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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 01:21

 

 

 

 

Kony fri

10 mai 2012 (AFP)

Pour Luis Moreno-Ocampo, l'homme, inculpé de viol et de meurtres d'enfants, va être «arrêté ou tué» d'ici la fin de l'année.

Le rebelle ougandais Joseph Kony sera arrêté ou tué «avant la fin de cette année», a prédit jeudi le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo, au cours d’une rencontre avec des journalistes à La Haye.

«Kony sera arrêté ou tué avant la fin de cette année», a déclaré Luis Moreno-Ocampo, selon lequel les recherches pour retrouver le chef de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) «s’intensifient».

Joseph Kony était revenu début mars sur le devant de la scène internationale à la suite d’une campagne lancée par l’ONG américaine Invisible Children pour qu’il soit traduit devant la justice. Une vidéo de 30 minutes, diffusée sur internet, a été vue près de 100 millions de fois, selon le procureur.

«Nous avons touché une nouvelle génération» grâce à cette vidéo, a souligné Luis Moreno-Ocampo dont le mandat s’achève en juin.

«Quoi que vous pensiez de la vidéo, c’est une vidéo de 28 minutes sur des crimes qui a détrôné Lady Gaga» (sur internet, NDLR), a-t-il poursuivi, évoquant la chanteuse américaine.

Joseph Kony avait pris en 1988 la tête de la LRA dont l’objectif était de remplacer le gouvernement à Kampala par un régime fondé sur les Dix commandements. Il est inculpé par la CPI de viol, mutilations, meurtres et recrutement d’enfants.

Le président Barack Obama avait annoncé le 23 avril qu’il allait prolonger la mission des membres des forces spéciales américaines assistant les soldats ougandais dans la traque de Joseph Kony qu’il avait qualifié de «fou».

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 00:36

 

 

 

 

sidaction.jpg

 

 

WASHINGTON AFP / 11 mai 2012 01h26 - Un comité consultatif d'experts indépendants a recommandé jeudi à l'Agence américaine des médicaments (FDA) la mise sur le marché du Truvada, le premier traitement de prévention contre le sida.

Par une large majorité, les 22 experts se sont prononcés en faveur de la commercialisation de ce traitement produit par le laboratoire américain Gilead Sciences.

Le vote comprenait trois sous-questions. Par 19 voix contre 3, les experts ont ainsi recommandé la mise sur le marché du traitement préventif pour les hommes homosexuels séronégatifs. Par 19 voix contre 2 et une abstention, pour la vente du Truvada aux couples hétérosexuels dont l'un des partenaires est séropositif. Enfin, par seulement 12 voix contre 8 et 2 abstentions, pour la commercialisation aux autres individus risquant d'être infectés en raison de leurs activités sexuelles.

Ces votes sont intervenus à l'issue d'une longue journée de présentation et de délibérations.

La FDA n'est pas tenue de suivre ces recommandations mais le plus souvent elle les entérine.

Le Truvada, une combinaison de deux anti-rétroviraux, est déjà prescrit pour des personnes infectées par le VIH, le virus de l'immunodéficience humaine responsable du sida.

L'efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par les résultats d'un essai clinique mené de juillet 2007 à décembre 2009 dans six pays, dont le Brésil, l'Afrique du Sud et les Etats-Unis, et financé en grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH).

Il avait alors réduit de 44% le risque d'infection chez les hommes homosexuels qui utilisaient aussi des préservatifs.

Une autre étude clinique a montré que le Truvada a diminué le risque d'infection jusqu'à 75% chez les couples hétérosexuels dont l'un des deux partenaires étaient séropositifs.

   

Une quarantaine de personnes dont des médecins et infirmières soignant des séropositifs, des représentants d'organismes privés engagés dans la lutte contre le sida et des personnes infectées par le VIH étaient venus témoigner devant le comité.

Une majorité s'est déclarée hostile à la mise sur le marché du Truvada.

Je suis préoccupée par le danger de voir se développer une résistance au Truvada, qui est déjà utilisé pour traiter les séropositifs, a dit Roxanne Cox-Iyamu, un médecin qui soigne des personnes infectées par le VIH.

Karen Haughey, une infirmière, a fait valoir que ce traitement préventif ne marchera pas car ce n'est pas dans la nature humaine de faire 100% ce qui est recommandé. Elle faisait référence au fait que le Truvada, qui se présente sous forme de comprimé, doit être pris quotidiennement pour être efficace.

Nous avons besoin d'un tel traitement car aux Etats-Unis nous avons encore 50.000 nouveaux cas d'infection chaque année, surtout parmi les hommes homosexuels et nous n'avons pas eu beaucoup de succès ces dernières années pour réduire ce nombre, avait souligné, avant le vote, le Dr Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID).

De ce fait, tout médicament préventif est important, ajoutait-il dans un entretien avec l'AFP, insistant sur le fait que le Truvada ne devrait pas être utilisé pour se substituer aux autres méthodes de prévention existantes, dont le préservatif.

Selon une étude américaine publiée en avril, prescrire des anti-rétroviraux à titre préventif à des hommes homosexuels risquant fortement de contracter le virus du sida --plus de cinq partenaires par an-- serait économiquement rentable en réduisant la propagation de l'infection.


(©)

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Centrafrique-Presse.com - dans Sciences
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:53

 

 

 

 

Serge Singa-copie-1

                    Serge SINGHA BENGBA 

 

 

 

 

      Léonard Sonny

                                       Léonard Mamadou SONNY

 

Après l’expulsion mouvementée il y a quelques jours de Léonard SONNY de son cabinet d’expertise comptable de l’immeuble Christinger dont le député Serge SINGHA BENGBA revendique ldorénavant a propriété, la rédaction de C.A.P a reçu cet article d’une source proche du dossier qu’elle publie uniquement pour éclairer la lanterne de ses lecteurs et non pour alimenter une quelconque polémique et est disposée à publier toujours pour la gouverne de ses internautes toute information de l'autre protagoniste de cette affaire.

Rédaction C.A.P

 

Il y a de cela deux mois nous étions tous fiers de voir un Centrafricain réussir ce que beaucoup des nôtres n’arrivent plus à faire. A savoir monter un dossier banquable et aller dénicher un financement important (plus d’un milliard) à l’étranger pour construire une université moderne qui ambitionne d’être leader en Afrique Centrale dans des domaines novateurs.

Nous étions d’autant plus fiers de l’honorable Serge Singha que le Chef de L’Etat est venu personnellement présider la pose de la première pierre de son université afin de l’encourager pour les efforts qu’il ne cesse de déployer pour la formation de la jeunesse centrafricaine.

 Aujourd’hui, pour une banale affaire d’acquisition d’un vieil immeuble au centre-ville de Bangui, il est vilipendé, dénigré avec violence comme s’il s’agissait de l’acquisition de toute la ville de Bangui.

C’est ça la République Centrafricaine et les Centrafricains d’aujourd’hui, qui combattent tous ceux qui essayent de relever la tête,  les accusant de tous les maux et les vouant aux gémonies.

En effet, devons-nous tous rester au même niveau sans qu’aucune tête ne dépasse, surtout pas celle d’un inconnu qui est rentré au pays il n’y a pas si longtemps que cela. Ah pauvre Centrafrique ! S’il est de bon ton d’affubler nos dirigeants passés, actuels et à avenir de tous nos maux, il est aussi temps de pointer du doigt tous nos manquements et nos tares qui ont pour dénominateur commun : LA JALOUSIE.

Pour illustrer mon propos j’ai choisi de m’appuyer sur le dossier de vente de l’immeuble de la société Cattin que nous pouvons résumer après analyse de tous les documents que les protagonistes de cette affaire ont mis à notre disposition de la manière suivante :

L’honorable Serge SINGHA BENGBA, en lisant la presse nationale remarque que l’immeuble CHRISTINGER est mis en vente par le service de suivi de la liquidation du Ministère des Finances dans le cadre d’une procédure de saisie vente au niveau du Tribunal de grande instance de Bangui.  En homme d’affaires avisé, il s’intéresse à cet immeuble et monte un dossier pour la mise en place d’un Centre d’affaires Centrafricain digne de ce nom à Bangui. Il  présente ce dossier à une banque de la place qui accepte de financer l’opération.

A l’issue de la procédure judiciaire de vente par adjudication qui est menée au niveau du tribunal de grande instance de Bangui d’une manière contradictoire (c'est-à-dire en présence des avocats de toutes les parties prenantes à l’affaire) l’Etat est déclaré adjudicataire de l’immeuble CHRISTINGER.

L’Etat consent ensuite à vendre cet immeuble à l’honorable SINGHA BENGBA qui lui fait la meilleure offre. Le Conservateur procède ensuite à la mutation au nom de ce dernier suivant les règles de l’art et Monsieur SINGHA BENGBA est devenu de ce fait le nouveau propriétaire. Dès lors ce dernier doit jouir de ce qui est jusqu’à preuve du contraire, sa propriété.

Malheureusement pour lui, alors que la plus part des locataires reconnaissent  ses droits et décident soit de quitter les lieux, soit de lui payer les loyers, Monsieur  Léonard SONNY du Cabinet Price Water House refuse catégoriquement de le reconnaître comme nouveau propriétaire en alléguant ceci :

Je n’ai pas de bail avec Monsieur SINGHA BENGBA.  Au mépris de l’article 78 de l’acte uniforme relatif au commerce général qui stipule qu’en cas de mutation de propriété sur l’immeuble dans lequel se trouvent des locaux  donnés à bail, l’acquéreur est de plein droit substitué dans les obligations du bailleur.

J’ai un droit de préemption en tant qu’ancien locataire.

Or le droit de préemption qui n’existe pas dans le droit centrafricain, n’est valable que dans le cadre d’une procédure de vente de gré à gré, pas dans le cadre d’une vente par adjudication à la barre ou seul le meilleur enchérisseur est retenu. Pire devant le refus obstiné de Monsieur SONNY, l’Honorable SINGHA fait appel à la justice qui condamne Monsieur SONNY à plusieurs reprises. Il y’a d’abord une décision du juge des référés du 26 juillet 2011 qui demande le déguerpissement de Monsieur SONNY et de son Cabinet, suivi d’un arrêt de la cour d’appel du 27 septembre 2011 qui confirme cette décision.

Enfin Le 19 mars 2011 la cour de cassation a rejeté la requête de sursis à exécution de Monsieur SONNY. Pour s’opposer à l’exécution de ces décisions  de justice Monsieur SONNY va user de tous les moyens extra-judicaires  et de la force. C’est ainsi qu’il fait appel à deux de ses frères Députés de la Nation, à leurs épouses à leurs enfants et à plusieurs membres de leur famille pour barrer la route à la bonne exécution de la justice. Il a fallu plus de six(6) tentatives, trois agents d’exécution et quarante éléments de la force publique pour arriver à déloger Monsieur Leonard SONNY et son Cabinet de l’immeuble CHRISTINGER au bout de plusieurs mois de vaines tentatives.

Or cette expulsion donne lieu à un procès en sorcellerie contre Monsieur SINGHA BENGBA  qui à fait confiance à la justice de son pays pour la défense de ses droits. Les appartenances politiques des uns et des autres n’ont pas droit de cité car personne n’est au dessus de la loi qui doit s’imposer à tous sans distinction. Si Monsieur SONNY avait fait meilleure offre lors de cette vente par adjudication qui était publique et précédée de publicité, il aurait été l’heureux acquéreur de cet immeuble.

D’ailleurs d’après les rumeurs, la Famille SONNY est déjà propriétaire pour la modique somme de 22 millions de Fcfa de l’immeuble qui abrite le restaurant Code 24 en centre Ville en face de la clinique CHOUAIB. A titre de comparaison,  l’immeuble CHRISTINGER a été vendu à 130 millions soit 6 fois plus. Dès lors on comprend pourquoi certaines personnes habituées à des opérations confidentielles  dans le secret des structures de liquidation, sont très mécontentes aujourd’hui.

En effet elles auraient voulu que cette opération se fasse en catimini afin de pouvoir acheter cet immeuble à vil prix. Nous nous plaignons que seuls les étrangers possèdent les immeubles au centre ville, mais dès qu’un Centrafricain relève la tête nous le clouons au pilori, pourquoi ? Il n’est nullement  besoin de faire scandale en ville avec des femmes qui menacent d’enlever leurs pagnes ou d’insulter les magistrats le Procureur ou le Ministre de la Justice pour avoir raison. Dans notre pays, il y a des voies de recours que nous offre la justice.

Toutes les décisions de justice pour l’heure, condamnent Monsieur Leonard SONNY qui à ce jour, n’est plus qu’un squatteur. Par contre la Société CATTIN peut ester en justice contre l’Etat si elle estime que ses droits ont été bafoués et qu’il n’y a pas lieu de lui réclamer les centaines de millions dues à la BCAD. La justice tranchera !

Par contre il ne faut pas désigner à la vindicte populaire un fils du pays qui ne cherche qu’à contribuer efficacement au développement de la République Centrafricaine. Pendant que nous nous battons comme des chiffonniers entre Centrafricains, les étrangers prospèrent allègrement chez nous. A qui la faute ?

Librekenze

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:38

 

 

 

 

Martin Z

 

 

AFRIQUE PRESSE sur http://www.tv5.org

 

L'actualité hebdomadaire du Continent commentée par les représentants de la presse panafricaine à Paris.

Cette semaine, le résultat de l'élection présidentielle française vu d'Afrique.

Invités :

- Francis Kpatindé, Courrier International

- Pierre Cherruau, slateafrique.com

- Martin Ziguelé, ancien Premier ministre de Centrafrique

- Assane Diop, Radio France Internationale


Présentation : Mme Denise Époté.Afrique_presse_Denise-Epote-Durand.jpg

Horaire(s) de diffusion de cette émission sur TV5 Monde :    

 

Sam 12 mai, 12:04

Lun 14 mai, 08:45 rediffusion

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Centrafrique-Presse.com - dans Médias
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:28

 

 

 

 Bechir-Saleh-Bechir-20-mars-2012.jpg

 

L’ex-bras droit de Mouammar Kadhafi sous mandat d’arrêt international est étrangement arrivé à Dakar

DAKAR, 10 mai 2012 - Selon la radio Rfm qui donne la nouvelle, le directeur de cabinet du feu colonel Khadafi serait présent dans la capitale Sénégalaise. Cet homme fort du feu guide libyen, nous dit-on, a été aperçu à Dakar. Le journal d'Rfm a repris une information du "canard enchaîné" français, qui indique que l’ex-influent homme de l’ombre du guide libyen se serait réfugié au Sénégal.

Ce dernier serait passé par le Mali pour enfin atterrir à Dakar au Sénégal. Bachir Saleh est soupçonné par la justice libyenne d'être mêlé dans plusieurs affaires, notamment dans la polémique en France sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy.

En effet, c’est lui qui gérait la mallette du colonel feu Mouammar Kadhafi ; il est considéré comme le bras droit de Khadafi. Pour voir ce dernier, il fallait passer par lui. Financièrement, il gérait les sous de feu Khadafi. Selon le "Canard enchainé", Bachir Saleh aurait clairement bénéficié d'un soutien de la France pour pouvoir s'envoler vers le Sénégal.

Le journal français cite le nom d’un homme d’affaire célèbre qui aurait rendu possible ce départ, Alexandre Djouhri.

L’homme fort de feu Khadafi bénéficiait d'un passeport diplomatique nigérien qui lui avait été retiré. Rappelons que Bachir Saleh fait l'objet d'un mandat d’arrêt international. Pour le gouvernement du Sénégal ; c’est pour l'heure, le silence total.

Malickou Ndiaye, KOACI.COM DAKAR,

copyright © koaci.com

 

NDLR : S’il est avéré que ce monsieur a trouvé refuge au Sénégal, le moins qu’on puisse dire est que l’on l’a aidé à quitter le territoire français alors qu’il est recherché par Interpol. Par ailleurs, après Hissène Habré, le Sénégal se fait une spécialité dans l’accueil des personnages controversés.  

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 23:19

 

 

 

 

Afrique

 

 

Messe pour la paix en Centrafrique et dans le monde

 

 

Le dimanche 10 juin 2012 à 10h30 en l'église de Brie sur Marne, Monseigneur Joachim NDAYEN Archevêque émérite de Bangui, entouré des prêtres centrafricains résidant en France, célèbrera une messe pour la paix en Centrafrique et dans le monde.

Tous les Centrafricains ainsi que tous les amis de Centrafrique, sans oublier les artisans de la paix, sont conviés à cette messe.

A la fin de la célébration nous partagerons le repas que chacun de nous aura apporté

Comment venir à cette messe :

RER A : Descendre à Bry sur Marne et prendre le bus120 ou 210 et descendre à la pairie. L’église est juste en face.

Voiture : 4 grande rue Charles De Gaulle, 94360 Bry sur marne.

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 17:14

 

 

 

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

Bangui 10 mai (C.A.P) - Sur instructions du ministre de la sécurité Claude Richard GOUANDJA, les chefs des quartiers populaires de Bangui, en particulier ceux du Km 5 et de Ouango Bangui, sont tenus de demander avec insistance aux habitants propriétaires des maisons mises en location et qui ont trouvé récemment des locataires, d’accompagner ceux-ci pour enregistrement auprès du chef de quartier, sécurité oblige.

Le pouvoir en place est convaincu et soupçonne ces quartiers d’abriter des mercenaires Rwandais déguisés en fous, venus clandestinement à Bangui pour réaliser un coup de force au profit du fils du défunt président André KOLINGBA, en fuite depuis un an et se trouvant aujourd’hui en France, Désire ZANGA KOLINGBA.  

Après le quartier Sara, c’est maintenant le tour des quartiers de la sortie Nord de Bangui autour du PK12. Plus aucun quartier de la capitale n’est épargné par ces dispositions sécuritaires qui sont la preuve de la véritable paranoïa dans la quelle vit actuellement le pouvoir de BOZIZE. Les dignitaires du pouvoir n’en dorment plus la nuit sur leurs deux oreilles.

En effet, à la tombée de la nuit et très tôt le matin, les chefs de quartier font diffuser  par mégaphone des messages de vigilance et d’appel à la délation afin de débusquer les mercenaires Rwandais ou les éléments de BABA LADDE qui se cacheraient dans les quartiers de la capitale dans l’intention de renverser le pouvoir de BOZIZE.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 16:01

 

 

 

 

 

RCA sud Est

Radio Ndéké Luka Jeudi, 10 Mai 2012 14:24

Rien ne va plus entre les populations de la ville de Obo située à l’extrême-est de la République centrafricaine et les Forces Armées Centrafricaines (FACA). 3 jours sans marché dans cette localité. Une difficile cohabitation entre la population et les Forces Armées Centrafricaines (FACA) détachées dans la ville pour la traque de la LRA de Joseph Kony en est à l’origine.

La population qui saluait l’arrivée de ces FACA, a vite été déçue, s’estimant excédée par les comportements désobligeants de ces FACA censées assurer sa sécurité. L’information a été confirmée ce 10 mai 2012 sur les ondes de Radio Ndeke Luka, par un habitant de cette région qui a requis l’anonymat.

Dans les faits, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été l’instruction d’un lieutenant des FACA à ses éléments d’abattre un jeune qui tardait de lui prêter de l'argent.

Ce que ces éléments ont refusé de faire. Pour manifester sa colère, cet officier de l’armée a donc instruit aux soldats de rouer de coups les jeunes qui se trouvaient dans un ciné-vidéo de la place. Cette situation a provoqué la colère de la population qui se refuse non seulement d’aller vendre au marché, mais aussi aux FACA.

Selon un témoin de l’évènement, joint au téléphone, « notre armée nous rend la vie difficile contrairement aux soldats ougandais et américains avec qui nous vivons dans une parfaite harmonie. Nous sommes en train de traverser un véritable clavaire. Etant porteurs de tenue, ces militaires se croient tout permis. Pour illustration, il y a un mois, un habitant de Mboki (est) a été tué. Et pour cause, une simple dispute alimentée sous le coup de l’alcool très prisé par ces hommes en treillis censés nous protéger. Ils ont aussi tenté d’assassiner notre chef du quartier ».

Ces FACA ont été détachées dans cette ville pour renforcer les opérations de la traque des rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) qui asphyxient la population par leurs multiples attaques meurtrières. Des opérations menées de commun accord avec les Forces américaines et ougandaises.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:57

 

 

 

 

 

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BBC Afrique 8 mai, 2012 - 11:38 GMT

 

Officiellement lancé en août 2011, le programme de DDR peine à avancer pour des raisons financières.

La reprise du processus est annoncée par un communiqué signé du ministre en charge du programme du DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion).

Trois structures ex-rebelles basées au centre et au nord du pays sont concernées.

Il s’agit de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean Jacques Demafouth, l'Union des forces républicaines (UFR) de Florian Jadder et le Front démocratique du peuple Centrafricain (FDPC) dirigé lui par Abdoulaye Miskine.

Ces trois fronts avaient signé avec le gouvernement de Bangui des accords de paix en 2007 et 2008.

Mais ces accords ont été dénoncés par le FDPC, en mars dernier, accusant les lenteurs du processus.

Néanmoins, le communiqué du comité du pilotage du DDR indique que les leaders de ces mouvements politico-militaires sont chargés de regrouper leurs éléments sur les différents sites de désarmement retenus.

Officiellement lancé depuis août 2011, le programme de DDR peine à avancer.

Selon un responsable du comité de pilotage cette lenteur s’expliquerait par ''la lourdeur'' du processus et un ''manque de financement''.

Des problèmes résolus selon lui après le dernier plaidoyer du gouvernement et des Nations Unies à New York en avril dernier.

Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2012/05/120508_car_armes_decisions.shtml

 

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:47

 

 

 

 

 

Marylin Mouliom Roosalem

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Jeudi, 10 Mai 2012 14:22

La plainte des populations centrafricaines relatives à la hausse des prix des produits de 1ère nécessité et la pénurie des denrées alimentaires préoccupent les élus de la Nation. 3 ministres sont passés le 9 mai 2012,  devant la tribune parlementaire de leur pays. Il s’agit de Fidèle Ngouandjika du Développement rural, Youssoufa Yérima Mandjo, Délégué à l’Elevage et Marlyn Mouliom Roosalem du Commerce.

Dans les échanges retransmis en direct sur les ondes de la radio Nationale, les députés ont reconnu les efforts du Ministre du Développement Rural, mais quelques manquements ont néanmoins été dénoncés.

Sur le plan agricole justement, les députés ont relevé que les efforts se sont limités au coton et un peu au café. Ils ont mis en exergue l’augmentation du prix des denrées alimentaires qui est due à une production insuffisante dans les plantations. Certains députés ont souligné le manque d’encadrement des agriculteurs.

Un autre point a été celui de la disparition des projets de développement dès leur réattribution au gouvernement centrafricain. Un des points d’orgue concernant l’agriculture a été le non -respect des promesses  faites par le Ministre Gouandjika de doter les agriculteurs en tracteurs. L’inexistence et le manque d’entretien des pistes rurales ont été également soulevés.

Du côté de l’élevage, les députés ont constaté que la principale raison de la crise de la viande de bœuf est le transfert du marché à bétail à Bouboui et ses corollaires. Selon eux, cette décision n’a pas été consensuelle, d’où la réticence de certains éleveurs de se plier à cette décision.

Ils ont par ailleurs souhaité que l’élevage soit élargi aux animaux domestiques qui constituent l’élevage traditionnel. Plusieurs députés ont même déclaré qu’il est à ce jour impossible aux Centrafricains de manger trois fois par jour.

En ce qui concerne le commerce, certains élus de la Nation ont constaté que l’arrêté bloquant les prix des produits de première nécessité n’est pas national mais seulement régional. Ils ont relevé que cet arrêté devrait être le fruit d’une concertation entre les différentes entités concernées par le commerce. Ils ont rappelé pour cela l’exemple du Cadre Permanent de Concertation. La plupart des produits de première nécessité étant des produits d’importation, et donc gérés par des expatriés, l’arrêté risque de créer une pénurie volontaire de la part de ceux-ci, et cela peut être cause de grogne au sein de la population.

Quelques députés ont demandé à la ministre du commerce de suspendre l’arrêté sur le prix du manioc. Ils ont enfin fait noter que l’augmentation du prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, provient également des taxes douanières exagérés, des tracasseries policières et d’autres agents installés sur les barrières routières et fluviales. Les commerçants sont obligés de faire de la surenchère pour réaliser des bénéfices.

 

 

NDLR :  Mme Mouliom Roosalem s'est défoulée sur les chargés de mission, Directeurs généraux et directeurs de service du ministère du commerce qu'elle tient pour responsables de la non application de son arrêté d'encadrement des prix de produits de première nécessité. Il les a presque tous limogés de leurs fonctions.

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