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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 22:52

 

 

 

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11/10/2011 à 14h:12 Par Jeune Afrique

 bokassa-VGE-aeroport-Bangui-mars-1975.jpg

Les deux chefs d'État à l'aéroport de Bangui, le 5 mars 1975. © AFP

Le 10 octobre 1979, il y a trente-deux ans, éclatait en France une affaire dont le président Valéry Giscard d’Estaing ne devait jamais se remettre: celle des diamants de lempereur Bokassa. Dans la biographie qu’il publie le 19 octobre, VGE, une vie (Flammarion), l’ancien journaliste de L’Express Georges Valance revient sur l’épisode qui vit le chef de l’État s’enfermer dans sa superbe et perdre le contact avec les Français. Extraits, en exclusivité.

« Wahl [Jacques, secrétaire général de la présidence, NDLR], Sérisé [Jean, conseiller du président], Hunt [Pierre, porte-parole de la présidence] ont beaucoup insisté pour que Giscard réagisse très rapidement à l’attaque. Ils ont même proposé une intervention télévisuelle, une opération vérité consacrée à la pratique des cadeaux officiels qui aurait pu mettre un terme à l’affaire. En vain. Giscard a accusé d’abord le coup, mais s’est ensuite très vite irrité. Plus ils insistaient pour qu’il se défendît, plus Giscard semblait penser qu’ils le suspectaient d’avoir commis une indélicatesse. C’est alors que débute la plus mauvaise contre-attaque médiatique du sep­tennat, une contre-attaque qui s’étalera sur six semaines, mais ne viendra pas à bout de la suspicion née d’une manchette du Canard enchaîné et d’un éditorial du Monde. […]

Mercredi matin 10 octobre. […] À ­l’issue du Conseil, Giscard se retire dans son bureau en compagnie de Sérisé, Wahl, Combret et Hunt de plus en plus anxieux: « Je demandai au président ce que je devais dire à la presse qui allait fatalement me questionner. Mais il ne voulait absolument pas en parler. J’ai fini par faire une déclaration à partir d’une très faible indication qu’il m’avait donnée. J’ai minimisé la chose au maximum, mais ça n’a pas suffi. Le feu a pris. » […]

La « faible indication » que Giscard avait donnée à Pierre Hunt était: « Dites la vérité aux journalistes: que Bokassa ma remis des cadeaux, comme il le faisait à tous ses visiteurs. Que je n’y ai pas attaché d’importance. Et que cela n’a pas pesé dans mes décisions. D’ailleurs, on l’a bien vu, puisque j’ai fait tomber Bokassa. » Le communiqué abscons, et en deçà de ces directives, délivré par l’Élysée à l’AFP à 19h50 sera: « L’Élysée, en réponse à une question concernant la pratique des cadeaux diplomatiques, a indiqué que les échanges de cadeaux de caractère traditionnel, notamment lors de visites de membres de gouvernement dans les États étrangers, n’ont en aucun cas, ni le caractère ni la valeur qui ont été mentionnés par certains organes de presse à propos de Centrafrique”. » C’est mieux que la phrase laconique cavalièrement lancée par Hunt aux journalistes à l’issue de la réunion du gouvernement: « Le Conseil na évoqué que des affaires sérieuses. » [

Le pouvoir pense-t-il que cette mise au point suffira à éteindre l’incendie médiatique qui s’étend? Tout porte à le croire. Le 11 octobre, Hunt déclare avec hauteur à la presse qu’il « ne serait pas digne pour la fonction présidentielle d’avoir à se justifier ou à donner des répliques sur des informations qui relèvent davantage de la diffamation ou d’une campagne orchestrée que d’une information véritable ». Et le 12, dans un discours sur le « nouvel état du monde », Giscard condamne avec mépris « tous ceux qui, trop nombreux, entrent dans l’avenir en regardant le passé. Pendant que certains discourent, s’agitent, dissertent, d’autres conduisent les hommes ».

En guise de réponse, Le Canard enchaîné publie le 17 octobre de nouveaux documents sur d’autres cadeaux empoisonnés de Bokassa. L’orgueilleux silence présidentiel est intenable. Le soir même, Pierre Hunt annonce sur TF1 que « le président de la République fera justice de ce sujet le moment venu et dans des conditions qui répondent à la confiance que lui font les Français ». Mais rien ne vient et les Français s’impatientent. […] Giscard se soumettra à l’exercice le 27 novembre, soit sept longues semaines après le premier article du Canard […].

Le 27 novembre au soir, Giscard répond le plus rapidement possible aux questions posées sur le sujet par les trois intervieweurs: que fait-il des cadeaux quil reçoit et la plaquette de diamants a-t-elle la valeur qui lui a été prêtée? Le ton de Giscard est sec, oublié le communicant de charme du temps du « monopole du cœur »: « Je vais dabord vous dire pourquoi je nai pas répondu tout de suite Je suis le premier président de la République à n’avoir jamais poursuivi un journal… Par contre, je ne suis pas à la disposition de ceux qui utilisent vis-à-vis de moi l’attaque et la calomnie. À partir du moment où ils savent pouvoir le faire sans que le président de la République utilise les moyens de condamnation dont il dispose, il ne faut pas s’attendre en plus à ce que, tous les matins, je réponde aux attaques et aux calomnies. » La voix devient franchement désagréable et le port de tête agressif lorsque Giscard aborde la question de la valeur des diamants: « Enfin, à la question que vous mavez posée sur la valeur de ce que jaurais reçu comme ministre des Finances, joppose un démenti catégorique et jajoute méprisant! » []

En fait, le président a échoué à clore le débat par une prestation télévisée efficace où il aurait donné avec précision les coordonnées des musées ou des organismes caritatifs auxquels les plaquettes étaient, paraît-il, destinées. […]

Pourquoi Giscard, ce fin politique et cet habile communicant, a-t-il si mal géré l’affaire? On a souvent mis en avant que c’était la première fois quil affrontait ce genre de situation, que cet enfant gâté de la politique navait jamais connu une « affaire de lObservatoire » comme François Mitterrand []. Que Le Canard et surtout Le Monde aient attaqué la famille en mettant en cause son père et ses cousins Jacques et François a sans doute beaucoup joué. Et la preuve en est la violente altercation téléphonique qu’il eut avec Jacques Fauvet après avoir lu Le Monde. Lui qui d’ordinaire se fait un point d’honneur de se maîtriser est hors de lui, comme lors des colères de son enfance. À tel point que le directeur du Monde lui écrira quelques jours plus tard: « Si un chef d’État perd son sang-froid comme vous lavez fait, c’est l’État lui-même qui est menacé. » A pu être également un facteur d’inhibition le fait qu’il a entretenu si longtemps d’excellents rapports » avec Bokassa et a toujours bénéficié des plus grandes facilités pour aller chasser en République centrafricaine, alors même que le pays devenait un empire tragicomique.

Désagréable et agressif, il répond aux journalistes avec mépris.

Son éducation aussi a pu l’inhiber, qui lui interdisait non pas d’aimer l’argent mais d’en parler. Et encore plus de se justifier d’une accusation portant sur une question de cette nature. Pierre Hunt raconte: « Jai eu une ou deux conversations avec Giscard sur laffaire des diamants, sans quil me donne une explication directe. Il considérait comme au-dessous de lui de se justifier et je ne connais aucun de ses collaborateurs avec qui il l’ait fait […]. » Tous ses proches le confirment: Giscard refusait de se défendre.

Son frère Olivier: « Je lui ai dit: Arrête cela immédiatement.” Il m’a dit: Je ne réponds pas au Canard. – Mais il y a aussi Le Monde ! Il ma répondu: De Gaulle a toujours dit quil ne fallait pas répondre aux insultes.” » Jean Riolacci: « Sérisé et moi nous avons fait son siège pour linciter à réagir. Il nous a répondu: Je ne mange pas de ce pain-là.” » Sa secrétaire Marguerite Villetelle: « Plusieurs de ses collaborateurs le pressaient de sexpliquer, mais il sest fermé comme une huître. Ce qui le blesse lenferme sur lui-même. Cette affaire a dû le freiner durant la campagne électorale. »

Jean-Claude Casanova raconte comment le Premier ministre lui-même et son équipe de Matignon furent tota­lement tenus en dehors de l’affaire des diamants: « Nous posions des questions à nos interlocuteurs à l’Élysée, Wahl, Sérisé, Riolacci, mais ils ne nous répondaient pas. Un jour, comme nous insistions, Wahl nous dit seulement: « Ce nest rien. » Si Mitterrand s’était accroché avec le ­directeur du Monde, il aurait organisé une réunion pour en étudier les conséquences. Avec Giscard, rien. […] »

Et on ne voit pas comment cette affaire aurait pu ne pas influer sur la campagne électorale, et donc sur l’issue du scrutin. Un cercle vicieux semble s’être mis en place: la propension monarchique de Giscard, son management compartimenté de l’équipe élyséenne, son indifférence au sort de ses collaborateurs et partisans, son « économisme » « qu’encouragent ses grandes discussions en tête-à-tête avec Raymond Barre expliquent pour une part la mauvaise gestion de l’affaire des diamants qui, elle-même, n’a fait qu’aggraver l’isolement du président. » Flammarion


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Giscard-Bokassa : les diamants sont éternels | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique  

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 22:37

 

 

pierre-mamboundou-18-mars-2011.jpg

 

LIBREVILLE (AFP) - 16.10.2011 18:26 - L'opposant historique au Gabon Pierre Mamboundou, leader de l'Union du peuple gabonais (UPG) et trois fois candidat à l'élection présidentielle, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 65 ans.

"Il est décédé vers 23H00 (22H00 GMT). Il avait travaillé samedi toute la journée et semblait en pleine forme", a indiqué à l'AFP Fidèle Waura secrétaire général de l'UPG à propos de M. Mamboundou, qui a passé toute sa vie politique dans l'opposition.

La télévision publique gabonaise RTG a suspendu ses programmes à plusieurs reprises pour évoquer sa mort et donner des réactions. Une délégation de la famille a précisé que M. Maboundou était mort "des suites d'une crise cardiaque".

"A cet effet, la famille invite le peuple gabonais à se recueillir dans le calme (...) "La famille met en garde quiconque contre toute forme de récupération politique", a déclaré Sidonie-Flore Ouwe, soulignant que le programme des obsèques serait communiqué ultérieurement.

Le porte-parole de l'UPG Thomas Ibinga a lui demandé "au peuple gabonais de garder le calme pour respecter la mémoire de l'illustre disparu".

A Libreville, des forces de l'ordre ont pris place près des bastions populaires de l'UPG pour prévenir tout débordement, a constaté un journaliste de l'AFP.

A Kinguelé (nord-est), une zone à majorité punu, l'éthnie du défunt et où il est très populaire, Orché, un bijoutier de 21 ans, estimait: "On va beaucoup en parler mais il n'y aura pas de débordement", alors que Jeff, 32 sans emploi, affirmait lui: "C'est vraiment une perte. Après lui, il y aura qui?".

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a pour sa part rendu un "vibrant hommage" à un "démocrate de conviction" "plaçant par-dessus tout l'intérêt du Gabon", dans une déclaration de sa porte-parole Clémence Mezui.

"démocrate de conviction"

L'opposant décédé était un "un démocrate de conviction (...) acteur de première heure du multipartisme (1990), militant infatigable de la transparence politique et du développement du Gabon", selon le porte-parole.

M. Mamboundou avait séjourné pendant près de six mois en France pour des raisons médicales en 2010, et était revenu au Gabon en novembre 2010.

Il avait notamment participé le 1er octobre à une manifestation de plusieurs leaders de l'opposition demandant le report en 2012 des législatives prévues en décembre pour pouvoir introduire la biométrie dans le processus électoral.

Opposant radical, il s'était présenté à la présidentielle contre Omar Bongo en 1998 et en 2005, revendiquant à chaque fois la victoire et s'insurgeant contre la fraude électorale.

En 2009 après le décès d'Omar Bongo, il s'était présenté contre son fils Ali Bongo. Initialement classé troisième, il avait ensuite été classé deuxième après l'officialisation des résultats là aussi contestés par toute l'opposition.

Il avait rencontré le président Ali Bongo en 2010, et la presse ainsi que des membres de son parti avaient alors évoqué une possible entrée de l'UPG au gouvernement. Les négociations n'avaient pas abouti.

D'ethnie Punu, Mamboundou était le fondateur de l'Union du peuple gabonais (UPG). De haute taille, il portait toujours au moins un élément rouge sur lui (la couleur de son parti pour "carton rouge" au pouvoir).

"Nous sommes orphelins. Le départ du président Mamboundou est une perte inestimable (...) pour nous l'opposition mais aussi pour le Gabon", a affirmé à l'AFP Fidèle Waura, le secrétaire général de l'UPG.

Emu, Zacharie Myboto, 74 ans, ancien ministre d'Omar Bongo passé dans l'opposition depuis plus de dix ans et aujourd'hui président de l'UN, a lui estimé: "C'est quelqu'un aussi avec qui nous partagions le même combat depuis des années. Nous menions actuellement un combat déterminant (biométrie)".

© 2011 AFP

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 03:10

 

 

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22 septembre 2011 Kamer Kongossa

 

Récemment, je suis passé sur le site du Quai d’Orsay, le Ministère des  affaires étrangères et européennes de la France et dans la rubrique « conseils aux voyageurs », j’ai découvert la fiche concernant mon pays. Franchement, après lecture, je me suis demandé si quelqu’un pouvait avoir envie de découvrir le Cameroun après l’avoir lue. le texte, bien que conforme aux standards en la matière recèle néanmoins quelques singularités qui font que je m’interroge sérieusement, sur l’opinion que les français se font à propos de mon pays.

 

En matière de sécurité, les recommandations commencent par un lénifiant « Le Cameroun est un État de droit », bien vite tempéré par la suite : « Si une infraction a été commise, il convient de demander aux membres de la police un exemplaire des actes de procédure. Les gendarmes (militaires coiffés d’un béret rouge), à la différence des policiers, ne sont pas habilités à percevoir des amendes ou consignations ». On voit que celui qui a écrit ce texte n’a jamais eu affaire aux « hommes en tenue » camerounais : tout le monde paie, donc tout le monde encaisse, et ne demandez pas de reçu svp !

Ce paragraphe sécuritaire tout en mettant en garde contre les coupeurs de route du Nord du pays demande de se méfier des automobilistes locaux si « imprévisibles » et recommande le port de la ceinture de sécurité, ce qui ma foi devrait aller de soi dans un « pays de droit ».


Je pense que notre Ministre des transports a dû lire ces recommandations lorsqu’il a signé il y a quelques mois un éphémère arrêté visant à interdire les voyages de nuit qui sont
 «à proscrire» selon les conseils donnés aux cousins Gaulois

 Les précautions recommandées aux français en séjour au Cameroun sont aussi hilarantes (de mon point de vue) les unes que les autres :

 

« Se déplacer en convoi de jour et éviter de rouler la nuit » Purée! De quel pays on parle?

« Éviter d’exhiber tout article de valeur ou de nature à attirer la convoitise (sac à main, cellulaire, montre, bijoux, appareil photo…) ». Et moi qui traîne un Samsung Galaxy écran tactile clavier incorporé quadri bande de jour comme de nuit… 

 

« Éviter d’emprunter des taxis à partir de la tombée de la nuit, surtout si vous êtes seul ». Là par contre, il ne faut pas être expatrié pour appliquer cette règle. 

« Garder les vitres du véhicule relevées et fermer les portes de l’intérieur ». J’ajouterai : Prévoir  air conditionné, à moins de vouloir cuire dans son jus. 

 

On nage dans l’absurde avec « Ne jamais tenter de résister aux ordres des agresseurs. » Mamamia ! Il y en a qui raisonnent des agresseurs en ce bas monde ?!!

Et ça continue : « Se montrer attentif, sur les pistes ou les routes, à toute interruption anormale du trafic en sens inverse (ce qui pourrait être le signe d’une attaque de véhicule en amont) ». Ou d’un vulgaire accident ! Je croyais que les chauffeurs camerounais étaient « imprévisibles » ? 

 

« Veiller à fermer les accès à votre domicile en toutes circonstances ». A se demander si en France on les laisse ouverts…

En matière de transports, j’apprends que l’axe « lourd » Douala-Yaoundé est « réputé pour être l’un des plus meurtriers du monde ». Mais j’ai tiqué devant le service ferroviaire « correct ».  Enfin, jusqu’à ce que je me souvienne que CAMRAIL = capitaux français…

 

Les amis français n’oublient pas de souligner le caractère homophobe de note pays « L’homosexualité est réprimée par la loi (article 347 bis du code pénal) », notre malhonnêteté notoire en affaires, notre conception ambiguë du mariage interracial. « Des réseaux facilitent les mariages de convenance dans le seul but de contourner la réglementation sur les visas »; et soulignent même le caractère peu sûr de la Poste locale, mais ça, ai-je envie de dire, on le savait déjà.

 

Bon, j’arrête là les frais. Il est amusant de se dire que les mêmes propos consignés dans un livre écrit par un camerounais auraient inévitablement suscité l’ire des défenseurs de l’image de marque du Cameroun, vous savez, ces gens qui contribuent au pourrissement de notre pays, mais, qui sont tout autant les ardents défenseurs de son image. Pour une fois, il ne s’agit pas des « élucubrations » d’une « ONG obscure », ni d’ « apprentis-sorciers tapis dans l’ombre » ni de la « nébuleuse antipatriote »  connue sous le nom de diaspora. Il s’agit du très officiel « ami de longue date ». Les concernés apprécieront.

 

 

NDLR : Par certains côtés, on dirait la RCA. Et dire que c’est un tel pays qui vient de tenir une « élection présidentielle » que le ministre français des affaires étrangères Alain JUPPE a qualifiée « d’acceptable ».  

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 02:38

 

 

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LRA horde

 

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Traque de la LRA : l’armée américaine débarque en RCA

Radio Ndéké Luka Samedi, 15 Octobre 2011 11:08

C’est la nouvelle du jour ! Le président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé vendredi 14 octobre l'envoi d'une centaine de soldats américains en Ouganda et en Centrafrique afin d'appuyer les soldats de ces pays engagés contre l'Armée de résistance du seigneur (LRA), ce groupe rebelle auteur de nombreuses atrocités depuis plus de 20 ans.

Dans une lettre au Congrès et communiquée aux médias, M. Obama a indiqué avoir "autorisé un petit nombre de forces américaines équipées pour le combat à se déployer en Afrique centrale pour aider les forces de la région oeuvrant à faire quitter le champ de bataille à Joseph Kony", le chef de la LRA.

Les Etats-Unis ont déjà commencé à déployer une centaine de soldats au coeur de l'Afrique afin de participer à la traque de Joseph Kony, chef de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), dont les rebelles sèment la mort depuis plus de 20 ans dans plusieurs pays.

Un premier groupe est arrivé mercredi en Ouganda et d'autres suivront au cours du mois dans les pays voisins: République démocratique du Congo, Centrafrique et Soudan du Sud. Il s'agit du plus important déploiement de troupes en Afrique annoncé par Washington depuis celui en Somalie en 1993. L'administration Obama a tenu à préciser que les soldats américains ne combattront pas directement les rebelles. « Ils fourniront des renseignements, des conseils et une aide aux armées partenaires », a assuré Barack Obama.

 Les conseillers militaires américains "se rendront sur le terrain dans les secteurs menacés par la LRA", a souligné un haut responsable de la défense à Washington. Il a précisé que les soldats concernés appartenaient pour la plupart aux "Forces spéciales", ces commandos d'élite utilisés dans les opérations anti-guérilla.

La semaine dernière, le responsable de la zone Afrique pour l'armée américaine, le général Carter Ham, a affirmé que Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se trouvait "probablement" en Centrafrique.

La LRA est réputée être l'une des guérillas les plus brutales du monde. Elle sévit depuis 1988 dans le nord de l'Ouganda, mais ses combattants se sont installés depuis dans les pays voisins, notamment en République centrafricaine. Elle est accusée d’être l’auteur de massacres de civils, de mutilations et d'enrôlements forcés d'enfants.

 

Afrique: les USA traquent Joseph Kony

AFP 15/10/2011 à 09:10

 

Les Etats-Unis ont commencé à déployer une centaine de soldats au coeur de l'Afrique afin de participer à la traque de Joseph Kony, chef de l'Armée de résistance du seigneur (LRA), dont les rebelles sèment la mort depuis plus de 20 ans dans plusieurs pays.

Dans une lettre au Congrès, Barack Obama a annoncé hier avoir "autorisé un petit nombre de soldats américains équipés pour le combat à se déployer en Afrique centrale pour aider les forces de la région oeuvrant à faire quitter le champ de bataille à Joseph Kony". Un premier groupe est arrivé mercredi en Ouganda et d'autres suivront au cours du mois dans les pays voisins: République démocratique du Congo, Centrafrique et Soudan du Sud. Il s'agit du plus important déploiement de troupes en Afrique annoncé par Washington depuis le sanglant fiasco de l'intervention en Somalie en 1993. L'administration Obama a tenu à préciser que les soldats américains ne combattraient pas directement les rebelles, qui ne seraient plus que quelques centaines, mais sont répartis sur un vaste territoire très difficile d'accès.  "Nos forces fourniront des renseignements, des conseils et une aide" aux armées partenaires, a assuré Barack Obama.

  Les conseillers militaires américains "se rendront sur le terrain dans les secteurs menacés par la LRA", a souligné un haut responsable de la défense. Il a précisé que les soldats concernés appartenaient pour la plupart aux "Forces spéciales", ces commandos d'élite utilisés dans les opérations anti-guérilla.

Kony "probablement" en Centrafrique

La LRA, réputée l'une des guérillas les plus brutales du monde, a sévi à partir de 1988 dans le nord de l'Ouganda, mais ses combattants se sont installés depuis dans les pays voisins. Elle est accusée de massacres de civils, de mutilations et d'enrôlements forcés d'enfants. En vingt ans, les combats entre la guérilla et les forces ougandaises ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et 1,8 million de déplacés. Ces affrontements ont cessé en 2006, au lancement d'un processus de paix, mais la LRA est depuis demeurée active dans les pays voisins. Kampala encourage les combattants à se rendre, en leur promettant l'amnistie s'ils retournaient pacifiquement en Ouganda.

La semaine dernière, le responsable de la zone Afrique pour l'armée américaine, le général Carter Ham, a affirmé que Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se trouvait "probablement" en Centrafrique.  Richard Downie, spécialiste de l'Afrique au Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS) de Washington, estime que même s'ils ne prennent pas part au combat, les Américains se lancent dans une opération "incroyablement difficile et compliquée". Les combattants de la LRA ne sont peut-être plus que 200 à 300, "mais ce sont des combattants aguerris, répartis en petits groupes sur un territoire extrêmement vaste et livré à l'anarchie", déclare à l'AFP M. Downie.

Dans ce contexte, l'opération "devra être très soigneusement réfléchie", ajoute l'analyste, rappelant que les Etats-Unis avaient déjà envoyé quelque dizaines de conseillers militaires dans la région à la fin de 2008 afin de conseiller l'armée ougandaise.  "L'opération a été un échec total. Les chefs de la LRA se sont échappés et ont tué des milliers de civils en RDC pour se venger. Cette fois, les Etats-Unis devront davantage mettre les mains dans le cambouis", prévoit-il. Mais contraint d'agir par une loi votée au Congrès, M. Obama n'avait pas le choix. Encore aux prises avec deux guerres en Irak et en Afghanistan, "les Etats-Unis hésitent beaucoup à envoyer des troupes en Afrique", souligne l'analyste. "Les souvenirs de la Somalie restent frais".

 

Ouganda : Des pays africains saluent l’aide militaire des USA contre la LRA


KAMPALA AFP / 15 octobre 2011 14h57 - L'Ouganda, le RDCongo, le Soudan du Sud et la Centrafrique ont salué samedi la décision des Etats-Unis de déployer dans le centre de l'Afrique une centaine de militaires pour aider à la lutte contre la rébellion de l'Armée de la résistance du seigneur (LRA).

Nous saluons cette initiative. Nous l'attendions depuis longtemps, a commenté le ministre ougandais des affaires étrangères par interim Henry Okello Oryem.

La LRA, réputée l'une des guérillas les plus brutales du monde, a sévi à partir de 1988 dans le nord de l'Ouganda, mais ses combattants se sont installés depuis dans les pays voisins.

Pour Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la RDC, cet effort américain prolonge une collaboration déja entamée avec les Etats-Unis: Nous, nous sommes déjà engagés dans une coopération qui nous paraît satisfaisante.

Il ne s'agit pas d'un déploiement offensif, a-t-il ajouté. C'est des gens qui viennent pour apporter leur expertise aux forces nationales de ces pays, et aussi en matière de renseignement.

Le porte-parole de l'armée du Soudan du Sud a salué ce déploiement: tout soutien pour s'attaquer à la LRA est une bonne initiative, a assuré Philip Aguer.

Enfin la Centrafrique a dit avoir besoin du concours des Etats-Unis pour se débarrasser de la LRA.

La République Centrafricaine a plus que besoin aujourd'hui d'un concours extérieur comme celui des Etats-Unis pour mettre hors d'état de nuire la LRA (...) Il s'agit là d'un concours important que vont apporter les Etats-Unis à la RCA, a déclaré à l'AFP le ministre centrafricain délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé.

La situation que nous connaissons depuis 2008, à travers les incursions de la rébellion ougandaise de la LRA sur notre territoire, est véritablement dramatique (...) Plusieurs centaines de compatriotes ont été tués, d'autres enlevés, ou déplacés, des maisons sont saccagées, détruites, des biens pillés. C'est invivable, a-t-il ajouté

Le président Barack Obama a annoncé avoir autorisé un petit nombre de soldats américains équipés pour le combat à se déployer en Afrique centrale pour aider les forces de la région oeuvrant à faire quitter le champ de bataille à Joseph Kony, le chef de l'Armée de résistance du seigneur.

Un premier groupe de conseillers américains est arrivé mercredi en Ouganda et d'autres suivront au cours du mois dans les pays voisins: République démocratique du Congo, Centrafrique et Soudan du Sud.

Il s'agit du plus important déploiement de troupes en Afrique annoncé par Washington depuis le sanglant fiasco de l'intervention en Somalie en 1993.

L'administration a tenu à préciser que les soldats américains ne combattraient pas directement les rebelles. Nos forces fourniront des renseignements, des conseils et une aide, a assuré M. Obama.

La LRA est accusée de massacres de civils, de mutilations et d'enrôlements forcés d'enfants. En vingt ans, les combats entre la guérilla et les forces ougandaises ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et 1,8 million de déplacés.

Ces affrontements ont cessé en 2006, au lancement d'un processus de paix, mais la LRA est depuis demeurée active dans les pays voisins.

 La semaine dernière, le responsable de la zone Afrique pour l'armée américaine, le général Carter Ham, a affirmé que Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se trouvait probablement en Centrafrique.

 Toutefois des partisans de la LRA ont souligné que les raisons profondes de la rébellion ne seront pas traitées par la violence.


(©)

Obama envoie des soldats en Ouganda pour traquer l'Armée de résistance du seigneur

Le Monde | 15.10.11 | 09h51

Washington Correspondante - Personne ne s'attendait à ce que Barack Obama annonce, vendredi 14 octobre dans l'après-midi, un nouveau déploiement de soldats en territoire étranger. Même s'il ne s'agit que d'un petit contingent de conseillers militaires, envoyés en mission militaro-humanitaire en Ouganda pour coordonner la réponse locale aux atrocités commises par l'Armée de résistance du seigneur (LRA), la décision du président américain a beaucoup étonné les commentateurs.

Jusqu'ici, M. Obama s'était plutôt montré timide sur le "R2P", le principe de responsabilité de la communauté internationale à protéger les civils où qu'ils soient menacés.

Par ailleurs, les troupes américaines s'aventurent rarement en Afrique. En août 2003, un George Bush plus que réticent avait envoyé 200 marines au Liberia après le départ de Charles Taylor. Les Etats-Unis – qui venaient de s'engager en Irak – avaient encore en mémoire la désastreuse opération de 1992 en Somalie, lorsque 18 GIs avaient été tués.

"AIDER LES FORCES DE LA RÉGION"

Cette fois, il s'agit "d'aider les forces de la région" qui luttent contre Joseph Kony, le sanguinaire chef de la LRA qui fait l'objet de poursuites devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, selon le texte de la lettre que M. Obama a fait parvenir au Congrès. Le président indique que le but est de "retirer Joseph Kony du champ de bataille". Il s'agit autrement dit de le capturer.

Le texte fait référence aux pouvoirs de guerre qui permettent au président d'engager des troupes pendant 60 jours sans l'avis du Congrès. Il précise qu'il s'agit d'une centaine de conseillers – dont une douzaine sont déjà sur place, selon la presse. Ceux-ci n'affronteront pas directement la LRA, même s'ils seront équipés pour le combat, sauf en cas de légitime défense.

Leur mission est de fournir "renseignements, conseils et assistance". Ils pourront intervenir dans les pays environnants : Centrafrique, Soudan du Sud, RDC, où la LRA s'est installée depuis 2005 après s'être cantonnée depuis plus de dix ans dans le nord de l'Ouganda.

"PAS UNE INVASION"

L'organisation est accusée d'avoir tué, enlevé ou violé "des dizaines de milliers d'hommes de femmes et d'enfants en Afrique centrale", dénonce M. Obama dans sa lettre.

Les organisations de défense des droits de l'homme se sont félicitées de l'envoi de l'assistance américaine, un geste pour lequel ils avaient ardemment plaidé. Human Rights watch (HRW) avait diffusé une vidéo dans laquelle les victimes des exactions de la LRA en appellent directement à M. Obama.

Mais certains ont critiqué la décision, comme Newt Gingrich, l'un des candidats républicains, qui a estimé que M. Obama "aurait mieux fait d'envoyer 100 soldats à notre frontière". Devant le scepticisme de certains militants anti-guerre, Kenneth Roth, le directeur de HRW, a dû préciser, sur son fil Twitter, qu'il s'agit "d'un déploiement bienvenu, pas d'une invasion". Reste à savoir ce qui a présidé au choix du moment pour décider de ce déploiement.

Corine Lesnes

Article paru dans l'édition du 16.10.11

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 02:35

 

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) vient de constater avec grande émotion, l’effondrement le 12 octobre 2011 du pont du Quartier Langbassi, sur l’axe reliant le centre ville de Bangui à Bimbo (sortie Sud).

L’effondrement de ce pont qui vient s’ajouter a celui du quartier Sica III, sur l’avenue de France et d’autres en attente de rupture, pose un problème majeur de circulation des personnes et des biens dans la ville de Bangui.

Devant cette situation, les notables, l’homme de la rue et la presse ont suffisamment alerte et interpelle le Gouvernement de la Republique charge de conduire la politique de développement et de suivi des infrastructures routières sur l’urgente nécessite de réfectionner ces ponts effondres et ceux en attente de rupture.

Malheureusement et encore une fois de plus, ce Gouvernement, englue dans sa politique de démission nationale, a fait preuve délibérément d’inaction.

Le Bureau Politique du MLPC, résolument engage aux cotes des populations centrafricaines, ne saurait cautionner un tel acte de démission nationale.

Aussi, le Bureau Politique du MLPC :

-         Dénonce le laxisme et l’insensibilité du Gouvernement sur le programme de développement et de suivi des infrastructures routières, notamment en ce qui concerne les ponts de la ville de Bangui et ceux des provinces ;

-         Apporte son total soutien aux populations des quartiers Langbassi, Sica III et autres en attente de connaitre le même sort et compatit avec elles face a leur détresse.

Pour le Bureau Politique

Le Premier Vice Président

 

 

                                                                                              G.J.E. KOYAMBOUNOU

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 02:31

 

 

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Bureau Politique
         Secrétariat  Général

 N°_______MLPC/BP/SG/011                                 

                                                                                                                 Bangui, le

 

Déclaration

Relative à la vision de la démocratie par le

Général François Bozizé et son Gouvernement

 

        Depuis un certain temps, le Général François Bozizé et son Gouvernement violent allégrement la Constitution et l’Ordonnance n° 005.007 du 2 Juin 2005 relative aux partis politiques et au statut de l’Opposition en République Centrafricaine.

 

        Il convient de rappeler que, notre pays, la RCA a adopté par référendum une Constitution promulguée le 27 Décembre 2004 qui consacre la démocratie comme régime politique où la souveraineté est exercée par le peuple.

 

      De même, l’ordonnance n°005.007 du 2 Juin 2005 détermine clairement les conditions de fonctionnement des groupements et partis politiques.

 

     Malheureusement, le Général François Bozizé et son Gouvernement foulent aux pieds les textes organiques et ont une autre vision de la démocratie qui relève plutôt de la pensée unique et son corollaire la dictature.

 

     L’article 20 de la Constitution dispose : ‘’ Les Partis Politiques ou Groupements politiques concourent à l’expression du suffrage, à l’animation de la vie politique, économique et sociale’’.

 

     Aussi, l’article 33 de l’ordonnance n° 005.007 stipule : ‘’ Les Partis et Groupements politiques s’expriment librement sur les actions gouvernementales et exercent, sans entrave, leurs activités de presse dans le respect des lois et règlements en vigueur’’. Ils ne peuvent être inquiétés pour les opinions exprimées.

 

     Fort de ces dispositions, le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) fait les observations suivantes :

 

o   Le Général François Bozizé passe le plus clair de son temps à insulter et à proférer de menaces de mort à l’encontre des leaders des partis politiques de l’opposition démocratique nous en voulons pour preuve, les propos criminels tenus par celui-ci dans son discours en sango, lors de la cérémonie de clôture des états généraux des finances, le samedi 10 septembre 2011 ;

 

o   Le Général François Bozizé refuse obstinément la concertation et le dialogue en vue de trouver une issue pacifique aux crises récurrentes qui secouent la R.C.A ;

 

o   Le Gouvernement de la République interdit la tenue du meeting du FARE -2011 pourtant autorisé par les Ministres en charge de l’Administration du Territoire et de l’Ordre public ;

 

o   Le Gouvernement de la République interdit également la rentrée politique du MLPC et a proféré des menaces  de tous genres a l’encontre de ses dirigeants ;

 

o   L’Assemblée Nationale n’interpelle pas le Gouvernement de la République sur des questions vitales touchant les populations centrafricaines (l’eau, l’électricité, les détournements au sommet de l’Etat, les gros scandales financiers etc…..) ;

 

 

o   Le Président de l’Assemblée Nationale, lors de son discours d’ouverture de la dernière session parlementaire, s’est  plu à vouloir réviser la Constitution afin d’asseoir un pouvoir absolu.

 

       Aussi, c’est sur un fond d’accusation que  le Ministre de la justice et de la moralisation, porte parole du Gouvernement s’est acharné uniquement  à fustiger et à humilier le MLPC par rapport à sa déclaration relative aux évènements de Bria et ses environs, alors que d’autres voix de condamnation se sont également élevées sur cette même question qui engage la vie de la Nation.

 

        De même en son temps, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), en gérant le pouvoir de l’Etat, a  sorti du néant et assuré la promotion de plusieurs caciques du régime en place et qui aujourd’hui, à cause de leurs relents tribaliste et opportuniste ont quitté le même  MLPC.

 

      Certes, même si le bilan de la gestion du pouvoir par le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) est mitigé, le Général François Bozizé en  arrivant aux commandes de l’Etat devrait mieux  faire afin de promouvoir le bien-être du Peuple Centrafricain.

 

       Hélas ! Notre pays  va de mal en pis et tous les clignotants sont au rouge.

 

       Le Bureau Politique du MLPC demande donc au Général François Bozizé et au Gouvernement de la République, un débat radio télévisé sur les grands problèmes de l’heure, entre autres, la démocratie, la sécurité, la bonne gouvernance afin de permettre au Peuple Centrafricain d’apprécier les positions des uns et des autres.

 

        En outre, quels que soient les obstacles qui seront dressés sur son chemin, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), imbu des valeurs démocratiques et républicaine, continuera vaille que vaille, de se prononcer sur tous les problèmes engageant la vie de la nation.

 

       Au demeurant, le seul pêché que le MLPC a commis et qu’il reconnait, c’est d’avoir vu le roi et les roitelets nus.

 

 

Pour le Bureau Politique

  Le 1er Vice Président

 

 

                                    Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 02:20

 

 

Entête MLPC                                                                                                                                                                                                                                                                                         

 

 

      Bureau Politique                                         
         Secrétariat  Général

 N°_______MLPC/BP/SG/011                                                  Bangui, le

 

                                                                                                          A

                                                                         Monsieur le Procureur Général

 

 

 

Bureau Politique                                         

        Secrétariat  Général

 N°_______MLPC/BP/SG/011                                                  Bangui, le

 

                                                                                                          A

                                                                         Monsieur le Procureur Général

                                                                            Près la Cour des Comptes

                                                                                                -BANGUI -

   

 

                                                                               

Objet :  Réponse à votre correspondance n° 020/CC /PG .11

 

                          Monsieur le Procureur Général,

        J’accuse réception de votre correspondance citée en objet et demandant à mon Parti, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) de vous produire les comptes financiers des années 2008, 2009 et 2010 et le rapport financier de la campagne électorale de 2011.

 

       Me fondant sur les dispositions des articles 44, 45 et 46 de l’ordonnance n°05.007 du 2 Juin 2005 relative aux Partis Politiques et au statut de l’opposition en République Centrafricaine, et constatant que la loi des finances des années 2008, 2009 et 2010 qui devrait allouer et verser des subventions de fonctionnement et des dépenses électorales des Partis politiques n’a pas été suivie d’effets (allocation et versement effectif des subventions),

        Je suis au regret de ne pas honorer la production et le dépôt de comptes des années 2008,2009 et 2010 comme vous me l’aviez demandé dans votre correspondance.

 

       Aussi, voudrais –je vous préciser que, n’ayant bénéficié d’aucun concours financier de la part de l’Etat selon les dispositions de la Constitution et de l’ordonnance n° 05.007 du 2 Juin 2005, relative aux Partis Politiques et au statut de l’opposition en RCA, notre Parti, le MLPC ne pourra pas, malheureusement, mettre à votre disposition son rapport financier de campagne destiné plutôt à ses organes de base qui en sont les pourvoyeurs.

 

      Veuillez agréer, Monsieur le Procureur Général, l’expression de notre parfaite considération.

 

   Pour le Bureau Politique

      Le 1er Vice Président

 

                                   Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 02:39

 

 

Bozizé à Bruxelles le 17 juin 2011

 

Est-ce par ironie du sort mais aussi invraisemblable que cela puisse être, c’est ce 14 octobre 2011 jour anniversaire de la naissance du président François BOZIZE qui a eu 65 ans que les rumeurs sur son décès se sont paradoxalement davantage amplifiées toute la journée à Bangui et aussi à l’étranger au sein de la diaspora centrafricaine.

Sur les antennes de la radio KNK pour ne pas dire la radio nationale, entre l’agaçante diffusion répétée d’une prétendue lettre de Sarkozy et celle de l’ambassadeur de France en Centrafrique Jean-Pierre VIDON ainsi que celle du secrétaire général du KNK Elie OUEIFIO et Michel GBEZERA-BRIA directeur de cabinet de la présidence souhaitant bon anniversaire à BOZIZE, les Centrafricains se perdaient en conjecture.

Voici depuis presque une semaine que ces folles rumeurs sur le président BOZIZE circulent avec insistance tant en Centrafrique qu’à l’étranger, tantôt le donnant pour très malade, tant le donnant pour mort. Ces rumeurs ont contraint la présidence à publier le communiqué de presse ci-dessous.

Alors que face à ce genre de situation, seule une apparition publique de la personne sur laquelle existent des doutes ou la publication d’un bulletin officiel de santé signé de son médecin personnel pourrait couper court aux folles rumeurs, l’opinion a plutôt droit à un fade communiqué de presse vraiment dans le plus pur style langue de bois, publié ce jour par le conseiller en communication de l’intéressé qui s’en prend pêle-mêle aux « médias électroniques inféodés aux partis de l’opposition et reprises dans certains journaux ayant pignon sur rue à Bangui », à Joseph BENDOUNGA sans le nommer ainsi qu'à ceux qu’il qualifie « d’ogres politiques qui, ayant échoué sur le terrain du jeu démocratique se rabattent désespérément du côté du matraquage psychologique de l’opinion nationale et internationale comme refuge éhonté ».

En effet, sauf si le président BOZIZE a été gravement irradié lors d’un de ses déplacements sur le site d’AREVA à Bakouma, on ne voit pas très bien la pertinence du  rapport que le communiqué de la présidence établit avec l’uranium de Bakouma, le pétrole de Birao ou l’or de Ndassima. C’est de la diversion et de la divagation purement et simplement pour amuser la galerie. La réalité nationale incontournable que la présidence feint aujourd’hui d’ignorer est que les Centrafricains en ont plus qu’assez de la corruption et de la mauvaise gouvernance de ce régime.

Ils en ont plus qu’assez de l’insécurité, de la famine, de la malnutrition infantile, du manque d’électricité et de l’eau potable. Pour ces fléaux ainsi que le très mauvais état des routes dans le pays et notamment dans la capitale où les ouvrages d’art sur les principaux axes routiers sont endommagés les uns après les autres suite aux pluies diluviennes leur font vivre un épouvantable enfer, des mois et des mois dans l’indifférence totale des autorités du pays.

Ayant beaucoup de mal à trouver quelques points positifs à mettre à l’actif de BOZIZE dans son catastrophique bilan depuis son coup d’Etat du 15 mars 2003, le communiqué de la présidence s’accroche désespérément à des choses et des machins tels que l’ITIE, initiative PPTE, le DSRP, autant de tartes à la crème de certains membres du gouvernement mais dont on ne perçoit aucun impact sur les conditions de vie des citoyens ni sur le pouvoir d’achat au quotidien. L'xploitation politicienne et imprudente que fait la présidence de l'accord de cessez-le-feu UFDR-CPJP dont l'encre n'est même pas encore sèche est dérisoire. Quel lien peut-on faire avec la santé du président BOZIZE ? 

Dès lors, il est vain que la présidence puisse exhorter à présent les Centrafricains à faire confiance à BOZIZE. Le souvenir des récentes manifestations populaires contre l’insécurité, les assassinats en province de médecins, contre les délestages chroniques et la pénurie d’eau potable sont encore bien vivaces dans la mémoire des Centrafricains pour attester de leur rejet du pouvoir BOZIZE synonyme pour de toutes ces souffrances. Ce pouvoir n’est pas capable d’apporter la moindre solution à quelque problème que ce soit des Centrafricains. Où est la cimenterie de Nzila promise tambour battant il y a deux ans déjà ? On peut tromper le peuple un moment mais on ne pourra le faire tout le temps.

Le président BOZIZE a à sa disposition plusieurs médecins. Qu'attendent ceux-ci pour publier un bulletin médical sur leur illustre patient afin de mettre un terme à toutes les folles rumeurs sur lui ? C'est ce silence qui les alimente. Le communiqué de Pascal BOLANGA, loin de dissiper le doute et les supputations, produit l'effet contraire sur l'opinion.   

Rédaction C.A.P

  

Communiqué du conseiller en communication de Bozizé

Suite aux récurrentes informations diffusées sur les médias électroniques inféodés aux partis de l’opposition et reprises dans certains journaux ayant pignon sur rue à Bangui, la présidence de la république appelle l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la gravité de la situation et les dommages engendrés sur l’image de la RCA par ce qui constitue une véritable campagne de désinformation et de propagation de fausses nouvelles orchestrée avec acharnement contre la République.

Les derniers faits enregistrés à cet effet concernent la diffusion d’informations mensongères sur la santé du président de la République instrumentalisé dans le seul but de déstabiliser l’Exécutif. Non seulement les auteurs de ces informations n’ont apporté aucune preuve de ce qu’ils allèguent mais ils voudraient par ailleurs faire constater par la Cour constitutionnelle une vacance de pouvoir en en invoquant l’article 34 de la loi fondamentale.

Or, les faits requis au terme de cet article pour une telle constatation ne sont pas réunis. Le chef de l’Etat qui a un agenda rempli assume normalement ses charges régaliennes depuis son accession à la magistrature suprême jusqu’à ce jour. Il s’agit d’allégations à la fois infondées et inopportunes. D’autant plus que le respect dû à celui qui incarne les institutions républicaines est bafoué et que les auteurs de ces allégations poussent l’outrecuidance jusqu’à se prévaloir de la Constitution pour arriver à leurs fins.

La campagne orchestrée poursuit deux objectifs majeurs : premièrement : ruiner toute la considération dont sont crédités la Centrafrique et le président François BOZIZE YANGOUVONDA auprès de l’opinion nationale et internationale compte tenu des efforts consentis par le pouvoir pour le redressement du pays après plusieurs décennies de crises et de chaos.

Deuxièmement, tenter de refouler la légitime aspiration du peuple centrafricain à prétendre à un mieux-être. En réalité cette campagne n’est rien d’autre que l’œuvre mesquine d’ogres politiques qui, ayant échoué sur le terrain du jeu démocratique se rabattent désespérément du côté du matraquage psychologique de l’opinion nationale et internationale comme refuge éhonté.  Aussi, la présidence de la République voudrait rappeler qu’en dépit des dommages causés par cette campagne de désinformation, la Centrafrique sous la gouvernance du président François BOZIZE YANGOUVONDA se tient debout et continue à jouir de la confiance de la communauté internationale. Quelques faits symboliques en témoignent :

Les nombreuses visites du président de la configuration pour la consolidation de la paix en Centrafrique. Dans le sillage des contentieux nés des dernières Elections Générales, le Dialogue politique renforcé avec l’opposition démocratique est en cours dans le cadre de la politique d’ouverture du président de la République en synergie avec l’Union européenne avec l’article 8 de l’Accord de Cotonou.

Les deux mouvements rebelles la CPJP et l’UFDR encore récemment en activité viennent de signer un accord de paix qui confortent la dynamique enclenchée par le dialogue politique inclusif en 2008.

La pertinence du DSRP deuxième génération largement approuvé par la communauté des bailleurs et nourrie des opportunités suscitées par la Table Ronde de Bruxelles constitue un réel espoir d’ouverture du pays vers de nouveaux horizons.

Le soutien de la Banque Mondiale dans la redynamisation de l’environnement des affaires et le développement de l’agriculture centrafricaine conformément aux engagements pris par cette institution constitue une autre marque de confiance.

La politique de désenclavement du pays conduite par les Ministères du développement du transport et de l’aviation civile se poursuit avec le lancement des premiers vols aériens domestiques qui constituent un levier pour la politique de Décentralisation et des pôles de développement propice à la renaissance du monde rural.

La présidence de la République rappelle le chemin parcouru avec courage par le président François BOZIZE YANGOUVONDA grand ouvrier artisan du kwa na kwa avec le peuple centrafricain au cours du premier mandat avec des acquis palpables notamment :

L’atteinte par la Centrafrique au point d’achèvement de l’initiative PPTE ;

Son accession au statut de pays conforme o l’initiative pour la transparence dans les industries extractives ITIE ;

La mise en cohérence de la gouvernance forestière avec les accords de partenariat volontaires signés avec l’Union européenne pour la certification du bois centrafricain dans le cadre du processus FLEGT pour ne citer que ces quelques réformes symboliques qui relevaient d’une véritable gageure au demeurant. Sans omettre que depuis 2003 la Centrafrique a renoué avec les succès sportifs et une image dynamique d’un pays qui gagne.

La présidence de la République exhorte les Centrafricains à continuer à faire confiance aux atouts du pays qui sont nombreux en l’occurrence l’uranium de Bakouma, l’or de Ndassima, le pétrole de Birao et les terres cultivables favorables à l’essor de l’agriculture. Elle rappelle que la volonté politique et la détermination du président  François BOZIZE YANGOUVONDA  à conduire la Centrafrique vers un avenir gagnant sont intactes. Elle souligne le ferme engagement du Premier Ministre Faustin Archange TOUADERA à mettre en œuvre les chantiers de la reconstruction du pays préconisés par le président de la République. Le pouvoir exécutif continuera donc à créer les conditions  pour la mobilisation sans cesse croissante de l’aide en faveur du développement du pays.

Ce quinquennat demeure celui de l’Espérance et de l’Emergence dans la continuité des efforts depuis 2003. Cette évidence sonne comme un cinglant démenti asséné aux oiseaux de mauvaise augure qui pensaient l’échec du pouvoir écrit dans les astres. L’invention et le sensationnalisme qui sont la marque de fabrique des forces rétrogrades qui invoquent « le dépérissement de l’Etat » ne visent qu’à nier la vérité et à créer une atmosphère trouble.

La présidence de la République invite l’opinion nationale et internationale à la plus grande vigilance face à cette campagne de désinformation et rassure que l’Etat centrafricain dans ses composantes organisera une riposte appropriée conforme aux règlementations juridiques nationales et internationales. Une communication basée sur les atouts et les succès de la Centrafrique sera élaborée afin d’instaurer le climat serein nécessaire à la reconstruction du pays et à une émergence collective de tous les Centrafricains acquis au principes démocratiques et de l’Etat de droit.

Pour la Présidence de la République

Le Conseiller en communication

Henri Pascal BOLANGA

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 01:25

 

 

Barack--Obama.jpg

 

Obama va déployer des troupes en Afrique


Par: Josh Gerstein et Charles Hoskinson


14 octobre 2011 14:38 HAE - Le président Barack Obama a informé le Congrès vendredi qu'il va déployer une force de 100 troupes de combat américaines en Afrique pour aider les forces locales à capturer le leader d'un groupe rebelle accusé d'atrocités et de terroriser les civils, a annoncé vendredi la Maison Blanche.


Le contingent américain va aider les forces locales en luttant contre Joseph Kony et son Armée de résistance du Seigneur en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Sud-Soudan, a déclaré Obama dans une lettre aux dirigeants de la Chambre et du Sénat.


«Bien que les forces américaines soient équipées pour le combat, elles ne seront là que pour fournir renseignements, conseil et assistance aux forces des pays partenaires et qu'elles ne seront pas directement engagées contre les forces de la LRA sauf nécessité de légitime défense", a écrit Obama. Il a déclaré que le but de la mission est de «retirer du champ de bataille Joseph Kony et d'autres hauts dirigeants de la LRA."


Un responsable de la défense a déclaré vendredi que le groupe américain serait composé essentiellement de forces d'opérations spéciales entrainées à la formation des troupes étrangères.


«Elles apportent l’expérience et  la capacité technique pour former, conseiller et aider les forces de sécurité associées à l'appui de programmes conçus pour soutenir la sécurité intérieure", a déclaré le fonctionnaire.


Kony et ses principaux conseillers sont accusés par la Cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité. Lui et son armée ont été responsables de meurtres, de viols et d'enlèvement "de dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants en Afrique centrale», a dit M. Obama dans sa lettre. Ils ont également suscité une condamnation internationale pour leur utilisation d'enfants soldats, souvent enlevés de leurs maisons.


Kony prétend être chrétien et insiste sur le fait que son groupe se bat au nom des Dix Commandements."Si  jamais vous vous étiez demandé s'il y avait le mal dans ce monde, il se trouve incarné dans la personne de Joseph Kony et cette organisation, a déclaré dans un discours prononcé plus tôt ce mois-ci le commandant des forces américaines en Afrique, le général Carter Ham. Le gl Ham a dit qu’un petit nombre de militaires américains ont été aidés en renseignement et les forces locales ont obtenu quelques succès, et fait quelques incursions contre Kony et ses principaux collaborateurs.

 

«Ma meilleure estimation actuelle est que Kony et les hauts dirigeants sont probablement en République centrafricaine», a dit Ham dans ses remarques du 4 octobre au Centre pour les Etudes Internationales et Stratégiques. «Nous espérons ici et très prochainement être en mesure d'augmenter le nombre de conseillers militaires américains et les formateurs dans ce domaine."


Obama a déclaré dans sa lettre que les premières troupes américaines qui vont participer à l'effort élargi vont débarquer dans les environs de l’Ouganda le mercredi. Au fil du temps, les troupes américaines devraient se déployer en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, et au Sud Soudan.


Les combats dans ces pays - et les atrocités – se déroulent depuis des années, et Obama n'a donné aucune explication précise pour le déploiement américain. Le président a dit simplement que «les efforts militaires régionaux n’ont jusqu'à présent pas permis de capturer" Kony et que « le déploiement de la force américaine allait contribuer aux intérêts de sécurité nationale et de politique étrangère des Etats-Unis "


Obama a dit qu'il a soumis la lettre aux législateurs "conformeément à la résolution War Powers," de 1973 par laquelle le Congrès cherche à réguler le déploiement de troupes américaines en «hostilité à l'étranger ».


© 2011 POLITICO LLC

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 01:20

 

 

RADIO ND K LUKA

 

L’ONU préoccupée par l’insécurité en RCA

Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Octobre 2011 14:55

 

« L’insécurité est sans doute l’adversaire le plus redoutable de l’Etat de Droit. En République Centrafricaine, la sécurisation de l’ensemble du territoire est une priorité pour l’ensemble des acteurs du développement dont la communauté internationale, pour la consolidation de la paix ». Ces propos sont tenus ce vendredi 14 octobre sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Jan Grauls, ambassadeur onusien et président de la Configuration RCA de la Commission de la Consolidation de la Paix, en fin de mission à Bangui.

Le diplomate de l’Organisation des Nations Unies dans son agenda rencontre pour la 2ème journée consécutive, 104 députés qui achèveront leur formation sur les fonctions parlementaires ce vendredi à l’Assemblée Nationale.

Selon lui, « sans sécurité physique pour les citoyens, il n y aura pas de sécurité juridique. Le rôle du parlement est primordial en tant que législateur pour le contrôle de l’exécutif ».

De son côté, Timoléon Mbaïkoua, 2ème vice-président de l’Assemblée Nationale, reconnait que « le pays se confronte à 2 problèmes majeurs : La sécurité et la pauvreté. Des facteurs qui empêchent la justice de pouvoir s’instaurer ».

Pour Barthélémy Boua, député de Koui (nord-ouest), « cette formation est une école politique. Elle permet aux élus de la nation de mieux jouer leur rôle dans un Etat de Droit et contribuer à la cohésion sociale ».

La formation est organisée par l’Assemblée Nationale, avec l’appui financier de Parlementerions For Global Action, l’Organisation Mondiale des Parlementaires.

 

2 morts après braquage à Grimari, les éléments de Baba Ladé indexés

Radio Ndéké Luka Vendredi, 14 Octobre 2011 14:57

Un soldat de 1ère classe de la force navale centrafricaine en détachement à Kouango (est), et un civil, ont été froidement abattus dans la nuit du 11 au 12 octobre 2011 par un groupe d’hommes qui appartiendraient au chef rebelle Tchadien Baba Ladé. Ces hommes en uniforme et non identifiés, ont intercepté un véhicule de trafic à 60km de Grimari (centre-est) dans la Ouaka.

L’attaque de ce véhicule de transport en commun, privé, a eu lieu au village de Poumayassi situé à 62 km de la ville de Grimari sur l’axe Sibut. Selon des informations du correspondant de Radio Ndeke Luka à Bambari, « outre l’élément de l’armée tué, la seconde personne décédée est un curieux du village qui a été pris à partie par ces malfrats. On dénombre également 3 blessés graves. Ces blessés ont été transférés à l’hôpital préfectoral de Sibut pour des soins ».

Des habitants de Grimari joints au téléphone par Radio Ndeke Luka ont affirmé que « le nombre des hommes en armes a sensiblement augmenté ces derniers temps dans la localité. Toujours selon eux, ces hommes sont les principaux vecteurs de l’insécurité dans la région. La population craint pour sa sécurité, surtout à l’approche de la saison sèche, propice aux activités des hommes en armes. Ils ont en outre indiqué que dorénavant ces hommes circulent dans les zones de Bandoro, Bambari, Grimari, Bakala et Kouango, où ils règnent en maître, avec à la clé des pillages, braquages et meurtres ».

Les autorités administratives de la Ouaka face à cette situation, ont demandé une intervention de l’armée nationale, pour arrêter les exactions. Les hommes du chef rebelle tchadien Baba Ladé sont indexés comme étant les auteurs de ces dérives sécuritaires dans la région. Cependant, le chef rebelle interrogé, clame toujours l’innocence de ses éléments et affirme avoir toujours lutté contre les hommes en armes, qui attaquent la population.

 

 Nouvelles nationales en bref

  • Transports : Au total 6 principaux ponts des villes de Bangui et Bouar se sont déjà effondrés ces derniers temps. La situation complique la circulation aux populations de ces villes de vaquer à leurs occupations.
  • UNICEF : Pas de panique car le cholera est une maladie guérissable. Les parents des victimes doivent garder leur calme et amener sans tarder les malades dans les centres de traitements indiqués.
  • Sécurité : Les rebelles de Baba-Ladé seraient à l’origine d’une attaque jeudi d’un véhicule commercial à 60km de Grimari dans la Ouaka. Deux personnes seraient tuées dont un soldat de la Marine nationale.
  • Jan Grauls : "Sans sécurité physique pour les citoyens, il n y aura pas de sécurité juridique". Déclaration faite ce vendredi à l'Assemblée Nationale, lors de la formation des 104 députés sur leurs fonctions.
  • Justice : Le procès de Jean-Pierre Bemba est provisoirement suspendu jeudi. La raison est qu’il est impossible de faire venir certains témoins à La Haye. L’affaire doit toutefois reprendre lundi 17 octobre.
  • Sports : Les athlètes centrafricains sélectionnés dans 5 disciplines poursuivent ce vendredi leur mise en jambes à Bangui, en vue de participer à la 2ème édition des Jeux de la CEN-SAD au Tchad.
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