, en raison manifestement de problèmes d'ordre technique.

 

Reconduction du Premier ministre

 

Au cours de son allocution, Michel Djotodia a commencé par justifier son coup de force en déclarant que François Bozizé a failli à sa mission. Il a fait son discours devant l’actuel Premier ministre, Nicolas Tiangaye, en présence des ministres de la Seleka mais sans la présence de diplomates.

 

Lors de cette déclaration, Michel Djotodia a annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et la reconduction du Premier ministre, Nicolas Tiangaye.

 

Le chef de la rébellion a également fait savoir qu’il restait au pouvoir dans le cadre de l’accord de Libreville. Il entend ainsi former un gouvernement d’union nationale, ce qui suppose qu’il y aura normalement des ministres issus de la mouvance favorable à l’ex-président François Bozizé.

 

« J’estime nécessaire de suspendre la Constitution du 27 novembre 2004, de dissoudre l’Assemblée nationale ainsi que le gouvernement. Pendant cette période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes, je vais légiférer par ordonnances », a déclaré Michel Djotodia.

 

Michel Djotodia a aussi annoncé une première mesure technique, à savoir l’instauration d’un couvre-feu de 19H00 à 6H30 du matin. 

 

Portrait de Michel Djotodia

 

C'est fin 2006 que le public découvre Michel Djotodia lorsque son mouvement rebelle, l'UFDR, a attaqué Birao, dans l’extrême nord-est du pays. Lui-même a dû s'exiler au Bénin et est arrêté en vertu d'un mandat international lancé par la Centrafrique. Il est mis en prison et ne sera libéré qu'en février 2008. Il disparaît alors des médias mais ses contacts avec les différentes tendances de la rébellion se poursuivent. Il revient sous le feu de l'actualité, en décembre dernier, avec les premières attaques lancées par la Seleka, une coalition qui permet, à plusieurs groupes rebelles, de se retrouver.

 

Cet ancien étudiant en ex-URSS a été fonctionnaire. Il a tenté par deux fois, d'être élu député de sa préfecture, la Vakaga, sans succès. « Ca l'a énervé et ça l'a encouragé à passer à la lutte armée », raconte un ex-cadre de la rébellion. « C'est un homme qui a des ambitions politiques », précise un de ceux qui ont travaillé avec lui.

 

Michel Djotodia a été consul de la Centrafrique au Darfour, à Nyala. Cet épisode a été décisif pour la suite de son parcours. Des rebelles tchadiens et soudanais circulent dans la zone, ce qui autorise de nombreux contacts. Djotodia parle plusieurs langues, notamment le russe et l'arabe. Son statut d'intellectuel l'a aidé à devenir la figure de proue de la Seleka : certains rebelles l'appelaient déjà, ces derniers mois, « le président Michel ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 04:13

 

 

 

Mgr-Dieudonne-Nzapalainga.jpg

 

 

Par Charlotte Idrac lundi 25 mars 2013

 

Ces derniers mois, des tensions religieuses sont apparues en Centrafrique. En janvier, le régime du président renversé, François Bozizé, avait accusé la coalition Seleka de prôner un islam intégriste. Et ce dimanche, à Bangui, lors de la prise de la capitale par la rébellion de la Seleka, la communauté musulmane a été pointée du doigt à la suite de pillages dont ont été victimes des chrétiens. Faut-il craindre une montée des tensions interreligieuses en Centrafrique ?Joint par RFI ce lundi 25 mars, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a réagi aux derniers événements.

 

RFI : Quel est votre message, dans ces moments d’épreuves, pour la population centrafricaine ?

 

Monseigneur Dieudonné Nzapalainga : Je commence par une pensée pour tous ceux et toutes celles qui viennent de perdre la vie. En même temps, la population centrafricaine a soif de paix. Elle l’a manifesté à plusieurs reprises. Nous sommes à nouveau dans un moment difficile où la population est ballotée de gauche à droite. Lorsqu’on lui procurera la paix, elle pourra, à son tour, apporter le meilleur d’elle-même pour le développement de ce pays qu’est la République centrafricaine.

 

Comment avez-vous vécu, vous-même, ces événements à Bangui ?

 

Ces événements ont été douloureux. Tous ces hommes et toutes ces femmes que nous avons vus courir de gauche à droite, perdus, hagards, font que nous pouvons nous poser des questions : qu’est-ce qui arrive ? Quel est le sens de notre humanité ? Quel est le sens de notre vie ? Plus que jamais, tous ceux qui ont accepté d’être des politiques doivent prendre leurs responsabilités en se demandant : qu’est-ce que nous offrons à nos pères et à nos sœurs ? Que tous ceux qui veulent servir la politique mettent plus en avant la population.

 

Mon message à la rébellion Seleka est le suivant : on ne peut pas construire ce pays en excluant les autres. Nous avons une feuille de route. Si nous décidons de la mettre en place en impliquant les uns et les autres – sans qu’il y ait de chasse aux sorcières – alors, on pourra repartir sur de nouvelles bases. Sinon, ce sera l’éternelle rancune, l’éternelle frustration que nous allons faire endurer à la population.

 

Quelles doivent être, selon vous, les priorités des hommes de la Seleka, maintenant qu’ils ont le pouvoir ?

 

La priorité, c’est la protection de la population, des hommes et des biens. Il faut mettre fin aux pillages et que les responsables de la Seleka prennent leurs responsabilités par rapport à tous les dégâts collatéraux.

 

La cathédrale de Bangui a d’ailleurs également été pillée.

 

Dimanche, devant la cathédrale, des hommes et des femmes qui étaient venus prier se sont fait piller en sortant de l’église par des gens qui voulaient prendre également leurs véhicules, par la force. S’agit-il d’éléments incontrôlés et non pas des chrétiens qui aient été ciblés ? C’est à ceux qui ont maintenant en charge la responsabilité de pouvoir le faire, de réagir vite et vérifier qui sont les auteurs de tels actes.

 

Tout au long de cette crise, on a vu des tensions religieuses monter progressivement. Est-ce que cela vous inquiète et comment les éviter ?

 

Je suis le premier à être inquiété par cette tension religieuse et j’en appelle aux responsables de ce mouvement, la Seleka, d’éviter la dérive. Notre solution passe par le dialogue et non pas par la force. Il est temps de mettre rapidement fin à des actes injustes qui pourraient entraîner, dans la tête des gens, des sentiments anti-religieux ou qui pourraient leur faire penser que cette crise ou encore ces événements visent les chrétiens en étant contre eux. 
Il faut que les prêtres, les pasteurs et les imams soient protégés. Je parle pour tout le monde. Les hommes de Dieu doivent être protégés. Cette crise est politique ; il ne faut pas la laisser dévier pour qu’elle prenne un itinéraire religieux.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 03:54

 

 

 

Seleka-dans-Bangui.jpg

 

Parfait-Mbaye-et-Jean-Willybiro-Sako-a-Bouar.JPG

 

Yangouvonda et Bafatoro en amoureux

 

 

Par Libération avec AFP

 

Le coup de force des rebelles centrafricains qui ont chassé le président François Bozizé de Bangui, toujours en proie aux pillages, a été condamné lundi par l’ensemble de la communauté internationale, de l’Union africaine aux Nations unies, de l’Union européenne à la France.


Et plus de 24h après la chute de Bozizé, réfugié au Cameroun, le chef de la rébellion Michel Djotodia, qui se pose en successeur du président Bozizé, tardait à s’adresser publiquement à la Nation.


L’Union africaine a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l’organisation. Elle a également imposé des sanctions contre sept responsables de la coalition rebelle Séléka, dont Michel Djotodia.


Paris a condamné «le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir» en Centrafrique.


L’Union européenne a qualifié d'«inacceptable» le changement «par la force» du gouvernement en Centrafrique et appelé à «cesser immédiatement toutes les hostilités, à faire preuve de retenue et à contribuer au rétablissement de l’ordre public».


«Cette remise en cause de l’ordre constitutionnel est inacceptable pour la communauté francophone attachée aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit», a renchéri le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Abdou Diouf.


Et dès dimanche soir, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’était déclaré inquiet des violations de droits de l’homme, tandis que Washington appelait «de manière urgente» le Séléka à «rétablir la loi et l’ordre» dans Bangui, livrée aux pillages.


Un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi, avait indiqué lundi matin depuis Paris qu’il était «en attente d’une déclaration solennelle qui officialise l’accès à la présidence de Michel Djotodia».


Mais depuis, ni le Séléka ni son chef ne sont intervenus publiquement pour s’adresser aux Centrafricains, et proclamer Djotodia président, comme il l’avait laissé entendre sur RFI.


Il a notamment annoncé vouloir organiser des élections libres d’ici trois ans, en soulignant: «Je n’ai pas dit que dans trois ans, je remettrai le pouvoir. J’ai dit que d’ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes avec le concours de tout le monde».


«Nous resterons toujours dans l’esprit de Libreville», a-t-il promis, confiant qu’il garderait à son poste l’actuel Premier ministre du gouvernement d’union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l’opposition à Bozizé.

 

Les pillages continuent


Dans la capitale centrafricaine, les incidents et pillages continuaient lundi selon plusieurs témoignages.

Un hôtel situé dans le quartier du palais présidentiel a été incendié dans la matinée, selon une source militaire au sein de la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac).


Toujours selon cette source, un incident a fait deux morts. Un ressortissant indien et un membre du Séléka qui l’escortait ont été tués alors qu’ils approchaient de l’aéroport, dont l’accès est interdit aux rebelles et sous contrôle de l’armée française. «Ils ne s’étaient pas annoncés», a expliqué cette source qui parle d’une erreur, sans préciser qui leur a tiré dessus.


Une journaliste d’une radio privée a rapporté que des rebelles étaient venus piller les locaux, repartant avec «du matériel, mais aussi des véhicules». «Nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions», a-t-elle confié sous couvert d’anonymat.


«Le Séléka a donné des ordres pour récupérer les biens volés et assurer la protection des personnes, a-t-elle ajouté. Mais on entend toujours des coups de feu sporadiques».


De nombreuses patrouilles rebelles circulaient dans les rues de Bangui, tirant en l’air avec des kalachnikov, a constaté un journaliste de l’AFP. Les magasins restaient fermés et les habitants se déplaçaient à pied, souvent en petits groupes.


Bozizé réfugié au Cameroun

 

Le président déchu François Bozizé a fui Bangui pour se réfugier au Cameroun, «où il se trouve actuellement dans l’attente de son départ vers un autre pays d’accueil», a annoncé la présidence camerounaise lundi.


Sa famille a été prise en charge en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement et ministre des médias congolais, Lambert Mende.


Au moins treize militaires de la force sud-africaine qui avait été déployée en Centrafrique ont été tués et 27 blessés dans des combats pendant la prise de Bangui par les rebelles, a indiqué le président Jacob Zuma, en annonçant le maintien pour l’instant du reste des troupes sur place.


La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et enchaîné victoire sur victoire face aux forces gouvernementales désorganisées, avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.


Un accord à Libreville, conclu en janvier, avait débouché sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. Arguant du non-respect de ces accords, les rebelles ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi et déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de transition.

 

 

 

 

NDLR : Force est aussi de constater que pas grand nombre pleur sur le départ du pouvoir de François Bozizé Yangouvonda  pour qui l’exil et la galère vient de débuter. Parti précipitamment du palais sans même prendre sa trousse de toilette ni son pyjama, le voilà déjà refoulé de pays en pays comme un paria.

 

Un qui doit lui faire un clin d’œil depuis là où il se trouve, c’est bien Ange-Félix Patassé. Ainsi va la vie. Bozizé vient de payer cash sa cécité et son autisme. Parfait Mbay qui s’était beaucoup réjoui et enorgueilli « d’avoir fait mordre la poussière au régime Patassé » doit à présent avoir compris qu’il faut remuer sept fois la langue dans la bouche avant de balancer des conneries. Le voilà maintenant dans de beaux draps. C'en donc est fini des invraisemblables croisières sur l'Oubangui !

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 03:33

 

 

 

logo MDES

 

MOUVEMENT POUR LA DEMOCRATIE

ET L’EVOLUTION SOCIALE

********

Solidarité – Justice - Travail

BUREAU EXECUTIF NATIONAL

********

SECRETARIAT EXECUTIF

 

 

 

Le Bureau Exécutif national du Mouvement pour la Démocratie et l’Évolution Sociale (MDES) a tenu ce lundi 25 mars 2013 à Bangui une réunion extraordinaire des cadres du parti. Cette réunion s’inscrit dans sa stratégie d’information de ses militants sur l’accord politique de sortie de crise signé, vendredi 11 janvier 2013, entre les différents belligérants de la crise centrafricaine et qui constitue la base pour une transition démocratique, aussi de porter à l’opinion nationale et internationale sa proposition sur l’organisation de ladite transition pour une durée de dix huit (18) mois.

 

La proposition du Mouvement pour la Démocratie et l’Évolution Sociale est le résultat de l’analyse minutieuse de cet accord et à partir des taches spécifiques que dégage ledit accord.

 

La réflexion des cadres du parti MDES sur la transition démocratique s’est portée essentiellement sur les points suivants :

 

- Le délai et le chronogramme de la transition;

- La mise en place du gouvernement de transition et les institutions nationales de transition

- De la révision du code et fichiers électoraux;

- Les modalités d'organisation des élections visant à la normalisation définitive de la situation ;

 

Pour le Bureau politique du parti, l’accord de Libreville a prévu une durée de trois (3) ans de transition et avec le General François Bozize comme Président de ladite transition. Vu le départ en exil du Président Bozize et conscient de la situation politique actuelle, le MDES propose une transition politique plus courte de vingt quatre mois (24) pour éviter que le nouveau régime prenne gout du pouvoir. Cette période de 24 mois porte trois parties :

 

- La première partie porte sur une période de trois mois consacrée essentiellement à la mise en place d’un gouvernement de transition représentatif et de nouvelles Institutions Nationales;

 

- La deuxième partie consacrée essentiellement, pour une période de douze mois (18), à la sécurisation de tout le pays et aussi la révision du code et fichiers électoraux;

 

- Enfin la troisième partie est consacrée essentiellement aux élections et la remise du pouvoir au civil;

 

Le deuxième point consiste à la composition du gouvernement de transition et des Institutions de transition. L’accord de Libreville prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale de transition composé des partis politiques de l’opposition démocratique, société civile, mouvements politico-militaires non-combattants, coalition Séléka et la majorité présidentielle. Or, depuis dimanche 24 mars 2013, nous avons assisté à un changement brutal du paysage politique de notre pays entrainant la disparition de certains groupes comme Le majorité présidentielle, mouvements politico-militaires non combattants… Pour cette raison, le MDES propose la convocation d’une conférence élargie à tous les partis politique du pays, société civile, les forces armées ainsi qu’à la diaspora centrafricaine avant la formation d’un nouveau gouvernement représentatif national et une assemblée nationale de transition.

 

Sur les deux derniers points concernant la révision du code et fichier électoraux ainsi qu’aux modalités d'organisation des élections visant à la normalisation définitive de la situation, le MDES juge important que ces points seront débattus à la nouvelle Assemblée nationale de transition et propose tout de même un calendrier pour les prochaines élections présidentielle et législative. Les prochaines élections, selon le MDES, devraient être couplées Législative ⁄ Presidentielle, et ce, pour un dimanche de la première quinzaine du mois d’octobre 2014.

 

Pour finir, le MDES demande formellement au nouveau régime de transition de garantir l’accès des partis politiques aux médias Publics, le libre exercice des activités des partis politiques et des medias, et la neutralité de l’administration.

 

Fait à Bangui, le 24 mars 2013

 

Le Secrétaire Exécutif national

 

Jean NGUEMANDJI

 

Tel : 75 28 03 13

75 03 71 18

Email : mdescentrafrique@yahoo.fr

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 03:12

 

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

 


BANGUI AFP / 25 mars 2013 23h45- Le chef de la rébellion centrafricaine Séléka, Michel Djotodia, qui a pris le pouvoir à Bangui dimanche, a annoncé qu'il allait suspendre la Constitution et légiférer par ordonnance pour conduire la transition du pays, dans un discours à la presse lundi.



J'estime nécessaire de suspendre la Constitution du 27 novembre 2004, de dissoudre l'Assemblée nationale ainsi que le gouvernement. Pendant cette période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes, je vais légiférer par ordonnances, a déclaré Michel Djotodia.

 

Si M. Djotodia ne s'est pas explicitement autoproclamé président de la République, il se pose clairement en nouveau maitre du pays.



En respectant l'esprit des accords de Libreville, je vais reconduire le Premier ministre (Nicolas Tiangaye), chef du gouvernement d'union nationale dans ses fonctions, a-t-il déclaré.

 

Nous nous engageons à conduire désormais les destinées du peuple centrafricain pendant cette période de transition consensuelle de 3 ans conformément aux accords politiques de Libreville, a ajouté M. Djotodia.

 

Il a ensuite énuméré les objectifs du prochain gouvernement, notamment restaurer la paix et la sécurité, réorganiser les forces de défense et de sécurité, réorganiser l'administration territoriale et poursuivre le processus de DDR (désarmement, démobilisation et réintégration) des anciens combattants.



Nous regrettons les dégâts collatéraux (pillages, violences) et nous nous emploierons à y mettre fin très rapidement, a affirmé Michel Djotodia qui demande aux travailleurs du secteur public et privé de reprendre le travail dès demain mardi.



La coalition Séléka a pris la capitale Bangui et renversé dimanche le président François Bozizé qui s'est réfugié au Cameroun, selon la présidence camerounaise.



L'accord de paix signé le 11 janvier à Libreville mettait en place un gouvernement d'unité nationale composé du clan au pouvoir, des rebelles et de l'opposition. Mais les rebelles affirment qu'il n'a pas été respecté.

 

Michel Djotodia est le nouveau président, c'est acquis. L'opposition le reconnait, a pour sa part déclaré le porte-parole du gouvernement d'union nationale Crépin Mboli Goumba, opposant au régime Bozizé, joint par l'AFP.


Nous sommes dans l'esprit de Libreville, a-t-il ajouté. Il y avait cinq signataires à Libreville (clan Bozizé, opposition, Séléka, rebelles ayant déposé les armes, société civile). Toutes ces parties seront représentées dans le nouveau gouvernement mais pas dans les mêmes proportions.

 

Il a également affirmé que des patrouilles mixtes entre le Séléka et la Fomac (Force multinationale d'Afrique centrale) ont commencé à patrouiller cette nuit (...) pour arrêter les pillages.

 

Le coup de force des rebelles centrafricains a été condamné lundi par l'ensemble de la communauté internationale, de l'Union africaine aux Nations unies, de l'Union européenne à la France.



(©)

 

Une période de transition de trois ans en Centrafrique

 

Le nouvel homme fort de Centrafrique, le chef de la rébellion Michel Djotodia, veut suspendre la Constitution et légiférer par ordonnances pendant une période de transition de trois ans. Il s'est exprimé lundi, au lendemain d'un coup de force qui a entraîné le départ du président Bozizé et une condamnation internationale.


"Pendant cette période de transition qui nous conduira à des élections libres, crédibles et transparentes, je vais légiférer par ordonnances", a déclaré M. Djotodia face à la presse.


Si M. Djotodia ne s'est pas explicitement autoproclamé président de la République, il se pose clairement en nouveau maître du pays. "En respectant l'esprit des accords de Libreville, je vais reconduire le Premier ministre (Nicolas Tiangaye), chef du gouvernement d'union nationale dans ses fonctions", a-t-il déclaré.


L'accord de paix signé le 11 janvier à Libreville mettait en place un gouvernement d'unité nationale composé du clan au pouvoir, des rebelles et de l'opposition. Mais les rebelles affirment qu'il n'a pas été respecté par le régime Bozizé.


"Nous nous engageons à conduire désormais les destinées du peuple centrafricain pendant cette période de transition consensuelle de trois ans conformément aux accords politiques de Libreville", a-t-il ajouté. Il a ensuite énuméré les principaux objectifs du prochain gouvernement, notamment "restaurer la paix".

 

Couvre-feu instauré


Michel Djotodia a annoncé l'instauration d'un couvre-feu de 19h00 à 06h00 et des patrouilles pour sécuriser la capitale, toujours en proie à la violence et aux pillages.


Témoignant de la confusion qui règne dans la ville, deux Indiens ont été tués lundi par erreur par des soldats français chargés de la protection de l'aéroport de Bangui, a annoncé lundi soir le ministère français de la Défense, qui a déploré "un drame".


Président déchu


Le président déchu François Bozizé a fui Bangui pour se réfugier au Cameroun. Le coup de force a été condamné notamment par les Etats-Unis et l'Union européenne.



(ats / 26.03.2013 02h26) 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 22:28

 

 

 

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Diaspora Centrafricaine

*-*-*-*-*

 

Chers compatriotes,


En raison de la situation que connaît notre pays depuis la dernière offensive de la coalition SELEKA,     une importante réunion regroupant différentes personnalités et associations de la diaspora Centrafricaine s’est tenue le dimanche 24 mars 2013 à Paris.


Cette rencontre a permis à la communauté centrafricaine de toutes appartenances et confessions  de se pencher sur les  questions de l’heure et de définir une position commune sur les urgences dans notre pays.


Un comité ad ‘hoc de la diaspora Centrafricaine  a été mis en place, ayant pour mission de :


Préparer et organiser un rassemblement pour la paix et la réconciliation en Centrafrique ;

Demander la convocation immédiate d’une conférence nationale souveraine en vue de :


Traiter en profondeur les maux qui occasionnent les crises  récurrentes en Centrafrique ;

Mettre en place les institutions de la transition ;

Etablir une feuille de route pour cette période de transition.


Sensibiliser la communauté internationale, les pays amis et les différents donateurs en vue de mobiliser urgemment une assistance humanitaire en faveur des déplacés intérieur et extérieur ;


Créer un observatoire permanent attaché à l’évolution de la situation en Centrafrique ;


Elaborer le projet des textes constitutifs de notre organisation.

 

Le Comité Ad ‘hoc de la Diaspora Centrafricaine est composé comme suit :


Président : Guy Simplice KODEGUE


Secrétaire : Brice GODOT-NZONGUIA

 

Porte Parole : Adolphe NDOUBA

 

Trésorier : Crépin NGOKOZENGUET

 

Chargé de l’Organisation : Bienvenu GUINON

 

Pour tout Contact:


0663747422  /  0620810753 / 0647556483


Centrafriqueterre.davenir@yahoo.fr

 

Fait à Paris le, 25 mars 2013

 

 

Pour le Comité Ad’ hoc de la Diaspora Centrafricaine

Le Porte Parole

 

Adolphe NDOUBA

 

 

 

 

INVITATION A UNE REUNION DE LA DIASPORA A NANTES


Diaspora centrafricaine de NANTES,


Génération divisée et sacrifiée!!!


Nous vous invitons à une importante réunion de la diaspora centrafricaine le mercredi 27 mars 2013 à 17 heures très précises à la salle PODIUM ,tram ligne 2 direction ORVAULT,arrêt la BOSSIERE. L 'ordre du jour portera sur la position des centrafricains face au changement de régime à Bangui! Les sujets suivants seront débattus :

 

Qui sont les nouveaux dirigeants ?

 

Tour d'horizon de la situation politique , sécuritaire, sociale, économique ?

 

Les actions à venir ?

 

Mise en place de la délégation de la diaspora de Nantes

 

Divers

 

Agissons tous ensemble dans l'intérêt supérieur de notre Nation qui dépasse les considérations personnelles.

 

CONTACT : 0668032464

 

Pour l'équipe préparatoire de la rencontre


A. DIMY

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 21:46

 

 

 

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PARIS AFP / 25 mars 2013 20h59- Deux Indiens ont été tués lundi par erreur par des soldats français chargés de la protection de l'aéroport de Bangui, a annoncé lundi soir le ministère français de la Défense, qui a déploré un drame survenu dans une situation particulièrement confuse.

 

Un autre Indien et un Tchadien ont également été blessés, a-t-on ajouté.


Les forces françaises sont intervenues dans une situation particulièrement confuse contre trois véhicules qui menaçaient de pénétrer dans l'aéroport alors même qu'elles venaient d'être l'objet de tirs d'origine inconnue, écrit le ministère.


Ces véhicules transportaient notamment des ressortissants tchadiens et indiens. En dépit des tirs de semonce lancés par les militaires gardant le site, les véhicules ont poursuivi à vive allure. Deux ressortissants indiens sont morts. Les blessés indien et tchadien ont été immédiatement pris en charge par les forces françaises et conduits vers une unité de soin, poursuit-il.

 

Dans ces circonstances tragiques, la France, partenaire et amie de l'Inde, partage la douleur des familles et leur adresse ainsi qu'aux autorités indiennes ses sincères condoléances. Le président de la République a adressé un message de solidarité au Premier ministre indien. Le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, doit s'entretenir dans les prochaines heures avec son homologue indien, ajoute le ministère de la Défense.



Regrettant profondément ce drame, le ministre de la Défense a demandé le déclenchement d'une enquête visant à en déterminer les circonstances exactes. Toute la lumière sera faite en liaison et en transparence avec les autorités indiennes et tchadiennes, écrit le ministère de la Défense.

 

Environ 300 soldats français ont été envoyés ce week-end en renfort à Bangui pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, portant à environ 550 hommes la présence française en République Centrafricaine.



Les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.



(©) 

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