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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 00:39

 

 

 

Bangui-vue-aerienne.jpg

Bangui vue aérienne 

 


BANGUI AFP / 23 mars 2013 22h23 - La capitale centrafricaine Bangui, attaquée samedi par les rebelles de la coalition Séléka, était plongée dans le noir dans la soirée, faute d'électricité, a constaté un journaliste de l'AFP qui a aussi recueilli les témoignages des habitants de plusieurs quartiers.


Les problèmes d'électricité sont récurrents dans la capitale où les délestages sont quotidiens et peuvent durer longtemps mais il est rare que toute la ville soit privée d'électricité en même temps. Le motif de cette coupure générale n'était pas connu samedi soir.



(©)

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 23:50

 

 

 

 

 

GP-Bozize.JPG

 

GP-en-patrouille-dans-Bangui.jpg

 

 

 

Par Olivier Bantsimba


De source militaire surtout de la Garde Présidentielle ayant requis l’anonymat, le quartier consigné est déserté des éléments de la Garde Présidentielle à l’annonce de la progression de la rébellion Séléka vers la capitale Bangui: « Nous nous sommes dépouillés des treillis et rentrés chez nous. Aucun élément ne se trouve au quartier consigné. Actuellement où je parle je me trouve chez moi dans le noir puisqu’il y a un délestage général et l’armée est dans la psychose» a déclaré une femme militaire jointe par téléphone depuis Brazzaville aux environs de 19h. « Je suis restée collée à un arbre dans le noir ne sachant où aller puisque les troupes  de la Séléka viennent dans tous les sens.


Ce camp de la Garde Présidentielle se trouve sur l’avenue de l’indépendance et en face de l’hôtel Ledger et il s’agit l’ancienne résidence du feu président Ange Félix Patassé, pillée et saccagée le 15 mars 2003 à l’entrée de la rébellion de Bozizé.

 

 

Une correspondance spéciale pour CAP

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 23:05

 

 

 

Urgent  Urgent  Urgent  Urgent  Urgent

 

ENFIN !   BOZIZE EST PARTI EN EXIL !


OUF !!!!!!!!!! L'OISEAU A HONTEUSEMENT FUI LA RCA

 

 

 

Yangouvonda-Bozize-F.jpg

 

 

Bangui, 23 mars 2013 (CAP) 15 mars 2003 – 23 mars 2013 ! 10 ans !!!  Ca y est ! L'oiseau est parti ! Le généralissime président François BOZIZE YANGOUVONDA a honteusement fui le pays depuis 18 heures, heure locale, après avoir évacué toute sa progéniture et ses proches, dit-on vers Kigali dans un premier temps et vraisemblablement ensuite pour quelque part Afrique du Sud. L'exil commence pour eux. Tout ça pour ça est-on tenté de dire. Les Centrafricains doivent jeter derrière lui et sa famille, un tison ardent, symbole d’un départ définitif comme l’avait dit Barthélémy BOGANDA au sujet des colons.

 

Ayant perdu des hommes au combat et devant la puissance de feu de Séléka, ses amis soldats sud-africains ont aussi décidé, de rentrer au bercail. Leur avion était depuis longtemps sur le tarmac de l’aéroport Bangui Mpoko pour les rapatrier dans le pays de la nation arc en ciel.

 

Certains bozizistes invétérés auraient été aperçus à Zongo de l'autre côté du fleuve Oubangui en face de Bangui en RD Congo. Le généralissime en carton Anicet Parfait MBAY, tout récent vice-premier ministre des affaires étrangères serait en France de retour d'une mission en Inde et craignant beaucoup pour sa famille restée à Bangui. Levi YAKETE est venu renouveler sa carte de séjour et se trouve à Nantes ainsi que Christian GUENEBEM à Amiens. On ne connait pas la position de Gouandjika, Zingas, Cyriaque Gonda, Marie Solange Pagonendji Ndakala alias Arôme Maggi.....et surtout de Maurice Takogueng Ouambo alias Djento alias Ouambozouïna

 

 

Nous reviendrons ultérieurement et abondamment sur la fin du régime de ce vulgaire dictateur dont le règne a confiné à une véritable descente aux enfers de la République centrafricaine.

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 22:01

 

 

 

Conseil S ONU

 

 


PARIS AFP / 23 mars 2013 21h19 - Paris a demandé samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies compte-tenu de l'évolution de la situation en Centrafrique, a annoncé à l'AFP Romain Nadal, porte-parole diplomatique à la présidence française.

M. Nadal a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de rester chez eux, une évacuation n'étant pas pour le moment ordonnée. Nous sommes vigilants, a-t-il souligné. Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a précisé le porte-parole.

 

Environ 1.250 Français vivent en Centrafrique.


250 soldats français sont basés dans ce pays et il n'est pas prévu d'envoyer des renforts actuellement, a dit le porte-parole.


Il n'est pas question que la France s'ingère dans les affaires intérieures d'un pays, comme l'a dit à plusieurs reprises le président François Hollande, a-t-il poursuivi, en précisant que Paris avait pris contact avec l'Union africaine et les organisations régionales pour qu'elles apaisent la situation en Centrafrique.


Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.


Le Conseil de sécurité de l'ONU, qui s'était déjà réuni vendredi, avait alors exprimé sa vive inquiétude face à l'avancée des rebelles. 



(©)

 

 

Paris a envoyé des troupes pour sécuriser l'aéroport de Bangui

 

PARIS (Reuters) - La France a envoyé des troupes en Centrafrique pour sécuriser l'aéroport de Bangui face à l'avancée des rebelles qui affirment être entrés dans la capitale, a-t-on appris samedi de source diplomatique française.

 

"Une compagnie a été envoyée pour renforcer et sécuriser l'aéroport de Bangui. L'aéroport est désormais sécurisé", a dit cette source.

 

"Nous avons demandé à nos ressortissants de rester chez eux", a ajouté cette source.

 

La France a par ailleurs demandé la tenue en urgence d'une réunion au Conseil de sécurité de l'Onu "pour trouver une voie de sortie" en Centrafrique, a indiqué une autre source diplomatique française.

 

Les rebelles centrafricains du Séléka sont entrés samedi dans la capitale Bangui et se dirigent vers le palais présidentiel tout en menant des combats contre les forces gouvernementales, selon porte-parole des insurgés.

 Les rebelles ont relancé les hostilités cette semaine dans le pays et se sont fixé pour but de renverser le président François Bozizé qu'ils accusent de ne pas avoir respecté un accord de paix conclu en janvier, prévoyant leur intégration dans les forces armées.

 

John Irish, édité par Marine Pennetier

 

 

19h45 : Des habitants que RFI a pu joindre au PK 12, à l'entrée nord de Bangui, disent avoir vu passer les rebelles de la Seleka, sur la grand route, en direction du centre de la capitale. « Ils sont nombreux et lourdement armés », dit un témoin. Il précise qu'il y a eu auparavant des affrontements au PK 12 entre d'un côté, la rébellion, et de l'autre, les forces armées centrafricaines et soldats sud-africains.

 

Son témoin du quartier de PK 12 : « j'ai vu rentrer la Seleka dans Bangui »

 

Je suis un habitant de PK 12 (…) Je suis près du stade, certains rebelles sont stationnés à cet endroit, et d'autres se dirigent vers la ville (…) ils sont très nombreux et lourdement armés.

 

Source: RFI

 

 

 

Centrafrique: les rebelles annoncent leur entrée dans Bangui

 

Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui. Ils ont demandé aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.


"Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir", a annoncé l'un des porte-parole de la rébellion.

 

"Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations", a-t-il ajouté. "Il y a des détonations aux portes de Bangui", a affirmé de son côté le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).

 

Un journaliste de Reuters a vu les combattants du Séléka repousser les unités de l'armée régulière et prendre position dans le quartier autour de la résidence personnelle de Bozizé. Selon un responsable, le chef de l'Etat se trouvait dans le palais présidentiel au centre-ville.

 

Mouvement de panique

 

Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que "des coups de feu ont été tirés autour du PK12". Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population.

 

En soirée, la France a envoyé des troupes pour sécuriser l'aéroport de la capitale. Paris a par ailleurs demandé la tenue en urgence d'une réunion au Conseil de sécurité de l'ONU "pour trouver une voie de sortie" en Centrafrique.

 

La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays. puis enchaîné victoire sur victoire avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 kilomètres de Bangui.

 

Des accords de paix signés le 11 janvier avaient débouché sur la formation d'un gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l'opposition et la rébellion. Cette dernière avait annoncé reprendre les armes mercredi. Selon elle, le clan Bozizé n'a pas respecté les accords.




(ats / 23.03.2013 21h58) 
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 20:04

 

 

 

rebelles-de-Seleka-sur-le-terrain.jpg

 

 

samedi 23 mars 2013 à 18h36

 

Les rebelles centrafricains du Séléka sont entrés samedi dans les faubourgs nord de Bangui où des combats les opposent aux forces gouvernementales, rapporte un journaliste de Reuters sur place.

 

 

Nelson Ndjadder, porte-parole du mouvement, a confirmé l'information, ajoutant qu'un hélicoptère de l'armée utilisé depuis vendredi contre les insurgés avait été abattu. Un membre de la force africaine de maintien de la paix ayant requis l'anonymat a, lui aussi, fait état de combats entre les rebelles et l'armée à Bangui et indique également qu'un hélicoptère de combat a été abattu.

 

Le Premier ministre demande de négocier "pour éviter un bain de sang"

 

Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition au président François Bozizé, a appelé samedi les rebelles de la Séléka, parvenus aux portes de Bangui, à négocier "pour éviter un bain de sang", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

 

"Le Premier ministre demande à nos frères de la Séléka de se mettre en rapport avec le gouvernement d'union nationale pour trouver une solution pacifique et éviter un bain de sang", a déclaré à l'AFP le porte-parole, Crépin Mboli Goumba, réaffirmant "l'attachement" du gouvernement et de la communauté internationale aux accords de paix de Libreville de janvier dernier.

 

"Il y a eu la déclaration des Nations unies, du département d'Etat américain, du président tchadien Idriss Deby, tous rappellent l'importance de l'application des accord de Libreville (signés le 11 janvier antre pouvoir, rebelles et opposition politique) et le rôle du gouvernement d'union nationale", a précisé Crépin Mboli Goumba, opposant au président Bozizé.

 

"On peut gagner ou perdre une guerre mais..."

 

C'est "fort de la réaffirmation de cette légitimité" que le Premier ministre lance cet appel au Séléka, a souligné Crépin Mboli Goumba, également ministre de l'Equipement et des Travaux publics. "Il faut réaffirmer l'attachement du gouvernement aux accords de paix de Libreville".

 

"On peut gagner ou perdre une guerre mais il est extrêmement important de gagner la paix", a-t-il conclu.

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé sa "vive inquiétude" face à l'avancée des rebelles de la Séléka vers la capitale centrafricaine alors qu'il avait appelé cette semaine les deux parties à respecter les accords de Libreville.

 

Le président tchadien, puissant voisin, a lui aussi demandé "le respect de l'accord de Libreville".

 

AFP

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:53

 

 

 

Bozizé Bangui M'poko


LIBREVILLE - Les rebelles centrafricains de la coalition rebelle Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.

 

Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le président Bozizé à partir, a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.


(©AFP / 23 mars 2013 18h47)

 

 

Centrafrique: les rebelles annoncent leur entrée dans Bangui



BANGUI AFP / 23 mars 2013 19h26 - Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.



Nos éléments viennent d'entrer au PK 12 (point kilométrique 12 qui marque l'entrée dans Bangui). On appelle les populations à rester chez elles, les Faca à ne pas combattre, et le présidentBozizé à partir, a annoncé depuis Paris l'un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi.



Nous appelons toutes les forces sur le terrain à ne commettre aucune exaction, aucun pillage ou aucun règlement de compte contre les populations, a-t-il ajouté.


Il y a des détonations aux portes de Bangui, a affirmé le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).


Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que des coups de feu ont été tirés autour du PK12.


Ces coups de feu ont déclenché un mouvement de panique au sein de la population et de nombreux habitants ont commencé à fuir ou à regagner leurs domiciles en toute hâte, selon des témoignages recueillis à Bangui. Les magasins avaient fermé dès la nuit tombée.

 

La circulation était quasiment inexistante en début de soirée, hormis les véhicules militaires qui sillonnaient les grandes artères banguissoises.


La rébellion avait lancé une offensive le 10 décembre dans le nord du pays et avait enchaîné victoire sur victoire face aux Faca avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.


Des accords de paix signés à Libreville le 11 janvier avaient débouché notamment sur la formation d'un gouvernement d'union nationale formée par le pouvoir de François Bozizé, l'opposition et la rébellion.


La rébellion avait annoncé reprendre les armes mercredi, arguant du non-respect des accords par le clan Bozizé et déclenché à nouveau les hostilités vendredi. Les rebelles avaient franchi vendredi à la mi-journée les postes de la Fomac pour arriver aux portes de la capitale.

 

Le PK 12 était le point limite avant le déploiement des soldats français dans Bangui pour sécuriser ambassade et ressortissants.



(©)  

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:37

 

 

 

Bangui ville


BANGUI AFP / 23 mars 2013 18h27 (Centrafrique) - Il y a des détonations aux portes de Bangui, a affirmé à l'AFP le général gabonais Jean Félix Akaga, commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) alors que les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé à plusieurs reprises leur volonté de prendre la capitale.

 

Une source militaire centrafricaine sous couvert de l'anonymat a aussi indiqué que des coups de feu ont été tirés autour du PK12 (point kilométrique 12) où un barrage routier des forces centrafricaines marque la véritable entrée dans la capitale.


(©) 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 18:24

 

 

 

Bangui PK 0

 

 

 


Evénements en RCA: suivez la situation en direct

 

RFI   samedi 23 mars 2013

 

Les événements s’accélèrent en République centrafricaine ce samedi 23 mars. Les troupes de la coalition rebelle de la Seleka continuent de progresser. Sur l'axe Damara-Bangui, les rebelles ne seraient désormais plus qu'à quelques dizaines de kilomètres de Bangui. Dans cette zone, et selon un porte-parole des rebelles, des combats avec des militaires sud-africains ont éclaté en fin de matinée. La Seleka avance aussi sur un autre axe, plus à l'ouest. Selon des témoins, les rebelles auraient passé Boali vers midi, à une centaine de kilomètres de Bangui. La capitale se vide et la sécurité a été renforcée autour du palais du président François Bozizé.

 

16h30 : Joint par RFI, Parfait Mbay, vice-Premier ministre chargé des Affaires étrangères répond au général Jean-Félix Akaga.

 

Parfait Mbaye  Vice-Premier ministre centrafricain chargé des Affaires étrangères

Sur le plan militaire, il faut avoir à l’esprit que la Seleka a traversé les lignes de la Micopax, cela signifie que les lignes de front entre la Micopax et la Seleka sont très confondues. Donc c’est très difficile d’avoir une précision lorsque vous êtes sur le terrain pour avoir des tirs de précision.

 

15h45 : A Damara même, en milieu de matinée, un hélicoptère des forces armées centrafricaines a bombardé les éléments de la force d'Afrique centrale. Bilan de la Fomac : un civil est mort, et 6 personnes blessés. Le responsable de la Fomac, le général Jean-Félix Akaga, condamne et dit ne pas comprendre une telle attaque.

 

Jean-Félix Akaga  Responsable de la Fomac

 

« Je condamne avec la plus grande énergie cette attaque-là parce qu’il n’y avait pas de raison que nous soyons attaqués parce que nos positions étaient clairement connues et identifiées. Nous considérons que c’est une attaque délibérée et qui aurait pu coûter la vie à nos hommes et on ne peut pas l’accepter. »

 

 


NDLR : Le moins qu’on puisse dire est que les explications de Parfait Mbay sont manifestement un peu courtes et traduisent son grand embarras à tenter de justifier l’injustifiable pilonnage de la base de la Fomac par l’hélico de Bozizé. Aux dernières nouvelles, les premiers combattants de Séléka auraient déà franchi le PK 12 et seraient dans Bangui où ils repousseraient vers le palais présidentiel les GP de Bozizé. 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 17:52

 

 

 

Boz centrafrique

 

 

Bozizé a déjà évacué ses enfants vers l’étranger

 

Bangui, 23 mars (CAP) – Selon des informations d’une source digne de foi, Bozizé aurait fait le tour des membres de sa famille ce matin. C’est ainsi qu’on l’aurait aperçu se rendant chez sa sœur cadette Joséphine Kéléfio et chez chacune de ses innombrables maîtresses dans la ville de Bangui.

 

Toujours d’après notre source, Bozizé aurait évacué cet après-midi toute sa délinquante progéniture à destination de quel pays, on ne sait trop.

 

 

Bangui plongé dans le noir

 

Bangui, 23 mars (CAP) – Suite à une rupture délibérée ou accidentelle des câbles de la ligne de transport d’électricité à haute tension venant de la centrale hydroélectrique de Boali (on aurait tiré dessus par balles) la ville de Bangui est plongée dans le noir.

 

 

Quand Bozizé furieux contre les contingents FOMAC approvisionne lui-même les soldats sud-africains

 

Bangui, 23 mars (CAP) - Bozizé s’est personnellement rendu quelque part à l’aéroport Bangui Mpoko où des témoins l’ont aperçu aller chercher des munitions pour approvisionner lui-même les troupes sud-africaines qui affrontaient Séléka au PK 15 route de Boali.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 17:10

 

 

 

fomac (1)

 

 

RFI  samedi 23 mars 2013

 

Les troupes de la coalition rebelle de la Seleka semblent rapidement progresser vers la capitale, Bangui, ce samedi 23 mars à la mi-journée. Les troupes de la rébellion progressent depuis le nord du pays sur deux axes routiers menant à la capitale centrafricaine. Sur l'axe Bangui-Damara-Sibut, les rebelles affirment qu'ils sont en train de combattre les forces sud-africaines à hauteur du PK 55. Ce samedi matin, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, a appelé une nouvelle fois la Seleka à négocier.  

 

En République centrafricaine, les événements sont-ils en train de s'accélérer ? Sur l'axe Bangui-Damara-Sibut, la chaussée qui conduit à la capitale, les rebelles affirment qu'ils sont en train de combattre les forces sud-africaines à hauteur du PK 55, donc à 55 km de Bangui. Une information qui n’est pas confirmée de source indépendante, mais les soldats sud-africains auraient déjà fait le coup de feu, hier, contre les éléments de la Seleka. Comme vendredi, les forces pro-Bozizé bénéficient d'un soutien aérien. Le porte-parole de la présidence, lui, affirme que les combats ont lieu bien plus en arrière par rapport à la capitale, entre Damara et Sibut.

 

Les rebelles et les forces armées centrafricaines reconnaissent s'être affrontés ce matin à Bossembélé, une localité sur le corridor qui mène du Cameroun à la capitale. Bossembélé est une prise stratégique car la ville abrite une poudrière et permet donc à la Seleka de se renforcer en armes et en munitions. Depuis, la coalition rebelle a poursuivi sa route. Selon un habitant de Boali joint par RFI, cette colonne a traversé la ville vers midi. Boali est à une centaine de kilomètres de Bangui. Là aussi, les deux camps donnent deux versions différentes de l'issue des combats.

 

Eviter un « bain de sang »

 

Selon nos informations, un hélicoptère Mi-24 des Forces armées centrafricaines (Faca), a touché lors des combats une position de la force d'Afrique centrale, la Fomac, tuant un civil et blessant six militaires de la sous-région.

 

Au sein de la force d’Afrique centrale, on ne comprend pas les raisons de ce tir mais certains officiers se demandent s’il ne s’agit pas d’un tir délibéré car la position de leurs soldats était clairement identifiée. Au sein de la présidence centrafricaine, le porte-parole assure ne pas être au courant, mais « nous ne sommes pas en guerre contre la Fomac. Si cette information est vraie, c’est qu’il s’agit vraisemblablement de dégâts collatéraux », dit-il.

 

Ce samedi 23 mars au matin, le Premier ministre du gouvernement d'union nationale, Nicolas Tiangaye, a appelé une nouvelle fois les rebelles à négocier. Il l'a fait par l'intermédiaire de son porte-parole : « Le Premier ministre demande à nos frères de la Seleka de se mettre en rapport avec le gouvernement d'union nationale pour trouver une solution pacifique et éviter un bain de sang », a indiqué Crépin Mboli Goumba, qui a réaffirmé « l'attachement » du gouvernement et de la communauté internationale aux accords de paix de Libreville signés le 11 janvier 2013.

 

Situation tendue à Bangui

 

 

Il règne une forte inquiétude dans la capitale ce samedi matin. Il y avait un peu d’animation, quelques commerces étaient ouverts et les gens circulaient dans les rues. Mais depuis, la ville a commencé à se vider. Les convois militaires sont de plus en plus visibles. Des soldats armés de lance-roquettes et de mitrailleuses circulent sur des pick-up ou des camions. Les positions autour du palais présidentiel ont été renforcées.

 

Par ailleurs ce matin, quelques centaines de jeunes patriotes du Comité d’organisation d’action citoyenne (Coac) ont marché dans la ville pour dénoncer l’offensive de la Seleka, le rôle de la France, de la communauté internationale ainsi que des médias internationaux.

 

Un ministre proche de François Bozizé ne cache pas son pessimisme. D’après lui, les combats à Bangui risquent d’éclater d’un moment à l’autre. Par ailleurs, celui-ci a indiqué que le message d’Idriss Deby annonçant le report de sa venue ainsi que celle du médiateur Denis Sassou Nguesso le 3 avril, était clair. Pour ce ministre centrafricain, c’est la preuve que les chefs d’Etat de la région ont bien lâché le président Bozizé.

 

 


NDLR : L’interprétation et les conclusions de ce ministre boziziste du message du président Idriss Déby ainsi que du report de sa venue et celle du président Sassou Nguesso à Bangui, sont justes car depuis le vendredi, le plus que boziziste ministre des affaires étrangères Anicet Parfait Mbay, avait réclamé sur les antennes de RFI l’intervention de l’armée tchadienne en Centrafrique comme le fait déjà « ce pays de la CEEAC dont nous sommes fiers au Nord Mali » avait-il dit. Le soir, sur les mêmes antennes de RFI, le président tchadien répondait comme en écho à ce Parfait Mbay que la situation en Centrafrique n’avait rien à voir avec celle du Mali. Dans ce dernier cas, il est question de lutter contre des terroristes en vertu d’un mandat clair et officiel des Nations Unies. Dans le premier cas, il s’agit d’une affaire entre Centrafricains.  On ne peut être plus clair. Les carottes seraient donc déjà cuites pour Bozizé.

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