Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:51

 

 

 

-OIF.jpg

 

abdou-diouf-5-juillet-2011

 

 

Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, condamne, ce lundi 25 mars, la prise de pouvoir par la force perpétrée hier, le dimanche 24 mars, en République Centrafricaine (RCA) par la coalition Séléka, et qui constitue une violation flagrante des accords de Libreville.

 

« Cette remise en cause de l’ordre constitutionnel est inacceptable pour la communauté francophone attachée aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit » a-t-il déclaré. Il rappelle que, conformément aux dispositions de la Déclaration de Bamako, la Francophonie « condamne toute prise de pouvoir par la violence, les armes ou toute autre moyen illégal ».

 

Le Secrétaire général est très préoccupé par les actes de violences et les violations des droits de l’Homme ainsi que par la situation humanitaire dans le pays. Il appelle toutes les parties centrafricaines à la retenue et exhorte les autorités de fait à garantir le respect des droits de l’Homme et des libertés ainsi que la sécurité des populations.

 

« Il n’y pas d’alternative au dialogue qui doit être inclusif pour créer les conditions nécessaires à une réelle réconciliation nationale», a ajouté le Secrétaire général.  Il demande à tous les acteurs politiques et sociaux centrafricains de respecter pleinement les accords de Libreville destinés à rétablir durablement la paix et à permettre la relance du processus démocratique en RCA, a-t-il ajouté.

 

« Les partenaires internationaux et régionaux doivent intensifier et coordonner leurs efforts pour assurer la mise en œuvre de ces accords», a souligné Abdou Diouf qui réitère la détermination de la Francophonie à prendre toute sa part à ces efforts pour aider à résoudre cette crise.

 

Le Secrétaire général de la Francophonie a décidé de dépêcher très rapidement une mission d’information et de contacts à Bangui, avant de saisir, dans les meilleurs délais, et en application des dispositions de la Déclaration de Bamako, le Conseil permanent de la Francophonie qui statuera sur la situation en République Centrafricaine.

 

 

L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 20 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:49

 

 

 

 

UNION  EUROPÉENNE  Bruxelles, le 25 mars 2013

 

A 169/13

 

Catherine Asthon UE

 

La Haute Représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission a fait ce jour la déclaration suivante :

 

"J'ai suivi les derniers événements en République centrafricaine avec une grande préoccupation.

 

J'exhorte toutes les parties à cesser immédiatement toutes les hostilités, à faire preuve de retenue et à contribuer au rétablissement de l'ordre public, en particulier pour prévenir les pillages.

 

Je suis préoccupée par la possible dégradation de la situation humanitaire dans le pays.

 

J'appelle tous les groupes armés à respecter et à protéger les populations civiles ainsi qu’à respecter le droit international humanitaire et les activités des organisations humanitaires.

 

Ceux qui sont responsables de violations des droits de l'homme devront rendre des comptes.

 

Le changement de gouvernement par la force et en violation de la constitution est inacceptable.

 

J'appelle une fois de plus toutes les parties à s'engager dans un dialogue et à oeuvrer dans le cadre de l'Accord de Libreville du 11 janvier 2013 pour trouver une solution pacifique.

 

L'Union européenne a souligné l'importance de l'Accord de Libreville pour surmonter les crises récurrentes en République centrafricaine. J'appelle toutes les parties à le respecter et à coopérer étroitement avec le Gouvernement d'unité nationale, la seule entité représentative reconnue par tous les signataires de l'Accord de Libreville pour gouverner le pays. J'appelle aussi la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale et l'Union Africaine, en concertation étroite avec la communauté internationale, à travailler très rapidement avec toutes les parties pour surmonter la crise actuelle.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 19:45

 

 

 

Dlamini Zuma

 

 

Le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 363ème réunion, tenue à Addis Abéba, le 25 mars 2013, a adopté la décision qui suit sur la situation en République centrafricaine (RCA):

 

Le Conseil,

 

Prend note de la communication faite par le Commissaire de l’UA à la Paix et à la Sécurité sur l’évolution de la situation en RCA. Le Conseil prend également note des interventions faites par les représentants de la RCA, du Tchad, pays qui assure la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), du Secrétariat de la CEEAC, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda et des Nations unies ;

 

Rappelle ses communiqués et communiqués de presse antérieurs sur la situation en RCA, en particulier son communiqué PSC/PR/Comm.(CCCLXII) adopté en sa 362ème réunion tenue le 23 mars 2013. Le Conseil fait sien le communiqué de presse publié par la Présidente de la Commission le 24 mars 2013 ;

 

Exprime sa grave préoccupation face à l’évolution négative de la situation en RCA, à la suite de la décision unilatérale et injustifiée du groupe rebelle Séléka d’agir en violation flagrante des Accords de Libreville, notamment l’Accord de cessez-le-feu, conclus le 11 janvier 2013, sous les auspices de la CEEAC et soutenus par l’UA et le reste de la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité des Nations unies, de prendre le contrôle de la capitale Bangui et de s’emparer du pouvoir par la force, sapant ainsi les perspectives de règlement durable de la crise que connait la RCA et de promotion d’une gouvernance démocratique dans ce pays. Le Conseil souligne la gravité de la décision du groupe Séléka de défier l’autorité des chefs d’État de la région, en agissant au mépris des Accords conclus sous leur égide, ainsi qu’en ignorant les appels pressants à la retenue lancés par différents membres de la communauté internationale ;

 

Condamne fermement les exactions et autres actes de violence contre les populations civiles, ainsi que les pillages commis depuis l’entrée à Bangui des éléments armés du groupe Séléka. Le Conseil présente ses condoléances au Gouvernement sud-africain à la suite de la mort de soldats appartenant au contingent sud-africain de formation déployé en RCA à la demande du Gouvernement centrafricain. Le Conseil réitère son exigence tendant à ce que le groupe rebelle Séléka et tous les autres acteurs concernés s’abstiennent de toute attaque supplémentaire contre les civils et se conforment scrupuleusement au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ;

  

Réaffirme sa détermination à tenir tous ceux qui sont impliqués dans les actions mentionnées au paragraphe 4 ci-dessus responsables de leurs actes et, à cet égard, demande à la Commission de lui fournir, aussi rapidement que possible, une information actualisée sur la situation pour lui permettre de prendre les mesures nécessaires ;

 

Souligne que l’entrée des éléments rebelles à Bangui et la prise subséquente du pouvoir constituent une violation flagrante de l’Acte constitutif de l’UA, de la Déclaration de Lomé sur les changements anticonstitutionnels de Gouvernement et de la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance, ainsi que des décisions du Conseil et de la Conférence de l’Union rejetant totalement tout recours à la rébellion armée pour faire valoir des revendications politiques. Le Conseil souligne également que l’action du groupe rebelle Séléka porte une grave atteinte aux acquis enregistrés par les processus démocratiques sur le continent et fait peser une sérieuse menace sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région et du continent dans son ensemble ;

 

Exige le respect scrupuleux de toutes les dispositions des Accords de Libreville et des arrangements transitoires pour la gouvernance du pays qui y sont stipulés, ainsi que la restauration immédiate de l’ordre constitutionnel ;

 

Décide, à la lumière de ce qui précède, de suspendre immédiatement la participation de la RCA à toutes les activités de l’UA, ainsi que d’imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs, aux dirigeants de la Séléka, tel qu’indiqué dans l’annexe ci-jointe, en attendant la soumission par la Commission d’une liste plus exhaustive, tel que demandé par le Conseil au paragraphe 6 de son communiqué PSC/PR/Comm.(CCCLXII) du 23 mars 2013 ;

 

Demande à tous les États membres de prendre les mesures requises pour isoler totalement les auteurs du changement anticonstitutionnel en RCA, de ne pas leur fournir de sanctuaire et leur refuser toute coopération, ainsi que de faciliter l’application de toute autre mesure qui serait prise par l’UA, y compris le jugement de leurs auteurs, tels que prévu par l’Article 25 (5) de la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance, pour assurer la restauration immédiate de l’ordre constitutionnel. À cet égard, le Conseil rappelle les dispositions de l’Article 7 (2, 3 & 4) du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité, ainsi que celles de l’Article 16 dudit Protocole et des autres instruments de l’UA qui confèrent à l’Union la responsabilité principale pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, dans le cadre de l’Architecture africaine de paix et de sécurité ;

 

Exhorte les partenaires internationaux de l’UA, y compris le Conseil de sécurité et ses membres, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie et d’autres partenaires, à prendre des mesures fermes pour rejeter le fait accompli, tenir les auteurs du changement anticonstitutionnel responsables de leurs actes et de leurs conséquences, y compris les pillages et exactions en cours, assurer la restauration de l’ordre constitutionnel et la mise en œuvre scrupuleuse de toutes les dispositions des Accords de Libreville. Dans ce contexte, le Conseil attend avec intérêt les décisions de la réunion envisagée du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil demande à la Présidente de la Commission de transmettre d’urgence ce communiqué au Conseil de sécurité des Nations unies et à tous les autres partenaires de l’UA ;

 

Demande à la Commission d’entamer les consultations requises avec la CEEAC, les Nations unies et d’autres acteurs internationaux pour faciliter une réponse internationale coordonnée et effective à la situation en RCA. Le Conseil souligne en particulier l’importance que revêt une coopération étroite avec les Nations unies dans la gestion de la crise en RCA ;

 

Décide de rester activement saisi de la situation.

 

 

L'Union africaine suspend la Centrafrique, sanctions contre les chefs rebelles



ADDIS ABEBA AFP / 25 mars 2013 17h21- Le Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine (UA) a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l'organisation et imposé des sanctions à sept responsables de la coalition rebelle Séléka qui a pris Bangui et renversé dimanche le président François Bozizé.



Le Conseil décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l'Union africaine ainsi que d'imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants de la Séléka, a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, lisant le communiqué final du Conseil.



Sept dirigeants de la Séléka sont cités comme visés par les sanctions à commencer par Monsieur Michel Nondroko Djotodia, chef de la rébellion, selon M. Lamamra.



Outre M. Djotodia, sont également visés Mohamed Moussa Dhafane, Christophe Gazam Betty, Amalas Amias Aroune et André Ruingi Le Gaillard, tous ministres Séléka du gouvernement centrafricain d'union nationale formé aux termes des Accords de paix signés le 11 janvier à Libreville, ainsi que Noureldine Adam, chef d'un des groupes rebelles composant la Séléka, et Eric Massi, porte-parole de la coalition rebelle, vivant à Paris.



Le Conseil de l'UA demande la restauration immédiate de l'ordre constitutionnel dans le pays et dénonce la décision unilatérale et injustifiée de la Séléka d'agir en violation flagrante du cessez-le prévue par les Accords de Libreville conclus entre la rébellion et M. Bozizé.



Le Conseil demande à tous les Etats-membres de prendre les mesures requises pour isoler totalement les auteurs du changement anti-constitutionnel en République centrafricaine, selon le communiqué.



Il leur demande de ne pas leur fournir de sanctuaire et de faciliter l'application de toute autre mesure qui serait prise par l'Union africaine, y compris le jugement des auteurs de ce changement anticonstitutionnel de gouvernement.



De plus, il exhorte les partenaires internationaux de l'UA notamment le Conseil de sécurité de l'Onu et l'Union européenne à prendre des mesures fermes contre les putschistes.

 

Interrogé sur les conditions de la réintégration de la RCA dans l'UA, M. Lamamra a répondu: Rétablir la Constitution.



Le président François Bozizé, qui a trouvé refuge au Cameroun, après avoir été renversé dimanche au terme d'une offensive-éclair de la Séléka sur Bangui, était lui-même arrivé au pouvoir en 2003 à la tête d'une rébellion qui avait chassé du pouvoir le président élu de l'époque, Ange-Félix Patassé.



Bangui avait été déjà, alors, suspendue de l'UA, avant d'être réintégrée en juin 2005, un mois après des élections largement remportées par M. Bozizé, réélu en 2011.



Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dimanche la prise de pouvoir inconstitutionnelle en Centrafrique.



M. Djotodia a promis dimanche d'organiser des élections libres et transparentes (...) d'ici trois ans et indiqué qu'il conserverait à son poste le Premier ministre Nicolas Tiangaye, nommé en janvier à la tête d'un gouvernement d'union nationale, conformément à un accord de paix signé mi-janvier à Libreville entre M. Bozizé et le Séléka.


La rébellion avait annoncé le 22 mars reprendre les armes en raison du non-respect des accords de Libreville.



(©) 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:41

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

centrafrique psd bozize 0

 

 

 

Libération 25 mars 2013 à 07:52 Par AFP

 

Le chef d'Etat centrafricain a été renversé dimanche par les rebelles du Séléka qui ont pris la capitale, Bangui. Des combats ont causé la mort de treize militaires sud-africains.


Le chef de la rébellion centrafricaine Michel Djotodia, dont les éléments contrôlent le pays, se posait lundi en successeur du président François Bozizé, qui a quitté Bangui pour se réfugier au Cameroun.

 

 «Le président François Bozizé a cherché refuge au Cameroun où il se trouve actuellement dans l’attente de son départ vers un autre pays d’accueil», a annoncé la présidence camerounaise dans un communiqué lu à la radio nationale lundi. Sa famille a elle été prise en charge en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement et ministre des médias congolais, Lambert Mende.

 

«Une vingtaine de personnes, dont son fils, ont été accueillies et éloignées des frontières conformément aux règles internationales» a précisé Lambert Mende. Condamnant la prise de pouvoir par la force de la rébellion, l’Union africaine a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l’organisation. L’UA a également imposé des sanctions à sept responsables de la coalition rebelle Séléka, dont Michel Djotodia, après son offensive éclair et la prise de la capitale Bangui dimanche.

 

«Le Conseil (de Paix et Sécurité) décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l’Union africaine ainsi que d’imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants du Séléka», a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra.

 

De son côté, la France a condamné «le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir» en Centrafrique et a demandé l’arrêt des pillages et le rétablissement rapide de l’ordre à Bangui. «La France appelle les forces rebelles à s’abstenir de toute violence envers les populations civiles et les communautés étrangères. Les pillages doivent cesser et l’ordre doit être rétabli rapidement», a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay. Pour Paris, les accords de Libreville du 11 janvier «doivent fournir le cadre d’une transition politique».

 

Ex-fonctionnaire et diplomate

 

Dans une capitale sans électricité et sans radio nationale, Michel Djotodia se comportait comme le nouveau chef de l’Etat, dans l’attente d’une déclaration officielle à la Nation. Il a notamment déclaré à la radio RFI qu’il comptait organiser des élections libres d’ici trois ans, en soulignant : «Je n’ai pas dit que dans trois ans, je remettrai le pouvoir. J’ai dit que d’ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes avec le concours de tout le monde».

 

Depuis Paris, un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi, a souligné :«On est en attente d’une déclaration solennelle qui officialise l’accès à la présidence de Michel Djotodia». Agé d’une soixantaine d’années, Djotodia est un ancien fonctionnaire et diplomate - il a notamment été consul de Centrafrique au Soudan du Sud - qui avait basculé dans la rébellion, en devenant l’un des principaux animateurs depuis 2005.

 

De leur côté la France et les Etats-Unis ont appelé les rebelles à respecter les accords de paix qui avaient été conclus à Libreville le 11 janvier entre le camp Bozizé, l’opposition et le Séléka, et à soutenir le gouvernement d’union nationale qui en est issu. Ces messages ont été entendus par Michel Djotodia : «Nous resterons toujours dans l’esprit de Libreville», a-t-il promis, confiant qu’il gardera à son poste l’actuel Premier ministre du gouvernement d’union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l’opposition à Bozizé.

 

Washington a également appelé «de manière urgente» le Séléka à «rétablir la loi et l’ordre» dans la capitale Bangui, livrée au pillage et où la situation est anarchique. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a lui condamné la prise de pouvoir par les rebelles et s’est déclaré inquiet des violations de droits de l’homme, selon son porte-parole Martin Nesirky.

 

Treize soldats sud-africains tués

 

Au moins treize militaires de la force sud-africaine qui avait été déployée en Centrafrique en vertu d’un accord entre Pretoria et le président Bozizé ont été tués et 27 blessés dans des combats lors de la prise de Bangui par les rebelles, a indiqué lundi le président Jacob Zuma, en annonçant le maintien pour l’instant du reste des troupes sur place.

 

Arrivé au pouvoir par les armes en 2003, Bozizé, 66 ans, - un ancien proche de l’empereur Jean-Bedel Bokassa - avait été élu président en 2005 et réélu en 2011 au terme d’un scrutin très critiqué par l’opposition. La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et enchaîné victoire sur victoire face aux forces gouvernementales désorganisées, avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 kilomètres au nord de Bangui.

 

Des accords à Libreville avaient débouché sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. Arguant du non-respect de ces accords, les rebelles ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi et déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de transition.

 

 

 

Centrafrique: le président déchu Bozizé réfugié au Cameroun

 


BANGUI (AFP) 25/03/2013 à 14h28 - Le chef de la rébellion centrafricaine Michel Djotodia, dont les éléments contrôlent le pays, se posait lundi en successeur du président François Bozizé, qui a quitté Bangui pour se réfugier au Cameroun.

 

"Le président François Bozizé a cherché refuge au Cameroun où il se trouve actuellement dans l'attente de son départ vers un autre pays d'accueil", a annoncé la présidence camerounaise dans un communiqué lu à la radio nationale lundi.

 

Sa famille a elle été prise en charge en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement et ministre des médias congolais, Lambert Mende.
"Une vingtaine de personnes, dont son fils, ont été accueillies et éloignées des frontières conformément aux règles internationales" a précisé M. Mende.

 

Condamnant la prise de pouvoir par la force de la rébellion, l'Union africaine a suspendu lundi la participation de la République centrafricaine à l'organisation. L'UA a également imposé des sanctions à sept responsables de la coalition rebelle Séléka, dont Michel Djotodia, après son offensive éclair et la prise de la capitale Bangui dimanche.

 

"Le Conseil (de Paix et Sécurité) décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l'Union africaine ainsi que d'imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants du Séléka", a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra.


Bangui sans électricité

 

Dans une capitale sans électricité et sans radio nationale, M. Djotodia se comportait comme le nouveau chef de l'Etat, dans l'attente d'une déclaration officielle à la Nation.

 
Il a notamment déclaré à la radio RFI qu'il comptait organiser des élections libres d'ici trois ans, en soulignant: "Je n'ai pas dit que dans trois ans, je remettrai le pouvoir. J'ai dit que d'ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes avec le concours de tout le monde".


Depuis Paris, un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi, a souligné: "On est en attente d'une déclaration solennelle qui officialise l'accès à la présidence de Michel Djotodia".

 
Agé d'une soixantaine d'années, M. Djotodia est un ancien fonctionnaire et diplomate - il a notamment été consul de Centrafrique au Soudan du Sud - qui avait basculé dans la rébellion, en devenant l'un des principaux animateurs depuis 2005.


De leur côté la France et les Etats-Unis ont appelé les rebelles à respecter les accords de paix qui avaient été conclus à Libreville le 11 janvier entre le camp Bozizé, l'opposition et le Séléka, et à soutenir le gouvernement d'union nationale qui en est issu.

 
Ces messages ont été entendus par Michel Djotodia: "Nous resterons toujours dans l'esprit de Libreville", a-t-il promis, confiant qu'il gardera à son poste l'actuel Premier ministre du gouvernement d'union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition à Bozizé.


Washington a également appelé "de manière urgente" le Séléka à "rétablir la loi et l'ordre" dans la capitale Bangui, livrée au pillage et où la situation est anarchique.
Ban Ki-moon inquiet

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lui condamné la prise de pouvoir par les rebelles et s'est déclaré inquiet des violations de droits de l'homme, selon son porte-parole Martin Nesirky.

 

Au moins treize militaires de la force sud-africaine qui avait été déployée en Centrafrique en vertu d'un accord entre Pretoria et le président Bozizé ont été tués et 27 blessés dans des combats lors de la prise de Bangui par les rebelles, a indiqué lundi le président Jacob Zuma, en annonçant le maintien pour l'instant du reste des troupes sur place.


Arrivé au pouvoir par les armes en 2003, M. Bozizé, 66 ans, - un ancien proche de l'empereur Jean-Bedel Bokassa - avait été élu président en 2005 et réélu en 2011 au terme d'un scrutin très critiqué par l'opposition.

 

La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et enchaîné victoire sur victoire face aux forces gouvernementales désorganisées, avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 kilomètres au nord de Bangui.


Des accords à Libreville avaient débouché sur la formation d'un gouvernement d'union nationale. Arguant du non-respect de ces accords, les rebelles ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi et déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de transition.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:26

 

 

 

 

Biya à Bangui avec Boz

 

 

http://www.ouest-france.fr   lundi 25 mars 2013

 

Le président centrafricain renversé François Bozizé s’est réfugié au Cameroun. C’est ce qu’a annoncé ce lundi la présidence camerounaise, dans un communiqué lu à la radio nationale.

 

« Nous informons l’opinion et la communauté internationale que le président déchu de Centrafrique, François Bozizé, se trouve actuellement au Cameroun, et qu’il recherche un pays tiers auquel il demandera asile », a déclaré Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence.

 

Des informations contradictoires avaient circulé jusqu’alors sur le lieu où se trouverait François Bozizé, qui a fui Bangui avant l’arrivée des rebelles. Certains le disaient en République démocratique du Congo (RDC), d’autres au Cameroun.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:24

 

 

 

 

 

 

Bozizé seul

 

 

http://www.linfodrome.com  25 mars 2013


Les assauts répétés des rebelles du Séléka ont finalement eu raison du pouvoir de François Bozizé. Le fauteuil vermoulu sur lequel il s'était vissé, a fini par s'écrouler hier dimanche 24 mars 2013, 10 ans presque jour pour jour après sa prise du pouvoir le 15 mars 2003.

 

François Bozizé était un président en sursis, c’est le moins qu’on puisse dire. N’eut été l’interposition des soldats sud-africains et celle de la Force multinationale d’Afrique centrale, (Fomac), son pouvoir serait déjà tombé. L’offensive déclenchée le 10 décembre 2012 par la coalition rebelle du Séléka devait aboutir à sa chute, si ces forces étrangères n’étaient pas venues à sa rescousse. Ce sont elles qui ont stoppé les rebelles aux portes de Bangui la capitale. Mais malgré l’accord de paix signé à Libreville le 11 janvier 2013 et le gouvernement d’union qui en a résulté, le Séléka a toujours maintenu son projet de faire partir François Bozizé. Il l’a fait sans coup férir lors d’une offensive déclenchée le vendredi 22 mars dernier


. La rébellion qui reprochait au président le non-respect des accords de Libreville, lui avait donné un ultimatum qui était arrivé à son terme ce jour. La coalition exigeait entre autres, la libération de ses éléments encore détenus, la réintégration de ses soldats dans les rangs des Forces armées centrafricaines (Faca) ainsi que la prise en compte de leurs galons obtenus dans la rébellion. Devant les tergiversations de Bozizé à s’exécuter, la Séléka qui n’en demandait pas mieux a aussitôt mis sa menace à exécution dès l’expiration de son ultimatum. Le jeudi 21 mars, veille de la date fatidique, Bozizé s’est précipitamment rendu à Pretoria pour y rencontrer Jacob Zuma. Aurait-il demandé à son homologue sud-africain d’accroitre le nombre de ses soldats estimé à 400 hommes environ ? Visiblement aucun renfort n’est venu, ni du côté sud-africain, encore moins de Ndjaména dont les forces ont déjà fort à faire dans l’enfer des Ifoghas au nord Mali où elles sont aux prises avec des islamistes très déterminés. Revenu bredouille à Bangui, Bozizé s’aperçoit que le compte à rebours a commencé pour son pouvoir.


Le samedi 23 mars, les troupes de la coalition mettent le siège à une dizaine de kilomètres de la capitale et appellent le président à démissionner. Quelques-uns de leurs hommes qui ont infiltré la ville, l’ont plongée dans le noir, en sabotant les lignes électriques. Dès la levée du jour, les Banguissois qui se rendaient à la cathédrale située non loin de la présidence, tombent sur les premières colonnes des insurgés qui se dirigent vers le palais de Bozizé. Le verrou constitué par les soldats sud- Africains saute dès les premières canonnades. On annonce une quinzaine de morts et plusieurs blessés dans leurs rangs. La rébellion faisait ce 24 mars son entrée triomphale à Bangui. Coïncidence, en ce Dimanche dit des « Rameaux », les fidèles chrétiens célébraient l’entrée glorieuse du Christ à Jérusalem. Bozizé lui, faisait plutôt le mouvement contraire. C’est incognito, qu’il quitte la capitale pour une destination inconnue. Il a été annoncé successivement en RDC, au Congo ou encore au Gabon. La coalition qui lui a ravi le pouvoir, annonce un gouvernement de transition qui va diriger le pays. Mais qui sera le chef de ce gouvernement ? On pariait jusque-là sur deux hommes forts du Séléka : son président Michel Djotodia et le chef militaire qui a conduit les opérations sur Bangui, le colonel Djouma Narkoyo.


Aux dernières nouvelles, c’est Michel Djotodia qui s’est autoproclamé chef de l’Etat. Il a promis de reconduire le premier ministre Nicolas Tiangaye nommé à l’issue de l’accord de Libreville du 11 janvier dernier. La communauté internationale qui a eu une réaction très mitigée face à ce coup de force, observait jusqu’à hier la situation qui est calme dans l’ensemble, en dehors de quelques cas de pillages. La France par la voix de son président François Hollande, a « pris acte » de ce changement de régime. L’ancienne puissance coloniale a renforcé sa présence militaire, en portant le nombre de ses soldats à 650. Leur rôle à priori, est de veiller sur les quelque 1200 ressortissants français résidant en Centrafrique.


 Charles d’Almeida

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 02:42

 

 

 

 

 

rebelles-Seleka-vers-Damara.jpg

 


COMMUNIQUE OFFICIEL

 


La coordination politique de la coalition SELEKA, composée de centrafricains de tout bord, demande à la population centrafricaine de garder son calme et de se préparer à accueillir les forces révolutionnaires de la SELEKA.


La coordination politique informe l’opinion nationale et internationale que le départ de Monsieur François BOZIZE, ancien président de la République centrafricaine, entérine de fait les accords de Libreville.


Elle exprime son attachement à une dynamique inclusive pouvant présider à la conduite de la transition qui s’annonce et rappelle à l’opinion dans son ensemble qu’elle mettra tout en oeuvre pour vouer à l’échec toute entreprise de vengeance et d’exclusion.


Fort de cette malheureuse expérience et dans le souci de préserver la paix et la concorde nationale, la coordination politique de la SELEKA, demande au peuple et à tous les acteurs politiques centrafricains, de se mobiliser, aux fins d’organiser la grande concertation politique nationale pour jeter les jalons d’une politique saine de développement tant attendu par le peuple.

Par la même occasion, elle exhorte les ressortissants étrangers résidents en Centrafrique à garder leur calme et leur sérénité car toutes les mesures sont prises pour assurer leur sécurité dans une Centrafrique nouvelle qui fait de la coexistence pacifique son crédo.


Aux partenaires de la Centrafrique, la coordination politique se tient à leur disposition pour qu’ensemble nous envisagions la dynamique de partenariat concernant l’avenir de notre patrie et satisfaire leurs différentes attentes à son égard.


Mesdames, Messieurs, la Centrafrique vient d’ouvrir une nouvelle page de son histoire pour cela, la coordination politique de la SELEKA vous invite à vous préparer à faire entrer notre cher et beau pays dans le panthéon de l’histoire de humanité.


De ce fait, la coordination politique de la SELEKA attend de votre part un minimum de détachement passionnel afin d’empêcher que la nation toute entière puisse basculer dans le chaos.


La coordination soumettra très prochainement à l’approbation de tous les acteurs de la vie politique nationale et des centrafricains les textes de base pour la relance de l’économie nationale.


Fait à Bangui le 24 Mars 2013


Justin KOMBO MOUSTAPHA


Secrétaire Général de la Séléka


É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 02:05

 

 

 

Déby veste froissée

 

denis denguess 

 

 

RFI  lundi 25 mars 2013

 

Comme un éternel recommencement. Presque dix ans, jour pour jour, après avoir renversé l'ancien président Patassé, François Bozizé a, lui aussi, été chassé du pouvoir par les armes. La coalition rebelle Seleka est parvenue à ses fins après une offensive lancée il y a un peu plus de trois mois. Il faut dire qu'entre 2003 et 2013, François Bozizé a, semble-t-il, perdu des alliés de poids.

 

Quand, en mars 2003, François Bozizé entre à Bangui et en chasse Ange-Félix Patassé, il le fait avec la bénédiction et le soutien du Tchad, d'où il a lancé sa rébellion. Cinq cents militaires tchadiens sont même déployés à Bangui. Ils formeront le noyau dur de la garde présidentielle de François Bozizé.

 

Le Tchad, allié historique du général-président, lui apportera ensuite son aide pour repousser des offensives rebelles, en 2010, à Birao par exemple.

 

A l'époque, François Bozizé pouvait aussi compter sur le soutien de Paris. Ainsi, fin 2006, les Mirages F1 français jouent un rôle décisif dans la reconquête des localités du nord-est du pays, tombées aux mains des rebelles de l'UFDR.

 

Accusation de dérives autoritaires

 

 

Mais ces soutiens ont de toute évidence fait défaut en 2013. Avec le président tchadien Idriss Déby, les liens se sont distendus, surtout depuis que ces fameux militaires tchadiens chargés de la sécurité de François Bozizé ont été renvoyés à Ndjaména en octobre dernier.

 

François Bozizé, avec le temps, avait fini par être accusé des mêmes dérives que son prédécesseur : mal gouvernance et autoritarisme. L'an dernier, quand la Seleka est apparue, Paris et Washington sont restés sourds à ses appels au secours.

 

De plus en plus isolé, le chef de l'Etat centrafricain avait bien trouvé un appui du côté de l'Afrique du Sud, qui a dépêché en janvier au moins 400 soldats à Bangui. Mais visiblement, cela n'a pas suffi.

 

 

DANS LES ARCHIVES DE RFI


► « Bozizé: cent jours au pouvoir » (26/06/2003) : le point des première semaines de la présidence de François Bozizé, après le coup d’Etat de mars 2003.


► « Victoire confirmée pour Bozizé » (25/05/2005) François Bozizé obtient 65% des voix à l’élection présidentielle de 2005.


► « Bozizé réélu président en Centrafrique : l'opposition tente de s'organiser » (03/02/2011) : annonce des résultats d’un scrutin très contesté par l’opposition.

 

 

 

R.C.A : Bozizé lâché par les siens !

par Monsieur Duverger 24-03-2013 08:54

 

On ne court aucun risque ce dimanche matin  en pensant que François Bozizé passerait ses derniers moments au pouvoir. Car c’est depuis hier soir que les rebelles de la Seleka sont entrés dans Bangui. Et, selon la Radio France Internationale (RFI), les combattants de la Seleka ne seraient plus qu’à quelques kilomètres du palais Présidentiel. C’est donc une ville de Bangui très déserte ce matin qui vit ces événements tragiques. Tous les commerces sont fermés, l’électricité et l’eau potable suspendues.  Eric Massi, l’un des porte-paroles de la Seleka a tout de même rassuré ce matin sur Rfi depuis la France où il vit que le courant serait rétabli dans quelques heures.

En l’absence du courant dans la capitale centrafricaine, il est actuellement très difficile de joindre par téléphone un habitant de cette ville. Quelques rares témoins rapportent tout même avoir vu les rebelles de la Seleka au niveau de PK.12, à l’entrée nord de Bangui. Cependant, le camp du Président Bozizé continu de nier toute présence de la  Seleka dans la ville,  alors que le mouvement rebelle indique pour sa part être dans la capitale, et ne souhaiterais  plus qu’une seule chose à l’heure actuelle : « le départ immédiat de François Bozizé du Pouvoir ». Ce que refuse le Général Président, et appelle les insurgés une fois encore à la table des négociations.

Seulement, jusqu’ici, l’on se demande comment les insurgés ont pu avec une telle facilité rallier la capitale, surtout quand on sait que les Forces Armées Centrafricaines (FACA)  sont appuyés sur place par les troupes de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (FOMAC),  et surtout par un contingent Sud-africain. Aussi, l’on ne comprend toujours pas le silence qu’affichent  depuis quelques temps les chefs d’Etats de la région, et même Denis Sassou Nguesso, qui est pourtant le médiateur mandaté par  la CEEAC.

Même la France qui est souvent très active dans ce genre de choses  affiche plutôt un silence étonnant. Elle s’est juste contentée de demander à ses compatriotes de ne pas sortir, en attendant un éventuel rapatriement. Même chose côté Tchadien, alors que le Président Idriss Deby est souvent présenté comme le « mentor » du Général Bozizé !       

Face à ceci, Monsieur Bozizé devrait très vite saisir ce message que lui lancent ses ex-alliés, et prendre la poudre d’escampette, afin de ne pas se retrouver dans les mains des combattants de la Seleka.   

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 01:55

 

 

 

logo-MDES.JPG

 

 

MOUVEMENT POUR LA DEMOCRATIE

ET L’EVOLUTION SOCIALE

********

Solidarité – Justice - Travail

PRESIDENCE EXECUTIVE

********

SECRETARIAT EXECUTIF

 

 

Réunis en urgence ce dimanche 24 mars 2013 au siège du parti, les membres du bureau exécutif national du Mouvement pour la Démocratie et l’Évolution Sociale (MDES) se sont largement penchés sur la grave situation politique que traverse actuellement notre pays la Centrafrique. Pendant plusieurs heures d’échange, il a été convenu de faire le communiqué suivant afin de faire savoir notre position sur la situation.


 

COMMUNIQUE N* 250313

 

Ce dimanche, 24 mars 2013, les combattants de la rébellion SELEKA ont mis fin au régime du General François Bozizé. Ce changement de régime est intervenu dans un moment difficile que vit notre pays du fait de ses dirigeants et en particuliers d’une gouvernance incompétente, opaque, corrompue et irresponsable, a suscité beaucoup d’espoir au sein de la population centrafricaine dans sa grande majorité.


Pour cela, notre Parti Mouvement pour la Démocratie et l’Évolution Sociale (MDES) crée en 2003 prend acte de ce changement et apporte son soutien aux nouvelles autorités.


Le MDES exprime son attachement aux valeurs démocratiques, au respect des droits de l’homme et s’adresse tout particulièrement aux responsables politiques, diplomatiques en particuliers aux Représentants des Organisations Sous-Régionales, Régionales et Internationales, telles que la CEMAC, l’UA’ l’UE et l’ONU de peser de tout leur poids pour faciliter une transition pacifique et démocratique en Centrafrique et d’exiger toutes les conditions permettant l’alternative politique à l’issue de cette transition.


Le MDES attire l’attention du nouveau régime sur la résolution immédiate de problème de sécurité de notre pays afin de permettre le retour effectif des milliers des centrafricains déplacés et réfugiés dans les pays voisins.


Le MDES exhorte de ce fait les nouvelles autorités à respecter les engagements pris vis-à-vis du peuple centrafricain qui consistent à redresser la démocratie et à restaurer l’autorité de l’État. Cette restauration de l’État se traduit aussi par une bonne justice et une redynamisation de la diplomatie au service des centrafricains à l’intérieur et à l’extérieur de notre pays.


Le MDES exhorte l’ensemble des forces vives de la nation à apporter leur soutien au nouveau régime de transition pour la réussite des objectifs qu’il s’est assigné.


Fait à Bangui, le 24 mars 2013

 

Pour le Président Exécutif

Le Secrétaire Exécutif


Jean NGUEMANDJI


Tel : 75 2 03 13

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 01:44

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

 

AFP  24.03.2013, 23h57

 

Le chef de la coalition rebelle Séléka Michel Djotodia, qui s'est autoproclamé président de la Centrafrique après avoir renversé le président François Bozizé, a assuré dimanche à Radio France Internationale (RFI) qu'il respecterait les accords de paix de Libreville signés en janvier.


"Nous resterons toujours dans l'esprit de Libreville", a-t-il promis, confiant qu'il gardera à son poste l'actuel Premier ministre du gouvernement d'union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition à Bozizé, et qu'il organisera des élections "libres et transparentes d'ici trois ans". 


Le président François Bozizé a fui le pays et M. Djotodia, en tant que chef des forces du Séléka qui l'ont renversé et qui contrôle le pays, se pose comme son successeur.

 
L'accord de Libreville signé le 11 janvier par la clan Bozizé, l'opposition et la rébellion, prévoyait notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par l'opposition (finalement M. Tiangaye) et l'engagement à organiser des élections libres et transparentes dans les trois ans.

 

 D'après les accords de Libreville, ce gouvernement ne pouvait pas être révoqué par le président Bozizé et l'Assemblée nationale, issue des élections remportées par Bozizé et composée d'une immense majorité de ses partisans, n'avait pas la possibilité de retoucher les lois proposées par le gouvernement.


"Tout à fait", a-t-i répondu à une question sur s'il allait maintenir M. Tiangaye, soulignant "J'ai rencontré Me Tiangaye. Nous avons causé avec lui".


"Il a été dit à Libreville que nous devions (...) organiser des élections libres et transparentes. (...) D'ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes", a-t-il promis.

 
Michel Djotodia n'a pas non plus écarté l'idée de conserver les ministres du clan Bozizé dans ce gouvernement: "S'ils (les ministres pro-Bozizé) sont là encore (à Bangui) nous allons essayer de les appeler parce que nos portes sont ouvertes pour tout le monde".

 
"Nous ne sommes pas là pour faire une chasse aux sorcières, nous sommes venus pour tous les Centrafricains", a-t-il conclu.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches