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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 03:52

 

 

J Jacques Demafouth

 

L’affaire Jean Jacques Demafouth est très embarrassante et une vraie épine dans le pied du pouvoir de Bozizé. La visite que lui ont rendue à la SRI certains diplomates de la place et en particulier la représentante du Secrétaire Général de l’ONU et responsable du Binuca (Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique) Mme Margaret Vogt est, quoiqu’on puisse en penser, une manière de faire comprendre clairement à Bozizé qu’on désapprouve le sort fait au vice-président du Comité de pilotage du DDR.

Contrairement aux élucubrations apparemment rassurantes mais peu réalistes de Firmin Findiro tendant à faire croire que l’arrestation et la détention de Demafouth n’impacterait pas la poursuite du programme DDR, il n’est pas du tout sûr qu’on ne soit pas revenu à la case départ au sujet du désarmement.

C’est Mme Margaret Vogt du BINUCA qui doit avaler son chapeau, elle qui avait cru devoir aller plaider vigoureusement fin décembre dernier encore devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New York la nécessité de trouver d’urgence 3 millions de dollars pour le désarmement et 19 millions de dollars pour la phase de réintégration des ex-rebelles. Elle avait expliqué que le programme DDR n’avait concerné jusqu’ici que seuls 4800 ex-combattants, de l’Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD) qui ont été effectivement démobilisés. L’arrestation de Demafouth et du député de Birao est intervenue moins d’un mois après ce plaidoyer. Si ce n’est pas un sabotage du DDR, cela y ressemble beaucoup.

Que doit-t-on penser d’un régime pour lequel on se donne beaucoup de peine pour lui rechercher d’urgence des financements pour un programme de désarmement si vital pour la restauration de la paix et qui passe derrière saboter le travail ? Telle est la question qui se pose clairement et logiquement à propos des agissements du pouvoir de Bangui qui visiblement manque totalement de crédibilité aux yeux des observateurs du dossier centrafricain.

La communauté internationale, surtout l’Union Européenne qui, en finançant les élections du 23 janvier 2011 comme elle l’a fait croyait contribuer au renforcement du processus démocratique en Centrafrique s’est sentie flouée car elle a surtout permis à Bozizé de conserver le pouvoir, doit se poser quelques questions sur un tel régime qui visiblement n’a pas la volonté politique que les choses puissent réellement avancer dans le bon sens en Centrafrique.

Bozizé a géré seul et dans la plus grande opacité l’enveloppe de huit milliards de F CFA octroyée par les pays de la CEMAC pour le DDR centrafricain. Il a catégoriquement refusé de confier la gestion de cette manne au PNUD comme on le lui a demandé. Qu’a-t-il réellement fait de cet argent jusqu’à ce que dernièrement il vienne annoncer que l’argent du DDR était épuisé ? Comment peut-on sérieusement faire confiance à un tel individu dont on voit par ailleurs les désastreuses conséquences de la gestion qu’il prétend faire des finances publiques de son pays dont il s’est imposé tout seul comme ordonnateur des dépenses et comptable.

On ne peut que le regarder aller tout seul droit au mur avec toutes les décisions incohérentes et dictatoriales qu’il prend ces derniers temps pour dissoudre les conseils d’administration des entreprises d’Etat et offices publics et la domiciliation des recettes non plus dans les banques commerciales mais à la BEAC etc…

Aux Nations Unies Mme Vogt avait clairement déclaré que « les difficultés de mobilisation des ressources pour achever le processus du DDR pourraient conduire à un retour au conflit dans le pays ». Avec les entraves de toutes sortes que dresse le régime de Bozizé à la recherche des financements, (ndlr : arrestation et détention arbitraires de Demafouth et du député de Birao sans levée préalable de son immunité, interdiction faite à ses avocats de le voir, arrestation de Ferdinand Samba directeur de publication du quotidien « Le DEMOCRATE », et on ne voit pas comment le DDR pourrait se poursuivre.

Rédaction C.A.P

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Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 02:12

 

 

 

 

J Jacques Demafouth-copie-1

 

 

CDI– Amis d’Afrique

Collectif des Démocrates Internationaux et Amis de l’Afrique

Observatoire de l’Avancé de la Démocratie de l’Etat de Droit et

de la bonne Gouvernance

(Paris, Londres, New York, Dakar)

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Collectif des Démocrates Internationaux et Amis d’Afrique font observer et prennent à témoin la Communauté Internationale notamment l’Organisation des Nations-Unies, le Conseil de Sécurité, la Commission des droits de l’homme de l’Union Africaine et de l’Union Européenne, les organismes de défense des droits de l’homme …etc. de la dérive dictatoriale du régime de Bangui quant au respect des droits de l’homme en République Centrafricaine.

Le 06 Janvier 2012, M. Jean-Jacques DEMAFOUTH, Homme Politique Centrafricain, Avocat, Ex-Ministre de la Défense Centrafricain a été arbitrairement arrêté dans le bureau du ministre centrafricain de la justice au mépris du principe de la séparation des pouvoirs.

Deux autres personnes dont l’Ex-Ministre de l’habitat et actuel Député de Birao Mr Gontran DJONO AHABA et Mahamat ABRASS, tous deux de la branche de l’ex mouvement de rebelle UFDR (union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement) ont été arrêtées aussi.

Pour rappel : Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH a la veille, et au préambule du dialogue politique inclusif (DPI), et pendant se voix propulser à la tête de la principale Ex-rébellion du pays APRD « l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie », Vice-présidentdu comité de pilotage du DDR à la sortie du DPI.

Il faut remarquer, le processus de DDR suite son cours difficilement, malgré tout la volonté de Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH, fûtes totale dans les processus de désarmements de la principale Ex-rébellion du pays APRD « l'Armée Populaire pour la Restauration de laDémocratie ».

Par ailleurs, Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH, deux fois candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2005 et 2011 a prouvé à suffisance sa volonté de conquête du pouvoir par la voix des urnes.

Paradoxalement la République Centrafricaine se voit assiégée par des groupes rebelles étrangers (LRA, FPR), les populations centrafricaines sont délaissées par les autorités centrafricaines. Le pouvoir de Bangui, reste droit dans ses bottes. Malgré les différentes alertes du peuple centrafricain terrorisé par l’invasion des groupes rebelles étrangères (LRA, FPR), qui commettent allégrement des forfaits.

 

Le pouvoir de BOZIZE, fait diversion sur son incapacité à sécuriser l’intégrité territoriale, ainsi de protéger le peuple Centrafricain. Maintenant on accuse Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH de « comploter avec d’autres groupes rebelles pour déstabilisation» n’est qu’un prétexte. C’est l’hôpital qui se moque de la Charité ! C’est un secret de polichinelle que le pouvoir en place cherche par tous les moyens à disqualifier tous les opposants politiques, les muselés, au passage boycotter toutes les dispositions mises en place à la sortie de la DPI, en occurrence le DDR.

Nous connaissons bien la volonté de conserver à tout prix le pouvoir de BOZIZE et nous,

Le Collectif des Démocrates Internationaux et Amis de l’Afrique  condamnons avec force, et faisons appel à la communauté internationale, aux autorités françaises, des Etats-Unis d’Amérique, aux différentes organisations déjà impliquées, et à tous ceux qui sont épris de Paix, de Justice, de Droit de l’Homme, d’exiger du pouvoir du président général  BOZIZE, la libération immédiate de Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH, et des deux autres arrêtés avec lui, afin que ce dernier continue en sa qualité de vice-président du DDR, à contribuer dans les efforts collectifs déjà consentis, pour réaliser concrètement le processus de DDR.

 

Rappel : Les conditions d’arrestation de Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH ne sont basées sur aucune preuve, et le pouvoir en place à l’habitude d’éliminer arbitrairement ces adversaires politiques. Il faut rappeler que le risque est réel et d’autant  plus élevé que Mr. Jean-Jacques DEMAFOUTH, est depuis longtemps dans le collimateur du Pouvoir de Bangui.

 

Fait à Paris le 18-01-2012

 

 

La coordination CDI-Amis d’Afrique

Collectif des Démocrates Internationaux et Amis de l’Afrique

Observatoire de l’Avancé de la Démocratie de l’Etat de Droit et

de la bonne Gouvernance

 

(Paris, Londres, New York, Dakar)

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:45

 

 

 

fronton-KNK-du-stade-omnisport.JPG 

 

 

fronton-KNK.JPG

 

 

 

Sans honte, le parti de Bozizé le KNK a cru devoir s'approprier les ruines de ce palais omnisport qui, à peine  les travaux de construction achevés et avant même d'être inauguré, avait servi le 4 décembre 1977 à abriter la grotesque et ubuesque farce d'auto-couronnement du prétendu empereur Jean Bedel Bokassa. Depuis lors, aucun des gouvernements qui se sont succédé n'a jamais pu faire réhabiliter ce gymnase qui a  purement et simplement été laissé à l'abandon et livré aux pillards.

 

C'est maintenant où il ne reste plus debout que les murs et l'armature métallique de cette bâtisse que le KNK choisit d'en utiliser le fronton pour sa propagande et les enfants de Bozizé d'en faire un lieu de kermesse et de nuisance sonore qui dérange la tranquillité et le sommeil des habitants du voisinage et notamment les étudiants du campus universitaire qui malheureusement ne croient même pas élever la moindre protestation. 

 

Bozizé qui est loin d'être un batisseur mais est plutôt un champion de pose de première pierre et non d'inauguration ainsi que ses enfants et son clan devraient avoir le profil bas et non se vautrer dans des réalisations auxquelles ils n'ont jamais contribué en aucune façon,  de près ou de loin. Me Zarambaud qui a pris l'initiative courageuse d'interpeler le ministre des sports pour l'imposture du KNK n'a que raison quant à sa démarche qui, bien que seulement symbolique, n'en est pas moins très pertinente .

 

Rédaction C.A.P 

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:43

 

 

 

jeunes filles centros-copie-1

Bangui :  deux jours d’enseignement sur six à l’école de Gobongo

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme 18 janvier 2012

Alors que le gouvernement affirme engager la réforme du  système éducatif centrafricain, l’on constate encore des faits indésirables  dans certains établissements primaires de Bangui.

« Je viens à l’école tous les lundis et samedis de 6h à 12h », a confié Stéphane, 11 ans,  élève en classe de CM1 B de l’école Gobongo, interrogé par le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), et ce, depuis la rentrée scolaire 2011-2012.

Deux jours d’enseignement par semaine ! Voilà le constat fait dans cet établissement situé dans le 4èmearrondissement de Bangui. Dans cette école où l’on peut compter environ 1494 élèves pour la section garçon B, les heures de cours sont extraordinairement réduites, hypothéquant ainsi la formation des enfants. Même si le directeur de cette section, André Ngaté, affirme que l’établissement dispose de « tous les documents adaptés pour les différents niveaux pour permettre aux élèves de bénéficier d’un enseignement efficace ».

En dehors de cette réduction d’heures d’enseignement, il y a également le phénomène de « jumelage » de classe, faute de d’infrastructures d’accueil, selon André Ngaté. Mais au sein de l’établissement, l’on constat la construction de nouveau bâtiment financés par la Banque mondiale.

« Avec ces nouveau bâtiment nous pourront obtenir les salles supplémentaires afin de plus jumeler les classes »,estime le directeur.

Claude Binguinimi, un  parent d’élèves de ladite école se dit préoccupé par cette situation et affirme ne pas comprendre le phénomène. « Ce n’est pas normal que les enfants ne bénéficient  que de 2 jours d’enseignement par semaine. Avec  ça le programme pédagogique ne peut être respecté et la formation au rabais va toujours continuer », a-t-il souligné.

Selon le chef de la circonscription scolaire de Bangui1, cette réduction d’horaire de cours n’est que temporaire et que les choses redeviendraient normales dès que les travaux de construction des nouveaux bâtiments scolaires s’achèveront.

« Au lieu que les enfants restent à la maison pendant toute la durée des travaux, la circonscription scolaire de Bangui1 a trouvé un palliatif en reversant les enfants  à l’école des filles. C’est une réalité que nous essayons de gère parce qu’il n’y a pas d’autres alternatives »,a-t-il expliqué. 

Mais cette justification ne convainc pas certains parents. « On ne peut pas attendre que les cours démarrent avant d’entamer des travaux de construction des bâtiments. Ce sont des choses qui doivent se faire pendant les vacances. Les enfants ne rattraperont jamais le temps qu’ils sont en train de perdre », a relevé un parent d’élève qui a requis l’anonymat.

André Ngaté, directeur de l’école Bobongo garçon B reconnais que cette situation a une répercussion sur l’éducation des enfants. « C’est un handicap pour les élèves. Nous avons un programmé élaboré sur (9) neuf mois, mais avec tous ce que nous connaissons, les enfants sont très en retard », a-t-il souligné.

Pour lui, si les parents d’élèves d’avis il faudrait, une fois les travaux finis organiser des séances de rattrapage pour permettre aux enfants de combler ces vides, annonçant que les travaux  devraient terminer à la fin du mois de février. Mais en attendant, la formation des enfants est compromise.

 

Bangui : La consommation d’eau souillée donne des maladies

18 janvier 2012

En cette saison sèche, les ménages de Bangui commencent à connaitre des difficultés d’accès à l’eau potable (reportage RJDH).

Comme toujours, la Société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) ne parvient pas à satisfaire la population des différents arrondissements de la ville de Bangui en eau courante. Dans les quartiers, nombreux sont les ménages qui se tournent vers l’eau de puits, souvent non traitée. D’ailleurs dans certains quartiers, les propriétaires des puits les ferment pour éviter la pénurie d’eau dans leur propre maison. Mais ces puits sont également le plus souvent souillés et à l’origine de plusieurs maladies.

« La question de l’eau pose problème dans les différents quartiers de Bangui. De même ce problème est à l’origine de plusieurs maladies : la parasitose, la diarrhée, la poliomyélite, la fièvre typhoïde et l’hépatite E », a expliqué Marandé Yabouka, Chef de Section de contrôle de qualité de l’eau à la direction de la Santé Communautaire à Bangui dans un entretien avec le RJDH.

« Quand l’eau du puits taris, dit-il, il y’a des maladies diarrhéiques qui peuvent surgir, c’est ce qu’on appelle le perihydrique», a ajouté Aristide Marandé Yabouka.

Conscientes peut-être de cette situation, en dépit des difficultés à avoir de l’eau courante, certaines familles évitent tout de même de consommer l’eau du puits. « Nous avons un puits dans notre concession, mais nos parents nous ont interdit d’en consommer parce que le puits n’est pas et qu’il y a risque d’attraper des microbes », a témoigné Stella, une jeune femme habitant le quartier Benz-vi dans le 5ème arrondissement den Bangui.

Selon Aristide Marandé Yabouka, à défaut d’avoir l’eau courante fournie par la SODECA, les communautés doivent faire bouillir l’eau et y verser des gouttes d’eau de javel avant de la consommer afin d’éviter les différentes infections dues à la consommation d’eau souillée.

Par ailleurs le chef de la section de contrôle de la qualité de l’eau à la direction de la Santé Communautaire déplore le manque de matériel qui ne permet pas à son service de bien faire son travail.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec la SODECA et le laboratoire de l’Institut Pasteur pour le contrôle du chlore résiduel. De même, nos techniciens vont sur le terrain pour prodiguer des conseils à la population dans le but de conserver la qualité de l’eau, son utilisation et la propreté des récipients qui servent à contenir l’eau », a-t-il fait remarquer.

« Nos besoins sont très étroit. En cette période de sécheresse où l’eau taris, nous avons besoins des trousses de contrôle de qualité de l’eau et des kits qui nous permettrons de descendre sur terrain, car il y’a un réel problème », a conclu Aristide Marandé Yabouka.

Tout comme l’électricité, l’accès à l’eau potable reste un problème en République Centrafricaine, tant à Bangui la capitale qu’en province.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:41

 

 

 

081010paoua

Bangui, 18 janvier 2012 (C.A.P) - Selon des informations crédibles émanant des sources proches des familles des victimes, une bande armée non identifiée en provenance du Tchad aurait attaqué le village de Bembo dans la commune rurale de Mia-Pendé  situé à 50 km de Paoua le 17 janvier 2011.

Composé d'éleveurs Mbororo appelés communément « Sangara » qui ont utilisé des armes blanches, les assaillants ont fait deux morts dont Odin Djibao, technicien hydraulicien qui réparait les pompes des points d'eau aménagés dans la région et une autre femme du nom de Dékouma.

Deux autres blessés, une femme et un homme, ont été transportés au centre hospitalier de Paoua pour des soins. Ce mercredi matin cette même bande d’assassins est revenue à l'attaque avec des fusils Kalachnikovs pour tirer à nouveau sur la population qui a vidé le village pour trouver refuge en brousse. Quelques jeunes courageux du village sont restés pour enterrer les victimes avant de se réfugier à leur tour en brousse.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:34

 

 

monument-des-martyrs-Bangui.jpg

Radio Ndéké Luka Mercredi, 18 Janvier 2012 14:54

Il y a 33 ans, le 18 janvier 1979, l’armée tirait, sur ordre de l’Empereur Bokassa, sur des élèves qui manifestaient contre l’obligation du port de la tenue scolaire, alors que les salaires de leurs parents étaient impayés depuis 6 mois.  Il y avait eu une cinquantaine de morts. Chaque année, ce triste événement est commémoré sous l’appellation de « Journée des Martyrs ».

Cette année n’a pas dérogé à la règle même si « Journée des Martyrs », a été transformée depuis 2 ans en une « Semaine Nationale de la Jeunesse ». Une transformation intervenue après la réhabilitation de l’ex-empereur.

La commémoration faite ce 18 janvier 2012 a été très sombre à Bangui. Du jamais vu, selon les habitués de cette manifestation : Absence du président de la République François Bozizé à la cérémonie de dépôt d’une gerbe de fleurs au Monument des Martyrs. Le chef de l’Etat centrafricain était représenté cette fois par son Premier ministre Faustin Archange Touadéra. Seule une poignée d’élèves venus de 4 établissements scolaires de la capitale étaient présents. Il y aussi quelques étudiants, venus de l’Université tout proche.

Est-ce là la conséquence de la réhabilitation de l’ex-empereur intervenue il y a 2 ans ? Selon Gustave Bobossi, ancien Recteur de l’Université de Bangui et un des manifestants à l’époque des faits, interrogé par Radio Ndeke Luka est d’avis qu’on ne peut pas « changer les données de l’histoire. On a beau tout imaginer autour de cette date, même elle devrait rester comme un repère pour la jeunesse actuelle ».

De son côté, Dieudonné Salamatou, actuel Directeur du Bureau d’Affrètements Routiers Centrafricains (BARC) et ancien secrétaire général de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA), estime que « cette journée a toujours été célébrée avec émotion. Car, la jeunesse de l’époque avait son courage pour combattre un régime dictatorial où les couches sociales ont été muselées, des militaires désorientés, afin d’asseoir une liberté ».

A la question de savoir si la réhabilitation de Bokassa est de nature à faire disparaitre ce fait historique, l’ancien secrétaire général de l’ANECA rétorque que « pardonner n’est pas oublier. Ces faits historiques demeurent toujours, quitte aux autorités du pays d’enseigner ces valeurs positives à la génération montante. Le 18 janvier devrait désormais servir d’aiguillon pour la jeunesse actuelle en proie à la recherche du gain facile, du clientélisme, du régionalisme. Pour exemple, l’obtention des diplômes se fait sur une base non méritée, ce qui met les jeunes en déphasage avec l’ancienne génération axée sur des valeurs patriotiques ».

Hors de Bangui, on retrouve le même contraste. Les manifestations populaires relatives à cette commémoration ont été interdites par les autorités locales de la ville de Mobaye (Est). Toutefois, une conférence débat suivi d’un match de football était maintenu au programme.

A Bouar (Ouest), une marche pacifique a marqué la journée. Parents d’élèves, autorités locales ont mis l’accent sur le combat contre l’analphabétisme et le chômage dans la ville. Dans la ville de Berberati, il y a eu dépôt d’une gerbe de fleurs.

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 23:32

 

 

lacs-tchad


PARIS AFP / 18 janvier 2012 17h38 - Un projet international de remise en eau du Lac Tchad, dont la superficie a été divisée par dix depuis les années 1960, menacerait les nouvelles cultures développées par les populations locales, ont prévenu des universitaires nigériens et français.

Comparable à une mer intérieure il y a 50 ans, le Lac Tchad, passé de 20.000 km2 à environ 2.000, constitue encore une ressource vitale pour les quatre pays riverains: Niger, Nigeria, Tchad et Cameroun.

Le rétrécissement dramatique du lac, que les chefs d'Etat locaux voudraient voir classer au patrimoine de l'Humanité, serait dû non seulement aux sécheresses répétées des années 1970 et 1980 mais aussi, selon certains experts, à la surexploitation de ses eaux pour l'irrigation et l'alimentation des villes.

Une étude menée par des experts des universités de Niamey, Maradi et Tahoua au Niger, du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) en France, publiée mercredi, montre que les populations locales se sont largement adaptées à la pluviométrie insuffisante pour leurs exploitations traditionnelles.

Le retrait des eaux ayant laissé la place à des zones de polders aux sols fertiles et humides, les agriculteurs ont commencé à cultiver le maïs, le riz, le sorgho et le niébé (sorte de haricot) qui poussent sans irrigation ni fertilisants et ont abandonné peu à peu la culture du mil, selon l'étude.

De plus, sur incitation des pouvoirs publics et d'ONG, les agriculteurs se sont lancés dans la culture intensive de poivrons, lucrative à l'export vers le Nigeria surtout.

L'inquiétude pour l'avenir de cette nouvelle agriculture prospère réside dans le projet de transfert des eaux de l'Oubangui (principal affluent du fleuve Congo) au Chari qui alimente la cuvette sud du lac, notent les universitaires.

Le projet international en discussion depuis plusieurs années permettrait de remonter le niveau d'eau du lac en l'alimentant par un canal à partir notamment du fleuve Oubangui qui prend sa source en République démocratique du Congo.

L'apport constant (en eau) envisagé (...) remettrait à nouveau profondément en question les systèmes de production et les modes de vie actuels des habitants, conclut l'étude.


(©)

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 19:16

 

 

 

Godfroy Djanayang Gondjé

 

 

 En règle générale si deux hommes désirent la même chose alors qu'il n'est pas possible qu'ils en jouissent tous les deux, ils deviennent ennemis : et dans leur poursuite de cette fin qui est, principalement, leur propre conservation, mais parfois seulement leur agrément, chacun s'efforce de détruire ou de dominer l'autre.

Et de là vient que, là où l'agresseur n'a plus rien à craindre que la puissance individuelle d'un autre homme, on peut s'attendre avec vraisemblance, si quelqu'un plante, sème, bâtit, ou occupe un emplacement commode, à ce que d'autres arrivent tout équipés, ayant uni leurs forces, pour le déposséder et lui enlever non seulement le fruit de son travail, mais aussi la vie ou la liberté. Et l'agresseur à son tour court le même risque à l'égard d'un nouvel agresseur.

Du fait de cette défiance de l'un à l'égard de l'autre, il n'existe pour nul homme aucun moyen de se garantir qui soit aussi raisonnable que le fait de prendre les devants, autrement dit, de se rendre maître, par la violence ou par la ruse, de la personne de tous les hommes pour lesquels cela est possible, jusqu'à ce qu'il n'aperçoive plus d'autre puissance assez forte pour le mettre en danger. Il n'y a rien là de plus que n'en exige la conservation de soi-même, et en général on estime cela permis.

Il apparaît  plus clairement que de nos jours une bataille sans merci s’engage dans le cadre de la recherche  de pouvoir  de l’Etat  en République centrafricaine.

Entre temps les moyens et méthodes d’acquisition de pouvoir régalien semblent  sans doute pousser  les assoiffés de pouvoir de l’Etat  à se trouver parfois un  chemin contraire à la vision démocratique, raison pour laquelle depuis une décennie, les coups d’Etats  deviennent de plus en plus la voie la plus légale d’obtention du pouvoir de l’Etat en RCA, remettant en cause la culture démocratique.

Pendant  la consultation électorale du 23 janvier 2011, le verdict des urnes issus de ses élections ont finalement plongé le pays dans une situation de post-conflit.   

Concernant les résultats de ces scrutins, des divergences géopolitiques et stratégiques sont à la source de la division au sein des forces d’opposition c’est pourquoi certains candidats notamment  comme  Jean- Jacques DEMAFOUTH, ancien ministre de la défense nationale et patron de l’ex rébellion de l’APRD, s’inclinera quant à lui devant le verdict des urnes. Cependant feu le président Ange Félix PATASSE et les autres candidats malheureux ont rejeté en bloc la crédibilité de ces élections et demandent l’annulation pure et simple de leurs résultats. 

Tandis que la communauté internationale partage un avis nuancé, l’Union Européenne  et la Francophonie ont dénoncé des irrégularités considérables liées à ces élections. Peu de chefs d’Etat ont félicité le Président BOZIZE pour sa réélection à la tête de la magistrature suprême. Une année après ses élections, ce pays vit en ce moment une véritable psychose d’atteinte contre la sûreté de l’Etat.  Au regard de la température politique actuelle de ce pays ne serait –il pas important de s’interroger sur l’origine de ce syndrome en pleine situation de crise dans la mesure où le pays est encore sous contrôle des occupations illégales des éléments de BABALADE  et ceux de Joseph KONY?

L’histoire se reproduit  dix ans plus tard. En effet, en 2002, dans une affaire de poursuite contre la sûreté de l’Etat  engagée  par le Parquet Général de Bangui, ou à l’époque l’accusateur était le Général BOZIZE, curieusement  en ce jour je diagnostique presque la même pathologie dans cette  nouvelle affaire d’atteinte contre la sûreté de l’Etat, sauf avec une légère différence qui était celle  de la fuite du Général BOZIZE vers le TCHAD et l’arrestation du présumé coupable Jean Jacques DEMAFOUTH. Mais s’il faut prendre l’exemple du passé pour bâtir le présent et le futur, l’affaire d’accusation de Jean Jacques DEMAFOUTH et autres doit faire l’objet d’une gestion plus réfléchit et responsable  politiquement par crainte de  ne pas faire vivre de nouveau au peuple Centrafricain les mauvais souvenirs qui certainement ont mis des blessures dans des familles en République Centrafricaine.

Face à ce type de problème qui risque de fragiliser la paix et la cohésion sociale,  que faut-il faire pour résoudre le problème d’atteinte contre la sûreté de l’Etat, l’infraction retenue contre Jean Jacques DEMAFOUTH  et autres de manière plus apaisante?

Comme  on ne cesse  de le dire dans le langage courant que «  la paix n’as pas de prix » et que l’unité nationale prime dans toute circonstance, je voudrais via cette analyse mettre à contribution dans la gestion de cette affaire les propositions suivantes :

la mise en place d’un comité de suivi  regroupant  les ONG et les institutions militantes des droits de l’homme en RCA dans le déroulement de l’instruction ;

-          l’implication du Conseil de la médiation dans le processus de cette affaire ;

-          reprendre de manière urgente des négociations avec les groupes rebelles qui veulent se désolidarisés du DDR ;

-          garantir le principe du droit à un procès équitable.

Chaque citoyen centrafricain peut se permettre de s’interroger de savoir quand les acteurs politiques cesseront-ils de faire de la misère au peuple?

 

 GONDJE- DJANAYANG Godfroy – Luther

Expert Analyste en gestion des crises politico- militaires.

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 03:48

 

 

 

baba laddé gl

 

 

Source : blog de Makaila Nguebla

L'armée tchadienne se prépare à attaquer le FPR

Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) a toujours dit qu'il était prêt pour  des négociations avec les autorités tchadiennes à  condition que celles- ci se déroulent  à l'extérieur des frontières nationales, ce que le  gouvernement tchadien  rejette catégoriquement.

A cet effet, le FPR  attire une fois de plus l’attention de  la Communauté Internationale de la  menace sérieuse qui pèse sur le processus de paix dans la sous-région.

A l’heure où nous diffusons ce communiqué de presse,  l'armée tchadienne se prépare activement  à attaquer notre  mouvement.  Quatre (4) hélicoptères  du régime Deby  ont été pré-positionnés  à Sido-Centrafrique ; ils ont été repeints  en blanc faisant croire à l’opinion générale qu’il s’agit  des hélicoptères appartenant à l’ONU, ce qui est évidemment une usurpation très grave.

 En outre,  déjà vingt (20) Toyota de l'armée Tchadienne lourdement équipées, ont été repérées à Sido-Tchad.

Face à l’évolution de la situation militaire en cours  à la frontière Tchad /RCA, le FPR tient pour  responsable Idriss Deby Itno de  toutes pertes militaires ou civiles, tchadiennes,  centrafricaines  et autres.

Par ailleurs,  le Front Populaire pour le Redressement (FPR) tient à rassurer  l’opinion nationale et internationale  que le mouvement est composé de toutes les couches ethniques et sociales tchadiennes (Arabes , Goranes, Peuls,  Ouaddaiens, Saras,  Kanembou, Hadjarais,   etc. ).

Pour ce fait,  le FPR rejette  l’amalgame savamment entretenu  par le régime Deby et ses alliés sur le caractère tribal de notre  mouvement dans le but d’empêcher  l’unité de toutes les forces tchadiennes en lutte contre la dictature en place au Tchad depuis  plus de deux  décennies.

Enfin, le FPR lance un appel pressant  à la mobilisation générale pour en finir définitivement avec le régime impopulaire, corrompu, anti-démocratique,  criminel du Mouvement Patriotique du Salut (MPS).

Vive le Front Populaire pour le Redressement (FPR)

Que triomphe la démocratie au Tchad !


Pour le FPR, le Porte-Parole

Fait à Kaga Bandoro le 16 janvier 2012

 

 

LES FORCES VIVES TCHADIENNES EN EXIL APPORTENT UN SOUTIEN INDEFECTIBLE AU FPR DU GENERAL BABA LADDE


La Coordination internationale des Forces Vives d’Opposition Tchadienne en exil, suit avec une attention toute particulière les informations en provenance du Tchad et qui font état des préparatifs de l’armée clanique d’Idriss Deby Itno qui s’apprêteraient à lancer une offensive imminente contre les positions tenues par les troupes du Front Populaire pour le Redressement (FPR) dirigé par le Général Baba Laddé.

En effet, selon nos informations, six ( 6 )  hélicoptères de combats et plusieurs colonnes de véhicules militaires auraient été aperçus dans la région de Sarh en partance vers la frontière Tchado-Centrafricaine.

Face à cette situation extrêmement explosive, nous (forces vives de la nation tchadienne en exil) lançons un appel solennel aux différentes sensibilités socio-politiques internes, aux mouvements politico-militaires, aux troupes  du Mouvement pour la Justice et l’Egalité ( MJE) du feu Dr Khalil Ibrahim, assassiné avec la complicité du régime Deby au profit de celui de Khartoum, à se mobiliser à tous les niveaux en faveur des vaillants combattants du FPR qui se trouvent sur le terrain militaire pour accomplir leur noble mission qui se résume  à la défense de  l’ensemble du peuple tchadien sans distinction.


Pour ce fait, nous :


-    Demandons à la France de rompre le silence afin d’interpeller le Gouvernement tchadien sur  les conséquences incalculables qui découleront d’éventuels affrontements militaires avec les forces du Général Baba Laddé dans une  sous-région fragilisée par l’instabilité politique ;


-    Appelons  l’ONU, l’UE et l’UA à prendre leurs responsabilités respectives pour peser de tout de leur poids afin de contraindre les autorités tchadiennes et centrafricaines à ouvrir sans délai des perspectives de négociations avec leurs mouvements d’opposition armée de par et d’autre des frontières communes ;

-    Et enfin,  exhortons le peuple tchadien à se soulever contre le régime clanique, militariste, dictatoriale et pseudo-démocratique d’Idriss Deby qui règne au Tchad contre la volonté de la majorité écrasante  des populations dépitées.

                                                                                 Fait le 17 janvier 2012

Pôle Afrique des Forces Vives Tchadiennes en exil

vivesforces@yahoo.fr

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 03:35

 

 

 

éleveurs foulani-30-oct-2011

 

boucherie à Bouboui

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Janvier 2012 13:56

La fin du calvaire des consommateurs de la viande de bœuf de Bangui est loin de pointer. Cette denrée alimentaire, une des plus prisées par les centrafricains,  devient de plus en plus rare parce que devenue chère sur le marché. Conséquence : quantité insuffisante au sein des ménages, désintéressement de certains consommateurs au profit d’autres aliments. Ce constat est fait ce 17 janvier par les reporters de Radio Ndeke Luka.

L’une des raisons évoquées par les bouchers est le transfert en octobre dernier du marché à bétail du PK 13 au PK 45. Ces opérateurs économiques expliquent que le prix des  bœufs demeure cher sur le nouveau site. Un veau pourrait coûter 300 à 400 000 francs CFA (environ 615 euros). Aussi, le marché n’est souvent ravitaillé que par des éleveurs qui ne fournissent qu’un cheptel très insignifiant.

D’après Cephas Likiti membre de l’association des bouchers du marché Combattant, « en dépit des plaintes soumises au gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail dans ce secteur, aucune suite favorable n’a été enregistrée ».

Pour preuve indique-t-il, « 5 de nos camarades  ont été  arrêtés au cours d’une réunion de crise par les éléments de l’Office Central pour la Répression du banditisme (OCRB), sur ordre du parquet de Bangui. Ils ont finalement été libérés le samedi dernier après avoir passé 7 jours dans les geôles ».

Par ailleurs, à Mbaïki (sud), le prix du manioc est passé de 1250 (environ 1,9 euros) à 1750 francs CFA (environ 2,6 euros). Cette situation suscite des polémiques au sein de la population locale. Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a confirmé l’information ce mardi, les acheteurs et les productrices s’accusent mutuellement au sujet de cette montée du prix de cet aliment très apprécié par les habitants de Mbaïki.

Pour la population de Nola (ouest), c’est une plainte contre la pénurie du pain dans la ville. La rupture de la farine de blé en est la principale cause. Interrogés sur ce sujet, les consommateurs pointent un doigt accusateur sur « l’ajustement de 30 francs CFA (environ 0,04 euros), des prix des hydrocarbures à la pompe ».

 

NDLR : Selon nos informations, les vraies raisons du déménagement du marché à bétail du PK 13 au PK 45 sont dues aux « nuisances » nocturnes qu’occasionnent les incessants va et vient du  convoyage des bœufs vers le parc du marché de PK 13 et du parc vers les abattoirs. L’église du christianisme céleste de Bozizé du PK 13 étant juste à côté du marché à bétail, ce dernier aurait tout simplement exigé du ministre de l’élevage de faire déménager ce bruyant et nuisible marché afin de lui permettre de s’adonner tranquillement à ses séances de méditation dans son église car une nuit, il aurait été énormément incommodé par les bruits dus aux déplacements interminables d’animaux. Au lieu de l’église, c’est donc le marché qui a été déplacé au PK 45 route de Boali.   

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