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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 02:40

 

 

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N'DJAMENA 3 nov (Xinhua) - Le président tchadien Idriss Déby Itno a accepté jeudi d'augmenter de 20% les salaires des fonctionnaires qui observent depuis hier une deuxième grève générale, a confié à Xinhua un leader syndicaliste.

"Le président de la République a accepté d'augmenter les salaires des travailleurs du secteur public de 60 points, soit de 20%" a précisé Michel Barka, président de l'Union des Syndicats du Tchad (UST), après une audience avec le chef d'Etat, en compagnie de son homologue de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), Brahim Ben Said. "Nous prenons acte de la décision du chef de l'Etat, mais nous allons consulter nos bases avant de décider quoi que ce soit", a ajouté Michel Barka.

Mercredi, l'UST et la CLTT ont entamé une grève générale (la deuxième en une semaine) pour réclamer l'application immédiate de la nouvelle grille salariale dans le secteur public et l'octroi des allocations familiales. "Le mot d'ordre de grève est largement suivi par les travailleurs", a affirmé Brahim Ben Said.

Les secteurs importants tels l'éducation, la santé et les finances sont ainsi paralysés. "Mon gouvernement est en dialogue permanent avec tous les syndicats, les étudiants, les ex-travailleurs de TCC (Tchad- Cameroun Constructors, une société sous-traitante d'ESSO qui a cessé ses activités depuis plusieurs années, NDLR) et les retraités", a déclaré mercredi le Premier ministre Emmanuel Nadingar, lors de son interpellation par les députés sur des questions nationales, notamment les multiples contestations sociales.

 "Nous avons pris les mesures nécessaires pour répondre aux revendications des travailleurs, dans la limite des possibilités du Trésor public. Les autres mesures à prendre dépendront de ce que sera prévu dans le projet de loi de finances 2012", avait prévenu le chef du gouvernement.

Il avait affirmé que les revendications des salariés auront une incidence de 16 milliards de francs CFA par mois sur le Trésor public. La masse salariale de l'Etat passera alors de 33 à 49 milliards de francs CFA par mois, soit 588 milliards par an.

Or, selon Emmanuel Nadingar, "l'actuelle masse salariale engloutit déjà les recettes non pétrolières de l'Etat estimées à 390 milliards de francs CFA".

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 02:17

 

 

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Bangui, 3 nov (C.A.P) - Au moment où le gouvernement centrafricain peine à assurer la paie mensuelle des fonctionnaires de l’Etat et où les preuves du siphonage du trésor public d’un montant de 49 milliards de F CFA révélé par la mission du mois de juillet dernier sont régulièrement publiées sur le web par C.A.P et C.P.I, on apprend par un courrier du FMI en date du 13 octobre dernier adressé au ministre d’Etat aux Finances et au budget Sylvain Ndoutingaï, qu’une nouvelle mission du FMI séjournera encore à Bangui du 2 au 17 novembre au titre de l’article IV des statuts du FMI.

On le voit, contrairement aux attentes du régime en place, il ne s’agit pas d’une mission de discussion d'un programme mais celle de consultations dans le cadre de l'article IV. C'est une perspective terrifiante pour un régime aux abois et confronté à une crise financière sans précédent, qui court désespérément derrière la conclusion d'un accord avec le FMI synonyme entre autre, d’apport de cash  qui constituerait un réel ballon d’oxygène pour le pouvoir de Bangui.

Préalablement à l’arrivée à Bangui de cette mission, le FMI a également sollicité des autorités compétentes centrafricaines de leur fournir une masse d’informations et de données précises et détaillées par l’intermédiaire d’un questionnaire pointilleux de neuf pages dont on peut deviner aisément par avance - connaissant la mauvaise gestion des finances publiques en vigueur à Bangui - le grand embarras et la singulière difficulté qu’éprouveront les autorités centrafricaines pour y répondre.

Dans le questionnaire on lit par exemple à la page 4 de ce questionnaire : « Veuillez indiquer les progrès dans la réévaluation des progrès dans la base des relations entre l’Etat et SODIF ». La vraie réponse à cette requête du FMI est qu’il n’y a aucun progrès et aucune réévaluation. Plus que jamais, SODIF continue de mener des activités qui privent gravement des douanes centrafricaines d’engranger d’importantes recettes  et qui nuisent sérieusement à sa crédibilité.  Est-il besoin de rappeler que SODIF est la fameuse société de douane privée et parallèle du tristement célèbre mercenaire et ami de BOZIZE, Armand IANARELLI, ex-membre de l’OAS qui s’est aussi illustré dans la guerre du Biafra.

Autre exemple. Dans la rubrique  « Gestion des Finances Publiques (GFP) », le FMI demande ceci : « Veuillez faire le point sur l’utilisation effective du système information à l’appui de la gestion des finances publiques GESCO et les efforts entrepris pour éliminer les entraves à son usage systématique pour toutes les dépenses ordinaires. » Ou encore : « Veuillez fournir les extraits sommaires de la chaîne des dépenses GESCO qui mettent en évidence les montants passés à toutes les étapes, du stade de l’engagement des dépenses à celui des paiements et de mesurer les arriérés. »

Inutile de rappeler qu’au trésor, depuis Guillaume LAPO jusqu’à présent, ce système GESCO n’a jamais fonctionné à cause du refus délibéré des responsables de cette institution qui avaient très vite compris que l’utilisation de ce système allait les empêcher de puiser à leur guise dans les caisses. La mission du FMI n’aura aucune réponse satisfaisante à ce sujet. La conséquence de ce refus d’utilisation de l’outil GESCO est l’utilisation abusive des OP qui a permis que tout un tas d’individus proches de BOZIZE comme Joël SINFEI MOIDAMSE, Fidèle GOUANDJIKA, Thomas ZANDANGA, Francis BOZIZE, Parfait MBAY, Guillaume LAPO, pour ne citer que ceux-là, aient pu pomper tranquillement semaine après semaine d’importantes sommes d’argent du trésor sous de prétextes fantaisistes tels que : « Opération Kwanza », « opération sécurité », « produits chimiques », « PGA », « Frais médicaux », « journée 29 mars », « journée 15 mars , « carburant présidence », « carburant hélicoptère présidentiel » etc…(cf les tableaux des dépenses sur OP de janvier, février, mars 2010 déjà publiés par C.A.P et C.P.I)

  Avec ce pillage du trésor en bande organisée, on ne voit pas bien la logique qui a conduit BOZIZE et NDOUTINGAÏ à faire appel au cabinet du Béninois Abdoulaye  BIO TCHANE dont il va falloir payer de gros honoraires pour rien car on ne voit pas quel miracle il pourrait réaliser dans le désarroi actuel du régime de Bangui.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 00:22

 

 

Bangui - AFP / 03 novembre 2011 17h12 Le directeur général des mines centrafricain a déclaré jeudi à l'AFP se réserver le droit de contester le contrat de la Centrafrique avec Areva, si celle-ci maintenait sa position de suspendre les travaux d'un important projet de mine d'uranium dans le pays.

Nous (le gouvernement centrafricain) nous réservons le droit de contester notre contrat avec cette société (Areva) si les responsables maintiennent leur position de repousser de un à deux ans les travaux du projet de mine, a déclaré Jean-Sylvain Féïgoudozoui, directeur général des mines au ministère délégué à la Présidence de la République chargé des Mines.

Areva et nous avons signé un avenant aux termes duquel l'entreprise française devait commencer l'exploitation effective à partir de 2010. Si donc Areva décide d'abandonner les travaux à ce niveau pour repartir, nous estimons qu'elle viole déjà les termes de l'avenant, a-t-il ajouté, précisant que du côté du gouvernement, on attend d'être officiellement saisi par écrit pour pouvoir prendre position, parce que l'annonce faite (par une délégation d'Areva) devant le chef de l'Etat (François Bozizé) n'était que verbale.

Selon lui, ils ont fait part de la suspension momentanée de leurs activités d'exploitation du gisement d'uranium de Bakouma (Est). Ils entendent reprendre les travaux au bout de deux ans. Mercredi, le porte-parole de la société nucléaire française avait déclaré que les travaux de mise en exploitation de la mine de Bakouma, qui renferme selon Areva au moins 32.000 tonnes d'uranium, ont été repoussés en attendant une éventuelle remontée des cours du minerai après la catastrophe de Fukushima au Japon.

Nous sommes convaincus que les conditions de marché de l'uranium redeviendront propices dans les deux ans à venir, une fois l'impact de Fukushima surmonté, a pour sa part estimé Sébastien de Montessus, directeur général adjoint en charge des activités minières d'Areva.

Avec 32.000 tonnes estimées à l'heure actuelle (dont seule une partie pourra être récupérée), le gisement est considéré comme important par Areva, même s'il n'égale pas par exemple les 180.000 tonnes de ressources de la mine géante d'Imouraren au Niger.

 

NDLR : Les mines de Bakouma ont été acquises par AREVA suite à une OPA boursière de cette dernière sur URAMIN Centrafrique sans que Bozizé et Ndoutingaï aient eu à donner leur avis, ce qui avait suscité leur courroux naguère. La gestion opaque et familiale qu’ils ont faite du dossier de Bakouma leur revient aujourd’hui à la figure comme un boumerang. Que valent les menaces d’un simple rigolo de DG de mines de l’un des derniers pays du monde face à AREVA?

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 00:19

 

 

Djanayang-Godfroy.JPG

 

 Pour rejoindre la vision d'Abraham Lincoln à savoir que la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », l'une des définitions canoniques couramment reprise ainsi qu'en témoigne son introduction dans la Constitution de 1958 de la Cinquième République Française. Cette définition est proche du sens étymologique du terme démocratie, du grec ancien  dēmokratía, « souveraineté du peuple », de  démos, « peuple » krátos, « pouvoir », « souveraineté »; le peuple renvoyant cependant à la notion plus restrictive de citoyens, la citoyenneté n'étant pas forcément donnée à tout peuple. Cependant, cette définition reste susceptible d'interprétations différentes aussi bien que pa rapport à la signification concrète de la souveraineté populaire.

De façon générale, un gouvernement est dit démocratique par opposition aux systèmes monarchiques d'une part, où le pouvoir est détenu par un seul, et d'autre part aux systèmes oligarchiques, où le pouvoir est détenu par un groupe restreint d'individus. Néanmoins, ces oppositions, héritées de la philosophie grecque (notamment de la classification d'Aristote, à ceci près que le gouvernement d'un seul était alors désigné comme Tyrannique), sont aujourd'hui équivoques de par l'existence de parlementaires. 

D’autre part, on peut aussi définir la démocratie par opposition à la dictature ou tyrannie, comme le propose Karl Popper, mettant ainsi l'accent sur les possibilités pour le peuple de contrôler ses dirigeants, et de les évincer sans devoir recourir à une révolution. Mais de nos jours  en Afrique subsaharienne  la vision démocratique se plonge dans les violations institutionnalisées des différentes constitutions Africaines d’ou vient ce syndrome? Par prudence de garantir la démarche scientifique qui caractérise  mon  expertise ; ma piste  de  réflexion s’orientera vers  les raisons  d’ordre géostratégique de cette nouvelle démocratie à l’africaine.   

 En revanche, après les partis uniques, l’Afrique inaugure-t-elle déjà ainsi l’ère des monarchies constitutionnelles ? Il n’est pas exagéré de l’affirmer car le statu quo n’arrange pas seulement les affaires des élites locales au pouvoir, mais aussi des puissances extérieures dont ces élites locales sont les relais. Ces puissances externes préservent aussi leurs acquis par le fait que le pouvoir ne se retrouve pas entre des mains ennemies dont la manipulation serait peu acquise.

Ces forces externes respectent alors dans ce cas, le caractère sacré de la souveraineté des pays africains et la non-ingérence dans leurs affaires.

   Si ce premier usage de la réforme constitutionnelle a pour but de garder les héritiers du parti unique au pouvoir et de préserver leurs avantages, un deuxième usage de la réforme constitutionnelle en Afrique subsaharienne, consiste à remettre le pouvoir aux fils des dictateurs, cette affirmation n’est qu’une conséquence des régimes monarchiquement institués en l’Africain, raison pour la quelle la transmission de pouvoir  de l’Etat  en cas de décès  du  père au fils, devient de jour en jour une sorte de tradition qui a finalement combattu incontestablement  les valeurs démocratiques.

La mise œuvre  de telle méthode machiavélique  est certes le « fructus » comme on le dit en latin, des régimes monarchiquement installés, c’est pourquoi nous avons pu obtenir les phénomènes suivants : « KABILA IIème » en remplacement de « KABILA Ier », « EYADEMA IIème» occupe la place de « EYADEMA Ier » et « BONGO IIème »succède à place de « BONGO Ier ». Entre temps les phénomènes « WADEII » et « BOZIZEII » sont en pleine gestation, certainement que le peuple africain en occurrence les Sénégalais et les Centrafricains n’admettront pas cette fois-ci, cette pratique de la monarchie « légalisée ».    

Alors comment peut-on faire pour bannir le phénomène de la succession  monarchique au pouvoir de l’Etat ? Et en même temps comment pouvons-nous rendre nos Constitutions non modifiables vis-à-vis du phénomène de la représentation abusive du mandat présidentiel? Certainement que le vent du Printemps arabe peut aussi servir aux peuples de l’Africain subsaharien  comme droit de réponse et mode de solution efficace à la première interrogation.

Par contre, au sujet de la protection juridique des Constitutions africaines constamment modifiables, la réflexion de la mise en place d’une institution Internationale et Africaine jouissant d’une compétence au même titre que la Cour Européenne des Droits l’Homme serait une solution à la stabilité de nos Constitutions et des valeurs démocratiques en Afrique subsaharienne. Restant dans le même cadre de ce raisonnement, je mets à contribution :

-La création d’une Cour Africaine des Droits de l’Homme ayant une compétence  exclusive de gendarme en cas de violation des différentes Constitutions des Etats membres.

-La création de l’Institut  Africain de formation  des Juges de la région et de la sous régions en culture des Droits de l’Homme.

-La création d’un Centre de formation obligatoire en Droit de l’Homme au profit de tous les acteurs et les leaders politiques africains.

Entre démocratie et la monarchie légalisée, quel type de régime de gouvernance politique veut réellement le peuple de l’Afrique Subsaharienne?

GONDJE- DJANAYANG Godfroy – Luther

Expert Analyste en Gestion des crises politico- militaires.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 23:50

 

 

JP Mara

 

On ne peut pas survivre dans une zone monétaire CFA CEMAC sans un modèle économique structuré  

La démarche qui consiste à comparer le Centrafrique (ou République centrafricaine) à la Grèce est facile à comprendre au vu de la situation qui prévaut dans l’Europe des vingt sept, suite à l’endettement toujours croissant des pays qui ont en commun l’euro, dont le sigle est €.

Sans prétention aucune de faire de l’histoire de l’Europe et de ses ambitions économiques, on peut affirmer deux faits :

-          le premier concerne la situation qui prévalait en Europe avant l’introduction de la monnaie euro. A l’époque, chaque pays développait sa propre politique économique et financière, avec pour objectif principal de trouver seul les solutions qu’il jugeait nécessaires  à  la résolution de ses problèmes économiques, à partir de ses propres capacités de production, et avec sa  réglementation propre.

-          La seconde affirmation est relative à la situation qui prévaut depuis l’introduction de la monnaie unique dans un marché globalisé qui rend difficile l’application de règles spécifiques à un pays.

Je me rappelle toutefois d’un fait. Lors de l’introduction de la monnaie unique en Europe, les premiers pays adhérents devaient apporter la preuve d’une remise en ordre de leur économie. La Grèce qui avait une économie hybride, constituée en moitié d’un secteur formel et institutionnalisé et pour l’autre moitié d’une « économie parallèle » sinon informelle échappant à une fiscalité fiable, avait fait appel aux agences de notation et aux conseils de cabinets privés (Consulting) pour l’aider à trouver la solution qui lui permettrait de contourner les exigences imposées aux pays candidats à l’introduction de l’euro. Il faut souligner  que beaucoup de Grecs, comme en Afrique, ne paient ni impôts, ni taxes foncières et ne  déclarent pas leur patrimoine, situation que les agences de notation qui accompagnaient la Grèce ont  passée sous silence. C’est cette dissimulation qui est à l’origine  des problèmes de la Grèce dans la zone euro.

Pour mieux comprendre la problématique, je voudrais utiliser une analogie. En effet, nous autres Ingénieurs pouvons transporter la Voix, les Données et les Images à travers le câble ou dans l’air, pourvu que l’opérateur du transport suive strictement nos recommandations.  Un mauvais choix se traduit par une mauvaise qualité du son ou des images. Il en est de même en médecine où la santé d’une population dépend des infrastructures médicales et de la compétence des médecins dans le pays.

L’économie ne transgresse pas à cette règle, bien au contraire car tout devient encore plus compliqué dans ce domaine. Ici on parle d’économie planifiée ou d’économie de marché, d’économie mixte, etc. L’économie est compliquée car aujourd’hui, il est devenu très difficile de comprendre si c’est le travail ou le capital, ou les deux à la fois, qui sont facteurs de croissance économique durable. Aucun économiste n’est capable de vous donner une réponse claire et nette. On constate simplement qu’avec la mondialisation, le capital s’est fait piégé par la force spéculative avec comme appât le gain facile et à court terme. Le capital, à cause de la spéculation a tué de fait l’apport réel du travail. Aujourd’hui le capital se multiple par un simple clic informatique sans avoir à se déplacer de chez soi d’où la difficulté profonde à calculer le nombre d’heures travaillées. Le capital fait 1000% de son chiffre en quelques clics informatiques sans connaître le produit acheté ni son lieu de production.

Dans tous les cas, et avec tous les effets de la spéculation, une chose reste essentielle: il faut faire un choix de modèle économique et respecter scrupuleusement les règles inhérentes. 

Le Centrafrique est dans le cas de la Grèce car il n’y a pas une politique économique lisible et claire : le pays ne produit rien, n’exporte rien, et  n’a aucune structure de production digne de ce nom. La politique économique se résume à un pilotage à vue et la prédation d’Etat. Il n’y a pas de capital financier non plus.

Le site d’information en ligne « Centrafrique-presse » a reçu et publie au compte goutte les malversations pratiquées par le Comité de Trésorerie au sommet de l’Etat, et ceci après d’autres révélations faisant état de très gros montants détournés par différentes personnalités dans le cadre de leur fonctions. Or, la République Centrafricaine est un pays qui regorge de ressources inestimables.

1.       Nous avons de terres qui peuvent nous permettre de produire de la viande pour toute l’Afrique ; nous pouvons produire du maïs et du riz et les exporter vers des pays demandeurs de céréales. Mais pour cela, il faut construire et bitumer nos routes et construire des ponts. Déjà nous n’en sommes pas capables même dans la capitale Bangui.

2.       Nous pouvons conditionner les matières premières pour les exporter vers les pays producteurs de produits finis. Mais pour cela il nous faudrait de l’énergie alors même que la fourniture d’électricité dans la capitale Bangui est aléatoire. Le ministère de l’énergie et des mines qui est le plus grand portefeuille de tous les gouvernements de la Bozizie a un bilan négatif : pas d’eau, ni d’électricité, et famine dans les zones diamantifères. 

 Les vrais bilans de la Convergence (2003 à 2005) et du KNK (depuis 2005) sont les multiples poses de premières pierres non suivies d’effets. On citera volontiers la citée Lumière KNK, le barrage hydro-électrique de Toutoubou à Carnot, la cimenterie, la réfection de l’aéroport de Bangui, plusieurs ponts dans les villes de provinces, etc… pour ne citer que ceux qui ont fait couler beaucoup d’encre. A ce bilan s’ajoutent les sommes d’argent les plus astronomiques jamais détournées par les membres d’un régime depuis que la RCA existe comme pays. 

C’est dans ce contexte qu’un cabinet conseil béninois viendra pour conseiller notre gouvernement à faire comme la Grèce l’a fait, c’est-à-dire cacher les vrais chiffres des malversations afin de bénéficier de subsides et des  rallonges budgétaires. Cette prestidigitation du grand sorcier béninois aura pour conséquence de perpétuer un modèle de gestion basé sur la prédation,  tel que le prouvent les révélations sur la pratique d’un trésor public centrafricain saigné à blanc sous la haute responsabilité du comité de trésorerie dont la préoccupation n’est manifestement pas la construction du pays. Dans cette situation et sans être pessimiste, je suis en droit de douter que le cabinet de consultant béninois malgré l’expérience du FMI ou de la Banque mondiale revendiquée par son patron, ne soit tenté d’apporter les mêmes remèdes que les agences de notation pour la Grèce.

Je crains fort que les prestations de ce fameux cabinet de conseil ne se résument à une pompe à CFA, comme avec l’expérience d’Unitec Benin dont les Centrafricains ont gardé un souvenir amer. Et ce n’est pas sûrement avec son épais carnet d’adresses que l’ancien ministre des finances de Mathieu KEREKOU nous aidera en République centrafricaine. Le cabinet Alinadaou Consultancy International (ACI) spécialisé dans l’expertise financière et le financement des Etats africains ne doit pas oublier le cas Grec dans son ardeur pour aider BOZIZE et DOUTINGAYE à préparer les dossiers destinés à affronter le FMI. Abdoulaye BIO TCHANE ne doit pas passer sous silence l’état de délabrement de la capitale Bangui même s’il est logé dans une villa de la « Cité des 14 villas ». Qu’il se rappelle dans quel état se trouve l’aéroport de Bangui qui l’a accueilli à son arrivée, l’état de l’avenue qu’il a empruntée dans un somptueux 4x4 jusqu’à sa villa. Qu’il sache que tous les Centrafricains n’utilisent pas des 4x4 mais connaissent les montants qui se sont évaporés du Trésor Public centrafricain sous son DG Mr LAPO, des milliards détournés par les ministres. Mais surtout, BIO TCHANE doit savoir que la RCA avait vu des milliards s’évaporer au profit d’un autre béninois. La RCA notre pays risque de se retrouver à la suite de son passage dans la même situation, or nous ne voulons pas devenir pour la Zone CEMAC ce que la Grèce est pour la zone Euro. Pour cela, ACI ne doit pas faire de la RCA, ce que l’agence de notation qui accompagnait la Grèce a fait en passant sous le tapis les malversations grecques.

Comme indiqué dans une de mes précédentes tribunes, réfléchissons sur la forme et le type de gouvernance actuels de la République avec son système présidentiel qui, depuis 1981 concentre tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme. Nous tournons en rond depuis la première République, en passant par l’expérience de l’Empire avec Bokassa et le rétablissement de la République en 1979.

Notre pays n’a pas « le système politique » adapté à nos attentes, et à cela s’ajoute le manque d’économistes capables de nous proposer la bonne stratégie dans un marché commun où nos voisins produisent plus que nous. Le Franc CFA est trop fort pour l’économie centrafricaine et si la prédation s’y ajoute, que deviendra la RCA dans cinq ans ? C’est pour cette raison que le cas de l’Europe et de la Grèce doit nous interpeller.

Il faut mettre fin aux politiques de prédations érigées en système de gouvernement sans stratégies économiques qui enterrent les centrafricains.

Centrafricains, il est de la responsabilité de notre génération de dire ensemble NON  à cette douloureuse expérience des systèmes non adaptés aux aspirations de notre peuple.

Paris le 3 Novembre 2011 

Jean-Pierre MARA

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 02:12

 

vote ambassade Paris

 

Paris, 3 novembre (C.A.P) - Après plusieurs années de fonctionnement relativement acceptable, l’ambassade de Centrafrique à Paris semble renouer avec ses vieux démons.

Selon plusieurs témoignages de compatriotes ayant fait le constat et touché du doigt la triste et consternante réalité, des gens, on suppose des fonctionnaires de leur Etat dont la faillite paraît visiblement proche, en mission en France sans avance d'argent pour pouvoir aller à hôtel, squattent tranquillement les sous-sol de l'ambassade comme cela avait cours naguère lorsque la chancellerie se trouvait Bld Montmorency de sinistre souvenir, avec carrément des matelas posés à même le sol.

Dans ce type de registre, le chargé d’affaire de la RCA à Bruxelles qui rêve vainement d’être nommé ambassadeur, sieur Abel Sabono, coutumier du genre, fait l’objet d’une condamnation judiciaire pour un studio dans le 16ème arrondissement appartenant à un particulier qu’il habitait avant de se retrouver à Bruxelles et qu’il n’a jamais daigné quitter et dont les impayés de loyer ont atteint un montant astronomique.

Aux dernières nouvelles, le propriétaire du studio aurait déjà saisi les autorités centrafricaines à ce sujet afin de pouvoir récupérer ses loyers impayés par Abel Sabono.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 01:32

 


Afrique
 

Avant même que le guide libyen Mouammar Kadhafi ne soit abattu sans procès par le Conseil National de Transition (CNT) libyen, les pays occidentaux se partageaient sans vergogne ni aucune décence le pétrole libyen (35 % pour toi, 25 % pour moi etc.). Le nouvel impérialisme a de beaux jours devant lui.

Avec mandat des Nations Unies, tout se justifie, on peut intervenir et déloger qui l’on veut et surtout de préférence lorsque le pays de celui qu’on veut déloger regorge de pétrole. Et à ce jeu là, la France est passée maître. Les partis politiques français, de gauche comme de droite se sont toujours alignés sur les intérêts hautement stratégiques de la France. Que le sang impur des pauvres africains abreuvent donc les sillons des impérialistes ! La France doit vivre. Il paraît d’ailleurs que l’Afrique n’est pas assez mûre pour la démocratie, peut être bien qu’elle est mûre pour la dictature ? Raison pour laquelle les Eyadema, Bongo et autre Bokassa peuvent mourir de leur belle mort sans que jamais la France ne dénonce le caractère inique de leur règne. Avec la bénédiction des pays impérialistes comme la France, en Afrique, les enfants meurent très tôt de faim et de maladies tandis que les dictateurs font de vieux os.

Le peuple français doit dénoncer la Françafrique, le plus long scandale de la République, qui fait des grandes entreprises françaises comme Elf, des quasi-mafias. Peut être bien que beaucoup de Français n’ont pas conscience de ce qui se passe vraiment sous leurs yeux, tous les jours. Par exemple, un pays comme le Gabon, dirigé pendant des décennies par Bongo père (celui-là même qui finançait tous les hommes politiques français avec l’argent des Gabonais) et Bongo fils (actuel président adoubé par la France) n’a pas besoin de l’aide au développement puisque ce pays de quelques 1,5 millions d’habitants est riche de tout. Pétrole, manganèse, bois, et bien que le PNB par habitant soit un des plus élevés d’Afrique, les Gabonais n’ont pas un hôpital de qualité pour se soigner ou encore de bonnes universités et écoles pour s’instruire. Normal, l’argent des Gabonais sert à financer les politiques français et cela, tout le monde le sait.

La grande hypocrisie des hommes politiques de gauche comme de droite est manifeste quand il s’agit de l’Afrique. Promesse, promesse toujours, on attend encore la fin de la politique africaine inique de la France depuis le discours de Mitterand de la Baule du 20 juin 1990, repris en 2008 presque 20 ans après par super Sarkozy en Afrique du sud. Promesse donc, promesse toujours et ceux qui y ont cru comme Jean-Marie Bockel et Jean-Pierre Cot s’y sont cassés les dents. Les discours s’écrasent sur les rives de la Françafrique comme une chimère. Principe de réalité.

Aujourd’hui, les prédateurs nouveaux s’attaquent à la terre africaine, le sous-sol ne suffit plus. A Madagascar, les multinationales achètent des milliers d’hectares non pas pour promouvoir l’agriculture locale mais pour nourrir la spéculation. Quant aux pauvres agriculteurs malgaches et ceux d’autres pays africains, qui subissent cette injustice, enfin peut être bien qu’ils ne sont pas assez mûrs pour l’agriculture…et pour la dignité de vivre de la force de leur bras ainsi que du fruit de leur travail (de la terre). Les prédateurs ne sont donc pas seulement occidentaux, ils sont aussi africains. Il faut toujours des alliés locaux pour faire la basse besogne. Et ils sont nombreux les alliés. Quant aux non-alignés ainsi que les empêcheurs de tourner en rond comme Patrice Lumumba, Thomas Sankara, ils sont éliminés afin que l’exploitation de l’Afrique et des Africains puissent continuer.

Il appartient à tous les indignés du Capitalisme et de l’impérialisme qu’ils soient d’Europe ou d’Afrique de dénoncer avec force cette prédation inique qui ruine l’Afrique et enlève tout avenir à sa jeunesse. Le lien entre immigration et exploitation de l’Afrique par les prédateurs est tellement évident. Car les Congolais n’ont certainement pas besoin de s’exiler si les richesses du Congo étaient partagées entre tous les filles et fils du Congo. Il en est de même pour les Gabonais et beaucoup d’autres pays africains. Ce ne sont pas des murs qu’il faut construire pour empêcher les Africains de venir en Europe (principe de cause françafricaine à effet migratoire) mais surtout détruire brique par brique le mur de la corruption et de l’exploitation des peuples qui seules sont l’ennemi de l’Afrique. Et les corrupteurs sont ici et là-bas. L’impérialisme international est toujours solidaire quel que soit le continent. Le sommet du G20 est l’occasion de dénoncer avec force l’impérialisme international qui ruine les peuples faibles pour le bien de quelques nantis des pays riches. Nous sommes 99%, ils sont 1 %. Indignés de tous pays, soyons unis !


Source : Sanfinna Auteur : Le Groupe de Travail Afriques du NPA 31-10-2011

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 01:27

 

 

AREVA.jpg

 

AREVA suspend Bakouma

Après avoir succédé à Anne Lauvergeon, le nouveau patron d’AREVA Luc Oursel, semble remettre de l’ordre dans les dossiers africains. Le groupe nucléaire a décidé de placer le projet d’exploitation du gisement uranifère de Bakouma en stand-by pendant un voire deux ans.

La décision du groupe français résulte de la mauvaise conjoncture de la filière uranifère dont les cours mondiaux sont à la baisse depuis la catastrophe en avril de Fukushima, au Japon. Initialement annoncée pour 2010, puis 2011, l’exploitation du site localisé dans la province du Mbomou (Est) est désormais jugée non rentable.

Fin octobre à Bangui, le Senior Executive Vice-Président du groupe Mines d’AREVA, Sébastien de Montessus a personnellement informé le président François Bozizé de cette décision, qui s’apparente plutôt à un désengagement. Depuis son lancement en 2006, ce projet se heurte aux conditions de faisabilité, notamment concernant l’évacuation du yellow cake.

Bien qu’AREVA avance son expertise dans le traitement du minerai, il n’est pas certain que les autorités centrafricaines patientent jusqu’en 2013 ou 2014 pour voir ce chantier se concrétiser. La mission de Jean François Millau qui vient de succéder à Henri de Dinechin à la tête de la filiale d’AREVA Centrafrique s’annonce des plus mouvementées.

Source : Lettre du Continent n° 622 du 3 novembre 2011

 

Areva repousse de 1 à 2 ans un projet de mine d’uranium en Centrafrique

PARIS (AFP) - 02.11.2011 16:56

Areva a repoussé de un à deux ans les travaux d'un important projet de mine d'uranium en République centrafricaine, en raison de la chute des cours du minerai après la catastrophe de Fukushima, a-t-on appris mercredi auprès du groupe nucléaire français.

Les travaux "de mise en exploitation" de la mine de Bakouma, qui renferme, selon Areva, au moins 32.000 tonnes d'uranium dans l'est de la Centrafrique, ont été repoussés en attendant une éventuelle remontée des cours, a déclaré à l'AFP un porte-parole du premier producteur mondial d'uranium.

"Mais il ne s'agit pas d'un abandon du projet" comme l'ont affirmé des sources centrafricaines, a-t-il insisté.

Depuis la catastrophe de Fukushima, qui a jeté une ombre sur l'espoir d'Areva de voir une "renaissance" du nucléaire dans le monde, le cours de l'uranium a chuté de près de 30%. Mercredi, la livre d'uranium valait 52 dollars, contre plus de 68 dollars début mars avant l'accident japonais.

Obtenue par le groupe dans le cadre de l'acquisition, critiquée depuis, du groupe minier Uramin sous l'ère Anne Lauvergeon en 2007, la mine de Bakouma se caractérise par la grande difficulté d'exploitation de son uranium, de l'aveu même d'Areva.

Environ 170 personnes travaillent sur le site, mais "l'essentiel" de l'emploi sera préservé, selon Areva.

Dans un communiqué diffusé par ailleurs, le groupe, désormais dirigé depuis juin par Luc Oursel, explique qu'en dépit de l'interruption temporaire des travaux de mise en exploitation, d'autres travaux "sur le traitement du minerai" se poursuivront à Bakouma.

Le groupe nucléaire français ajoute que "ces opérations, impératives avant le démarrage du projet, permettront de préparer la reprise de l'exploitation une fois que les conditions de marché se seront améliorées".

"Nous sommes convaincus que les conditions de marché de l'uranium redeviendront propices dans les deux ans à venir, une fois l'impact de Fukushima surmonté", estime Sébastien de Montessus, directeur général adjoint en charge des activités minières d'Areva, cité dans le communiqué.

"Ce gisement est prometteur, les ressources potentielles sont importantes. Il nous faut désormais améliorer le traitement de ce minerai", ajoute le responsable, qui s'est récemment rendu en République centrafricaine où il a rencontré le Président François Bozizé.

Areva a lancé des études pour le développement de ce projet minier depuis son implantation en République centrafricaine en 2007. Le groupe indique qu'il a consacré à ce jour plus de 70 milliards de francs CFA (106,7 millions d'euros) à "la mise en valeur" des ressources en uranium de la région de Bakouma.

Avec 32.000 tonnes estimées à l'heure actuelle (dont seule une partie pourra être récupérée), le gisement est considéré comme important par Areva, même s'il n'égale pas par exemple les 180.000 tonnes de ressources de la mine géante d'Imouraren au Niger.

76.000 tonnes ont été extraites en France lors de l'ère des mines d'uranium, et un peu plus de 100.000 tonnes depuis 1971 au Niger, un des principaux producteurs mondiaux, selon Areva.

Le groupe, qui doit présenter en décembre un plan de réorientation stratégique post-Fukushima, est présent sur toute la chaîne du nucléaire, de l'exploitation du minerai au traitement des déchets en passant par la construction des réacteurs.

En milieu d'après-midi, l'action Areva, groupe détenu à 87% par l'Etat, était en hausse de 0,47% à 20,21 euros, mais moins que le CAC 40 (+0,82%).

© 2011 AFP

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 01:24

 

 

Fidèle Gouandjika

 

Malgré de confortables retours sur investissements, le secteur des télécommunications n’est pas sans danger en Afrique. A fortiori à Bangui.

Décryptage

Depuis sa nomination en avril, le ministre centrafricain des télécommunications, Abdou Karim Meckassoua a fait le ménage dans son département. Il a notamment lancé un vaste audit de l’opérateur public, la société Centrafricaine des télécommunications (Socatel). Mais les contentieux laissés par son prédécesseur n’ont pas été réglés. Le principal est celui de Jacques Edery patron de Daniel Investments Ldt. L’homme d’affaires israëlien est toujours en litige avec l’Etat en vue de récupérer des équipements de haute technologie censés être installés en Centrafrique dans le cadre d’un partenariat avec la Socatel datant de 2009. Au terme de cet accord, Daniel Investments était chargé d’équiper l’opérateur dans le cadre d’une convention pour licence dénommée « Passerelle internationale » permettant ainsi à l’Etat centrafricain de taxer les appels à l’étranger à partir des différents opérateurs de téléphonie.

Mais cette association a été mise à mal par l’arrivée , la même année, de Fidèle Gouandjika à la tête du ministère des télécommunications. Ce dernier, prédécesseur d’Abdou Karim Meckassoua, occupe actuellement le portefeuille de l’Agriculture. Assis sur une confortable fortune, il possède également un complexe hôtelier dans le quartier de Boy Rabe à Bangui. Dès sa nomination le ministre Gouandjika a remercié le staff de la Socatel et dénoncé le contrat de Daniel Investments après le refus de Jacques Edery d’acquitter un ticket d’entrée de 2 millions $. Une clause non prévue au contrat.

Depuis ce différend, l’avocat centrafricain Hermann Soignet Ekomo a été mandaté pour inventorier les équipements  acheminés en Centrafrique et les faire rapatrier en Israël. Entre temps plusieurs entretiens entre l’avocat et Fidèle Gouandjika ont laissé entrevoir un possible amiable à travers la création d’une joint-venture entre Socatel et Daniel Investments.

Les statuts de cette société d’économie mixte ont même été rédigés. Mais cette tentative d’entente n’a jamais abouti. Le nouveau ministre Meckassoua ne donne guère plus de garanties quant à l’avancée du dossier. Le 11 septembre, il s’est entretenu avec Jacques Edery à Paris au restaurant « Aux puits de Jacob ». Sans plus. Alors qu’il menace depuis deux ans de porter l’affaire devant la Chambre de Commerce Internationale de Genève,  l’homme d’affaires pourrait rapidement passer à l’acte. Sa créance se monte à plus de 400 000 $, auxquels s’ajoutent 2 millions $ d’engagements auprès de fournisseurs.

Source : Lettre du Continent n° 622 du 3 novembre 2011

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 18:33

 

 

 Bozizé à Bruxelles le 17 juin 2011

 

 

NDLR : Ci-dessous, un remarquable billet  de notre confrère du quotidien l'HIRONDELLE de Bangui qui épingle de façon très pertinente l'indécente manie de BOZIZE de se moquer de ses compatriotes qu'il sait avoir affamé, en prenant la vilaine habitude de se livrer à son passe temps favori consistant à jouir du triste spectacle qu'ils lui offrent de temps en temps lorsqu'ils se disputent  bruyamment quelques billets tout neufs de 500 F CFA (0,76 centimes d'euro)  qu'il jette par la fenêtre de sa voiture lors de ses apparitions en ville ou de retour de son église du christianisme céleste. Honte à lui...! 

  

 

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Source:  L'HIRONDELLE n° 2685 du 2 novembre 2011

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