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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 00:59

 

 

 

 

Vendredi 17 Février 2012 

 

 

*   *   *

 

Oui : j’avoue, d’entrée de jeu, que je croyais rêver quand j’ai lu, dans une récente dépêche du Réseau des Journalistes des Droits de l’Homme (RJDR) datée du Lundi 13 Février 2012, que l’Église Baptiste de Ngou-Ciment à BANGUI, Centrafrique, avait décidé de prendre en charge, avec un budget de 224.000 F CFA cette année, 28 (vingt-huit) personnes du 3ème âge, eu égard aux conditions dramatiques qui sont désormais les leurs : abandon familial, donc manque dramatique de nourriture, accusation de sorcellerie pouvant impliquer l’application, derechef, d’une effroyable (in)justice populaire susceptible de leur coûter la vie, total dénuement en tout genre…

 

Oui : je croyais rêver parce que, désormais, en Centrafrique, seuls les pasteurs des différentes églises locales du pays sont les plus gâtés en matière de vêtements, de nourriture, de ressources financières, de possessions matérielles en tout genre, au détriment de tous ceux qui ont toujours eu du prix, selon les Écritures correctement comprises et interprêtées, aux yeux de l’Éternel des cieux, leur Créateur et Fervent Défenseur : les orphelins, les veuves, les pauvres et les étrangers.

 

Et alors, me dira-t-on : les serviteurs de Dieu ne doivent-ils pas vivre de l’Évangile, selon les Écritures ?

 

Certes, oui !

 

Mais à partir d’offrandes, librement offertes à l’église par chacun, selon ses propres moyens, selon les Écritures, et non à partir de contributions financières régulières aux montants fixés de manière autoritaire et, en plus, gérées par les soi-disants serviteurs eux-mêmes, par le truchement de serviles proches, abusivement nommés  et consacrés diacres puis imposés comme trésoriers de l’église.

 

C’est de l’arnaque. Dans la Maison-même de Dieu. Menée de manière féroce, au détriment des plus pauvres qui doivent, forcément, y contribuer, sous peine de voir, à terme, leurs funérailles boycottées par… la fausse église.

 

L’apôtre Pierre, mieux placé que les faux serviteurs d’hier et d’aujourd’hui, inspiré par le Saint-Esprit du Dieu Tout-Puissant ,a écrit, justement, sur cette question, pointue, de la conduite des véritables serviteurs appelés selon Dieu :

 

« 1  Je m’adresse maintenant à ceux qui, parmi vous, sont anciens d’Église. Je suis ancien moi aussi ; je suis témoin des souffrances du Christ et j’aurai part à la gloire qui va être révélée. Voici ce que je leur demande : 2  prenez soin comme des bergers du troupeau que Dieu vous a confié, veillez sur lui non par obligation, mais de bon coeur, comme Dieu le désire. Agissez non par désir de vous enrichir, mais par dévouement. 3  Ne cherchez pas à dominer ceux qui ont été confiés à votre garde, mais soyez des modèles pour le troupeau. 4  Et quand le Chef des bergers paraîtra, vous recevrez la couronne glorieuse qui ne perdra jamais son éclat. » (1 Pierre 5 : 1 – 4)

 

C’est donc clair. Absolument. L’intégrité, le dévouement et le zèle sont les seules qualités requises par les Écritures pour servir le Seigneur comme Lui le désire. Toute autre explication humaine ne saurait être autre chose que niaiserie, voire pure tromperie.

 

En ouvrant son cœur puis sa main fraternelle aux personnes du 3ème âge en son sein, l’Église Baptiste de Ngou-Ciment n’a pu qu’honorer, de la sorte, ceux que la Bible désigne et apprécie en ces termes :

 

« Les cheveux blancs sont une couronne d’honneur ; c’est dans le chemin de la justice qu’on la trouve » (Proverbes 16 : 31)

 

Combien mon cœur, et tout mon être, ont vibré de bonheur, puis de fierté indicible face à cet acte d’une immense compassion à l’égard des plus faibles !

 

Ma fierté, indicible, vient du fait que c’est l’église qui m’avait accueilli, adolescent, en son sein, pour ensuite m’édifier et me conduire, au fil des années, dans une maturité de foi dont les fruits se partagent, aujourd’hui, avec les frères et sœurs de l’étranger, qui a courageusement posé cet acte ! Et sa chorale, dont j’ai eu l’honneur de conduire le destin de 1976 à 1977, s’appelait, et s’appelle toujours : « Chorale NDOYÉ » (« Chorale de l’Amour ») !

 

Une dénomination tout à fait prémonitoire, puisque c’est l’un de ses anciens membres, devenu Secrétaire Général de l’église, qui annonce aujourd’hui cette belle décision du Conseil d’Administration !

 

Mon bonheur ? C’est d’avoir découvert et fréquenté l’Église Baptiste de Ngou-Ciment, non de ma propre volonté, mais bien parce l’Éternel des cieux, mon Créateur et mon Sauveur, avait bien voulu m’y conduire afin que, dès ma jeunesse, j’apprenne à L’aimer, Lui, le seul vrai Dieu, ainsi que mon prochain, selon les Écritures.

 

Une seconde raison à mon bonheur : à l’heure où nombre d’églises de mon pays ne sont plus que l’ombre des modèles de foi et d’amour qu’elles doivent être, à l’égard des non-croyants, il s’en trouve tout de même une qui, à ma connaissance, et vaille que vaille, tient à honorer le Seigneur Jésus en imitant humblement, et en conscience, le bien qu’Il faisait Lui-Même aux nécessiteux de Son temps, en les nourrissant, en les guérissant, en les ressuscitant même de la mort, tout en proclamant vaillamment la Bonne Nouvelle du salut. Cette église-là, c’est Ngou-Ciment, l’église de ma jeunesse.

 

Je m’incline vraiment très bas devant cet acte de parfaite obéissance concrète aux Écritures, bénis le Seigneur d’avoir inspiré cette pensée à Ses serviteurs, et dis à l’Église de Ngou-Ciment :

« 42 …Quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » (Matthieu 10 : 42),

 

Et encore :

 

« 58 Ainsi, mes chers frères, montrez–vous fermes et inébranlables. Soyez toujours plus actifs dans l’oeuvre du Seigneur, puisque vous savez que la peine que vous vous donnez dans la communion avec le Seigneur n’est jamais perdue. » (1 Corinthiens 15 : 58)

 

Un dernier mot : les anciens choristes de « NDOYÉ » en France vous acclament à tout rompre, bien-aimés de Ngou-Ciment et, émus aux anges, vous confient de tout leur cœur à la bonté de l’Éternel des cieux, notre Sauveur et notre Seigneur, qui revient très bientôt !

 

Il pourvoira.

 

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

 

Source de l’article cité plus haut :

http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com/2012/02/13/bangui-leglise-ngou-ciment-prend-en-charge-les-personnes-de-3eme-age/

 

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 02:16

 

 

 

Ferdinand Samba Le Démocrate

 

 

 

CLIQUEZ LE LIEN CI-DESSOUS POUR SIGNER EN LIGNE LA PETITION A SON SUJET :

 

 

http://www.gopetition.com/petitions/liberez-ferdinand-samba.html

 

Suite de la liste des signataires de la pétition

 

181 Mr Richard Bida-Siombo France View Feb 16, 2012

180 Mr Delmas Yvon France N/G Feb 16, 2012

179 Mr YAPENDE MEDARD Senegal View Feb 16, 2012

178 Mr ZONGBO Calixte France View Feb 16, 2012

177 Mr Koulot Kumah Ghana View Feb 16, 2012

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 02:07

 

 

 

Sylvain-Ndoutingai  Ali-Fawaz.jpg

 

 

Centrafrique : Un ministre offre des matériels au Tribunal de Bangui

 

Par Pacôme Pabandji - 14/02/2012

 

Le ministre Sylvain Ndoutingaï s’est décidé à venir en aide à tous les tribunaux du pays en commençant par la maison principale à Bangui

 

Le ministre d’Etat aux finances et au budget M. Sylvain Ndoutingaï a fait don des matériels au Tribunal de grande instance de Bangui le mardi 14 février 2012. Il était représenté à la cérémonie de remise de ces dons par M. Ali Hassan Fawaz.

 

Selon M. Fawaz, le ministre Ndoutingaï, justifie ce geste par le fait que lors d’une de ses visites au Tribunal de grande instance de Bimbo, il s’est rendu à l’évidence que le personnel de ladite institution n’utilisait que des vieux matériels. C’est ainsi qu’il s’est décidé à venir en aide à tous les tribunaux du pays en commençant par la maison principale à Bangui.

 

D’après lui, après la cérémonie de Bouar s’en suivront d’autres car certains tribunaux des provinces bénéficieront aussi de ces dons y compris Berberati où M. Ndoutingaï est élu député. Les dons sont composés de 40 ventilateurs, de 108 pots de peinture ainsi qu’une somme de 400.000 F CFA.

 

Ces dons témoignent du prix que le ministre d’Etat attache aux différentes institutions de la République centrafricaine quand bien même, certaines ne sont pas sous sa juridiction. On sait qu’après réception de ces dons, le Tribunal de grande instance de Bangui affichera une belle image car, la simple vue actuelle de la maison qui abrite cette institution témoigne du grand besoin des peintures et autres.

 

NDLR : C’est franchement écoeurant ! Un commerçant libanais qui représente un ministre d’Etat qui prétend faire don de pots de peinture et de ventilateurs aux tribunaux de la RCA parce qu’ils seraient très démunis et les murs des bâtisses défraîchis ne peut qu’interpeller. Existe-t-il encore un état dans ce pays qui s’appelle République centrafricaine ? C’est un scandale qui n’a pas de nom.

Que des commerçants libanais de la place puissent se permettre ouvertement de telle outrecuidance donne une idée de la déliquescence de la situation actuelle du pays où le degré de corruption a atteint des sommets plus que préoccupants.

Contrairement à ce qu’on nous annonce, tout porte bien à croire que le véritable donateur de ces pots de peinture et autres ventilateurs et enveloppe, n’est sans doute autre que le « généreux » commerçant libanais et non Sylvain Ndoutingaï qu’il a seulement représenté.  Peut-t-il  faire preuve d’autant de générosité sans une quelconque contrepartie. On a ici la preuve du haut niveau de corruption de ce régime.

Tout aussi grave, au tribunal de Bangui lors de ces prétendus, selon nos informations, on aurait particulièrement ciblé les ressortissants de la Mambéré-Kadéi, préfecture dont le ministre résident et député n’est autre que le même Sylvain Ndoutingaï. Les corrupteurs n’hésitent même plus à s’afficher ouvertement au grand jour pour confondre ce qu’ils corrompent. Il n’y a plus de barrière ni limites. On aura tout vu avec ce régime Bozizé Yangouvonda.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 01:25

 

 

carte_centrafrique_432.gif

LETTRE OUVERTE

AUX FEMMES CHRETIENNES CATHOLIQUES DE CENTRAFRIQUE

L’Association des Conférences Episcopales des Régions de l‘Afrique Centrale (ACERAC) lors de sa session tenue à MALABO (Guinée Equatoriale) en juillet 2002, sur le thème de « la place de la femme dans la société et dans l’église » a mis un accent particulier sur la question du développement de la femme :

-          Encouragement des initiatives individuelles et collectives pour un plus grand engagement en faveur de la condition féminine, dans tous les domaines : sociaux, économiques, politiques, culturels.

-          Encouragement des femmes à avoir confiance en elles-mêmes, afin qu’elles participent sans peur à l’édification de l’Eglise et à la construction de la société.

 

Aussi des résolutions ont été prises entre autres :

-          Engagement dans la lutte contre le poids de certaines traditions,

-          Mise en place des structures permanentes de formation et d’accompagnement

-          Insertion des femmes dans les lieux de réflexion, de consultation et de dialogue  

 

2002-2012, Femmes Chrétiennes catholiques de Centrafrique, dix (10) ans après la déclaration de MALABO, nous avons sombré dans le néant. MALABO nous a donné des orientations de travail qui étaient au fait la réflexion que les femmes chrétiennes catholique de Centrafrique avec nos Evêques avions porté à la table de l’ACERAC qui l’a validée.

 

L’Eglise notre mère s’est souciée de notre place en son sein et dans la société. Voilà que nous, nous avons choisi la bataille pour le « leadership ». La question de « subvention », de « voyage » et de « véhicule » nous a détourné du réel c'est-à-dire « être lumière et actrice de changement social dans l’église et dans la société ».  En faisant cela, le cercle de nos défis s’est élargi

.

En se souciant de nous, l’Eglise notre mère, connait nos potentialités ; Elle sait qu’avec nous : « un monde autrement est possible ». Nous avons failli. Devrions-nous continuer à nous lamenter sur notre sort, entrain de voir dans l’autre les raisons de notre chute ?

 

Non ! FEMME DEBOUT, AFFIRME-TOI !

 

Affirmes-toi parce que le défi qui se présente devant toi  est immense. Oublies tes querelles et regardes  autour de toi. Tu es obligée de réfléchir sur l’orientation à donner à ta lutte. Tu es obligée de te mouvoir pour un changement réel dans la société centrafricaine.

 

L’une des « Résolutions de MALABO » était la question de la scolarisation des filles. Quant bien même cette question reste d’actualité, elle dépasse ce cadre et s’inscrit dans un processus global qui prend aussi en compte les garçons. Les jeunes (filles et garçons) qui n’ont pas suivi un cursus normal et qui sont les oubliés du système éducatif formel sont devant toi. Ce défi, nous ouvre plusieurs pistes de réflexions et solutions que nous pouvons par la grâce de Dieu et la force qu’il a donnée aux femmes de changer notre société.

 

La décennie 2002-2012 qui, était pour nous une décennie de la femme au sein de notre église n’a pas donné le fruit escompté. Cela ne doit pas être pour nous une défaite à vie, car le Christ nous a montré le bon exemple. Tombé sous la croix, il s’est relevé et a porté cette croix. Fort de cette expérience avec le Christ ; revenant vers les pères de notre église et sollicitant leur adhésion à une nouvelle décennie « 2013-2023 : l’Eglise Catholique de Centrafrique, Partenaire de Développement » Conformément à la recommandation de Libreville au chapitre 3 point 17, 18 et 19: 

-          Multiplier les structures de qualité pour la formation scolaire et universitaire, avec une orientation positive en faveur des filles ;

-          Renforcer l’autonomisation et les capacités des femmes dans les activités génératrices de revenus ;

-          Lutter contre le VIH/SIDA par la sensibilisation, l’information, l’accompagnement, en vue de renverser la tendance actuelle de séroprévalence.

 

Pourquoi «l’Eglise Catholique de Centrafrique, Partenaire de Développement ?»

 

Nous restons sur la question de la scolarisation. Nous savons tous que le système éducatif de notre pays à laisser beaucoup de nos compatriotes sur le parterre. L’Etat Centrafricain depuis les indépendances s’est engagé dans la formation des cadres supérieurs que l’on trouve partout et même sans emploi.

 Aujourd’hui avec le système LMD (Licence, Master, Doctorat), l’écart entre les hauts cadres et les agents d’exécution est grand avec une absence de cadres intermédiaires. On constate aussi dans les métiers du quotidien, l’apprentissage se fait sur le tas. Cette réalité hypothèque le développement de notre société et de notre église.

 

C’est pourquoi, Femmes Chrétiennes Catholiques, nous devrions nous ressaisir, nous unir pour relever le défi de la formation professionnelle technique à tous les niveaux. La formation en entreprenariat est un défi pour ton bien être et celui de toute la société. Nous ne pouvons être debout que si nos compatriotes sont formés à partir de leur capacité. Qu’ils créent de l’emploi pour eux et pour ceux qui peuvent être avec eux.

 

Avec le soutien des Evêques :

 

Femmes Chrétiennes Catholiques, nous devions être unies afin de solliciter les « Pères de notre Eglise » à négocier avec l’Etat la restitution à l’Eglise de ses infrastructures scolaires.

Faisons de la formation en entreprenariat notre combat pour le développement et l’épanouissement de notre jeunesse en quête de repère.

 

Que la Vierge Marie visiteuse d’Elisabeth, nous visite au sein de cette nouvelle année et de la nouvelle décennie par son humilité qu’elle nous garde de tout débordement comportemental.

 

FEMME DEBOUT,  AFFIRME-TOI !

 

Mme Valérie Blandine TANGA

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 01:16

 

 

 

entête FARE 2011

 

FARE 2011

 

Bangui 16 Février 2012 - 15:49(AFP) - Une plate-forme commune de l'opposition centrafricaine a condamné jeudi les réformes financières du gouvernement ayant conduit à la dissolution de tous les conseils d'administration des entreprises publiques, dans un communiqué de son coordonnateur Me Nicolas Tiangaye.

Selon le communiqué, "le Fare-2011 (Front pour l'annulation et la reprise des élections) condamne cette politique économique et financière dont les conséquences s'avèrent déjà désastreuses pour les différents usagers et partenaires des entreprises et offices publics".

"En réalité, en s'emparant, en violation des textes légaux et du traité de l'organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique, des conseils d'administration des entreprises publiques, le général François Bozizé créé plus de problèmes qu'il prétend résoudre", affirme encore le Fare-2011.

"Tous les conseils d'administration des entreprises publiques centrafricaines ont échoué, c'est pourquoi ils ont été dissous" avait déclaré le 11 janvier M. Bozizé à la radio nationale, qui présidait la première réunion d'un Conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics (CSSREOP) qu'il a créé et qui administre désormais toutes les entreprises et offices publics.

Neuf sociétés d'Etat, huit offices publics, huit agences et quatre fonds sont concernés.

Le président Bozizé affirmait au mois de septembre devant l'Assemblée nationale vouloir prendre "toutes les mesures" pour mettre "hors d'état de nuire" les auteurs de malversations financières, et "sécuriser les recettes de l'Etat et améliorer la maîtrise des dépenses publiques", à partir du 1er janvier 2012.

La Centrafrique est classée 154e, sur 182 pays, dans le dernier indice de perception de la corruption (2011) de l'organisation Transparency international.

©  Agence France-Presse 

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 01:06

 

 

 

 

Clotaire Saulet

 

 

 

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 01:02

 

 

 

Obiang.jpg

 

LIBREVILLE AFP / 16 février 2012 23h37- La Guinée équatoriale a exprimé jeudi sa totale indignation devant ce qu'elle estime être une illégitime persécution après la perquisition et les saisies depuis trois jours à Paris au domicile de Teodorin Obiang, fils du président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema.

Le gouvernement de Guinée équatoriale manifeste sa totale indignation et proteste contre l'illégitime persécution des autorités françaises sur une résidence appartenant à l'Etat de Guinée équatoriale à Paris, en violation flagrante des conventions internationales, selon un communiqué de la présidence de Guinée équatoriale parvenue à l'AFP à Libreville jeudi soir.

La résidence attaquée par les autorités de la police française appartient à l'Etat de la République de Guinée équatoriale (...). Le gouvernement de Guinée équatoriale espère que les autorités supérieures et décisionnaires de la République française prennent les décisions qui s'imposent conformément au droit international et se réserve le droit de la réciprocité si la violation des intérêts de l'Etat de Guinée équatoriale se consommaient, poursuit le texte.

Le gouvernement de la République de Guinée équatoriale manifeste en revanche sa foi dans l'esprit des excellentes relations d'amitié et de coopération historiques qui ont existé entre la Guinée et la France comme dans les intérêts politiques, économiques et socio-culturels qui soutiennent ces relations, et entretient l'espoir que par respect envers le droit international (...) le gouvernement français donnera une réponse satisfaisante a cette situation intolérable.

Dans le cadre de l'affaire dite des biens mal acquis par des chefs d'Etat africains, deux juges d'instruction et des policiers ont entamé mardi une perquisition dans l'hôtel particulier situé dans le très chic XVIème arrondissement de Paris. Selon le journal Le Parisien, cet hôtel particulier, riche de 101 pièces, est évalué à plus de 500 millions d'euros et l'ensemble du mobilier pourrait dépasser les 40 millions d'euros.

Deux juges enquêtent depuis décembre 2010 sur les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains, Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema et le défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France.

L'enquête a récemment été élargie à de possibles acquisitions réalisées par les chefs d'Etat et leurs proches après le dépôt de la plainte en 2008 par l'ONG Transparency International France.

En septembre 2011, la justice avait déjà saisi onze voitures de luxe (Ferrari, Bugatti, etc) de Teodorin Obiang dans ce même hôtel particulier.

Celui-ci a protesté jeudi contre cette perquisition dans un communiqué diffusé par son avocat, Me Emmanuel Marsigny.

Ces locaux sont la propriété de l’Etat de Guinée équatoriale et sont utilisés aux fins de sa mission diplomatique en France. Ils bénéficient de la protection diplomatique prévue par la Convention de Vienne et sont, à ce titre, inviolables, a-t-il déclaré.

Cet appartement relève du droit commun, avait réagi mardi de son côté le ministère français des Affaires étrangères.

Par ailleurs, le fils de M. Obiang conteste fermement les accusations infondées de détournement de fonds publics dont il est la cible.

Pressenti pour lui succéder par son père, qui gouverne sans partage depuis son coup d'Etat de 1979, Teodorin est depuis plusieurs années l'objet d'enquêtes pour blanchiment et corruption aux Etats-Unis, où ce quadragénaire a longtemps mené une vie de playboy fortuné en Californie, selon Human Rights Watch.

Petit pays de 500.000 habitants, la Guinée est devenue le troisième producteur sub-saharien de pétrole mais la majorité de la population vit encore dans la pauvreté malgré une impressionnante politique de grands travaux.


(©)

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 01:00

 

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

. Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com

 http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

Bangui, 16 Février 2012

Kaga-Bandoro : La traque des éléments de Baba-Laddé se poursuit

Baba-Ladde1

 

Un élément des Forces armées centrafricaines (FACA) a été tué et deux de la gendarmerie ont été blessés dans un affrontement avec les éléments rescapés du chef rebelle tchadien Baba-Laddé, lundi dernier dans la comme de Grévaï, a expliqué une source proche de la gendarmerie de Kaga-Bandoro joint par téléphoner par le RJDH ce matin.

L’affrontement a eu lieu au village Kota-Gombé dans la commune de Grévaï à 35 Km de Kaga-Bandoro. Suite à cet événement, une partie de la population de la commune s’est déplacée vers Kaga-Bandoro à cause des armes qui crépitent presque tous les jours.

Selon les informations, des soldats centrafricains venus de Ndélé et ceux basés à 10 Km de la ville de Kaga-Bandoro ainsi que ceux venus de Bangui continuent de traquer les quelques rares éléments de Baba-Laddé, en vue de mettre définitivement hors d’état de nuire le FPR.

Selon notre source, afin de mieux identifier les rebelles et les habitants des villages concernés, et pour la sécurité de la population civile aussi, il a été conseillé aux habitants des villages de la commune de Grévaï de quitter provisoirement et laisser le terrain aux Forces de défense et de sécurité pour des opérations.

Cette situation a fait augmenter le nombre des déplacés dans les autres villages voisins ainsi que dans la ville de Kaga-Bandoro. Mais ces déplacés ne sont pas encore recensés.

 

Damara : 50 boeufs enlevés par des inconnus.

50 boeufs d’un particulier vivant à Bangui ont été enlevés le vendredi 10 février par des personnes non identifiées au village Libi, localité située à 35 Km de Damara, a appris le RJDH de sources digne de foi ce matin.

Selon les informations, les présumés auteurs de cet acte seraient venus de l’ancien marché à bétail de Pk 13. Au moment du forfait, ils se sont déguisés en militaire pour enlever 50 boeufs et prendre le berger en otage.

Arrivée à une distance importante, ils ont assassiné le berger. Les jeunes du village qui se sont constitués en groupe d’autodéfense pour aller à leur poursuite ont passé 5 jours dans la brousse sans les retrouver et ont été obligés de retourner.

 

 

Bangui : La France accorde 700 000 euros pour la prochaine saison agricole dans le Nord et le Nord-est

L’ambassadeur de France en Centrafrique, Jean Pierre Vidon et les chefs de mission des ONG Internationales Solidarités et Triangle ont signé ce matin à Bangui un accord de subvention d’un montant de 700 000 euros au profit des populations déplacées de l’Ouham, de la Vakaga et de la Haute Kotto.

Selon Jean Pierre Vidon, cette subvention est accordée pour assister les populations rendues vulnérables à cause des crises humanitaires qui ont affecté les régions du Nord et du nord-est de la RCA. « Cette subvention est accordée comme moyen de subsistance des populations menacées par la sous-alimentation et la malnutrition », a déclaré le Haut représentant de France en RCA.

Pour lui, les projets qui prévus dans le cadre de ce financement apporteront des solutions concrètes et rapides à la détresse des personnes déplacées internes de ces zones qui ont été des théâtres des attaques des groupes armés.

L’ONGF Triangle recevra 300 000 Euros. « Cette subvention concerne la distribution de vivres, des semences vivrières et des outils agricoles pour 15 000 ménages de la Vakaga et de la Haute Kotto», a précisé le chef de mission Jérôme Socie. Il a expliqué que les semences qui seront testées et approuvées par les services de l’ACDA (Agence Centrafricaine de développement agricole) avant la distribution.

Par ailleurs les 400 000 Euros accordés à l’ONG Solidarités Internationale sont en faveur de 850 000 déplacés de deux axes routiers Moyen-Sido et croisement Wassala à la frontière tchadienne.

« Ces population sont là depuis 2 ans pour Moyen-Sido, et un an pour les autres. Il n’y a pas eu de récoltes l’an dernier, nous allons leur apporter une aide alimentaire et leur fournir des produits de semence pour préparer la prochaine saison agricole », a confié le chef de mission de Solidarités, Frank Lavigner.

 

Obo : Préparatifs de la prochaine campagne de vaccination contre la polio

L’hôpital préfectoral d’Obo et l’ONG Merlin ont entamé aujourd’hui le recensement des enfants âgés de 0 à 5 ans devant bénéficier de la prochaine campagne de vaccination contre la poliomyélite, a rapporté radio Zéréda.

« Ce recensement de trois jours permettra aux responsables de l’hôpital préfectoral d’Obo d’avoir une idée précise sur l’effectif des enfants qui pourront recevoir le vaccin contre la poliomyélite qui aura lieu bientôt », a expliqué le superviseur des activités de recensement, Yvon Jackson Gonapa.

Au cours de ce recensement, les parents sont en même temps sensibilisés sur la nécessité pour leurs progénitures de bénéficier de ce vaccin qui va contribuer à leur santé physique.

Pour les autorités sanitaires, le fait pour certains parents de refuser de faire vacciner leurs enfants peut donner plus d’ampleur à la maladie. Car la préfecture du Haut-Mbomou fait frontière avec la République Démocratique du Congo et le soudan qui ont une forte présence de la poliomyélite.

 

Bangui : Des difficultés dans la gestion des ordures à travers la ville

A travers la ville de Bangui, les ordures ménagères trainent partout et dégagent une odeur nauséabonde qui indispose la population. Le comble est au marché Mamadou Mbaïki dans le 3ème arrondissement de Bangui qui pose un réel problème d’environnement (Une enquête du RJDH).

« Nous avons des balayeurs , à partir de 18 heures, lorsque les commerçants quittent le marché, enlèvent les ordures de la journée et les déversent au niveau du dépotoir indiqué par la Mairie de Bangui qui doit à son tour les emmener plus loin, mais cela ne se fait pas comme il se doit», a déploré Dieudonné Damas, responsable de l’entretien et d’hygiène du marché Km5.

Le responsable de la gestion des ordures ménagères à la Mairie de Bangui, Félix Féindiro, a évoqué des raisons techniques qui ne permettent pas au service de bien faire le travail. « Les véhicules de la Mairie sont peu nombreux, souvent ils tombent en panne et cela entrave la bonne marche de la collecte des ordures dans les marchés », a-t-il indiqué.

Toutefois, il estime que la responsabilité est partagée. Parce que, dit-il, « c’est le Projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et des services urbains (PURISU) qui intervient dans les 6ème, 8ème, 5ème, et 3ème arrondissements. La Mairie quant à elle s’occupe des domaines publics et des abonnés du 1er arrondissement ».

Or « le PURISU n’a pas vocation à enlever des ordures, il a pour vocation d’aider la Mairie de à organiser la collecte des ordures, aider la Mairie à construire les dépôts de transit, l’aider à acheter des bacs amovibles, à réhabiliter la décharge finale. La gestion proprement dite est faite par la Mairie de Bangui », a relevé le Directeur général de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public en Centrafrique (AGETIP CAF) Marcel Nganassem

« C’est exceptionnellement que les bailleurs de fonds aient accepté de payer l’enlèvement de nos ordures pendant trois années, le temps que notre pays qui sort d’une crise se rétablisse pour reprendre le financement », a-t-il précisé.

Selon lui, le travail du PURISU consiste essentiellement à payer les factures lorsque la Mairie envoie les factures de prestation de service entreprises chargées d’enlever les ordures. « L’AGETIP CAF paie avec le fonds du projet, mais le contrôle, l’organisation, l’enlèvement des ordures est la mission de la Mairie de Bangui », a-t-il précisé.

Toutefois, le chargé de la gestion des ordures ménagère de la Mairie de Bangui, Félix Féindiro, propose l’extension du projet PURISU dans les autres arrondissements de Bangui qui ne connaissent pas la gestion des ordures.

« Bientôt la saison de pluie, la ville de Bangui a connu des inondations dans les années précédentes, il est donc nécessaire de faire un bon planning d’enlèvement des ordures et suivre ce programme comme il se doit pour éviter les débordements des canaux saturés », a-t-il souhaité.

Mais pour le directeur général de l’AGETIP CAF Marcel Nganasem, il appartient à la Mairie de Bangui de veiller à ce que les entreprise ayant signé un contrat avec elle fassent correctement leur travail.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 00:45

 

 

 

Claude Richard Gouandja

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adio Ndéké Luka Jeudi, 16 Février 2012 14:30

 « Faire de la police centrafricaine une police de proximité, une police crédible et productive ». Ces objectifs ont été évoqués par le Ministère en charge de la Sécurité Publique qui entend soigner l’image de cette institution longtemps ternie.

Au cours d’une rencontre avec son personnel dimanche 12 février 2012, Claude-Richard Gouandja, ministre de la sécurité publique était revenu sur les 3 défis que s’est fixé son Département en vue de redorer l’image de la Police centrafricaine. Il a réitéré cet engagement pris en réponse aux instructions du Président de la République il y a quelques mois.

Au premier défis, Claude-Richard Gouandja a évoqué l’obligation pour la police centrafricaine de se réconcilier avec la population qu’elle est appelée à protéger.

Selon ce membre du gouvernement, « se réconcilier avec la population signifie faire de la police une police de proximité, éduquer la population avant toute répression, mener ses interventions sans les monnayer et, combattre la corruption ».

Le 2nddéfi qu’il entend relever à la tête de ce département est la formation des Agents. Sur ce point, Monsieur Gouandja a annoncé que « la police doit renforcer ses capacités dans le domaine de la police scientifique afin de mieux lutter contre les nouvelles formes de criminalité qui menacent la planète telle la cybercriminalité ».

Le dernier défi à relever, selon ce dernier, consiste pour chaque Agent de la police de veiller à ce que toutes les recettes et mini-recettes réalisées au sein de ce Département servent à alimenter les caisses du Trésor public.

En fin, ayant constaté la faible figuration des femmes parmi les Hauts Cadres de ce Département, le Ministre Richard Gouandja a promis de « tout mettre en œuvre en cette année 2012, pour intéresser de plus en plus les filles au métier de la sécurité publique ».

 

 

NDLR : Ce ministre dont les villas poussent dans la capitale comme des champignons après la pluie et qui passe également pour un des dignitaires qui a fait  très vite fortune avec le business des coupons de recharge téléphonique de TELECEL est sans nul doute très mal placé pour donner des leçons de morale et de probité aux agents de la police qui sont sous ses ordres. En outre, il s'agit de celui-là même dont le fils a assuré l'intérim pendant une longue absence de son père. Son discours manque donc totalement de crédibilité et se réduit à un simple brassage de vent.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 00:40

 

 

 

Boz au sport

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 16 Février 2012 14:29

36 fonctionnaires des régies financières de la République Centrafricaine en stage au Burkina Faso s’inquiètent de plus en plus sur la poursuite de leur formation. Ils sont menacés d’expulsion de leur lieu d’études par les responsables académiques de Ouagadougou.

Raisons évoquées : Le gouvernement centrafricain n’a pas encore payé leurs frais d’études pour cette année en cours. Certains n’ont pas eu leur bourse depuis 1 an et demi, tandis que d’autres parlent de 4 mois d’arriérées.

Selon l’un de ces stagiaires, joint ce 16 février par Radio Ndeke Luka, « toutes les procédures engagées pour la régularisation de cette situation sont restées lettres mortes. Certains stagiaires en instance de soutenance risquent de perdre l’année, d’autres seront mis dans la rue. Si rien n’est  fait par les autorités de Bangui, les stagiaires risquent de retourner à Bangui, même par la voie routière ».

Il précise par ailleurs que « les indemnités leur sont supprimées ainsi que la quote-part. Une situation qui met les différentes familles de ces fonctionnaires restées au pays en difficultés ». Signalons que ces fonctionnaires centrafricains étudient au Burkina Faso, dans le cadre d’une convention qui lie les deux pays en matière de renforcement de capacité des fonctionnaires Cadres des régies financières en RCA.

 

NDLR : Il s'agit ici d'une inadmissible exportation dans d'autres pays de la mauvaise gouvernance des autorités de Bangui

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