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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 03:17

 

 

 

 

par RFI  17-02-2014 à 00:39

 

Ce dimanche 16 février, les militaires de la force française Sangaris ont mené leurs premières opérations de recherches d’armes dans la ville de Bouar, dans le nord-ouest de la RCA. Objectif : désarmer les divers groupes anti-balaka. RFI a accompagné leur déploiement dans cette partie de la province centrafricaine.

 

Sur le chemin de Bouar, vendredi 14 février, la colonne de l'opération Sangaris marque une pause sur une route en descente. En face, un homme pousse sa moto. « Le carburateur est cassé ! », lance-t-il, avant d'enchaîner : « Bravo l'armée française ! Merci pour votre présence ici. Attention, dans la forêt, il y a des Peuls avec des kalachnikovs. »

 

Les tensions sont encore très vives entre communautés. A chaque village traversé, des ruines calcinées de maisons ou de pâtés de maisons sont visibles. A Baoro, à environ 50 kilomètres de Bouar, les maisons incendiées sont à l'entrée et à la sortie de la ville. Ce sont les stigmates des violences et des représailles qui ont fait 152 morts en trois jours, du 20 au 22 janvier, quand les Seleka sont partis, explique un prêtre, qui dirige une radio à Bouar. « Ils ont laissé leurs armes à certains musulmans qui sont allés s'en prendre aux chrétiens. Les anti-balaka de Bozoum sont descendus le lendemain pour les venger », raconte-t-il.

 

Fouilles, interrogatoires, tout est passé au peigne fin

 

Bouar est située au bout de la piste qui vient de Baoro. Dans cette localité, 8 200 musulmans vivent actuellement réfugiés à la grande mosquée centrale et dans l'école primaire qui la jouxte, fuyant les pillages, les violences et le racket des anti-balaka. Pour eux, l'arrivée des soldats français promet, ils en sont sûrs, de meilleurs lendemains.

 

Dimanche, les Français commencent leurs premières recherches. Il est un peu moins de six heures du matin quand la colonne de Sangaris se poste devant une cour fermée par un grand portail en fer. Les hommes du premier RCP et du premier RHP réveillent un groupe de quatre jeunes anti-balaka. Fouilles, interrogatoires, tout est passé au peigne fin. Finalement, les soldats français mettent la main sur deux vieilles kalachnikovs, un arc et quelques chargeurs. Les anti-balaka présents sur les lieux affirment, eux, garder l'endroit pour son propriétaire, un musulman qui se serait mis à l'abri.

 

Des fusils, des munitions, des grenades et une roquette

 

10 heures, la colonne repart vers un site anciennement tenu par les Forces armées centrafricaines (Faca), non loin du camp Leclerc, où Sangaris a pris ses quartiers. Les interrogatoires commencent. Rapidement, les militaires français se dirigent vers une maison sur les hauteurs. Elle est occupée par le chef des anti-balaka présents, un lieutenant prénommé Igor. Dans les faux plafonds et les recoins de la maison, les soldats français trouvent trois kalachnikovs, sept chargeurs pleins, trois grenades, et même une roquette. Le lieutenant anti-balaka et ses hommes sont interrogés. Une quinzaine d'entre eux sont même interpellés. Leurs téléphones sont saisis, ainsi que ceux de toutes les personnes présentes à proximité, ce qui provoquera d'ailleurs une manifestation de colère vite contenue.

Centrafrique: les Français de Sangaris en mission à Bouar
Centrafrique: les Français de Sangaris en mission à Bouar
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Centrafrique-Presse.com
17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 03:02

 

 

 

 

 

 http://www.metronews.fr/   : 15-02-2014 23:02

 

Une opération militaire ne se déroule pas "comme du papier à musique" a dit le ministre de la Défense. Entre les lignes, il ne cache pas que l'intervention française en République centrafricaine ne sera pas si brève que prévue.

 

Dans l'incapacité de mettre fin aux pillages et violences ethniques en Centrafrique, les autorités françaises, qui annonçaient vendredi l'envoi de 400 soldats supplémentaires comme réclamé par l'ONU, ont reconnu samedi par la voix du ministre de la Défense avoir peut-être sous-estimé la gravité de la crise et la durée de l'engagement militaire qu'elle exige.

 

Une petite erreur d'appréciation ?

 

Début décembre, annonçant l'intervention de la France en République centrafricaine sous mandat onusien, François Hollande avait parlé d'une opération "rapide". En fait de guerre éclair et de rétablissement d'un semblant d'Etat, il est chaque jour plus évident que la Centrafrique continue de s'enfoncer dans le chaos, malgré l'intervention de bientôt deux mille Français et de la Misca, la force déployée par l'Union africaine.

 

"Je crois que ça sera plus long que prévu, parce que le niveau de haine et de violence est plus important que celui qu'on imaginait" a confié samedi Jean-Yves Le Drian au micro de France Inter. Une opération militaire telle que Sangaris "ne se décrète pas comme du papier à musique, il faut s'adapter, se rendre compte des situations et répondre au besoin de sécurité en fonction des événements" a justifié le ministre, assurant qu'"au début d'une opération militaire, on ne peut pas dire à l'avance à quel moment elle finira".

 

Priorité : "la sécurité de proximité"

 

La situation, en l'occurrence, est celle d'un pays où les partisans de la Séléka, une coalition à majorité musulmane, ont martyrisé les chrétiens quand ils étaient au pouvoir, jusque récemment, et où en réaction des milices d'autodéfense, les anti-balaka ("anti-machette"), se sont constituées dans les zones rurales et font couler le sang de civils musulmans ou présumés tels, notamment dans la capitale, Bangui. Dans ces conditions, le risque d'éclatement du pays est grand, mais, a dit M. Le Drian, "nous sommes tout à fait déterminés à ce que la Centrafrique garde son intégrité et que progressivement la sérénité revienne, pour permettre à tous les Centrafricains de vivre ensemble".

 

Ne pouvant que déplorer le grand nombre d'exactions perpétrées par les miliciens de l'ex-Seleka ou par les anti-balaka, le ministre a estimé que "l'important aujourd'hui, c'est la sécurité de proximité". D'où l'importance de renforcer la présence policière et l'appareil judiciaire centrafricain. "On est à un passage entre une force d'intervention militaire et la nécessité d'une sécurité de proximité qui va venir et à laquelle les forces françaises apporteront leur soutien et leur capacité de formation", a-t-il dit. Avec l'aide des 6.000 Africains de la Misca, et demain, à en croire la promesse vendredi de Catherine Ashton, la patronne de la diplomatie européenne, d'un millier de soldats de l'UE contre la moitié actuellement.

 

TIJANI SMAOUI

metronews.fr

 

 

Centrafrique: les troupes européennes sur place en mars (Paris)

 

Dimanche 16 Février 2014 modifié le Dimanche 16 Février 2014 - 16:28



L'Union européenne commencera en mars à déployer ses troupes en Centrafrique, a indiqué dimanche le ministre français délégué aux Affaires européennes Thierry Repentin. 

"Il y aura en mars, dans quelques semaines, en République centrafricaine, plusieurs centaines de troupes venant de plusieurs pays de l'Union européenne (UE). C'est une avancée majeure", a déclaré M. Repentin, dans l'émission Internationales de TV5 Monde-Le Monde-Radio France Internationale. 


L'UE envisage de déployer un millier de soldats en Centrafrique pour aider à rétablir l'ordre dans ce pays plongé dans le chaos, avait annoncé vendredi la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, sans donner de date. 

Centrafrique : Le Drian reconnaît un certain enlisement
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 02:49

 

 

 

EXCLUSIF.

 

http://www.leparisien.fr/ 

 

Emmanuel Marolle | Publié le 16.02.2014, 09h33 | Mise à jour : 21h27

 

EXCLUSIF. Youssou N'Dour le précise d'emblée: c'est le chanteur qui parle, pas l'homme politique, conseiller spécial de la Présidence sénégalaise. Il n'empêche. Comme souvent avec lui, engagement et musique sont intimement liés dans son nouveau projet. 

 

La star africaine vient d'enregistrer une chanson inédite, intitulée «One Africa», pour la paix en Centrafrique. Un duo symbolique. Le musulman Youssou N'Dour l'a enregistré, à Dakar, avec la chrétienne Idylle Mamba, artiste centrafricaine.

 
«Je suis meurti par ce qui se passe en Centrafrique, explique le chanteur. Au Sénégal, il y a 95 % de musulmans. Et l'on vit en harmonie avec les chrétiens. On est un exemple de ce qui est possible alors que les images qui viennent de Centrafrique sont désastreuses pour notre continent. J'ai voulu enregistrer cette chanson pas seulement pour ce pays, mais pour toute l'Afrique, comme un ensemble pour dire: «arrêtez, il faut que l'Afrique avance, éduque ses enfants».»

 

 

http://www.leparisien.fr/musique/audio-decouvrez-la-chanson-de-youssou-n-dour-pour-la-paix-en-centrafrique-16-02-2014-3595829.php 

VIDEO. Découvrez la chanson de Youssou N'Dour pour la paix en Centrafrique
VIDEO. Découvrez la chanson de Youssou N'Dour pour la paix en Centrafrique
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 02:40

 

 

 

 

 

INTERVIEW - Marie-Elisabeth Ingres est chef de mission pour Médecins sans Frontières (MSF-France) en Centrafrique. "De toute ma carrière d’humanitaire, je n’ai jamais été confrontée à une situation aussi compliquée", affirme-t-il.

 

La France vient d’annoncer l’envoi de 400 militaires supplémentaires. Est-ce une bonne nouvelle? Une mesure justifiée au vu du diagnostic que vous faites sur place?

 

Il est certain qu’il n’y a pas assez de personnes dans le pays susceptibles d’assurer la protection des civils. A Bangui, par exemple, l’ambiance est très étrange. Depuis une semaine ou dix jours, la vie reprend, il y a davantage de commerces ouverts dans certains quartiers, des taxis qui roulent plus nombreux … Mais c’est un calme très relatif. Les tensions demeurent, on entend toujours parler de pillages, de lynchages, notamment dans les quartiers à la sortie de Bangui où les affrontements sont quotidiens.

 

Et dans le reste du pays?

 

La situation est particulièrement tendue dans l’ouest et le nord-ouest. A l’Ouest, depuis environ le 10 janvier, on assiste à peu près tous les jours aux mêmes scènes : la remontée des Sélékas vers le Nord et avec elle la politique de la terre brulée. Des pillages, des maisons brûlées. Mais aussi les anti-sélékas qui ciblent la communauté musulmane, parfois protégée par les soldats africains de la Misca et français de Sangaris mais pas toujours … Des villages ont été entièrement ou partiellement vidés de leur population. Nous sommes très inquiets quant à la protection des civils, quand on sait que ce pays est grand comme la France et la Belgique.

 

Quelles sont vos conditions de travail?

 

Pour les humanitaires, la situation n’est pas simple. Il nous devient très difficile de transporter un blessé musulman en voiture. Or il n’est pas dans nos principes d’être escortés par des militaires. Nous essayons donc de trouver d’autres moyens de les évacuer et de faire passer le message qui est que nous soignons tout le monde, quelle que soit la confession. Nous n’avons jamais été attaqués mais nous entendons des remarques de ci de là. Les menaces ne sont pour l’heure que verbales mais elles sont grandissantes.

 

Quels types de blessures soignez-vous le plus fréquemment?

 

Nous recueillons des blessés par balles, par grenades, et à la machette. Jusqu’au début du mois de janvier, essentiellement des hommes mais désormais nous soignons également des femmes et des enfants.

 

Diriez-vous que la situation s’aggrave dans tout le pays?

 

Oui, je le crois. Nous parvenons à limiter les dégâts mais nous n’arrivons pas à stopper la violence et la haine qui sont en train de germer dans les esprits. C’est un aveu d’impuissance… La criminalité ordinaire augmente elle aussi en l’absence de toute police et de tout système de service public d’Etat, sachant que les fonctionnaires ne sont plus payés depuis cinq mois. Il faudrait impérativement plus de moyens, plus d’acteurs, d’assistance humanitaire, c’est tout un pays qu’il faudrait aider à se relever. Or le désintérêt de la communauté internationale est tel… Nous voudrions notamment que les Nations unies soient plus présentes, plus actives sur le terrain. De toute ma carrière d’humanitaire, je n’ai jamais été confrontée à une situation aussi compliquée.

 

Alexandre Duyck - Le Journal du Dimanche   dimanche 16 février 2014

 

Centrafrique : "Nous n’arrivons pas à stopper la violence et la haine"
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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 02:34

 

 

 

 

 

Bangui (AFP) - 16.02.2014 19:19 - Par Anne LE COZ

 

Le chef du gouvernement centrafricain de transition André Nzapayéké a entamé dimanche à Bangui des discussions, appelées à se poursuivre, avec des chefs militaires de la milice "anti-balaka", qui se sont dits "prêts à coopérer", a constaté une journaliste de l'AFP.

 

"J'ai rencontré des chefs militaires des +anti-balaka+ pour discuter avec eux et voir, en fonction des moyens de l'Etat, comment les réintégrer", a déclaré à l'AFP le Premier ministre, à l'issue de sa rencontre dans un hôtel de Bangui avec dix représentants de cette milice d'autodéfense à majorité chrétienne, accusée d'exactions et de pillages à l'encontre des civils musulmans à Bangui et en province.

 

Un peu plus tôt, un membre de la délégation "anti-balaka", composée exclusivement de membres des Forces armées centrafricaines (FACA), avait annoncé à l'AFP une scission au sein du mouvement.

 

"Les +anti-balaka+ étaient une seule entité mais des problèmes sont apparus et il y a aujourd'hui une scission", a déclaré le capitaine Joachim Kokaté, ancien ministre des Petites et Moyennes Entreprises (PME), jusqu'ici porte-parole d'un "collectif des officiers libres", créé à l'été 2013 pour lutter pour le retour de l'ancien président François Bozizé, renversé en mars par la rébellion à dominante musulmane Séléka.

 

"Nous avons voulu parler avec le Premier ministre du problème sécuritaire", a déclaré le capitaine Kokaté. "Notre objectif était de faire partir Michel Djotodia", chef de la rébellion Séléka porté au pouvoir en mars et contraint à démissionner le 10 janvier après avoir été incapable de mettre un terme aux violences et aux tueries intercommunautaires dans le pays.

 

"A partir du moment où il est parti, les armes doivent se taire et il ne doit plus y avoir d'exactions", a-t-il ajouté.

"Les +anti-balaka+ que nous représentons sont prêts à coopérer pour le retour de la paix", a encore dit le capitaine Kokaté, tout en se disant incapable d'estimer leur nombre. "Nous voulons amener les autres groupes à coopérer avec la communauté internationale", a-t-il affirmé.

 

"Nous sommes heureux qu'il y ait parmi les +anti-balaka+ des gens de moins en moins extrémistes qui acceptent de retrouver leur place dans la Nation", a déclaré le Premier ministre, tout en précisant ne "pas avoir d'idée claire de ce que représente ce mouvement aujourd'hui".

 

"Désarmer les comportements"

 

L'ouverture de discussions entre les autorités de transition, en fonction depuis la fin janvier, et une partie des "anti-balaka" survient au lendemain d'une démonstration de force dans leur fief de Bangui par les forces internationales.

 

Samedi matin, les soldats de la force africaine Misca, appuyés par des éléments de l'opération française Sangaris, ont ratissé pendant quatre heures le quartier de Boy Rabe, où ils ont saisi des armes et munitions mais surtout interpellé plusieurs cadres de la milice. L'opération a en revanche manqué son "objectif principal", à savoir l'interpellation du "coordonnateur politique" des "anti-balaka" Patrice-Edouard Ngaissona, ancien ministre et président de la Fédération centrafricaine de football, aujourd'hui en fuite.

 

Interrogé sur le sort de M. Ngaissona, le capitane Kokaté a affirmé l'ignorer, tout en soulignant qu'il s'en désolidarisait. "Il prenait des décisions sans concerter les autres", a-t-il affirmé.

 

"Patrice Edouard Ngaissona a envoyé des listes de noms à la chef de l'Etat de transition (Catherine Samba Panza) et au Premier ministre (avant la constitution du gouvernement NDLR) mais il a agi sans aucune concertation. Il n'a envoyé que des noms de gens de sa famille", a-t-il accusé.

 

"Aujourd'hui, il existe plusieurs factions au sein des +anti-balaka+", a poursuivi le capitaine Kokaté, qui s'est défendu d'agir pour le compte de l'ancien président Bozizé, que beaucoup accusent en Centrafrique d'être derrière la milice des "anti-balaka". "Je ne suis pas pour Bozizé, je suis nationaliste", a-t-il assuré.

 

"Aujourd'hui, il faut désarmer les hommes mais aussi désarmer les comportements", a-t-il estimé, avant de prôner l'organisation d'"un carnaval de réconciliation entre les chrétiens et les musulmans".

 

En fin d'après-midi, le Premier ministre André Nzapayéké s'était par ailleurs réuni avec les représentants de la communauté internationale en Centrafrique, ainsi que les chefs de la Force française Sangaris et de la Force africaine Misca. Aucune information n'a filtré sur la teneur de leurs entretiens.

 

© 2014 AFP

 

Centrafrique: des militaires "anti-balaka" annoncent une scission au sein de la milice
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 15:37

 

 

 

 

 

 

Pana 16/02/2014

 

Ban Ki-Moon pour une action accrue contre les atrocités en RCA - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a appelé à la solidarité et à une action concertée des Nations Unies et des organisations régionales pour aider les populations de la République Centrafricaine (RCA), rapporte un communiqué de l'ONU transmis, samedi, à la PANA à New York.

 

Ce communiqué qui a été rendu public suite à une réunion à huis-clos du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales, a indiqué que 'les Nations Unies et leurs partenaires régionaux sont confrontés à une nécessité urgente de contrôler la situation en RCA'.


'Les nuages sombres des atrocités de masse et de nettoyage ethnique planent sur la République Centrafricaine, où les lynchages publics, les mutilations et autres actes de violence épouvantables sèment la peur et le chaos', souligne le communiqué.

Offusqué que la paix, la sécurité, les droits de l'homme, le développement et tout ce que l'ONU défend et tente de promouvoir est malmené dans ce pays, Ban Ki-moon a fait remarquer que tous les Centrafricains en sont victimes, les musulmans comme les chrétiens.


Dans cette optique, Ban Ki-moon s'est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher d'autres atrocités et minimiser le risque de partition de fait de ce pays. 'Nous devons désormais agir ensemble, nous devons agir sans hésiter et nous devons agir maintenant pour empêcher le pire', a-t-il dit.


Promettant retourner devant le Conseil de Sécurité, mardi prochain, avec des recommandations pour le contrôle et l'éradication de cette crise, Ban Ki-moon a indiqué être pressé de discuter sur le temps qu'il faudra pour mettre fin à ces violences, sauver des vies, protéger les droits humains, appuyer le déploiement d'une aide humanitaire et renforcer le commandement et le contrôle des forces sur le terrain.

'Ce sera une opportunité de fortifier nos efforts collectifs, une chance de montrer que la coopération entre l'ONU, l'UA, l'UE et d'autres organisations peut aider le peuple centrafricain quand il en a besoin', a-t-il fait remarquer.


Le secrétaire général de l'ONU a demandé de tenir les promesses faites aux Centrafricains et réagir énergiquement face à ce bain de sang. 'Nous ne pouvons pas déclarer nous soucier des atrocités commises dans ce pays, et nous soustraire à ce qu'il faut véritablement faire pour les éviter', a dit Ban Ki-moon.


'Notre engagement à protéger les civils n'a de sens que si nous déployons une force politique, militaire et financière pour les défendre. Notre responsabilité est claire. Nous devons nous ranger du côté du peuple centrafricain', a-t-il insisté.


M. Ban Ki-moon a cependant félicité la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC) et l'Union africaine (UA) pour leurs efforts intensifs afin de résoudre cette crise et pour la mise en place de la Mission internationale de soutien (MISMA) sous la conduite des Africains.


Il a également remercié le gouvernement français pour le déploiement de ses forces en espérant que les prochaines contributions militaires de l'Union européenne (UE) seraient coordonnées avec l'opération MISCA.


La réunion du Conseil de sécurité, note-t-on, était présidée par le ministre des Affaires étrangères de la Lithuanie, Linas Linkevicius, qui occupe la présidence tournante du Conseil pour le mois de février.


Des milliers de personnes ont été tués dans le conflit en RCA, qui a éclaté quand les rebelles Séléka à majorité musulmane ont chassé du pouvoir en décembre 2012 le président Bozizé. Les affrontements ont pris une tournure religieuse, quand les milices à majorité chrétienne, les anti-Balaka (anti-machette) ont pris les armes.


Au total, 2,5 millions de personnes, c'est-à-dire plus de la moitié des 4,6 millions d'habitants de ce pays ont actuellement besoin d'une aide humanitaire.

Centrafrique: Sanctionner les atrocités commises
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 15:18

 

 

 

Valérie Amos en Centrafrique

 

Visite de la coordinatrice des secours d’urgence

 

http://www.temoignages.re/ 

 

Coordonnatrice des secours d’urgence et Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires des Nations Unies, Valerie Amos, sera en République centrafricaine à partir de mardi. Du 18 au 20, elle sera à Bangui et ira sur le terrain.

 

NEW YORK, 16 février 2014/African Press Organization (APO)

 

La Coordinatrice des secours d’urgence et Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires des Nations Unies, Valerie Amos, sera en mission en République centrafricaine du 18 au 20 février. Mme Amos sera accompagnée par le Directeur exécutif d’ONUSIDA, Michel Sidibe, la Commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine, Mme Aicha L. Abdullahi, et la Sous-Secrétaire générale à la sûreté et à la sécurité, Mme Mbaranga Gasarabwe.

 

La République centrafricaine connaît une crise humanitaire de grande ampleur. Plus de 700 000 personnes sont déplacées sur le territoire, dont 288 000 personnes dans la seule capitale Bangui. 86 000 personnes se sont réfugiées dans les pays voisins. Quelque 2,6 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire immédiate, alors que les rapports d’atrocités, d’attaques sur les civils et les acteurs humanitaires continuent.

 

Mme Amos souhaite faire le point sur la grave crise humanitaire qui touche la République centrafricaine, qui s’est détériorée depuis début décembre, et aussi comprendre les défis que rencontrent les acteurs humanitaires. Son programme inclut des visites de terrain dans les zones touchées par la crise, des entrevues avec des hauts représentants du gouvernement, des représentants des Nations Unies, des ONG internationales, des pays donateurs, des chefs religieux et des personnes touchées par la crise.

 

Le 20 février, il est prévu que Mme Amos donne une conférence de presse pour conclure sa visite.

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) (2014-02-15  16:41:40)

 

Une délégation mixte Nations Unies et Union Africaine conduite par Valerie Amos, coordinatrice des secours d'urgence et Secrétaire générale adjointe aux Affaires humanitaires de l'ONU, est attendue dans la capitale centrafricaine mardi prochain pour une mission de suivi-évaluation de l'assistance humanitaire, a-t-on appris de source onusienne. 

Valerie Amos attendue mardi à Bangui à la tête d'une mission de suivi de l'assistance humanitaire
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 15:06

 

 

 

 

 

                   1

Vous avez marché de vos pas européens

qui asticotent les choses de la matière

partout dans les caillots noirs

vous vous nourrissez du sang du progrès

cette fusée disparait derrière les nuages.

                   2

Chacun son pas laissez l’Afrique

pardonner les Crimes contre

les gens crédules de bonne foi

l’Afrique se saisit sa tête dans ses mains

elles ont bâti le monde entier.

                   3

Maintenant elle marche de son pas

la maison est haute gigantesque

mère sur tes bienfaits Afrique

maintenant elle serre son esprit

dans ses mains poursuit les récoltes.

                   4

Maintenant l’Afrique marche de son pas

tranquille des deux saisons

elles ont accordé à tous le pardon

maintenant l’Afrique n’engraisse pas

la dent du caïman d’Asie.

                   5

Des termitières nouvelles naissent

où les mettre ces progrès mâchoires

comment une personne espèce

se scinde multiple masses

une personne est-elle tant de besoins?

6

Terre d’Afrique tiens les à l’écart

les gronde rogne voici mon argent

venin jaune dragon termite

une personne se transforme t-elle

en contre façon dévorante?

                   7

Maintenant tiens les à l’écart

tous ils sont tromperies illusions

assez ! les termitières ont faim

ils accourent grogner dans

la chair de ta terre la contre façon

à l’écart de l’Afrique.

                   8

Maintenant tu enserres tes mains

tes champs ton Esprit de la

houe baignent des sueurs des

larmes de joie des armes

à côté tu poses la perplexité

par terre la faiblesse imposée

à l’écart tous !

                   9

Que faire avenir de l’Afrique

Une saison le repos l’autre la

Récolte une saison.

                   10

Maintenant Afrique, aucun

de ces animaux fouineurs

emmurés sous terre n’est ici

ta maison est haute gigantesque

mère ce bienfait de tes enfants

uniquement d’un repas par jour

homme seul se bouscule t-il espace ?

                   11

Esprit de l’Animisme des Pères

tu accouches d’une personne entière

parfait complètement de la Terre

quelle saison y a-t-il qu’un

tronc ne tienne pas debout.

                   12

Il n’y a pas de raison qu’une

eau cette Rivière ne coule clair

champ cet œil de sagaie

il y a au gué une calebasse

ronde de paix on boit armé

de mitraillettes. La paix c’est la guerre.

                   13

Maintenant Jeunes Gens

L’Afrique Nouvelle Vous n’avez

pas vingt ans. Ces adolescents

de Bossangoa de toute l’Afrique.

Votre œil de fusil rouge et noir

Sang des veilles.

                   14

Vos oreilles chient leurs téléphones

chient la merde de contre façon des animaux

fouineurs ces poules entassées

en cages attendant leur cuisson

la mort maintenant l’Afrique

mère serre son Esprit dans ses mains.

                   15

Maintenant Unité Dignité Travail

la capitale de l’Afrique c’est

l’Afrique ce n’est pas London

Paris Washington c’est ici

que naît chaque Esprit

armé de ces mains humaines

maintenant, chacun pas est en marche.

 

                                      BAMBOTE MAKOMBO

                                      27 -31 oct. 2013

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 14:53

 

 

 

 

 

Samedi, 15 Février 2014 12:03 AEM – AFP Par Anne LE COZ

 

BANGUI, République centrafricaine - Dans la salle d'audience poussiéreuse du Tribunal de grande instance de Bangui, une mobylette est garée. Ici, personne n'a été jugé depuis des mois.

 

En Centrafrique, les criminels vont librement, en toute impunité: il n'y a pas de policiers ou gendarmes pour les arrêter, plus de prison pour les incarcérer et les magistrats vivent la peur au ventre.

 

"La justice fait son travail, assure pourtant à l'AFP la toute nouvelle Garde des Sceaux Isabelle Gaudeuille. Le problème c'est que nous n'avons pas les moyens de la faire appliquer".

 

"Chaque jour, le procureur ouvre des enquêtes, des dossiers sont bouclés, des auteurs des crimes identifiés, des mandats d'arrêt émis mais il n'y a personne pour nous amener les criminels et les locaux de la gendarmerie sont saturés, explique-t-elle. La justice est une chaîne et s'il manque des maillons, cela ne peut pas fonctionner."

 

Selon la Croix-Rouge centrafricaine, plus de 1.100 personnes ont été tuées par balles ou à l'arme blanche depuis le 5 décembre à Bangui, en dépit du déclenchement de l'opération militaire française Sangaris, censée restaurer, aux côtés de la force africaine Misca, la sécurité dans le pays plongé dans le chaos depuis un coup d'Etat en mars 2013.

 

"La situation de la justice, c'est que tous les magistrats du pays se sont réfugiés à Bangui, qu'ils n'ont pas été payés depuis 5 mois et que le procureur doit compter sur une vingtaine d'officiers de police judiciaire pour enquêter sur des centaines de meurtres !", explique Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des Droits de l'homme (FIDH), en mission à Bangui.

 

"Nos partenaires internationaux nous ont fait des promesses mais nous n'avons pas reçu un sou, déplore Mme Gaudeuille. Les forces de sécurité restent embryonnaires, les magistrats font leur travail à pied, ils sont menacés et ne sont pas protégés, et leurs cabinets manquent des fournitures élémentaires".

 

L'impunité, une gangrène

 

Le procureur général de la République Eric Tambo explique à l'AFP que, comme la plupart de ses collègues, il ne vit plus chez lui. "Le 20 janvier, ma maison a été pillée après une attaque à la roquette" raconte-t-il, rappelant qu'en novembre, le directeur général des services judiciaires avait été tué et un autre magistrat gravement blessé le 9 février. Le même jour, un parlementaire avait été assassiné.

 

Principal magistrat sur le terrain à Bangui, le procureur près le Tribunal de grande instance, Ghislain Grésenguet, bénéficie quant à lui d'une escorte armée pendant la journée. "La nuit, je m'en remets à Dieu", dit-il.

 

Considérée comme la priorité des priorités, la Maison d'arrêt de Bangui, la seule prison du pays, devrait rouvrir ses portes lundi après avoir été sommairement réhabilitée. D'une capacité de 500 places, elle avait été fermée le 22 janvier après une attaque armée ayant permis l'évasion de tous les détenus, et devrait désormais être placée sous la protection de la force africaine Misca.

 

Mais, s'interroge la ministre de la Justice, "qui va sécuriser le Palais de Justice quand les audiences reprendront ? Qui filtrera les entrées ?".

 

En province, la situation est pire: "il n'y a actuellement aucun magistrat en poste dans l'arrière-pays", confirme la Garde des Sceaux, qui travaille à la mise en place, avec le concours de la FIDH, d'une "juridiction spécialisée pour les crimes de sang qui ait compétence sur l'ensemble du territoire".

 

"Il faut mettre un terme au sentiment d'impunité, insiste-t-elle. Le discours d'ouverture et de dialogue est dépassé, maintenant il faut réprimer".

 

Pour Florent Geel, "l'impunité est une véritable gangrène et constitue une des causes du conflit" en Centrafrique. Selon lui, la FIDH avait "déjà identifié lors de précédentes rébellions en 2002, 2003 et 2004 de nombreux responsables d'exactions qu'elle retrouve en 2013 et 2014".

 

"Ils n'ont pas été traduits en justice et ont encore repris les armes pour tuer, piller et s'accaparer les richesses des populations. Il faut mettre un terme au règne de l'impunité en Centrafrique si l'on veut espérer la paix un jour dans ce pays", souligne-t-il.

La justice centrafricaine, un défi titanesque
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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 14:21

 

 

 

 

 

Pana 15/02/2014

 

Une nouvelle vague constituée de 250 Camerounais en provenance de Bangui, en République centrafricaine (RCA), est arrivée jeudi dans la nuit à l’aéroport international de Douala, par un vol de la Cameroon Airlines Corporation (CAMAIR-CO), a appris ce vendredi la PANA, de source policière.

 

Cette évacuation des Camerounais vivant en RCA fait partie du nouveau pont aérien humanitaire entre Douala et Bangui décidé jeudi dernier par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, pour venir en aide à ses nombreux compatriotes pris dans l’étau de la crise et des violences qui sévissent dans ce pays voisin depuis mars 2013.

C’est d’ailleurs le deuxième pont aérien humanitaire décidé par le président de la République du Cameroun depuis le début des violences en RCA.


Lors du premier pont aérien humanitaire qui s’est momentanément arrêté en janvier dernier, près de 4.000 hommes, femmes et enfants de nationalité camerounaise avaient été évacués de Bangui à Douala.


'Ce deuxième pont aérien humanitaire est parti pour durer, car le chef de l’Etat Paul Biya a exigé que des navettes Douala-Bangui-Douala puissent durer autant que de besoin, c’est-à-dire, aussi longtemps qu’il y aura des Camerounais à évacuer de la RCA', affirme Jérôme Ngoulabe en service à l’aéroport international de Douala.


En effet, malgré le régime de transition mis en place en RCA et présidé par Catherine Samba-Panza, ce pays reste en proie aux violences et exactions perpétrées sur les populations par des hommes armés et quelques brigands.

Centrafrique: Une nouvelle vague de Camerounais évacués
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