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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 00:25

 

 

 

  Kony           

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 14 Mars 2012 12:28           

 

La traque de Joseph Kony et de ses hommes a commencé à Obo (capitale préfectorale du Haut-Mbomou) et dans toute cette région du sud et du sud-est de la République centrafricaine. Un commandement tripartite a été installé dans la ville et des patrouilles partent fréquemment sillonner la forêt, à pieds, en véhicules équipés d’automitrailleuses, et même en hélicoptère.

 

C’est le constat qu’a fait un journaliste de Radio Ndeke Luka (projet de la Fondation Hirondelle en Centrafrique) arrivé dans cette localité mardi 13 mars 2012.

 

Selon les premières indications recueillies sur place, ce sont les soldats ougandais et centrafricains qui participent aux patrouilles sur la base d’indications fournies par l’armée américaine. Celle-ci utilise un hélicoptère pour survoler la forêt à la recherche d’indices pouvant indiquer la présence des « tongo-tongo », nom local donné aux rebelles de la LRA. Les informations recueillies lors de ces missions d’observation sont ensuite partagées à l’occasion de « séances de breafing » auxquelles participent les autorités locales en plus des trois commandements.

 

Si les soldats ougandais sont présents depuis au moins 5 ans dans le cadre de la traque des « tongo-tongo » (nom local donné aux rebelles de la LRA) ils doivent à présent cohabiter et surtout collaborer avec les militaires centrafricains et américains. Eux disposent également d’un hélicoptère de combat.

Chaque contingent vit dans une base distincte. Celle des ougandais est installée aux abords immédiats du petit aérodrome qui dessert la ville. Le nombre exact d’éléments n’est pas indiqué, mais l’estimation à une quarantaine de soldats est la plus couramment avancée par les personnes interrogées.

 

Sur l’aérodrome, un hélicoptère avec les inscriptions « US Army » est nettement visible. Des sentinelles font bonne garde. Il appartient bien évidemment aux soldats américains arrivés depuis le mois de janvier et impliqués dans la traque du chef rebelle ougandais. Le journaliste de Radio Ndeke Luka a pu rencontrer le Capitaine Gregory qui commande ce détachement d’une centaine d’éléments. La base américaine est installée dans le quartier administratif de Obo, juste à côté de la brigade de gendarmerie.

 

Plus loin, non loin du marché central, se trouve la garnison des FACA, les forces armées centrafricaines. Si le commandant de la garnison (un lieutenant) se refuse à donner son nom et révéler le nombre exact de ses hommes, secret militaire oblige. On sait au moins qu’il ne s’agit plus des quelques hommes, moins d’une dizaine, qui, il y a quelques mois encore, étaient chargés de la défense de la ville en cas d’attaque. Suite à plusieurs manifestations des populations et aux incursions de plus en plus fréquentes de la LRA, l’Etat- Major s’est résolu à envoyer des renforts.

 

Toutefois, le commandant de la troupe indique être encore dans « l’attente d’effectifs supplémentaires qui doivent arriver de Bangui, pour démarrer une formation aux techniques de combat adaptés à la lutte contre la LRA ». La même source a indiqué que « ce sont les américains qui doivent diriger la formation. Eux nous encadrent, mais c’est les ougandais et nous qui devons aller sur le terrain »

 

On n’en saura pas plus. Toute autre indication relève du secret. Le journaliste a pu néanmoins se rendre que la population d’Obo n’adhère pas encore totalement à la proposition des autorités administratives et militaires qui les incite à mener des activités agricoles au-delà de 25 km. Presque toutes les personnes interrogées sur cette question pensent ne pas être prêtes à aller cultiver plus loin, malgré la proposition du préfet du Haut-Mbomou, Albert Boris Mbagalet et le commandant des forces tripartites d’organiser des patrouilles de sécurité dans un rayon de 25 km.

 

« Les patrouilles militaires ne peuvent pas combattre la LRA, seule l’installation des sous-groupes militaires dynamiques dans la région peut résoudre ce problème. Les hommes de Kony sont partout dans la préfecture ; sur l’axe Djema, Zémio, Mboki, Rafaï ; donc de simples patrouilles ne suffisent pas », a confié un agriculteur.

 

La population souligne comme autre argument les derniers événements de la LRA dans la zone à Agoumar, Mboki et Zémio où des cas d’enlèvement ont été signalés il y a quelques jours seulement. Le dimanche 11 mars, un garçon de 19 ans a été aussi capturé par 12 braconniers à 5km de la ville d’Obo alors qu’il était aux champs. Il a été libéré tard le même soir et a témoigné leur avoir servi de porteur de pointes d’ivoire.

 

 

 

 

NDLR : Que faisait l'armée ougandaise dans la région et principalement à Obo où Bozizé lui avait permis d'installer une base, si c'est seulement maintenant que la vraie traque de Joseph Kony a commencé comme on nous le dit ? En réalité cette armée étrangère n'était attirée que par les ressources naturelles (or, diamnat, bois notamment) de la RCA. Et Bozizé a laissé faire. C'est de lahaute trahison ni plus ni moins !

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 00:08

 

 

 

Gaston Mandata Nguérékata

 

 
 
Au moment où les dignitaires du régime et les partisans du KNK se livrent avec cynisme et insouciance à des beuveries et autres pratiques scandaleuses en ce 15 mars 2012 à Kaga Bandoro, j’ai une pensée fraternelle et compatissante pour tous ceux qui, pendant la cabale militaire organisée contre Baba Ladé dans cette belle région de notre pays, tous ceux qui, dis-je, ont perdu la vie, toutes les veuves et tous les orphelins qui ne seront pas de la partie, qui sont du reste les oubliés de la fête. Je pense aussi aux familles des militaires morts au combat qui ne sont pas indemnisées ni même assistées, ainsi qu’à tous les Centrafricains qui n’auront rien à manger en ce jour anniversaire d’une intronisation contestée et illégitime.
 
En réalité, il n’y a rien à fêter, si ce n’est la lente descente aux enfers de ce pays si jeune, si beau, si riche en ressources humaines et naturelles. Honte à nos dirigeants.
Chers compatriotes, je vous invite à vous souvenir à jamais du régime issu du 15 mars 2003 comme le principal responsable de nos problèmes et de la déchéance nationale. Profitons de cette journée pour nous donner une minute de réflexion sur le devenir de notre pays, car je vous l’assure, une autre Centrafrique, prospère, fraternelle, respectable et respectée est possible. A condition que chacun de nousœuvre dès aujourd’hui pour son avènement.
.
Pointe-à-Pitre, le 14 Mars 2012.
Gaston Mandata N’Guérékata
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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 23:23
 
 
RCA carte-2 
 
 
Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com
 
Bangui, 14 mars 2012
 
 
Rafai : 10 personnes présumés enlevées par la LRA
 
 
  Dix personnes auraient été enlevées par les éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, à 70km de la ville de Rafai, dans le village Karmada, un chantier diamantifère, a rapporté notre correspondant. D’après les informations, les éléments de la LRA ont fait irruption lundi dernier au chantier Karmada, sur l’axe Debia, où ils ont emporté des hommes dans le but de transporter des bagages. Ils sont sortis deux jours après, dans un autre chantier des environs du village Karmada. Il nous a été rapporté que les éléments de la force armée centrafricaine (FACA) se sont rendus très vite sur les lieux.
 
 
 
Mbaïki : lutte contre l’analphabétisme en milieu musulman
 
 
  Un total de 50 femmes musulmanes se sont inscrites au programme de réduction de l’analphabétisme en milieu musulman à Mbaïki, a rapporté mercredi radio Songo. « Dès le lancement de l’initiative du programme d’alphabétisation, nous avons inscrit 50 femmes de notre communauté. C’est pour réduire le taux d’analphabétisme qui très élevé au sein de notre communauté », a expliqué Azoumi Yérima, présidente de l’Association des femmes musulmanes de Mbaïki. Pour motiver ces femmes musulmanes, le service préfectoral d’alphabétisation a estimé indispensable que cette formation soit dispensée en sango, en arabe et en français. « Nous avons prévu un programme adapté à la communauté musulmane avec trois jours d’enseignement dans la semaine (lundi, mercredi et dimanche), de 15 heures à16 heures, en utilisant les deux langues, l’arabe et le sango, en intégrant progressivement le français », a expliqué Basile Imé, Chef de service préfectoral d’alphabétisme.
Selon radio Songo, la communauté musulmane a accueilli cette initiative avec beaucoup d’enthousiasme. Elle souhaite que ce programme soit étendu à d’autres localités, afin d’aider les femmes musulmanes à savoir compter, lire et
écrire. Mais le service préfectoral accuse un déficit des encadreurs qualifiés pour lancer plusieurs programmes dans la préfecture.
 
 
Bangui : 150 chauffeurs sur 215 de la SONATU virés dans l’intervalle de 2 ans .
 
 
 « 150 chauffeurs sur 215 embauchés par la société SONATU ont été virés, dans l’intervalle de deux ans, par manque de financement adéquat », a révélé un chauffeur de cette société interrogé ce matin par RJDH. Selon lui, la société avait reçu au départ 100 bus, mais seulement 97 bus étaient à sa disposition. « De ces 97 bus, 14 seulement sont encore en circulation dans la capitale et dans l’arrière-pays», a-t-il souligné. « 73 bus sont en pannes et les pièces ne coûtent pas cher. Mais faute de gestion, nos chefs ne peuvent pas réparer ces véhicules », a expliqué Lucien Kongo, un ancien mécanicien qui a été licencié. Selon lui, une pièce peut coûter moins de 20 000 Fcfa, mais il ne comprend pas pourquoi les véhicules demeurent sur cales et que beaucoup de chauffeurs sont en chômage à cause de la gestion des recettes fournies par les agents. Un autre chauffeur a témoigné qu’il a été licencié pour avoir acheté un sac de manioc pour sa famille de retour de Kaga-Bandoro.
 
 
 
Berbérati : La corruption au milieu scolaire
 
  Les élèves du lycée Barthélémy Bonganda accusent certains enseignants de marchander les notes, moyennant 150 à 200 Fcfa pour chaque évaluation, a rapporté ce matin, la radio Zoukpana. « Ces sommes sont versées avant les évaluations. Des responsables des classes sont chargés de faire la collecte. Par peur ou dans l’esprit d’avoir une bonne note, les élèves refusent de dénoncer ces enseignants », a expliqué un élève joint par téléphone par RJDH et qui a requis l’anonymat. D’après le proviseur de cet établissement, Dominique Tounfeina, ce ne sont que des rumeurs puisque les faits ne sont pas avérés. « Des consignes ont été données aux élèves pour signaler des pareils cas, ce qui n’a jamais été fait », a-t-il rétorqué.
Par contre, le proviseur a promis de poursuivre des enquêtes pour connaître les enseignants impliqués dans ces commerces. « Toutefois, si un enseignant est surpris, son contrat sera résigné d’office », a fait remarquer le chef d’établissement. Selon la même source, les enseignants vacataires seraient à l’origine de cette corruption. Il est à noter que cette pratique de corruption est l’une des causes de la baisse de niveau d’instruction dans les établissements primaires et secondaires de Centrafrique.

 
Bangui : Hausse des prix du savon et du litre de l’huile
 
  Les prix des produits de première nécessité ne cessent d’augmenter ces derniers temps dans la capitale, a constaté une vendeuse interrogée au marché ce matin par RJDH. Selon cette dame, le litre d’huile de palme, qui se vendait 350 Fcfa, se vend maintenant 650 Fcfa, et un morceau de savon vendu habituellement 125 Fcfa coûte désormais 200 Fcfa. Quant au litre d’huile, il passe de 1 100 à 1 800 Fcfa en deux semaines. « J’étais surprise par la réaction d’un commerçant lorsque je lui ai tendu 125 francs pour acheter du savon. Il m’a grondé sévèrement et m’a fait savoir que les prix avait augmenté», a déploré Gertrude Yassiozo, vendeuse des bananes au marché central. D’après cette femme, le gouvernement a beaucoup à faire pour règlementer les prix des marchandises qui ne cessent d’augmenter à tout moment, sans l’avis du ministère du commerce. « Tout le monde fait à sa tête et sans crainte. Ne sommes-nous pas dans un Etat de droit » ?, s’interroge-t-elle.
« Nous vendons pour avoir des bénéfices et non pour perdre. Entre temps, le carton de 80 morceaux du savon passe de 5 000 Fcfa à 6500 Fcfa chez les grossistes. Nous ne savons pas où se trouve le problème réellement. Ce sont les responsables de l’usine Savex ou les responsables du commerce qui peuvent nous le dire clairement », conclut Assane, commerçant au marché de Miskine.
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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 22:50

 

 

 

Boz dans son bureau 5-copie-1

 

 
LOME Mercredi 14 mars 2012 | 06:01(Xinhua) - Le ministre d'Etat centrafricain des Postes et Télécommunications, Abdou Karim Meckassoua, en mission dans la capitale togolaise mardi, a fait état du rapprochement « davantage » de la République centrafricaine du Togo pour s'inspirer de ce que ce pays a « pu faire de meilleur » dans ses relations avec les partenaires techniques et financiers.

 

M. Abdou Karim Meckassoua est arrivé au Togo en émissaire porteur d'un « message d'amitié, de fraternité et de coopération » du président centrafricain François Bozizé au chef de l'Etat togolais Faure Gnasssingbé.

 

«Nous avons (......) de nous rapprocher davantage du Togo pour nous inspirer de tout ce que le Togo a pu faire de meilleur dans les relations avec les partenaires au développement », a déclaré le ministre d'Etat centrafricain, au sortir d'une audience chez le chef de l'Etat togolais.

 

Le Togo est un des pays de l'Afrique subsaharienne qui, dans ses relations avec les partenaires au développement, a su entreprendre des réformes appréciées et soutenues par les institutions.

Il a atteint le point d'achèvement de l'Initiative pays pauvre très endettés (PPTE) et a obtenu une réduction de 82% de sa dette extérieure et bénéficié des avantages pour la relance de son économie dont le taux de croissance a atteint 4,8% en 2011.

 

L'intérêt du rapprochement annoncé touche également la réussite du Togo dans le domaine « des Postes et télécommunications », a souligné le ministre Meckassoua.

 

Au Togo, dans le contexte de modernisation, le service des Postes a vite innové pour se repositionner en intégrant les TIC à son fonctionnement et en diversifiant ses activités qui comprennent dorénavant le transport et le transfert d'argent par les nouvelles technologies.

« Je crois savoir qu'ici vous avez une véritable expertise », a indiqué le ministre Meckassoua, expliquant que cela a motivé son pays à s'en inspirer.

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 02:20

 

 

 

Brazzaville-victimes-explosions.jpg

RFI lundi 12 mars 2012

 

Brazzaville gère l’après-catastrophe ce lundi 12 mars 2012, au lendemain des obsèques des nombreuses victimes de l'explosion qui a ravagé le 4 mars un dépôt de munitions de la capitale. Si la ville a repris son rythme habituel, treize mille sinistrés sont en centres d’accueil et l’accès à l’eau de bonne qualité reste difficile. Les autorités doivent à présent gérer les dossiers d’indemnisations.

Le deuil terminé, Brazzaville retrouve son charme et ses bonnes vieilles habitudes. Embouteillée, rythmée par les klaxons des minibus verts et blancs, ses trottoirs bondés de petits vendeurs et de cireurs qui s’activent, là sur une Rangers, là sur un mocassin de cuir.

Les drapeaux ne sont plus en berne et les autorités ont désormais de multiples dossiers à gérer, notamment celui des indemnisations. Une première allocation d’urgence de trois millions de francs CFA doit être versée à chaque famille frappée par le drame, des familles qui se demandent quand elles toucheront cet argent.

Dans les centres d’accueil, si la situation reste difficile pour les 13 000 sinistrés, l’aide continue d’arriver sous couvert d’anonymat. Un responsable d’ONG demande qu’une véritable coordination soit mise en place, chacun travaillant dans son coin, la plus grande difficulté reste aujourd’hui l’accès à l’eau de qualité. De nombreux enfants en bas âge sont victimes de diarrhées et l’on craint des risques d’épidémie.

Au quartier de Mpila où des cadavres sont sortis des décombres chaque jour ou presque, le périmètre de sécurité est en place. L’armée travaille d’arrache-pied avec les démineurs de l’ONG britannique MAG (Mining Advisory Group). Cinq à six cents kilos de munitions évacuées de la zone dangereuse seront détruits ce lundi 12 mars 2012, dans un site isolé de la population, à soixante kilomètres de la capitale.

Pour venir en aide au Congo-Brazzaville

Un appel aux dons est lancé pour venir en aide au Congo-Brazzaville. La collecte est effectuée à l'ambassade du Congo en France, située 37 bis rue Paul Valéry, à Paris dans le XVIe arrondissement.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le réseau international des Congolais de l'extérieur par email à urgencecongo@le-rice.com

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 02:05

 

 

 

spermatozoides.JPG

 

 

 


PARIS AFP / 14 mars 2012 01h01- Avoir une alimentation trop riche en graisses pourrait affecter la qualité du sperme, selon une étude américaine publiée mercredi par le journal européen spécialisé Human Reproduction.

L'étude indique également que les hommes qui consomment le plus d'oméga-3, type d'acides gras que l'on trouve dans les poissons et certaines huiles végétales, ont un peu plus de spermatozoïdes de formes normales, que ceux qui en mangent le moins.

La relation entre une alimentation grasse et la qualité du sperme est largement due à la consommation de graisses saturées (charcuterie, chips, viennoiseries, certaines viandes, beurre, huile de palme...) connues pour constituer un facteur de risque de maladies cardio-vasculaires, soulignent les auteurs.

L'étude, conduite aux Etats-Unis, entre décembre 2006 et août 2010, par le Pr Jill Attaman (ancien d'Harvard Medical School et à présent au Dartmouth-Hitchcock Medical Center), concerne 99 hommes interrogés par questionnaire sur leurs habitudes alimentaires. Le sperme de 23 d'entre eux a par ailleurs été analysé.

Notant qu'à leur connaissance, c'est la plus grande étude sur l'influence de régimes spécifiques sur la fertilité masculine menée jusque-là, les auteurs en admettent toutefois les limites. Les résultats nécessitent d'être reproduits par de plus amples recherches, relèvent-ils ainsi.

Néanmoins, estime le professeur Jill Attaman, si les hommes modifient leur alimentation de façon à réduire la part des graisses saturées, et à augmenter leur consommation d'oméga-3, cela pourrait non seulement améliorer leur santé, mais également leur santé reproductive.

Les hommes mangeant le plus de graisses saturées avaient un nombre total de spermatozoïdes de 35% inférieur à celui des hommes qui en mangeaient le moins, ainsi qu'une concentration spermatique inférieure de 38%.

Les chercheurs pointent que des études comme la leur ne peuvent démontrer que les régimes riches en graisses causent un sperme de mauvaise qualité, mais seulement qu'il y a une association entre les deux.


(©)

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 01:45

 

 

 

Kader-Arif-et-Hollande.jpg

 

 

le 12 mars, 201

 

Il y a quatre ans, Nicolas Sarkozy déclarait à N’Djaména vouloir « toute la vérité » sur la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh et exigeait une enquête internationale crédible pour faire la lumière sur cette disparition. Ibni Oumar Mahamat Saleh était alors le chef de l’opposition démocratique au Tchad et animait courageusement la Coordination pour la défense de la constitution, qui refusait des modifications constitutionnelles illégitimes. L’heure du bilan est venue. Si une commission d’enquête nationale a admis que cet enlèvement avait été le fait d’hommes en armes portant des uniformes des forces de sécurité tchadiennes, elle a refusé de se prononcer sur les circonstances des événements qui auraient suivi. Il est pourtant clair désormais qu’Ibni Oumar Mahamat Saleh a été assassiné. Contrairement aux engagements pris alors par Nicolas Sarkozy, il n’y a toujours eu ni commission internationale crédible ni vérité faite sur ce meurtre. Puisque le président et le gouvernement français actuels revendiquent des progrès en matière de transparence, notamment quant à l’utilisation des moyens militaires de la France, nous leur demandons de rendre publics tous les éléments en leur possession concernant cette affaire.

La situation actuelle de l’opposition semble d’ailleurs toujours aussi précaire. Il y a deux jours, le député de l’opposition Gali Gatta NGhothé était emprisonné puis condamné à un an de prison ferme. Nous déplorons cette arrestation et cette condamnation et craignons que leurs vraies raisons ne soient purement politiques.

Il ne saurait y avoir de progrès démocratique réel en Afrique tant que des opposants politiques pourront être enlevés et tués, ou arrêtés pour des motifs peu vraisemblables. C’est pourquoi nous réclamons, encore et toujours, pour sa famille, pour ses amis, pour l’idée même de démocratie, la vérité sur la mort d’Ibni Oumar Mahamat Saleh. Nous appelons les autorités françaises qui auront des entretiens avec lui à ne pas manquer d’évoquer cette question et les progrès éventuels des enquêtes en cours.

Par Kader Arif, Député européen du Sud-Ouest, fait partie du premier cercle de François Hollande. Membre de l'équipe de campagne. Responsable du pôle Coopération

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 01:35

 

 

 

 

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Le Ministère

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 01:29

 

 

 

baba laddé gl

 

Communiqué de Presse

Appel aux défenseurs des droits de l’Homme

 Je suis le Général Baba Laddé et j'ai décidé de prendre moi-même la plume pour informer le monde de deux choses extrêmement importantes:

- De nombreux membres de ma famille et des familles de mes combattants ont été arrêtés en Centrafrique et au Tchad. Depuis plusieurs semaines, personne n'a eu de contacts ou de nouvelles de ces civils innocents.

Il n'ont pas non plus été inculpés pour aucun crime. Bangui et N'djamena les retiennent donc en toute illégalité et nous demandons aux organisations des droits de l'homme de se mobiliser urgemment contre ces violations des droits de l'homme.

- Les état-majors du Front Populaire pour le Redressement et du Parti pour la Justice et le Développement se sont réunis et ont décidé de lancer un appel à des négociations de paix.

Le FPR et le PJD-Farca proposent que sous l'égide de l'ONU, une conférence de paix internationale se réunisse et regroupe les représentants de la République Centrafricaine, du Tchad, de la totalité des mouvements politico-militaires du Tchad et de Centrafrique, des partis d'opposition légaux, des représentants des états voisins des deux pays, c'est à dire la Libye, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Soudan du Sud et le Soudan, ainsi que des représentants des états menant des opérations militaires dans nos deux pays: la France, les Etats-Unis et l'Ouganda.

Le but serait que ces négociations aboutissent à une paix durable et définitive en RCA et au Tchad, arrivé à une transition démocratique et une mobilisation générale contre la LRA de Joseph Kony. D'ailleurs si la Lord's Resistance Army accepte de cesser ces crimes contre l'humanité et écarte Kony et les autres chefs recherché par la CPI, des représentants de ce mouvement pourraient être invités à la conférence. Pourrait aussi être présent les Darfouris du Mouvement pour la Justice et l'Egalité, ceux-çi ayant joué un rôle dans la guerre civile tchadienne.

Si le 1er mai 2012, le Tchad et la RCA n'ont pas répondu positivement à cette proposition de paix, nous nous verrons dans l'obligation de reprendre la lutte armée pour instaurer la démocratie dans ces deux états.

Pour finir, je condamne les massacres perpétrés par le gouvernement syrien contre son propre peuple et j'appelle la communauté internationale à aider l'Armée Libre de Syrie. Je condamne aussi formellement les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza et concernant le Nord Mali, j'appelle le gouvernement Malien et le Mouvement National de Libération de l'Azawad à s'assoir de toute urgence à la table des négociations.


                                                                                   Général Baba Laddé,

                                                                                   Le 12 mars 2012

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 00:53

 

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

Debout, telle une ombre
Au milieu de l’Oubangui, scrutant le cœur angoissé
Les tripes serrés  
La tempête de neige soufflant sur la ville qui sombre.

Voici que ce vent de neige qui n’était que parenthèse
Devient une malheureuse thèse. 
Une thèse de ruine, d’épreuve, de souffrance et d’affliction.
Voici que ce qu’on a voulu sursaut
Devient sot. 

On se rappelle hier et hier il y’a déjà longtemps.
Près de dix ans que ça dure
Près de dix ans qu’on l’endure
Près de dix ans qu’on dénonce
Près de dix ans qu’on s’enfonce
Près de dix ans qu’on espère
Près de dix ans qu’on fait l’optimiste
Mais, près de dix ans que rien ne change. 

Alors ?

« Je ne sais pas !
Je ne sais plus !
Je voudrais pouvoir… Je voudrais comprendre moi-même…
Savoir si j'ai raison… Si je ne me trompe pas !
Mais n'est-ce pas Dieu qui nous envoie cette épreuve ?
Et ne devons-nous pas tous ensemble l'accepter, la surmonter ?
Ne devons-nous pas le mériter ?
Ah, réfléchissez vous-même !
Il s'agit moins, ce soir, de sauver nos corps que de sauver nos âmes !
Il s'agit ce soir de mourir pour sauver des millions d'êtres, pour les sauver du malheur et, par là, de rester dignes de sacrifice du Christ !
La mort nous épouvante, mais cette mort est une richesse miraculeuse !
Nous perdrons nos corps, mais nous serons sauvés à jamais… »
1

Néanmoins, dites qui a dit cela ?
Dites qui a dit qu’il fallait jouer au plus fou
Au plus violent
Et au plus ripoux ?   
Quand le village est sans maître et sans destination.
Comme la vie de ses populations, depuis presque dix ans maintenant !
Quand la loi est décidée par les hors la loi.
Image sanglante d’une catastrophe, d’un drame, et d’une calamité.

Têtes coupées
Yeux crevés
Ventres déchiquetés
Jambes amochées
Pleurs infligés
Corps profanés.
La foudre a sévi, cette foudre qui réside à la maison de la Renaissance. 
Contre le bon sens, elle a pris les nôtres, armé les siens
Qui, avec des coups de feu, rythment les nuits noires dans nos villages Désormais, petite et moyenne entreprise (PME) familiale.
Pourtant, terre de nos pères, pères de nos pères.   

Vision cauchemardesque
D’un mal commun, d’un même sale destin
Qui nous fait accepter le moins malin
Pas de remèdes pour ce chagrin   
Devrait-on se taire ?
Devrait-on perdre ses lèvres et donner sa langue au chien en cascade ?  
Quand le malheur frappe et que la joie s’évade ?
Quand la faim a arraché les sourires aux mômes ?
Quand on enjambe les corps dans le village fantôme ?

Non ! No! Nada !

Au nom des familles qui crient
Lesquelles combattent la misère et la souffrance qui les abîme.
Je ressens ni peine ni douleur.
Que de la rage
Ici l’orage
Le poing levé, je reste haineux.   
Ça sent le soufre
Du gouffre, on souffre.
Le malin insiste. 
Où est le Christ ?   

C’est le neuvième printemps
Neuf printemps sans pitié
Neuf printemps de terreur
Neuf printemps de malheur
Neuf printemps de fer
Neuf printemps d’enfer  
Neuf printemps de plaie, et de sang.
Le sang du père
Le sang du fils
Le sang de tous
Le sang partout.

Bangassou, Paoua, Batangafo, Bambari, Bria, Berberati.
Quinze mars tu es vaincu.  
Car, « tout pouvoir est poussière toute force faiblesse »2  

 

Adrien Poussou.

1.      Tirer de la pièce Merci de l’avoir tué, P.43, édition APARIS, 2009.

2.      Léopold Sédar Senghor, élégie pour Martin Luther King, in Ethiopiques.   

 

NDLR : 15 mars 2003 – 15 mars 2012 : Bozizé et sa clique, comme chaque année depuis leur coup d’Etat, vont retourner fêter à Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de Nana-Gribizi pour le 9ème anniversaire de cet accident de l’histoire qui a voulu qu’il soit parvenu à la tête de la République centrafricaine qui depuis lors, n’en finit pas de se mourir. Au diable, ce putain de 15 mars et tous ses prétendus libérateurs… ! Que la RCA et les Centrafricains soient à jamais débarrassés d'eux !

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