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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 03:07

 

 

 

Olivier Gabirault

 

 

       ABSENCE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE A  LA 3è EDITION DU TOURNOI DE FOOTBALL DE L’UNIFFAC (UNON DES FEDERATIONS DE FOOTBALL DE L’AFRIQUE CENTRALE


 

L’équipe de football catégorie « cadets » de la République Centrafricaine avait fait l’exploit de gagner la deuxième édition de la coupe de l’UNIFFAC (Union des Fédérations de Football de l’Afrique Centrale) en 2009. 


    La République Centrafricaine, détentrice de cette coupe et devant défendre son titre à l’occasion de la 3è édition du tournoi qui vient de se dérouler à NDJAMENA du 4 au 11 décembre 2011, y est absente faute de moyens financiers.


  Il est tout à fait choquant de constater que pour une somme qui n’atteint  même pas 16 000 euros (10 Millions CFA) sollicitée à ce sujet par la Fédération centrafricaine de Football, l’Etat ne soit pas en mesure d’y faire face alors que des fonds publics sortent abusivement du Trésor à d’autres fins. Cette attitude des autorités centrafricaines qui ne prend pas en compte l’image ainsi que l’avenir du pays, brise à la fois un espoir naissant et décourage l’effort, la volonté de cette génération montante qui serait même disposée à se rendre à NDJAMENA par la route pour défendre son titre.                                                                                                                                                 

 

La victoire des cadets centrafricains qui a donné pourtant de l’espoir à notre football aurait du être encouragée pour sa consolidation, grâce à une bonne préparation par des rencontres internationales amicales en prévision de ce tournoi et pour d’autres compétitions.                                                                                                                          

 

Il convient de rappeler que les nations dont le football a évolué ont d’abord mis le prix nécessaire pour former des pépinières de joueurs (minimes, cadets, juniors), pour multiplier des rencontres internationales amicales pour les aguerrir avant d’obtenir par la suite de bons résultats. En Centrafrique, les autorités aiment seulement la gloire née de la victoire des sportifs sans l’effort nécessaire  qu’il faut pour la préparer.                                              

 Le pays regorge de grands talents qui ne se révèlent pas suffisamment faute de moyens et de conditions indispensables à leur éclosion véritable.                                                                          

 

Nos sportifs qui n’ont rien à envier notamment à ceux de la sous-région, sont confrontés constamment d’une part aux conditions de préparation, et d’autre part à l’incertitude qui plane en permanence sur leurs déplacements dans le cadre des compétitions internationales pour lesquelles l’Etat a pourtant pris des engagements. L’absence ou l’insuffisance de la préparation et l’incertitude du déplacement brisent constamment la motivation, le moral des joueurs, ce qui aboutit nécessairement à leur stagnation.                                                                                              

 

Le football ne pourra jamais évoluer en Centrafrique sans une attention particulière de l’Etat par le financement de la préparation des joueurs sur le plan local et international. Avant les compétitions officielles, les erreurs, les faiblesses se corrigent grâce à des rencontres internationales amicales qui permettent également de mieux connaître les autres  adversaires.                                                                                                                                               

 La Fédération quant à elle, doit se fixer des objectifs clairs à atteindre même graduellement dans des compétions, grâce aux moyens attendus bien évidemment de l’Etat, le sport étant l’un des meilleurs vecteurs diplomatiques  d’un pays peu connu sur la scène internationale comme la République Centrafricaine.


Chaque Bureau Fédéral a certes sa politique. Mais il ne lui serait pas inutile de s’inspirer de certaines expériences positives antérieures. Dans ce cadre, il convient de rappeler qu’en 1984, parallèlement à un travail de reconstruction du football, le Bureau Fédéral de l’époque s’était fixé entre autres, deux objectifs. Le premier était, à deux mois de la Coupe de l’UDEAC1984 (aujourd’hui CEMAC), de mettre en place une équipe nationale (absente huit ans auparavant) mais avec l’objectif de se placer  parmi les trois meilleures du tournoi.

 

Malgré la jeunesse  de l’équipe (deux mois d’âge seulement), cet objectif qui a été notifié préalablement au gouvernement de l’époque, inquiet de la perspective d’une humiliation du pays, a été réalisé. En effet, non seulement la République Centrafricaine a battu les autres pays pour se classer juste après les finalistes qui étaient le Cameroun et le Congo, mais son équipe a gagné la coupe du fairplay et le Président de sa Fédération a été désigné Commissaire de Match de la finale du tournoi. Le deuxième objectif toujours dans le cadre du relèvement du niveau de cette discipline consistait à ne perdre aucun match à domicile.  Ce pari avait également été tenu, nos équipes ayant soit fait match nul, soit remporté la victoire, la plus célèbre étant contre l’Egypte à BANGUI en 1986.


C’est seulement par la conjugaison de la volonté de gagner au niveau de l’Etat,  accompagnée de moyens nécessaires, surtout à temps, et de celle de la fédération qui doit se fixer des objectifs clairs à atteindre grâce à des préparations adéquates, que le football pourrait faire la gloire du pays et mieux le faire connaître à l’extérieur. 

Une fois de plus, le fait pour la République Centrafricaine de ne pas participer à une compétition parce que l’Etat est incapable de sortir 10 Millions CFA est une image politiquement catastrophique pour notre pays.


Paris le 12 décembre 2011

 


Olivier GABIRAULT, ancien Président de l’Union des Fédérations de Football de l’Afrique Centrale, ancien Président de la Fédération Centrafricaine de Football (1984-1986).

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 02:55

 

 

Baba laddé signe l'accorde Bangui

 

L’incapacité des autorités politiques et militaires centrafricaines à mettre fin à la présence et aux activités de Baba LADDE et ses hommes sur le territoire centrafricain devient de plus en plus insupportable. Contrairement à l’autre bandit et criminel Joseph KONY de la LRA pour qui le territoire centrafricain est également un sanctuaire, Baba LADDE et ses hommes ne se contentent pas seulement de s’illustrer par des pillages et autres exactions sur les populations rurales dans les zones qu’ils écument, mais ce chef rebelle tchadien qui prétend combattre le pouvoir du président Idriss DEBY ITNO s’amuse et s’autorise à distribuer des brevets de respectabilité et de considération à tel ou tel leader de l’opposition démocratique centrafricaine.

 

C’est ce qu’il vient encore de faire dans un communiqué de presse publié par un célèbre blogueur tchadien qui a pris faits et cause pour lui. Baba LADDE s’en prend notamment au Directeur de Publication de Centrafrique-Presse en ces termes : « Nous souhaitons dire à Prosper N'douba qu'il ferait mieux de faire son travail d'enquête au lieu de nous insulter. Jamais aucune preuve n'a été dévoilée fournissant la preuve que le FPR a pillé qui que ce soit. Et nous lui répétons que nous ne connaissons pas Thomas Dietrich. Il faut savoir que Prosper N'douba était un soutien aux dictateurs Laurent Gbagbo et Mouammar Kadhafi. Surement apprécie-t-il aussi Bachar al-Assad. »

 

Toujours dans le même communiqué, il prétend que « Concernant la RCA, nous redisons que nous n'avons rien à voir avec les bandits qui terrorisent les populations civiles » comme il l’avait déjà fait la semaine dernière à l’Agence France Presse suite aux accusations dont il a fait l’objet suite à l’attaque  lundi de la semaine dernière d'un convoi par des coupeurs de route qui a fait trois morts au village Libi entre Damara (70 km nord de Bangui) et Sibut (100 km nord Bangui).

 

La presse centrafricaine autant que l’opposition démocratique, n’a aucune grâce à ses yeux. Elle est ainsi traitée dans le même communiqué : « La presse centrafricaine comme l'opposition "démocratique" centrafricaine (comme le MLPC de Martin Ziguélé) ne sont que les perroquets des dictateurs Tchadiens et Centrafricains. Seule Marie-Reine Hassen est convenable dans cette classe politique. »

 

 En quelle qualité et en vertu de quoi lui qui est un étranger se permet-il d’exprimer des jugements de valeur sur la presse et l’opposition politique centrafricaines ?

 

La seule chance de Baba LADDE est qu’il a en face de lui des dirigeants centrafricains qui en sont réduits à espérer, comme BOZIZE l’a déclaré dans son allocution de la veille des festivités du 1er décembre, que les peuls qu’il prétend défendre « finiront par se retourner contre lui » car pour le chef de l’Etat centrafricain, Baba LADDE n’est qu’un « escroc et  voleur de bétail ».

 

Selon des informations dignes de foi, au lieu d’aller capturer Baba LADDE qui ne cesse de narguer tout le monde et dont elles connaissent bien le quartier général puisque Paulin POMODIMO s’y est déjà rendu à plusieurs reprises discuter avec ce monsieur, les autorités politico-militaires de Bangui choisissent plutôt de déployer des blindés à Nguérengou (32 km de la capitale) sur l’axe Bangui-Damara dans le but d’en découdre avec des hommes armés dont elle supposent qu’ils seraient des éléments de la rébellion de Baba LADDE et dont la présence aurait été signalée dans les environs de la localité de Pata (50 km de Bangui) sur le même axe routier.

 

Que craignent les autorités de Bangui ? On ne peut imaginer que Baba LADDE cherche à s’emparer du pouvoir à Bangui afin de mieux se retourner contre celui d’Idriss DEBY à N’djaména. Si les hommes armés dont la présence est signalée tantôt autour de Bambari, tantôt à Bozoum, tantôt à Sibut et Damara qui saccagé les fermes et emporté les bœufs du Premier Ministre Faustin TOUADERA et du Pr Nestor NALI, et maintenant signalés à Pata - donc s’approchant de plus en plus vers Bangui - ne sont pas les éléments de Baba LADDE, qui sont-t-ils ? Que cherchent-ils ? La question se pose donc avec acuité et les prochains jours nous situeront.

 

Rédaction C.A.P

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 00:45

 

 

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couverture de Directmatin du 17 nov

 

Communiqué de presse de Médecins Sans Frontières


Centrafrique: Des taux de mortalité au-dessus du seuil d'urgence


Bangui 12 Décembre 2011— Médecins Sans Frontières appelle les acteurs nationaux et internationaux à intervenir face à cette crise.


La République centrafricaine (RCA) est en proie à une urgence médicale chronique. Au cours des 18 derniers mois, quatre enquêtes de mortalité rétrospective menées dans certaines régions par MSF ont révélé des taux de mortalité trois fois plus élevés que le « seuil d'urgence » qui définit une crise humanitaire. Ces taux reflètent une situation « hors contrôle », et ce alors que les taux les plus élevés ont été observés dans des zones épargnées par le conflit ou les déplacements de populations.


Dans un nouveau rapport publié par MSF sous le titre « République centrafricaine : une crise silencieuse », l'organisation conclut que l'aide médicale actuelle ne suffit pas à répondre à l'ampleur des besoins sanitaires des populations. Un plus grand nombre d'acteurs doit se mobiliser pour mener des activités médicales couvrant l'ensemble de la population.


La République centrafricaine détient la deuxième espérance de vie la plus faible du monde, soit 48 ans, et le 5ème taux de mortalité par maladies infectieuses et parasitaires le plus élevé au monde. Les taux de mortalités dans plusieurs régions de la RCA sont la conséquence d'épidémies saisonnières, d'une économie en panne, ainsi que des conflits, déplacements de populations et d'un système de santé très faible.


« Un système de santé laminé par des années d'instabilité politico-militaire, des problèmes structurels gigantesques, l'insécurité dans l'Est et le Nord du pays... Tout ça donne un état sanitaire catastrophique et un accès aux soins de base extrêmement limité pour la grande majorité de la population... Tous ces facteurs ont eu des conséquences catastrophiques sur la santé des populations et expliquent en grande partie des taux de mortalité aussi élevés », déclare Olivier Aubry, chef de mission pour MSF en RCA.

 

« Par exemple, en juillet dernier, à Carnot, la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans était trois fois plus élevée que la mortalité des enfants du même âge dans le camp de réfugié de Dadaab au Kenya, où vivent dans des conditions extrêmes les populations qui ont fui la Somalie. A Carnot, cette crise est restée silencieuse. »

 

Et pourtant, comme l'indique le rapport de MSF, l'engagement des autorités du pays et de la communauté internationale ne prend pas la bonne direction. Le gouvernement et les bailleurs internationaux ont réduit leurs dépenses en matière de santé tandis que les organismes humanitaires ne parviennent pas à endiguer la crise sanitaire. En dépit des besoins immenses, le gouvernement centrafricain ainsi que les bailleurs de fonds semblent se désengager de l'offre de soins dans le pays.


Selon Pascal Monkoj, les besoins en termes d'assistance médicale sont criants : « Si je n'avais pas été soigné par MSF, je serais mort à l'heure qu'il est. Je souffrais de diarrhée, de migraine alors je suis allé voir un médecin à Batangafo et il m'a référé au laboratoire pour faire des tests. Les résultats ont confirmé que j'étais séropositif. Grâce au traitement, je ne suis plus malade, je suis heureux et je ne m'inquiète plus. »

 

MSF appelle tous les acteurs, tant à l'intérieur du pays qu'en dehors, à se mobiliser face à l'urgence médicale en République centrafricaine. Si les modèles d'aide classiques n'ont pas fonctionné, de nouveaux doivent être envisagés.

 

Programmes MSF en République centrafricaine


Médecins Sans Frontières travaille en République centrafricaine depuis 1997. Fin 2010, l'organisation comptait une équipe de 1 243 personnes dans le pays. Nos programmes soutiennent 9 hôpitaux et 36 centres et postes de santé. Nous travaillons systématiquement avec les structures du ministère de la Santé en coopérant avec eux aussi étroitement que possible. En 2010, nous avons soigné 582 253 patients externes et 21 605 patients hospitalisés en RCA.

 

 

Copyright © 2011 Médecins Sans Frontières. Droits de reproduction et de diffusion réservés.

 

Distribué par AllAfrica Global Media (allAfrica.com).

 

 

 

NDLR : Ce dramatique et triste constat qui fait froid au dos n’est pas fait par Centrafrique-Presse ni par la diaspora centrafricaine que Bozizé diabolise et accuse d’abaisser l’image de la RCA mais par une ONG humanitaire qu’on ne peut ni soupçonner ni accuser de faire de l’anti-bozizisme primaire et qui heureusement, soulage les populations de la misère et leur apporte un minimum de soins médicaux tout en suppléant aux graves manquements et carences des autorités du pays.

 

 

 

Communiqué de presse de MSF

 

Centrafrique : Une journée à l'hôpital de Paoua

 

7 Décembre 2011

 

Géré par MSF, l'hôpital de Paoua est le seul de la sous-préfecture pour une population d'environ 120 000 personnes. Les équipes de MSF travaillent en collaboration avec le ministère de la Santé dans tous les services de l'hôpital (pédiatrie, chirurgie, maternité, urgences, hospitalisations et consultations externes ainsi que dans la prise en charge de la tuberculose et du VIH).

 

Il est 7 heures 30 à l'hôpital MSF de Paoua. C'est le moment pour l'équipe de jour de faire le point sur la nuit écoulée avec leurs collègues de garde. Le médecin de garde la veille explique les cas de patients qu'il a hospitalisés au cours de la nuit dans les différents services et, si certains lui ont posé problème, il demande l'avis de ses confrères.

 

Plus tard, vers 8 heures, le Dr Frédérique Eygonnet se dirige vers le département de pédiatrie dont elle a la charge. « Paoua est le seul hôpital de la zone, explique-t-elle. Les patients viennent de la ville mais aussi des centres de santé situés en périphérie, à environ deux heures de route. En moyenne, nous recevons chaque jour quatre à cinq patients transférés par moto de nos centres de santé. »

 

D'une capacité d'accueil de 155 lits environ, l'hôpital MSF de Paoua est composé de plusieurs bâtiments qui abritent les différents départements de médecine, chirurgie, maternité, malnutrition et pédiatrie. Mais aussi le « village TB », une aile de l'hôpital réservée aux patients souffrant de tuberculose ainsi qu'un bâtiment dédié aux patients vivant avec le VIH.

 

Dans la cour centrale, sous un arbre, une dizaine de motos sont stationnées. Elles assurent la référence des patients provenant des différents dispensaires gérés par MSF en brousse.

 

En compagnie de Neema Kaseje, la chirurgienne, Frédérique fait le tour des patients qui ont reçu ou attendent des soins chirurgicaux. Neema raconte à sa consoeur qu'elle a été appelée deux fois au cours de la nuit précédente : «

Vers 23 heures, on est venu me chercher pour un patient qui avait une fracture à la tête après une chute. J'y suis retournée plus tard dans la nuit pour une césarienne. Mais ça va, c'est la routine, rien de particulier à signaler aujourd'hui. »

 

Puis, avec l'infirmier et l'aide-soignant, Frédérique visite les départements des soins intensifs pédiatriques et de néonatologie. Elle s'enquiert de chaque patient auprès de sa maman et de l'infirmier de garde. Dans le service de néonatologie, un nouveau-né préoccupe particulièrement Frédérique. Née trois jours auparavant, la petite fille souffre d'insuffisance respiratoire. Frédérique demande à l'infirmier de mener un examen radiographique.

 

« La visite prend beaucoup de temps, le service est surchargé, souvent deux enfants par lit... Régulièrement, ma visite est interrompue par des urgences. La plupart du temps, il s'agit d'enfants avec un paludisme grave à forme anémique, qu'il faut transfuser rapidement. »

 

Un peu à l'écart, deux nourrissons sont alités sous le regard inquiet de leur mère. Atteints de paludisme, ils sont anémiés et doivent recevoir une transfusion sanguine. Le paludisme est l'une des principales causes d'hospitalisation qui, si elle n'est pas soignée, entraîne de nombreux décès chez les enfants de moins de cinq ans.

 

Gaspard a deux ans. Il a été admis pour un paludisme grave de forme anémique. L'enfant présente également un marasme, une forme sévère de malnutrition. Il faut rapidement le transfuser et lui administrer un traitement anti-paludique.

 

« Dans certains cas de paludisme graves, de forme neurologique par exemple, les enfants ont des convulsions ou tombent parfois dans le coma. Au début de ma mission, c'était assez intimidant et même carrément stressant, on a l'impression de ne rien pouvoir gérer, de courir à la catastrophe, et puis rapidement, on réalise qu'on a acquis des automatismes, et on se retrouve à faire des massages cardiaques à des bébés dans le calme, presque sans transpirer, confie Frédérique. »

 

Il est près de 15 heures, l'heure pour elle de retourner à la base MSF située non loin de l'hôpital. De garde ce soir,  

Frédérique se tient prête à retourner à l'hôpital en cas d'urgence. Mais en voiture cette fois, car les déplacements de nuit ne peuvent pas se faire à pied.

 

 

Copyright © 2011 Médecins Sans Frontières. Droits de reproduction et de diffusion réservés. Distribué par AllAfrica Global Media (allAfrica.com).

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 00:42

 

 

Abou Moussa UNOCA

 

Radio Ndéké Luka Lundi 12 Décembre 2011 14:06

 

Les travaux de la 33e Réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) ont pris fin jeudi 8 décembre 2011 à Bangui, en République Centrafricaine, par l’adoption d’une Déclaration sur une feuille de route contre le terrorisme et la non-prolifération des armes en Afrique centrale.


Face aux défis qui interpellent les Etats membres en matière de sécurité, le Comité est persuadé que cette feuille de route « contribuera à renforcer la coopération douanière, militaire, policière, économique et sociale établie dans les accords bilatéraux, multilatéraux et les mécanismes institutionnels » en vigueur.

 

La Déclaration met l’accent, entre autres, sur le renforcement des échanges d’information entre les services de renseignements des Etats membres. Elle insiste également sur la nécessité d’élargir le champ opérationnel de la feuille de route à d’autres Etats voisins non membres de  l’UNSAC. Le document évoque par ailleurs l’urgence d’un instrument juridique commun de prévention et de lutte contre le terrorisme et la non-prolifération des armes de destruction massive en Afrique centrale.

 

Ces propositions font partie des mesures à prendre pour garantir la mise en œuvre de la feuille de route a l’échelle nationale, régionale et internationale. Dans ce chapitre, le Comité a sollicité l’appui du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) ainsi que celui du Comité contre le terrorisme établi suite à une résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 28 septembre 2001.

 

Le Comité invite aussi ses Etats à renforcer la coopération internationale avec d’autres Etats et institutions pertinentes ayant une forte expérience en matière de prévention de la lutte contre le terrorisme et la non-prolifération, y compris le Centre africain d’études et de recherche sur le terrorisme (CAERT), une structure de la Commission de l’Union africaine inaugurée en octobre 2004 et basée à Alger (Algérie).

 

En dehors de l’épineuse question de la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, l’insécurité transfrontalière, les violences armées, le terrorisme international, le crime organisé, les menaces constantes des mouvements rebelles et extrémistes, la prolifération des armes et leur détention par les acteurs non étatiques, ont alimenté les débats lors de la 33e réunion de Bangui, qui a pris fin un jour plus tôt, en raison du travail préparatoire fécond réalisé par le Comité des experts du 5 au 7 décembre.

 

L’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, le Tchad ont participé à cette session.


La prochaine Réunion ministérielle de l’UNSAC aura lieu à Bujumbura, la capitale du Burundi, durant le premier semestre 2012. Le Comité a aussi décidé que Brazzaville (Congo) abritera  la 35e Réunion, qui sera marquée par la commémoration du 20e anniversaire de l’UNSAC (décembre 2012).

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 00:39

 

 

 

corps du GP lynché à Ouango


Radio Ndéké Luka Lundi Décembre 2011 14:06

 

Un calme précaire règne sur le quai de Sao à Ouango dans le sixième arrondissement de Bangui, après les tristes évènements du 29 novembre 201. Ce jour-là, un élément de la garde présidentielle avait tué un « pousseur » en le touchant mortellement à la tête alors qu’il voulait mettre fin à une banale bagarre de rue. Les témoins de la scène s’étaient fait justice en lapidant à mort le militaire.

 

Il s’en était suivi des échauffourées. Les baraquements de la garde avaient été incendiés. Depuis lors, les éléments de la sécurité présidentielle et les groupes de porteurs, pousseurs et pêcheurs de Sao s’observent en chien de faïence. Le reporter de Radio Ndeke Luka a pu en faire le constat ce lundi 12 décembre. Une situation qui inquiète toute la population de la localité, qui vit depuis ces moments, dans une psychose totale.

 

Selon le délégué des « pousseurs » du quai de Sao à Ouango, depuis ces évènements malheureux, il leur est fait « interdiction de se rendre sur le quai,  afin de transporter les marchandises ». Pourtant le transport des marchandises est leur unique source de revenus. Il faut donc que les militaires « reviennent à des meilleurs sentiments, ceci pour  donner l’occasion aux porteurs de reprendre leur travail ». De ce fait, il lance  un appel aux autorités militaires:  « elles doivent retirer les éléments de la garde présidentielle de la zone, et installer ceux de la Force navale qui sont plus compréhensifs, y compris les gendarmes et les agents de la police ».

 

Pour sa part, le délégué des pêcheurs trouve que la garde présidentielle n’assure pas la sécurité de la population civile. Au contraire ils sont là pour le racket des pêcheurs et des femmes commerçantes. On est toujours tenu de verser à chaque fois qu’on passe devant les quais, des sommes allant de 500 francs par pêcheur à 1500 francs par femme commerçante ».

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 00:30

 

 

 

jeunes filles centros


Radio Ndéké Luka Lundi, 12 Décembre 2011 13:59

 

Les exciseuses de la ville de Bambari ont renoncé à la pratique de l’excision. Elles se sont lancées désormais dans des activités génératrices de revenus en s’organisant en Association.


« Wali gui si mo wara », qui veut dire « Femme, bats toi pour gagner », c’est le nom de cette association qui regroupe une vingtaine d’ex-exciseuses.

 

Depuis plus de 5 mois elles se regroupent tous les lundis au quartier Wangaï à Bambari, pour faire une réunion où il est question de la pérennisation de leur initiative.

 

Ces femmes invitent les autres exciseuses à cesser cette pratique. Elles sollicitent également un appui du côté du gouvernement et des partenaires de bonne volonté pour leur association.


Il faut dire que c’est seulement le centre d’écoute de l’ONG Mercy Corps de Bambari, qui est actuellement la seule structure qui soutient l’association de ces ex-exciseuses.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 11:58

 

 

AREVA

 

Areva adopte sa cure d'austérité, la France pourrait ne pas être épargnée

 

PARIS AFP / 12 décembre 2011 11h25 - Areva doit adopter lundi son plan d'action stratégique destiné à mettre un terme aux lourdes pertes du fleuron nucléaire public, une cure d'austérité post-Fukushima incluant d'importantes réductions d'effectifs, qui pourraient finalement ne pas épargner la France.

 

Le conseil de surveillance d'Areva se réunit lundi matin au siège du groupe à Paris pour valider le projet préparé depuis des mois par l'état-major du nouveau président du directoire Luc Oursel, un comité de groupe avec les syndicats étant également prévu dans l'après-midi.

Si le projet de suppression de 1.700 emplois aux Etats-Unis, en Belgique mais surtout en Allemagne (1.300 personnes) avec l'arrêt de l'atome civil outre-Rhin apparaît acté, l'incertitude demeure sur les intentions exactes du groupe en France.

 

Selon le quotidien économique La Tribune de ce lundi, Areva compte bien réduire ses effectifs français via un gel des embauches, qui se traduirait par 1.000 à 1.200 départs non remplacés chaque année, malgré des engagements de ne pas viser les 28.000 employés dans l'Hexagone. Interrogé, Areva n'a pas souhaité faire de commentaire.


Le brûlant volet social français avait occupé le devant de la scène le mois dernier lorsque l'AFP avait révélé qu'Areva prévoyait 1.000 à 1.200 réductions d'effectifs dans les fonctions non industrielles.

 

Convoqué par le gouvernement malgré les démentis du groupe, M. Oursel s'était engagé à ce qu'il n'y ait aucune suppression de postes, aucun plan de départ volontaire et aucun impact sur les sites français, selon le ministre de l'Economie François Baroin.

 

Le plan doit aussi solder les comptes de l'ère Lauvergeon, avec une provision de un à deux milliards d'euros, qui inclus notamment une forte dépréciation de la valeur des mines africaines d'uranium d'Uramin, acquises en 2007 lorsque les cours du minerai étaient au plus haut.

Plombés par Uramin, les difficultés du chantier du réacteur EPR d'Areva en Finlande et les conséquences industrielles de la catastrophe de Fukushima, les comptes du groupe vont passer nettement dans le rouge cette année, pour la première fois depuis sa création il y a dix ans, avec la fusion entre Cogema et Framatome.


C'est ce qu'a confirmé le ministre de l'Energie Eric Besson dimanche, en laissant à Luc Oursel la tâche d'en révéler le montant exact. Areva avait déjà subi une perte opérationnelle de 423 millions d'euros en 2010, mais le résultat net était resté positif grâce à la cession de sa rentable division de lignes électriques (T&D).


L'Etat, actionnaire à 87% d'Areva, avait demandé dès son arrivée en juin à l'ancien numéro 2 d'Anne Lauvergeon de redresser les comptes en constante dégradation, et de s'adapter à la disparition de commandes de combustible d'uranium du Japon et de l'Allemagne après Fukushima.

Selon un document interne obtenu par l'AFP le mois dernier, le plan vise à diminuer les coûts d'Areva de 750 millions d'euros d'ici 2015, dont 500 millions à atteindre en 2013.

Devraient s'y s'ajouter une coupe de 40% des investissements sur la même période (qui tomberont autour de 7 milliards d'euros contre 12 actuellement), et des cessions d'actifs, comme la participation de 26% dans le groupe minier français Eramet, que M. Oursel s'est dit prêt à céder en cas de feu vert de l'Etat.


Malgré l'engagement sur l'emploi en France, les salariés ont fait monter la pression sur la direction ces derniers jours, avec une manifestation mercredi d'un demi-millier de salariés devant le siège parisien du groupe.


A la Bourse de Paris, la cotation d'Areva a été suspendue lundi à la demande du groupe nucléaire français.


AREVA  ERAMET


(©)

 

 

 

Areva : une provision de 1,65 Md d'€


AFP 12/12/2011 à 15:02

 

Areva va passer une provision de 1,5 milliard d'euros sur la valeur des mines africaines de la société UraMin acquise en 2007, ainsi que 150 millions d'euros supplémentaires sur le réacteur EPR en Finlande, indique l'AFP citant une source proche du dossier, confirmant une information du Monde.

 

La très lourde provision sur UraMin ramène à zéro la valeur au cours actuel des gisements acquis il y a quatre ans en Namibie, en Centrafrique et en Afrique du Sud pour 2,5 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros), qui avaient déjà subi une dépréciation d'actifs l'an passé. Une source interrogée par l'AFP n'a pas été en mesure de préciser si ces provisions sont les seules passées par Areva dans ses comptes.

 

Adoption du plan stratégique

 

Le conseil de surveillance d'Areva s'est réuni ce matin pour adopter le plan d'action stratégique préparé depuis de longs mois par l'état-major du nouveau président du directoire Luc Oursel. Ce plan, qui doit notamment comprendre des suppressions d'emplois, est destiné à assainir les comptes après la fin de l'ère d'Anne Lauvergeon, patronne historique du groupe débarquée au printemps, et à prendre en compte l'impact de la catastrophe de Fukushima.

 

Selon Le Monde, le montant total des dépréciations d'actifs va dépasser les 2 milliards d'euros, ce qui devrait entraîner une perte nette "très supérieure à 1 milliard d'euros" en 2011, soit la plus lourde jamais subie par Areva. Plombé par de nombreux retards et dérapages de coûts, le chantier de l'EPR d'Olkiluoto, en Finlande, a déjà contraint Areva à passer 2,6 milliard d'euros de provisions, ce qui porte le total à près de 2,8 milliards en incluant la nouvelle provision, soit presque le prix du réacteur vendu 3 milliards en 2004.

 

 

 

UraMin, la pépite minière d’Areva qui a viré à la débâcle financière


PARIS AFP / 12 décembre 2011 11h28 - Les lourdes pertes que le groupe nucléaire français Areva s'apprête à annoncer devraient être liées en grande partie au rachat de la société minière UraMin, acquise à prix d'or en 2007 mais qui ne vaut plus aujourd'hui qu'une fraction de la mise de départ.

En 2007, Areva avait déboursé pas moins de 2,5 milliards de dollars, soit environ 1,8 milliard d'euros pour s'offrir cette petite société canadienne.

 

Le groupe, alors dirigé par Anne Lauvergeon, mettait ainsi la main sur les projets de mines d'uranium de cette jeune société créée seulement en 2005, qui ambitionnait d'exploiter des gisements dans plusieurs pays africains (Namibie, Afrique du Sud et Centrafrique).

 

Le groupe nucléaire public, qui était alors confronté à une flambée des cours de l'uranium, cherchait ainsi à sécuriser ses approvisionnements en combustible nucléaire, conformément à la stratégie dite intégrée chère à Anne Lauvergeon, qui consiste à maîtriser l'ensemble des étapes du cycle de production de l'énergie atomique, de la mine au réacteur.

 

Les gisements identifiés par UraMin en Afrique devraient conduire à une production de plus de 7.000 tonnes d’uranium par an après 2012, annonçait fièrement à l'époque Areva, ce qui lui aurait permis de porter sa production totale à 19.000 tonnes à cette échéance.


Mais quatre ans plus tard, la pépite s'est transformée en gouffre financier, les gisements chèrement acquis ne produisant pratiquement pas compte tenu du prix de revient trop élevé. L'an dernier, le groupe a passé 426 millions d'euros de provisions dans ses comptes pour refléter la chute de la valeur de ses activités minières, et depuis, la catastrophe de Fukushima, qui a réduit les besoins de combustible nucléaire, notamment en Allemagne et au Japon, a fait chuter les cours de l'uranium.

 

Dès juillet, le groupe avait averti que son plan stratégique, qui sera adopté ce lundi par son conseil de surveillance, inclurait des dépréciations d'actifs, notamment au sein des activités minières.

En octobre, un rapport de la commission des Finances a tiré la sonnette d'alarme. Son auteur, le député socialiste Marc Goua, avait prévenu que des provisions relativement conséquentes devront certainement encore être faites sur les mines pour faire face au recul des prix, mais également aux révisions en cours sur les volumes escomptés.

Enfin, le mois dernier, Areva a annoncé avoir repoussé de un à deux ans les travaux de mise en exploitation de sa mine de Bakouma en Centrafrique, qui appartenait à UraMin.


AREVA

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Areva : le gouvernement responsable d’acquisitions onéreuses


PARIS AFP / 11 décembre 2011 19h35- Le président PS de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac, a estimé dimanche que si des comptes doivent être demandés sur les pertes d'Areva c'est certainement à Anne Lauvergeon son ex-PDG mais certainement aussi aux responsables politiques.


Invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, M. Cahuzac a fait référence à l'achat par le groupe nucléaire public, des mines d'uranium UraMin en Namibie. Areva a passé comme provision plus de 1,5 milliard d'euros en constatant que l'achat effectué en 2007 avec l'accord du gouvernement actuel d'UraMin ne valait plus rien aujourd'hui, a résumé M. Cahuzac.

Si des comptes doivent être demandés, c'est certainement à Anne Lauvergeon mais certainement aussi aux responsables politiques qui à l'époque ont donné leur accord pour un investissement très onéreux, payé dans un paradis fiscal et dont on s'aperçoit aujourd'hui qu'il ne vaut rien a lancé M. Cahuzac, en rappelant que Christine Lagarde était à l'époque ministre de l'Economie.

 

Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a déclaré dimanche, au Forum de Radio J, que le conseil de surveillance d'Areva veut se doter d'un comité spécial pour faire toute la lumière sur cette acquisition qui date de 2007 et qui a été achetée à un très haut niveau qui correspondait probablement au très haut niveau des prix de l'uranium à l'époque.

 

J'ai demandé moi-même à mes services une étude sur les conditions de cette acquisition pour essayer de comprendre ce qui s'était exactement passé et pourquoi la dépréciation de cet actif, a ajouté M. Besson qui a toutefois assuré qu'il ne croyait pas qu'il y ait eu des zones d'ombre dans l'achat d'UraMin en Namibie.


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Areva prévoit une perte de 1,5 Md d'€


AFP 12/12/2011 à 16:36


Le groupe nucléaire public Areva a annoncé aujourd'hui un vaste plan d'économies qui vise à réduire de lourdes de pertes, sans préciser l'impact qu'il aurait sur ses effectifs, la catastrophe de Fukushima l'ayant contraint à revoir à la baisse ses perspectives.

 

Le plan stratégique "Action 2016" adopté aujourd'hui par le conseil de surveillance d'Areva vise à réaliser un milliard d'économies annuelles d'ici 2015, ainsi que 1,2 milliard d'euros de cessions, a précisé Areva dans un communiqué, sans donner de détails sur l'emploi.

Forte réduction des investissements


Le groupe annonce également qu'il réduira d'un tiers ses investissements d'ici 2016, à 7,7 milliards d'euros. Le groupe a ajouté qu'il s'attendait à subir une lourde perte cette année, proche d'1,5 milliard d'euros, en raison d'une provision exceptionnelle colossale, liée surtout à la dépréciation de la valeur de ses actifs miniers.

 

Dans le détail, Areva va enregistrer dans ses comptes 2011 une provision supplémentaire de 2,36 milliards, dont 1,46 milliard liés à l'acquisition de la société minière UraMin en 2007, et le groupe s'attend à une perte opérationnelle comprise entre 1,4 et 1,6 milliard d'euros, selon le communiqué.

 

 

 

Joly: Areva doit se reconvertir


AFP 12/12/2011 à 16:40

 

La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, a estimé aujourd'hui qu'Areva qui adopte son "plan d'action stratégique" destiné à mettre un terme aux lourdes pertes du fleuron nucléaire public, "a besoin d'un plan de reconversion, pas d'un plan d'austérité". Pour Mme Joly, "le déclin du nucléaire français est une tendance lourde que le président Nicolas Sarkozy, VRP de luxe de l'atome, n'a pas réussi à enrayer. Allons-nous faire les mêmes erreurs que par le passé avec l'industrie minière ou les chantiers navals?", demande l'eurodéputée Europe Ecologie Les Verts (EELV).

 

"Alors que le marché des énergies renouvelables est en plein développement, celui du nucléaire doit, après Fukushima, après Tchernobyl, faire face à l'explosion des coûts : investir dans le nucléaire français coûte 3,4 fois plus cher maintenant qu'il y a 25 ans. Avec l'EPR de Flamanville, il faut s'attendre à près de cinq fois plus", affirme-t-elle.

 

"La renaissance du nucléaire en question"

 

"Résultat : de nombreuses installations du groupe Areva sont en surcapacité chronique. C'est bien la stratégie globale de l'entreprise qui a voulu croire à une renaissance du nucléaire qui est aujourd'hui en question", dénonce-t-elle. Pour la candidate, "il est temps d'organiser une sortie de crise par le haut pour les salariés du nucléaire".


"Je veux engager la transition énergétique, créatrice de 600.000 emplois dans les économies d'énergie et les énergies renouvelables. Ce sont les marchés d'avenir, tout comme le démantèlement et la gestion des déchets. Areva, grâce au savoir-faire de ses salariés, doit tirer son épingle de la nouvelle donne énergétique", conclut-elle.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 02:32

 

 

 

Henri_Pascal_Bolanga.jpg

 

 


Selon des informations dignes de foi, le conseiller en communication de BOZIZE, le journaliste  camerounais Henri Pascal BOLANGA que le confrère Mutations a appelé « le sorcier camerounais » de François BOZIZE, serait placé en résidence surveillée depuis quelques jours et dépossédé de son passeport. Ayant réussi par le canal de certains amis à lancer un sos sur sa situation, HPB confirme la mauvaise santé du président centrafricain, raison entre autre qui l’inciterait à vouloir se séparer de lui.

 

Des contradictions dont on ignore la nature et l’importance, auraient vu le jour entre le « sorcier camerounais » et son patron et payeur. D’aucuns disent qu’elles porteraient sur des questions de salaire, BOZIZE ayant annoncé à BOLANGA qu’il ne serait plus en mesure de lui verser sa paie comme d’habitude, ce que l’intéressé n’aurait pas accepté et annoncé son intention de quitter le navire bozizéen ce que BOZIZE n’aurait pas apprécié.   

 

La rédaction publie à nouveau le dernier communiqué que le « sorcier camerounais » avait diffusé le 14 octobre 2011, jour anniversaire de BOZIZE au sujet des rumeurs sur l’état de santé de celui-ci. Il y opposait un démenti formel à propos des fausses rumeurs tendant à donner le président centrafricain comme étant à l’article de la mort. Moins de deux mois après, BOLANGA est lui-même victime du système BOZIZE.

 

Pour dîner avec le diable, il faut se munir d’une longue cuillère dit-on. BOLANGA ferait mieux de méditer cet adage.

 

Rédaction C.A.P

 


 

Communiqué du conseiller en communication de Bozizé


Suite aux récurrentes informations diffusées sur les médias électroniques inféodés aux partis de l’opposition et reprises dans certains journaux ayant pignon sur rue à Bangui, la présidence de la république appelle l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la gravité de la situation et les dommages engendrés sur l’image de la RCA par ce qui constitue une véritable campagne de désinformation et de propagation de fausses nouvelles orchestrée avec acharnement contre la République.

 

Les derniers faits enregistrés à cet effet concernent la diffusion d’informations mensongères sur la santé du président de la République instrumentalisé dans le seul but de déstabiliser l’Exécutif. Non seulement les auteurs de ces informations n’ont apporté aucune preuve de ce qu’ils allèguent mais ils voudraient par ailleurs faire constater par la Cour constitutionnelle une vacance de pouvoir en en invoquant l’article 34 de la loi fondamentale.

 

Or, les faits requis au terme de cet article pour une telle constatation ne sont pas réunis. Le chef de l’Etat qui a un agenda rempli assume normalement ses charges régaliennes depuis son accession à la magistrature suprême jusqu’à ce jour. Il s’agit d’allégations à la fois infondées et inopportunes. D’autant plus que le respect dû à celui qui incarne les institutions républicaines est bafoué et que les auteurs de ces allégations poussent l’outrecuidance jusqu’à se prévaloir de la Constitution pour arriver à leurs fins.

 

La campagne orchestrée poursuit deux objectifs majeurs : premièrement : ruiner toute la considération dont sont crédités la Centrafrique et le président François BOZIZE YANGOUVONDA auprès de l’opinion nationale et internationale compte tenu des efforts consentis par le pouvoir pour le redressement du pays après plusieurs décennies de crises et de chaos.

 

Deuxièmement, tenter de refouler la légitime aspiration du peuple centrafricain à prétendre à un mieux-être. En réalité cette campagne n’est rien d’autre que l’œuvre mesquine d’ogres politiques qui, ayant échoué sur le terrain du jeu démocratique se rabattent désespérément du côté du matraquage psychologique de l’opinion nationale et internationale comme refuge éhonté.  Aussi, la présidence de la République voudrait rappeler qu’en dépit des dommages causés par cette campagne de désinformation, la Centrafrique sous la gouvernance du président François BOZIZE YANGOUVONDA se tient debout et continue à jouir de la confiance de la communauté internationale. Quelques faits symboliques en témoignent :

 

Les nombreuses visites du président de la configuration pour la consolidation de la paix en Centrafrique. Dans le sillage des contentieux nés des dernières Elections Générales, le Dialogue politique renforcé avec l’opposition démocratique est en cours dans le cadre de la politique d’ouverture du président de la République en synergie avec l’Union européenne avec l’article 8 de l’Accord de Cotonou.

 

Les deux mouvements rebelles la CPJP et l’UFDR encore récemment en activité viennent de signer un accord de paix qui confortent la dynamique enclenchée par le dialogue politique inclusif en 2008.

 

La pertinence du DSRP deuxième génération largement approuvé par la communauté des bailleurs et nourrie des opportunités suscitées par la Table Ronde de Bruxelles constitue un réel espoir d’ouverture du pays vers de nouveaux horizons.

 

Le soutien de la Banque Mondiale dans la redynamisation de l’environnement des affaires et le développement de l’agriculture centrafricaine conformément aux engagements pris par cette institution constitue une autre marque de confiance.

 

La politique de désenclavement du pays conduite par les Ministères du développement du transport et de l’aviation civile se poursuit avec le lancement des premiers vols aériens domestiques qui constituent un levier pour la politique de Décentralisation et des pôles de développement propice à la renaissance du monde rural.

 

La présidence de la République rappelle le chemin parcouru avec courage par le président François BOZIZE YANGOUVONDA grand ouvrier artisan du kwa na kwa avec le peuple centrafricain au cours du premier mandat avec des acquis palpables notamment :

 

L’atteinte par la Centrafrique au point d’achèvement de l’initiative PPTE ;

 

Son accession au statut de pays conforme o l’initiative pour la transparence dans les industries extractives ITIE ;

 

La mise en cohérence de la gouvernance forestière avec les accords de partenariat volontaires signés avec l’Union européenne pour la certification du bois centrafricain dans le cadre du processus FLEGT pour ne citer que ces quelques réformes symboliques qui relevaient d’une véritable gageure au demeurant. Sans omettre que depuis 2003 la Centrafrique a renoué avec les succès sportifs et une image dynamique d’un pays qui gagne.

 

La présidence de la République exhorte les Centrafricains à continuer à faire confiance aux atouts du pays qui sont nombreux en l’occurrence l’uranium de Bakouma, l’or de Ndassima, le pétrole de Birao et les terres cultivables favorables à l’essor de l’agriculture. Elle rappelle que la volonté politique et la détermination du président  François BOZIZE YANGOUVONDA  à conduire la Centrafrique vers un avenir gagnant sont intactes. Elle souligne le ferme engagement du Premier Ministre Faustin Archange TOUADERA à mettre en œuvre les chantiers de la reconstruction du pays préconisés par le président de la République. Le pouvoir exécutif continuera donc à créer les conditions  pour la mobilisation sans cesse croissante de l’aide en faveur du développement du pays.

 

Ce quinquennat demeure celui de l’Espérance et de l’Emergence dans la continuité des efforts depuis 2003. Cette évidence sonne comme un cinglant démenti asséné aux oiseaux de mauvaise augure qui pensaient l’échec du pouvoir écrit dans les astres. L’invention et le sensationnalisme qui sont la marque de fabrique des forces rétrogrades qui invoquent « le dépérissement de l’Etat » ne visent qu’à nier la vérité et à créer une atmosphère trouble.

 

La présidence de la République invite l’opinion nationale et internationale à la plus grande vigilance face à cette campagne de désinformation et rassure que l’Etat centrafricain dans ses composantes organisera une riposte appropriée conforme aux règlementations juridiques nationales et internationales. Une communication basée sur les atouts et les succès de la Centrafrique sera élaborée afin d’instaurer le climat serein nécessaire à la reconstruction du pays et à une émergence collective de tous les Centrafricains acquis au principes démocratiques et de l’Etat de droit.

 

Pour la Présidence de la République

 

Le Conseiller en communication

 

Henri Pascal BOLANGA

 

 

 

Cameroun / Centrafrique : Henri Pascal Bolanga, Le «sorcier» camerounais de François Bozizé


L’ancien présentateur vedette à Africa N°1 et conseiller en communication du président centrafricain, gère désormais l’image de la Rca.


Aujourd’hui, Henri Pascal Bolanga (HPB) est sans doute le personnage le mieux placé dans l’establishment centrafricain pour aider un journaliste à obtenir l’interview de François Bozizé. Ce Camerounais de 44 ans a, du reste, toujours une place dans l’avion présidentiel lors des voyages officiels de son patron à l’étranger. Au Palais de La Renaissance, à Bangui, le général président, selon ses dires, le reçoit au moins une fois par semaine. C’est que l’ancien présentateur vedette à la radio «africaine» «Africa n°1» occupe une fonction très «sensible» auprès du successeur d’Ange Félix Patassé. Peu de personnes savent pourtant que c’est lui qui organise toutes les interventions médiatiques de François Bozizé.

 

Homme de l’ombre, HPB, comme l’appellent encore affectueusement les nostalgiques auditeurs d’«Africa n°1», se fait discret. Le 24 septembre 2010, les téléspectateurs de «La Voix de l’Amérique» l’ont tout de même aperçu dans les studios new-yorkais de la chaîne, quelques minutes avant l’interview de François Bozizé par Nicolas Pinault. C’était idem dans les locaux de la télévision «Africa 24» à Paris, il y a quelques mois. Le même Henri Pascal Bolanga a organisé l’entretien de cet homme d’Etat sur la télévision «France 24» le 13 juillet 2010. Ainsi, des interviews aux déclarations de son maître, Henri Pascal Bolanga veille au grain depuis qu’il a été nommé conseiller en communication à la présidence de la République centrafricaine (Rca).

 

Une «bonne nouvelle» que ce natif de Douala apprendra le vendredi 11 avril 2008, par téléphone, alors qu’il se trouve à Libreville, au Gabon, son pays de résidence depuis 1992. «Monsieur le conseiller en communication à la présidence de la République, je vous félicite», entendra-t-il de son prédécesseur, Cyriaque Gonda (qui deviendra ministre de la Communication avant de tomber en disgrâce en 2010). Dès ce jour, sa vie changera du tout au tout. Entre raideur protocolaire et missions de bons offices, l’ancien animateur radio creuse son sillon à Bangui. Car, celui que les «Banguissois» appellent respectueusement «Monsieur le Ministre conseiller» est désormais un homme de pouvoir.

 

Comme tout ministre, il dispose d’un cabinet. Mais, à la différence des autres, ses bureaux sont logés au Palais de La Renaissance, le palais présidentiel centrafricain. La vingtaine de collaborateurs de HPB est essentiellement composée de journalistes, de vidéastes et de photographes. Le Camerounais règne, en somme, sur une véritable galaxie de reporters. Preuve, s’il en est, de ce que HPB demeure un homme de média avant tout. Le ministre conseiller qu’il est aujourd’hui, anime d’ailleurs deux talk-shows sur «Télé Centrafrique»: «52 minutes pour convaincre» et «Bangui magazine». Des émissions qu’il «présente quand il a le temps». Car le président Bozizé peut le solliciter à tout moment.

 

Désinformation


Au quotidien, HPB veille sur l’image de marque de la Rca et sur celle de son président. Pour cela, le premier réflexe du «‘sorcier noir’ de Bozizé», comme le surnomme ironiquement le site d’information «Centrafrique-presse.com», consiste à rechercher sur Internet ce qui est écrit sur le pays qui a vu naître Jean-Bedel Bokassa et David Dacko. Il arrive au Camerounais de faire des mises au point pour rétablir la part de vérité de l’Etat centrafricain. La gestion du site web officiel de la présidence de la République centrafricaine lui échoit également, ainsi que la publication de «La lettre du Palais de La Renaissance», un magazine institutionnel consacré aux activités du président de la Rca. C’est aussi ses services qui conçoivent les calendriers, les agendas et les supports papiers aux couleurs de la présidence de la République.

 

En tant que conseiller en communication du premier centrafricain, HPB a initié «Les trophées de la Renaissance», sous le patronage de François Bozizé. Un évènement culturel majeur qui aura fait converger vers Bangui de grands noms de la scène africaine et centrafricaine, telle la diva ivoirienne Monique Seka, au grand bonheur des «Banguissois». Le président Bozizé et les dignitaires du régime assisteront à la soirée de clôture de cette première édition en mars 2010. En ce moment, Henri Pascal Bolanga constitue véritablement la tête de proue de l’offensive médiatique du pouvoir de Bangui. Une offensive qui a pris un coup d’accélérateur depuis que la disparition de Charles Massi a quelque peu écorné l’image du régime Bozizé. L’épouse de ce rebelle centrafricain avait révélé à l’Agence France Presse qu’il serait «mort des suites de tortures» à Bossembelé en Rca.

 

L’on peut donc comprendre que le «marabout camerounais» de François Bozizé consacre tout un magazine people à l’amélioration de l’image de marque de la Rca. Le directeur de publication de «In Centrafrique», qui a publié son 5è numéro en septembre dernier, le conçoit lui-même, comme une «vitrine promotionnelle pour confondre les spécialistes de la désinformation et de la propagation de fausses nouvelles qui veulent à tout prix occulter le changement intervenu dans ce pays depuis le 15 mars 2003 (date de la prise de pouvoir de F. Bozizé, à la suite d’un coup de force militaire, ndlr)».

 

L’aventure centrafricaine de HPB commence en juin 2007. A l’époque, il dirige Tekla Communications, un cabinet de conseil en communication qu’il a créé à Libreville après son départ de «Africa n°1» en 2004. Il anime aussi un talk-show quotidien diffusé en prime time sur «Tv+», une télévision gabonaise. HPB jouit déjà d’une expérience de trois années dans l’évènementiel. Car, la capitale gabonaise servait alors de cadre à d’innombrables conférences internationales. Sur recommandation de Vincent Mamba Chaka, promoteur de l’espace culturel «Linga-téré» à Bangui, «Tekla Communications» est contacté par la présidence de la Rca pour organiser le premier club de presse à Bangui. C’est en fait un échange de 2 heures 30 entre F. Bozizé et 15 journalistes africains triés sur le volet. A son arrivée à Bangui, HPB apprend que «on» (F. Bozizé?) souhaite que ce soit plutôt lui qui joue le rôle de modérateur.

 

A la fin des débats, l’aide de camp du président de la Rca lui annonce que ce dernier l’attend. Très intrigué, «l’enfant terrible» de Njo-Njo à Douala écoute le président lui dire: «la Rca a besoin d’hommes comme vous». François Bozizé lui demande alors s’il serait disposé à travailler pour le pays. Ce à quoi le Camerounais répond «oui!» sans hésitation. Mais son employeur se garde bien de lui dire quel rôle exact il pourrait jouer auprès de lui. HPB retourne à Libreville où il poursuit normalement ses activités. Il sera sollicité de temps en temps par le locataire du palais de La Renaissance pour organiser d’autres évènements. Sa mission en Rca ne prendra finalement forme qu’en avril 2008, lorsqu’il apprend sa nomination par téléphone.

 

Presque rien ne prédestinait pourtant HPB à vivre cette consécration en Rca. Né à la polyclinique Soppo Priso, à Douala, le 9 avril 1966, il grandit dans une famille appartenant à la classe moyenne. Il sera choyé par sa mère, sa grand-mère et l’une de ses tantes, ses «3 mères». Premier d’une fratrie de 6 enfants, il suit sa mère au Gabon en 1976, où elle est allée «se chercher». A son retour à Douala, en 1982, il s’inscrit au lycée de New-Bell. C’est ici qu’il vivra sa première expérience de communicateur et d’organisateur d’évènements. Après avoir coordonné les activités du club journal, il est élu, en 1986, président de la coopérative scolaire. Celle-ci fédère une trentaine de clubs scolaires.

 

A l’Université de Yaoundé où il s’inscrit en 1988, il se distinguera en organisant, aux éditions Papyrus, la première conférence publique de l’écrivain pamphlétaire Mongo Béti, après son retour d’exil en 1989. C’est une consécration pour cet étudiant en Lettres modernes françaises qui préside aux destinées du cercle de littérature de sa faculté. Malgré ces lauriers, le jeune homme décide d’interrompre ses études alors qu’il est en année de licence. «Notre formation était fortement dévaluée et les épreuves étaient très souvent vendues aux étudiants avant les examens», explique-t-il à Mutations le 6 novembre dernier à Douala. Il était venu prêter main forte au consul de Rca à Douala, Dénis Magnonde, à la suite des violentes scènes d’émeutes dont les services de celui-ci ont été le théâtre. 

 

Omar Bongo

 

En 1990, HPB regagne Douala où il officiera sur les ondes provinciales de la radio nationale. Avec son ami de toujours, le journaliste Théodore Kayesse, il présente «Canal culture» jusqu’en 1991. Ils sont également rédacteurs à l’hebdomadaire «La détente» pendant 2 années. Douala est alors paralysée par les émeutes de la «ville morte» et une répression féroce de la soldatesque. HPB choisit de repartir au Gabon en 1992. Il ambitionne d’y poursuivre ses études à l’Université Omar Bongo de Libreville. Mais, du fait que l’administration refuse de prendre en compte ses 3 années d’université, l’obligeant à s’inscrire en 1ère année, il arrête définitivement ses études.

 

Sigma Communication, cabinet conseil spécialisé dans la communication stratégique au profit des entreprises et du Gouvernement gabonais, l’embauche alors. Il collabore aussi au quotidien national «L’union» pendant 6 mois. Puis vient 1994. «Africa n°1» lance un concours pour le recrutement de 6 animateurs. HPB s’abstient d’abord de s’y présenter. Subodorant que seuls des Gabonais seront reçus. 

 

Mais, sur insistance de l’un de ses proches, il change d’avis. Finalement, il sera retenu sur plus de 300 candidats. Il commence par présenter «Transafricaine» et «Trajectoire» avant de piloter «Croisière». Cette dernière émission de globetrotter le conduira vers plus de 40 capitales africaines, dont Yaoundé.

 

Le programme est un véritable couronnement pour Hpb. Ses performances lui vaudront d’ailleurs l’Oscar gabonais de la meilleure émission radio. Pas encore marié, HPB reste un cœur à prendre. Il a un fils, Ivane. Agé de 14 ans, celui-ci est rentré au Cameroun cette année et fréquente un séminaire catholique dans la périphérie de Douala. En devenant le sherpa de François Bozizé, HPB démythifie quelque peu le conseil en communication des chefs d’Etats. Une activité très lucrative dont on a souvent l’impression, sous les tropiques, qu’il est du domaine réservé de ceux que l’on surnomme les «sorciers blancs». Et ainsi, une fois de plus, c’est de l’extérieur que vient la reconnaissance d’un talent camerounais. Après le palais de La Renaissance, le palais de l’Unité? 

 

© Mutations 16 décembre 2010 : Brice T. Sigankwé

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 01:23

 

 

fric en CFA

 

Avec le tableau des dépenses du mois de décembre 2010, nous arrivons au bout des révélations sur le pillage en bande organisée par la bozizie du trésor centrafricain, comme nous l’avions promis dès le début.


Certes, le siphonage a baissé d’intensité par rapport à la moyenne mensuelle mais un nouveau phénomène fait son apparition dans ce tableau. C’est la fréquence nettement élevée des passages au trésor des agents comptables des hôpitaux de Bangui dont la consonance des noms ne laisse subsister aucune ambiguïté sur leur proximité avec le KNK et la bozizie.

 

Pour le reste, on retrouve toujours les noms des mêmes : Guillaume LAPO, Joêl SINFEI MOIDAMSE, Joseph BANGO etc...

 

Rédaction C.A.P


 

 

 

MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET                                                                          REPUBLIQUE  CENTRAFRICAINE

*************                                                                                                                          UNITE - DIGNITE - TRAVAIL

DIRECTION GENERALE DU TRESOR                                                                                                               **********

ET DELA COMPTABILITE PUBLIQUE

            *************

DIRECTION DE LA CENTRALISATION COMPTABLE

            *************

SERVICE DE LA CENTRALISATION COMPTABLE                                                                             Bangui le 14/09/2011

            *************

BUREAU DE REGULARISATION DES DEPENSES

            ************* 

N°_ /MFB/DIR-CAB/DGTCP/DCC/SCC/BRD, 11

 

 

 

 

 

TABLEAU DES DEPENSES PAYEES A CHARGE DE TRESORERIE

 

 (EXERCICE décembre 2010)

 

 

 

 

 

N° OP

LIBELLE

MONTANTS

BENEFICIAIRES

529

Obsèques du GL MALENDOMA

14 293 250 CFA

NGBALE Marie

534

Dépense obligatoire CNHUB

1 750 000 CFA

LOUZYMONT Murielle

555

Action gouvernementale : Présidence

37 000 000 CFA

MOIDAMSE SINFEI Joël

560

Dépenses obligatoires : Ministère la Défense

1 500 000 CFA

PARTOINE Aristide

563

Dépenses obligatoires : Hôpital de Communautaire

3 500 000 CFA

KOINAM Albertine

567

Dépenses obligatoires : CNHUB

1 750 000 CFA

LOUNZYMONT Murielle

611

Fonctionnement du Trésor

2 366 000 CFA

GANINGA Marcel

641

Indemnités pour TEL – Cellule Technique

2 250 000 CFA

LAPO Guillaume

644

Fonds mis à disposition du ministre de la Justice

1 500 000 CFA

NGON BABA Laurent

644

Fonctionnement du Trésor

1 337 000 CFA

LAPO Guillaume

653

Action gouvernementale : Présidence

37 000 000 CFA

MOIDAMSE SINFEI

654

Action gouvernementale : Présidence/Primature

12 100 000 CFA

BIREAU Claude

662

Dépenses obligatoires : Hôpital Communautaire

3 500 000 CFA

KOINAM Albertine

663

Dépenses obligatoires : Hôpital de l’Amitié

3 000 000 CFA

FIZOUA Brice

664

Reliquat frais de mission

14 000 000 CFA

BOMAYAKO Gilbert

708

Travail Extra Légal (TEL)

1 646 000 CFA

LAPO Guillaume

714

Fourniture Trésor

2 000 000 CFA

BANGO Joseph

4891

Règlement Internet et VSAT

30 560 000 CFA

BINOUA Fernande

6336

Fonctionnement du Trésor

10 069 000 CFA

LAPO Guillaume

6344

Action gouvernementale – FACA

12 100 000 CFA

BIREAU Claude

6396

Facture réparation véhicule du DGT

755 000 CFA

LAPO Guillaume

6402

Règlement indemnité cellule liquidation

350 000 CFA

LAPO Guillaume

6411

Achat pièces électriques

1 193 000 CFA

BANGO Joseph

6413

Action gouvernementale – Primature

12 100 000 CFA

BIREAU Claude

6420

Dépenses obligatoires – Hôpital Communautaire

3 500 000 CFA

KOINAM Albertine

6453

Règlement indemnité cellule liquidation

1 580 000 CFA

LAPO Guillaume

6489

Action gouvernementale -Présidence

37 000 000 CFA

MOIDAMSE SINFEI

7908

Règlement tenues de défilé du 01/05

4 000 000 CFA

DANGBOYE Maurice

7921

Indemnités pour travaux de régularisation des dépenses

2 000 000 CFA

BANGO Joseph

7974

Règlement tenues de défilé du 01/05

2 000 000 CFA

DANGBOYE Maurice

16342

Règlement reliquat  Commission Electorale Indépendante

85 995 000 CFA

YALIGAZA Aimé

16349

Dépenses obligatoire Ministère de la Défense

1 500 000 CFA

PARITOINE Aristide

16357

Dépense obligatoires Hôpital Communautaire

3 500 000 CFA

KOINAM Albertine

16364

Dépenses obligatoires Hôpital de l’Amitié

3 000 000 CFA

FIZOUA Brice

16373

Dépenses obligatoires CNHUB

1 750 000 CFA

LOUNZYMONT Murielle


 

16412

Action gouvernementale : Présidence

37 000 000 CFA

MOIDAMSE SINFEI

16421

Dépenses obligatoires : Hôpital de l’Amitié

3 000 000 CFA

FIZOUA Brice

16445

Achat fournitures

2 000 000 CFA

BANGO Joseph

16490

Action gouvernementale

12 100 000 CFA

BIREAU Claude

16498

Dépenses obligatoires – Hôpital Communautaire

3 500 000 CFA

KOINAM Albertine

16499

Dépenses obligatoires -  Hôpital de l’Amitié

3 000 000 CFA

FIZOUA Brice

19556

Dépenses obligatoires : Primature

12 100 000  CFA

BIREAU Claude

 

S/ TOTAL DECEMBRE 2010

484 314 250 CFA

 

 

 

(Sources : Ministère des Finances et du Budget)

 

 

RECAPITULATIF DES REGLEMENTS PAR OP POUR LE MOIS DE DECEMBRE 2010

 

 

 

1

MONTANT DES OP REGLES AU PROFIT DE LA BOZIZIE, LE KNK ET LES GBAYAS BOY’S

484 314 250 CFA 

2

MONTANT TOTAL DES DEPENSES DE L’ETAT EFFECTUEES PAR OP

 616 501 973 CFA

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 01:09

 

 

Bemba-Gombo.jpg

 

Radio Ndéké Luka dimanche, 11 Décembre 2011 13:54


Suite du procès de Jean Pierre Bemba à la Cour Pénale Internationale à la Haye aux Pays Bas.  Au cours de cette semaine qui s’achève, le tribunal a entendu à titre d’expert, la déposition d’un officier kenyan. Le témoin expert a évoqué « le commandement, le contrôle et le déploiement des troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) en Centrafrique », en 2002 et 2003.

 

Il s’agit  du 36ième témoin de l’accusation dans l’affaire Bemba. Le lieutenant-général Daniel Opande, officier supérieur kényan, est un ancien commandant des opérations de maintien de la paix en Sierra Léone et au Libéria. Il a affirmé à la barre que les hommes du Mouvement pour la libération du Congo « pouvaient communiquer avec Gbadolite», le Quartier Général de Jean-Pierre Bemba au Congo-Kinshasa de l’époque.

 

Le témoin a expliqué que « sur le terrain, un commandant de brigade faisait de son mieux pour travailler avec la force centrafricaine. Mais c’est une coordination qui n’a pas réussi et en conséquence, la brigade se retrouvait seule », a-t-il affirmé. « Elle recevait des informations de Gbadolite et elle transmettait ces informations à la formation inférieure ».

 

Pour la défense de Jean-Pierre Bemba en revanche, les hommes du MLC sont venus renforcer les troupes centrafricaines, à la demande du président d’alors, Ange-Félix Patassé, en proie à une rébellion. L’accusé, affirment-ils, n’avait dès lors plus de pouvoir de commandement sur ses troupes.

 

L’avocat a ensuite tenté de démontrer que l’expertise du témoin était incomplète, ce dernier n’ayant pas eu accès à la totalité du dossier du procureur. Il a établi que l’officier kényan n’avait pas été en mesure d’interroger les officiers du MLC et leurs homologues centrafricains sur le terrain.

 

Jean-Pierre Bemba est poursuivi pour crimes contre l’humanité commis en Centrafrique, en 2002 et 2003. Il est en procès depuis novembre 2010. Le procureur devrait boucler la présentation de ses témoins dans les premières semaines de l’année 2012.

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