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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:48

 

 

 

 

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CAN 2013: C'est mal parti pour l'Egypte

Vendredi, 15 Juin 2012

Vainqueur lors de ses deux premiers matchs en éliminatoires du Mondial 2014, l'Egypte a en revanche complètement raté son premier match des éliminatoires de la CAN 2013, en perdant à domicile face à la Centrafrique (2-3).

Zidan avait mis les siens sur les bons rails en marquant après 10 minutes, dans un stade vide pour cause de huis clos. Momi égalise contre le cours du jeu à la 26e minute, mais Mohamed Salah redonne l'avantage à son équipe à la 48e.

Mais Momi, encore lui, puis Manga, offrent une victoire historique à la Centrafrique. Ce match avait été reporté en février dernier, en raison du climat politique tendu en Egypte. Le match retour aura lieu le vendredi 29 juin à Bangui.

Source : http://djazairsport.com/index.php/football/coupes-africaines/item/8797-can-2013-cest-mal-parti-pour-legypte

 

L'Egypte surprise à domicile

Vendredi 15 juin 2012 - 22:37

Sensation lors du premier tour aller des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2013. Recordman du nombre de victoire dans la compétition continentale, l'Egypte a été surprise à domicile par la Centrafrique (2-3) ce vendredi. Invaincus depuis 13 matches avant ce revers, les Pharaons devront rebondir le 30 juin prochain pour le match retour, sous peine d'une élimination prématurée.


Source :
http://www.sport.fr/football/can-2013-l-egypte-surprise-domicile 267490.shtm#ixzz1xudoR6Yb

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Centrafrique-Presse.com - dans Sports
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:35

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Birao : Les affrontements militaires seraient l’une des causes de la crise alimentaire à Vakaga

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Birao, le 15 juin 2012 (RJDH) – Les affrontements qui ont, opposés les groupes armés, la convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’union des forces démocratiques pour le rassemblement(UFDR)  sont l’une des causes  principales de la crise alimentaire qui frappe actuellement la population  de la Vakaga a indiqué le maire de la ville Hamat Moustapha.

« L’origine  de la crise  alimentaire dans cette région est le trouble militaro-politique qu’a connu la  préfecture de la Vakaga dans les années passées », a déclaré le maire de la ville de Birao, contacté par téléphone par le RJDH  

Il poursuit en disant  que « le retour au calme était marquer par la rentée massive de la population qui a vu tous ces biens pillés et saccagés par les groupes armés. Ces  affrontements ont occasionnées de nombreux dégâts. La population ne dispose ni outils ni semences  pour commencer à cultiver de nouveau. Voilà pourquoi nous nous retrouvons dans cette situation».

Selon les observateurs, les derniers conflits ethniques armés entre Goula et Rounga, survenus en avril et Septembre 2011, faisant de nombreuses personnes déplacées, ont aggravé la situation humanitaire avec des pertes en vies humaines.

« Des maisons ont été brûlées, des locaux de services publics ont été aussi détruits. La population est en phase de reconstruction », a déclaré un humanitaire présent dans la zone.

Le communiqué de presse rendu public le mercredi 13 juin, par le bureau de la coordination des affaires humanitaires, confirme que les affrontements qui ont opposés la CPJP et UFDR ont occasionné le déplacement massif de la population.

Après la restauration de la paix  dans la région, plus de 10 000 personnes sont rentrées. Ces personnes victimes de conflits  ont besoin d’une assistance humanitaire.

 

Kabo : le HCR assiste 387 victimes des incendies de Village Bilalo

Kabo, les 15 juins 2012 (RJDH) - Environ 387 personnes sans-abris,  victimes de l’incendie survenu le 3 juin dernier, au village Bilalo à 34 kilomètres sur l’axe Kabo-Kaga-bandoro, ont reçu du 10 au 12 juin une aide humanitaire de la part du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR).

« Chaque ménage a reçu  un bâche, un sac de farine, de Maïs, deux couvertures, des ustensiles de cuisine entre autre des marmites, quatre assiettes, quatre plateaux, une louche et un couteau », a précisé Samuel  Namguida,  un agent de la croix rouge qui travaille en collaboration avec le HCR.

« Une seule bâche est trop petite pour famille de 10 personnes. Des  produits alimentaires que chaque famille a reçus ne suffisent pas pour couvrir une période de sept jours»,  a  déploré  Mandago, l’une des  bénéficiaires.

« Tous  nos stocks de vivre ont  été brulés, poursuit la même source,  nous demandons au gouvernement  et aux  structures humanitaires de nous aider».

Rappelons que 60 maisons  ont été brulées  le 3 Juin  dernier au village Bilalo. Certaines personnes interrogées par le correspondant du RJDH ont fait savoir que les éléments du rebelle tchadien Baba-Ladé seraient à l’origine.

 

Ndélé : Environ 30 enfants soldat ont été libérés par la CPJP

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Ndélé, le 15 juin 2012 (RJDH) – Une trentaine d’enfants soldat libérés le 12 et 13 juin par  le groupe armé de la  Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et ont été basés à Ndélé  (Nord-est) dans l’enceinte du Conseil Danois pour les réfugier(DRC).

Une source proche des Humanitaires a confirmée l’information selon laquelle les enfants soldats ont été libérés par l’Unicef dans le cadre du plan de libération des enfants soldats, signés par les différents groupes armés et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

De retour à Bangui, la mission ne s’est  pas encore prononcée sur la question de la stratégie qui sera mises en place  pour la réinsertion de ses enfants.  Selon Une réunion de travail s’est tenue ce jour vendredi 15 juin afin de trouver une meilleure stratégie de prise en charge de ces enfants.

 

Bambari : Rupture d’anti tuberculeux à l’hôpital préfectorale

Bambari, le 15 juin 2012 (RJDH) – L’hôpital préfectoral de Bambari  ne dispose plus  d’anti tuberculeux depuis un mois, a signalé le chef de centre santé et responsable  de la prise en charge des personnes tuberculeuses, Jean-Marie Youkouanga.

« Si les stocks n’arrivent pas à temps, il y’aura des conséquences graves sur les malades. Nous ne  pouvons plus prendre en charge des nouvelles personnes victimes de tuberculose, parce qu’il n’y a plus de produits disponibles pour le moment », a fait savoir  Jean-Marie Youkouanga.

Par ailleurs le chef de centre a expliqué que les patients traversent un moment difficile depuis un mois. «  Car le centre manque de molécules. Ce sont nos collègues de la Sous-préfecture de Bangassou de passage qui nous  avaient ravitaillés avec une partie de produits destinés à leurs patients, ce qui n’est pas suffisant », a –t-il ajouté.

La tuberculose et le paludisme sont les principales maladies associées au VIH-Sida sont la cause de mortalité le plus élevé en République centrafricaine.

 

Ndélé : Le gouvernement se penche sur le travail des humanitaires sur le terrain

Dorothée Malenzapa

 

Ndélé, le 15 juin 2012 (RJDH) – Une mission de vérification des Organisations non gouvernementale internationale œuvrant en République Centrafricaine s’est rendue à Ndélé dans la préfecture Bamingui-Bangoran (Nord-est), ce vendredi 15 juin 2012 a rapporté le correspondant de RJDH.

« Il est question de définir un cadre cohérent de collaboration entre le gouvernement, les ONG internationales et les partenaires au développement, tel est le but de cette descente sur le terrain », a déclaré le ministre de la Coopération et de la  francophonie, Dorothée Aimée Malenzapa, au cours d’une réunion de travail qui a eu lieu dans l’après-midi avec les autorités locales dans la salle de conférence de la mairie de Ndélé.

« Les autorités locales ont reconnues l’efficacité des ONG qui œuvrent dans la Bamingui- Bangoran », a fait observer la Ministre. Elle a ajouté que la population également a accueillie favorablement la présence des ONG, mais une amélioration au niveau de la stratégie de communication serait souhaitable.

La ministre de la Coopération et de la francophonie a expliqué que pour des raisons de sécurité,  «les représentants des Humanitaires qui sont dans la ville feraient mieux de suivre les conseils des autorités militaires  sur place ».

Par ailleurs, les autorités locales (maire, Sous-préfet, et les chefs de quartiers) se plaignent de la collaboration qui n’était pas totalement parfaite avec les ONG Internationales.

Rappelons que cinq ONG internationales œuvrent actuellement à Ndélé. Il s’agit du Conseil Danois pour les  Réfugier(DRC), International Médical Corps(IMC), Bureau des  Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaire(OCHA), Première Urgence- Aide Médicale Internationale (PU-AMI) et Solidarité.

La mission se poursuit à Bossangoa, Bambari pour finir à Kaga- Bandoro.

 

Bambari : L’APE menace de rompre le contre avec l’ONG Triangle

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Bambari, le 16 juin 2012 (RJDH) – L’association des parents d’élèves (APE) de la préfecture de la Ouaka veut rompre le contrat avec l’ONG Triangle, cette décision a été prise le mardi 12 juin dernier lors d’une réunion de cette association.

« Au terme du contrat, il est prévu que l’ONG Triangle devrait assurer la formation des membres de l’APE au cours de l’année scolaire 2012. Jusque-là, rien n’est fait. Sinon, une visite des établissements a été effectuée par la représentante », a expliqué Michel Ndambou-Yassi, Président de l’APE de la Ouaka.

Pour les membres du bureau de l’APE de la Ouaka, si l’ONG Triangle ne respecte pas les termes de ce contrat ; la résiliation sera effectuée.

L’ONG Triangle pense pour sa part qu’un malentendu se plane. « on est  pas encore en phase de négociation pour fixer un cadre de travail avec la Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants de Centrafrique (FENAPEC), c’est un processus qui est en cours, il n’est pas question d’un contrat qui a été signé », a expliqué le chef de mission de l’ONG Triangle interrogé par le RJDH.

Pour lui, c’est à la base de la convention qui tiendra compte des exigences à la fois des APE et aussi de nos bailleurs de fonds à l’occurrence, la Commission de l’Union Européenne qui a un regard sur la façon d’utiliser les fonds publics mis à notre disposition que nous déterminerons les activités à mener sur le terrain », a-t-il dit.

Par ailleurs, le président sous préfectoral de Bambari lance au bureau central de Triangle de revoir les documents de la signature dudit contrat et d’en éclaircir.

Le projet de soutien aux associations des parents d’élèves est financé pour trois ans et demi. Le but de ce programme, selon le chef de mission de l’ONG Triangle, est de donner une forme de reconnaissance aux APE, qui ont un rôle important pour le fonctionnement des établissements scolaires en Centrafrique et qu’elles soient reconnues comme un acteur incontournable de façon formelle.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:31

 

 

 

 

Abou Moussa UNOCA

 

UA/LRA

15 juin 2012 - Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a averti hier que les forces de l’UA pourchassant le chef de la LRA, Joseph Kony, manquent de ressources pour remplir efficacement leur mandat. L'ICR/LRA manque notamment d’équipements, d’entrainement, de nourriture et de moyens de transport. En outre, il est nécessaire que les gouvernements et armées des pays affectés soient « pleinement préparés à travailler en collaboration pour contre la menace LRA, autant au niveau politique qu’opérationnel ». « Sans les ressources nécessaires, l’Union africaine ne sera pas en mesure de pleinement exécuter cette tâche importante », a-t-il conclu.

(Source : Reuters)

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:29

 

 

 

 

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Vendredi, 15 Juin 2012 14:55

La planète terre célèbre la Journée Mondiale de Lutte Contre la Faim ce 15 juin au moment où plus de 5 des 16 préfectures de la République Centrafricaine sont profondément touchées par la famine.

Depuis plus d’un demi-siècle, manger à sa faim est un véritable combat pour bon nombre de centrafricains. Le plus souvent maigres de tailles, les centrafricains sont encore au stade ou l’on ne peut que s’imaginer les mets délicieux ou un embonpoint. Ainsi à l’occasion de la Célébration de La Journée Mondiale de lutte Contre la Faim, Radio Ndeke Luka lance le projecteur sur ce phénomène très actuel en RCA.

Entre temps, les villes centrafricaines les plus vulnérables étaient Berberati, Carnot et Nola. S’y sont ajoutées Bambari, Bangassou et Ndélé selon le rapport 2010 des Médecins Sans Frontières. Après avoir sonné l’alarme, la famine est devenue une préoccupation pressente de certaines ONG dont l’Action Contre la Faim (ACF), et Médecins Sans Frontières (MSF) installées dans les zones touchées, afin de fournir et soigner les populations touchées par cette puissante pandémie. Très librement, la famine prend de l’ampleur avec les problèmes d’insécurité et des flambées de prix des produits vivriers que connaît le pays.

Radio Ndeke Luka qui a fait le tour de quelques préfectures centrafricaines ce 15 juin 2012 sur la question a pu constater que la faim affecte actuellement les populations de Birao et de Bria. A Radio Ndeke Luka, une source de la direction régionale des affaires sociales numéro 5, a indiqué qu’  «  environ 9456 personnes déplacées internes sont concentrées à Bria. La majorité d’entres elles sont confrontées à la faim et se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire ». La source ajoute qu’aujourd’hui à Bria, les familles nombreuses ne peuvent se contenter que d’un plat par jour malgré l’appui en vivres du Programme Alimentaire Mondial (PAM). En plus pour manger, des foules affamées doivent attendre durant des jours sous la canicule avant de recevoir la manne du PAM.

Ce crie d’alarme à la famine met carrément la République Centrafricaine en déphasage avec les objectifs du millénaire relative à la réduction de la pauvreté et bien entendu la faim. Avec tous les problèmes auxquels  le Gouvernement centrafricain doit faire face, nul ne peut espérer une solution immédiate. Ce problème sensible semble représenter pour les autorités centrafricaines un lourd fardeau que seules les ONG humanitaires peuvent efficacement aider à porter.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:26

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 15 Juin 2012 14:52

Au moment où le régime au pouvoir se casse la tête avec l’opposition pour restaurer un climat politique et sécuritaire stable et constructif en République centrafricaine, une nouvelle forme d’insécurité se développe sommairement dans cet Etat sans faire grand bruit.

Loin de penser à des troupes armées de Baba Ladé ( FPR) ou de Mahamat Hissen avec la CPJP qui avait lancé un ultimatum de reprise des armes publié dont nous avion largement parlé ce 14 juin, le danger qui pousse de nombreux Centrafricains dans les préfectures de l’Ouham et l’Ouham-Péndé à décamper vient cette fois-ci de ceux que nos confrères de la presse écrite ont identifiés comme des éleveurs peulhs Houda dans l’une de leurs parutions du 15 juin 2012.

Selon Le Confident, « ces éleveurs brillent par leurs crapules dans ces régions». Eux qui vilipendaient les groupes politico-militaires d’avoir  saccagé leurs troupeaux de bétails rien qu’à la vue, sont devenus depuis le désarmement de ces anciens combattants les souverains de la région du Nord de la RCA. Le confident d’indiquer que  « les 2 régions sont devenues les zones de prédilection pour les affres des éleveurs transhumants qui se passent pour des maîtres ». Ils se livrent à des actes de terreurs sur les populations de Batangafo et Bozoum avec des incendies de maisons, des destructions de champs, vols et viols. Ils ont aussi réduit en ruine quelques petits villages sur l’axe Carnot/Bouar.

Ces marchands de bétails aux visages multiformes, s’adaptent aux situations comme de vrais prédateurs au vu d’une proie. Des pilleurs en incendiaires, ils sont aussi des coupeurs de routes. Mais les interventions des forces de défense nationale amènent parfois ces truands à changer de stratégie.

A ceux-ci s’ajoutent les Mbararas et les Al Gamba qui sont des peulhs non transhumants mais qui, de leur coté, opèrent comme des impitoyables terroristes dans l’Ouham et l’Ouham Péndé. Une dépêche des journaux évoque que ces Mbararas possèdent des armes de guerre et des chevaux surtout qu’ils « n'y vont pas de main morte ». Les Al Gamba quant à eux sèment la désolation partout où ils mettent pieds. De ce fait, les peulhs deviennent une nouvelle facette de l’insécurité en République Centrafricaine en faisant des sans-abris et en instaurant un climat d’inquiétude parmi les sinistres populations des préfectures de l’Ouham et l’Ouham Péndé fatiguées par les troubles politico-militaires récentes.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 18:57

 

 

 

 

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Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : La population de la vakaga déplore la non-assistance des humanitaires.

Birao, 14 juin (RJDH)- Certains habitants des villes et villages de la préfecture de la Vakaga (nord-est), qui traversent une crise alimentaire depuis un mois, se disent abandonnés par le gouvernement, la communauté internationale et les humanitaires.

« Nous demandons une assistance alimentaire rapide, car la situation est alarmante, nous n’avons rien à manger et nos enfants meurent de faim », témoigne une habitante du village de Gordil venue chercher des vivres à Birao, interrogée par le RJDH.

« Dans les autres pays les humanitaires réagissent vite face à une crise de cette ampleur, mais je ne sais pas pourquoi rien ne se fait depuis que nous souffrons. On va tous mourir si on ne nous vient pas en aide », a relève un habitant de Tiringoulou, actuellement à Birao à la recherche de la nourriture pour sa famille.

Depuis le début du mois de mai, une crise alimentaire a été constatée dans la préfecture de la Vakaga, notamment dans les villes et les villages de Gordil, Mélé, Ndiffa, Sikikédi, et Tiringoulou. D’après les estimations, près de 45 000 personnes sont affectées par cette crise alimentaire. Mais elles n’ont encore reçu d’aide ni du gouvernement, ni des humanitaires.

Le mercredi 13 juin, le coordonnateur humanitaire par intérim en République centrafricaine, le Dr Zakaria Maïga, a lancé un appel à l’endroit de la communauté internationale pour que des fonds soient mobilisés afin de faciliter une assistance immédiate auprès de ces populations.

 

Ndélé : Des enfants soldats libérés par la CPJP

Ndélé, 14 juin (RJDH)- Des enfants soldats libérés par le groupe armé de la  Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), à 80 km de la ville de Ndélé (Nord-est), ont été ramenés entre mercredi 13 et jeudi 14 juin, à Ndélé par l’Unicef.

La mission de l’Unicef est partie de Bangui avec les représentants de la CPJP, en respect du plan cadre de libération des enfants soldats, signés par les différents groupes armés.

Pour des raisons de protection et de sécurité, la mission n’a pas souhaité donner des détails sur le nombre d’enfants libérés et sur le plan de réinsertion sociale de ceux-ci.

Rappelons que le 21 novembre 2011, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés Radhika Coomaraswany, en mission en République centrafricaine, avait obtenu de la CPJP la signature du plan d’action pour la libération des enfants soldats.

 

Ndélé : Un climat de peur au sein de la population

 

Ndélé, 14 juin (RJDH)- La  population de la ville de  Ndélé (Nord-est) s’inquiète à cause de la menace d’un des leaders du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), de reprendre les armes.

 Selon notre correspondant qui a sillonné la ville de Ndélé, cette menace a créé un sentiment de peur au sein de la population qui vit depuis plusieurs années dans la terreur et dans des conditions  humanitaires difficiles à cause de la présence des groupes armés dans la région.

« Une atmosphère de crainte plane sur la ville. Des petits groupes d’échange de quatre ou cinq personnes se forment  au marché, sur le sentier des travaux champêtres et discutent des enjeux liés à cette annonce », indique le correspondant.

Brice  Ndongo, père de famille habitant la ville de Ndélé, éleveur de volaille et des caprin affirme avoir envisagé de tout vendre et retourner au champ pour se mettre à l’abri. « Je compte trouver refuge au champ avec mes enfants mineurs cas je n’ai pas envie de revivre tout ce que nous avons connu dans le passé», explique-t-il.

Toutefois, des dizaines de personnes interrogées par le correspondant du RJDH expriment leur étonnement sur cette information, car la CPJP est signataire de l’Accord de cessez-le-feu du 9 octobre 2011 et s’était engagée à le respecter ; c’est-à-dire mettre fin définitivement aux hostilités et attendre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion de ses combattants.

 

Sam-Ouandja : C’est l’UFDR qui fait la loi dans la ville

Sam-Ouandja, 14 juin (RJDH)- Une source digne  de foi contactée par le RJDH depuis Sam-Ouandja confirme que les groupes armés présents dans la zone font la loi sur la population, à l’exemple de l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR).

La même source rappelle le meurtre de  deux femmes accusées de sorcellerie qui ont été battues par les éléments de ce groupe armé du 28 et 30 mai dernier et ont succombé à leurs blessures.

«  Ces femmes ont  été victimes de la justice populaire de l’UFDR », a confié une source proche de la gendarmerie qui affirme avoir passé plus de cinq mois dans la ville de Ndélé. La même source précise que ni les éléments des Forces armées centrafricaines ni ceux de la gendarmerie n’ont la possibilité d’intervenir à cause de leur effectif réduit.

D’après les informations recueillies auprès de la population, la ville de Sam-Ouandja échappe presque totalement au contrôle du gouvernement.

Le RJDH a tenté  de joindre le haut commandement  de l’UFDR pour avoir sa version des faits, mais sans succès.

 

Bangui : Une mission médicale saoudienne traite des malades à l’hôpital de l’amitié

Bangui, 14 juin (RJDH)- Des centaines de personnes malades subissent des consultations et des traitements gratuits depuis mardi à l’hôpital de l’amitié de Bangui. C’est une œuvre de  l’association « Adawa en Afrique », venue d’Arabie Saoudite.

La mission médicale saoudienne est conduite par le Dr Faris Ahamad, assistée de quatre dont  deux médecins généralistes et deux  spécialistes de pédiatrie.

« Le  mercredi 13 juin, nous avons reçu 293 patients. Nous avons pris en charge  une femme qui souffre de cancer de sein et un homme qui a une fracture au pied droit. Les deux malades  subiront une intervention chirurgicale.  Pour la journée du mardi, nous avons  consulté 305 personnes qui présentent toute sorte de maladie», a expliqué le Dr Faris Ahamad.

Certaines personnes consultées et dont les cas méritent un suivi  ont été  orientées vers les médecins spécialistes pour des traitements spécifiques. « Nous  assurons les frais médicaux durant la période de leur traitement », a-t-il précisé.

Il s’agit d’une mission de onze jours qui assure en même temps les consultations et la prise en charge médicale des malades pendant son séjour à Bangui.

Signalons que l’association médicale dénommée « Adawa en Afrique », totalise 20 ans d’existence. Chaque année une mission visite des pays africains pour aider la population en situation difficile. Cette année, la mission est arrivée en République centrafricaine à la  demande de l’association des musulmans de Centrafrique.

 

Kabo : Les cas de paludisme se multiplient

Kabo, 14 juin (RJDH)- Plus de 40 cas de paludisme ont été enregistrés entre mars et  juin 2012, avec environ 30 cas nécessitant une transfusion sanguine au centre de santé de Kabo (Nord), a indiqué le chef de centre de santé de cette ville, Mathieu Feïkoumo, au correspondant du RJDH.

Selon le chef de centre, le nombre de paludéens a augmenté avec  la saison des pluies. «  Les parents et les enfants dorment aux champs sans moustiquaire pour se protéger  des  moustiques. Les eaux qui stagnent dans les quartiers favorisent la multiplication des moustiques qui sont les agents pathogènes  du paludisme », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, l’ONG Médecin sans frontières (MSF) Espagne, vient de mettre en place, dans le cadre de ses activités de prise en charge du paludisme, une stratégie de sensibilisation des parents par le billet des agents communautaires. Ces agents vont de maison en maison et dans les églises informer la population sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées, l’assainissement et la nécessité de se présenter dans un centre de santé au moindre malaise.

MSF prend également en charge le traitement des malades. Il faut savoir que le paludisme fait partie des principales qui affectent les populations de Kabo et celles des villages environnants. Ces populations, contraintes de se déplacer à cause des conflits sont exposées à tous les risques.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 17:50

 

 

 

 

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Le Monde.fr  14.06.2012 à 15h13

L'armée américaine a développé depuis 2007 un réseau de bases aériennes en Afriquepour surveiller secrètement Al-Qaida ou d'autres groupuscules terroristes ou rebelles, rapporte jeudi 14 juin le Washington Post. Les groupes ciblés sont espionnés par de petits avions à turbopropulseur "camouflés en avions privés" et équipés de technologies de pointe, qui parcourent des milliers de kilomètres sur le continent entre ces bases secrètes, selon le quotidien américain, qui cite des documents et des personnes impliquées dans le projet.

Ce programme remontant à 2007 illustre l'importance croissante prise au cours des dernières années par les forces spéciales américaines et la militarisation constante des opérations de renseignement dans la guerre contre le terrorisme, souligne le Post. Selon le journal, les Etats-Unis opèrent à partir d'une dizaine de bases établies sur le continent, entre autres au Burkina Fasoet en Mauritanie, pour surveiller Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), ou en Ouganda, pour suivre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.

En Afrique de l'Est, les Etats-Unis surveillent en Somalieles insurgés islamistes chebab, récemment intégrés à Al-Qaida, depuis Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya et les Seychelles, poursuit le quotidien.

L'une de ces bases secrètes s'organise à Ouagadougou, au Burkina Faso, autour d'un hangar retiré, depuis que les autorités du pays ont craint que les avions américains, qui décollaient jusque-là de l'aéroport situé au cœur de la ville, n'attirent l'attention. Interrogé par le Washington Post, le ministre des affaire étrangères burkinabé évoque une coopération de son pays avec les Etats-Unis "très utile" pour éviter que le Burkina Faso ne soit "infiltré" par Al-Qaida, mais qui doit rester "très discrète".

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Centrafrique-Presse.com - dans AMERIQUE
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 17:41

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 14 Juin 2012 14:45

Le groupe africain de l’excellence a attribué la palme d’Or de l’homme de la paix 2011 au médiateur de la République centrafricaine Monseigneur Paulin Pomodimo ce 13 juin 2012. Cette distinction honorifique lui est décernée et notifiée depuis le mois de Mars 2011. Cet honneur récompense les actions qu’il a menées dans les négociations qui ont abouti aux accords de paix signés entre le gouvernement centrafricain et les groupes militaro-politiques entres autres la CPJP.

Selon le directeur de cabinet du médiateur Paul Blaise Boubandé à Radio Ndeke Luka, ce choix a été librement fait par le groupe africain de l’excellence et ce choix honore la République Centrafricaine.

Le Médiateur national recevra cette médaille honorifique le 18 juin prochain à Yaoundé au Cameroun.

Le Groupe Africain de l’Excellence (GAE) est une ONG Internationale dont le but est de promouvoir le Mérite et l’Excellence en Afrique par des actions favorables à la stabilisation de la paix. Il s’agit pour le Groupe d’évaluer, de primer et de distinguer les Entreprises, ONG et  des personnalités qui ont posé des actes particuliers concourant à l’amélioration de leurs produits et services, œuvrant ainsi pour le développement économique, social et culturel de l’Afrique.

 

NDLR : Ce prix prête à sourire et est tout simplement de la complaisance car au même moment où il est décerné à Pomodimo, la même CPJP menace de reprendre les armes. Par ailleurs s’agissant des prétendues négociations de Pomodimo avec Baba Laddé, on a vu ce que cela a donné c’est-à-dire rien. Ce dernier et ses hommes sont toujours dans la nature sur le territoire centrafricain et continuent de sévir sur les populations rurales innocentes après l’opération militaire conjointe des armées tchadienne et centrafricaine qui a été déclenchée contre leurs bases de Gondava et de Ouandago avec le succès que l’on sait. Quant au dossier des militaires et gendarmes retraités que Pomodimo a pris en main comme médiateur, cela s'est terminé par sa séquestration et l'emprisonnement de certains d'entre eux. Où est la réussite ?  

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 17:27

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 14 Juin 2012 14:41

La Convention  des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) entend  renouer avec les armes si le gouvernement ne s’acquitte pas de son vœu relatif à la garantie de la paix en République Centrafricaine.

« Nous sommes mécontents de l’attitude du gouvernement... ». C’est en termes que M. Abdoulaye Hisseine, chef rebelle de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix, exprime leurs ras-le-bol et la lenteur constatée dans la signature de l’accord global de paix avec le gouvernement centrafricain.

Elle lance un vibrant ultimatum au Gouvernement ce 13 juin pour n’avoir pas pu respecter les clauses de l’accord du 12 juin 2011 à Libreville. Ledit accord visait aussi à établir un cessez-le-feu entre la CPJP et le gouvernement pour une stabilisation nationale de la paix. L’une des clauses consistait à prendre systématiquement en charge plus de 8.000 ex-combattants dont 6.000 dans le Nord-ouest centrafricain par le comité de pilotage du processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion DDR établie suite à la médiation de Libreville. Malheureusement, seule la phase de vérification ou d'identification a pu être réalisée jusqu'ici.

La sommation verbale de la CPJP, largement commentée par les journaux locaux, laisse dire que la  hache de guerre est loin d’être enterrée en République Centrafricaine avec l’usage des armes à la place de l’épée de Damoclès. Elle indique que le gouvernement n’a rien à gagner en gardant le silence sur cette situation qui risque, selon Abdoulaye Hisseine, de plonger le peuple centrafricain dans les douloureux moments de son histoire.

Le processus du DDR trainant pourrait-il être  à l’origine de la péripétie de la CPJP vers les armes ? Est-ce une simple intimidation de la part de la CPJP ou  une banale injonction ? Pourtant, notre confrère Le Confident dans sa parution du 14 juin 2012, a indiqué que « la CPJP avait la volonté d’aller résolument vers la paix afin de réintégrer l’Accord de paix de Libreville du 21 juin 2008 conduisant au Désarmement Démobilisation et Réinsertion ». Que serait-il exactement passé pour que le Gouvernement, si zélé pour un cessez-le feu avec les mouvements rebelles, se rétracte après l’accord de Libreville ?

Le Confident dans ses hypothèses mentionne  dans l’une de ses colonnes  que  « la psychose de l’affaire Charles Massi hante encore les autorités locales ». Il ajoute aussi que, «  les agissements de Bevarah Lala, Joachim Kokaté et autres ne seraient pas de nature à donner le sommeil au gouvernement. ». Est-il vrai que des inférences peuvent être à la base de ce refroidissement voir le manque de volonté politique à réactiver le DDR pour le bien de la nation ?

Non loin des raisons évoquées par Le Confident, l’on peut aussi se souvenir d’un éventuel détournement de fond du DDR l’an dernier, qui  faisait l’objet d’un ping-pong entre le gouvernement et les responsables dudit processus de désarmement qui s’accusaient à tour de rôle. De toutes les façons, le pire serait devant la porte nationale si la CPJP ou le Gouvernement ne songent pas à la prééminence du peuple centrafricain qui n’attend que la Paix.

 

 

NDLR : Ce qui aurait été étonnant est la longévité de ces prétendus accords signés entre Bozizé et la CPJP car tous les mouvements politico-militaires qui ont signé des accords bilatéraux de paix avec Bozizé finissent un jour par déclarer leur caducité et les dénoncer. Cas FDPC d’Abdoulaye Miskine. C’est la preuve que la méthode de Bozizé pour soi-disant ramener la paix en Centrafrique n’est pas la bonne mais malheureusement il persiste dans cette mauvaise voie avec l’entêtement de son conseiller Stanislas Mbangot.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 14:35

 

 

 

 

 

Koyambounou.jpg

Bangui, 14 juin (C.A.P) – Après l’expiration du délai légal de garde à vue et plusieurs  tergiversations du parquet où il a été déféré à deux reprises sans être entendu par le Procureur de la République qui a argué de fallacieux prétextes pour ne pas le recevoir, Gabriel Jean Edouard Koyambounou a finalement été remis en liberté ce jour en fin de matinée et a pu regagner son domicile.

Cette libération a été précédée d’annonce contradictoire. Dans un premier temps, il était question de le placer sous mandat de dépôt et cinq minutes après, il s’agissait plutôt de le libérer. Nul doute que son dossier a été manifestement politisé puisque certaines informations avaient même fait état de ce que c’était Bozizé en personne qui s’en occupait.

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