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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:28

 

 

 

logo KNK

 

Bienvenu Guinon

Marwan Bienvenu GUINON de la jeunesse KNK France se prononce sur la situation politique du KNK

Depuis un moment, le KNK semble être divisé à cause des querelles et des guerres de positionnement. Cela a bloqué les activités politiques au sein dudit parti. Sur cela, le président de la jeunesse du parti KNK de l’Île de France, M. Marwan Bienvenu Aimard GUINON s’est prononcé pour proposer des solutions et se justifier par rapport à sa récente prise de bec le Secrétaire général dudit parti qui l’avait limogé suite à une déclaration faite par ce dernier sur le boycott du meeting de l’opposition, mais aussi pour donner son point de vue sur la situation politique dans le pays et la situation sur la sécurité routière.               

Pour le grand public, que peut-on savoir sur M. GUINON ? Aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan politique.

Marwan Bienvenu Aimard GUINON (MBAG) : Je suis Marwan Bienvenu Aimard GUINON. J’ai fait des études de Transports  et Logistique, j'ai un Master 2, une licence, BTS et une formation spécialisée dans la cherche de la sécurité routière à Quimper dans le Finistère en France. Depuis le 16 juin 2011, je suis cadre responsable supply chain chez ACCENTURE France, je pilote une équipe de 38 agents, avec un salaire de 2900 euro net par mois. Je suis le président de l'ONG International dénommé, S.R.C.J (Sécurité Routière en Centrafrique avec les Jeunes) fondée en 2010. Dirigés par des leaders jeunes et dynamiques, elle promeut la sécurité routière auprès des jeunes à travers le monde, contribue depuis 2010 à sensibiliser un public de tout âge aux risques routiers par le biais d’actions de sensibilisation, de prévention et d’éducation. Sur le plan politique, je suis membre du parti KNK, responsable du mouvement de la jeunesse de l’Ile de France du parti depuis Aout 2009, je pilote en ce moment un groupe des réflexions sur la proposition de la recherche sur la sécurité Routière en Centrafrique

Vous avez fait une proposition de création d’un groupe parlementaire sur la sécurité routière en Centrafrique. Pourquoi et comment devrez-vous procéder ?

Je vous renvoie aux termes d’une déclaration faite récemment par le Ministre d’ État aux Transports dans une interview à la presse selon laquelle « en Centrafrique, la route tue plus que le VIH/SIDA et le paludisme réunis ». Devant un tel constat, la sécurité routière doit être décrétée comme une cause nationale et en tant que telle, forcément la représentation parlementaire doit jouer un rôle fondamental quant aux nécessaires dispositions législatives à prendre ainsi que dans la politique d’éducation des citoyens et de la répression des contrevenants à mettre en place.  

Quel regard portez-vous sur la politique publique du gouvernement centrafricain ?

C’est le parti auquel j’appartiens qui est au pouvoir et qui l’exerce. C’est aussi en tant qu’un élu responsable de la jeunesse de ce parti en France que je travaille derrière et selon les orientations et instructions du Grand ouvrier le Président de la République. Je ne peux donc pas m’extraire de ce cadre pour porter un jugement sur la politique du Gouvernement qui est censée être celle impulsée par le Grand ouvrier et coordonnée par le Premier Ministre qu’il a choisi pour l’action gouvernementale. Même si j’ai un point de vue personnel à exprimer sur la politique publique du Gouvernement je ferais remonter cela à la direction du KNK par voie hiérarchique du parti.

Quelle est votre vision sur la jeunesse centrafricaine ?

Je n’ai pas une vision particulière sur la jeunesse centrafricaine sinon celle d’adhérer à celle tracée par le Grand ouvrier le Président François BOZIZE qui, tirant leçons de l’histoire de notre pays et particulièrement de la part de combativité et de sacrifice prise par la jeunesse centrafricaine, a toujours proclamer la nécessité pour la jeunesse de continuer à jouer un rôle décisif dans le processus de développement de notre pays car sans la jeunesse, point d’avenir.

Comment comprendre votre récente prise de bec avec le secrétaire du KNK M. Elie Ouefio au sujet de votre prise de position par rapport au sabotage du meeting de l’opposition ?

Je suis un élu représentant la jeunesse de notre parti au niveau de l’Ile de France, c’est-à-dire de la région parisienne en France. Quoi de plus normal que je puisse exprimer le point de vue de la jeunesse KNK de l’Ile de France lorsque certains agissements de nature à discréditer et nuire à l’image de notre parti ont lieu au pays, de la part de ceux-là mêmes qui croient défendre le parti alors qu’ils l’enfoncent plutôt. Dans un état de droit et toute démocratie, il y a un parti au pouvoir et une opposition qui doit aussi pouvoir exprimer ses opinions dans un cadre légal. On ne doit pas utiliser des cocktails Molotov pour empêcher l’opposition de tenir un meeting. C’est juste ce point de vue que j’ai essentiellement exprimé mais des manipulateurs de mauvaise foi dissimulés dans notre parti ont sauté sur l’occasion pour tenter de régler leurs comptes avec ma modeste personne en instrumentalisant l’ouvrier Secrétaire Général du parti.

Cet accrochage avec Ouefio n’est-il pas symptomatique de la réalité interne du parti aujourd’hui où la suspicion, les diatribes, les guerres de positionnement, les intentions de nuire sont de mise… ?

Pour ma part, je ne tirerai jamais le parti vers le bas comme certains aiment à le faire et ne tiens nullement à alimenter les guerres de positionnement comme vous dites, que certains aiment livrer au sein du KNK. Je m’en tiens strictement à la direction et les orientations indiquées par le Grand ouvrier, le Président de la République François BOZIZE.

S’agissant des problèmes internes du parti, depuis après les élections, la vie du parti est au ralenti, la démocratie est menacée… Quelle pourrait-être à votre avis, la thérapie appropriée à ce profil bas du parti appelé à dicter la politique de toute une nation durant 5 ans ?

Cette question que vous soulevez ne dépend pas de ma modeste personne et ce n’est pas non plus à la petite échelle de la jeunesse qu’elle trouvera sa réponse. La solution relève directement du Grand ouvrier le Président de la République qui est mieux à même de prendre les décisions qui s’imposent en fonction des éléments d’appréciation qu’il a en main. Je ne peux donc rien vous en dire.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:22

 

 

RADIO ND K LUKA

 

104 députés apprennent leurs fonctions parlementaires

 

assembleenationale

Radio Ndéké Luka Jeudi, 06 Octobre 2011 16:11

Comment mieux gérer le rôle de représentation, de législation et de contrôle de l’action gouvernementale ? C’est autour de ce thème que 104 élus de la nation centrafricaine apprennent ce jeudi 6 octobre 2011, l’introduction et l’orientation sur les fonctions fondamentales du parlement. Il s’agit d’un atelier de formation organisé par le gouvernement en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Union Européenne et l’Ambassade de France.

Cette formation intervient une semaine après l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale. Les travaux portent sur l’examen de 12 projets de loi dont celle de finances 2012 par les députés de la 5ème législature.

Selon Jean-Pierre Vidon, Ambassadeur de France en Centrafrique, « c’est depuis 2 ans, sur sollicitation du PNUD, dans le cadre de son « Programme cadre de Gouvernance et Décentralisation, qu’il participe au renforcement des capacités de l’Assemblée Nationale. L’initiative revêt une pertinence lorsque l’on sait que la moitié des députés élus en 2011 n’appartiennent pas la précédente Assemblée. Donc une 1ère expérience parlementaire pour ces derniers. L’ambassade de France continuera toujours de soutenir les projets de consolidation de la gouvernance démocratique, comme elle l’a fait lors des dernières élections, avec un concours financier de700 000 euros ».

Pour Bo Shak, représentant résident du PNUD, « l’atelier vient à point nommé, en ce début de législature au cours de laquelle, le parlement sera au cœur du dispositif devant régir la vie politique, économique et sociale du pays durant les 5 années à venir. Une période qui correspond au cycle du Document de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP 2011-2015) ».

Quant à Célestin Le Roi Gaombalet, président de l’Assemblée Nationale, « l’issue de la formation permettra aux parlementaires de mieux jouer leur rôle dans l’amélioration de la gouvernance démocratique, afin de faire face aux nombreux défis qui attendent le pays. Des défis axés essentiellement sur l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)».

Il faut dire que la 5ème législature centrafricaine est composée à plus de 70% des députés du parti au pouvoir Kwa Na Kwa (KNK). L’opposition s’était retirée de la course dès le 1er tour et dénonçait de fraudes massives.

 

Conflit de compétence sur la trésorerie au Complexe Pédiatrique de Bangui

Radio Ndéké Luka Jeudi, 06 Octobre 2011 16:21

L’amélioration de la qualité de soins au niveau du Complexe Pédiatrique de Bangui pose problème entre le directeur général et le contrôleur financier dudit complexe. Les dix médecins résident, recrutés dans ce sens, sont confrontés à des difficultés de payement de leurs indemnités de fonctions pour cette fin du mois de septembre. Un état du payement des indemnités de ces médecins a fait l’objet de rejet par le contrôleur financier.

C’est un véritable bras de fer entre le Directeur et le Contrôleur Financier.  L’affaire s’est déclenchée le mardi 5 octobre dernier, au moment où le payement de ces indemnités devrait s’effectuer.

Selon Jean Chrysostome Gody directeur du Complexe Pédiatrique de Bangui, le payement des indemnités de ces médecins résidents n’est que l’application de l’arrêté signé du Ministre de la santé publique le 04 Août dernier. « Compte tenu de la pénibilité de travail de ces médecins, des mesures d’accompagnement étaient recommandées par le ministre de la santé. Nous avons commencé à les payer et voilà que le contrôleur financier n’a pas cette fois-ci visé l’état des indemnités de ces résidents », explique-t-il.

Radio Ndeke Luka a joint le Contrôleur Financier du Complexe pédiatrique de Bangui qui a promis de passer pour sa version de faits. Seulement, il ne s’est pas présenté.

Notons que les médecins résidents ont finalement été payé le 5 octobre soir sur instruction expresse du directeur général de cet unique hôpital centrafricain en charge de soins infantiles.

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:19

 

 

 

Bourgi

 

Par RFI jeudi 06 octobre 2011

Interrogé, le 22 septembre 2011, par les policiers de la brigade financière dans l'enquête préliminaire ouverte après ses accusations de financement occulte de politiciens français par des chefs d'Etat africains, l'avocat franco-libanais est à nouveau entendu ce jeudi 6 octobre 2011. Cette fois, c'est le juge chargé de l'instruction du dossier des « biens mal acquis » qui doit l'auditionner.

Trois chefs d'Etat, ainsi que plusieurs membres de leurs familles, sont visés par cette procédure judiciaire dite des « biens mal acquis » : le Congolais Denis Sassou Nguesso, l'Equato-Guinéen Téodoro Obiang Nguema, et feu le Gabonais Omar Bongo. Ils sont suspectés de détournements de fonds publics et de blanchiment d'argent.

Mais ils font également partie des chefs d'Etat cités par Robert Bourgi comme ayant versé des fonds en espèces à l'ex-président Chirac, à son Premier ministre Dominique de Villepin, ou encore à l'ancien leader d'extrême droite Jean-Marie Le Pen. Cette diplomatie parallèle des mallettes intéresse évidemment le magistrat instructeur des « biens mal acquis ». Car l'argent des deux dossiers est probablement le même.

Qu'il s'agisse de financements politiques occultes ou d'achats de biens en France, propriétés prestigieuses, oeuvres d'art, voitures de luxe, les dizaines voire les centaines de millions d'euros engagées proviennent de captations présumées de rentes pétrolières, forestières et de détournements probables de richesses nationales. Il s'agit là du fond de l'affaire des « biens mal acquis ». C'est en tout cas le principal réquisitoire dressé contre les familles dirigeantes du Congo, du Gabon et de Guinée équatoriale par Transparency International France et Sherpa, les deux associations à l'origine de la procédure, et qui demandaient cette audition d'Albert Bourgi, un homme rompu à ces arcanes peu reluisants de la Françafrique.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 21:49

 

 

 

 

*   *   *

 

INTRODUCTION

 

Il est commun de ne privilégier, dans la Bible, que le message du salut en Jésus-Christ, annoncé dans l’Ancien Testament et accompli dans le Nouveau. Or, une lecture attentive de toute l’Écriture, de la Genèse à l’Apocalypse établit clairement l’existence de deux (2) réalités fondamentales :

§  La Loi de Dieu, et

§  L’Évangile ou la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ.

La Loi de Dieu se subdivise elle-même en deux (2) grands codes :

§  Le Code moral, qui définit, une fois pour toutes, les notions du Bien et du Mal, et

§  Le Code légal qui définit, lui aussi, pour l’éternité, ce qui est juste et ce qui est injuste.

Considérée dans ses grandes lignes, mais de manière très succincte, la Loi de Dieu, notre thème du jour, enseigne les grandes vérités suivantes :

 

I. NÉCESSITÉ DE LA LOI DE DIEU

 

La Bible appelle « péché » le fait de manquer à une quelconque disposition de la Loi Dieu. Nous comprenons, dès lors, que la Bonne Nouvelle du salut n’a de sens que par rapport à cette Loi. Autrement, pourquoi le Christ mourrait-Il à la croix si aucune faute n’a été préalablement commise, par personne, par rapport à une loi précise ? 

 

Ne prêcher donc que l’Évangile, au détriment de la Loi de Dieu, constitue un manquement auquel il convient de renoncer instamment : chacun, croyant ou incroyant, aura des comptes à rendre pour ses actes posés dans la vie présente ; or, ces actes seront jugés par le Seigneur Dieu à l’aulne de Ses propres critères du Bien et du Mal d’une part, et de ce qui est juste ou injuste, de l’autre. Il est donc parfaitement saint, honnête et urgent, d’en prévenir les hommes, tous les hommes, car « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 6 : 23).

 

III. VALIDITÉ ÉTERNELLE DE LA LOI DE DIEU

 

Beaucoup présument que cette Loi, récapitulée et transmise à Moïse sur le Mont Sinaï sous la forme du Décalogue (Les Dix Commandements), ne serait valable que sous l’Ancienne Alliance, et non sous la Grâce, instaurée par la Nouvelle Alliance depuis la mort, la résurrection et la glorification de Jésus-Christ par Dieu le Père. La Bible enseigne un autre point de vue.

 

Établie de toute éternité car fondée sur l’absolue sainteté et l’absolue justice du Dieu Créateur de toutes choses, elle a, certes, été révélée sous l’Ancienne Alliance, mais entend régir toutes choses, pour l’éternité, en passant bien évidemment par la dispensation actuelle de la Grâce :

 

« Les exigences du Seigneur sont justes, elles remplissent le cœur de joie. Les commandements du Seigneur sont limpides, ils aident à y voir clair.  

 

Le respect qu’inspire le Seigneur est pur, il persiste à travers les siècles. Les décisions du Seigneur sont fondées, toutes, sans exception, sont justifiées, plus attirantes que l’or, qu’une quantité de métal précieux, et plus agréables que le miel, que le miel le plus doux.  

 

Seigneur, moi qui suis ton serviteur, j’y trouve un avertissement ; on a tout avantage à suivre tes avis » (Psaume 19 : 8 – 11) ;

 

« La justice et l’équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face » (Psaume 89 : 15).

 

IV. DOMAINES D’APPLICATION DE LA LOI DE DIEU

 

Y aurait-il quelque domaine d’activité humaine qui soit, qui échapperait à l’exigence d’observation de la Loi de Dieu ? En d’autres termes, un médecin, un acteur économique, un paysan, un politique, un juriste, par exemple, peut-il valablement s’en affranchir, sans avoir à en rendre un jour compte devant le Seigneur ?

 

Non, selon les Écritures. Même si certaines activités humaines sont d’une telle complexité, qu’on pense devoir les dispenser d’exigences éthiques ou, mieux, morales et, notamment, de celles de Dieu.

 

La raison en est que le Seigneur Jésus a formellement déclaré, avant de formuler la Mission du Chrétien dans le monde : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28 : 18).

 

« Tout pouvoir… dans le ciel et sur la terre » : quel domaine d’activité humaine échapperait-il, dès lors, à la glorieuse et souveraine autorité de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ? Et dans quel univers ?

 

Il n’y en a aucun, nulle part.

 

La Loi de Dieu touche donc, selon cette déclaration souveraine de Christ, tous les domaines de la vie : vie personnelle, vie de couple, vie familiale, sociale, économique, culturelle, sportive, politique, ecclésiale… D’où la nécessité d’apporter, à tout milieu vers lequel le Seigneur nous envoie, un Évangile en rapport avec les préoccupations immédiates des âmes ; or, ces préoccupations émanent forcément de leur milieu de vie, qu’il convient de bien connaître avant de s’y engager ; autrement, l’on court le risque de scandaliser inutilement, voire de fermer des cœurs à l’Évangile qui sauve, ce qui est contraire aux Écritures, qui enseignent :

 

« Je suis libre, je ne suis l’esclave de personne ; cependant je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible au Christ.

Lorsque j’ai affaire aux Juifs, je vis comme un Juif, afin de les gagner ; bien que je ne sois pas soumis à la loi de Moïse, je vis comme si je l’étais lorsque j’ai affaire à ceux qui sont soumis à cette loi, afin de les gagner.

 

De même, lorsque je suis avec ceux qui ignorent la loi de Moïse, je vis comme eux, sans tenir compte de cette loi, afin de les gagner. Cela ne veut pas dire que je suis indifférent à la loi de Dieu, car je suis soumis à la loi du Christ.

 

Avec ceux qui sont faibles dans la foi, je vis comme si j’étais faible moi–même, afin de les gagner. Ainsi, je me fais tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques–uns.

 

Je fais tout cela pour la Bonne Nouvelle, afin d’avoir part aux biens qu’elle promet » (1 Corinthiens 9 : 19 – 23).

 

Il est donc bibliquement fondé de rappeler à tous les citoyens de notre pays, indépendamment de leur position sociale, cette nécessité absolue de vivre et d’agir en stricte conformité avec la Loi de Dieu qui, seule, et ultimement, jugera les actes de chacun.

 

Et si nous en appelons, en tout premier lieu et à un moment aussi crucial de la vie nationale, aux politiques, ce n’est que pour leur rappeler, par devoir de conscience, le devoir impérieux qu’ils ont de gouverner, conformément à cette seule Loi, le pays qui leur est gracieusement confié par le Seigneur Dieu car les bienfaits à tirer, au plan national, de leur obéissance, sont réels et incommensurables, selon qu’il est écrit :

 

« Si mon peuple qui est appelé de mon nom s’humilie, prie et recherche ma face, s’il se détourne de sa mauvaise conduite, moi, je l’écouterai du ciel, je lui pardonnerai ses péchés et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7 : 14). 

Politiques centrafricains : ce n’est donc pas pour enfoncer le pays que le Seigneur Dieu, Créateur de toutes choses, vous a établis à sa tête, mais pour le tirer vers le haut, avec l’approbation, et donc le plein secours du Dieu souverain.

 

La tâche n’est en rien facile, nous le savons, mais assure-t-on une prestation sans en avoir et les compétences, et le souci d’en conformer la pratique à une certaine éthique ?

Et quand bien même les compétences seraient là, il convient de les enrichir de la sagesse divine qui, loin de compromettre en quoi que ce soit la paix et la sécurité des nations, les assure plutôt, avec constance, car Dieu y veille Lui-Même, comblé qu’Il est de voir toute une nation se conformer librement à Sa Loi !

 

Nous prions pour vous, soyez-en certains, et retenez l’essentiel : en toute chose, il vaut mieux « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5 : 29).

 

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

Jeudi 06 Octobre 2011

*   *   *

 

EXHORTATIONS

 

*   *   *

 

§  « 14 …Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et recherche ma face, s’il revient de ses mauvaises voies, moi, je l’écouterai des cieux, je lui pardonnerai son péché et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7 : 14) ;

 

§  « 8 Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Purifiez vos mains, pécheurs, et nettoyez vos cœurs, âmes partagées. 9 Reconnaissez votre misère, menez deuil, pleurez ; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. 10 Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4 : 8 – 10) ;

 

§  « 3 (51:5) Oui, je reconnais mes torts, mon péché est toujours devant moi. 4 (51:6) Contre toi et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu as raison quand tu décides, tu es sans défaut quand tu juges. 5 (51:7) Oui, depuis ma naissance, je suis marqué par le péché, depuis le ventre de ma mère, je suis plongé dans le mal. 6 (51:8) Mais tu veux la vérité au fond de mon coeur. À ma conscience, tu enseignes la sagesse » (Psaume 51 : 3 – 6) ;

 

§  « 9 (51–11) Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités. 10 (51–12) O Dieu ! Crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé. 11 (51–13) Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton Esprit saint. 12 (51–14) Rends-moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne ! 13 (51–15) J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi » (Psaume 51 : 9 – 13) ;

 

§  « …Car l’Eternel est plein de compassion et de grâce, et si vous revenez à lui, il ne vous rejettera pas » (2 Chroniques 30 : 9) ;

 

§  « 11 Confessez-vous maintenant à l’Éternel, le Dieu de vos pères, et faites sa volonté ! » (Esdras 10 : 11) ;

 

§  « 9 Secours-nous, Dieu de notre salut, pour la gloire de ton nom ! Délivre-nous, et pardonne nos péchés, à cause de ton nom ! » (Psaume 79 : 9).

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 02:18

 

 

Boz ballon 

 

fric en CFA

 

Bozizé a toujours été fasciné et noué de l’amitié avec des individus sulfureux et au parcours louche et atypique. C’est ainsi qu’on a vu successivement à ses côtés d’anciens légionnaires comme l’Alsacien Daniel Diedrich alias Demba qui l’avait énormément aidé dans les préparatifs de son coup d’Etat du 15 mars 2003 et même assuré longtemps la sécurité de son régime avant de passer l’arme à gauche dans un hôpital parisien dans la nuit du 2 au 3 juin 2008, ou encore l’homme d’affaire indo-pakistanais Saifee Durbar recherché par le gouvernement français pour purger sa peine dans une prison française mais que Bozizé a nommé vice-ministre des affaires étrangères et de la coopération avec résidence à Londres afin de lui permettre d’échapper à la justice. Sous les fortes pressions de la France, Bozizé a été contraint malgré lui de lâcher son ami qui a fini par être extradé par la Grande Bretagne et a fait la prison à Paris.

Il reste maintenant à Bangui un autre ami de Bozizé, un certain Armand Ianarelli, ancien militant de l’OAS en Algérie qui a fait la prison à l’Ile de Ré en France avant de s’engager comme mercenaire au Biafra. Il fait actuellement la pluie et le beau temps à la tête de la SODIF, une entreprise mafieuse censée au départ lutter contre la fraude douanière sur le sucre de la SUCAF et les boissons des brasseries Castel   

Mais l’appétit venant en mangeant, au fil du temps, la SODIF est vite devenue une douane parallèle concurrençant directement l’administration des douanes nationales centrafricaines. Selon une convention secrète signée naguère avec le ministre des finances de l’époque un certain Emmanuel Bizot - actuellement ministre des eaux et forêts, beau-frère de Bozizé spécialisé dans la signature des contrats mafieux et léonins comme celui du fameux prêt indien qu’il a signé à Monbai également en 2008 – la SODIF serait rétribuée à hauteur de 33 % sur toutes les opérations de recouvrement douanier qu’elle ferait.

Toujours d’après les termes de la convention secrète entre temps publiée par C.A.P, SODIF devait se trouver un siège en dehors de la direction générale de la douane mais celle-ci a purement et simplement jeté son dévolu sur  les locaux de la direction des douanes dont elle en a fait son siège tout en utilisant gracieusement tous les moyens de l'état, véhicules, bureaux, locaux etc… sous le regard impuissant du DG des douanes.

Ianarelli qui se targue ouvertement de l’amitié et du soutien de Bozizé, s’appuie sur la collaboration de « deux faux douaniers venant de l’ex-Zaïre » selon les termes dans lesquels ils sont qualifiés par les douaniers centrafricains, un certain Corneille DIBERT sans formation douanière et issu d'une petite école privée de Transit d'Abidjan et son acolyte Bertin NZENGO, un ex-couturier du quartier Lakouanga devenu indicateur de Bozizé recruté en guise de récompense chez SODIF.

Une chose est sûre, cette insupportable situation de cohabitation d’une administration centrafricaine des douanes avec un autre service de douane privé et parallèle ne peut plus durer.

Rédaction C.A.P  

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 23:20

 

 

Pr-Mandata-Nguerekata.jpg

 

 

Bozizé et son parti le KNK sont avertis : le Pr Gaston Mandata Nguérékata avoue travailler pour "constituer l'alternative" à leur calamiteux pouvoir. On ne peut être plus clair. C'est la substance de l'interview que le Pr Nguérékata qui a brièvement séjourné récemment à Paris, a accordée à notre confrère du Journal de Bangui et qu'il n'a pas vu d'inconvénient bien au contraire, que C.A.P puisse la reprendre dans ses colonnes pour lui donner plus d'écho.

 

Rédaction C.A.P 

  

 

Bonjour Professeur. Pouvez-vous nous dire les raisons de votre séjour français ?

Pr Nguérékata : Bonjour Mme. Je travaille en ce moment à la constitution d’une alternative à François Bozizé et le KNK. Et comme Paris est sur la route qui mène de Baltimore à Bangui, j’y ai fait escale pour rencontrer les Centrafricains, les amis de la RCA et discuter avec les autorités Françaises et Européennes de l’actualité de notre pays, de la sous-région ainsi que celle du monde.

Question : En votre qualité d’ancien ministre de la recherche scientifique et Recteur d’Université, quel sentiment avez-vous sur l’issue de la grève des enseignants du supérieur et des étudiants ?

Pr Nguérékata  : Que du temps, énormément de temps ont été perdu et c’est la principale caractéristique du régime KNK. Voyez-vous, aujourd’hui le Choléra se propage en Centrafrique alors que cela fait plusieurs semaines qu’il était signalé à nos portes. Hier c’était des factions rebelles qui se battaient à Bria et ils ont pris plusieurs jours pour venir nous dire qu’ils n’avaient rien à voir dans ce qui s’est passé à Bria. La crise de l’energie dure depuis plusieurs années mais nous avons eu le même ministre pendant près de 7 ans. Il en est de même pour la crise sécuritaire qui s’est amplifiée depuis 2006 mais nous avons le même ministre de la défense. Un ministre des Finances qui ne peut voyager aux Etats-Unis où se trouvent les sièges des Institutions de Bretton Woods et celui-ci se pavane en ministre de consommation locale et l’on cherche en vain à percevoir la réaction du Président, du Premier Ministre ainsi que celle du KNK. C’est l’autisme dans son expression la plus solennelle.

Les enseignants et les étudiants étaient dans leurs droits et le pouvoir a engagé un bras de fer inutile. Du temps perdu pour ce pays qui n’en avait pas besoin : quel gâchis !

Le gouvernement a reconnu la légitimé de la grève pour rien. Le Pr Bobossi a été révoqué pour rien. Une tentative de sabordage de l’Aneca et du Synaes pour rien. La reprise des cours à l’université même si elle éloigne le danger d’une année blanche qui menaçait celle-ci ne résout pas le problème. En effet, je crois qu’au mois d’avril de l’année prochaine, les enseignants feront encore une autre grève pour exiger que ce gouvernement tienne ses promesses. Ce sera encore un autre gâchis.

Question : Il y a six mois le Général-Président François Bozizé Yangouvonda prêtait serment. Quelle lecture faites-vous  de ce  début de quinquennat ?

Pr Nguérékata  : J’attends toujours de voir le début du quinquennat en question pour apprécier. En effet la comédie du 15 mars 2011 ne constitue pas un point de référence puisque rien n’a changé depuis lors et que toutes les crises précédant cette date ont connu des évolutions qui nous font craindre le pire pour les temps à venir car nous nous approchons inéluctablement du moment où elles atteindront leurs paroxysmes.

Question : Et votre analyse du comportement des partis politiques d’opposition ?

Pr Nguérékata  : Un seul mot : déception.

D’abord pour les dernières élections, oui il y a déception car contrairement à certains, je pense qu’il n’était pas utile de participer à celles-ci pour prouver la mauvaise foi de François Bozizé et du KNK puisque les éléments l’attestant foisonnaient avant le début des opérations électorales. Déception de ce que les égos, les calculs et parfois l’amateurisme aient empêché ceux-ci de créer la dynamique de la victoire pour permettre à la RCA et aux Centrafricains d’échapper à cinq nouvelles années de Bozizisme.

Ensuite pour la période post-électorale, il y a aussi déception car en réalité le jusqu’auboutisme de l’annulation et de la reprise des élections est une stratégie qui use et l’idée même d’accepter que seules les législatives soient reprises est un parjure politique et moral que nos enfants, nos petits-enfants ainsi que les Centrafricains d’aujourd’hui ne nous pardonneront pas.

Enfin la méthode. Lorsqu’on aperçoit l’animation de l’opposition, on croit être revenu au début des années 90. Ce sont les mêmes méthodes et le même discours qui président aux destinées de la majorité de ses partis avec les mêmes conséquences que nous connaissons c’est-à-dire une descente progressive et continue de la RCA au fond du gouffre. Il devient urgent pour ceux-ci de s’intégrer dans les temps présents pour ressembler à la société centrafricaine en changeant de logiciel et de personnel politique pour une société jeune, dynamique et inscrite dans le 21ème siècle.

Question : Finalement, où peut-on vous situer sur l’échiquier politique centrafricain ?

Pr Nguérékata  : Ma famille politique d’origine est le Rassemblement Démocratique Centrafricain. Je suis aussi membre du mouvement citoyen Fini Kodé. J’appartiens  à l’opposition légale, c’est-à-dire celle qui n’a pas pris les armes contre Bozizé et le KNK mais contre qui, certains envoient des tontons-macoutes, usent d’intimidation, espionnent et brutalisent.

Mais au regard de la situation que traverse actuellement notre pays, des crises qu’il a connues ainsi que de sa démographie qui a beaucoup évolué ces dernières décennies, il faut procéder à la mise en place d’une force qui dépasse les cadres partisans pour fusionner toutes les intelligences afin de travailler au redressement du Centrafrique,  car je suis conscient que c’est l’unique possibilité pour assurer la rupture. Ainsi, l’offre politique que je formule en ce moment dépasse les cadres de ma famille politique originelle et intègre toutes les forces positives de la RCA. J’appartiens à la famille politique de ceux qui s’opposent à la République du KNK ainsi qu’à ses méthodes qui font la régression quotidienne de notre pays et de l’Afrique Centrale.

Question : Mais la République Centrafricaine vient à peine de sortir de sa dernière période électorale, êtes-vous en train de nous annoncer votre candidature aux élections présidentielles de 2016 ?

Pr Nguérékata  : 2016 est à la fois si loin et si proche de nous. Il n’est pas une obsession et une fin en soi car nous ne savons pas de quoi le lendemain sera fait. Par contre nous savons de quoi le présent est fait. Il est fait de chaos, de désolation, de famine, de clanisme, d’affairisme, de brutalité, d’impunité.  Le présent ? C’est encore  un pays qui est devenu une caricature de République  aux institutions  euthanasiées, au chômage endémique et aux problèmes environnementaux, scolaires, universitaires et sanitaires aigües.  Le présent, c’est enfin un état privatisé au bénéfice d’un clan à l’intérieur duquel prospèrent toutes les violations qui existent sous le soleil.

Pour le moment, je travaille à réaliser le plus grand rassemblement possible des Centrafricains afin de créer la dynamique du changement et trouver les solutions aux différents problèmes qui constituent les défis que doivent relever les fils et les filles de la RCA d’aujourd’hui et de demain. Et si ce travail devra m’emmener en 2016 à me présenter devant mes compatriotes, croyez-moi, ma détermination n’aura jamais été aussi grande qu’elle ne l’est aujourd’hui.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 23:16

 

 

RADIO ND K LUKA

 

CPJP – UFDR, un chronogramme pour le retour de la paix

Radio Ndéké Luka Mercredi, 05 Octobre 2011 13:40

Les membres du  comité de conciliation de la crise du 11 septembre 2011 dans la ville de Bria entre l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et la Convention des Patriotes pour la Justices et la Paix (CPJP), deux groupes rebelles, sont tombés d’accord sur un chronogramme commun. Les représentants de ces deux factions rebelles ont décidé de mettre fin à la crise entre leurs deux mouvements.

C’est au cours de la première réunion du comité de conciliation tenue hier au Ministère du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants que les partis concernés dans la résolution de cette ont pris l’engament de faire venir à Bangui, les deux patrons de la rébellion pour discuter sur les voies et moyens d’une réconciliation entre l’UFDR et la CPJP ainsi que entre les ethnies Goula et Rounga.

Le Ministre délégué en charge du DDR, le général Xavier Sylvestre Yangongo a déclaré que le gouvernement est entrain de gérer cette crise entre les deux factions rebelles afin de permettre une libre circulation.

Il a ajouté qu’en dépit des crises à répétition dans la partie Nord-est du pays, le programme du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion suivra son chronogramme.

Le comité de conciliation qui est mis en place lundi dernier par le médiateur de la république, comprend les Ministères de l’administration du territoire, de la défense, du DDR,  de la communication, ainsi que de la médiation, du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique, de la Micopax et de l’attaché militaire de l’ambassade du Tchad en République Centrafricaine.

 

Joseph Koni, serait à nouveau en Centrafrique

Radio Ndéké Luka Mercredi, 05 Octobre 2011 13:39

Les Etats-Unis estiment que le chef de la LRA se cache en Centrafrique. Le chef de la rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), Joseph Kony, se trouve "probablement" en Centrafrique, a affirmé mardi le responsable de la zone Afrique pour l'armée américaine, le général Carter Ham.

« Ma meilleure estimation en ce moment est que Koni et les principaux responsables (de la LRA) se trouvent probablement en République centrafricaine », a déclaré le général Ham, patron du commandement Afrique, lors d'une intervention devant le Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS), un cercle de réflexion de Washington.

« L'armée ougandaise porte son effort dans cette zone », a-t-il ajouté, rappelant que la LRA « continue de terroriser, d'assassiner et d'enlever » les habitants de ces régions.

Le général américain s'est également dit « optimiste » sur une augmentation prochaine du nombre d'instructeurs et de conseillers militaires américains pour aider les pays de la région à combattre cette rébellion.

Washington assure déjà l'entraînement d'un bataillon de l'armée congolaise et est actuellement en discussions avec Kinshasa pour en former un second, a-t-il confié. L'Armée de résistance du Seigneur, réputée pour être une des guérillas les plus brutales au monde, est active depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda.

Depuis 2005, ces combattants se sont installés dans l'extrême nord-est de la
RDC, ainsi qu'en Centrafrique et au Sud-Soudan. Elle est dirigée par Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

 

D’importants lots de drogues, saisis à Bangui

Radio Ndéké Luka Mercredi, 05 Octobre 2011 13:34

D’importants lots de Cannabis et de la drogue en comprimés ont été saisis le 4 octobre 2011 par les éléments de l’Office Central de Lutte Anti-drogue (OCLAD), à Lakouanga dans le 2e Arrondissement de Bangui. D’autres lots ont été également saisis au marché Fodé au Km5 dans le 3e Arrondissement. Les trafiquants, au nombre de 12, sont tous des sujets congolais de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon la Direction de l’OCLAD, ces produits ont été importés de l’autre côté du fleuve Oubangui.

Les 12 sujets appréhendés ainsi que les lots de leurs produits ont été présentés à la presse à la Direction générale de l’OCLAD. On distingue nettement les 18 kg de Cannabis soigneusement empaquetés par les trafiquants ainsi que les lots de comprimés composés entre autres de Tramadol, de Diazépam et du Mycrogynon.

Cette opération de saisine menée par l’OCLAD a bénéficié de la complicité de la population. Bienvenu Maxima GOFI, Commissaire de Police et Directeur de l’OCLAD a expliqué que « ce sont des centrafricains de bonne volonté qui nous ont informé du lieu et des complices de cet trafic. Nous avons suivi discrètement la piste afin de mettre la main sur ces personnes, qui sont en phase de transformer ces substances en du thé ».

Pour le Commandant Henri Wanzet-Linguissara, Directeur Général de la Police centrafricaine, la Police compte sur la population pour arrêter cette hémorragie. « La ville de Bangui est entrain d’être inondée par de la drogue, et il est grand temps pour qu’on puisse l’arrêter et la police seule ne peut pas », a-t-il dit.

Les autorités policières rassurent que le Parquet est saisi pour des mesures conjointes disciplinaires.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 15:56

 

 

Sylvain-Ndoutingai

 

Bangui,5 oct (C.A.P) - Une partie du bâtiment de la direction générale des douanes abritant entre autres le service des Statistiques et du Recouvrement est partie en fumée suite à un court-circuit qui a détruit au passage tout le matériel informatique contenant la base de données statistiques.

Il s'agit certes d'un vieux bâtiment que les différentes autorités successives n’ont jamais songé à à entretenir ni moderniser. C'est pourtant la douane qui fournit 55 à 60% du budget de l'état centrafricain. Les différents gouvernements aiment parler de réforme et de modernisation de l’administration des douanes comme l’ont encore fait les récents Etats généraux des Finances. Tout cela n’est que du bluff.

A noter que des témoins de l’incendie ont vu arriver sur les lieux le ministre d'Etat aux Finances Sylvain NDOUNTINGAÏ qui aurait sollicité de la gendarmerie l’ouverture d’une enquête pour connaître les véritables causes de cet incendie.

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 15:07

 

 

urgent

 

Bozizé à Bruxelles le 17 juin 2011

 

 

Bangui, 5 oct (C.A.P) – Selon des informations dignes de foi émanant d’une source proche de la bozizie ayant requis l’anonymat, l’état de santé du président Bozizé, en dépit de ses multiples dénégations tendant à faire croire qu’il serait dans une forme olympique, a encore donné de réelles frayeurs à ses proches.

D’après notre source, il aurait été retrouvé inanimé ce matin et serait demeuré durablement inconscient, situation grandement préoccupante qui a naturellement déclenché des pleurs et suscité de vives inquiétudes au niveau de sa famille proche.

Jusqu’à quand Bozizé continuera-t-il à nier l’évidence pour tenter de faire croire qu’il se porte comme un charme ? On ne peut tricher trop longtemps avec la réalité de son état de santé, on finira toujours par se faire rattraper par la vérité. Tout cela pose avec gravité la question de son aptitude à exercer pleinement les charges de sa fonction à la tête du pays. C’est là où la démarche du président du MDREC Joseph Bendounga qui a saisi la Cour constitutionnelle prend tout son sens et trouve sa totale pertinence.

C’est un secret de polichinelle que le président Bozizé est vraiment malade mais fait tout pour dissimuler ce dont il souffre. Des médecins chinois l’ont examiné et confirmé le diagnostic de certaines maladies déjà dépistées en Afrique du Sud lors d’un de ses déplacements. Là où le bât blesse est que Bozizé refuse les solutions thérapeutiques que ces éminents médecins lui préconisent préférant le recours aux charlatans et remèdes des marabouts africains et des gourous de sa secte de l’église du christianisme céleste.

Son malaise de ce jour relance la controverse sur son aptitude à diriger les affaires du pays et l’hypothèse de plus en plus probable de sa soudaine disparition alors que son mandat de cinq ans vient à peine de débuter.  

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 15:03

 

 

Zakaria-Damane.jpg

 

logo cpjp

 

Par RFI mercredi 05 octobre 2011

Un comité de conciliation s'est réuni hier mardi pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu dans la région de Bria, dans le centre-est du pays. Le mois dernier, des affrontements entre deux groupes armés constitués d'ethnies rivales, les Goula pour l'UDFR et les Ronga pour la CPJP, ont fait une cinquantaine de morts dans cette zone diamantifère. Le comité de conciliation, composé notamment de représentants des ministères de la Défense et du Désarmement, du Bureau des Nations unies, et de la Micopax (la force multinationale d'Afrique centrale) espère réunir les combattants autour d'une même table dès samedi.

Le Médiateur de la République est optimiste. Selon Monseigneur Pomodimo, l'UFDR et la CPJP ont donné leur accord de principe. Un avion irait chercher Abdoulaye Issène, le chef de la Convention des patriotes pour la justice et la paix, jeudi prochain. Puis le commandant de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement, Zacharia Damane, le lendemain.

Du côté de l'UFDR, qui a signé un accord de paix avec Bangui en 2008, on se dit prêt à faire la paix. Le colonel Abdelkader Kadil est son vice-président : « La position de l’UFDR est bien claire. Nous sommes prêts pour la réconciliation. Leur combat à Bria, ce n’est pas l’UFDR qui attaque les gens, mais ce sont les assaillants qui attaquent l’UFDR. Le LRA et les bandits armés nous attaquent, partout… »

Mais pour la CPJP qui a conclu un accord de cessez-le-feu avec les autorités en juin dernier, c'est au contraire l'UFDR qui est responsable des violences de Bria. Pour son coordinateur, Zacharia Mahamat, la priorité est le désarmement.

« La situation de Bria est indépendante de notre volonté. Ca fait déjà trois ans que l’UFDR a signé un accord de cessez-le-feu et de paix définitive avec le gouvernement. Mais cette force n’a jamais été désarmée. Il y a beaucoup d’armes de guerre qui sont là... »

La CPJP promet que le désarmement sera immédiat après la signature d'un accord de paix définitive avec le gouvernement.

 

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