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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 23:08

 

 

 

 

Djouma Narkoyo

Christian Djouma NARKOYO

 

 

Centrafrique les rebelles à quelques kilomètres de Bangui



PARIS AFP / 22 mars 2013 21h01- Les rebelles centrafricains ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui, a indiqué vendredi le ministère français des Affaires étrangères, en appelant toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles.

 

Selon nos informations, les rebelles de la Séléka ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot.

 

Un message d'alerte a été adressé à nos compatriotes les invitant à restreindre leurs déplacements. Les Français sont invités à être attentifs aux messages communiqués par notre ambassade. Les dispositions relatives à leur protection seront adaptées en fonction de l'évolution des événements, a-t-il ajouté.

 

Un millier de Français, dont un tiers de binationaux, résident en Centrafrique, selon le Quai d'Orsay.

 

Quelque 250 militaires français sont actuellement stationnés dans le pays, selon la même source. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les ressortissants et intérêts français.

 

Dimanche, la rébellion avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier.



Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.

 


Le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir à partir de 19H00 GMT vendredi pour évoquer la situation.



(©) 

 

 

 

Centrafrique: les rebelles aux portes de Bangui

 

LIBREVILLE (AFP) - 22.03.2013 20:40 - Par Patrick FORT et Xavier BOURGOIS

 

Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale "à quelques kilomètres", et l'attaque pourrait être imminente.

 

Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale "à quelques kilomètres", et l'attaque pourrait être imminente.


"Nous sommes aux portes de Bangui. Je ne peux pas vous dire où, c'est un secret militaire de même que nos effectifs, mais Damara (75 km de Bangui, dernier verrou) est derrière nous. La dernière barrière, ce sont les Sud-Africains", a déclaré l'un des chefs militaires du Séléka Djouma Narkoyo, joint au téléphone depuis Libreville, affirmant toujours être "en progression".


Selon le ministère des Affaires étrangères français, les "les rebelles de la Séléka ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui"


"Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot.


Sur le terrain, les rebelles affirment ne pas avoir rencontré de résistance des Forces armées centrafricaines (FACA): "Ils sont démoralisés. Les FACA ne peuvent plus combattre pour (le président François) Bozizé".


En début d'après-midi, l'un des porte-parole du Séléka, Eric Massi avait appelé depuis Paris "tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l'arrivée de nos troupes à Bangui, afin d'éviter des combats inutiles".


Les rebelles ont franchi Damara (75 km de la capitale) le dernier verrou avant Bangui vers 12H00 (11H00 GMT), forçant un barrage tenu par par la Force militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac), selon une source au sein de la Fomac.


"Il y a eu des tirs sans faire de blessés", n’a-t-elle précisé.


Toutefois, un porte-parole de la présidence centrafricaine a démenti à la radio nationale l'arrivée des rebelles demandant "aux habitants de Bangui de garder le calme, la tranquillité et de vaquer à leurs occupations. Ils ne doivent pas céder à la panique".


Le président Bozizé "est disposé à faire la paix et non à faire couler le sang. Il tend toujours la main au Séléka", a-t-il conclu.


Situation inquiétante

 

Le président centrafricain, arrivé au pouvoir par les armes en 2003, ne s'est pas prononcé. Selon l'opposition centrafricaine à Paris et de source aéroportuaire à Bangui, François Bozizé a effectué un voyage éclair en Afrique du sud, l'un de ses principaux soutiens, mais ce voyage n'a été confirmé ni par Bangui ni par Pretoria.


L'annonce de l'arrivée probable des rebelles a semé un début de panique dans Bangui.


Au port de Bangui, des "centaines de gens" tentaient de traverser le fleuve Oubangui pour rallier la République démocratique du Congo (RDC) voisine, à bord des pirogues qui font régulièrement la navette, selon un piroguier sur place.


Toutefois en fin d'après-midi, la situation s'était calmée, selon un habitant.

Des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense, sont positionnées à l'entrée nord de la capitale.


Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère de la Défense sud-africain a réagi dans un langage diplomatique: "Notre opération reste la même. Nous sommes là pour nous protéger ainsi que notre équipement et faire en sorte qu'il ne tombe pas dans de mauvaises mains. Le mandat est le même: formation (des soldats centrafricains), comme le prévoit l'accord".


Le colonel Narkoyo a lui fait état d'une attaque par un "hélicoptère sud-africain". "Il a survolé notre position, ils nous ont tiré dessus mais il n'y a pas eu de victimes". Cette attaque n'a pas été confirmée de source indépendante.


Quelque 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville. Mais lors de la précédente offensive rebelle en janvier, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les "ressortissants et intérêts français".


Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé "inquiétantes" les informations sur la situation et annoncé que des mesures seront prises pour protéger les ressortissants français.


Le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir à partir de 19H00 GMT vendredi pour évoquer la situation.


Dimanche, la rébellion du Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville, signés le 11 janvier dernier.


Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.


Parallèlement à l'offensive sur Bangui, la rébellion a mené vendredi une offensive sur Bossangoa, importante ville de 40.000 habitants dans le nord-ouest du pays, qu'elle affirme avoir prise. De source militaire centrafricaine, les combats se poursuivaient vendredi.


© 2013 AFP

 

 

Centrafrique: protéger les ressortissants

 

AFP Publié le 22/03/2013 à 19:31

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a jugé aujourd'hui "inquiétantes" les informations sur la situation en Centrafrique en marge d'une réunion avec ses homologues de l'Union européenne à Dublin, et annoncé que des mesures seront prises pour protéger les ressortissants français.


"Nous prenons des dispositions pour que, en tout état de cause, les ressortissants français soient protégés", a-t-il ajouté, sans donner de détails. Les rebelles du Séléka ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, avec l'intention d'entrer dans la capitale centrafricaine. Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir à partir de 19heures ce soir pour évoquer cette aggravation de la situation.

 

 

 

Centrafrique: "Nous sommes aux portes de Bangui", affirme un chef rebelle


LIBREVILLE 22/03/2013 à 19h46 (AFP)  Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka, qui ont annoncé vouloir prendre la capitale, sont "aux portes de Bangui" et affirment n'avoir devant eux que "la barrière" des soldats sud-africains, a affirmé à l'AFP à Libreville un des chefs militaires de la rébellion, le colonel Djouma Narkoyo.

 

"Nous sommes aux portes de Bangui. Je ne peux pas vous dire où, c'est un secret militaire de même que nos effectifs, mais Damara (75 km de Bangui, dernier verrou) est derrière nous. La dernière barrière, ce sont les Sud-Africains", a déclaré M. Narkoyo, joint au téléphone depuis Libreville.


Interrogé sur le moment où ils comptaient attaquer, le colonel Narkoyo a répondu: "C'est le programme de Dieu. On est en progression".


Il a précisé que les rebelles n'avaient pas rencontré de résistance des Forces armées centrafricaines (FACA): "Ils sont démoralisés. Les FACA ne peuvent plus combattre pour (le président François) Bozizé".


Ce chef rebelle a fait état d'une attaque par un "hélicoptère sud-africain". "Il a survolé notre position, ils nous ont tiré dessus mais il n'y a pas eu de victimes". Cette attaque n'a pas été confirmée de source indépendante.


Selon une source de l'opposition centrafricaine en France et aéroportuaire à Bangui, le président Bozizé a effectué un voyage éclair en Afrique du sud dans la journée.


 
Les rebelles, dont l'ultimatum au président Bozizé avait pris fin mercredi, demandaient notamment le respect des accords de paix de Libreville, le départ des troupes sud-africaines du pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée. Ils ont lancé leur offensive vers midi, forçant le barrage tenu par la Force multinationale des Etats d'Afrique centrale (Fomac).

 
Ce barrage, à Damara, était considéré par les Etats d'Afrique centrale comme la "ligne rouge" à ne pas franchir par les rebelles.


Parallèlement à l'offensive sur Bangui, la rébellion a mené vendredi une attaque sur Bossangoa, importante ville de 40.000 habitants dans le nord-ouest du pays, qu'elle affirme avoir prise. Selon une source militaire centrafricaine, les combats se poursuivaient vendredi.

 

 

L’Union Africaine condamne l’offensive militaire des rebelles en République Centrafricaine

 

Addis Abéba, 22 mars 2013 : La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Dlamini Nkosazana Zuma, est particulièrement préoccupée par la reprise des affrontements armés en République centrafricaine (RCA), qui remet en cause les progrès qu’avait marqués la signature des Accords de Libreville du 11 janvier 2013 négociés sous les auspices de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).


La Présidente de la Commission rappelle l’opposition ferme de l’UA à toute tentative de prise du pouvoir par la force et au recours à la rébellion armée pour faire valoir des revendications politiques. A cet égard, elle exprime la ferme condamnation par l’UA de la reprise des hostilités et demande instamment aux dirigeants de la Seleka de faire cesser immédiatement l’offensive en cours et de s’inscrire résolument dans une dynamique de règlement politique dans le cadre des Accords de Libreville. 

 

La Présidente de la Commission demande à tous les Etats membres de l’UA et aux partenaires internationaux d’œuvrer à l’arrêt immédiat des hostilités et d’envoyer un message de fermeté aux dirigeants de la Seleka quant à la nécessité de rechercher une solution politique, y compris en envisageant des sanctions et toutes autres mesures légitimes, et ce en appui à la légalité constitutionnelle et aux Institutions de la RCA.

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 14:51

 

 

 

éléments-de-la-séléka-sur-la-route-de-sibut-le-18-mars-

 

 

RFI  vendredi 22 mars 2013

 

En Centrafrique, les rebelles de la Seleka ont forcé, ce vendredi 22 mars 2013, un barrage de la force africaine au nord de Bangui dernier verrou menant à la capitale. Une information relayée par la Fomac, la Mission militaire des Etats d'Afrique centrale. Dans la capitale centrafricaine, c'est l'inquiétude.

 

Ce matin, la Seleka a poursuivi son offensive en deux directions. Tout d'abord, les rebelles ont attaqué la ville de Bossangoa, le fief du président Bozizé, à 250 kilomètres de Bangui. Mais beaucoup plus préoccupant, ils ont poussé leur avantage sur un autre axe. Ils sont entrés dans Damara, le verrou stratégique qui était contrôlé par la Fomac, à 75 kilomètres de Bangui.

 

Les rebelles ont forcé le passage aux soldats d'Afrique centrale puis ils ont affronté directement les soldats centrafricains. « Maintenant Damara est sous le contrôle d’éléments de la Seleka, il y a eu des combats un peu plus tôt mais pas avec des militaires tchadiens mais contre les forces centrafricaines gouvernementales. Maintenant la Seleka est décidé à rentrer dans Bangui », déclare le général Arda Harkouma, le chef d'état-major chargé des opérations de la Seleka.

 

Le porte-parole de la présidence confirme que les rebelles ont attaqué Damara. « J’ai ouïe dire de source militaire qu’il y a des combats à Damara. La ligne rouge de démarcation n’existe plusexplique Gaston Mackouzangba. Mon message ne varie pas, il est en direction de nos frère de la Seleka pour qu’ils reviennent à la raison et soient de retour à la table de négociations ».

 

Alerte sur Bangui

 

Jeudi, la coalition rebelle se disait prête à discuter mais aujourd'hui, le général Arda Harkouma, le chef d'état-major chargé des opérations, considérait que des négociations n'étaient plus à l'ordre du jour. Désormais l'objectif c'est Bangui dit-il. Des sources, au sein de la Fomac ne cachent plus leur inquiétude. « On est en état d'alerte maximum mais nous n'aurons pas les moyens de contenir les rebelles s'ils arrivent sur Bangui », admet un officier de la force d'Afrique centrale. Pour bloquer la Seleka, le président Bozizé ne peut désormais compter que sur ses troupes qui jusque - là ne sont pas arrivées à contenir les assauts rebelles.

 

Reste maintenant une inconnue : Quelle sera l'attitude des troupes sud-africaines, appelées par le président centrafricain dans le cadre d'un accord de défense ? Les soldats sud-africains sont positionnées au nord de Bangui, près du PK 12, soit à 12 kilomètres du centre-ville et font figure de dernier verrou capable d'empêcher les rebelles d'entrer dans Bangui.

 

Inquiétude à Bangui

 

En fin de matinée, les bureaux administratifs ont fermé, les élèves ont été libérés des établissements scolaires, les stations-services sont fermées, et les marchés se vident. Dans les principales artères de la capitale, les éléments de l’armée se déploient et la circulation s’est intensifiée, vu que les personnes se pressent pour rentrer à la maison.

 

Les troupes sud-africaines se sont massées à douze kilomètres à l’entrée nord de Bangui, chemin que doivent emprunter les rebelles pour rentrer dans la capitale. Dans les quartiers et au bord des principales avenues, on aperçoit les badauds qui sortent pour scruter le déploiement des forces de l’ordre et de défense.

 L’espoir des habitants de la capitale se focalisent sur l’armée qui continue toujours son déploiement à travers la ville et sur les deux principales sorties nord de Bangui menant vers la ville stratégique de Damara.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 14:28

 

 

 

combattants Séléka près de Damara

 

 

BBC Afrique : 22 mars, 2013 - 12:11 GMT

 

A Damara, une ville du nord de Bangui, la Séléka aurait forcé un barrage tenu par la Fomac, selon les déclarations à l'AFP d'un membre de la mission militaire des Etats d'Afrique centrale.

 

Il a fait état de tirs échangés "sans faire de blessés" et s'est dit "en alerte maximum".


Le franchissement de ce point-clé indiquerait, en effet, que la voie est dégagée pour les membres de la coalition rebelle de la Séléka en direction de la capitale centrafricaine.


Plus tôt dans la matinée, la rébellion disait déjà avoir combattu les Forces armées centrafricaines (Faca) lors de l'attaque de la ville de Bossangoa, située à l'est de la République Centrafricaine.


La prise de cette ville majeure serait donc le premier fait d'armes depuis l'annonce d'une reprise des combats par les militaires de la Séléka.


Le porte-parole de la rébellion a déclaré à l'AFP que "la prise de la ville n'a pris que 15 minutes" en ajoutant que la sécurisation était en cours.


Eric Massi a ajouté que le contact avec les combattants sur place n'était pas facilité car "les liaisons téléphoniques (venaient) d'être coupées".


Mercredi, la rebéllion avait annoncé élaborer une stratégie d'attaques après l'expiration de son ultimatum concernant le non-respect des accords de Libreville.


Dans la foulée, le président François Bozizé avait tenté de détendre l'atmosphère avec deux décrets dont l'un annonçant la libération de prisonniers politiques.


Il n'en a rien été car la Séléka réclame toujours la présence de certains de ses membres dans l'armée centrafricaine mais aussi le départ des armées sud-africaines et ougandaises présentes sur le territoire à la demande du président centrafricain.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:49

 

 

 

 

Urgent.JPG

 


LIBREVILLE AFP / 22 mars 2013 12h41- Les rebelles centrafricains du Séléka ont forcé vendredi un barrage de la force africaine au nord de Bangui, dernier verrou menant à la capitale centrafricaine, a affirmé à l'AFP une source au sein de cette mission militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac).


Il y a eu des tirs sans faire de blessés. Les rebelles ont forcé le barrage (de Damara, à 75 km au nord de Bangui), et sont passés vers 12H00 (11H00 GMT) locales, a déclaré cette source. Ils sont sur la route de Bangui. Nous sommes en alerte maximum, selon cette même source.



(©) 

 

 

 

 

Centrafrique: les rebelles forcent la ligne rouge sur la route de Bangui



LIBREVILLE AFP / 22 mars 2013 12h59- Les rebelles centrafricains du Séléka ont forcé vendredi un barrage de la force africaine au nord de Bangui, dernier verrou menant à la capitale centrafricaine, a affirmé à l'AFP une source au sein de cette mission militaire des Etats d'Afrique centrale (Fomac).



Il y a eu des tirs sans faire de blessés. Les rebelles ont forcé le barrage (de Damara, à 75 km au nord de Bangui), et sont passés vers 12H00 (11H00 GMT) locales, a déclaré cette source. Ils sont sur la route de Bangui. Nous sommes en alerte maximum, selon cette même source.

 

Damara était considérée par la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (Cemac, qui fournit les troupes de la Fomac). comme la ligne rouge que les rebelles du Séléka ne devaient pas franchir.



Le barrage de la Fomac à Damara était tenu par des soldats tchadiens et gabonais, selon cette source qui n'a pas précisé leur nombre.



Plusieurs barrages des Forces armées centrafricaines (FACA) et de la gendarmerie centrafricaine se trouvent aussi sur la route entre Damara et Bangui mais ils étaient peu équipés en janvier, avait constaté un journaliste de l'AFP.


Des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense, sont positionnées au nord de Bangui, près du PK 12 (point kilométrique 12) qui est la véritable entrée de la capitale centrafricaine. Il reste à savoir quelle sera l'attitude de ces troupes bien équipées face aux rebelles.


Quelque 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui dans la zone de l'aéroport situé au nord de la ville mais, lors de la précédente offensive, le président français François Hollande avait précisé qu'ils n'étaient là que pour défendre les ressortissants et intérêts français.

 

Les forces de la Fomac, constituées de Tchadiens, Gabonais, Camerounais et Congolais (Brazzaville) sont au nombre de 500 environ.



En janvier, le général Jean-Félix Akaga, le commandant gabonais de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac), s'était montrée ferme devant le franchissement de Damara, dernier verrou avant Bangui.



Si les rebelles attaquent Damara, c'est une déclaration de guerre, cela veut dire qu'ils ont pris la résolution d'engager les 10 Etats d'Afrique centrale. Je ne pense pas sincèrement qu'ils en arriveront là, avait-il déclaré lors d'un point de presse à Bangui.



(©) 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 11:51

 

 

 

 

 

 

bozize-2

 


BANGUI AFP / 22 mars 2013 11h42 - Des combats se déroulaient vendredi entre la coalition rebelle Séléka et l'armée centrafricaine dans l'importante ville de Bossangoa, dans l'est de la Centrafrique (250 km de Bangui), a affirmé à l'AFP une source militaire centrafricaine.

Selon cette source, qui a requis l'anonymat, une attaque de la rébellion contre la ville de Bossangoa est en cours, il est difficile de savoir ce qui se passe exactement parce que les liaisons téléphoniques viennent d'être coupées.

 

Joint par l'AFP, le porte-parole du Séléka, Eric Massi, a affirmé en début de matinée que la rébellion avait pris Bossangoa. Il y a eu très peu de combats puisque les Forces armées centrafricaines (Faca) étaient déjà parties. La prise de la ville n'a pris que 15 minutes, et nous sommes actuellement en train de la sécuriser, a déclaré le porte-parole.

 

Un habitant de Bangui qui avait joint un proche à Bossangoa en matinée a lui aussi fait état de combats.

Il s'agit de la première attaque de la coalition depuis son annonce de reprise des hostilités mercredi en raison du non-respect des accords de paix de Libreville, selon la rébellion.

Dimanche, la rébellion avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords. Depuis ce jour, elle retient à Sibut (160 km au nord de Bangui), cinq ministres issus de la rébellion et membres du gouvernement d'union nationale formé après les accords de Libreville. Parmi les ministres retenus, le vice-Premier ministre Michel Djotodia, jusqu'ici chef officiel de la rébellion, et le ministre des Forêts, le général Mohamed Dhaffane.

 

Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.

 

Mercredi soir, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur les revendications du Séléka, et a notamment fait libérer tous les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les accords de Libreville

 

Toutefois, le colonel Djouma Narkoyo, importante figure de la rébellion, avait estimé insuffisant le geste du président: Il (Bozizé) a fait semblant de signer des décrets mais il n'a pas parlé du recrutement de nos éléments dans l'armée centrafricaine (...) ni du départ des troupes centrafricaines et ougandaises.



(©) 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 03:33

 

 

 

Bangui.jpg

Bangui

 

 

"La surdité noire"

 

 

                        1

Merci à vous pour cette

chronique

mon propos porte sur la

"surdité" de l’oreille fermée par

Les catachysmes et autres

esclavages sur son âme

 

                        2

En janvier 1966 lorsqu’un pre-

mier coup de force (de Bokassa)

que dit le journaliste Porsela

avant que cette force le chasse

de Bangui sur le coup ? " ils se

cognent le crâne des ânes

contre les rochers jusqu’à la

fin des temps " en 2013

ceux qui ont survécu aux 

esclavages aux travaux forcés ont

fréquenté la bête en eux en

tant que peuple.

 

                        3

En 1960 voici les cadeaux des

institutions copies conformes

qui bouchent encore la sur-

dité politique et intellectuelle,

dont une formation jusqu’

ici c’est ce pays d’Afrique

en panne comme l’autre.

 

                        4

Les conséquences de cette

oreille bouchée c’est la clas-

se des salauds des capita-

les qui mangent qui

prient qui copient le

dos de la cuiller.

 

                        5

Elle est bien bonne la "surdité"

confortable moule en

haut des murs : seulement

les coquilles vides de Liber-

té Égalité Fraternité. Ont

été arrachées des oreilles

sourdes.

 

                        6

En mai 1968, l’Union des Écri-

vains laisse la parole à ce

débutant africain. On confond

tout homme noir avec le

mépris le mendiant derrière

lui. Sans droit de parole.

Kundera était en lutte depuis

Paris contre le communisme

soi-disant en Tchecoslova-

quie.

 

                        7

Les salauds colonisés pren-

nent la parole avec les

moyens des dos de la

 

cuiller du Centrafrique

en panne !

Prendre la parole méprisante

même en mai 1968 en France? dans

les conditions de toutes les souffrances

connues par la Race Noire ?

Certains-colonisés du monde croient

se déboucher l’âme de leur

oreille en salauds compé-

titifs enrichissez-vous ! co-

pies conformes, égoïstes jardinez.

 

                   8

Le Droit de déboucher la

surdité, il appartient au

Droit d’Aînesse de la Ra-

ce Noire. Donc du Centrafri-

que, donc de l’Afrique

tout s’écroule sauf la Terre.

Ce n’est pas tant l’occupation 

que la production qui compte.

On débouche la surdité

alors on entend tous

ceux qui prennent la parole

les plantes, les gens, les eaux.

 

                   9

Les jardins du Centrafrique

de l’Afrique quels grands jardins

la Pensée Bantou brille

La Race Noire cultive ses

champs partout où le pas porte.

 

                   10

Ce n’est pas tant l’occupation

que la production qui compte.

 

                   11

Sagesse la plus ancienne

tu es là dans toutes sortes

de gens par les métémpsycoses

 on passe les uns par les autres

quelle richesse quelle force

sous les branches dans

l’air tous les assassinés

sont notre Grande Mémoire

elle porte nos armes dans

cette terre Centrafrique.

 

                   12

Du temps des Bédéya

du temps des Bangassou

les Rabah se tiennent

à l’écart de cette Terre Centrafrique

maintenant nous mangeons

dans le creux de la cueiller

venez donc piétiner cette Terre

par votre sang versé la

vérité doit percer notre surdité 

on passe les uns par les autres

cette terre Centrafrique Afrique

ne fabrique pas des salauds extravagants

qu’on accouche avec des

cailloux de surdité

Rabah tenez-vous à

l’écart des Reines cette Terre.

 

                   13

Maintenant par la Paix de

l’âme libérée de cette surdité

 

                   14

Centrafrique verdoyante Terre

partout Soleil passe

par les campagnes d’électricité

Centrafrique aux Centrafricains

tous les assassinés sont

noirs vivants autour

des mûres et les

tourterelles les eaux des champs.

Tous les uns par les autres

le Centrafrique se parle

clairons des Soleils

dans les creux des oreilles

sourdes du monde assassin

de la Race Noire.

 

 

                   BAMBOTÉ MAKOMBO

                   Le 2 mars 2013

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 03:16

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

 

A Ita,

 

Il m’a semblé que nous autres de la diaspora avions, quel que soit notre parcours individuel et notre situation sociale, une dette à l’égard de notre pays d’origine et plus encore, envers les parents, les populations éprouvées et les victimes de toutes les barbaries.

 

Cela implique que :

 

-         toutes les initiatives tendant à attirer l’attention du monde sur ces malheurs,

 

-         toutes les actions sincères de nature à impulser un élan de compassion, de solidarité internationale et, bien plus, à décider les États, les Organisation de défense des droits de l’homme et les Groupes de pression, à mettre en œuvre les moyens appropriés pour contraindre les principaux antagonistes de la scène politique centrafricaine : Bozizé, Séléka et les autres à mettre un terme au calvaire de nos populations, sont à soutenir et à promouvoir sans retenu, sans état d’âme.

 

Dans l'appel du 13 mars dernier qui a trouvé, somme toute, un écho favorable un peu partout, j'ai suggéré à chacun, chacune et à tous, partis politiques compris, de s'investir afin de réussir dans l'intérêt de la paix de notre pays, démontrant par la même occasion, notre foi en la République unie, indivisible, laïque, solidaire, affranchie de toute domination étrangère.

 

Toute initiative est laissée aux compatriotes des villes où ils sont en grand nombre, de se mettre également en mouvement sur place et dans l'union. Leur demander de monter à Paris ne me semble pas judicieux.

 

Je ne suis pas un homme politique et n'aspire à aucune charge de représentation, celle-là même qui sous-tend nombre de compatriotes en déshérence. Je suis simplement un vieil homme retraité qui ne se contente pas de sa situation personnelle en France, miné par les souffrances de son peuple et son pays d'origine en dérive.

 

Je n'ai pas voulu tenir "une tribune à la centrafricaine" sur Internet. Mon message est direct et clair.

Je remercie toutefois les sites web qui ont bien voulu le relayer et le porter aux quatre coins du monde, y compris en Afrique. Si ce message pouvait être lu, relu; s'il pouvait susciter le rassemblement pour la paix tant souhaitée par la majorité, la voix des sans voix, celle de notre peuple meurtri, serait, pour une fois, en union avec son élite.

 

Notre action n'est pas et ne saurait être exclusive.

 

J'engage particulièrement les jeunes et les femmes à faire bouger les lignes, à secouer gentiment les "anciens", toujours nombreux et prompts aux joutes oratoires avec un verre de whisky ou de vin à la main, lors des places mortuaires notamment.

 

Dans le prolongement du débat encours, je remercie d'avance les représentants des Partis politiques, des Associations et autres, et les convie à prendre contact avec moi en vue d'une rencontre afin d'arrêter les modalités de la manifestation à Paris, lesquelles seront portées à la connaissance de notre communauté dès que possible. L'actualité démontre la nécessité et l'urgence de cette action.  

 

Enfin, merci de me tenir informé des initiatives conduites en province et ailleurs dans le monde dans cet esprit. Avec d'autres, je suis naturellement prêt à échanger avec les frères et les soeurs en charge de ces actions pacifiques, sachant que personne à Paris ne saurait se targuer ou s'ériger en leadership au plan national en France.

 

Paris le 21 mars 2013

 

Jean-Bosco PELEKET

 

 

NB : je voudrais rappeler cette évidence : nos enfants et petits-enfants sauront faire sentir tôt ou tard, au détour d'une réminiscence, nos absences et défaillances au moment où le Pays et la Nation étaient en péril.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 02:52

 

 

 

éléments-de-la-séléka-sur-la-route-de-sibut-le-18-mars- 

 

 

Nous apprenons, par les médias, des informations erronées faisant état de profondes divisions, de dissidence, voire de dissension, par l’existence de deux factions rivales au sein de notre Coalition. Ces informations bien surprenantes, parce que montées de toutes pièces par ceux-là mêmes qui sont à la solde du Général François BOZIZÉ, sont préjudiciables à l’Unicité de notre Détermination.

 

La Coalition SÉLÉKA, surprise par de telles assertions, appelle la presse nationale et internationale à une plus grande vigilance, en l’exhortant à une prise d’informations à la source, par un rapprochement auprès de notre Porte-parole unique.

 

N’en déplaise à ses détracteurs, la Coalition SÉLÉKA demeure, depuis sa création opérationnelle, sous une Unique et Haute Coordination de ses Pères fondateurs, en occurrence les Principaux Responsables de Mouvements qui la composent.

 

Il en ressort son exercice dans une théorie dite du Champ Unitaire : par une Unicité d’actions, sous un Unique et Haut Commandement Militaire. Pour preuve, nos nombreux succès militaires sur le champ opérationnel, tout comme les récents éléments factuels et fort concluants dans le MBOMOU et OUHAM, qui prouvent à suffisance notre Unicité au sein du Conseil Suprême de notre Coalition SÉLÉKA, sous la direction de notre Président.

 

Aussi, La Coalition SÉLÉKA exprime ses vifs remerciements au Peuple Centrafricain, meurtri par 10 années de gestion calamiteuse de notre économie par le Général François BOZIZE, pour son soutien inconditionnel et son indéfectible attachement à notre Cause.

 

Fait à Kaga Bandoro le 22 Mars 2013

Justin KOMBO

Secrétaire Général - SÉLÉKA É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 02:38

 

 

 

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Tout le monde se souvient encore qu’à peine débarquée du gouvernement TOUADERA, l’ex-ministre du commerce Maryline ROOSALEM, dont les relations intimes avec l’ex-demi-dieu Sylvain NDOUTINGAÏ étaient un secret de polichinelle, avait été très vite par un décret de BOZIZE comme DG du Fonds d’entretien routier avant même que le nouveau gouvernement d’union nationale n’ait été formé. Cette ultra-rapidité de recasement en a surpris plus d’uns dans le landerneau banguissois. Ce que l’opinion sait encore moins, est que la brave dame aurait laissé de mauvais souvenirs au Ministère du Commerce, poussant les bailleurs de fond à suspendre le décaissement du fonds intégré d'un montant de 13 millions de dollars pour cause de gestion scabreuse. Plus surprenant encore, elle est partie avec la Toyota Prado du ministère. L'Inspection générale d'Etat a même dû carrément aller chercher la voiture chez elle.

 

Trésorière du KNK, certains dignitaires de la bozizie accusent et en veulent à Maryline ROOSALEM d’avoir détourné à des fins personnelles une forte somme d’argent émanant de l’OIF et destinée aux festivités de cette institution lorsqu’elle fut conseillère à la présidence. Jusqu’ici, elle s’est toujours refusée de rendre compte de l’utilisation qu’elle a faite de cette enveloppe dont on peut aisément supposer qu’une bonne partie a dû lui avoir servi à battre sa campagne aux législatives de 2011 à Rafaï. Comme l’atteste la décision de son nouveau ministre de tutelle, elle vient de faire  l’objet d’une suspension de fonction et de solde de trois mois avec traduction devant le conseil de discipline.

 

La Rédaction

 

 

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 02:19

 

 

 

Des-membres-du-mouvement-de-rebellion-Seleka-le-9-janvier-2.jpg

de gauche à droite, GAZAM-BETTY, NOURREDINE et DHAFFANE de Séléka à Libreville

 

Source : http://gabonreview.com  jeudi 21 mars 2013 à 23:49

 

Le président François Bozizé qui était sous l’effet d’un ultimatum de la rébellion Séléka, expiré le 20 mars 2013, a tenté de calmer le jeu à travers la promulgation de deux décrets. Des mesures jugées insuffisantes par les rebelles qui exigent le départ pur et simple du numéro un Centrafricain.

 

La nouvelle tournure prise par la crise centrafricaine depuis le 17 mars dernier, avec le retrait des membres de la Séléka du gouvernement d’union nationale née des accords de Libreville, vient de franchir une nouvelle étape avec la demande du départ pur et simple du président Bozizé, malgré son acte de promulgation de deux décrets sur les onze points de revendications qu’ils ont soumis au représentant du médiateur.

 

Selon le porte-parole de la présidence, Gaston Mackouzangba, le premier décret, signé vers en fin d’après-midi du 20 mars 2013, par le président François Bozizé, prévoit que toutes les barrières érigées à travers le pays lors de l’instauration du couvre-feu sont désormais levées.

Le second décret prévoit que toutes les personnes arrêtées, détenues ou condamnées depuis le 15 mars 2012 recouvrent leur liberté. Cette dernière mesure de libération s’applique également aux prisonniers politiques et aux prisonniers de guerre, ainsi que toutes les personnes qui ont été interpellées dans le cadre de la récente crise qu’a connue le pays.

 

Des résolutions qui selon le colonel Oumar Bordas, l’un des porte-parole de la Seleka, arrivent trop tard. «C’est François Bozizé, qui entraîne l’insécurité et les grands problèmes qui sévissent sur le territoire national», fustige-t-il. «Nous avons pour l’instant nos armes au pied, mais François Bozizé sera chassé par les armes. Il n’y a que ça : c’est le canon qui va le chercher», a-t-il indiqué.

 

À cette nouvelle étape de la crise centrafricaine, la situation semble inquiéter la population Banguissoise et celle des périphéries à double titre, puisque s’il y a combat, ce sera à Bangui. Et à l’allure où vont actuellement les choses, l’affrontement devient de plus en plus imminent, étant donné que le président Bozizé ne compte qu’avec son énergie et l’appui de ses alliés pour terrasser le séléka, qui s’inscrit dans une dynamique du tout ou rien. Toutefois, de la majorité présidentielle à l’opposition démocratique, en passant par la société civile, les responsables ne désarment d’espoir, ils appellent tous à une résolution pacifique de la crise.

«Toutes les parties, et particulièrement la Seleka, qui est un mouvement de rébellion, doivent s’abstenir de pouvoir mener des actions qui sont de nature à mettre en péril cet accord, qui est un gage de paix pour le peuple centrafricain. Le peuple souffre véritablement», affirme ainsi Cyriaque Gonda, président du Parti national pour un Centrafrique nouveau et membre de la majorité présidentielle dans les colonnes de RFI.

 

«Notre patrie est en danger. C’est pour cela que nous insistons, pour qu’ils fassent appel à la raison. Qu’ils utilisent les instruments juridiques qui sont à notre disposition pour une paix durable pour notre chère République centrafricaine», réclame Gabriel Koyambounou, l’un des leaders des partis de l’opposition.

 

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