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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 02:04

 

 

Ban Ki moon

 

BANGUI, République Centrafricaine, 7 octobre 2011 / African Press Organization (APO)

Son Excellence Monsieur Jan Grauls, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Belgique auprès des Nations Unies à New York et Président de la Configuration RCA de la Commission de Consolidation de la Paix ainsi que des membres de la Configuration centrafricaine à la Commission de Consolidation de la Paix, entreprendront une mission en Centrafrique du 10 au 15 octobre 2011, pour discuter avec les autorités, les partenaires nationaux et internationaux du processus de consolidation de la paix dans le pays.

La mission souhaite ainsi évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des priorités clés identifiées pour la paix en RCA dans le Cadre stratégique pour la consolidation de la Paix et sur la base de la deuxième revue du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix, adoptée de manière informelle à New York le 13 Septembre 2011 et poursuivre la discussion sur l'engagement futur entre la Commission de Consolidation de la Paix et la RCA après l'expiration du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix.

Il s'agira de promouvoir le principe de l'appropriation nationale par le Gouvernement centrafricain, principe qui a fait ses preuves par le développement d'une vision partagée et inclusive pour l'avenir du pays à travers la consolidation de la Paix et le développement. La question de la réconciliation nationale après les élections législatives et présidentielles de 2011 et leurs résultats sera à l'ordre du jour. Le message sera axé sur l'encouragement des autorités nationales à travailler avec toutes les parties (majorité et opposition) afin de jeter les bases d'un dialogue ouvert et inclusif en ouvrant l'espace politique. Il s'agira également de discuter de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) et du processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR), de la bonne gouvernance et de l'Etat de Droit, des enfants et les conflits armés et la violence sexuelle dans les conflits et des pôles de développement.

Les objectifs de cette mission seront :

Aâ) D'apprendre d'avantage sur l'état de finalisation du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté de deuxième génération (DSRPII) ;

ââ) D'évaluer les progrès accomplis dans le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et sur la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), avec un accent sur la Stratégie de Réintégration et l'élaboration d'une stratégie à long terme de la RSS ;

ââ) D'évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des pôles de développement et identifier les moyens par lesquels le Fonds de Consolidation de la Paix peut apporter son soutien ;

ââ) De s'engager avec la partie nationale dans l'identification des points d'achoppement dans le processus de consolidation de la paix du pays.

Monsieur Grauls et la délégation qui l'accompagne se rendront aussi à Ndélé, dans le Bamingui Bangoran, au Nord-est du pays.


La délégation est composée de :

- Mr. Jan GRAULS, représentant permanent de Belgique auprès des Nations Unies et Président de la Configuration RCA à la Commission de Consolidation de la Paix ;

- Mr. Charles Armel Doubane, Représentant Permanent de la République Centrafricaine auprès des Nations Unies ;

- Mr. Abulkalam Abdul MOMEN, Représentant Permanent du Bangladesh auprès des Nations Unies ;

- Mr. Frederic JUNG, Premier Secrétaire à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies ;

- Mr. Filip VANDEN BULCKE, Premier Secrétaire à la représentation permanente de la Belgique auprès des Nations Unies ;

- Mr. Amador SANCHEZ RICO, Premier Secrétaire à la représentation permanente de la Commission de l'Union Européenne auprès des Nations Unies ;

- Mme. Alessandra TRABATTONI, Officier de consolidation de la paix, au Bureau d'appui de la Consolidation de la Paix ;

- Mr. Brian Williams Chef PBF au Bureau d'appui de la Consolidation de la Paix;

- Mr. Régis ONANGA, de la mission du Gabon aux Nations Unies.


SOURCE : BINUCA



Copyright 2011 African Press Organization.
Tous droits réservés.

  

 NDLR : Si les Nations Unies avaient tout fait pour garantir la tenue de vraies élections avec des résultats incontestatbles, on en serait pas aujourd'hui. Jan Grauls et Mme Zewde Work portent une responsabilité certaine dans le fait d'avoir tout fait pour que ces élections se soient déroulées sans listes électorales informatisées ni cartes d'électeurs fiables. Il était inévitable qu'elles aient logiquement débouché sur le hold-up de Bozizé dont les limites et les conséquences  s'étalent à présent sous leurs yeux, avec une assemblée nationale monocolore et quasi familiale dont l'opposition est totalement absente.

La RCA en est toujours au même point qu'avant les dernières élections s'agissant de l'insécurité que sèment les différents mouvements de bandits armés tels que la LRA de Joseph KONI et le FPR de Baba LADDE que le gouvernement de Bozizé est incapable de bouter hors du pays. Si les rebelles de l'APRD ont été plus ou moins désarmés dans l'Ouham-Pendé, d'autres régions du pays comme la Vakaga, la Haute-Kotto avec son chef-lieu Bria sont toujours dans l'oeil du cyclone.

Les contradictions entre l'UFDR de Damane et les différentes ailes de la CPJP continuent de faire de nombreux morts. Où est la paix que les Nations Unies veulent consolider ? La RCA est un Etat en faillite totale. Son ministre des finances est considéré comme persona non grata aux USA.Son président est malade mais le cache.  Sa capitale vit quasiment sans eau potable ni courant du fait des délestages chroniques qui empirent. Une épidémie de choléra vient de se déclarer. Il faut regarder cette réalité en face. C'est vraiment l'apocalypse...!    

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 01:40

 

 

 

cpjpufdr

 

 

Bangui Samedi, 08 Octobre 2011 23:57 (AFP) -  Le Comité de conciliation, mis en place le 3 octobre pour parvenir à l'arrêt définitif des hostilités, a annoncé avoir rencontré samedi soir les deux groupes armés centrafricains dont l'affrontement avait fait 50 morts en septembre à Bria (centre).

"Les deux chefs rebelles rencontrent le Comité de conciliation en compagnie de leurs lieutenants et les représentants des ethnies rivales Goula et Ronga" au ministère du Désarmement à Bangui, a appris l'AFP auprès du Conseil national de la Médiation.

La rencontre se déroulait à huis clos.

De même source, "Abdoulaye Hissène chef de la rébellion de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, rébellion) est arrivé jeudi à Bangui, tandis que Zakaria Damane de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) est arrivé vendredi soir dans la capitale centrafricaine, afin de conclure un accord définitif de paix entre les deux mouvements armés rivaux".

Ces deux groupes rebelles, constitués d'ethnies rivales, Ronga pour la CCPJP, Goula pour l'UFDR, sont en conflit depuis plusieurs années, notamment pour le contrôle de l'extraction du diamant.

Lundi dernier, un Comité de conciliation a été mis en place à l'initiative du Médiateur de la République Mgr Paulin Pomodimo. Ce Comité s'est réuni mardi au ministère du Désarmement.

Le comité, composé entre autres de représentants des ministères de la Défense, de la Sécurité publique et du Désarmement comprend aussi la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax, force multinationale d'Afrique centrale), et le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique, Binuca.

La CPJP a signé un cessez-le-feu avec les autorités de Bangui en juin, sans pour autant intégrer jusque-là l'accord global de paix de Libreville de 2008, signé par de nombreux mouvements rebelles dont l'UFDR.

©Agence France-Presse

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 01:26

 

 

Afrique.jpg

 

Le Pays  6 Octobre 2011

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Parmi les pays devant abriter prochainement des consultations électorales, figurent notamment le Cameroun et le Liberia. Les Camerounais vont aux urnes ce dimanche 9 octobre 2011, soit deux jours avant les Libériens. Ils sont convoqués pour le premier tour des élections présidentielle et législatives le mardi 11 octobre prochain. A eux deux, ces pays symbolisent la réalité des luttes pour la démocratie sur le continent.

Le Cameroun de Paul Biya est un tissu d'anachronismes, un véritable sanctuaire de la résignation au plan des luttes pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des peuples africains. Après plus de deux décennies d'exercice du pouvoir, soit quatre mandats successifs de cinq années, l'homme, âgé de 78 ans, s'apprête encore à rempiler.

Nul doute en effet que le successeur du premier chef de l'Etat camerounais, Ahmadou Ahidjo, se succèdera encore à lui-même à la sortie des urnes. Cela, d'autant qu'en face, se trouve une opposition morcelée, et pratiquement muselée. Paul Biya aura face à lui 22 candidats, dont le leader historique de l'opposition camerounaise, John Fru Ndi, le président du SDF, le Social democratic front.

Le Cameroun de Paul Biya est le prototype même du pays qui évolue en donnant la nette impression d'avoir emprunté un chemin sans issue. Il a pourtant tout pour réussir : des ressources naturelles à rendre jaloux de nombreux pays, un potentiel humain extraordinaire parce que constitué, en tout cas ici mieux qu'ailleurs, de hauts cadres dans tous les domaines d'expertise.

Malheureusement, ce pays traîne aujourd'hui de l'arrière. Il aurait cependant pu servir de boussole pour une grande majorité d'autres en Afrique. Ses dirigeants semblent avoir choisi de manquer le précieux rendez-vous avec l'histoire.

A l'heure où l'on célèbre l'intégration des peuples, le Cameroun de Paul Biya n'est toujours pas parvenu à forger une conscience nationale à partir des riches substrats culturels anglophones et francophones.

Par ailleurs, berceau incontestable du football, il n'est toujours pas en mesure d'offrir à sa jeunesse des stades de qualité. Beaucoup de ses « lions indomptables », en ont même fini par...perdre leurs crocs.

Une bonne partie de ce pays n'a pourtant pas l'aridité du sol d'autres espaces géographiques. Cinquante ans après les indépendances, avec ses énormes ressources, le Cameroun de Paul Biya s'offre encore aujourd'hui en spectacle, particulièrement sur deux plans : la corruption et les manquements graves aux libertés et aux droits humains.

Ce ne sont pas les journalistes qui souffrent chaque jour le martyre qui vont nier ce qui paraît une évidence : au Cameroun de Paul Biya, les journalistes qui choisissent réellement de faire leur boulot, ont le sommeil trouble, s'ils ne sont pas en sursis. Après avoir brillé pendant longtemps au plan sportif, voilà le Cameroun qui entreprend de battre un autre record, plus triste cependant : l'importance de sa diaspora.

Elle illustre de la part de nombreux Camerounais, la tendance à s'éloigner de leur pays. Par peur d'une dictature impitoyable, mais aussi du fait du chômage et de la misère qui découlent d'une gestion calamiteuse du pouvoir d'Etat.

Plus de vingt ans après s'être appropriés le destin de leur pays, Paul Biya et ses partisans semblent toujours à la recherche de solutions qui tardent à venir au secours des populations dans l'attente.

L'immobilisme étant source de frustrations et de calvaire, il est probable que ce pays continuera de végéter lorsqu'après le décompte des voix, les officiels proclameront Paul Biya vainqueur du scrutin présidentiel du 9 octobre.

Par contre, le Liberia de Ellen Johnson Sirleaf constitue un réel espoir. La candidate cherche aussi à succéder à elle-même. Lors du scrutin présidentiel en 2005, elle avait promis de ne faire qu'un mandat.

La première femme présidente sur le continent africain a donc changé d'avis. La Dame de fer du Liberia ne souffrira pas de la concurrence de la star du ballon rond, George Weah.

Ce dernier avait dépassé les 40 % des voix au deuxième tour en 2005. Mais en mai dernier, il a été écarté de la course, au profit du haut fonctionnaire onusien, Winston Tubman par son parti, le Congrès pour le changement démocratique.

Durant son premier mandat, Ellen Johnson Sirleaf, presque inconnue de l'opinion au tout début, a su redonner aux Libériens le goût de revivre ensemble, et de tout rebâtir après une guerre civile atroce. Le pire semble aujourd'hui relever du passé.

En effet, l'on avait craint le retour des vieux démons à la moindre occasion, nombre de ses compatriotes s'étant illustrés par leur comportement sanguinaire durant les années de plomb.

Des chefs de guerre connus pour être des « sans foi ni loi », semblaient aussi ruminer des airs de revanche. Fort heureusement, l'actuelle présidente a su faire preuve de tact, de sérénité mais aussi de poigne dans la gestion des affaires publiques. L'estime dont elle bénéficie auprès des uns et des autres, a également conforté la communauté internationale qui a soutenu le Liberia dans ses efforts de développement.

De nos jours, le Liberia souffre moins de la corruption qui avait gangréné l'appareil d'Etat, et plongé le pays dans une certaine léthargie. Mais mieux que le Cameroun de Paul Biya, le Libéria qui revient de loin, a fait du chemin sur ce chapitre.

En cela, ce pays constitue un exemple sérieux. Egalement, au plan des luttes pour l'affranchissement des peuples, le Liberia incarne l'espoir en matière d'alternance démocratique. Tout candidat y a ses chances. Le peuple, après des années de disette et d'égarement, semble aujourd'hui avoir trouvé sa voie.

La sortie du tunnel paraît moins loin. C'est qu'à elle seule, Ellen Johnson Shirleaf constitue tout un symbole de réussite. Leader et militante dans un environnement qui infantilise la femme, elle est parvenue à faire de son pays un exemple que l'on voudrait voir se multiplier sur le continent. Le Cameroun et le Liberia qui votent ces jours-ci, présentent ainsi deux visages contrastés d'une Afrique en mutation.

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 23:37

 

 

Baba laddé signe l'accorde Bangui                       

                                                                         

                                                       "Il faut sauver les réfugiés tchadiens"


Le Front Populaire pour le Redressement souhaite dénoncer les menaces qui pèsent sur les Tchadiens réfugiés en RCA. Dans la zone contrôlée par le FPR, outre les familles des combattants, il y a plus de mille réfugiés tchadiens, qui sont sous notre protection.

Le mouvement APRD a fait savoir qu'il s'attaquerait à ces réfugiés quand sonnera l'heure du départ du FPR pour le Tchad (pour la guerre ou pour la paix).

Dernièrement, l'APRD a renforcé ses positions militaires sur notre flanc ouest et le FDPC d'Abdoulaye Miskine a fait de même sur notre flanc est. Ces deux mouvements nous menacent directement. De plus, un déserteur du FPR a organisé un groupe de coupeurs de routes. Ces zaraguinas sont à proximité de Bangui, mais ils pourraient nous menacer par le sud.

Rajoutons à ces menaces les armées tchadienne et centrafricaine, ces deux milices n'auront aucune pitié pour les réfugiés s'il y a combat.

La Communauté Internationale doit se mobiliser car ces réfugiés manquent de tout, malgré l'aide du FPR et des civils centrafricains.

Le Front Populaire pour le le Redressement remercie, pour l'intéret qu'il porte à la pacification des relations FPR-Tchad-Centrafrique, Monsieur Uğur Arıner, actuellement Consul Général de Turquie à Paris, monsieur Arıner sera dans deux mois Ambassadeur de Turquie à Kinshasa pour la République Démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville et la République Centrafricaine.

Nous remercions aussi Messieurs Makaila Nguebla et Guillaume Brossard pour leur mobilisation en faveur des réfugiés tchadiens en Centrafrique.

Par ailleurs, nous avons appris que plusieurs dizaines de jeunes Hadjarais avaient décidé de se rendre pour certains au Darfour, pour d'autres au Niger et au Nigeria dans le but de rejoindre le Front Islamique Tchadien. Ils se seraient mobilisé après une rumeur annonçant la mort en prison de Cheikh Ahmat Tidjani Ismael  Bichara, responsable du "carnage de Kouno" en 2008. Même si nous ne partageons aucunement les idées d'Ahmat Ismael Bichara, c'est un prisonnier politique. Tout prisonnier, politique, militaire ou de droit commun, a des droits et le FPR exige des preuve de vie du leader islamiste. Nous appelons aussi les jeunes Tchadiens à plutôt rejoindre le FPR ou bien les rebelles du Tibesti ou de l'est. L'UFR de Timan Erdimi, l'ANCD de Mahamat Nouri et les différentes factions MDJT sont pour nous des alliés naturels. Nous voulons aussi des éclaircicements sur le sort d'Adouma Hassaballah.

A l'étranger, nous apportons tout notre soutien au Conseil National de Transition Libyen et nous remercions tous les Peulhs, principalement de Guinée et de Mauritanie, qui nous ont affirmé leur soutien dernièrement. Le FPR redit au Président guinéen Alpha Condé qu'il doit dialoguer avec l'opposition. En Mauritanie nous soutenons le collectif "Touche pas à ma Nationalité" qui se bat contre le recensement raciste fait par le gouvernement.
                                                                                          le 6 octobre 2011,


                                                                                 Général Baba Laddé, président du FPR

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 22:20

 

 

Fidèle NGouandjika

 

 

Bangui 8 oct (C.A.P) – Selon une source proche du dossier, on apprend que Grégory DUFOSSÉ le Responsable opérationnel, TELSOFT GATEWAY CENTRAFRIQUE qui avait été embastillé à la prison centrale de Ngaragba a été remis en liberté et expulsé de Centrafrique ce vendredi 7 octobre . Cette libération peu de temps après l’arrivée à Bangui de l’avocat français de ce monsieur.

Avec la libération de ce protagoniste de l’affaire TELSOFT ainsi que la restitution par BOZIZE lui-même de son passeport à Fidèle GOUANDJIKA l’autre protagoniste de l’affaire du fameux chèque de 50 millions de F CFA qui, au lieu d’être encaissé au trésor, a pris une autre destination, on a maintenant la certitude que BOZIZE a décidé d’enterrer ce dossier.

C’est ce qui a permis à GOUANDJIKA de quitter tranquillement le pays via Douala et de se retrouver actuellement à Paris où il fait le fanfaron comme d’habitude, téléphonant à tout vent et envoyant çà et là des courriels de propagande du régime KNK, histoire de faire comprendre à ceux qui croyaient que c’était fini pour lui avec son inculpation qu’il n’a aucun souci et que ses milliards sont bien à l’abri.

Tant et si bien qu’il s’est même permis de convoquer pour ce dimanche 9 octobre une réunion avec les membres du KNK France mais aux dernières nouvelles, son initiative se serait heurtée au refus du secrétaire général national Elie OUEIFIO qui dénie à GOUANDJIKA toute qualité de tenir une telle réunion, de surcroît mandaté par personne.

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 21:46

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 08 Octobre 2011 14:36

L’ONG Action Contre la faim (ACF)  compte mettre un terme aux questions de la malnutrition dans la ville de Nola chef-lieu de la préfecture de la Sangha Mbaéré (Sud-ouest). L’ONG se fixe comme objectif l’an 2015, pour arriver au bout de cette maladie dans la préfecture de la Sangha Mbaéré en général.

Pour atteindre cet objectif, Action contre la Faim focalise ses actions sur 3 volets. D’abord le volet nutritionnel qui compte prendre en charge les malades de la malnutrition ; ensuite le volet sécurité alimentaire qui s’occupe de la production agricole en milieu rural et la diversification des activités génératrices de revenus ; enfin, le volet eau, assainissement et hygiène qui prend en compte l’eau potable dans la ville.

Selon les données recueillies après du service de l’Unité nutritionnelle de la ville,  du 1er janvier 2011 au 25 septembre 2011, 330 cas sévères de la maladie de la malnutrition ont été enregistrés et traités. En revanche on a compté 20 décès.

A cours des enquêtes, 220 ménages ont été  visités par les équipes du Projet. Les résultats seront présentés dans quelques jours à Paris, aux bailleurs, pour le financement des activités retenues.

 

NDLR : Que fait le gouvernement de la République centrafricaine ? Le pays et ses habitants surtout ceux de l’arrière-pays, sont manifestement et littéralement abandonnés entre les mains des ONGs humanitaires. Jusqu’à quand cette situation qui tend à s’éterniser va prendre fin ?

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 21:43

 

 

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AFP  08/10/2011 à 13:52

Seize personnes sont mortes sur 57 cas de choléra en Centrafrique, a annoncé ce samedi à la radio nationale Dr Modeste Hoza, directeur de la communication au ministère centrafricain de la Santé.

"Les dernières informations font état de 57 cas et il y a 16 décès", a déclaré le Dr Hoza. De source hospitalière, "4 cas de choléra sont déclarés à Bangui. La Croix rouge a dressé une tente dans l'hôpital communautaire.

Le docteur Hoza a invité la population à utiliser "le savon pour se laver particulièrement les mains, car, pour que les germes arrivent au niveau de la bouche, ces germes- là passent par la main, par l'eau, les aliments".

Le ministre centrafricain de la Santé Jean-Michel Mandaba a annoncé le 30 septembre dernier à la radio nationale que le pays était touché par une épidémie de choléra ayant fait "au moins une dizaine de morts" dans le sud.

La veille, une source proche des services de santé avait affirmé sous couvert de l'anonymat que le choléra avait fait six morts dans le secteur de Bimbo (vingtaine de km au sud de Bangui) dans l'Ombella-Mpoko.

 "Le gouvernement centrafricain compte encore une fois de plus sur l'appui financier matériel et techniques des opérateurs économiques, des partenaires tant multilatéraux que bilatéraux, pour circonscrire le fléau à temps", avait alors annoncé le ministre.

Il y a deux mois, les autorités sanitaires avaient averti la population de la présence du choléra dans les pays voisins et donné des consignes sanitaires. Une vingtaine de personnes sont mortes au nord du Congo, frontalier de la Centrafrique.

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Centrafrique : Le chef d’antenne de l’Unesco chez le Ministre de la Communication

Ai- Rca 08 Octobre 2011 11:20 - Le chef d’antenne de l’Unesco à Bangui Mahamat Alabo, a été le  6 octobre, l’hôte du Ministre de la Communication Alfred Tainga Poloko.

L’audience s’est déroulée en présence des membres du cabinet ministériel.

Selon une source proche du  département de la communication, il était question de faire une évaluation à mi-parcours du projet d’installation des radios communautaires en Centrafrique.

« L’Unesco et le gouvernement centrafricain à travers le ministère de la communication sont entrain de mettre en place un certain nombre de projets parmi lesquels les radios communautaires », a déclaré M Alabo au sortir de l’audience.

« Nous avons mis en place une institution réglementaire de rencontre régulière pour essayer de faire le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de ces radios communautaires », a-t-il ajouté.

A en croire M Alabo, un comité de pilotage est mis en place et placé sous l’autorité du Ministre, Président dudit comité.

« Ce comité a pour objet de faire le point de la situation, identifier les difficultés et recevoir en retour les orientations et les obligations que le président du comité  donne pour aller dans tel ou tel sens pour régler les problèmes »,  a-t-il spécifié.

De sources généralement bien informées, la République Centrafricaine dispose en ce moment 4 radios communautaires, fruit dudit projet.

Jules Gautier, Ai Bangui

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 21:41

 

 

 

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8 octobre 2011 Juliette Abandokwe

 

Dans le cadre de l'élection libre et transparente du 9 octobre 2011 

"Fermeture des commerces, et interdiction de circuler sauf pour des urgences médicales"

"La circulation des personnes et des biens par voies routière, ferroviaire ou aérienne est interdite du 8 octobre à partir de 18 heures au 9 octobre 2011 à 18 heures”, selon un arrêté ministériel, qui précise aussi que “les frontières nationales sont fermées 48 heures avant le jour du scrutin. Elles sont rouvertes le lendemain de la clôture du scrutin."

Cameroon borders closed 48 hrs before election; all air, road & rail travel banned from 6pm on Oct 8 to 6pm, Oct 9 

Avec des électeurs menacés aujourd'hui de représailles s'ils ne votent pas pour Paul Biya, et des distributeurs de tracts disparus depuis des jours dans l'obscurité assassine d'une cellule puante et délabrée, l'ampleur de la fraude massive qui se prépare au Cameroun depuis deux ans, avec l'intention manifeste de violer une fois de plus dans la violence et la terreur le droit à l'auto-détermination du peuple camerounais, l'augmentation exponentielle de ces dernières semaines de multiples atteintes aux droits de l'Homme (arrestations, passages à tabac, tortures, racket des forces de l'ordre) expose ouvertement la guerre que Paul Biya a déclaré au peuple Camerounais.

Une question très lancinante se pose: Où est la communauté internationale, où est l'ONU, où est l'Union Européenne?

En pensant à l'intervention militaire française en Côte d'Ivoire, avec le soutien des forces onusiennes, des Etats-Unis, avec l'issue que nous connaissons, tout porte à prouver une fois de plus que la communauté internationale ne s'intéresse purement qu'à ses intérêts économiques.  

Les souffrances du peuple Camerounais n'intéressent pas les Gendarmes du monde! 

De fil en aiguille, il est à pressentir nettement que la communauté internationale dont nous parlons, se prépare à valider implicitement la victoire annoncée de Paul Biya. 

Qui valide les activités d'un criminel contre l'Humanité, se rend automatiquement co-responsable de ces crimes, d'autant plus s'il a lui-même commis des crimes contre l'Humanité sur le même territoire. 

L'IMPUNITE OMNIPRESENTE AU CAMEROUN, VALIDEE A L'EXTERIEUR, EST INTOLERABLE  

Mis à part la continuation des efforts de la société civile camerounaise dans la recherche d'une organisation efficace, l'opinion publique africaine et mondiale doit exiger clairement des comptes aux leaders de cette communauté internationale, et doit exiger, en ce qui concerne le Cameroun en particulier, que l'Etat français soit traduit devant un Tribunal en vertu de ses graves crimes contre le peuple Camerounais de 1958 à nos jours,  et que soit arrêté immédiatement tout soutien et facilitation des séjours de Paul Biya à l'étranger. 

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 21:31

 

 

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        Zakaria Damana de l''UFDR et Abdoulaye Hissène de la CPJP

 

 

Journée décisive pour la paix entre CPJP et UFDR

Radio Ndéké Luka Samedi, 08 Octobre 2011 14:38

« Tous les centrafricains et la communauté internationale vous observent pour aller vers une véritable conciliation ». C’est en ces termes que Mgr Paulin Pomodimo, médiateur de la République a ouvert samedi 8 octobre les négociations entre les leaders des deux ex rebellions en conflits en Centrafrique. Il s’agit de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et de l’Union des forces républicaines pour la démocratie (UFDR).

Les affrontements enregistrés récemment entre ces deux groupes, notamment dans la ville de Bria, ont fait, selon plusieurs sources concordantes près de 50 morts. Ils ont également provoqué un déplacement massif des populations.

Les chefs de ces deux rebellions, Zakaria Damane de l’UFDR et Abdoulaye Hissen de la CPJP sont arrivés à Bangui depuis 48 heures, sur invitation des membres de ce comité.

Les négociations sont prévues pour durer toute la journée de ce samedi 8 octobre. Elles portent essentiellement sur l’arrêt définitif des combats à Bria et dans la région, et sur les voies et moyens d’une relance du dialogue entre les partis en conflits. Un mécanisme de vérification de cessez-le-feu devra également être mis en place.

A l’ouverture des travaux, les représentants de l’Union Africaine et du Binuca (Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique) ont mis un accent particulier sur la recherche de la  paix dans les localités concernées par cette crise et particulièrement dans la ville de Bria.

Tous ont réitéré la disponibilité de leurs institutions respectives pour accompagner toujours le processus de paix en Centrafrique. Ainsi, « il est important que les deux factions rebelles acceptent la cessation des hostilités pour favoriser la croissance économique des régions concernées », a notamment déclaré la représentante du  Binuca.

Pour sa part le Ministre en Charge du DDR le Général Xavier sylvestre Yangongo a rappelé que les deux groupes ont signé un accord de cessation des hostilités avec Bangui, donc « il est de leur devoir de respecter les closes de cet accord ».

Il faut rappeler que le 11 septembre 2011, de violents et meurtriers affrontements avaient opposé les éléments de l’UFDR et ceux de la CPJP dans la ville minière de Bria au centre du pays. Un cinquantaine de personnes ont perdu la vie à l’issue des combats. On dénombre à ce jour plus de 5000 personnes déplacées et des dizaines de maisons incendiées dans les localités du quartier Bornou où s’étaient concentrés les combats. Une rivalité entre les ethnies Goula et Rounga, les deux responsables des deux rebellions seraient à l’origine des incidents.

Le comité de conciliation est mis en place lundi 3 octobre par le Médiateur de la République, comprend les Ministères de l’administration du territoire, de la défense, du DDR,  de la communication, du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique, de la Micopax et de l’attaché militaire de l’ambassade du Tchad en République Centrafricaine.

 

SOS pour 5000 personnes déplacées internes

Radio Ndéké Luka Samedi, 08 Octobre 2011 14:37

Le nombre des déplacés internes de la ville de Bria dans la ville de Bambari est revu à la hausse (Centre du pays). Aujourd’hui, ils sont plus  de plus de 5000 déplacées qui vivent dans des conditions déplorables. Ils ont fui au déclenchement des affrontements entre deux factions rebelles, la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) dans la  ville de Bria.  Ils sont surtout concentrés à Bambari et à Ippy.

« Les informations diffusées par Radio Ndeke Luka sur la précarité de vie de ces déplacés ne sont pas utopiques », a déclaré François Itayassou, chef de bureau régional du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), lors d’une rencontre le 7 octobre 2011, avec les chefs de quartiers et village de Bambari.

Après l’analyse des faits et des informations reçues, il a été constaté que le nombre des déplacés ne cesse d’augmenter. Ils sont accueillis en surnombre dans des ménages à Bambari et à Ippy, où ils éprouvent des problèmes logements, des matériels de couchages, de vivres, bref, de santé.

Au total 4447 personnes sont déjà recensées. 1136 sont dans la ville de Ippy et 3311 à Bambari où on note 625 chefs de famille, 487 hommes, 717 femmes et 2107 enfants, parmi lesquels 1410 élèves, ajoutant 217 personnes de 3e âge.

Il convient de préciser qu’un mécanisme de surveillance et de communication d’information, soutenue par les officiers de droits de l’homme et justice de BINUCA a été mis en place pour s’assurer de la protection sociale, sanitaire et éducationnelle de ces déplacés. Les chefs de quartiers sont chargés de veiller à ce que ces personnes ne soient marginalisées en aucun cas.

Les combats à Bria entre le 11 et le 18 septembre 2011 ont fait une cinquantaine de morts, des milliers de déplacés et d’importants dégâts matériels.

 

Sécurité : Une mission de l'ONU conduite par l'ambassadeur Jean Grauls séjournera à Bangui du 10 au 15 octobre. Elle vient évaluer les efforts des autorités pour consolider la paix en RCA.

Société : L’ONG Action Contre la Faim compte éradiquer la malnutrition dans la préfecture de la Sangha Mbaéré. Elle fixe comme objectif l’an 2015, pour arriver au bout de cette maladie.

Sécurité : Le nombre des déplacés internes de la ville de Bria dans la ville de Bambari est revu à la hausse. Ils sont désormais plus de plus de 4447 et vivent dans des conditions très déplorables.

Sécurité : Les leaders des deux ex rebellions en conflits, la CPJP et l'UFDR, sont en passe de faire la paix. Ils sont entrés en pourparler ce 8 octobre à Bangui. Les négociations vont durer une journée.

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 00:47

 

 

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ALGER Jeudi 6 octobre 2011 | 02:54 (Xinhua) - Des experts militaires ont mis en garde contre les retombées de la crise libyenne sur la région du Sahel africain, après la chute du régime de Mouammar Kadhafi et la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays nord- africain.

Selon l'agence de presse algérienne APS, lors d'une conférence animée mercredi par le Centre de recherches stratégiques et sécuritaires, consacrée à "La crise libyenne et ses retombées sur la sécurité dans la région du Sahel africain", les participants ont souligné que les signes avant-coureurs des implications de cette crise commencent à poindre à l'horizon, à travers la prolifération d'armes et l'instabilité qui règne dans ce pays.

"En dépit de toutes ses lacunes, le régime de Kadhafi constituait un facteur de stabilité et d'équilibre dans la région", a estimé Benameur Benjana, ancien colonel en retraite, avant d'ajouter que "la chute du régime de Kadhafi de cette manière aura certainement de graves répercussions sur toute la région".

Après avoir rappelé "le rôle primordial" joué par l'OTAN dans la chute du régime de Kadhafi, l'ancien militaire a indiqué qu'"il est très difficile à l'heure actuelle de reconstruire un nouvel Etat en Libye en raison, a-t-il dit, d'un conflit d'intérêts entre plusieurs courants idéologiques et des convoitises des grandes puissances qui veulent se partager les richesses pétrolières de ce pays".

Il a également exprimé sa crainte d'un redéploiement du courant "djihadiste" qui jouit désormais d'une "grande influence" dans la Libye post-Kadhafi et qui risquerait, selon lui, "de servir d'appui aux groupes terroristes armés activant dans la région du Sahel".

M. Benjana a relevé le problème de la prolifération d'armes, surtout les armes lourdes, tels les missiles antiaériens et le risque de leur utilisation par des groupes terroristes, précisant que les nouvelles autorités en Libye "sont incapables de maîtriser la situation ou de donner des chiffres sur l'endroit ou sont cachés ces armes".

L'expert militaire Nouredine Amrani a souligné le "caractère géostratégique de la région du Sahel africain qui fait l'objet de convoitises des grandes puissances".

Selon lui, la région du Sahel "est sur le point de plonger dans l'instabilité et l'insécurité, en raison de la dégradation de la situation en Libye et du chaos qui y sévit, après que les factions armées qui avaient dirigé le mouvement de rébellion se soient accaparés du pouvoir à Tripoli".

 

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