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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 00:55

 

 

 

 

Collectif Touche pas à ma Constitution

DECISION N° 008

 

Vu le décret n°76-0040 du 16 Janvier 1976, portant réglementation des associations en République du Sénégal ;

 

Vu le récépissé n°274 du 27 avril 2012 délivré par le ministère de l’intérieur de la République sénégalaise ;

 

Vu les dispositions du statut  et de règlement intérieur du collectif << touche pas à ma constitution. >> ;

 

Vu le procès verbal de l’assemblée générale constitutive du 28 février 2012 portant  mise en place du collectif  Centrafricain "NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION".

                                                 Décide

 

Article 1 : Monsieur  Frank SARAGBA est nommé Conseiller Spécial du Collectif.

 

Article 2 : la présente décision prend effet à partir  de la date de sa signature sera enregistré  et publié partout ou besoin sera.

 

                                                                          Fait à Dakar, le  1er Aout 2012

 

                                                                           Le Coordonnateur Adjoint

      

                                                                                    Kenny ZOUNGARANI

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 00:49

 

 

 

 

Feindiro

 

 

Un Findiro peut en cacher un autre

 

Selon nos informations de source digne de foi, Laurent Findiro, frère aîné du ministre de l’ex-ministre de la justice et ex-demi-dieu Firmin Findiro, a été arrêté le jeudi 26 juillet 2012 et est en route pour Bangui. Dimanche soir dernier, le véhicule à bord duquel il se trouvait était signalé comme en panne à Alindao mais devrait arriver à Bangui au plus tard ce mercredi, précise notre source. Une place lui serait déjà réservée à la SRI.

 Toujours d’après nos informations, le sous-préfet de Bakouma aurait des liens étroits avec son frère cadet Firmin Findiro récemment limogé du gouvernement de Touadera III. Il avait fait le malade imaginaire pour que Bozizé l’autorise à aller en France se faire soigner mais une fois à Paris, il a été pris en flagrant délit de demande d’asile politique auprès de l’ambassade du Botswana en France. Que craignait-il de Bozizé et pourquoi le Botswana?

La mission spéciale de l’arrestation du sous-préfet encore en fonction, aurait quitté Bangui au début de la semaine dernière pour finalement mettre la main sur ce dernier. D’après nos sources, avant son limogeage et tout ministre qu’il était, Firmin Findiro faisait en toute illégalité à Bakouma, des affaires dans les mines et l’ivoire via son frère aîné Laurent Findiro.

C’est ainsi qu’à lui seul, Laurent Findiro était sous-préfet de Bakouma, trafiquant d’ivoire, exploitant minier illégal et patron d’une entreprise frauduleuse de chasse, le tout avec la protection de son frère cadet, ministre de la justice et porte-parole du gouvernement, ancien procureur de la République de Bangui. Cela faisait quand même beaucoup mais les Findiro ne reculaient devant rien. Ils ont donc employé des jeunes de la région sur des exploitations minières pour leur compte.

Les treize jeunes qui auraient été tués vraisemblablement par des rebelles de la LRA très fréquents dans la région, dans un chantier minier vers Bakouma en mars dernier d’après plusieurs rapports seraient des employés des Findiro. C’est afin d’éviter une éventuelle révolte des parents de ces jeunes qu’ils ont tenté de faire porter le chapeau à la société CAWA Safari dans le but inavouable de voir cette société dédommager les parents des victimes.

D’après une source proche du Tribunal de Grande instance de Bangui, le juge d’instruction chargé du dossier des meurtres dans la zone de CAWA Safari devrait procéder au début de cette semaine, à l’audition des prévenus. Cette information aurait mis les Findiro dans tous leurs états car ces derniers avaient mis en marche leur machine pour gagner du temps en faisant traîner les choses dans cette affaire.

Entre temps, Laurent Findiro avait monté de toutes pièces une histoire pour faire injustement arrêter à Bakouma, un jeune du nom Grâce à Dieu Samson Saramapé qui avait travaillé pour lui parce qu’il lui avait remis une arme de chasse avec des munitions pour abattre des éléphants. Un autre jeune de Bangassou dénommé Guy Hervé Awiya, soigneur à CAWA Safari qu’un banal litige a opposé au sous-préfet Findiro sera aussi  arrêté.

A travers ces deux arrestations arbitraires, Laurent Findiro comptait, avec la complicité du Commandant de brigade de la gendarmerie de Bakouma, entraver et faire échouer les enquêtes du juge à Bakouma dans l’affaire CAWA Safari.  Une source proche de cette société a indiqué à CAP que Findiro aurait même tenté à deux reprises d’obtenir du patron de CAWA Safari de lui verser la somme de 20 millions ou 10 millions de F CFA pour être remis en liberté alors qu’il avait pourtant déclaré à la presse notamment sur RFI que ce serait pour sa propre sécurité que le patron de CAWA Safari avait été placé sous mandat de dépôt.

Tout en étant ministre de la justice, on le voit, Firmin Findiro continuait de jouer encore au Procureur de la République, fonction qu’il a exercée longtemps avant d’entrer au gouvernement. Maintenant qu’il est limogé du gouvernement, plusieurs affaires louches et mafieuses dans lesquelles Firmin Findiro était impliqué vont progressivement faire jour.

La Rédaction

 

 

NB : Il faut rappeler que déjà sous le régime Patassé, Firmin Findiro avait été sanctionné par le Haut Conseil de la Magistrature pour corruption et muté disciplinairement en province. C'est après le coup d'Etat du 15 mars 2003 de Bozizé et  par pur tribalisme, que Bozizé l'a ramené à Bangui pour le bombarder Procureur de la République, fonction qu'il a exercée avec le zèle et les dégâts que nous connaissons aujourd'hui. Bozizé doit à présent mais sans trop le dire trop fort, regretter amèrement  d'avoir propulsé en orbite un tel individu.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 00:45

 

 

 

 

 

transport-Afrique.jpg

Afrique Centrale: La Banque Mondiale approuve un financement pour accroître les échanges commerciaux à l'échelle régionale et internationale en République Centrafricaine

 

Washington le 26 Juillet 2012 — Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd'hui 125 millions de dollars pour le financement d'améliorations dans les domaines du transport et du commerce en République centrafricaine.

Ce financement soutiendra le Projet de facilitation du transport et du transit de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), un programme régional conçu pour améliorer les échanges commerciaux et incorporer le Cameroun, le Tchad et la République centrafricaine aux marchés locaux et internationaux grâce à la réduction des engorgements de trafic le long de deux corridors clés, soit Douala - N'Djamena et Douala - Bangui.

« Une logistique efficace de transit est indispensable pour les pays enclavés de la région (République centrafricaine et Tchad) dont les principaux centres d'affaires sont situés à au moins 1 500 km du port le plus proche, qui est celui de Douala au Cameroun », dit la directrice du département d'intégration régionale en Afrique pour la Banque mondiale, Elizabeth Lule. « Le projet contribuera à améliorer les échanges commerciaux entre les pays de la région et encouragera l'intégration des marchés tout en permettant à la République centrafricaine de s'attaquer aux marchés internationaux. »

Le nouvel accord de financement comprend un crédit de 123,4 millions de dollars et une subvention de 1,6 million de dollars de l'Association internationale pour le développement (IDA)*, le guichet de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Ces fonds permettront d'accélérer les travaux de remise en état des routes sur l'axe Douala - Bangui en République centrafricaine, garantissant ainsi un accès aux routes reliant les deux villes quelle que soit la saison. Le projet financera également des activités de sécurité routière et de facilitation du transit des marchandises, lesquelles sont essentielles le long du corridor en question.

Le corridor reliant Douala à Bangui est l'un des principaux axes routiers africains soutenus par l'IDA dans le cadre de sa Stratégie d'aide à l'intégration régionale pour l'Afrique subsaharienne de 2010 (RIAS). La CEMAC souhaite ultimement remettre en état au moins 90 % dudit corridor d'ici la fin de 2015.

« Des routes en piètres conditions et des routes fermées lors de la saison des pluies aggravent les délais et les coûts de transport en République centrafricaine », dit le directeur des opérations de la Banque mondiale en République centrafricaine, Gregor Binkert. « Ce projet accélérera les travaux de remise en état des routes le long d'un corridor clé et reliera la ville de Bangui, enclavée en République centrafricaine, à la ville portuaire de Douala. »

La remise en état de ces routes bénéficiera à la République centrafricaine, l'un des pays les plus pauvres du monde, en reliant ses principaux centres d'affaires au port le plus proche qui est situé à au moins 1 500 km, à Douala au Cameroun. L'amélioration des conditions des routes permettra de réduire les coûts d'opération des véhicules et les délais de transport. Transporter un conteneur de 20 tonnes entre Douala et Bangui peut nécessiter entre 15 et 28 jours en raison des fréquentes fermetures des routes pendant la saison des pluies.

« Le projet financera un entretien périodique et des travaux de remise en état de certaines sections du corridor, tel que la remise en état de la section entre Bouar et Baoro et de deux ponts », disent les deux chefs du groupe de travail de la Banque mondiale pour ce projet, Nicolas Peltier-Thiberge et Peter Taniform. « Nous sommes impatients de voir cet important projet mis en oeuvre et avoir des retombées sous-régionales positives. »

 

* L'Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d'aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés crédits) et des subventions pour la mise en oeuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L'IDA est l'un des principaux bailleurs d'aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l'IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l'IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l'Afrique.

 

NDLR : Avec le sens de la prédation qu’on connaît à la bozizie, il faut espérer que ce financement ne soit pas détourné ou ne serve pas encore à acheter de rutilantes 4x4 à quelques dignitaires du régime.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 23:19

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : Inquiétude dans les hôpitaux suite aux délestages intempestifs

 

 une-installation-de-lenerca-a-bangui-photo-rjdh.jpg

 

Bangui, 31 juillet 2012 (RJDH) – Deux jours seulement après l’entrée en vigueur de la mesure de la société de distribution du courant électrique, Energie Centrafricaine (ENERCA), visant à couper le courant dans la ville de Bangui à cause des travaux sur les usines de Boali 1 et 2, les conséquences commencent à se faire sentir dans les hôpitaux.

Les deux grands hôpitaux de la capitale sont obligés d’utiliser des groupes électrogènes afin d’alimenter leurs locaux et services, ce qui ne suffit toujours pas à leurs besoins en électricité. La journée du lundi 30 juillet marque le début des malaises ressentis dans toute la ville de Bangui. Dans les hôpitaux et autres centres sanitaires, l’inquiétude est grande, les premières conséquences commencent à se faire sentir et l’on s’interroge sur ce qui pourrait advenir dans les deux semaines programmées pour ces coupures.

« Tous nos blocs opératoires ont été fermés et n’ont pas travaillé hier », a affirmé le général Romain Guitizia, directeur général de l’Hôpital communautaire de Bangui, dans une interview accordée au RJDH.

A l’Hôpital de l’Amitié sino-centrafricaine, « nous avons été plongés dans le noir pendant plusieurs minutes dans la soirée avant que le groupe électrogène de l’hôpital ne soit allumé », a affirmé Bruno Bissa, parent d’un malade admis à cet hôpital.

Dans une note signée par la direction générale de l’ENERCA et destinée aux directeurs des hôpitaux de Bangui, il est demandé à chaque hôpital de prendre ses propres mesures afin d’éviter tout désagrément.

« Nous avons reçu cette note, mais tirer notre épingle du jeu est quasiment impossible. Nous avons un groupe électrogène qui consomme 25 litres de gasoil par heure. Pour une journée complète de 24 heures, il nous faut 600 litres, ce qui revient à 522 000 FCFA, car le litre du carburant est à 870 FCFA. Si on essaie de projeter pour les 14 jours à venir, nous pouvons utiliser jusqu’à 8400 litres et atteindre 7 308 000 FCFA, somme que nous ne pouvons couvrir, vu que nos recettes sont désormais versées directement au trésor public », a précisé le général Guitizia.

Comme mesure, le directeur de l’Hôpital communautaire a publié un communiqué radiodiffusé demandant à toutes les personnes qui ont des parents décédés de sortir les corps de la morgue dans les plus brefs délais afin de parer à toute éventualité. Les dépouilles plus récentes ne seront gardées que pour une durée de 48 heures.

« Ce sera vraiment difficile pour nous, car pour l’instant nos moyens sont insuffisants. Le gouvernement n’a pas encore pris de mesure face à ce problème qui risque d’avoir des répercussions sur la santé de toute la population », a mentionné un responsable de santé à l’Hôpital de l’Amitié, qui a requis l’anonymat.

Un calendrier de planification de distribution de l’électricité a été mis en place par l’ENERCA. Les travaux en cours réduisent jusqu’à 55% la capacité de production de l’ENERCA. Elle ne distribue maintenant que 8 mégawatts d’électricité pour toute la ville de Bangui. Les travaux vont durer jusqu’au 10 août prochain.

 

Obo : La LRA continue de faire des victimes dans le Mbomou

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Obo, 31 juillet 2012 (RJDH) – Deux personnes ont été tuées et une autre a été enlevée, le 25 juillet, par des éléments du rebelle ougandais Joseph Kony, dans le village de Namongo, à 45 kilomètres de la ville de Démbia, dans la sous-préfecture de Rafaï (sud-est).

L’information a été divulguée le lundi 30 juillet, par un officier américain en charge de la réunion hebdomadaire sur l’état de la situation sécuritaire dans la région.  Celui-ci était de retour d’une tournée de sensibilisation de la population, la semaine passée, sur le partage des informations concernant l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) sur l’axe Obo-Démbia.

Selon les informations livrées lors de cette réunion,  les deux victimes étaient au sein d’un groupe de cinq personnes. Les éléments de Joseph Kony les ont surprises à cinq heures du matin. Les rebelles ont alors ouvert le feu sur le groupe.

La première victime a reçu une balle à la tête et la seconde, à la poitrine. Une autre personne a d’abord été capturée, puis est parvenue à s’enfuir vers 11 heures. Deux autres personnes ont également réussi à prendre la fuite.

Il ressort de cette réunion que les éléments de la LRA, dont la présence a été signalée, le 9 juillet, à 70 kilomètres d’Obo, se sont repliés sur le bord de la rivière Bogodo, dans un village localisé à 70 kilomètres de Rafaï.

Pendant la tournée, les conseillers américains ont fait don de médicaments à un centre de santé situé à 40 kilomètres de la ville de Zémio.

 

Sido : La présence d’hommes armés dans la brousse inquiète la population

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Sido, 31 juillet 2012 (RJDH) – La population de la ville de Sido (extrême-nord) s’inquiète de la  présence d’environ cinquante hommes armés qui sillonnent la brousse depuis le 25 juillet.

L’information a été confirmée, ce mardi 31 juillet,  par  le maire de la commune, Moussa Ali Fatala, joint par le RJDH. Selon lui, ces hommes armés seraient les éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé  dispersés  au mois de février dernier.

D’après le témoignage du maire,  deux éléments de ce groupe armé qui auraient déserté seraient des éléments de Baba-Laddé associés à d’autres groupes de bandits. « Ils  ont pour cibles les Forces armées centrafricaines, et non la population civile », a-t-il indiqué.

Le maire précise que les cultivateurs effrayés par le mouvement de ces hommes armés quittent les champs et reviennent vivre en ville.

« La population vit dans l’inquiétude et prend des  risques pour  se rendre aux champs, travailler et revenir. On constate aussi qu’un  nombre  important des éléments  de l’armée  tchadienne, bien équipée en armes de guerre, se trouvent à la frontière Centrafrique-Tchad, prêts à la traque de ces hommes », a ajouté la même source.

Du côté centrafricain, poursuit le maire Moussa Ali Fatala, la gendarmerie et les officiers des Forces armées centrafricaines sont informés de la présence de ces troupes, mais aucune  réaction de leur part n’a été constatée jusqu’à présent ».

 

Bakouma : Deux personnes interpellées relativement à l’affaire CAWA

 Eric Mararv

 

Bakouma, 31 juillet 2012 (RJDH) – Deux personnes ont été interpellées et sont en voie d’être transférées à Bangui au terme d’une deuxième mission d’enquête judiciaire sur la mort de 13 personnes, survenue en mars, dans une concession minière de la société de safari CAWA, à Bakouma (sud – est), et sur l’attaque récente de la société AREVA.

Selon des informations communiquées, ce mardi 31 juillet, par le porte-parole de la société CAWA, Jacques Aïmoussa, les deux arrestations seraient en lien avec le meurtre des 13 personnes survenues sur le territoire de la société Cawa.

Par ailleurs, le président de l’Association des parents des victimes, Faustin Bandoulou, aurait été la cible d’une attaque de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, le samedi 21 juillet,  à 30 kilomètres du village de Ndénguilo, sur l’axe de la société Cawa.

À cette occasion, les forces armées centrafricaines ont été interpellées, mais n’ont pu localiser les éléments de la LRA.

Cette deuxième mission d’enquête, conduite par le bataillon B2, une unité de la garde   présidentielle chargée d’enquêtes spéciales, a été menée par le commandant Guy Serge Wondi.

 

 

Boali : Formation des volontaires de la Croix-Rouge

 

Boali, 31 juillet 2012 (RJDH) – L’atelier de formation axé sur la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA, qui a regroupé plus d’une trentaine de volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine venus de Bangui et des provinces, a pris fin, le lundi 30 juillet, à Boali.

Cet atelier de formation a permis à ces volontaires de s’approprier des acquis nécessaires sur le respect des personnes vivants avec le VIH/SIDA. L’atelier a aussi exploré le respect des différentes étapes dans l’élaboration de projets qui concernent ces personnes malades et la mise en exergue de leurs problèmes.

C’est la Croix-Rouge centrafricaine, avec l’appui financier du Comité International de la Croix-Rouge, dans l’organisation de cet atelier de trois jours.

 

 

Mbaïki : Des leaders communautaires engagés dans la prévention du choléra

Mbaïki, 31 juillet 2012 (RJDH) – Des leaders communautaires ont été entretenus sur la prévention du choléra par l’épidémiologiste Patrick Gamba, au cours d’une réunion tenue le samedi 28 juillet, en présence de la sous-préfète de Mbaïki (centre-sud), Edith Yolande Ohokodélambo.

« Le manque de latrines et d’eau potable dans les villages riverains, de même que l’absence d’hygiène corporelle, environnementale et alimentaire, sont des facteurs de contamination », a expliqué Patrick Gamba

Dans ses explications aux leaders, l’épidémiologiste a mis l’accent sur le mode de contamination, comment l’éviter, et comment adopter un comportement pour une bonne mesure préventive.

Il a aussi rappelé aux leaders communautaires qu’ils doivent être des interprètes auprès de leur communauté respective.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 22:48

 

 

 

 

Collectif-Touche-pas-a-ma-Constitution.-2JPG.JPG

 

 

COMUNIQUE  DE PRESSE N° 001

Le collectif, au vu de la circulation d’informations délibérément erronées, de conclusions hâtives et de supputations infondées de la part  de certains compatriotes tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays visant à  écorner l’image du mouvement, tient à  faire la  mise au point suivante :

Le collectif est un mouvement dont l’objectif cardinal reste le respect strict, et la défense des valeurs constitutionnelles.

Le collectif est un mouvement indépendant  qui  n’est affilié ni de près, ni de loin  a aucun parti politique de la place.

Le collectif est ouvert  à tous les Centrafricains sans  aucune distinction.

Fort donc de ces éclaircissements, le collectif tient à rejeter avec sa dernière énergie toute tentative perfide d’entrisme et met  en garde tous ceux qui a des fins inavouables et partisanes tenteraient de procéder au noyautage du mouvement.

Le Collectif a ses buts et idéaux et est plus que jamais déterminé à  les réaliser, l’histoire de notre  pays est entrain de se bâtir à travers une génération conscience et responsable.

 Le collectif invite tous les compatriotes  à se joindre au mouvement dans un seul but d’intérêt général.

                                                                                              Fait à  Dakar, le 31  Juillet  2012

 

                                                                                              Pour le collectif, le Coordonnateur

                                                                    Thierry Ndoyo  

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 16:16

 

 

 

BM

Radio Ndéké Luka Mardi, 31 Juillet 2012 14:01

La Banque Mondiale vient une nouvelle fois de faire un geste important en faveur de la République Centrafricaine. Le Conseil d’administration de cette institution financière mondiale  a approuvé l’octroi de  125 millions de dollars soit 56 milliards 250 millions de FCFA le 26 juillet dernier à la RCA.

Ce financement qui suit celui de Rio + 20 est destiné à financer les secteurs du transport et du commerce centrafricain.

Ce fonds est à la fois un prêt et une subvention. D’abord, un crédit de 123,4 millions de dollars (soit 55 350 000 000 FCFA) et une subvention de 1,6 million de dollars (soit 726 000 000) de l'Association Internationale pour le Développement (IDA) (une branche de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.)

Ces fonds permettront d'accélérer les travaux de remise en état des routes sur l'axe Douala – Bangui passant par Beloko. Une partie du financement est  orientée vers la sécurité routière et aussi la facilitation du transit des marchandises à l’intérieur de la Centrafrique. A celle-ci s’ajoute l’entretien périodique de  certaines sections du corridor, telle que  celle qui relie Bouar à Baoro.

Il faut aussi souligner que la distance entre le port de Douala (Cameroun) et la capitale centrafricaine Bangui qui est d’environ 1.500 kilomètres. La partie centrafricaine de cette route est difficilement parcourue par les usagers en raison de la dégradation et de la vétusté des ouvrages d’art. Une fois que les conditions seront améliorées, l’on assistera sans doute à la réduction des coûts d'opération des véhicules et les délais de transport sur ledit axe.

Pour exemple, l’acheminement d’un container de 20 tonnes de Douala à Bangui peut durer actuellement entre 15 à 28 jours à cause de fréquentes fermetures des routes pendant la saison des pluies. Or, ce projet pourra être bénéfique surtout dans le cadre des échanges commerciaux avec les autres pays de la CEMAC notamment le Cameroun et le Tchad. Ce sera une occasion pour la République Centrafricaine de développer ses marchés locaux et de s’attaquer aux marchés internationaux en toute saison.

Le corridor Douala -Bangui est l'un des principaux axes routiers africains soutenus par l'IDA dans le cadre de sa Stratégie d'aide à l'intégration régionale pour l'Afrique subsaharienne de 2010 (RIAS). La Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale souhaite ultimement remettre en état au moins 90 % dudit corridor d'ici la fin de 2015.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 01:03

 

 

 

 

 

Moulion-dement.jpg

 

Bangui, 28 juil. (ACAP) – La ministre du Commerce et de l’Industrie Mme Marilyn Roosalem Mouliom a porté un démenti formel de sa complicité dans une tentative de coup d’Etat, lors d’un point de presse donné vendredi 27 juillet 2012, à Bangui.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Marilyn Roosalem Mouliom a mis en garde la presse écrite indépendante pour « les allégations mensongères, des propos diffamants et hautes accusations proférées avec acharnement dans plusieurs éditions successives, portant sur ma personne, sur ma famille et surtout insinuant ma complicité dans une tentative de coup d’Etat ».

« Je considère cet harcèlement moral comme de la diversion dont le but non avoué est de me décourager et de m’éloigner de mon objectif qui est de contribuer au développement économique et social de notre pays, aux côtés du président de la République », a-t-elle déclaré.

Mme Marilyn Roosalem Mouliom a déploré que face aux graves dérapages constatés, une note d’information et de plainte sera adressée à la haute instance de régulation, le Haut Conseil de la Communication (HCC) et aux instances corporatistes d’autorégulation des médias que sont le Groupe d’Editeurs de Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC), l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) et l’Observatoire des Médias Centrafricains (OMCA).

« En cas de récidive en ma qualité de citoyenne, je serai libre de faire usage de mon droit de plainte devant les juridictions compétentes », a-t-elle conclu.

 

NDLR : On ne sait pas trop pourquoi cette ministre, qui n’est pourtant pas encore limogée du gouvernement contrairement à Ndoutingaï et Findiro qui eux deux l’ont été, croit devoir tenir une conférence de presse pour opposer un démenti aux accusations de complicité de tentative de coup d’Etat qui circuleraient contre elle dans certains organes de presse et de menacer de saisir la justice.

Celui-là même que cette tentative présumée de coup d’Etat devait renverser à savoir François Bozizé, s’enferme lui jusqu’ici, dans un silence assourdissant que même Ndoutingaï a été obligé de dénoncer dans sa récente interview sur la Voix de l’Amérique. De quoi a peur et que craint Marilyn Roosalem Mouliom ?

C’est un secret de polichinelle qu’elle fut longtemps une très très proche, pour ne pas dire plus, de Ndoutingaï. Veut-elle maintenant quitter le navire Ndoutingaï ? C’est pourtant dans la difficulté que l’on reconnaît les vrais amis.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 00:27

 

 

 

 

 

godillots gabonais

Radio Ndéké Luka Lundi, 30 Juillet 2012 13:09

Un coup dur pour la sécurité en République Centrafricaine. Les militaires gabonais en poste à Bangui depuis plus de 10 ans, dans le cadre d'une mission de paix et de sécurité, vont se retirer du pays en 2013.

L’annonce a été faite le 25 juillet 2012, par le Secrétaire général de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le Tchadien Nassour Guelengdouksia Ouaidou. Il l’a dit au cours d’une rencontre avec le ministre gabonais de la Défense nationale.

Selon le site de gabonreview.com qui a mis en ligne cette information, interrogé déjà par les députés gabonais au sujet de la présence des soldats gabonais en Centrafrique dans le cadre de la Mission interafricaine de surveillance des Accords de Bangui (Misab), le ministre de la défense nationale gabonaise, avait estimé, en mai dernier, qu’ « il était désormais nécessaire de rapatrier ces hommes vers leur pays ».

Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui recevait le ministre gabonais a déclaré qu’ils ont « en programme de faire remplacer les troupes présentes et de faire en sorte que les troupes centrafricaines assurent, à partir de fin 2013, la sécurité de l’Etat centrafricain».

Des militaires gabonais avaient en effet été déployés en République Centrafricaine pour cette mission créée le 31 janvier 1997 par une coalition de pays africains (Gabon, Burkina Faso, Mali et Tchad).

Autorisée le 6 août de la même année par la résolution 1125 du Conseil de sécurité de l’ONU, le mandat de la Misab avait pris fin le 15 avril 1998. Ceci après que la France lui ait retiré son soutien logistique et financier. Elle a donc aussitôt été remplacée par la Minurca (Mission des Nations unies en République centrafricaine).

Dans un contexte marqué par des contraintes financières, il y a désormais nécessité de rapatrier les militaires gabonais dans leur pays, surtout que des grincements de dents quant à leur poids sur le budget se font entendre. Les hommes de troupe Gabonais ont perdu, durant cette mission de plus de 10 ans, 3 de leurs membres.

 

Gabon: Micopax, les troupes gabonaises en RCA feront leurs bagages en 2013

Ai-Gabon 27 Juillet 2012— La procédure du retrait des troupes gabonaises engagées en Centrafrique était au centre d'un entretien entre le ministre de la défense nationale Rufin Pacôme Ondzounga et le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), Nassour G. Ouaidou.

Les deux hommes ont également discuté sur les questions de la sécurité dans le Golf de Guinée. Cette rencontre a servi aux deux parties de revisiter toutes les questions de paix et de sécurité dans la sous-région, selon la source.

La présence des troupes gabonaises en République Centrafricaine est le fait d'un long processus de la mission internationale de surveillance des accords de Bangui (MISAB), suite aux mutineries successives des forces Armées centrafricaines en fin 1996.

Tout ce processus, a indiqué le ministre gabonais de la Défense, rentre dans le cadre de la politique de paix du feu Président Omar Bongo Ondimba qui avait pris conscience de la nécessité d'agir rapidement, afin de trouver des solutions susceptibles de prévenir la contagion des crises en Afrique Centrale, face aux multiples crises internes survenues aux pays voisins du Gabon.

Les parlementaires centrafricains adhèrent à la Paix et à la libre circulation des biens et des personnes dans la CEEAC et recommandent la prorogation de la MICOPAX.

De 150 soldats au départ, l'effectif est ramené depuis le mois de juin dernier à 38 militaires, une période qui a permis au Gabon de prendre le commandement de la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX).

Depuis le 12 juillet 2009, elle est sous la responsabilité de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Elle avait succédé à l'opération FOMUC qui a été lancé le 25 octobre 2002 par une décision de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC).

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 00:05

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : Les droits humains sont méconnus de la population

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Birao, 3O juillet 2012 (RJDH) – Le catéchiste de la paroisse Saint-Pierre de Birao, Jules Pierre Gambo, dans un entretien réalisé la semaine dernière, avec l’envoyé spécial du RJDH,  estime que les femmes ne sont pas bien considérées dans la communauté.

« Les femmes s’occupent de la maison. On ne les considère pas. Les enfants non plus ne jouissent pas de leurs droits »,  a affirmé Jules Pierre Gambo.  Selon lui, l’ignorance des droits humains  par les chefs du foyer fait que les droits ne  sont pas respectés.  Il souhaite que  le gouvernement  ou les structures de droits de l’homme mettent en place un programme de sensibilisation ou de formation dans la localité afin de mieux sensibiliser la population sur cette thématique.

La ville de Birao n’a pas encore compris ce que sont les droits de l’homme, affirme pour sa part, Bernard Zackarias Mbangué, président préfectoral de l’Observatoire centrafricain des droits de l’Homme (OCDH), dans la préfecture de la Vakaga.

«  Les mœurs font que ces droits, poursuit la même source, sont ignorés de la majorité de la population et qu’une bonne partie de la population continue à subir des sévices, des viols, des exactions et d’autres formes d’abus ».

Zackarias Bernard Mbangué conclut en disant que ces violations continuent d’avoir lieu dans cette localité parce que le bureau sous-préfectoral de l’OCDH, mis en place en 2008, n’a pas pu œuvrer pour dénoncer les violations des droits, à cause des conflits.

«  Empêché par le conflit militaro-politique, ce bureau a peur de se faire remarquer par les rebelles en excursion ou les bandits. Il n’a donc pas fonctionné », a-t-il avancé comme explication.

 

Obo : Destruction de munitions pour lance-roquettes

Obo, 30 juillet 2012 (RJDH) – L’armée ougandaise a procédé, le dimanche 29 juillet, à une destruction des munitions des lance-roquettes à 12 kilomètres de la ville d’Obo (sud-est), vers l’aérodrome Nginingini, sur l’axe Obo-Mboki.

Le lieutenant Okuruck, de l’armée ougandaise, a précisé que les munitions détruites appartiennent aux rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, en fuite dans la localité.

« Les munitions utilisées par les ennemis portent toujours malheur, d’où la nécessité de détruire ces armes », a-t-il ajouté pour justifier cet acte.

Bambari : Démantèlement d’une barrière sur l’axe Bangui

Bambari, 30 juillet 2012 (RJDH) – Le samedi 28 juillet, la population a assisté au démantèlement de la barrière de Kidjigra, située en plein cœur de Bambari, sur l’axe Bangui, deux semaines après la publication de la commission Justice et paix de Bambari sur le démantèlement des barrières illégales.

A cet effet, le cantonnement forestier de Bambari a adressé, le 17 juillet, une correspondance à tous les agents forestiers qui sont sur les cinq barrières de la localité, les invitant à ne plus percevoir de taxes sur le bois de chauffe lorsqu’intercepté aux barrières.

Quelques personnes interrogées à ce sujet se sont dites satisfaites de la réaction des autorités concernant le démantèlement des barrières illégales.

Le vice-président de la commission épiscopale Justice et paix de Bambari, Désiré Fernand Kpaho, s’est  réjoui des actes positifs posés par les autorités des forces de défense et de sécurité.

« Ces actes témoignent du fait que les autorités locales ont pris en compte les doléances de la population. Cependant, beaucoup reste à faire », a-t-il  conclu.

 

Bambari : Plus de 50 mois de retard de paiement pour le personnel municipal

Bambari, 30 juillet 2012 (RJDH) – Les salaires du personnel de la mairie accusent cinq mois de retard, en dépit de la mise en place, le 22 février, d’un nouveau comité de gestion.

« Depuis la mise en place de ce nouveau  comité de gestion, ils n’ont pas versé au personnel un seul mois de salaire. Nous avons même déjà totalisé 55 mois de retard de salaires », a déploré un membre personnel sous le couvert de  l’anonymat.

Selon la même source,  la mairie de  Bambari ne disposerait d’aucun compte en banque. Mais, estime cette source, avec la mise en place du nouveau bureau de trésorerie, le personnel de la mairie devrait pouvoir récupérer son salaire.

Le personnel de la de a mairie accusait déjà 50 mois de retard de paiement avant la mise en place d’un nouveau comité de gestion censé améliorer la situation. Mais cette nouvelle équipe n’a pu verser un mois de salaire, d’où un total de 55 mois d’arriéré de salaire.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 01:13

 

 

 

 

 

Bozizé et Monique en pleine prière

 

 

Aussitôt rentré du calamiteux sommet des chefs d’Etat de la CEMAC de Brazzaville et repu des plats de couleuvres qu’il y a avalés, Bozizé nomme par décret Emmanuel Bongopassi comme ambassadeur de Centrafrique à Paris, continuant ainsi dans la ligne de l’abaissement de la RCA sur laquelle il mène sa diplomatie. Le décret de cette nomination a été lu ce dimanche sur les antennes de Radio Centrafrique par David Gbanga, le DG de cette station qui intrigue sans cesse dans l’ombre et se positionne de plus en plus pour succéder à l’actuel ministre de la communication de la bozizie.

La rédaction de C.A.P avait eu vent de l’intention de Bozizé de cette nomination pour laquelle la demande d’agrément de Paris avait été sollicitée. C’est même à l’ex-ambassadeur de France à Bangui, Jean-Pierre Vidon qui quittait définitivement la RCA qu’avait été remise la demande d’accréditation de Bongopassi pour qu’il la remettre aux autorités compétentes du quai d’Orsay.

C.A.P avait en effet déjà informé ses lecteurs il y a quelques jours de sa ferme opposition aux perspectives de nomination d’Emmanuel Bongopassi, personnage qu’elle avait qualifié de « fossile bokasiste » et d’être un « cas psychiatrique » et auteur d’un incendie volontaire dûment établi par la police ivoirienne lorsqu’il fut ambassadeur à Abidjan, dont le profil ne correspond nullement à ce que devrait être l’ambassadeur de RCA en France pour répondre à ce que devrait être la qualité des relations d’amitié et de coopération réciproque entre la France et la République centrafricaine.

Il ne manque pas en RCA des personnalités qui pourraient valablement être nommées ambassadeur à Paris mais beaucoup de personnalités susceptibles d’être nommées ne correspondent pas aux critères personnels de Bozizé. Depuis le rappel au pays en novembre 2010 du dernier à occuper le poste de Paris, l’actuel ministre de l’enseignement supérieur, Jean Willybiro-Sako, Bozizé a tourné en rond pendant deux années durant.

Des noms comme ceux de Faustin Touadéra, de Désiré Kolingba, avaient circulé un moment, y compris la fréquente campagne d’intox du vrai faux pasteur et nullissime Joseph Binguimalé qui avait pourtant déjà servi par le passé comme chauffeur dans cette ambassade mais  avait le culot de raconter à qui voulait l’entendre qu’il était un possible recours de Bozizé pour l’ambassade de Paris.

Pendant toute cette période, l’importante ambassade de Paris est restée réduite au rang de chargé d’affaires, statut heureusement tenu avec compétence par le premier Conseiller, Egide Gouguia, un jeune cadre dynamique sur lequel Bozizé n’a cessé malheureusement d’avoir des doutes, allant même jusqu’à le soupçonner à tort et par pure paranoïa, d’être le cerveau depuis Paris, d’une sombre affaire de tentative de déstabilisation dont des chasseurs tchèques venus en RCA ont été accusés et arrêtés pour rien.

L’isolement diplomatique croissant de Bozizé dans la sous-région

S’attirer les foudres de ses pairs, telle est désormais la spécialité de Bozizé. Les récents sommets de l’Union Africaine à Addis-Abeba et celui de la CEMAC à Brazzaville en sont une parfaite illustration et ne sont que les conséquences d’une situation générale qui de sommet en sommet, ne fait que s’empirer.  

Au sommet de la CEMAC de Bangui en janvier 2010 déjà, Bozizé avait eu la particularité d’avoir irrité presque tous ses homologues à qui il avait fourni à chacun, un sujet d’énervement contre lui. Idriss Déby avait quitté le sommet en feignant d’aller aux toilettes tout en prenant la direction de l’aéroport pour reprendre son avion.

Ali Bongo du Gabon à qui Bozizé n’avait eu de cesse de promettre son soutien à son candidat pour le gouvernorat de la BEAC, a été profondément déçu car le moment venu, ladite promesse n’a pas été tenue et le candidat du Gabon n’a pu décrocher le poste. Dernièrement à Addis-Abeba, les voix du Tchad ainsi que celle de la RCA dont pourtant le Gabon a contribué à l’apurement des arriérés de cotisations à l’UA afin de lui permettre de voter pour son candidat, aurait cruellement manqué à Jean Ping dans son face à face avec Mme Dlamini Zuma. Quoi d’étonnant qu’après tout cela, le Gabon puisse confirmer le retrait fin 2012 début 2013 de son contingent de la MICOPAX.

S’agissant du Cameroun, le traitement très peu diplomatique et humiliant infligé par Bozizé à Antoine Ntsimi, refoulé de l’aéroport Bangui-M’poko comme un malfrat, ne pouvait nullement arranger les relations de Bozizé avec Paul Biya. A Brazzaville il y a quelques jours, le candidat de Paul Biya pour la présidence de la commission a été battu après Antoine Ntsimi dont la réunion des ministres avait déjà rejeté la candidature.

Pour ce qui est du Congo Brazzaville, selon nos informations, les fiches mensongères dont Claude Richard Gouandja, un des sécurocrates du régime abreuve régulièrement Bozizé lequel prend tout ce qui y est affirmé pour argent comptant, agacent et irritent aussi énormément le président Sassou Nguesso de plus en plus exaspéré par Bozizé. La seule vraie consolation que Bozizé a eue à Brazzaville, c'est le principe d'une enveloppe de 5 milliards de F CFA après la première de 8 milliards de 2009 dont on ne sait pas très ce qu'il en a fait,  décidée et dégagée à nouveau par le sommet pour le désarmement en RCA. Malgré ses turpitudes, Bozizé continuent bizarrement de bénéficier contre toute raison de la générosité de ses pairs.

La Rédaction

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