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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 00:37

 

 

 

Boz-ballon.jpg

 

 

Jamais et au grand jamais, cette sorte de malédiction qui semble s’acharner depuis près de deux décennies sur la République Centrafricaine n’aura paru aussi désespérante qu’aujourd’hui.

La République Centrafricaine, son despote aveuglé et ses ouailles fort prétentieux ne cessent de faire parler d’eux pour des détournements de deniers publics, des dérives autoritaires et des violations systématiques des droits de l’homme. Ce « grand » pays enclavé de 623 mille km2 est de plus en plus souvent montré du doigt à cause des excentricités de son chef, un général atypique, qui regarde ses prérogatives constitutionnelles comme le banquier regarde la danseuse, c’est-à-dire, fort intéressé par le plaisir qu’elle procure mais réfractaire à l’entretenir. Ici, notre général d’opérette ignore jusqu’à son rôle de président de la République.

Désormais isolé sur la scène internationale et acculé par les nombreux problèmes quotidiens des Centrafricains, l’homme qui s’est fait investir, le 15 mars 2011, pour un nouveau bail de cinq ans à l’issue d’une élection fortement contestée par ses adversaires ainsi que les bailleurs de fonds, observe inquiet, le délitement de son régime et tente, à coup de « mesurettes », de sauver les meubles. Réussira-t-il ? Rien n’est moins sûr.

Retrait de la Micopax en décembre prochain ? 

Inutile de rappeler que l’entreprise politique que François Bozizé tente de mettre en place et qui inspire déjà méfiance à certains observateurs avisés, a été dictée par les circonstances, très défavorables pour son régime. Il faut dire que deux événements d’inégale importance l’un et l’autre, ont fini par le pousser à agir.

D’abord, il y’a eu le refus par l’ambassade des Etats-Unis à Paris d’un visa d’entrée à son ministre des finances (lire nos précédentes livraisons), ressenti dans les cercles du pouvoir à Bangui comme l’ultime humiliation et l’expression de l’arrêt définitif de la commisération que certains pays pouvaient avoir à l’endroit de ce régime brutal mais peu efficace. 

Ensuite, il y’a eu, selon de bonne source, en début de la semaine dernière, la visite d’un haut gradé français, dépêché à Bangui par le ministère français de la Défense, pour annoncer de vive voix à François Bozizé la fin du soutien de la France à la (Micopax). Ce qui signifie de facto, la fin de la mission de cette force multinationale stationnée à Bangui et considérée par François Bozizé comme une assurance tout risque. Autant dire que le retrait de la logistique française à cette force des pauvres est un coup dur pour le régime de Bozizé.

Car, il est utile de rappeler que la France soutient la MICOPAX, la mission de consolidation de la paix de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), mission multidimensionnelle visant à consolider le climat de paix et de stabilité, aider au développement du processus politique et au respect des droits de l'homme. Le détachement français BOALI assure principalement le soutien, sur le plan technique et si besoin opérationnel, de la force de stabilisation africaine en Centrafrique, hier la FOMUC, aujourd'hui la MICOPAX. Elle fournit un soutien sur le plan administratif, technique, financier et logistique.

François Bozizé prêt à faire couler le sang de son peuple

Dans une note de fin de mission adressée à ses supérieurs par le haut gradé français dont nous taisons le nom et dont L’Indépendant a eu vent, celui-ci préconise le maintien en terre centrafricaine du détachement Boali pour, écrit-il, une éventuelle évacuation des citoyens français et étrangers en cas de troubles qu’il juge « inéluctable ». 

Ce général a par ailleurs, toujours selon sa note, eu la « conviction » à l’issue de son entretien avec François Bozizé que ce dernier est non seulement « surarmé » mais encore, se trouve dans un « état d’esprit de belligérance et n’hésiterait pas, en cas de soulèvement populaire, d’ordonner à ses soldats de tirer sur son peuple ».  

Arrivé au pouvoir par effraction, sans programme ni stratégie politique, François Bozizé est de plus en plus confronté aux dures réalités du pouvoir. Il sait que son régime n’est qu’un avatar de l’État africain postcolonial : savant dosage de mysticisme, d’invocation de Dieu (il se dit lui-même pasteur de l’église Christianisme céleste) mais aussi la capacité à inspirer la crainte par l’usage de la force.

Aujourd’hui, ayant compris que ses dérapages verbaux (que ceux qui disent qu’il n’ya pas de démocratie en Centrafrique soient écrasés par un véhicule) ne feront rien à la grave crise qui secoue le pays, que son actuel Premier ministre Faustin Archange Touadéra ne dispose d’aucun contact à l’extérieur, François Bozizé s’est résolu à tenter un coup de poker-menteur digne de Las Vegas en faisant courir le bruit d’un imminent remaniement gouvernemental et d’une prochaine dissolution de l’assemblée nationale.

Ce coup de prestidigitateur, destiné à rassurer la communauté internationale et favoriser l’aide financière à son régime, n’aura de sens que s’il est accepté par les forces vives de la nation centrafricaine à commencer par l’opposition démocratique. Dans cet optique, un remaniement gouvernemental ne sera utile que si la Primature est confiée à un individu ayant une forte personnalité et un esprit libre, ce qui est loin d’être acquis, tant Bozizé nous a habitué avec ses personnages falots et ses illustres inconnus comme Premier ministre.

Cette entreprise politique ne produira l’effet escompté que si la dissolution de l’Assemblée nationale ouvre la voie à l’organisation des élections législatives véritablement transparentes et crédibles à l’issue desquelles émerge une législature représentative des forces politiques en présence.

François Bozizé est-il prêt à se remettre en cause pour faire œuvre de salubrité publique ? L’avenir proche nous le dira !

Adrien Poussou       

       

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 00:34

 

 

malette de liasse de billets

 

Le Temps d’Algérie 01-10-2011

La lutte contre la corruption est l’un des supposés axes majeurs de la politique étrangère de la France. Or, s’il est un domaine dans lequel cette vieille démocratie n’est pas qualifiée pour donner des leçons aux autres comme elle le fait en ce moment, même aux régimes des Républiques d’Afrique dont l’ancienne puissance coloniale est le plus fidèle des alliés, c’est bien celui de la corruption.

Nicolas Sarkozy, empêtré dans l'affaire Karachi, écorné par l'affaire Bettencourt et passablement impliqué par les valises de la Centrafrique, se trouve au cœur d'un véritable système de corruption rarement connu dans les annales de la cinquième République française, pourtant «riche» en frasques de cette nature. Pour ce motif, Nicolas Sarkozy est, aujourd’hui,
au plus bas dans les sondages et sa candidature à sa propre succession est remise en question y compris au sein de sa famille politique.

Jamais mandat d’un président français de la IVe République n’a été marqué par autant de scandales financiers, bien que le lien particulier des plus hauts dirigeants français avec l’argent louche, soit du domaine public. D’ailleurs, Nicolas Sarkozy a inauguré son mandat présidentiel par un voyage en jet privé d’un empereur de l’argent suivi d’une croisière tous frais payés près de l’île de Malte.

C’est un indice du vice du luxe et de l’ostentatoire qui colle à la peau des présidents de la Ve République. Giscard d’Estaing n’a pas décliné l’offre généreuse d’un lot de diamants faite à sa femme par l’autoproclamé «Empereur Jean Bedel Bokassa 1er» de la République Centrafricaine.

Le plus tristement célèbre des dictateurs africains, dont les bastonnades publiques avaient indigné le secrétaire général des Nations unies de l’époque, Kurt Waldheim, se proclamait «ami» de Giscard d’Estaing, «cousin» de Jacques Chirac et enfant naturel du général De Gaulle qu’il appelait publiquement et officiellement «papa».

Les affaires de gros sous

 Les «diamants de Bokassa» n’étaient pas l’exception qui confirme la règle des affaires de corruption qui ont fait bien des carrières à l’Elysée, mais la règle elle-même. Hormis le général De Gaulle et ses intimes politiques à l’instar de Georges Pompidou, tous les chefs d’Etat de la Ve République ont été plus ou moins mêlés à des affaires de dessous de table. L’«Affaire des diamants est un dossier prescrit».

Jacques Chirac est poursuivi, à ce jour, pour les faux emplois qu’il a créés à la mairie de Paris. Rattrapé par cette affaire de détournement de l’argent du contribuable français, après deux mandats à la tête de l’Elysée, ses avocats ont invoqué l’«incapacité mentale» pour se présenter devant le tribunal qui devait le juger.

Pas de procès pour l’ancien chef d’Etat. Le non-lieu est prononcé, cette fois, au profit de son ex-Premier ministre, Dominique de Villepin, que Nicolas Sarkozy avait promis de «pendre à un crochet de boucher» pour avoir cherché à l’impliquer dans l’affaire des comptes obscurs de «Clearstream».

 L'affaire Karachi, des sous et du sang

Mais les scandales qui risquent de remonter jusqu'à Sarkozy les dépassent tous. L'affaire des rétrocommissions dans des ventes d'armes constitue probablement l'un des feuilletons les plus glauques de la compromission du politique avec le monde parallèle des affaires. L'affaire Karachi d'abord, où il y a eu des représailles sanglantes avec l'assassinat de plusieurs Français.

 L'argent indûment perçu de la transaction devait servir à financer la campagne du candidat Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le plus proche collaborateur. Une autre affaire de vente de frégates à l'Arabie Saoudite a également permis de «prélever» une dîme pour la cagnotte de la campagne Balladur. Les révélations ont mis à mal ce que les médias français appellent la «Sarkozie», et plusieurs hommes de confiance du président français sont visés par la justice.

Si cette dernière n'est pas encore remontée jusqu'au «plus américain» des chefs d'Etat français, il n'est un mystère pour personne que Sarkozy ne peut être convaincant dans son rôle de «je ne savais pas», ou en invoquant la théorie du complot. Cette ligne de défense est aussi pathétique que celle de son ancien mentor qui, pour justifier les millions d'euros en espèces ayant transité par son compte de campagne, parle de vente de tee-shirts et autres gadgets.
 
«Il le vaut bien»

Cette affaire de corruption est l’un des nombreux scandales financiers qui font la «une» de l’actualité politique en France où apparaît en bonne place le nom de Nicolas Sarkozy. Le comptable de Mme Betancourt et le magistrat en charge de l’affaire qui porte le nom de la dame la plus riche de France ont la preuve que Nicolas Sarkozy a bien été soudoyé. Par le plus grand des miracles, les témoins reviennent un à un sur leurs dépositions.

 Sarkozy a aussi le bras long dans les médias pour orienter l’enquête sur les «valises de Bongo», au besoin vers ses seuls anciens collaborateurs qui l’ont accompagné jusqu’aux portes de l’Elysée. Comme la camorra, il ne touche pas à l’argent de la drogue.

Après Eric Woerth, Brice Hortefeux, son ex-ministre de l’Intérieur acceptera-t-il de servir de bouc émissaire pour que son ami et camarade de classe devenu président reste «au-dessus de tout soupçon». C’est, pourtant, une certitude que Sarkozy a reçu par valises l’argent qui lui manquait pour faire sa campagne pour l’Elysée.

 L’argent de la misère africaine

Un argent sale puisé dans les misérables caisses des peuples africains, parmi les pauvres du monde. Beaucoup de gouvernements des anciennes colonies africaines de la France ont admis sinon reconnu à travers leur silence avoir contribué au financement de la campagne de Sarkozy.

Aujourd’hui, les monarchies pétrolières du Golfe apparaissent dans les rapports des juges anti-corruption qui enquêtent sur les affaires de corruption en France. Une affaire de gros sous en perspective qui n’a pas dévoilé tous ses secrets.

Beaucoup se demandent, aujourd’hui, si le fils du colonel Kadhafi, Seif El Islam, a réellement fait dans la calomnie quand il affirme être en possession de virements ayant servi à financer la campagne de Sarkozy. L’engagement de la France dans le conflit libyen est une autre affaire de «corruption» qui dévoilera, en son temps, le plus scandaleux des «marchés» passés à l’étranger par le président français.

Au plus bas dans les sondages, il est peu probable qu’il sera le prochain président de son pays, peut-être même pas candidat si des primaires avaient lieu dans son parti, l’UPM. «Sarkozy doit se poser des questions» sur la chute libre de la droite et la prise de l’imprenable citadelle du Sénat par la gauche, dit-on à l’UMP.

L'aventure guerrière en Libye au nom de la démocratie quelques mois après avoir essayé de doter Ben Ali de moyens répressifs pour contrer les manifestations en Tunisie, les gesticulations internationales pour «sauver» la Grèce grâce au trésorier allemand alors que la France cumule les records de déficit et d'endettement, les déclarations belliqueuses contre la Syrie, la croisade qui se drape de démocratie et de bonne gouvernance, tout cela ne fait pas sérieux quand on cumule autant de casseroles.

Sarkozy risque de se faire rattraper par son passé après 2012. L’«Affaire Karachi», les contre-vérités et les mensonges qui l'entourent ne fait que commencer. A quand le printemps français ?

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 00:14

 

 

ippy

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 02 Octobre 2011 13:11

Les habitants du village de village Bohong, situé à 70 Km de Bocaranga dans l’Ouham-Pendé (Nord-ouest) demandent aux autorités administratives d’ériger ce village qui compte plus de trente mille habitants en Sous-préfecture. Une réunion sur question a été tenue le weekend dernier dans ce village entre les autorités administratives de l’Ouham Péndé et les populations et notables de Bohong.

Il est ressorti de cette réunion que le village de Bohong ne peut pas pour l’instant, recevoir le statut de Sous-préfecture. Les raisons évoquées sont que, depuis sa création, il n’a jamais bénéficié de statut ni de commune ni de Poste de Contrôle Administratif (PCA).

Malgré ceci, les villageois ont soutenu leur demande par le fait qu’elle était dirigée par un seul chef de village. Aujourd’hui, il en compte 27. Sa population est estimée à 30.000 habitants, résultats du recensement général de la population et de l’habitation de 2003.

Dans le village de Bohong, on y trouve des structures telles que la gendarmerie, 3 écoles dont deux privées, un collège d’enseignement général jeune de 4 ans. A cela s’ajoute un hôpital privé de la communauté religieuse luthérienne, un marché hebdomadaire chaque vendredi et, entre autres une association de 50 conducteurs de taxi-motos.

Seulement, les autorités de l’Ouham Péndé invitent les habitants de Bohong à déployer encore beaucoup d’efforts, car ces structures ne répondent pas encore aux normes exigées par l’administration centrafricaine. Il faut ajouter que la majorité des habitants de ce village sont encore analphabètes selon les résultats du recensement de 2003.

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 00:11

 

 

 

F Saragba

 

« Au chef, il faut des hommes et aux hommes, un chef » Proverbe africain.

Le chantier KNK si chantier il y’a, fissuré et chancelant jusque-là semble définitivement prendre de l’eau de toute part. Ni chef, ni ouvriers  capables de colmater les nombreuses fissures pour redresser le régime KNK en péril. Les quelques ouvriers encore loyaux qui ont essayé de s’appliquer à cet exercice périlleux en ont fais les frais d’une manière claire et nette. Ceux qui pensaient pouvoir suggérer ou apporter des critiques positives pour sauver les meubles sont virés du parti et sont invités à aller voir ailleurs. Décontenancés, ceux-ci assistent goguenards aux  empoignades et autres crapuleries des « S » grands ouvriers qui se livrent une guerre fatalement fratricide sur fond de cupidité et d’égo surdimensionnés. Les nouveaux bannis du KNK découvrent douloureusement la vraie nature d’un régime despotique qu’ils ont contribué à ériger  en bourreau du peuple centrafricain et des acquis de la démocratie dans notre pays. Tels sont en tout cas, les derniers enseignements que l’on peut tirer d’un fonctionnement aux pratiques viciées, de prédation et de prébende mis en place  au lendemain du coup d’état du 15 mars 2003 par ses fossoyeurs de la république d’un temps révolu.

Le régime du KNK est un serpent qui se mord la queue.

Après avoir tour à tour dépecé, assassiné, emprisonné, bâillonné, méprisé,  brimé à tort et à travers nos concitoyens depuis huit ans. Alors que des chefs rebelles n’arrêtent pas de se pavaner depuis nos frontières jusqu’à l’intérieur de notre territoire en imposant leur désidérata à nos gouvernants démissionnaires, ces derniers ne pensent qu’à établir la liste de 22 vrais patriotes qui résident en France  pour les éliminer dit-on. Eux, qui n’ont pour seules armes que leurs stylos et leur pertinente réflexion sur l’état désastreux de notre pays.  Eux qui n’acceptent pas que notre beau et riche pays ne s’enfoncent dans les abysses du sous développement. Voilà que la violence politique qui est immanente au mouvement des « libérateurs » et au parti KNK se retourne contre ses initiateurs. La stratégie qui avait été établie pour annihiler et briser toute opposition, démocratique soit-elle est arrivée au terme de sa logique avec notamment le trucage des résultats des dernières élections générales. Désormais la république Centrafricaine est un pays de parti unique d’où le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire et l’autorité judiciaire sont confisqués. Un pays où le droit dans tous les sens du terme est bafoué, où le plus fort impose par la force ses caprices et ses extravagances sans aucune retenue.

Pendant que les gouvernants du KNK se livre un branle-bas de combat, la République est livrée à elle-même. N’y a-t-il pas un chef/ouvrier pour recadrer les choses et mettre fin à la récréation ?

Le scandaleux branle-bas de combat et les invectives déplacées de certains  membres du gouvernement à l’endroit d’autres membres du gouvernement est à la mesure du désordre qui prévaut. A défaut d’un chef charismatique et responsable pour recadrer et remettre la République définitivement en marche, chacun se croit tout autoriser en bafouant ouvertement ici et là les institutions de la république. Jusqu’ou le général Bozizé est-il prêt à offrir l’impunité qu’il a refusé à d’autres alors qu’ils sont aussi coupables les uns que les autres ?  Pourquoi jeter ceux-ci en pâture et à la vindicte populaire et pas ceux-là ? En ce temps tourmenté pour le régime, le régime du KNK n’est-il pas en train de se mordre la queue comme le serpent ?

 

Franck SARAGBA

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 00:02

 

 

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Bourse du travail de Paris, salle Jean Jaurès - 3 rue du château d’eau, M° Château d’eau

Mardi 4 octobre 2011, par Régis (Survie Paris) // Agenda Survie Paris

Meeting Urgence contre la dictature au Cameroun !

Depuis 1982, le dictateur Paul Biya maintient son peuple sous la dictature et il s’apprête à s’imposer de nouveau au pouvoir le 9 octobre dans une nouvelle élection frauduleuse.

Bourse du travail de Paris, salle Jean Jaurès - 3 rue du chateau d’eau, M° Château d’eau

Organisé par le Collectif de solidarité avec les luttes sociales et politiques en Afrique

Avec Survie (Fabrice Tarrit, Président de Survie), Tribunal Article 53 (Yves Mintoogue), Union des Populations du Cameroun (Augusta Epanya), Front Uni de la Diaspora Camerounaise (Robert Wanto Waffo), Sortir du colonialisme, AFASPA (Jean-Paul Escoffier, président), Fédération des Congolais de la Diaspora (Benjamin Moutsila), les Anges Gardiens du Gabon (Charles Assembe), Afriques En luttes (NPA, Moulaye Aidara), Parti de Gauche (Patrice Finel), PCF (Jacques Fath, responsable national du PCF aux relations internationales), Europe Ecologie Les Verts (Benjamin Bibas), …

Dans ce meeting seront abordées les questions suivantes :

 La guerre d’indépendance camerounaise : une histoire toujours taboue

 Un président inamovible avec la complicité de la France

 La forte présence des entreprises françaises au Cameroun en 2011

 La Corruption, la fortune personnelle, et la misère pour la population

 Une dictature qui ne laisse de place à aucune opposition

 Fraudes en amont et processus électoral bâclé, les compromissions européennes

 Elections en Afrique vu de l’Occident : démocratisation, mascarade électorale, politique de stabilité ?

 Fin de l’impunité : Paul Biya peut-il être jugé ?

+ Revendications contre la dictature au Cameroun

Appel Urgence contre la dictature au Cameroun !

Depuis quelques mois, surtout depuis que la diplomatie française a été prise en flagrant délit de soutien à dictature en Tunisie, les discours gouvernementaux ont certes changé, mais en Afrique, les dictateurs du pré carré, soutenus depuis des décennies, sont toujours là : au Tchad, au Congo-Brazzaville, au Cameroun, en Centrafrique, au Togo, au Gabon, à Djibouti, au Burkina Faso. Le plus ancien d’entre eux est actuellement Paul Biya, au Cameroun, en place depuis 29 ans. Ce président de 78 ans brigue un nouveau mandat dans des élections à un tour, le 9 octobre 2011.

Depuis quelques années, les élections jalonnent l’actualité africaine mais la démocratisation peine à se faire : les régimes dictatoriaux sont aptes à transformer des élections en faire-valoir par une préparation adaptée et des fraudes massives, comme ce fût le cas, entre autres, au Gabon, au Togo, ou au Tchad récemment. C’est donc une nouvelle mascarade électorale qui se prépare au Cameroun et qui au lieu faire illusion sur la capacité d’un dictateur à aller vers la démocratie devrait plutôt alerter sur l’impossibilité pour la population de se débarrasser d’un système politique qui a coupé toute voie de sortie.

Les autorités camerounaises et françaises cachent ensemble la vérité sur l’histoire de la décolonisation et de la guerre de 1955-1970, une page sombre de l’histoire de la France en Afrique. Le pays accueille un grand nombre d’entreprises françaises qui y ont jusqu’à présent trouvé un climat des affaires favorable. Paul Biya espère passer dans l’indifférence d’une communauté internationale qui sait choisir ses objectifs en fonctions de ses intérêts.

Le 31 août, le président Nicolas Sarkozy disait à ses ambassadeurs (1) : « Ce qui est nouveau, après des décennies pendant lesquelles la stabilité des régimes en place primait, à l’Est comme au Sud de l’Europe, c’est la volonté de la France d’accompagner avec détermination le mouvement des peuples vers la démocratie. » Les 29 années de dictature au Cameroun n’ont été possibles que grâce au soutien français. Face à une nouvelle instrumentalisation des élections au profit d’une dictature « amie de la France », le gouvernement va-t-il enfin mettre fin au double langage et poser des actes pour aider à une réelle démocratisation du Cameroun ?

Signataires : Survie, Tribunal Article 53, Union des Populations du Cameroun, Front Uni de la Diaspora Camerounaise, Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (CODE), Fédération des Congolais de la Diaspora, Sortir du Colonialisme, AFASPA, les Anges Gardiens du Gabon, Union Syndicale Solidaires, Afriques En luttes (NPA), Parti de Gauche, PCF, Europe Ecologie Les Verts, Parti des Indigènes de la République.

1 : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/mi...

*

Références :

  "Au cameroun de Paul Biya" de Fanny Pigeaud (Ed. Khartala, Août 2011)

  "Kamerun !, Une guerre cachée aux origines de la Françafrique - 1948-1971" Manuel Domergue auteur, avec Thomas Deltombe et Jacob Tatsitsa (Ed. La Découverte, 2010)

  "Contre Biya, Procès d’un tyran" (Tribunal Article 53) de Patrice Nganang (Ed. Assemblage, 7.2011)

  "Kamerun, l’indépendance piégée. De la lutte de libération à la lutte contre le néocolonialisme" d’Augusta Epanya, Albert Moutoudou et Jean Chatain (Août 2011)

  "Main basse sur le Cameroun : Autopsie d’une décolonisation" de Mongo Béti (Ed. Maspero 1972, Ed. La Découverte, 2010)

  "La France contre l’Afrique, retour au Cameroun" de Mongo Beti (La Découverte, 1993)

  "Cameroun Autopsie d’une indépendance", documentaire de Gaëlle Le Roy et Valérie Osouf (2008)

  "Une affaire de nègres"", documentaire d’Osvalde Lewat (2009)

  Rapport de l’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh), Juin 2011, « Cameroun, rapport sur la situation des droits de l’Homme, Le recul continue… »

http://ccfd-terresolidaire.org/e_up...

  Cameroun : les dangers d’un régime en pleine fracture, Rapport Afrique N°161 24 juin 2010

http://www.crisisgroup.org/fr/regio...

 PROSECUTING HEADS OF STATE (Poursuite judiciaire contre chefs d’Etat), by Ellen L. Lutz and Caitlin Reiger (eds). New York : Cambridge University Press, 2009. 352pp.

http://www.bsos.umd.edu/gvpt/lpbr/s...

 

VIOLATION DES DROITS HUMAINS AU CAMEROUN

 

Recensement des différentes violations de droits humains au Cameroun,

de janvier à juin 2011

 

 

Cameroon Ô’Bosso

2 octobre 2011

 

 

A quelques mois de la tenue des élections présidentielles au Cameroun, constatant l’aggravation de l’état de permanent de violations des droits civiques et politiques fondamentaux organisé et alimenté par le gouvernement en place ainsi que son autisme face aux nombreuses voix qui l’interpellent à ce sujet, Cameroon O’Bosso appelle les camerounais à prendre possession de leur système électoral et à se préparer à défendre leur vote que garanti la constitution du Cameroun, les lois de la république dans le stricte respect de leurs droits fondamentaux en tant que citoyennes et citoyens. 

Face aux abus de toute sorte de nature à servir de terreau à l’instabilité sociale, il apparait nécessaire pour Cameroon O’Bosso, soucieux du bien-être des populations et de la paix sociale d’appeler les camerounais et camerounaises à s’inscrire sur les listes électorales, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation de leurs choix électoraux et pour la prononciation des résultats de leur vote. 

Depuis quatre mois, de nombreux leaders politiques et militants de l’opposition ainsi que ceux de la société civile sont arrêtés ou kidnappés en violation des lois de la république. A cela vient s’ajouter le verrouillage systématique du processus électoral et l’imbroglio juridique né de la modification forcée de la constitution. Cameroon O’Bosso interpelle le régime mené par le Président Paul Biya sur sa responsabilité et prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale sur les cas d’abus divers survenus et devenus légion.

 

  1. SUR LES ARRESTATIONS  ET KIDNAPPING DES LEADERS POLITIQUES ET ASSOCIATIFS

Depuis le mois de février à ce jour, de nombreux militants, leaders de partis politiques de l’opposition et  organisations de la société civile ont été arrêtés et kidnappés et des manifestations déclarées interdites. Ainsi :

 

Types de violation

Noms

Date

Lieux

statut/fonction

Arrestation

ABBA Aboubacar

Dimanche 20 février 2011

Yaoundé

Président National du RCPU

BOUBA Michel

Président national du RRDC

Arrestation illegal lors d’une manifestation publique et pacifique

ESSI EKWA Franck

 

MBONDO David

 

Mercredi 23 février 2011

Douala-Nkongmondo

Membres de Cameroon O’Bosso

 

NDJOMGOUE KAMENI Joseph

 

DORKSIDI Raphael

 

DINAMOU Moise

 

DADINA Bazai

 

Reinnier KAZE

Mercredi 23 février 2011

Correspondant de l’agence France Presse

Répression violente d’une manifestation publique et pacifique

Kah WALLA

 

Richard WALLA

 

SOM I Joseph Désiré

 

MOUNGUETYI NJIFEN Thierry

Mercredi 23 février 2011

Douala-Bessengue

Membres de Cameroon O’Bosso

interdiction de  la projection du film intitulé « La banane »

la Coalition souveraineté alimentaire Cameroun (COSAC),

 

L'Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (ACDIC)

 

 Le Réseau de lutte contre la faim au Cameroun (RELUFA)

 

Le Centre pour l'environnement et le développement (CED) ;

 

Dimanche 17 avril 2011

Yaoundé

Organisation de la société civile

assignation à résidence

MBOUA MASSOCK

Mercredi 18 mai 2011

Douala

président de la Nouvelle dynamique nationale africaine (NODYNA)

interdiction de la manifestation baptisée « Marche contre l’appel du peuple »

NODYNA

 

Interdiction du Cameroon People’s Party par courrier n° 000267/L/J06/SP daté du 17 mai 2011 portant en objet « participation de votre parti politique au défilé du 20 mai » et signé du préfet du Mfoundi TSILA Jean Claude

Cameroon People’s Party

Mercredi 18 mai 2011

Yaoundé

Parti politique de l’opposition

Kidnapping par quatre individus présentant des badges de la  police camerounaise

Edith KAHBANG WALLA

Vendredi 20 mai 2011

Yaoundé-Hôtel Mont Fébé

Présidente du CPP et candidate à l’élection présidentielle

Interdiction verbale des Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun (PADDEC) de prendre part au défilé de la fête de l’unité sur le boulevard du 20 mai

PADDEC

Vendredi 20 mai 2011

Yaoundé

Parti politique de l’opposition

exclusion du Rassemblement Démocratique des Modernistes du Cameroun (RDMC)

RDMC

Vendredi 20 mai 2011

Yaoundé

Parti politique de l’opposition

arrestation arbitraire de trois militants du CPP

AMBARAKAI BARA Salomon,

 

 ADRAMAN MAMAT,

 

 ASSAN IDRISSA

 

 

 

Le Social Democratic Front (SDF) est interdit par les autorités compétentes de la région du Littoral de défiler sur la place de l’UDEAC

SDF

20 mai 2011

Douala

Parti politique de l’opposition

interpellation d’une étudiante, distribuant les prospectus du CPP

Anne ZEPOP

20 mai 2011

Dschang

sympathisante du CPP

 

 

·         Mardi 31 mai 2011 à Yaoundé, arrestation abusive de 39 paysans tous membres de L’ACDIC et annulation par le sous-préfet de Yaoundé 1er, 15 heures avant sa tenue, d’une marche paysanne pacifique dûment déclarée et organisée par ladite association avec pour objectif de « dénoncer les travers du ministère de l’Agriculture, gangrené par des scandales de corruption, de détournements de deniers publics, d’affairisme et autres ».

 

·         Jeudi 2 juin 2011 à Douala, interpellation de quatre militants du RRDC (Rassemblement Républicain et Démocratique Camerounais) dont NYAMSI Patrick Roy, DIBONJI Bruno, BOUBA Michel et NGANDO ESSOUE Bernard distribuant des prospectus de leur président et candidat à l’élection présidentielle BOUBA Michel au Marché Mboppi. Ils seront entendus à la brigade de Mboppi pour les motifs de « manifestation non autorisée » et « illégale » ainsi que de « trouble à l’ordre public » puis relâchés 5 heures plus tard.

 

·         Dimanche 5 juin 2011 à Yaoundé, Assassinat au stade Ahmadou Ahidjo d’au moins un jeune manifestant en la personne du regretté Serge Alain YOUMBI. Il aurait été froidement abattu par les balles du régime en place à l’issue du match nul entre le Cameroun et le Sénégal (0-0). En effet, de nombreux jeunes exprimaient leur désapprobation face aux mauvais résultats des lions indomptables traversés par des joutes politiques et des querelles de personnes. Plusieurs autres seront également molestés et une cinquantaine arrêtés pendant ces émeutes. Deux journalistes dont Guy ZOGO et Albert Patrick EYA’A seront licenciés par leur rédaction pour avoir évoqués les faits sus-présentés.

Ces épisodes de violations de nos droits ne pouvaient passés sans que le fooball camerounais, siège de tous les maux ces temps-ci s'en mêle. En effet, après le match Cameroun Sénégal, des supporters exaspérés et énervés par ces mauvais résultats ont entrepris la malheureuse et aventurière mission de manifester. C'est à coup de canons à eau, de lacrymogènes et canons de feu qu'ils ont été rappelés à l'ordre. Bilan: au moin 1 mort. Surtout que cette fois ces policiers, violeurs de nos droits vont objecter, à raison, que la foule étai entrain de vandaliser des édifices et biens publics.  

 

 

 

  1. SUR LE ATTEINTES A LA LIBERTE DE LA PRESSE ET AU HARCELEMENT DES JOURNALISTES

 

Par ailleurs, le CPP dénonce le recul flagrant de la liberté d’expression et le musellement systématique des journalistes et médias audiovisuels du service public de la communication ainsi que ceux de la presse écrite par les pouvoirs publics. Les cas suivants sont forts significatifs.

 

 

·         Mercredi 23 février 2011, Confiscation des matériels de travail et arrestation des journalistes Alain TCHAKOUNTE, chef du service des informations de Cameroon Tribune, de Reinier KAZE Correspondant Cameroun de l’agence France Presse, d'un cameraman de la chaine privée Equinoxe TV, d’un cameraman de la chaîne panafricaine Vox Africa, ainsi que d'un reporter photo du Quotidien Le Jour.

 

·         Lundi 07 mars 2011, suspension, du service d’envoi gratuit des messages de l’opérateur de téléphonie MTN via le réseau social Twitter, au nom du soi-disant « principe de précaution ».

 

·         25 mars 2011, condamnation de Jean-Marie TCHATCHOUANG Directeur de publication de l’hebdomadaire « Paroles » par le Tribunal de première instance de Douala-Ndokoti à six mois d’emprisonnement  avec sursis pendant trois ans, 100.000 fcfa d’amende, 85.200 fcfa de dépens liquidés et à 1.000.000 fcfa à titre de préjudice moral. Pire encore, son journal suspendu par le même tribunal pour une durée indéterminée.

 

·         8 juin 2011 à Douala au quartier Nyalla, agression sauvage et sanglante de NYEMB POPOLI, Directeur de publication du journal satirique « Le POPOLI » par des éléments égarés du régime en place alors que ce dernier héroïquement volait au secours d’une jeune compatriote prise dans les tenailles de la corruption. Bilan : le visage tuméfié et le portrait refait.

 

                                                                                                                   

  1. SUR LE VERROUILLAGE SYSTEMATIQUE DU PROCESSUS ELECTORAL ET DE L’IMBROGLIO JURIDIQUE SUR L’INELIGIBILITE DU PRESIDENT EN EXERCICE

 

En outre, nous constatons avec regret et exprimons à la veille d’une élection présidentielle capitale et déterminante pour la nation camerounaise, notre très vive inquiétude face au verrouillage systématique du processus électoral et de l’imbroglio juridique ambiant né de la modification constitutionnelle d’Avril 2008. Notamment :

 

·         Vendredi 6 mai 2011, promulgation par le Président de la République des lois  n° 2011/001 et n° 2011/002 complétant et modifiant respectivement les lois portant création, organisation et fonctionnement d’ELECAM d’une part et celles fixant les conditions d’élection et de suppléance à la présidence de la République d’autre part, au mépris de nombreuses propositions concrètes d’amélioration du système électoral faites par les partis politiques et les organisations de la société civile en l’occurrence, la Commission Justice et Paix et Cameroon Ô’Bosso.

 

·         En outre, l’imbroglio juridique né de la modification imparfaite de la constitution de 2008 contre le gré des populations et aux prix de plus de 150 vies camerounaises, laisse apparaitre aujourd’hui l’inéligibilité du Président de la république actuel. En effet, aux termes des dispositions de l’article 6 alinéa 2 de la loi constitutionnelle d’une part, le mandat présidentiel est de « 7 ans, rééligible » et d’autre part, aucune autre disposition de cette même loi ne permet expressément au Président actuellement en exercice de bénéficier des effets de la nouvelle loi constitutionnelle. Le préambule affirmant le principe de la non-rétroactivité des lois nouvelles et la rétroactivité ne se présumant pas, le Président de la République élu et tenu sous l’emprise de la loi constitutionnelle de 1996 limitant son mandat à « 7 ans renouvelable une fois », est par conséquent inéligible pour 2011 parce que exécutant son dernier mandat acquis en 2007. Cameroon O’Bosso s’attellera par tous les moyens et voies de droit qu’il en soit ainsi.

Pour ces faits alarmants et graves, nous demandons aux camerounais de prendre leur destin en main en investissant le système électoral en tant que électeurs et électrices, en temps que scrutatrices et scrutateurs ; en se préparant à ne laisser aucun individu ou groupe d’individus entraver l’expression de leurs suffrages ;  le décompte transparent et correct de ces suffrages et l’annonce exacte des résultats de ceux-ci. 

 

Nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale sur les violations flagrantes des droits de l’homme au Cameroun, sur la volonté manifeste de bâillonnement de l’opposition et de la presse.  Cameroon O’Bosso appelle le gouvernement à cesser la répression tous azimuts et à respecter les lois de la république ainsi que les droits des citoyens qu’il a l’obligation de protéger. Le respect de la loi et du jeu démocratique sont les gages fondamentaux de la stabilité et de la paix.

 

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 23:53

 

 

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 23:47

 

 

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 01:41

 

 

Bozizé à Bruxelles le 17 juin 2011

 

Incapable de trouver les solutions appropriées pour éradiquer l’insupportable insécurité endémique que sèment les bandits et autres mouvements de rébellion criminelle étrangers qui détruisent le pays et prennent les Centrafricains de l’arrière-pays en otage, tout ce que sait faire le régime de Bozizé est de développer une paranoïa digne d’un pouvoir en fin de règne. Il ne se passe pas une semaine sans que les forces prétendument de défense et de sécurité et la police politique du régime ne procèdent à des arrestations, détentions arbitraires de citoyens ou expulsions d’étrangers pourtant régulièrement entrés dans le pays, comme le cas de l’expert belge de l’environnement qui devait faire des enquêtes sur le site d’uranium de Bakouma.

Dans le dispositif bozizéen où cette paranoïa s’exprime, il y a la fameuse section de recherche et d’investigation (SRI) où trône un autre des rejetons de Bozizé dénommé Aimé Vincent Bozizé alias « Papi » secondé par un gendarme, le tristement célèbre lieutenant Kossi dont le patronyme pourrait prêter à confusion car pouvant laisser croire qu’il serait d’ethnie Banda alors que c’est un gbaya boy pur jus.

Dans leur conception de se servir de la RCA comme d’un butin de guerre, cette SRI sert essentiellement à rançonner les gens et est une véritable source d’enrichissement qui ne dit pas son nom pour ceux qui la dirigent. Avant de quitter la tête du parquet du tribunal de grande instance de Bangui pour la chancellerie, Firmin Feindiro en a bien tiré profit. Pour un oui ou non, on peut être accusé « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » quand bien il n’existerait aucune preuve à l’appui de cette grave accusation. C’est ce qui vient d’arriver à un jeune compatriote, Le Centrafricain MACKPAYEN qui croupit depuis le 27 septembre dernier date de son interpellation à l’Hôtel du Centre, dans les geôles de cette sordide SRI.

Membre de la diaspora résidant à Reims en France, ce compatriote qui a racheté la licence du bureau d’achat ORDICA qui avait entre-temps repris ses activités après une longue période de fermeture, s’est rendu à Bangui avec un partenaire intéressé par cette affaire, un  citoyen français pour les formalités d’usage. Mais peu après le retour en France de ce partenaire, la police politique du régime de Bangui a tout simplement mis la main sur MACKPAYEN soupçonné « d’atteinte à la sûreté de l’Etat ». Interrogé à la SRI, on cherche entre autre à connaître la provenance de ces moyens financiers et  les raisons de ces multiples voyages entre Paris et Bangui.  

 Selon des informations recueillies auprès de sa famille, des fiches mensongères et malveillantes de renseignement seraient à l’origine des ennuis de MACKPAYEN. Elles auraient été conçues par certaines personnes qui l’ont dans leur collimateur dans le seul but de lui nuire, saboter ses affaires et lui extorquer aussi de l’argent. Jusqu’à quand les Centrafricains doivent-ils faire ainsi les frais d’un régime aussi corrompu et au bout du rouleau ?

Rédaction C.A.P

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 22:16

 

 

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BANGUI AFP / 30 septembre 2011 22h03 - Le ministre centrafricain de la Santé, Jean-Michel Mandaba a annoncé vendredi soir à la radio nationale que le pays était touché par une épidémie de choléra ayant fait au moins une dizaine de morts dans le sud.

 La veille, une source proche des services de santé avait affirmé sous couvert de l'anonymat que le choléra avait fait six morts dans le secteur de Bimbo (vingtaine de km au sud de Bangui) dans l'Ombella-Mpoko.

Selon le ministre, des dispositions pratiques ont été prises dès l'annonce des premières rumeurs pour l'investigation et la riposte afin de circonscrire les localités concernées.

A cet effet, a-t-il poursuivi, le gouvernement demande à la population de garder son calme et de vaquer normalement à ses occupations quotidiennes tout en respectant scrupuleusement les mesures d'hygiène et d'assainissement de base.

Le gouvernement centrafricain compte encore une fois de plus sur l'appui financier matériel et technique des opérateurs économiques, des partenaires tant multilatéraux que bilatéraux, pour circonscrire le fléau à temps, a conclu Jean-Michel Mandaba.

Il y a deux mois, les autorités sanitaires avaient averti la population de la présence du choléra dans les pays voisins et donné des consignes sanitaires.

Une vingtaine de personnes sont mortes au nord du Congo, frontalier de la Centrafrique.


(©)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 22:13

 

 

Obiang

 

30 septembre 2011 Le CCFD-Terre Solidaire relaxé dans la plainte en diffamation déposée par le président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema[1]

Lors de son audience du 30 septembre 2011, le tribunal a débouté le plaignant de son accusation en diffamation [2] et l’a condamné à verser à chacun des quatre prévenus[3] la somme de 2 500 euros sur le fondement de l’article 472 du Code de procédure pénale.

Le CCFD-Terre Solidaire accueille très positivement cette décision de la justice française qui renforce la liberté d’expression des associations engagées dans la lutte contre la corruption, et crée un précédent en réponse aux tentatives d’intimidation de la part d’un chef d'Etat.

Elle conforte la légitimité de la société civile, lorsqu’au terme d’un travail sérieux, elle prend ses responsabilités et interpelle les responsables politiques : « lorsqu’on dit qu’un corrompu est un corrompu, on ne fait que dire une vérité ! »  indique Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire.

C’est une vraie satisfaction pour le CCFD-Terre Solidaire qui, depuis 5 ans, et la sortie du premier rapport sur les « Biens mal acquis », dénonçait à la fois le pillage des ressources des pays du Sud par les clans au pouvoir et l’intérêt bien compris qu’en tirent les dirigeants et les entreprises des pays riches.

En effet, les transferts occultes dont il est à nouveau question dans l’actualité, ont un impact direct sur les conditions de vie des populations des pays du Sud. En lien avec les  organisations locales qu’il soutient à travers le monde pour lutter contre la faim et promouvoir  le développement, le CCFD-Terre Solidaire continuera de combattre les mécanismes internationaux qui appauvrissent les pays du Sud et de dénoncer les violations des droits humains Obiang.

Cette décision s’ajoute aux récents rebondissements de la plainte, déposée par Transparence internationale, à l’encontre de trois chefs d’Etats africains concernant des Biens mal acquis. Le 21 septembre dernier, la justice française a, en effet, opéré une perquisition dans l’hôtel particulier de la famille Obiang avenue Foch et saisi la semaine suivante 11 voitures de luxe à cette même adresse à Paris. 

C’est dans ce contexte que la venue du président est annoncée au Sommet du G20 à Cannes les 3 et 4 novembre prochains. Le CCFD-Terre Solidaire attend des actes forts de la part du gouvernement français, qui préside ce Sommet, afin que cette visite ne s’apparente pas à une caution à ce régime.

 

Contact : Véronique de La Martinière : 01 44 82 80 64 – 06 07 77 05 80

Note sur les 7 passages incriminés dans le rapport (pp 90-93) :

- « Teodoro Obiang Nguema est à la tête de la Guinée équatoriale depuis 1979, où il a instauré un véritable régime autoritaire. »

- « (…) la fortune amassée par le clan Obiang en Guinée équatoriale est estimée entre 500 et 700 millions $, alors même qu’il [le président] est toujours au pouvoir. »

- « Cet enrichissement proviendrait du détournement de la rente pétrolière »

- « 80% du revenu national serait monopolisé pas l’oligarchie »

- « (…) T. Obiang bénéficiait au premier chef de la rente pétrolière.»

- « Le dictateur guinéen et dix membres de sa famille sont accusés d’avoir blanchi, entre 2000 et 2003, environ 26,5 millions de dollars en achat immobiliers, via un compte au Banco Santander de Madrid. »

- « (…) le dictateur équato-guinéen aurait aussi acquis un hôtel particulier avenue Foch ».

 

 

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