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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 12:45

 

 

 

 

 

Par lefigaro.fr avec AFP  Mis à jour le 14/02/2014 à 09:54

 

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est dit "horrifié" par "la cruauté des auteurs des meurtres et des mutilations d'enfants" en Centrafrique et indigné "par l'impunité dont ils jouissent".


"Ces dernières semaines ont été marquées par des niveaux de violence sans précédent contre les enfants lors d'attaques sectaires et de représailles menées par les milices (majoritairement chrétiennes) anti-balaka et d'ex-combattants Séléka (à dominante musulmane)", indique l'organisation dans un communiqué.


"Les enfants sont de plus en plus ciblés en raison de leur religion, ou en raison de la communauté à laquelle ils appartiennent", selon le directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique de l'Ouest et centrale, Manuel Fontaine, cité dans le texte.


"Un pays où des adultes peuvent, en toute impunité, cibler cruellement des enfants innocents, n'a pas d'avenir", a-t-il ajouté: "il est impératif de mettre fin à l'impunité".

"Des enfants décapités"


"Au moins 133 enfants ont été tués et mutilés, certains d'une manière particulièrement horrible, alors que la violence ethno-religieuse ne cesse de s'intensifier depuis deux mois", selon la même source.


"L'Unicef a ainsi vérifié les cas d'enfants décapités et mutilés intentionnellement et sait que des enfants blessés lors de fusillades ont dû se faire amputer parce que l'insécurité les a empêchés de se rendre à l'hôpital à temps pour un traitement", rappelle le communiqué.


"Tous les groupes ont commis des actes de violence mais le ciblage tout récent des populations musulmanes a entraîné l'évacuation de communautés entières et une augmentation significative du nombre d'enfants non accompagnés, séparés de leur famille dans la tourmente. Ces enfants sont particulièrement vulnérables", souligne l'Unicef.


La Centrafrique a sombré dans le chaos depuis le coup d'Etat en mars 2013 de Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle Séléka à dominante musulmane. Devenu président, il a été contraint à la démission par la communauté internationale le 10 janvier pour son incapacité à empêcher les tueries entre ex-Séléka et milices anti-balaka, qui ont entraîné un exode massif de civils musulmans.

Centrafrique: "actes horribles" sur les enfants
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Centrafrique-Presse.com
14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 12:28

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) -2014-02-14 10:32:37

 

Un supplément de dix millions de dollars tirés du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) a été décaissé en vue de soutenir les opérations d'aide humanitaire d'urgence en République centrafricaine, a annoncé la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires.


Selon Valérie Amos qui s'exprimait jeudi, il s'agit là de la deuxième allocation de 10 millions de dollars du CERF pour l'intervention humanitaire en République centrafricaine depuis décembre 2013.


‘'Mme Amos a lancé un appel aux partenaires humanitaires d'accorder la priorité à la fourniture de l'aide parce que les besoins sont énormes en Centrafrique, même s'il est également urgent de rétablir la sécurité et la stabilité'', a indiqué une source onusienne. 

Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Centrafrique, la violence en République centrafricaine a fait fuir environ 714.000 personnes. Près de 300.000 d'entre elles sont dans la capitale Bangui, dans les 69 camps de déplacés.


Dans le nord-ouest du pays, les groupes anti-Balaka et Séléka continuent de commettre des atrocités contre les civils. Des villages entiers ont été pillés et incendiés, forçant les communautés à se refugier, soit dans la brousse, soit vers les pays voisins, notamment le Tchad et le Cameroun.


À ce jour, les bailleurs de fonds ont promis 207 millions de dollars pour financer l'aide humanitaire en Centrafrique, notamment lors d'une réunion à Bruxelles le 20 janvier. 

Cependant, seulement 28% de ces fonds ont été engagés ou déboursés, soit un montant de 57,5 millions de dollars. Le plan d'intervention stratégique, qui affirme avoir besoin de 551 millions de dollars, est financé à hauteur de 13% seulement.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=508204#sthash.rkweRl5g.dpuf

Dix millions de dollars de l'ONU pour l'aide humanitaire à la Centrafrique
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 12:22

 

 

 

 

 

http://www.45enord.ca/   par Jacques N. Godbout le 13 février 2014 à 14:00.

 

Les chefs autoproclamés des miliciens anti-balaka ont mis en garde jeudi contre toute attaque les visant, au lendemain de la déclaration de la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza promettant «une guerre» s’ils ne cessaient pas leurs crimes contre les musulmans, rapporte l’AFP

 

Rassemblés dans leur fief du quartier de Boy-Rabe, dans le nord de la capitale, les chefs autoproclamés des anti-balaka ont mis en garde contre toute offensive des forces internationales contre eux, se défendant d’être des «voyous».

 

«Déclarer la guerre aux anti-balaka, c’est déclarer la guerre à la population centrafricaine», a affirmé leur «chef d’état-major», Richard Bejouane.

 

«Nous sommes prêts à être cantonnés», a-t-il ajouté, assurant avoir «les listes des anti-balaka», qui seraient 52.000 selon ses dires, dont 12.000 à Bangui.

 

Mais l’armée française a fermé la porte à cette éventualité. «Les cantonner, ce serait leur donner une légitimité qu’ils n’ont pas, ce serait leur donner la possibilité de devenir une force qu’ils ne sont pas au service d’un sombre dessein», a indiqué lundi le commandant du contingent français, le général Francisco Soriano, après avoir qualifié les miliciens de «principaux ennemis de la paix» en Centrafrique.

 

Le cantonnement est la première étape à l’intégration à un futur programme de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion (DDR), avec à la clé une prise en charge financière, très recherchée dans un pays dévasté par une crise humanitaire sans précédent et parmi les plus pauvres du continent.

 

En début de semaine, Patrice Edouard Ngaissona, qui se présente comme le « coordonnateur politique » des anti-balaka, avait évalué le nombre de miliciens anti-balaka à 70.000, dont plus de la moitié à Bangui.

 

Ces estimations sont jugées «farfelues» par des sources militaires, qui mettent en doute l’existence même d’un réel commandement unifié.

 

Les milices anti-balaka, myriade de groupes formés à l’origine de paysans chrétiens de l’ouest de la Centrafrique pour se défendre contre les exactions des combattants majoritairement musulmans de la Séléka, sont devenues en quelques mois une nébuleuse qui se caractérise par des crimes visant les civils musulmans.

 

Les crimes attribués aux anti-balaka ont redoublé depuis la fin de l’année, provoquant un exode des populations musulmanes de régions entières et amenant Amnesty Interntional à dénoncer un «nettoyage ethnique». L’expression a été récusée par la présidente centrafricaine, qui a évoqué «un problème d’insécurité».

 

Dans la capitale, la population, épuisée par bientôt un an de violences incessantes, a accueilli favorablement la mise en garde de Mme Samba Panza, rapporte l’agence française

 

Majoritairement chrétiens, «les anti-balaka veulent nous entraîner loin, plus loin que les ex-Séléka» à dominante musulmane qui avaient porté l’ancien président Michel Djotodia au pouvoir en mars 2013, a déclaré à l’agence de presse Arthur Bissiko, cadre dans le secteur de la santé, exprimant une opinion largement répandue.

 

Pour lui, «la présidente a raison de déclarer la guerre à ces bandits. Tout le monde aspire à la paix après tout ce que les ex-Séléka ont fait vivre à la population».

 

Au quotidien, les Banguissois continuent d’entendre des tirs, bien souvent d’origine indéterminée, dans leur ville quadrillée par les soldats français et la force de l’Union africaine (Misca).

 

Des poches de tensions extrêmes perdurent autour du PK-5, le grand quartier commerçant de la capitale, majoritairement musulman, qui attise depuis des semaines la convoitise de pillards et des miliciens anti-balaka.

 

Les exactions passées continuent aussi d’être découvertes.

 

«Une fosse commune a été découverte dans un ancien camp Séléka situé près du camp Béal», a indiqué le procureur de la république de Bangui, Ghislain Grezenguet: «Plusieurs corps ont été découverts dans un ancien réservoir de carburant par des soldats de la Misca chargés de la surveillance du site. Ils ont été alertés par l’odeur nauséabonde sortant du réservoir».

 

*Avec AFP

 

Centrafrique: mise en garde des «anti-balaka» contre toute attaque contre eux
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 12:14

 

 

 

 

 

http://www.ladepeche.fr/  Publié le 14/02/2014 à 08:24

 

expert : Bruno Martinelli, anthropologue, spécialiste de la Centrafrique

 

Faut-il craindre une répétition du Rwanda ?

 

Non, ce n’est pas un scénario “à la rwandaise”. Mais selon moi, la Centrafrique est bien confrontée au risque génocidaire. Que ce soit en Europe ou en Afrique, un processus génocidaire passe par plusieurs phases d’affrontements, de violences croissantes et de pillages discriminatoires jusqu’à atteindre un point de non-retour entre communautés. C’est ce que nous observons depuis une vingtaine d’années en Centrafrique et cela s’est accéléré sous le pouvoir de François Bozizé puisque dès 2009-2010, des milices de jeunes ont été armées à Bangui avec pour objectif d’éliminer les musulmans. Aujourd’hui, on ne pourra plus revenir à la coexistence négociée qui avait prévalu autrefois dans le pays.

 

Est-ce pour autant une guerre de religions ?

 

Il ne faut pas confondre les milices anti-balaka avec des milices chrétiennes. L’archevêque de Bangui l’a encore rappelé avant-hier : l’église n’y est pour rien. On est dans un cycle de représailles et les musulmans de Centrafrique payent au prix fort l’année de pouvoir de la séléka avec laquelle seuls quelques-uns ont collaboré. Le séléka n’est pas non plus homogène. Il rassemble des partis du nord, des mercenaires tchadiens ou soudanais et des pillards sans identité politique. Ce n’est donc pas un face-à-face identitaire.

 

Existe-t-il un risque de partition de la Centrafrique ?

 

Il n’y a plus d’état en Centrafrique et la prolifération des milices comme les appétits de forces étrangères convoitant un riche sous-sol peuvent accélérer la dislocation. On ne peut donc rien exclure.

 

recueilli par Pierre Challier

 

Lu pour vous : Un processus génocidaire en Centrafrique
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:59

 

 

 

 

 

Au téléphone, Marie-Elisabeth Ingres. Chef de mission de Médecins sans Frontières (MSF) en République centrafricaine, elle ne cache pas la profonde inquiétude des humanitaires, à Bangui comme dans le reste du pays. Dans la capitale ? «C’est un calme apparent qui est revenu depuis quelques jours, mais la ville est toujours l’objet de nombreux pillages et d’une violence encore importante dans les quartiers. Une grande partie de la population de Bangui reste sur les sites de déplacés et dans des conditions sanitaires assez déplorables», témoigne-t-elle, la zone de l’aéroport enregistrant encore à elle seule la présence d’environ 70 000 personnes.

 

En janvier, MSF a soigné 1 650 blessés mais quant aux tués depuis le début de l’année… «notre grande difficulté, c’est de savoir combien il y a de morts. Autant au mois de décembre il y avait un chiffre qui était d’environ 1000, autant nous avons actuellement du mal à savoir la proportion de personnes décédées. Nous pensons que nous serons surpris du chiffre, lorsque nous l’aurons, car nous ne sommes pas forcément au courant de ce qui se passe dans les quartiers et lorsque nous étions présents à l’hôpital communautaire, nous avions pu constater que nous ne recevions pas forcément tous les blessés, les gens ayant peur de bouger du fait des exactions.»

 

Ailleurs, dans les régions de ce pays grand comme la France et la Belgique où MSF déploie au total 240 volontaires expatriés et 2 000 personnels locaux sur une vingtaine de sites ?

 

«On est toujours aussi inquiets de la situation dans l’ouest. On a toujours des villes où des populations musulmanes sont cloîtrées dans un quartier, à Bossangoa, elles sont dans l’enceinte d’une école, dans celle d’une église à Carnot, et on assiste toujours à un exode de la communauté musulmane vers le Tchad ou le Cameroun tandis qu’en brousse, on voit également des populations chrétiennes qui ne reviennent que timidement vers certaines villes. L’insécurité est forte aussi du fait de la remontée des sélékas vers le nord, comme dans le secteur de Kaga Bandoro, ou dans l’est.»

 

Populations musulmanes subissant des représailles et auxquelles on fait payer par amalgame les pillages des mercenaires sélékas d’un côté, populations chrétiennes victimes d’exactions de ces derniers en pleine retraite, de l’autre… «Le désir de revanche est terrible des deux côtés et nous constatons sur le terrain un déchaînement de violence, un acharnement, une sorte d’excitation des jeunes en colères, car les anti-balakas sont essentiellement des hommes jeunes, des ados mêmes pour certains. Ils ont des chefs, mais jusqu’à quel point sont-ils organisés ? à Carnot, ils sont huit groupes armés différents et dans le nord ouest on voit l’émergence de nouveaux groupes. C’est un pays où tout est en train de bouger et ce sont les populations civiles qui en payent le prix fort, car il ne faut pas oublier qu’avant le 5 décembre, la Centrafrique était déjà un pays avec un système sanitaire qui ne fonctionnait pas, avec un taux de mortalité très élevé, beaucoup d’enfants mourant du paludisme. Vu les conditions sanitaires déplorables dans lesquelles vivent les déplacés, le risque d’épidémie est toujours là», rappelle encore Marie-Elisabeth Ingres. Mais au-delà des vaccinations contre la rougeole, ce sont surtout des blessures par balle, éclats de grenade et armes blanches que soignent les médecins, respectés dans l’ensemble par les deux camps, leur mission restant «d’apporter des soins aux populations et de soulager leurs souffrances.»

 

Une autre voix au téléphone, à présent. Celle de Mathias M’Bilissia, coordonnateur au lycée français de Bangui. «Nous avons pu rouvrir notre établissement, et les établissements privés voisins, comme Sainte-Thérèse ou Saint-Charles ont pu ouvrir aussi», explique-t-il, l’armée française étant là pour surveiller. Ce faisant, «il y a un léger mieux depuis quelques jours. Le lundi 10 février, une trentaine d’élèves de terminale a pu franchir les grilles de l’établissement pour préparer les examens», poursuit Mathias qui reconnaît cependant que «pour ce qui est de la vie quotidienne, on a encore peur, même à Bangui. On peut à tout moment être surpris par une troupe d’anti-balakas, et si on n’est pas d’accord avec eux, on peut être agressé ! Ils sont toujours présents, mais on les voit moins. Simplement, ils se sont regroupés dans certains quartiers.»

 

«Depuis le début du mois de février, on note quand même une amélioration», assure Mathias. «Les gens peuvent commencer à retourner à leur travail, la vie reprend dans les entreprises, les administrations. Et puis la population commence à ressortir le soir. Auparavant, tout le monde rentrait chez soi avant la tombée de la nuit, et n’en bougeait plus. Là, on voit dans certains quartiers des gens qui recommencent à sortir un peu.», poursuit-il, rappelant que «lorsque l’armée française est arrivée, les gens ont poussé un «ouf» de soulagement.» Cependant, si les habitants de Bangui aspirent à un retour de la vie normale, les choses restent difficiles. Les marchés sont approvisionnés, mais «tous les prix sont à la hausse», déplore Mathias,

 

Dans ce pays qui n’en est même pas encore à la convalescence, peut-on alors espérer une paix durable entre des communautés qui se sont déchirées ?

 

«Il faut que les autorités fassent un véritable travail sur cette question. Une vraie éducation, presque un «lavage de cerveau» ! Il faut dire que le temps de la guerre est passé, il faut oublier. Mais hélas certains religieux en sont encore à encourager les criminels !»

 

Mathias espère : «Il faut désormais ouvrir une belle page pour notre reconstruction nationale. Il faut retrouver un pays prospère et développé ! Mais pour cela il faut que nos militaires retrouvent une vraie déontologie. Qu’ils comprennent, du caporal au général, que le temps n’est plus aux vengeances, mais qu’il faut que tout le monde se mette au travail.»

 

Un vœu que partage sans doute Robert, également de Bangui, mais d’un autre quartier et dont le constat est moins optimiste que celui de Mathias. «Chez moi, la violence est toujours là, les anti-balakas font n’importe quoi et dans mon quartier, après 18 heures tu ne peux plus sortir de chez toi car ils ont attiré à eux les grands voleurs qui te guettent pour te prendre tout ce que tu as, ton argent, ton téléphone», témoigne-t-il.

 

D.D./P.C

Lu pour vous : Centrafrique : «le cycle infernal des représailles»
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:52

 

 

 

 

 

Afriquinfos 14/02/2014 03:32:57

 

850 soldats camerounais appartenant à la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (Misca) ne perçoivent plus de salaires depuis 2 mois. Aucune grève ou manifestation n’est prévue aujourd’hui mais si la situation ne s’améliore pas prochainement, des actions pourront avoir lieu.

 

Le gouvernement camerounais dément toute implication dans ce problème de financement, affirmant que cette anicroche relève de la compétence de l’Union Africaine.

Centrafrique. Des soldats camerounais sans salaire depuis 2 mois
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:47

 

 

 

 

 

 

Paris (AFP) - François Hollande présidera ce vendredi à 11H00 un conseil restreint de défense consacré à la situation en Centrafrique, et recevra en fin de journée le président tchadien Idriss Deby, a annoncé l'Elysée.

 

Cette réunion intervient après que le chef de l'Etat a demandé jeudi à Ban Ki-moon "d’accélérer la préparation d’une opération de maintien de la paix" de l'ONU en Centrafrique, lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies.

 

M. Hollande, qui n'a pas fait mention jeudi d'éventuels renforts français alors que M. Ban avait demandé à la France "d'envisager" de renforcer sa présence militaire dans ce pays, recevra en fin de journée à 18H00, le président tchadien Idriss Deby.

 

Sur le terrain, la situation s'envenime. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est dit vendredi "horrifié" par "la cruauté des auteurs des meurtres et des mutilations d'"enfants".

 

"Ces dernières semaines ont été marquées par des niveaux de violence sans précédent contre les enfants lors d'attaques sectaires et de représailles menées par les milices (majoritairement chrétiennes) anti-balaka et d'ex-combattants Séléka (à dominante musulmane)", a indiqué l'organisation dans un communiqué.

Centrafrique: conseil restreint de défense à l'Elysée
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:44

 

 

 

 


PARIS AFP / 14 février 2014 10h40 - Le président français François Hollande recevra vendredi en fin d'après-midi son homologue tchadien Idriss Deby Itno avec lequel il devrait parler de la crise en Centrafrique, a annoncé la présidence française.

Cette rencontre, au caractère inopiné et annoncée à quelques heures de sa tenue, est prévue à 17H00 GMT, a précisé la présidence dans un communiqué. Elle interviendra après un Conseil de défense consacré à la situation en Centrafrique, réunissant autour de François Hollande dans la matinée responsables militaires et ministres concernés (Affaires étrangères, Défense).


Cette semaine, la France et l'ONU se sont renvoyés la balle sur l'éventualité d'envoyer des renforts en Centrafrique, où la situation reste très tendue avec des violences meurtrières encore quotidiennes.


Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a demandé mardi à la France d'envoyer en Centrafrique de nouvelles troupes. Jeudi François Hollande lui a répondu en lui demandant d'accélérer un déploiement d'une force de Casques bleus, encore très hypothétique.


Paris dispose de 1.600 militaires sur le terrain, qui épaulent une force de l'Union africaine de plus de 5.000 hommes, et jusqu'à présent refuse d'augmenter son contingent. Le Tchad de son côté comprend aussi un fort contingent en Centrafrique mais rechigne à voir la présence militaire africaine se transformer en opération de maintien de la paix de l'ONU.


Sur le terrain, la situation s'envenime. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) s'est dit vendredi horrifié par la cruauté des auteurs des meurtres et des mutilations d'enfants. 


Ces dernières semaines ont été marquées par des niveaux de violence sans précédent contre les enfants lors d'attaques sectaires et de représailles menées par les milices (majoritairement chrétiennes) anti-balaka et d'ex-combattants Séléka (à dominante musulmane), a indiqué l'organisation dans un communiqué.



(©) 

Centrafrique: rencontre vendredi à Paris Hollande-Deby
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 11:42

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-02-14 06:50:00

 

Chassés du pouvoir et du territoire centrafricain à la faveur du coup d’Etat du 24 mars 2013, les lieutenants de l’ancienne rébellion qui a porté le général François Bozize au pouvoir le 15 mars 2003, se regroupent petit à petit sur le territoire national, a appris APA d’une source proche de l’Etat-major des Forces des armées centrafricaines (FACA).

 

Selon cette source, le fils aîné du président déchu François Bozize, le colonel Jean Francis Bozize, a été vu à Bouar, chef lieu de la préfecture de la Nana Mambéré où était installée une base militaire français dans les années 80 à 90 (dans le nord ouest). 

Cette ville qui était jusqu'à récemment contrôlée par les Séléka qui ont pris le pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui, est passée aujourd'hui aux mains des éléments de la milice anti-balaka après les séries d'attaques meurtrières dirigées contre la communauté musulmane.


Cependant cette même source a signalé la présence dans la capitale du capitaine des forces navales Eugène Ngaikosset, du lieutenant Olivier Koudémon alias Gbangouma, ancien commandant adjoint de la région militaire de Bossangoa, et du général Seindiro, ancien chef de cabinet du président Bozize.


Malheureusement cette source, pour des raisons sécuritaires, n'a pas donné avec exactitude la position du président déchu, le général François Bozize. 


« Le général, lui, se trouve actuellement sur le territoire centrafricain peut-être à Garamboulai, à Bouar, ou encore à Boali» dit-il.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=508181#sthash.Uqaapqty.dpuf

Le clan Bozize se réorganise en Centrafrique, selon des sources
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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 01:23

 

 

 

 

 

 

Publié le 13-02-2014 à 17h29 - Modifié à 17h29

 

Par Zobel Behalal  CCFD-Terre Solidaire

 

LE PLUS. Depuis plus d'un an, la République centrafricaine se délite sous les yeux impuissants de la France, de la communauté internationale et des ONG. Le conflit, qui oppose les rebelles majoritairement musulmans et les milices d'auto-défense catholiques, déchire le pays au point que l'on craint une éventuelle famine. Pour Zobel Behalal, du CCFD, l'UE et l'ONU doivent agir sans tarder.

 

Édité par Henri Rouillier 

 

L’évolution de la situation République centrafricaine est de plus en plus inquiétante. Pour la première fois, tandis que les ONG internationales tirent la sonnette d’alarme, les représentants de l’ONU et de l’armée française présents sur le terrain disent en aparté qu’ils assistent, impuissants, au début d’une épuration ethnique à l’encontre des populations musulmanes.

 

Les filières de transports sont contrôlées par les musulmans

 

Je continue à m’opposer aux analyses qui affirment que les affrontements entre communautés sont à l’origine de la crise en RCA. Force est cependant de reconnaître que la dimension communautaire va durablement structurer cette crise. Aujourd’hui, par exemple, avec l’inversion du rapport de force en faveur des "anti-Balaka" chrétiens, une vraie menace de crise alimentaire plane sur le pays.

 

Mes interlocuteurs sur le terrain, comme la fondation "Voix du cœur", partenaire du CCFD-Terre Solidaire, confirment que le départ massif des populations musulmanes a pour conséquence la perturbation ou l’interruption de l’approvisionnement alimentaire.

 

 La viande et les autres produits alimentaires de première nécessité se font ainsi de plus en plus rares. En effet, ces filières d’approvisionnement et le transport des marchandises sont contrôlés par des membres de la communauté musulmane.

 

L'argent des humanitaires ne suffit pas

 

En conséquence, les agriculteurs qui ont encore des produits à vendre souffrent du départ de leurs principaux clients musulmans et de la baisse drastique du pouvoir d’achat : cela fait maintenant 4 mois que les fonctionnaires ne sont plus payés.

 

Et si l’afflux d’argent venant des organisations humanitaires et des forces militaires internationales apporte une bouffée d’oxygène, cela ne permet pas rééquilibrer les choses. On peut même craindre au regard de la situation dans les autres zones en crise, que cet afflux de cash aggrave l’inflation.

 

 En raison de l’insécurité, les producteurs agricoles ont fui leur milieu de vie habituel pour rejoindre les camps de réfugiés ou d’autres sites de regroupements autour desquels ils pratiquent essentiellement une culture maraîchère, au détriment d’une agriculture pérenne. Ce qui ne permettra pas de satisfaire durablement les besoins alimentaires des populations.

 

L'UE et l'ONU doivent agir

 

Il y a donc urgence aujourd’hui à intégrer la menace de crise alimentaire dans la recherche des solutions au drame centrafricain. Cela doit se traduire par une réponse d’urgence pour combler les besoins alimentaires connus et anticiper ceux qui se présenteront ultérieurement. Reconnaissons-le, seule, cette approche ne suffira pas. Il faut que la communauté internationale travaille aujourd’hui pour créer les conditions véritables pour ramener la sécurité.

 

L’Union européenne doit pour cela traduire au plus vite en actes concrets sa promesse d’envoyer des troupes sur le terrain.

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit transformer la MISCA en opération de maintien de la paix et permettre le surge dont ont besoin les populations centrafricaines pour leur protection. Il faut enfin investir dans le travail de réconciliation intercommunautaire, sans lequel la RCA ne sortira pas durablement de cette crise et s’attaquer aux autres facteurs structurels que j’évoquais dans un précédent billet.

Risque de famine en Centrafrique : comment le contexte religieux aggrave la situation
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