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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 13:58

 

 

Bangui-vers-Bimbo.JPG

 

                                     Bangui quartier Bimbo

 

 

BANGUI AFP / 29 septembre 2011 13h34 - Six personnes sont mortes du choléra en Centrafrique, dans la région de Bimbo au sud de Bangui, au mois d'août et de septembre, a appris l'AFP jeudi de source proche du ministère de la Santé.

Les six cas de décès enregistrés nous proviennent de la préfecture de l'Ombella-Mpoko. En clair, Bangui n'a pas encore signalé de cas de maladie mais étant située au bord de l'Oubangui (et se situant à une vingtaine de kilomètres de Bimbo), la capitale n'est pas exempte de risques, a affirmé cette source.

Des prélèvements effectués sur ces malades et examinés à l'Institut Pasteur de Bangui, ont révélé la présence des microbes du choléra, selon elle.

Cela atteste bien que le choléra est sur le territoire centrafricain (...). Cette situation inquiète les autorités sanitaires, qui examinent les mesures à prendre pour circonscrire ce fléau, a-t-elle précisé.

Pour l'instant, les cas sont signalés dans les villages riverains du fleuve Oubangui. Ce qui suppose des risques de contagion aux abords du fleuve à partir des pays voisins où le choléra s'est déjà déclaré, a encore affirmé la source.

Il y a deux mois, les autorités sanitaires avaient averti la population de la présence du choléra dans les pays voisins et donné des consignes sanitaires. Une vingtaine de personnes sont mortes au nord du Congo, frontalier de la Centrafrique.

Pour le moment, aucune déclaration officielle n'a encore été faite à ce sujet.


(©)

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 12:58

 

 

Jean Francis Bozizé

 

Jeudi, 29 Septembre 2011 09:49 (AFP) - Les affrontements entre deux mouvements rebelles qui ont fait 50 morts au cours du mois de septembre dans le nord du pays devraient s'interrompre avec un cessez-le-feu prévu à Bangui, a annoncé jeudi le ministre centrafricain de l'Administration du territoire Josué Binoua.

Les deux camps sont constitués de membres d'ethnies rivales -- Ronga pour la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP - rébellion), Goula pour l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR - ex-rébellion) en conflit depuis plusieurs années notamment pour le contrôle de l'extraction du diamant.

Selon le ministre "la CPJP et de l'UFDR sont tombés d'accord pour mettre fin définitivement aux hostilités mais cela doit être formalisé par un accord à Bangui".

"Je me suis rendu mercredi à Ndélé (nord) et à Birao (nord-est) pour y rencontrer les dirigeants CPJP et UFDR, a-t-il dit à la radio nationale. Nous avons obtenu de Abdoulaye Hissène de la CPJP de venir à Bangui dès aujourd'hui, et nous avons obtenu également obtenu de Zakaria Damane de l'UFDR et de son chef d'état-major qu'ils viennent à Bangui lundi prochain, pour qu'ensemble autour d'une table, nous puissions tirer les racines (régler) de ce problème", a-t-il poursuivi.

Le ministre centrafricain délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé a estimé mercredi qu'il y avait "suffisamment de militaires" déployés dans la région. "Il est question maintenant de faire en sorte que ces entités qui ont signé des accords de paix puissent regagner leur positions initiales et participer au programme désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR)" a-t-il dit.

La CPJP a signé un cessez-le-feu avec les autorités de Bangui en juin, sans pour autant intégrer jusque-là l'accord global de paix de Libreville de 2008, signé par de nombreux mouvements rebelles dont l'UFDR.


© 1994-2011 Agence France-Presse

 

NDLR : Les tragiques et dramatiques événements de Bria font la démonstration non seulement de l’échec de la méthode de pacification du pays mais surtout met le doigt sur l’irresponsabilité manifeste de Bozizé qui a choisi depuis longtemps d’instrumentaliser, de financer et d’armer l’UFDR de Zakaria Damane et ses troupes pour en faire des supplétifs des Facas dans la région de la Vakaga, la Haute-Kotto et le Bamingui-Bangoran contre les ressortissants d'autres ethnies de la région. Dès lors, tout est faussé au départ. Jean Francis Bozizé affirme qu’il y a « suffisamment de militaires »déployés dans la région. A quoi servent-ils puisque dans le même temps il déclare qu’il faut maintenant appliquer les accords signés ?

 

 

 

Binoua.jpg

 

Société : Le ministre de l'Administration du territoire José Binoua veut ramener la paix entre la CPJP et l'UFDR en conflit. Il s'est entretenu mercredi à Birao avec Damane Zakaria de l'UFDR sur la question.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 01:39

 

 

fric-en-CFA.jpg

 

franc-cfa.jpg

 

(MISNA) 28 Septembre, 2011 - 12:17

Un appel général aux gouvernements d’Afrique Centrale et de l’Ouest pour appuyer les priorités de la présidence française du G20, qui se réunira à Cannes début novembre : c’est ce qui émerge d’une réunion convoquée à Paris par le ministère des Finances français, la semaine dernière. A la réunion – qui s’inscrit dans un scénario de crise de l’UE causée par la croissance de la dette publique et une menace d’effondrement de l’euro – étaient présents des ministres et des gouverneurs des banques centrales de la zone du franc CFA, monnaie coloniale arrimée à l’euro et utilisée dans 15 pays africains.

« La question n’est pas d’évaluer le fonds des décisions prises lors de cette réunion, mais de dénoncer, à 50 ans de l’indépendance de l’Afrique, la persistance d’un système monétaire, le franc CFA, qui lie 15 pays du continent à l’ex-puissance coloniale française. Huit nations de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), six de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et les Comores ne sont pas des « pays souverains» en matière de politique monétaire et de gestion de budget » dit à la MISNA Thomas Borrel, secrétaire national de l’association « Survie», engagée à dénoncer les mécanismes restrictifs et le réseau de relations souvent illégal entre la France et ses anciennes colonies, un système appelé « Françafrique ».

Ces dernières semaines, certaines révélations ont provoqué de vives controverses : l’avocat Robert Bourgi a confirmé le versement de présumés pots de vin par des politiques africains à de hautes personnalités de la scène politique française, y compris l’actuel président Nicolas Sarkozy, et l’existence de paradis fiscaux sur le continent. Sur le plan financier, la «Françafrique» ne se limite pas à ces deux aspects, mais inclus des mécanismes institutionnels jamais remis en question depuis plus de 50 ans.

Le premier mécanisme grâce auquel Paris maintient le contrôle direct des finances des ex-colonies est l’obligation pour les 15 pays du franc CFA de déposer la moitié de leurs propres réserves en devises étrangères sur un compte du Trésor public français. « Matériellement ces fonds sont gelés, sous prétexte qu’ils servent à assurer la stabilité du franc CFA. Ce sont des ressources dont les pays africains, cependant, ne peuvent pas disposer de façon souveraine », explique Borrel.

Deuxièmement, les statuts de la Banque centrale des états d’Afrique de l’Ouest (Bceao), de la Banque centrale des états d’Afrique centrale (Bceac) et la Banque centrale des Comores (Bcc) stabilisent que toutes les décisions importantes, en particulier celles concernant la parité franc CFA / euro, sont prises à la majorité absolue du conseil d’administration. « Mais dans les conseils siègent les administrateurs français qui représentent les intérêts directs de Paris et, de fait, ont un droit de veto qui permet de bloquer toute mesure non conforme aux priorités monétaires françaises », a déclaré Borrel à la MISNA, ajoutant qu’ « en un mot, cela signifie que les politiques monétaires de 15 nations africaines sont dessinées selon les intérêts de l’ex-colonisateur ». Il s’agit d’un «mariage forcé» dans lequel la partie la plus faible, les africains, « n’ont pas la moindre possibilité d’émancipation ».

© 2011 MISNA - Missionary International Service News Agency Srl - All Right Reserved.

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 20:08

 

 

 

Obiang.jpg

 

LEMONDE.FR avec AFP | 28.09.11 | 18h44   •  Mis à jour le 28.09.11 | 18h47

Plusieurs véhicules appartenant à la famille du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, ont été saisis, mercredi 28 septembre, par les juges français enquêtant sur les "biens mal acquis". "Nous nous sommes rendus aujourd'hui sur place avec l'ambassadeur de Guinée équatoriale, Federico Edjo, pour protester auprès des juges contre ces actes", a déclaré Me Olivier Pardo, un des avocats du président africain.

D'après Me Pardo, les saisies font suite à une perquisition effectuée le 21 septembre dans un immeuble de l'avenue Foch, dans le très chic 16e arrondissement de Paris, appartenant également à l'entourage du dirigeant équato-guinéen.

INFORMATION JUDICIAIRE DEPUIS 2008

Les magistrats instructeurs Roger Le Loire et René Grouman enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles plusieurs chefs d'Etat africains – Denis Sassou Nguesso, du Congo, Teodoro Obiang Nguema, de Guinée équatoriale, et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba – ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France afin de déterminer si ces acquisitions relèvent du recel et du blanchiment de détournement de fonds publics étrangers.

Une information judiciaire entamée après une plainte qui avait été déposée en 2008 par Transparency International France (TIF).

Dans un communiqué transmis par ses trois avocats parisiens, la Guinée équatoriale a accusé l'enquête française sur les "biens mal acquis" de violer les règles du droit international et a évoqué des poursuites contre la France devant la justice internationale.

"La République de Guinée équatoriale, par la voix de ses avocats, élève la plus vive protestation face aux atteintes caractérisées à sa souveraineté qui se déroulent sous couvert d'une instruction judiciaire, volontairement médiatisée par des associations dont la légitimité reste à démontrer", selon le texte transmis par Mes Pardo, Isabelle Thomas-Werner et Ludovic Landivaux.

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:49

 

 

 

 

Désiré Kolingba

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Septembre 2011 14:53

3 ans d’emprisonnement ferme et 150000 Fr d’amende chacun, c’est la décision du tribunal dans l’affaire Ministère public, le 28 septembre 2011, contre les  partisans du Candidat aux législatives, Désiré Zanga Kolingba Bilal. Ils ont été arrêtés lors d’une manifestation visant à contester les résultats provisoires des élections partielles du 4 septembre dernier dans la deuxième circonscription électorale du 5e arrondissement de Bangui. Une décision du Tribunal de grande instance de Bangui.

Ils sont 4 à être frappés par cette décision. Parmi eux, Yvon Martial Nanassi, le candidat suppléant de Désiré Zanga Kolingba Bilal. Le 2e vice-Président du Tribunal de grande instance de Bangui, Magistrat Albert Daouda, les déclare coupable de « toute manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique, ou à occasionné des troubles politiques graves et provoqué la haine du gouvernement et à enfreindre les lois du pays ». En répression, le tribunal les condamnes à 3 ans d’emprisonnement ferme et 150000 F d’amende chacun et les places automatiquement sous mandat de dépôt.

Du coté de la défense des prévenus, c’est une déception totale. « Déception totale parce que je pensais qu’il devait y avoir relaxe pure et simple de mes clients, puisqu’avec tout ce qu’ils ont dit, ils n’ont aucunement pas l’intention de poser des actes en quoi que ce soit de nature à troubler l’ordre public, à provoquer la haine ou à enfreindre les lois du pays » a affirmé Maitre Albert Panda Gbianimbi, avocat des accusés.

Il souhaite également interjeter appel. « Je trouve que c’est une décision à contre courant, extrêmement sévère qui prive des dignes fils du pays de leur liberté. Je dois automatiquement interjeter l’appel, car d’après le nouveau code, nous disposons jusqu’à un mois. Je souhaite que la décision soit vite rendue publique afin qu’on puisse saisir la cour d’appel », dit-il.

Dans son réquisitoire le 21 septembre dernier, le 1er Substitut du Procureur le Magistrat Gilbert Feïgoudozouï à fait savoir que les faits qui leur sont reprochés sont établis conformément aux articles 288 et 295 du code pénal.

Il faut préciser que deux femmes font partie de ces 4 partisans.

 

NDLR : Il est déplorable que les pauvres partisans de Désiré Kolingba puissent faire ainsi les frais des mauvais calculs politiciens de celui-ci qui de son lieu de cavale, doit à présent méditer et comprendre que pour dîner avec le diable, il faudrait se munir d'une longue cuillère.

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:37

 

 

betail-a-abattre.jpg

 

pousseur de viande Bangui

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Septembre 2011 14:54

Le 29 octobre prochain, le marché à bétail situé à la sortie ouest de Bangui à 13 kilomètres du centre-ville (PK13), dans la commune de Bimbo, sera délocalisé au village Boboui à 45 kilomètres sur la route de Boali. C’est ce qu’a annoncé le Ministre délégué à l’agriculture chargé de la santé animale, Youssoufa Mamadou Yerima Mandjio ce 28 septembre à Bangui. Un souci du gouvernement centrafricain visant à réglementer l’abattage des bœufs.

Cette décision est prise en commun accord avec les bouchers, éleveurs et tous ceux qui œuvrent dans la filière bovine en République centrafricaine.

S’agissant de l’aménagement des lieux pouvant accueillir les commerçants, Youssoufa Mamadou Yerima Mandjio a expliqué que « nous avons pris deux ans pour faire ces travaux et des sensibilisations ont été suffisamment faites auprès des commerçants du marché ».

A partir du 29 octobre prochain, la délocalisation de ce marché sera effective. A compter de cette date, les activités d’abattage des bœufs à l’abattoir de Ngola prendront également fin. « Nous avons aussi décidé de fermer l’abattoir de Ngola, car il ne répond pas aux normes standards », a ajouté Youssoufa Mamadou Yerima Mandjio

Cinq véhicules de convoyage des bœufs depuis le marché à bétail de Bouboui pour l’abattoir frigorifique de Bangui sont déjà parqués dans l’enceinte du Ministère de l’agriculture et n’attendent que le démarrage des opérations.

En 2009, une violence avait éclaté entre les communautés peuhl et musulmane, majoritaires dans la localité de marché à batail. Violence au cours de laquelle une dizaine de personnes ont été tuées. « C’est cette situation qui  a poussé le gouvernement centrafricain à délocaliser ce marché » a précisé le Ministre délégué à l’agriculture en charge de la santé animale Youssoufa Mamadou Yerima Mandjio.

 

NDLR : Ngola faisait juste office d'abattoir mais n'en était pas en réalité car les conditions hygièniques, non seulement ne sont pas réunies à cet endroit mais surtout, laissent franchement à désirer. Il est plus que temps que les vrais abattoirs de la SEGA à Kolongo reprennent leurs activités comme par le passé.

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:32

 

 

 patrouille de soldats ougandais à Obo

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Septembre 2011 14:52

Dans un discours prononcé devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le Ministre des Affaires étrangères de la République centrafricaine Antoine Gambi, a souligné les difficultés sécuritaires dues à la présence des rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et le retrait de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT).

La RCA, représentée à ce somment par le ministre Antoine GAMBI a plaidé pour le retour d’une paix définitive en Centrafrique que de parler des autres aspects du Document stratégique pour la réduction de la pauvreté (DSRP) de 2e génération.

Selon le membre du gouvernement, « la question sécuritaire reste au centre des  préoccupations du gouvernement centrafricain car une partie de la population continue de subir l'agression des rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur de Joseph Kony ». Il a qualifié  cette rébellion de « cruelle et barbare », venant d'un pays non limitrophe de la République Centrafricaine et qui cause des atrocités, des destructions, pillages, enrôlements de force et déportations des hommes, des femmes et d'enfants.

Il a poursuivi que « pour chasser cette rébellion, il faut une mobilisation de tous et une mutualisation des moyens pour définitivement l'éradiquer ».

Par ailleurs, il a estimé que le retrait de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) en décembre 2010, « a laissé un vide sécuritaire que le pays essaie de combler avec ses moyens réduits ».

Pour terminer son allocution, il a plaidé aussi pour le renforcement des capacités des Forces de Défense et de Sécurité qui doivent « relayer les Forces internationales malheureusement ce renforcement est encore loin d'être concrétisé ». Le diplomate centrafricain a profité de l’occasion pour appeler la communauté internationale à soutenir son pays dans la consolidation de la paix.

 

Problèmes sécuritaire en Centrafrique

(Afrik.com 28/09/2011)

Dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Antoine Gambi, Ministre des Affaires étrangères de la République centrafricaine, a souligné les difficultés sécuritaires dues à la présence des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et le retrait de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) : « La question sécuritaire reste au centre de nos préoccupations car une partie de la population centrafricaine continue de subir l’agression des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur de Joseph Kony. La situation de la LRA, cruelle et barbare rébellion venant d’un pays non limitrophe de la République Centrafricaine continue de causer des atrocités, des destructions, pillages, enrôlements de force et déportations des hommes, des femmes et d’enfants qu’elle engendre, mérite une mobilisation de tous et une mutualisation des moyens pour définitivement l’éradiquer », a déclaré le Ministre des Affaires étrangères centrafricain, Antoine Gambi.

© Copyright Afrik.com

 

Reprise des cours à l'université de Bangui

 

Université Bangui amphi Fac des Lettres

Bangui 28/09/2011 (xinhua) - Les activités pédagogiques ont repris lundi à l'université de Bangui après la suspension de la grève samedi dernier par le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SYNAES), suite à une proposition du gouvernement de leur verser dans les mois qui suivent des indemnités de recherche.

Selon les termes du communiqué conjoint signé samedi par les deux parties, en attendant une solution définitive aux revendications des enseignants su supérieur, le gouvernement s'engage à leur payer ces indemnités qu'ils n'ont jamais perçues.

"Cette suspension de la grève devrait permettre au gouvernement de se donner les moyens de répondre à nos revendications. Dépassé le délai de 6 mois, le SYNAES se verra dans l'obligation de reprendre sa grève", a indiqué Marcel Ounda, conseiller à la Mobilisation au SYNAES parce que les enseignants de l'université de Bangui sont "les pédagogues au niveau de l'Afrique les plus mal payés".

Avec la proposition du gouvernement de leur payer les indemnités de recherche, les enseignants ont décidé de reprendre provisoirement les cours pour une durée de 6 mois, le temps pour le gouvernement de trouver une solution durable à leurs revendications.

© Copyright

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:27

 

 

 

jean_eyeghe_ndong.jpg 

 

 

 Le Pen

 

Par Olivier Rogez RFI mercredi 28 septembre 2011

Omar Bongo s'est vanté d'avoir donné de l'argent à Jean-Marie Le Pen. C'est du moins ce qu'affirme sur RFI, Jean Eyeghe Ndong, ancien Premier ministre d'Omar Bongo, devenu aujourd'hui, l'un des chefs de file de l'opposition. L'ex-chef du gouvernement confirme par ailleurs la pratique généralisée des valises sous la présidence d'Omar Bongo

RFI: Vous êtes l’ancien Premier ministre gabonais, vous avez été en fonction jusqu’en 2009. On parle beaucoup en France de l’affaire des valises d’argent entre les présidents africains et les responsables politiques français. Vous-même, lorsque vous étiez Premier ministre, avez-vous entendu parler de ces histoires de valises d’argent qui transitaient du Gabon vers la France, ou vu des valises d’argent transiter du bureau de feu le président Bongo vers la France ? 

Jean Eyeghe Ndong: J’en ai entendu parler comme beaucoup mais je n’en ai pas vu personnellement. Mais je sais qu’il a été question de valises d’argent entre le Gabon et la France. 

RFI: C’était une pratique courante ?

J.E.N: C’était une pratique courante, entre le président de la République gabonaise et certaines autorités françaises.

RFI: Est-ce que Omar Bongo en parlait ?

J.E.N: A ceux à qui il faisait des confidences. Moi je sais qu’il m’a fait la gentillesse de me dire un jour qu’il a eu quelques gentillesses avec le président de l’extrême droite française. 

RFI: Il vous l’a confirmé ?

J.E.N: Il me l’a confirmé.

RFI: Est-ce qu’il parlait de ses relations avec Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy ? 

J.E.N: En ce qui me concerne je dirais qu’il m’en a parlé en termes tout à fait normaux. Il me parlait des problèmes d’Etat français et gabonais. C’est ce que je peux dire. Mais je ne peux pas vous le dire, non pas parce que je ne dois pas vous le dire, mais bien parce que ce n’est pas le cas : le président Omar Bongo ne m’a pas parlé de ses relations personnelles avec ces messieurs. 

 
 

RFI: Quand Omar Bongo vous a parlé de versements d’argent à Jean-Marie Le Pen, c’était pour en rire, pour s’en vanter ?  

J.E.N: C’était vraiment pour en rire. Pour en rire uniquement. Pas pour s’en vanter ! Puisqu’il le faisait avec d’autres... Mais pour en rire, en disant « ce Monsieur, pourtant il est raciste mais il n’empêche que je lui ai fait cette gentillesse des valises d’argent ». 

RFI: Est-ce que vous avez croisé Robert Bourgi à Libreville au palais présidentiel?  

J.E.N: Oui, je l’ai croisé plusieurs fois au cabinet du président ! Nous étions souvent, deux ou trois matins dans la semaine en salle d’attente, quand lui ou moi devions être reçus par le président de la République. On se voyait, on se disait bonjour, c’est tout.

RFI: Et qu’y faisait-il ?

J.E.N:  Il attendait d’être reçu pour s’entretenir avec le président et faire son travail d’avocat de l’Etat gabonais. Mais je peux dire à titre de conseil à monsieur Bourgi qu’il avait intérêt à se taire. Puisqu’il en sait beaucoup, à mon avis il ferait mieux de se taire. Ses révélations doivent servir à assainir les relations franco-gabonaises, pour ne pas dire les relations franco-africaines. 

RFI : Si c’est l’objectif, ne doit-il pas donc au contraire crever l’abcès ? 

J.E.N: Justement, puisque, semble-t-il, la justice doit s’en saisir. C’est une occasion pour Bourgi non seulement de confirmer ses dires mais (surtout) de préconiser des solutions qui tendraient à assainir les relations entre les hommes politiques français et gabonais. Entre l’Etat français et l’Etat gabonais. 

RFI: Comment fonctionnait ce système de versements occultes ? Est-ce que c’était des rétrocommissions sur de l’argent versé par la France ou est-ce que c’était l’argent du pétrole gabonais ?  

J.E.N: Cher monsieur, vraiment, croyez moi, j’ai été Premier ministre de 2006 à 2009. Je n’en sais rien. Et les Gabonais savent que le dernier Premier ministre d’Omar Bongo ne sait rien de ces pratiques. 

 

Jean-Marie Le Pen ancien président du Front national

J'ai rendu visite à Monsieur Bongo, mais j'ai rendu visite au roi du Maroc, à Monsieur Houphouët-Boigny, aux responsables du Congo-Kinshasa, j'ai rencontré le président Reagan. Aucun de ses personnages ne m'a donné d'argent...

28/09/2011 par Guillaume Naudin

RFI: Vous ne savez rien de ces pratiques mais vous en avez été le témoin ?  

J.E.N: J’ai eu connaissance de ces pratiques de par mes fonctions et parce que j’ai eu la possibilité d’avoir des conversations avec des personnalités de tout bord. Mais je n’en sais pas plus. 

RFI: Donc Omar Bongo disposait de sommes d’argent en liquide qui n’apparaissaient pas au Trésor ni dans les comptes publics ? 

J.E.N:  S’agissait-il de l’argent personnel d’Omar Bongo? De l’Etat gabonais? De l’argent du pétrole ? Je n’en sais rien. Mais les pratiques de valises, c’est réel. 

RFI: Omar Bongo ne vous a jamais demandé à vous, personnellement, de vous charger de ces tâches ?  

J.E.N: Pas du tout. 

RFI: Selon vous, pourquoi faisait-il ça ? Etait-ce pour lui une façon d’entretenir des rapports de proximité absolue avec la classe politique française ?  

J.E.N: Vous savez, les relations entre la France et le Gabon datent de longtemps. C’est séculaire n’est-ce pas. Et Omar Bongo était une pièce maîtresse dans les relations franco-gabonaises depuis les années 1959/1960. Par conséquent, devenu président de la République, il a continué de l’être et c’est à ce titre là qu’il a opéré comme il l’a fait, à sa manière. Qu’il ai eu raison ou tort, ça le regarde. Mais je ne peux pas le juger. Vous savez, chez nous, on respecte les morts. Monsieur Omar Bongo doit être respecté malgré tout. Qu’ils le laissent tranquille, là où il est. 

RFI: Puisque vous pensez que la justice française doit faire la lumière sur cette affaire, pensez-vous qu’au même titre, la justice gabonaise doit faire la lumière sur ces pratiques de l’époque Bongo ?  

J.E.N: Mais bien sûr ! Si la justice gabonaise est une justice indépendante, et s’il y a des Gabonais qui saisissent la justice, elle devra faire son travail ! On verra pour cet aspect, ce qu’il convient de faire. Mais il est souhaitable que la lumière soit faite pour ce qui concerne l’argent gabonais. 

RFI: Est-ce que vous pensez que les pratiques d’Omar Bongo ont cessé depuis la présidence de son fils Ali Bongo ?  

J.E.N: Je n’en sais rien, mais ce que je peux dire c’est que je serais étonné que de telles pratiques cessent immédiatement, comme par enchantement. Cela m’étonnerait. 

RFI: Pourquoi ?  

J.E.N: Vous le savez comme moi, ce sont des pratiques qui sont courantes dans certains cercles…et il serait quelque peu étonnant qu’elles cessent du jour au lendemain ! Quelles sont les dispositions qui sont prises pour que de telles pratiques cessent ? 

RFI: Manifestement c’est une question de volonté personnelle. Si le président Ali Bongo souhaite mettre un terme à ces pratiques il le peut ? 

J.E.N: Bien-sûr ! Mais est-ce sa volonté ? Et même s’il le voulait, il y a la partie française, dont il faut également s’assurer de la volonté. S’il y a volonté de part et d’autre, je comprendrai que vous me demandiez si ces pratiques ont cessé. Mais je n’en sais rien… je serais étonné. 

 

RFI: Venons-en au chapitre politique. Le Gabon prépare les élections législatives qui devraient se tenir en théorie avant la fin de l’année, d’après le calendrier fixé par les autorités. Serez-vous candidat aux législatives ? 

J. E.N: Monsieur, je ne peux pas vous dire que je serai candidat dans la mesure où je ne suis pas d’accord avec la tenue des élections telles que le gouvernement veut les organiser, c’est-à-dire sans que les conditions de transparence soient réunies (…) : la technique biométrique doit être insérée dans le processus électoral, mais aussi le fonctionnement de la Commission électorale. Vous vous souvenez d’ailleurs - en tout cas moi je m’en souviens - que le ministre de l’Intérieur, lors de la dernière élection présidentielle, est venu proclamer les résultats des élections alors que la Commission électorale n’avait pas encore fini de centraliser les résultats. C’est vous dire… Il en est de même de la Cour constitutionnelle. Vous savez qu’il y a ce qu’on appelle la récusation. (Or) le président de la Cour constitutionnelle a des liens familiaux avec Ali Bongo. Normalement, il devrait être récusé. Cela n’a pas été le cas. Cette Cour s’est chargée, comme si de rien était, de proclamer les élections présidentielles et de dire qu’Ali Bongo était élu, dans toute l’irrégularité du monde. 

RFI: Si les conditions que vous exposez ne sont pas prises en compte, l’opposition boycottera-t-elle le scrutin ? 

J.E.N: Nous aviserons. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, nous nous organisons pour que le gouvernement prenne en compte nos revendications, qui sont les revendications légitimes du peuple gabonais qui, depuis des années, souhaite que les élections se déroulent dans la démocratie la plus totale, dans la sincérité la plus totale, afin que ces élections soient crédibles, c’est tout. C’est tout ce que nous demandons. 

J.E.N: Vous appartenez à une formation qui a été dissoute par le gouvernement, parce que son président, André Mba Obame, avait proclamé sa victoire à la présidentielle. Si demain, individuellement ou non, vous participez aux législatives, n’est-ce pas une façon de reconnaître finalement, la présidence d’Ali Bongo

RFI: S’il vous plaît! Monsieur Mba Obame a revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle en qualité de candidat indépendant, c'est-à-dire avant que l’Union nationale ne voit le jour ! C’est vous dire qu’il n’est pas normal qu’on dissolve le parti Union nationale pour cette raison. C’est une décision illégale de notre point de vue, qui participe de la dictature instaurée par Ali Bongo depuis qu’il est à la tête de l’Etat. Quant à reconnaître monsieur Ali Bongo comme président de la République, pour l’instant, et pour ce qui nous concerne, il n’en est pas question ! Nous le disons depuis le lendemain du 30 août 2009 : Ali Bongo a volé les élections. Il a été mis à la tête de l’Etat dans des conditions douteuses et on ne peut donc pas le reconnaître comme président de la République. 

J.E.N: Est-ce que A. Mba Obame à l’intention de rentrer au Gabon ? 

RFI: Bien sûr qu’il en a l’intention, après ses soins en Afrique du Sud. Il est en convalescence et sera de retour dans quelques semaines au Gabon.

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 01:54

 

 

biya1_450.jpg

 

04 oct.18:30

04 oct.21:30

 

Dans ce meeting seront abordées les questions suivantes : 

La guerre d’indépendance camerounaise : une histoire toujours taboue ; 

Un président inamovible avec la complicité de la France ; 

La forte présence des entreprises françaises au Cameroun en 2011; 

La Corruption, la fortune personnelle, et la misère pour la population ; 

Une dictature qui ne laisse de place à aucune opposition ; 

Fraudes en amont et processus électoral bâclé, les compromissions européennes ; 

Elections en Afrique vu de l’Occident : démocratisation, mascarade électorale, politique de stabilité ?; 

Fin de l’impunité : Paul Biya peut-il être jugé ?; 

Revendications contre la dictature au Cameroun.

 

Appel Urgence contre la dictature au Cameroun !

Depuis quelques mois, surtout depuis que la diplomatie française a été prise en flagrant délit de soutien à dictature en Tunisie, les discours gouvernementaux ont certes changé, mais en Afrique, les dictateurs du pré carré, soutenus depuis des décennies, sont toujours là : au Tchad, au Congo-Brazzaville, au Cameroun, en Centrafrique, au Togo, au Gabon, à Djibouti, au Burkina Faso. Le plus ancien d’entre eux est actuellement Paul Biya, au Cameroun, en place depuis 29 ans. Ce président de 78 ans brigue un nouveau mandat lors d'une élection à un tour, le 9 octobre 2011. Depuis quelques années, les élections jalonnent l’actualité africaine mais la démocratisation peine à se faire : les régimes dictatoriaux sont aptes à transformer des élections en faire-valoir par une préparation adaptée et des fraudes massives, comme ce fut le cas, entre autres, au Gabon,  au Togo, ou au Tchad récemment. C’est donc une nouvelle mascarade électorale qui se prépare au Cameroun et qui au lieu d’illusionner sur la capacité d’un dictateur à transiter vers la démocratie devrait plutôt alerter sur l’impossibilité pour la population de se débarrasser d’un système politique qui a coupé toute voie de sortie. Les autorités camerounaises et françaises cachent ensemble la vérité sur l’histoire de la décolonisation et de la guerre de 1955-1970, une page sombre de l’histoire de la France en Afrique. Le pays accueille un grand nombre d’entreprises françaises qui y ont jusqu’à présent trouvé un climat des affaires favorable. Paul Biya espère se faire réélire dans l’indifférence d’une communauté internationale qui sait choisir ses objectifs en fonction de ses intérêts.   Le 31 août, le président Nicolas Sarkozy disait à ses ambassadeurs (1) : « Ce qui est nouveau, après des décennies pendant lesquelles la stabilité des régimes en place primait, à l’Est comme au Sud de l’Europe, c’est la volonté de la France d’accompagner avec détermination le mouvement des peuples vers la démocratie. » Les 29 années de dictature au Cameroun n’ont été possibles que grâce au soutien français. Face à une nouvelle instrumentalisation des élections au profit d’une dictature « amie de la France », le gouvernement va-t-il enfin mettre fin au double langage et poser des actes pour aider à une réelle démocratisation du Cameroun?

Premiers signataires : Survie, Sortir du Colonialisme, Front Uni de la Diaspora Camerounaise, Afriques En luttes (NPA), Parti de Gauche, PCF, Europe Ecologie Les Verts …

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 01:05

 

 

 

  Sylvain-Maliko.jpg     Ndoutingai

 

Développement : Le FMI et la BM s’engagent à accompagner la RCA dans le secteur de l’agriculture conformément au DSRP II. Annonce faite lundi par le ministre d’Etat au plan depuis Washington.

(Source : radio Ndéké Luka 27 sept)

 

NDLR : En l’absence du ministre d’Etat aux finances et au budget Sylvain Ndoutingaï pourtant chef de délégation mais bêtement coincé à Paris pour des affaires de visa américain, c’est l’autre Sylvain, Maliko de son patronyme et non moins ministre d’Etat, lui chargé plutôt de l’économie, qui a pu gagner Washington sans le moindre problème de visa contrairement à Ndoutingaï, qui a dû diriger la délégation centrafricaine qui a rencontré la Banque Mondiale au niveau bilatéral.

C’est l’occasion de souligner ici que dès lors que l’administration américaine a décidé de ne plus délivrer de visa à l’avenir à Sylvain Ndoutingaï, sa position au ministère des finances et du budget n’est plus tenable car il est placé dorénavant dans la situation semblable à un évêque qui serait interdit de se rendre au Vatican à Rome. La RCA étant condamnée à coopérer avec les institutions de Bretton Woods dont les sièges sont à Washington jusqu’à nouvel ordre, si le ministre centrafricain ne peut mettre pied à Washington, autant dire qu’il doit aller voir ailleurs.   

 

Mathos Edouard

Société : Mgr Edouard Mathos Président de la CECA s’est étonné de l’attitude des autorités de Bangui face aux souffrances des populations des régions de la Haute-Kotto prises en otages par les rébellions.

(Source : radio Ndéké Luka 27 sept)

 

NDLR : Il est temps que le clergé centrafricain se réveille et ouvre les yeux sur l’intolérable situation qu’endurent les populations de certaines régions en proie à l’insécurité endémique qui se déroule devant l’indifférence des autorités de Bangui. Mgr Edouard Mathos qui a été lui-même victime de ces hommes armés qui écument l’arrière-pays doit se faire le porte-parole de ces populations rurales. Il n’est pas responsable de penser que les prélats pourraient exercer leur ministère en toute sécurité et tranquillité dans ces zones dangereuses du pays.

 

Les bonnes affaires de Adja Mouna

C’est à une Tchadienne dénommée Adja Mouna qui entretient d’obscures relations avec Bozizé que ce dernier a refilé de gré à gré le très juteux marché de délivrance de certains documents administratifs importants, pourtant attributs régaliens d’un Etat souverain, tels que les cartes nationales d’identité, permis de conduire, cartes d’étudiant. N’eût été le refus ferme des magistrats, cette brave dame que les banguissois ont l’habitude de voir elle-même au volant circuler dans la ville à bord de son imposant 4 x 4, avait failli arracher aussi la délivrance des certificats de nationalité. On ignore totalement la contrepartie que Bozizé doit tirer de ce type de business ainsi que celui de la délivrance des passeports biométriques CEMAC qu’il avait octroyée entre temps à son rejeton Socrate.

Rédaction C.A.P

 

Arrivée à Bangui du Tchad de plusieurs véhicules 4 x 4 montés d'armes lourdes

 

Garde-R-publicaine-de-Boziz-.jpg 

D'après une source présidentielle bien informée ayant requis un strict anonymat, une quarantaine de véhicules 4 x 4 montés d'automitrailleuses lourdes (12,7 et 14,5 entre autres) est arrivée à Bangui ces jours-ci en provenance du Tchad voisin, sans doute envoyée par le président Idriss Déby Itno. On ignore le but et le pourquoi de ce soudain renforcement logistique, surtout venant de la part du suzerain tchadien de Bozizé qui sejournerait actuellement en Arabie saoudite pour des raisons de santé selon nos informations. Sur place à Bangui, certains observateurs se perdent en conjecture et croient voir un lien entre la présence de ces véhicules armés qui sont tous parqués au Palais de la Renaissance et les préparatifs d'une opération militaire éventuellemnet destinée à déloger le chef rebelle Baba Ladé de son quartier général de la Nana-Gribizi.

Rédaction C.A.P     

 

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