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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:20

 

 

 

 

18/02/2014 08:57:00

 

Les Commandos des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc)/Misca ont découvert une fosse commune dans le réservoir à carburant du camp Beard, situé sur la grande avenue Indépendance, occupée par les rebelles Seleka, depuis le mois de décembre dernier.

 

C’était hier aux environs de 17 heures, que cette fosse mortuaire a été découverte, a indiqué un Officier des Fardc, avant d’alerter le Général de Brigade de la Misca. « C’est un sentiment de tristesse(…) ceux qui ont commis cette scène macabre, odieuse. Le sentiment qui m’anime aujourd’hui, c’est de démasquer ces présumés auteurs afin qu’ils puissent répondre de leurs actes.

 

Et donc, je profite là, pour remercier la vigilance du contingent de la République démocratique du Congo de la Misca qui, par sa vigilance, a pu découvrir cette fosse où sont enfouis les corps, et une fois que cette découverte était faite, nous avons été informés par le même canal.

 

C’est ainsi que nous avons pris les dispositions de descendre sur le terrain afin de constater et de prendre des mesures nécessaires, qui s’imposent », a indiqué le Procureur de la République de la Rca, Justin Gresenge, précisant à la presse que l’enquête est déjà ouverte afin de conduire à la découverte de la vérité. C’était en présence du président de la Croix Rouge centrafricaine.

 

Plusieurs éléments Seleka sont cantonnés dans ce camp, placé sous surveillance des Fardc. Ces rebelles centrafricains sont encore armés, mais ne peuvent pas sortir du lieu et opposer ou déclencher une quelconque opération belliqueuse, en attendant le processus de leur désarmement qui, selon un officier des Fardc, sera déclenché d’ici peu par la Mission de soutien en Centrafrique (Misca).

 

« Quand il y a mort d’homme, ce n’est pas un plaisir, c’est toujours triste, une perte quelle que soit la personne. Un être humain, c’est un être humain. Il n’y a pas un être humain qui est bon pour être tué mais il doit être protégé. Tout le monde mérite d’être protégé par la loi », a fait savoir le Colonel Maharamade Aboubacar des rebelles Seleka, précisant que ses hommes sont en cantonnement dans ce camp, ils ne peuvent pas sortir.

« Alors, s’il s’est passé quelque chose, ça je ne peux pas répondre. Les enquêtes nous le diront. Seleka ne veut rien dire. Ils sont des citoyens comme les autres centrafricains, et parmi eux, il y a de morts, partout il y a de morts en Centrafrique aujourd’hui », a renchéri ce seigneur de guerre, affirmant par ailleurs, qu’il y a eu des gens brûlés vivant, voire mangés, aussi des morts brûlés dans des mosquées. « Cette mort n’a pas une particularité, c’est une mort comme les autres », a-t-il ajouté.

 

Bien avant l’arrivée des officiels, les Fardc/Misca, dont un détachement s’occupe de la surveillance de ce site, qui a servi de « killing » (mortuaire), pendant les temps forts et courts du règne de la rébellion, s’étaient déployées dans ce camp prenant positions dans toute la surface, tenant ainsi à l’œil les quelques rebelles Seleka trouvés dans la cour, avec armes au nez. Ceux qui se trouvaient encore à l’intérieur des salles et autres ne devraient pas sortir pendant tout le temps de la visite. La consigne a été donnée et respectée.

« Jusque-là, nous n’avons pas encore accédé dans le grand bâtiment, ça cache certainement de choses », a renseigné un militaire des Fardc, placé à la surveillance du camp, alors que de l’autre côté de l’entrée principale, les restes d’un corps incinéré étaient encore visibles. Selon ce militaire, qui a gardé l’anonymat, c’était à partir d’une très mauvaise odeur, qui empestait l’enclos qu’ils sont arrivés à cette découverte.

 

« Nous allons nous organiser avec des pelles, des échelles, des insecticides, des désinfectants,… pour faire sortir ces corps de ce réservoir de carburant », a expliqué Pascal Ngawo Bobo, un des secouristes de la Croix rouge de la Rca.

 

Yassa /Depuis Bangui (Rca)

 

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Lu pour vous : Centrafrique : Les Commandos de RDC découvrent une fosse commune
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:18

 

 

 

 

 

http://www.laprovence.com/   MARDI 18/02/2014 À 22H29

 

Patron de l’état-major de projection basé dans la cité phocéenne, le général Pontiès va piloter l’intervention militaire européenne en Centrafrique. Il nous a accordé une interview exclusive depuis son PC de Larissa, en Grèce

 

À la demande de la France et à la suite de la résolution des Nations Unies, l'Union européenne a souhaité intervenir au plus vite en République centrafricaine afin de prévenir la catastrophe humanitaire qu'entraînerait un nouvel embrasement du pays. Les 28 pays membres ont donné leur feu vert, le 20 janvier dernier, à une action militaire sur le terrain et décidé le 10 février d'en confier le commandement au général français Philippe Pontiès. Ce dernier a donc quitté Marseille où il dirige habituellement l'État-major de Force n°3 pour rejoindre le centre de commandement de l'opération baptisée Eufor-RCA situé à Larissa, à 4h de route au Nord d'Athénes. Dans un premier temps, il aura sous ses ordres environ entre 500 et 1000 soldats issus des six pays ayant répondu à cet appel international mais d'autres nations pourraient venir renforcer ce dispositif dans les heures et les jours qui viennent.

 

Quelle est la situation qui vous attend sur place ?

 

Elle reste très tendue et imprévisible. Se sentant toujours très menacées par les milices anti-balakas, les populations musulmanes tentent soit de migrer vers le Nord ce qui les oblige à traverser les secteurs chrétiens de Bangui, soit de se regrouper au Nord-Est de l’aéroport de M’Poko, espérant être évacués par des avions tchadiens. Or les anti-balakas restent lourdement armés et continuent à perpétrer règlements de comptes, pillages et destructions de biens. D’autre part, Bangui connaît de graves difficultés d’approvisionnement car l’axe routier la reliant au Cameroun n’est pas sécurisé. Tout cela nourrit la défiance de la population et explique le non-retour chez elles des personnes situées dans le camp de déplacés, près de l’aéroport. Ce camp constitue d’ailleurs un double défi humanitaire et opérationnel pour la force Eufor RCA car il abrite entre 70 000 et 100 000 personnes dans des conditions qui avec l’arrivée de la saison des pluies, peuvent rapidement tourner à la catastrophe sanitaire.

 

En quoi va donc consister l’opération dont vous avez la responsabilité ?

 

Nous devons permettre un retour durable des personnes déplacées et assurer une liberté de mouvement aux habitants comme aux humanitaires. Pour cela, il nous faut sécuriser l’aéroport et mener de nombreuses patrouilles permanentes et bien visibles dans une zone certes réduite mais très symbolique. Cela permettra à la Misca, la force africaine, de dégager des effectifs pour sécuriser l’axe logistique Ouest et lutter contre l’impunité; le but final étant de lui transférer des secteurs pilotes totalement désarmés qui pourront faire tache d’huile sur les secteurs voisins.

 

A quel moment serez-vous en mesure d’intervenir effectivement sur le terrain ?

 

Nous nous déploierons dès que le Conseil de l’Europe aura pris la décision de lancer l’intervention. Il attend pour cela le plan d’opérations auquel nous mettons la dernière main et que allons lui présenter dans les tout prochains jours. Il exige également des règles d’engagement précises, ainsi qu’une force appropriée, générée par les états membres et les nations invitées. Mme Ashton a évoqué un millier de soldats; c’est l’ordre d’idée. Une 1re conférence sur le sujet s’est tenue avec succès la semaine dernière; une seconde est prévue le 25 février. Il faut enfin un budget. Celui-ci a été fixé à 25,9 M d'euros et couvre la phase préparatoire de 3 mois puis le mandat de 6 mois maximum après que la pleine capacité opérationnelle a été atteinte. Ma responsabilité est de prononcer ces deux capacités. Raisonnablement, je vois la première pas après la fin du mois de mars, et la seconde pas après la fin du mois d’avril.
 

Philippe Gallini

Lu pour vous : Centrafrique : Marseille au coeur de Bangui
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:16

 

 

 

 

Libreville, Gabon 18/02/2014 (Gabonactu.com) - Le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké qui a visité le Gabon pour la première fois depuis sa nomination a remercié le Gabon et son président pour les énormes sacrifices en faveur de son pays toujours en crise, a-t-il déclaré mardi à la sortie d’une audience avec le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

 

« Le Gabon est un véritable pays frère », a martelé M. Nzapayéké accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.

 

Le Gabon a dépêché en Centrafrique près de 500 soldats opérationnels dans la MISCA. Actuellement, des soldats espagnols sont stationnés au Gabon dans le cadre d’une mission humanitaire en faveur de la Centrafrique.

 

« La sortie de crise est politique », a déclaré M. Nzapayéké.

 

« Il faut beaucoup dialoguer et la crise terminera grâce à un profond dialogue », a-t-il martelé en précisant que son gouvernement dialogue beaucoup et « nous devons impliquer toutes les parties ».

 

« La crise ne concerne pas uniquement les anciens Séléka et les anti-balaka. Il y a aussi les partis démocratiques et les autres mouvements rebelles », a-t-il précisé.

Le 1er ministre centrafricain dit merci au Gabon
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:12

 

 

 

 

BANGUI Mardi 18 février 2014 | 09:52 UTC (©AFP) - La présidente centrafricaine a déclaré lundi qu'elle souhaitait une prolongation de l'intervention militaire française dans son pays jusqu'en 2015, trois jours après l'annonce par Paris de l'envoi de renforts pour une mission "plus longue que prévu".

 

"La présidente de transition (Catherine Samba Panza) nous a dit qu'il faut qu'ils (les soldats français) restent jusqu'aux élections, c'est-à-dire le début 2015", a déclaré la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale -la chambre basse du Parlement français-, Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui, et qui a rencontré la présidente lundi matin.

 

Au moment du déclenchement de l'intervention française, début décembre, le président François Hollande avait évoqué une opération "rapide", mais samedi toutefois, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a jugé que l'opération serait "plus longue que prévu".

 

Vendredi, Paris a décidé, à la demande notamment du secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon, d'envoyer 400 soldats supplémentaires, ce qui portera à 2.000 hommes les effectifs militaires français dans le pays.

 

L'Assemblée nationale française doit se prononcer par un vote le 25 février sur la prolongation au-delà de début avril de l'opération, qui a pour mission de rétablir la sécurité en Centrafrique, plongée dans le chaos et des violences intercommunautaires.

 

"La solitude française doit cesser"

 

Pour le principal parti d'opposition UMP, le député Pierre Lellouche a fait état à Bangui de "beaucoup d'interrogations". "Quel est l'objectif fondamental de cette mission ?, s'est-il interrogé. "Quand est ce qu'on en sort et comment ? Qui sont les alliés de la France dans cette affaire ?", a-t-il encore demandé, ajoutant que "la solitude française doit cesser dans ce type d'opérations".

 

"La France ne peut pas tout faire toute seule" a également dit Mme Guigou. "Il est impératif qu'il y ait des renforts de l'Union européenne. Il est prévu jusqu'à 900 personnes, il faudrait qu'elles arrivent rapidement", a-t-elle souhaité.

 

L'UE envisage de déployer un millier de soldats en Centrafrique avait annoncé vendredi le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, sans donner de date.

 

A cet égard, la Finlande a fait savoir qu'elle pourrait à elle seule dépêcher jusqu'à 110 hommes dans ce cadre. "Ce pourrait être un chiffre compris entre 20 et 110", a déclaré lundi le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja après avoir rencontré à Paris son homologue français Laurent Fabius.

 

Mais d'après le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise en Centrafrique, qui s'exprimait dans un entretien avec Le Figaro, "pour avoir une présence dans tout le pays, il faudrait un contingent international d'au moins 10.000 hommes en tout, contre 6.000 actuellement".

 

"L'opération française change de nature de fait, a estimé le député centriste (UDI) Philippe Folliot. Au début, c'était une opération pour stopper les massacres et ça devient une opération d’accompagnement jusqu'aux prochaines élections". Cela suscite des "interrogations sur le financement de l'opération et la nécessité qu'elle devienne une opération réellement multinationale, a-t-il insisté.

 

Les Français se déploient en province

 

Dans des localités de province, la situation demeure extrêmement tendue, notamment à Bang (ouest), où, selon Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) en mission à Bangui, trois attaques imputées par des sources locales à d'ex-rebelles Séléka ont été menées depuis le 13 février, faisant au moins 22 morts.

 

Principalement concentrée dans Bangui, en proie à des violences intercommunautaires, la force française Sangaris a accéléré son déploiement en province ces dernières semaines.

 

Depuis le 12 février, les 150 soldats (dont trois femmes) du 3e escadron du 1er régiment de hussards parachutistes (RHP) de Tarbes, dans le sud-ouest de la France, appuyés par une section d'infanterie, ont pris position à Berbérati, deuxième ville de Centrafrique, située à 600 km au sud-ouest de la capitale.

 

Occupée pendant des mois par les combattants en majorité musulmans de la Séléka, au pouvoir à Bangui de mars à janvier, Berbérati est tombée le 8 février sous la coupe de la milice d'autodéfense antibalaka, composée de chrétiens animistes, aujourd'hui accusée d'atrocités à l'encontre des populations musulmanes.

 

La lutte contre les antibalaka, auxquels la présidente de transition a promis de "faire la guerre", est devenue l'une des priorités de la force internationale.

 

"L'action militaire à Bangui est terminée", a déclaré dimanche le général Francisco Soriano, chef de l'opération Sangaris, rappelant que la sécurisation de la capitale était désormais essentiellement aux mains de la force africaine Misca (5.500 hommes).

 

Six semaines après l'arrivée de 1.600 soldats français en Centrafrique, les unités de combat de Sangaris, initialement concentrées dans la capitale, sont aujourd'hui déployées "pour moitié à Bangui et pour moitié en province", a-t-il dit.

 

Centrafrique : La présidente veut une prolongation de la mission francaise
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:10

 

 

 

 

N'Djamena (AFP) - 18.02.2014 17:44 - Par Martin ZOUTANE à N'Djamena, Christian PANIKA à Bangui

 

Le président tchadien Idriss Déby a appelé mardi les Nations Unies à fournir "les moyens nécessaires" à une sortie de crise en Centrafrique, où la situation sécuritaire reste extrêmement préoccupante, en particulier en province.

 

Arguant que les forces françaises et de l'Union africaine, "quelle que soit leur volonté, ne pourront pas remplir correctement la mission" faute d'effectifs, le président tchadien en a appelé à l'ONU pour un retour à la paix en Centrafrique, toujours en proie à des violences intercommunautaires.

 

Malgré une accalmie dans la capitale centrafricaine, la situation reste tendue en province, où un nouvel accrochage entre miliciens anti-balaka et soldats de la force africaine (Misca) a fait 11 morts à la frontière camerounaise dimanche.

 

"Il faudra plus d'hommes, plus de moyens (...) Et quelle est l’institution qui a les moyens nécessaires pour gérer ce genre de situation ? C’est les Nations Unies. Donc, il ne faut pas tergiverser, il faut aller vers les Nations Unies pour avoir les moyens nécessaires pour tirer la RCA (République centrafricaine) vers la sortie de chaos actuel", a martelé le président tchadien lors d'une conférence de presse.

 

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a également appelé mardi "les États membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que les pays donateurs, à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l'encontre des populations".

 

"L’insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve accablante de l’abandon pur et simple de la population centrafricaine", souligne MSF, pour qui l'insécurité qui règne en Centrafrique empêche le "déploiement massif de l'aide" nécessaire pour juguler la crise.

 

- Les violences continuent en province -

 

Selon un communiqué de la Misca mardi, un convoi de civils escorté par la force africaine a "essuyé une attaque d'éléments armés du groupe dit des anti-balaka" dimanche, entraînant une riposte "en position de légitime défense" dont le bilan "est de 11 assaillants armés neutralisés et 12 civils légèrement blessés".

 

Plus tôt mardi, une source de gendarmerie avait fait état de "huit morts" dans l'accrochage, qui s'est déroulé sur un point de contrôle des anti-balaka vers la frontière avec le Cameroun, et auquel la force africaine a refusé de se soumettre.

 

La lutte contre les anti-balaka, auxquels la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a promis de "faire la guerre", est devenue l'une des priorités pour la Misca et la force française Sangaris, qui a commencé à se déployer plus largement en province.

 

La milice anti-balaka, composée en majorité de chrétiens, a pris les armes l'été dernier, au départ pour se défendre des exactions des rebelles Séléka au pouvoir, notamment dans les campagnes. Mais rapidement les anti-balakas se sont livrés aussi à des représailles contre les civils musulmans, accusés de complicité avec l'ex-rébellion.

 

Par ailleurs, trois attaques imputées par des sources locales à d'ex-rebelles Séléka ont été menées contre Bang (ouest) depuis le 13 février, faisant au moins 22 morts, selon Florent Geel, directeur Afrique de la Fédération internationale des droits de l'homme, en mission à Bangui.

 

"Le 13 février, une première attaque a fait 14 morts. Le lendemain, les assaillants ont pillé des bâtiments administratifs et des centres de culte", a déclaré à l'AFP M. Geel.

 

Pour ramener la paix dans son pays, la présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a déclaré lundi à des parlementaires français son souhait de voir se prolonger l'intervention militaire française en Centrafrique jusqu'en 2015, trois jours après l'annonce par Paris de l'envoi de renforts pour une mission "plus longue que prévu".

 

La France avait déployé début décembre 1.600 hommes en Centrafrique, mais ce contingent limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la Misca, n'a pas permis de faire cesser les violences entre communautés chrétienne et musulmane. La France a annoncé l'envoi de 400 soldats supplémentaires et l'Union européenne envisage de doubler les effectifs de sa mission Eufor-RCA, pour les faire passer de 500 à 1.000 hommes.

 

A terme, l'ONU envisage de déclencher une véritable opération de maintien de la paix, avec près de 10.000 Casques bleus, mais il faudra obtenir le feu vert de l'Union africaine, pour l'instant réticente, et une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

Alors que la situation humanitaire est dramatique, avec près d'un million de déplacés dans le pays, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi que les soldats français allaient s'efforcer de sécuriser l'axe routier qui relie Bangui à la frontière camerounaise pour acheminer davantage d'aide.

 

© 2014 AFP

Centrafrique: le Tchad demande "des moyens" à l'ONU
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:02

 

 

 

 

 

La Présidente centrafricaine de transition Mme Catherine Samba-Panza en visite de travail au Tchad a eu ce soir un long entretien avec le Chef de l’Etat tchadien IDRISS DEBY ITNO. Une séance de travail avait par ailleurs regroupé les délégations tchadienne et centrafricaine. La coopération bilatérale entre les deux pays et la situation sécuritaire qui prévaut en République centrafricaine ont occupé une bonne place dans les discussions.

 

Mme CATHERINE SAMBA-PANZA : « Il est important que je vienne me ressourcer auprès de mon frère IDRISS DEBY ITNO qui est dans la gestion des affaires de l’Etat depuis plusieurs années et qui connait bien les problèmes de la République centrafricaine pour s’y être impliqué personnellement. Nous avons évoqué, les divers aspects des points de préoccupations qui concernent la situation de la République centrafricaine actuellement. La question concernant la sécurité et le retour de la paix constitue une question primordiale. A ce sujet, j’ai pu bénéficier des conseils avisés du Président de la République IDRISS DEBY ITNO sur les meilleures stratégies à mettre en place pour un retour effectif de la sécurité en République centrafricaine. C’est ce problème de sécurité qui a obligé nos frères musulmans vivant en République centrafricaine à vouloir quitter le pays pour se mettre à l’abri, dans un pays qu’ils ne connaissent pas souvent parce qu’ils n’y sont pas nés, ils n’y ont pas grandi ; Beaucoup de Tchadiens vivant en République centrafricaine y sont depuis plusieurs générations, depuis plusieurs mois. Le fait de les voir quitter notre pays nous déchire le cœur. Mais pour pouvoir les retenir, il faut que nous soyons à mesure d’assurer leur sécurité. Malheureusement nous ne pouvions pas assurer leur sécurité. Le jour où cette sécurité reviendrait, il m’appartiendrait moi-même et tout le peuple centrafricain d’aller vers ces frères et leur demander de revenir à nouveau dans leur patrie qui est la République centrafricaine ».


IDRISS DEBY ITNO : « C’est la première rencontre que j’ai eue avec Mme la Présidente après son élection, il y a pratiquement presque un mois. Nous avons échangé sur l’ensemble des questions qui concernent la paix et la stabilité et sur notamment des questions liées à l’unité de la République centrafricaine, celles relatives aux comportements et traitements dégradants des anti-balaka ou ex-séléka qui sont partis vers le Nord de la RCA. Et depuis lors, l’on assiste à une sorte de division de la République centrafricaine. Nous avons abordé ensemble toutes ces questions tout en réfléchissant sur les voies et moyens d’y trouver des solutions à la crise centrafricaine. La question de la RCA ne date pas d’aujourd’hui mais depuis 1997 sous le règne de feu Président Ange Félix Patassé. C’est depuis 1997 y compris bien avant le règne de Bozizé jusqu’à Djotodia que nous avions trouvé une situation délicate. Un héritage lourd, difficile pour ma sœur, la Présidente. Nous, en tant que pays voisin, membre de la sous région, de la CEMAC et de la CEEAC, notre devoir c’est d’aider la République centrafricaine quel que soit ce qui est arrivé, à surmonter les difficultés ; nous devons aider nos frères centrafricains afin que leur pays ne soit pas divisé et à faire de telle sorte que la transition en RCA soit une transition réussie qui débouchera sur des élections. Aujourd’hui, vous avez l’ensemble des éléments des ex-séléka qui ont regagné le Nord de la RCA ; il faudrait prendre contact avec ces gens afin qu’ils regagnent la mère patrie car personne ne pourra accepter, la division de la République centrafricaine. Il ne s’agit non plus pour eux d’aller combattre avec les armes. Maintenant, avec l’appui de la communauté internationale et des pays voisins, la Présidente de la transition doit faire en sorte que ces frères reviennent à la légalité et qu’on ne parle pas de la division de la République centrafricaine. La communauté internationale a les yeux braqués sur la RCA .Les forces de la MISCA et les forces sangaris à elles seules, ne peuvent pas remplir leur mission. Il leur faut plus des hommes, plus des moyens. L’institution qui, à l’heure actuelle, a plus de moyens nécessaires pour gérer ce genre de situation est bien, les Nations-Unies.IL ne faut pas tergiverser mais aller plutôt vers les Nations-unies pour permettre à la RCA de sortir du chaos actuel ».

 

http://www.presidencetchad.org/affichage_news.php?id=866&titre=%20IDRISS%20DEBY%20ITNO%20ET%20CATHERINE%20SAMBAPANZA%20DEMANDENT%20LE%20RETOUR%20DE%20LA%20PAIX%20EN%20REPUBLIQUE%20CENTRAFRICAINE#sthash.jOXUbObX.dpuf

IDRISS DEBY ITNO ET CATHERINE SAMBA-PANZA DEMANDENT LE RETOUR DE LA PAIX EN REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:00

 

 

 

 

 

http://french.peopledaily.com.cn/  18.02.2014 à 08h45 ( Xinhua )

 

Huit chefs des milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) qui sèment la terreur à Bangui et d'autres villes centrafricaines dont leur porte-parole, le lieutenant Yvon Konaté, ont été arrêtés par la force française Sangaris et la force africaine de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) chargées de favoriser le retour à la paix et la sécurité dans ce pays d'Afrique centrale, a appris Xinhua de source sécuritaire tard dimanche.


L'arrestation de ces hommes en armes a eu lieu lors d'une opé ration des forces étrangères dans le quartier Boy-Rabe dans le 4e arrondissement de la capitale centrafricaine, fief des anti- Balakas.


« Huit chefs des anti-Balakas ont été arrêtés. Nous avons une liste des personnes à arrêter, car, un mandat d'arrêt a été lancé contre les auteurs des violences en Centrafrique », a confié dimanche à Xinhua le procureur de la République Ghislain Grésénguet.


Selon ce magistrat, il s'agit des chefs des milices, de responsables de l'ex-rébellion de la Séléka et de l'ancien régime de François Bozizé accuses d'avoir commis des exactions contre la population et dont leurs noms ont été confirmés par la présidence actuelle de la transition.


Le lieutenant Yvon Konaté, porte-parole des milices anti- Balakas, est resté injoignable ainsi que plusieurs autres chefs de cette milice qui s'affronte avec les ex-rebelles de la Séléka, malgré les appels à déposer les armes lancés par la présidente Catherine Samba-Panza élue le 20 janvier par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire) après la démission forcé e de Michel Djotodia dix jours auparavant. 

Centrafrique : huit leaders miliciens anti-Balakas arrêtés dont le porte-parole Yvon Konaté
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 15:30

 

 

 

 

Bangui, le 17 février 2014: La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) a riposté à une attaque d’un convoi par des éléments armés illégaux, dans la soirée du 16 février 2014, aux environs de l’agglomération de Beloko, sur le corridor reliant la capitale Bangui à la frontière avec le Cameroun. 

 

Comme indiqué dans son communiqué de presse daté du 15 février 2013, la MISCA a, depuis le 18 janvier 2014, mis en place un dispositif pour escorter les véhicules empruntant cette voie, et ce suivant les modalités suivantes: les lundi, mercredi et vendredi, de la localité de Beloko, à la frontière avec le Cameroun, à Bangui; et les mardi, jeudi et samedi, de Bangui à la frontière camerounaise, pour raccompagner les véhicules ayant déchargé leurs cargaisons.

 

C’est dans ce cadre que le cinquième convoi escorté par la MISCA a quitté Bangui le samedi 15 février 2014, avec soixante-douze (72) véhicules, dont soixante-deux (62) camions et dix (10) véhicules de transport d’usagers, rejoints, le dimanche 16 février 2014, dans la ville de Bouar, par dix-sept véhicules (17) supplémentaires, portant ainsi le nombre de véhicules à quatre-vingt-neuf (89). La colonne ainsi constituée a essuyé une attaque d’éléments armés du groupe dit des anti-balaka et de coupeurs de route. Ces derniers, équipés d’armes à feu, ont attaqué les militaires de la MISCA escortant le convoi, cependant que d’autres , également armés, tentaient de monter à bord des véhicules d’usagers, pour commettre des exactions sur les civils à bord.

 

Les éléments de la MISCA ont dû faire usage de la force appropriée, en position de légitime défense ainsi que pour protéger les civils en danger imminent. Le bilan de l’affrontement est de onze (11) assaillants armés neutralisés et de douze (12) civils légèrement blessés. Les civils ont immédiatement été pris en charge par l’équipe médicale de la MISCA insérée dans le convoi. L’escorte de la MISCA a récupéré 3 fusils automatiques, des fusils de chasse de calibre 12, ainsi que de nombreuses machettes, épées, arcs et flèches.

 

La MISCA réitère, encore une fois, sa détermination, à mettre en oeuvre, en toute impartialité et de façon robuste, son mandat de protection des populations civiles, ainsi que de soutien à la restauration de l’autorité de l’État centrafricain sur l'ensemble de son territoire, y compris par la protection du corridor vital qui relie la RCA au Cameroun.

 

Pour plus d'information, prière de contacter:

 

M. Eloi Yao, Fonctionnaire principal chargé de l'information publique/Porte parole  Senior

MISCA - République centrafricaine, Bangui

Tél: (+236) 70074128

Skype: eloi.yao1

 

www.peaceau.org/fr/article/la-misca-riposte-a-une-attaque-d-elements-armes-sur-un-convoi-et-demantele-un-barrage-routier-a-beloko#sthash.LgNYmpmg.dpuf

La MISCA riposte à une attaque d’éléments armés sur un convoi et démantèle un barrage routier à Beloko
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 15:12

 

 

 

 

 

BANGUI Mardi 18 février 2014 | 09:55 UTC (Xinhua) - Au moins 4 personnes ont été tuées et 7 autres portées disparues dans une attaque armée attribuée au mouvement du rebelle tchadien Baba Ladé à Bang, sur une ville du Nord-Ouest centrafricain à la frontière avec le Cameroun, où plus de 200 maisons sont aussi déclarées brûlées, selon un bilan communiqué lundi soir à Xinhua par des sources religieuses.

 

Cette attaque a été révélée lors d'une opération de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), une force sous mandat de l'Union africaine (UA) déployée depuis le 19 décembre avec pour mission de favoriser le retour à la paix et la sécurité dans ce pays d'Afrique centrale secoué par les violences qui se sont amplifiées depuis la prise du pouvoir le 24 mars 2013 à Bangui de l'ex-coalition rebelle de la Séléka et son leader Michel Djotodia.

 

Selon le père Aurelio, curé de la paroisse de Bozoum, une ville voisine de Bang, joint au téléphone lundi par Xinhua, ces rebelles tchadiens ont été délogés par les forces camerounaises de la MISCA et les milices d'autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) dans une opération conjointe. Ces violences ont provoqué la fuite de nombreux habitants de cette localité vers la brousse, a indiqué le curé.

 

Depuis leur arrivée à Bang, les hommes de Baba Ladé qui ont rejoint l'ex-rébellion de la coalition Séléka de Michel Djotodia quelques mois après la reddition de leur chef en 2012 s'illustrent par des pillages et des exactions contre la population, à l'instar des ex-rebelles eux-mêmes et des miliciens anti-Balakas dont des dirigeants ont accepté ces derniers jours de se joindre aux initiatives de sécurisation du pays en marge de la transition politique dirigée par Catherine Samba-Panza suite à la démission le 10 janvier de Michel Djotodia sous la pression des dirigeants d'Afrique centrale et de la France.

 

Les rebelles du général Baba Ladé sont apparus en Centrafrique depuis 2009 et avaient été délogés de leur base d’Ouadago à Kaga Bandoro par les forces centrafricaine et tchadienne en mars 2012.

Centrafrique : 4 morts, 7 disparus et plus de 200 maisons brûlées dans une attaque rebelle tchadienne au Nord-Ouest
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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 15:07

 

 

 

 

par RFI17-02-2014 Modifié le 18-02-2014 à 00:10

 

 

Dans la ville de Bouar, au nord de la RCA, des milliers de musulmans ont trouvé refuge depuis un mois dans la mosquée centrale de la ville et dans l'école attenante. Un lieu exigu pour un tel nombre de déplacés. Ces Centrafricains musulmans ont fui les violences perpétrées par les miliciens anti-balaka. A présent, ces déplacés attendent leur tour pour partir, notamment au Cameroun voisin.

 

Au pied de la mosquée centrale, même s'il y a un peu plus de place depuis le départ du dernier convoi, chaque centimètre carré ou presque est mis à profit. Les femmes s'occupent des enfants et des vieux, assises sur des tapis au milieu de ce qu'elles ont pu emporter dans leur fuite. Des hommes déambulent. Parmi eux, Fayssal, qui relate : « Il y a les gens qui dorment ici. Le matin, ils sont partis pour chercher à manger, pour revenir à environ 18 ou 19 heures. Les femmes et les enfants dorment ici. Dehors, il y a la poussière, les maladies... »

 

Fayssal ne dort pas à la mosquée. Il tient à sauvegarder ce qu'il reste de sa boutique située dans le quartier. Une présence autorisée par les anti-balaka qui rôdent dans la zone. Pourquoi ? Parce qu'il paie un groupe qui empêche un autre groupe anti-balaka de mener pillages et destructions. Des anti-balaka soumettent au racket ceux qui veulent préserver du pillage leur boutique ou leur maison.

 

« On a été obligés de venir ici »

 

Depuis vendredi, les militaires français de la force Sangaris sont présents en ville. Mais contrairement à ce qu'espéraient les musulmans de Bouar, leur arrivée n'a pas mis un terme à leurs souffrances. La nuit dernière, deux maisons musulmanes ont encore été incendiées dans le quartier musulman de Bouar. Le genre d'exactions qui, depuis près d'un mois, pousse les musulmans du quartier à se réfugier à la mosquée centrale. C'est le cas de Bachir, qui confie : « Les anti-balaka sont venus ici chez nous, nous piller, faire n'importe quoi, nous tuer. On a été obligés de venir ici. »

 

A Bouar, des anti-balaka se fondent dans la foule et tendent l'oreille quand une patrouille française vient discuter avec les responsables des réfugiés. « Si vous les voyez, vous pouvez les reconnaitre ? S'ils sont dans la foule, il faut nous désigner ! », interpellent les soldats français. Pas si facile, s'entendent-ils répondre ce coup-ci.

 

« Ils reviendront si la stabilité règne »

 

Ce samedi, un convoi d'habitants est parti vers la frontière camerounaise, à 150 kilomètres. Peu avant d'embarquer, le maire de Bouar lui-même, un musulman, confiait à RFI : « Ce sont des camions qui ont quitté le Cameroun pour Bangui, qui ont amené des vivres, des produits PAM. Déchargé, le camion partira à vide. On va en profiter pour aller au Cameroun. »

 

Le maire et 2 500 autres musulmans de Bouar et de sa région sont partis à bord d'une quarantaine de véhicules, escortés par la Misca, et non sans avoir essuyé des tirs. L'imam d'une autre mosquée de la ville justifie leur choix : « Ils sont centrafricains, mais ils veulent se réfugier au Cameroun. S'ils voient que la stabilité règne, ils reviendront. » Lui n'a pas encore l'intention de partir. Il attend de voir comment va évoluer la situation.

 

Pour l'armée française, Bouar a une importance stratégique. Elle se situe sur la route qui relie Bangui au Cameroun. C'est l'artère commerciale de la Centrafrique. « Cette route fait transiter quasiment 90% du pouvoir économique du pays, explique le colonel Arnaud Mettey, chef de l'opération.Il importe donc évidemment de sécuriser cette route de manière à ce que cette économie à Bangui, qui est le cœur du pays, puisse redémarrer. » Pour ce faire, ce lundi, un détachement français va poursuivre son chemin plus au nord, jusqu'à la frontière.

Centrafrique: à Bouar, la fuite des musulmans face aux exactions
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