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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 16:14

 

 

 

rebelles artilleurs Séléka

 

 

Francetv info avec AFP  23/03/2013 | 15:20

 

"Bangui la coquette" sera-t-elle cueillie par les rebelles samedi 23 mars ? Les troupes de la coalition rebelle de la Séléka seraient à moins de 30 km de la capitale centrafricaine samedi à la mi-journée, progressant depuis le nord sur les deux axes routiers conduisant à la capitale centrafricaine, selon l'un de ses porte-parole Eric Massi.

 

"Bangui la coquette" sera-t-elle cueillie par les rebelles samedi 23 mars ? Les troupes de la coalition rebelle de la Séléka seraient à moins de 30 km de la capitale centrafricaine samedi à la mi-journée, progressant depuis le nord sur les deux axes routiers conduisant à la ville, selon l'un de ses porte-parole Eric Massi.

 

"Nos éléments ont pris Boali", à moins de 50 km de Bangui sur le premier axe routier, et "ont dépassé le PK (point kilométrique) 30" sur le deuxième, avançant vers les deux entrées de la ville. Une route sur un axe nord-ouest, où se situe la localité de Boali et la ville de Bossangoa, mène vers Bangui à l'ouest. Une autre, sur un axe nord-est, y conduit depuis les villes de Sibut et Kaga Bandoro.

 

Le gouvernement demande d'éviter le "bain de sang"

 

"Ils sont en mouvement sur l'ensemble de leurs positions", a affirmé le porte-parole joint par téléphone depuis Paris où il réside. Un chef militaire de la Séléka, le colonel Djouma Narkoyo, avait affirmé vendredi que les rebelles avaient forcé le verrou de Damara, à 75 km au nord de Bangui, entre Sibut et la capitale. "Le commandement de Séléka lance un appel à ses forces ainsi qu'aux Forces armées centrafricaines, et notamment dans la capitale, pour que l'ordre et la discipline règnent, qu'aucune exaction ne soit faite sur les populations. Aucun pillage, vol, viol au cours de la journée en cas d'affrontement. Pour nous l'essentiel c'est que nos troupes soient disciplinées", a ajouté le porte-parole.

 

Le gouvernement d'union nationale du Premier ministre Nicolas Tiangaye a appelé samedi les rebelles de la Séléka à discuter pour éviter "un bain de sang".

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:32

 

 

 

Bozize-et-Zuma.jpg

 

 


(AFP) 23/03/2013 à 0:15

 

Le président centrafricain François Bozizé a effectué une visite à Pretoria vendredi et été reçu par le président Jacob Zuma, alors que les rebelles sont aux portes de Bangui, la capitale centrafricaine, a-t-on appris sur le site du gouvernement sud-africain GCIS.


"Le président de la république centrafricaine François Bozizé a rendu visite au président Jacob Zuma le 21 mars 2013", indique le site, dont l'information tient en une seule ligne accompagnée de deux photos, et ne dit pas la teneur de l'entretien.

 

La légende précise que M. Bozizé a été reçu à la résidence présidentielle de Mahlamba Ndlopfu à Pretoria, la capitale sud-africaine.

 

Auparavant, l'opposition centrafricaine à Paris et une source aéroportuaire à Bangui avait indiqué que M.Bozizé avait effectué un voyage éclair en Afrique du Sud, l'un de ses principaux soutiens, sans que ni Bangui ni Pretoria ne veuillent confirmer l'information dans un premier temps.


En janvier, le président Zuma avait autorisé le déploiement de 400 militaires sud-africains en République centrafricaine dans le cadre "des efforts de l'Afrique du Sud pour apporter la paix et la stabilité dans la région". La situation en république centrafricaine était alors qualifiée de "guerre civile" et le déploiement était prévu pour durer du 2 janvier au 31 mars.

 

 

 

NDLR : Sur le chemin de son retour d'Afrique du Sud, BOZIZE, toujours en quête d'appui militaire, s'est arrêté à Luanda où il a également été reçu par le président Jose Eduardo DOS SANTOS. Tout indique qu'il serait rentré bredouille. Pour quelqu'un qui vient de fêter le dixième anniversaire de sa prise de pouvoir, être obligé de courir de gauche à droite pour solliciter des interventions militaires d'autres pays lorsque la rébellion est aux portes de la capitale, est franchement une honte et la preuve que YANGOUVONDA BOZIZE est vraiment un incapable. Même dans le seul domaine qu'il est censé mieux maîtriser à savoir l'armée, il a été nullissime. Pour les autres domaines, on sera indulgent avec lui car son ignorance est tout simplement crasse. Il a lamentablement échoué dans tous les domaines. Le pays est par terre et à reconstruire à tous les niveaux. L'état n'existe pratiquement plus et le peu qui en reste est réduit à Bangui, et encore. 

 

Jacob ZUMA aurait dû demander à Idriss DEBY combien il a aidé BOZIZE mais en vain pour sécuriser la RCA. On ne reconnaît plus l'Afrique du Sud de Nelson MANDELA dont les Centrafricains ont soutenu la juste lutte contre l'Apartheid. Quels intérêts privés et indivisuels sauraient faire passer au second plan le devoir de solidarité de la nation arc en ciel avec le peuple centrafricain en lutte et en butte contre un vulgaire dictateur sanguinaire et prédateur comme François BOZIZE. Jacob ZUMA doit bien réfléchir avant d'apporter un soutine si controversé et inutile à ce minable tyran devenu fou. Le cas BOZIZE est désespéré. Il a pourtant reçu toutes les aides et appuis militaires de toutes sortes, de pays et présidents amis de par le monde. Idriss DEBY lui a formé plusieurs fois des bataillons entiers de soldats chez lui à Moussoro. Où sont-ils ? L'armement ? Il en a suffisamment reçu, achété et stocké partout. Bérengo, Bossembélé, Bezambé, Bossangoa, que sait-on encore ? En prenant Bossembélé ce samedi matin, Séléka a mis la main sur une véritable caverne d'Ali Baba. Ses éléments se sont donc copieusement servis avant de foncer vers Bangui. Ils ont également ouvert les portes de la prison spéciale de BOZIZE surnommée "GUANTANAMO" laissant échapper tous les prisonniers, information confirmée à Bangui par Radio Ndéké Luka aussi.


On apprend que le relai émetteur de RFI à Bangui aurait été coupé. BOZIZE serait bunkerisé au Palais de la Renaissance dont les troupes sud-africaines et sa GP aurait élargi le périmètre de sécurité tout autour et fait vider le centre ville de sa population. Un des hélicoptères ukrainiens MI 24 qui a déjà pilonné les positions de Séléka sur la route de Damara vendredi, a encore bombardé ce samedi, sans doute dans la confusion ou délibérément sur ordre de BOZIZE, la base de la FOMAC toujours sur l'axe Damara suscitant une grande colère au sein du commandement de ladite force. Aux dernières nouvelles, BOZIZE aurait empêché on ne sait trop pour quelle raison, l'évacuation du personnel des Nations Unies à Bangui. On signale également la pitoyable arrivée depuis 23 heures vendredi soir à Paoua, du lieutenant Olivier KOUDEMON alias "GBANGOUMA" à la tête d'une soixantaine de GP. Ils ont tout simplement pris la poudre d'escampette de Bossangoa où ils étaient basés, à l'arrivée de Séléka dans ladite ville. 

 

  

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:13

 

 

 

 

Me Nicolas Tiangaye

 

 

Libération avec AFP 23 mars 2013 à 13:05

 

Face à l’arrivée des rebelles de la Séléka aux portes de Bangui, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, figure de l’opposition au président François Bozizé, a lancé samedi un ultime appel à négocier «pour éviter un bain de sang» dans la capitale centrafricaine.

 

Les rebelles de la Séléka avaient toutefois déclaré peu auparavant ne plus vouloir négocier avec le président Bozizé, un ancien général au pouvoir depuis 2003. Ils ont déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de transition s’ils prenaient Bangui, où une équipe d’union nationale a été formée en janvier pour mettre fin à une première crise.

 

«Le Premier ministre demande à nos frères de la Séléka de se mettre en rapport avec le gouvernement d’union nationale pour trouver une solution pacifique et éviter un bain de sang», a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement, M. Crépin Mboli Goumba.

 

«Il y a eu la déclaration des Nations unies, du département d’Etat américain, du président tchadien Idriss Deby, tous rappellent l’importance de l’application des accord de Libreville (signés le 11 janvier antre pouvoir, rebelles et opposition politique) et le rôle du gouvernement d’union nationale», a précisé M. Mboli Goumba, opposant au président Bozizé.

«On peut gagner ou perdre une guerre mais il est extrêmement important de gagner la paix», a-t-il conclu.

 

La rébellion a toutefois paru décidée à imposer une nouvelle donne à la faveur de ses nouveaux succès militaires.

 

«Négocier avec le général Bozizé, non. Combien de fois avons-nous négocié avec lui? Ca ne donne jamais rien», a déclaré le colonel Djouma Narkoyo, un des chefs militaires de la Séléka joint au téléphone par l’AFP depuis Libreville.

 

L’accord de paix prévoit que M. Bozizé reste au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat en 2016.

Le responsable n’a pas voulu dire quand la rébellion marcherait sur Bangui, notant seulement que «la nuit a été calme. Il n’y a pas eu de coups de feu».

Mais il a ajouté que si elle prenait le pouvoir la rébellion installerait un nouveau gouvernement.

 

«Nous mettrons en place un gouvernement de transition. Notre chef reste Michel Djotodia», a déclaré le colonel Narkoyo.

 

La rébellion avait retenu M. Djotodia, chef politique du Séléka et vice-Premier ministre du gouvernement d’union nationale ainsi que quatre autres ministres issus de ses rangs dimanche à Sibut, à 160 km de Bangui où ils étaient allés rencontrer les rebelles.

On ignore actuellement où se trouvent les ministres.

 

«Ne pas verser de sang»

 

Des responsables de l’ONU ont prévenu que les exécutions sommaires et violations des droits de l’homme se généralisaient à mesure que les tensions s’intensifiaient entre les rebelles et le président Bozizé.

 

Le président tchadien, puissant voisin, a lui aussi averti sur RFI que «nous ne pouvons accepter une prise du pouvoir par les armes, nous ne pouvons pas accepter non plus la remise en cause du gouvernement qui a été formé après Libreville.

 

«Il faudra arriver à une solution sans verser du sang», a-t-il dit. Mais il a dit ne pas vouloir intervenir en RCA, soulignant les différences avec l’envoi de soldats tchadiens au Mali en début d’année contre les jihadistes dans le cadre d’une opération validée par l’ONU.

 

«Il ne faut pas faire l’amalgame» entre le Mali et la Centrafrique, a-t-il souligné, «il faut qu’ils (les Centrafricains) se comprennent entre eux, qu’ils arrêtent la violence, surmontent les difficultés et mettent en exécution les accords de Libreville».

 

Accusant le président Bozizé de ne pas respecter les accords, la coalition rebelle a repris les hostilités et a dit avoir franchi vendredi le verrou de Damara, à 75 km au nord de Bangui.

 

Le colonel Narkoyo a souligné que la Séléka était prête à négocier avec la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale qui avait envoyé des soldats au secours du président Bozizé après le succès de la première offensive rebelle en décembre.

 

«Si les chefs d’Etat de la CEEAC le demandent nous sommes prêts à les rencontrer et discuter», a-t-il dit.

Il a appelé «les habitants de Bangui à rester chez eux et ne pas avoir peur. Nous n’en avons pas après les populations; Nous en avons après les militaires».

 

Il a aussi demandé au président sud-africain Jacob Zuma qui dispose aussi d’hommes en Centrafrique «de retirer ses troupes» dont on ignore le nombre.

A Bangui, la situation était calme mais les habitants vivaient dans l’angoisse. «La nuit a été été pénible. On était sur le qui-vive guettant toutes les informations», a expliqué un employé de bureau.

La France a 250 militaires à Bangui avec pour mission de protéger la communauté française de cette ville de moins d’un million d’habitants.

 

 

 

Les rebelles de la Seleka affirment combattre les forces sud-africaines à 55 km de Bangui

 

 

RFI samedi 23 mars 2013

 

Les troupes de la coalition rebelle de la Seleka semblent rapidement progresser vers la capitale, Bangui, ce samedi 23 mars à la mi-journée. Les troupes de la rébellion progressent depuis le nord du pays sur deux axes routiers menant à la capitale centrafricaine. Sur l'axe Bangui-Damara-Sibut, les rebelles affirment qu'ils sont en train de combattre les forces sud-africaines à hauteur du PK 55. Ce samedi matin, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, a appelé une nouvelle fois la Seleka à négocier.  

 

En République centrafricaine, les événements sont-ils en train de s'accélérer ? Sur l'axe Bangui-Damara-Sibut, la chaussée qui conduit à la capitale, les rebelles affirment qu'ils sont en train de combattre les forces sud-africaines à hauteur du PK 55, donc à 55 km de Bangui. Comme hier, les forces pro-Bozizé bénéficient d'un soutien aérien. Le porte-parole de la présidence, lui, affirme que les combats ont lieu bien plus en arrière par rapport à la capitale, entre Damara et Sibut.

 

Les rebelles et les forces armées centrafricaines reconnaissent s'être affrontés ce matin à Bossembélé, une localité sur le corridor qui mène du Cameroun à la capitale. Là aussi, les deux camps donnent deux versions différentes de l'issue des combats. Selon nos informations, un hélicoptère des Forces armées centrafricaines (Faca), a touché lors des combats une position de la force d'Afrique centrale, la Fomac, tuant un civil et blessant six militaires de la sous-région.

 

Ce samedi 23 mars au matin, le Premier ministre du gouvernement d'union nationale, Nicolas Tiangaye, a appelé une nouvelle fois les rebelles à négocier. Il l'a fait par l'intermédiaire de son porte-parole : « Le Premier ministre demande à nos frères de la Seleka de se mettre en rapport avec le gouvernement d'union nationale pour trouver une solution pacifique et éviter un bain de sang », a indiqué Crépin Mboli Goumba, qui a réaffirmé « l'attachement » du gouvernement et de la communauté internationale aux accords de paix de Libreville signés le 11 janvier 2013.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 02:51
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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 02:21

 

 

 

 

combattants Séléka près de Damara

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 22 Mars 2013 14:06

 

« Débandade, services d’Etat et privés vidés, circulation perturbée, achats de dernières minutes ». Tel est le constat fait par Radio Ndeke Luka dans la mi-journée de ce vendredi 22 mars 2013 dans la ville de Bangui. Les rebelles de la coalition Séléka auraient franchi la « ligne rouge » située à Damara (75 kilomètres au nord de Bangui). Une source diplomatique à Bangui confirme l’information.


La situation reste très confuse a constaté Radio Ndeke Luka. Une situation intervenue après que les rebelles aient pris dans les premières heures de ce vendredi la ville de Bossangoa (305 kilomètres nord-ouest de Bangui).

 

La ville de Bossangoa a été prise après Bouca et Batangafo par la Séléka, dirigée par le 1er vice Premier ministre et ministre de la Défense nationale Michel Am Nondroko Djotodia.

 

Les autorités de Bangui n’ont pas encore officiellement réagi sur l’avancée fulgurante et sans résistance des éléments de la Séléka vers la capitale. Selon une source militaire, le 1er ministre Me Nicolas TIANGAYE se serait réfugié à la base de la FOMAC à Mpoko.

 

Les dernières occupations de ces villes font suite à l’expiration d’un ultimatum de 3 jours lancé par ces rebelles à l’endroit du pouvoir de Bangui. Ils ont exigé entre autres la libération des détenus politiques, l’intégration dans l’armée régulière de plus de 2000 soldats, la confirmation de leurs grades, le départ des militaires sud-africains et le démantèlement des barrières illégales.

 

Jeudi dernier, l’Opposition démocratique centrafricaine a pointé du doigt le président François Bozizé. Une accusation liée au non-respect de l’accord de Libreville signé en Janvier dernier.

 

« Nous étions surpris de constater que l’esprit et la lettre des Accords de Libreville n’étaient plus observés surtout par le pouvoir public donc le président de la République », a indiqué sur les ondes de Radio Ndeke Luka Gabriel Jean Edouard Koyambonou, 1er vice- président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC).


Pour lui, « On est allé de violation en violation mais par esprit de patriotisme, tout le monde s’est tu, pensant que l’erreur étant humaine et que les hommes qui étaient choisis et les différents acteurs signataires des accords de Libreville allaient rectifier au fur et à mesure… ».


Selon Gabriel Jean Edouard Koyambonou, les ministres qui étaient choisis depuis le 13 février 2013 pour faire partir du Gouvernement d’ Union Nationale (GUN) jusqu’à ce jour, la plupart  n’ont même pas renouvelé leur propre cabinet et il se pose la question de savoir : « comment ces ministres  vont-ils travailler d’autant plus que le directeur de cabinet dans une structure ministérielle est la cheville ouvrière ».

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 01:58

 

 

BANGUI : LES VILLES DE BOSSANGOA ET DAMARA ATTAQUÉES PAR LA SÉLÉKA

 

 

seleka-sur-la-route-de-sibut-photo-hippolyte-donossio.jpg

 

 

Bangui, 22 mars 2013 (RJDH) – Les villes de Bossangoa (nord) et de Damara (centre) sont attaquées depuis ce matin par les rebelles de la coalition Séléka. Les rebelles qui ont repris les hostilités depuis mercredi, sont à la conquête de la troisième grande ville de la préfecture de l’Ouham, où le président Bozizé est originaire. On ignore pour l’instant le bilan des combats. Pendant ce temps à Damara, on annonce également la prise de la ville.


Il est difficile en ce moment  d’avoir les informations sur la ville de Bossangoa. Les premières informations recueillies tôt ce matin, faisaient   mention d’un violent combat à l’entrée nord de la ville. Le réseau téléphonique étant coupé, la communication avec la population est devenue  impossible.


D’après les premiers témoignages, les rebelles ont attaqué Bossangoa qui est une région militaire, à l’aide des armes lourdes. Les combats s’étaient déroulés à l’entrée de la ville, dans la localité de Katanga. D’autres sources ont fait savoir que ce sont les rebelles qui ont fait tomber Batangafo et Bouca hier, qui ont poursuit leur course vers le chef-lieu  de la préfecture de l’Ouham.


Face à l’intensité des combats, plusieurs personnes ont quitté la ville pour se réfugier à Bozoum, plus à l’ouest. Des témoins joints ont fait savoir que les habitants de Bossangoa ont commencé à arriver à Bozoum, depuis hier soir, au moment où les rumeurs de l’attaque s’intensifiaient.


A Damara, les témoins ont fait savoir que les éléments des forces armées centrafricains n’ont pas beaucoup opposé de résistance face à l’entrée des rebelles. « Nous sommes en ce moment dans la brousse et les rebelles n’ont pas encore coupé le réseau téléphonique », a témoigné un habitant.


Il faut dire que la ville de Bangui baigne dans la psychose non seulement à cause des combat, mais d’une probable asphyxie. Pour des habitants de la capitale, les rebelles auraient l’intension de bloquer la route menant vers le Cameroun, qui alimente la ville en produit de première nécessité.


Les éléments de la coalition Séléka qui ont maintenu depuis dimanche cinq ministres issus de leur rang, ont posé onze points de revendication au pouvoir de Bangui faute de quoi, ils vont reprendre les hostilités dans un délai de trois jours. Un ultimatum qui a pris fin le mercredi 20 mars.


Il s’agit du ministre de la Défense Michel Djotodjia, le ministre de la Communication Christophe Gazam-Betty, celui des eaux et forêts Mohamed Moussa Dhaffane, le Ministère de la Géologie, des recherches minières et de l’hydraulique, Herbert Djono Ahaba, et Amalas Amias Haroun du commerce, alors qu’ils se sont rendus à Sibut (centre) avec une délégation de la communauté internationale, pour sensibiliser les rebelles sur le processus de leur désarmement et réinsertion.

 

 

BATANGAFO : DES CAS DE PILLAGE SIGNALÉS APRÈS L’ATTAQUE DE LA SÉLÉKA

 

rebelles centraf

 

 

Batangafo, 22 mars 2013 (RJDH) – Après la prise de la ville de Batangafo (nord), vers la fin de l’après-midi du jeudi 21 mars, les rebelles de la coalition Séléka se sont livrés aux pillages des locaux. D’après les témoignages recueillis, la base  d’une ONG internationale présente dans cette ville a fait  l’objet de pillage ainsi que des maisons des agents de l’Etat  et quelques populations civiles.

 

« En fuyant la ville pour se cacher, j’ai aperçu les hommes de la Séléka en train de casser le portail d’une base appartenant  à une ONG internationale,  alors le personnel  est encore à l’intérieur. Mais tard dans la nuit les femmes qui sont sorties des cachettes pour chercher de la nourriture ont affirmé que les rebelles ont pillé les locaux de cette structure », a témoigné un habitant de la ville de Batangafo, joint par le RJDH depuis sa cachette.

 

Une autre source a témoigné avoir vu les rebelles entrer chez un pasteur. Ces hommes en arme ont proféré des menaces de mort avant de l’obliger à leur donner de l’argent de sa communauté religieuse  qu’il gardait chez lui, mais  la somme n’est pas connue.

 

La même source a ajouté que les hommes de la Séléka se sont dirigés  vers la préfecture là où ils auraient pillé des locaux des agents de l’Etat. Dès leur entrée dans la ville, les habitants de Batangafo ont quitté les lieux pour se mettre à l’abri des hostilités.

 

Certains personnes sont allés même jusqu’à une dizaine de kilomètres de la ville.  Cette localité  est  pour la deuxième fois tombée dans la main des hommes de la Séléka. Pendant les attaques enclenchées au mois de décembre dernier, les rebelles ont occupé cette localité, avant d’être délogés  par les éléments des Forces de l’ordre.

 

 

 

MBAÏKI : UN CALME EST REVENU DANS LE VILLAGE SCAD

 

 

Mbaïki, 22 mars 2013 (RJDH) – Le calme est revenu dans le village où se situe la société SCAD à 25 kilomètres de la ville de Mbaïki, après l’intervention du préfet de la Lobaye, le colonel Gabriel Baïpo.  Le mercredi 20 mars  la population de cette localité a manifesté son mécontentement en  barricadant  les portes de cette usine empêchant le personnel de mener ses activités quotidiennes pour réclamer le versement des frais d’assistance sociale aux chefs du village.

 

Ces habitants réclament de cette société d’exploitation forestière, le versement des frais d’assistance sociale aux chefs du village et la relance  de la collaboration entre le village et la société SCAD. Une ambiance qui n’existe plus depuis le décès du propriétaire de cette usine Icham Kamach.

 

D’après la version de la population, la société SCAD ne collabore plus avec  elle et ne verse plus la somme d’argent qu’elle est censée donner aux chefs du village, en plus des résidus du bois qui avant revenaient à la population ne leur sont plus maintenant légués. Une situation qui a poussé les habitants à se soulever contre cette société.  Des propos recueillis auprès du  secrétaire général de la préfecture de la Lobaye  Ferdinand Moussa Kongaté.

 

Le préfet de la Lobaye, le colonel Gabriel Baïpo et des éléments de la gendarmerie se sont  rendus sur le lieu afin de ramener les deux parties au calme. Ferdinand Moussa Kongaté fait savoir que l’ordre est rétabli depuis hier après un  pourparler engagé avec la population et les responsables de la société SCAD.

 

La société SCAD exploite le bois depuis des décennies  dans la Lobaye et offre de l’emploi à la jeunesse.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 01:36

 

 

 

Deby-idriss.jpg

 

 

 

Source : RFI   22 mars 2013

 

Le président tchadien et président en exercice de la CEEAC, Idriss Déby, affirme aujourd’hui que les accords de Libreville restent valables malgré l’offensive du Séléka qui est en cours. « Les accords de Libreville, quoiqu’il arrive, restent valable.

 

La transition doit se continuer. Le gouvernement actuel est issu d’un consensus » entre le Séléka et le gouvernement centrafricain, souligne-t-il, affirmant ainsi que « la Séléka n’a pas le droit de mettre en cause les accords de Libreville ou de violer ces accords ».

 

Concernant le rôle de la MICOPAX, il a expliqué que les militaires étaient présents « pour aider le gouvernement de la transition, dont la Séléka fait partie, à mettre en place l’accord. Il n’appartient pas à la force de la FOMAC de tirer sut tel ou tel côté ».

 

M. Déby avait averti en janvier dernier que la ville de Damara, que les rebelles auraient pris ce vendredi, était « la ligne rouge à ne pas franchir ».

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 01:18

 

 

 

Banki-Moon-mali-.jpg

 

Conseil S ONU

 

 


NEW YORK (Nations unies) AFP / 23 mars 2013 00h50- Le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé vendredi sa vive inquiétude face à l'avancée des rebelles de la Séléka en Centrafrique, et estimé que ceux qui étaient accusés d'exécutions ou de viols devaient être tenus responsables.


Dans un communiqué publié après une réunion d'urgence convoquée à la demande la France, le Conseil de sécurité a exprimé une vive inquiétude suite à des informations faisant état de l'avancée de groupes armés près de la ville de Bangui et de ses conséquences humanitaires.

 

Les membres du Conseil de sécurité condamnent toutes les tentatives visant à ébranler la stabilité de la république de Centrafrique.


Des responsables de l'ONU ont prévenu que les exécutions sommaires et les abus en matière de droits de l'Homme se généralisaient à mesure que les tensions s'intensifiaient entre les rebelles et le président François Bozize.


Les 15 pays du Conseil ont souligné que les personnes responsables d'abus, y compris de violences contre des civils, de torture, d'exécutions sommaires, de violences sexuelles ou contre des femmes, ou de recrutement d'enfants-soldats devaient être tenus responsables. La Centrafrique est membre de la Cour pénale internationale (CPI), qui juge les crimes de guerre.

 

Le Conseil a déjà appelé cette semaine les deux parties à respecter les accords de Libreville du 11 janvier 2013, qui avaient stoppé une précédente offensive de rebelles contre Bangui.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a aussi appelé la Séléka à cesser immédiatement son offensive militaire et à respecter les accords de Libreville, a rapporté son porte-parole Martin Nesirky.



M. Ban réitère sa ferme conviction que l'usage de la violence et de la force militaire ne mèneront qu'à plus de souffrances et d'instabilité, a-t-il ajouté.


Les rebelles de la Séléka affirment être aux portes de la capitale Bangui, qui est protégée par une force militaire africaine.


Dimanche, la Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville. Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants Séléka dans l'armée.



(©) 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 00:00

 

 

 

combattants Séléka à Sibut

 

 

Le Monde.fr | 22.03.2013 à 17h51 • Mis à jour le 22.03.2013 à 22h58

 

Le traité de paix de Libreville qui avait mis un terme à la poussée des rebelles de la Séléka en direction de la capitale, Bangui, menaçant le pouvoir de François Bozizé n'aura tenu qu'un peu plus de deux mois. Vendredi 22 mars, des éléments de la rébellion ont forcé le dernier verrou militaire sur la route menant à Bangui, tenu jusqu'alors par des soldats tchadiens et gabonais de la force africaine de stabilisation.

 

La présidence de la république a démenti à la radio cette poussée rebelle : "Le verrou de la Ceeac [Communauté économique des Etats d'Afrique centrale] à Damara n'a pas sauté. Je viens au nom du président de la République demander aux habitants de Bangui de garder le calme, la tranquillité et de vaquer à leurs occupations. Ils ne doivent pas céder à la panique."


Mais le ministère des affaires étrangères français a annoncé vendredi soir que les rebelles centrafricains "ne seraient plus qu'à quelques kilomètres de Bangui". "Nous appelons toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter les populations civiles", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.

 

Plusieurs témoignages recueillis par téléphone auprès d'habitants de la ville, et d'expatriés français confirment cette avancée. "L'ambassade de France nous a dit que les rebelles se trouvent à une vingtaine de kilomètres de la capitale", a témoigné un Français installé de longue date en Centrafrique.

 

FORCES MAL ÉQUIPÉES

 

 

"Ils nous ont conseillé de rester chez nous et de mettre nos voitures en panne. Les rebelles sont friands de 4×4", ajoute-t-il, décrivant des rues de Bangui désertée par la population.

 

Plusieurs barrages de l'armée et de la gendarmerie centrafricaines sont installés sur la route menant de Damara à Bangui. Mais ces forces centrafricaines sont notoirement mal équipées et peu efficaces. Elles avaient été balayées lors de la précédente offensive de la Séléka, à la fin de décembre et au début de janvier, dans le nord du pays. Les forces de la rébellion s'étaient arrêtées à 70 km de Bangui, dissuadées par le déploiement de plusieurs centaines de soldats étrangers. Paris avait ainsi envoyé en renfort environ quatre cents parachutistes pour protéger les ressortissants français. Environ deux cent cinquante soldats français sont stationnés dans la zone de l'aéroport, situé au nord de la ville.

 

Le Tchad voisin y avait également dépêché des troupes. Des éléments sud-africains avaient été appelés par le président François Bozizé dans le cadre d'un accord de défense. Ils sont aujourd'hui positionnés au nord de la capitale, près du "PK 12" (point kilométrique 12), qui est la véritable porte d'entrée de la ville. Enfin, la Fomac, constituée de Tchadiens, Gabonais, Camerounais et Congolais (Brazzaville) compte environ cinq cents soldats.

 

Malgré cela, la Séléka est donc repartie à l'attaque. Dimanche, la rébellion avait donné soixante-douze heures au pouvoir pour respecter les accords de Libreville du 11 janvier. Parmi les points d'achoppement figurent la libération de prisonniers politiques, la présence des troupes sud-africaines et ougandaises dans le pays et l'intégration des combattants de la Séléka dans l'armée.

 

Mercredi soir, le président Bozizé avait signé deux décrets portant sur ces revendications, et a notamment fait libérer "tous les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les accords de Libreville". Un geste jugé insuffisant par le colonel Djouma Narkoyo, importante figure de la rébellion. Parallèlement à l'offensive sur Bangui, la rébellion a pris le contrôle, vendredi, de Bossangoa, importante ville de quarante mille habitants, dans le nord-ouest du pays.

 

Par Christophe Châtelot

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 23:16

 

 

 

Yangouvonda et Bafatoro en amoureux

 

Le début de la fin du règne de Bozizé?


http://www.slateafrique.com  

 

Le président centrafricain n'a toujours pas réagi à l'avancée des troupes rebelles vers la capitale.

 

Depuis le début d’après-midi du 22 mars, les nouvelles parvenant de Centrafrique disent toutes que les rebelles de la Séléka sont aux portes de Bangui.

 

Seulement,  François Bozizé, le président centrafricain resté «invisible» et «inaudible» depuis le début de l’attaque. Aucune déclaration de la part de celui dont les troupes rebelles exigent aujourd'hui, purement et simplement le départ.

 

Selon une source gouvernementale citée par RFI, il serait de retour dans son pays, après avoir effectué une visite-éclair en Afrique du Sud, comprenant une escale en Angola, afin de solliciter l'appui du président sud-africain Jacob Zuma.

 

Des troupes sud-africaines, constituées de 400 soldats, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d’un accord de défense, sont positionnées au nord de la capitale, près du «PK 12» (point kilométrique 12) qui est la véritable porte d’entrée de la ville. Leur rôle est de protéger Bozizé en cas d’attaque des rebelles. 

 

 

 

Prendre Bangui risque de ne pas être si simple

 

http://www.slateafrique.com   22/03/2013 à 19:09

 

Les rebelles du Séléka devront encore affronter des forces postées autour et dans la capitale centrafricaine.

 

Avec l’avancée des rebelles du Séléka vers la capitale Bangui, le président François Bozizé est de toute évidence dos au mur. Si les forces armées centrafricaines, mal équipées et peu efficaces, n’ont pas pu stopper l’avancée des rebelles, il reste tout de même que le président Bozizé peut encore tenir, un moment, grâce à la présence aux portes de Bangui et à l’intérieur, de forces de la Cemac (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale),  qui fournit l’essentiel des troupes de la Fomac (Force multinationale d’Afrique centrale), des soldats sud-africains et d’un continent français. 


La Fomac est constituée de 500 soldats environ (Camerounais, Tchadiens et Congolais du Congo-Brazzaville). 400 soldats sud-africains sont  positionnés au nord de Bangui (à 12 km, véritable entrée de la ville). L'objectif manifeste est de protéger Bangui et le président Bozizé, même si l’accord de défense en vertu duquel ces forces sont présentes en territoire centrafricain prévoit simplement la «formation des soldats» de la RCA.

 

Puis, il y a les 250 soldats français  déployés dans la zone de l’aéroport de Bangui, toujours au nord de la ville. Seulement, comme le rappelle le site du quotidien Libération, «lors de la précédente offensive rebelle en janvier dernier, le président français François Hollande avait précisé qu’ils n’étaient là que pour défendre les «ressortissants et intérêts français».

 

Lu sur Libération

 

 

 

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19h30: « Les accords de Libreville, quoiqu’il arrive, restent valables. La transition doit se continuer. Le gouvernement actuel est issu d’un consensus », a déclaré Idriss Déby, président tchadien, en exclusivité à RFI. Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a également prévenu que « La Seleka n’a pas le droit de mettre en cause les accords de Libreville ou de violer ces accords. »

 

Interrogé sur la non-intervention des forces de la FOMAC, il a expliqué que ces troupes étaient présentes « pour aider le gouvernement de la transition, dont la Seleka fait partie, à mettre en place l’accord. Il n’appartient pas à la force de la Fomac de tirer sut tel ou tel côté », a-t-il déclaré, jugeant que « l’essentiel est que les accords de Libreville soient la base des négociations. »

 

En janvier dernier, Idriss Déby avait prévenu que la ville de Damara, dont les rebelles de la Seleka revendiquent la prise ce vendredi, était « la ligne rouge à ne pas franchir. »

 

 


Source: RFI

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