Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 08:55

 

 

 

Samedi 15 février 2014

 

Communiqué de presse



Didier Boulaud, secrétaire national à la Défense et aux Anciens combattants

 

Envoi de renforts supplémentaires pour la mission Sangaris



Le Parti socialiste soutient la décision courageuse du président de la République d'envoyer des renforts supplémentaires pour appuyer la mission Sangaris en République centrafricaine, afin de rétablir la sécurité des populations civiles, de mettre fin aux exactions des milices coupables de massacres d'innocents et de permettre la transition démocratique dans ce pays.


Cette décision intervient au moment où l'Union européenne est parvenue de son côté à rassembler un contingent de près de 900 hommes afin de soutenir et renforcer l'action de la force africaine de la Misca et de l'opération française Sangaris.

Sous l'égide de l'ONU se constitue ainsi une force capable d'enrayer le drame qui se noue depuis plusieurs semaines en RCA sur le plan humanitaire, avant que ne soit déployée dans les meilleurs délais une force d'interposition de casques bleus.

La décision d'adjoindre des forces de gendarmerie aux unités déjà présentes à Bangui devrait permettre de mieux prendre en compte la spécificité de cette mission dans laquelle la France peut s'honorer, malgré la difficulté de la tâche, d'avoir été la plus prompte à agir, fidèle à ses valeurs universelles de défense des droits humains partout dans le monde.



-- 

Service de presse

Parti socialiste

presse@parti-socialiste.fr

01 45 56 77 23 / 78 78 / 79 96 / 78 45

Le PS approuve l'envoi de renforts supplémentaires pour la mission Sangaris
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 01:15

 

 

 

 

http://www.20minutes.fr/  le 17/02/2014 à 16h06 --

 

C'est Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui qui le dit...

 

La présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza souhaite que l'intervention militaire française dans son pays soit prolongée jusqu'aux élections prévues en février 2015, ont annoncé lundi des parlementaires français à la presse à Bangui.

 

«La présidente de transition nous a dit qu'il faut qu'ils [les soldats français, ndr] restent jusqu'aux élections, c'est-à-dire le début 2015», a déclaré la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Elisabeth Guigou, qui conduit une délégation de neuf parlementaires à Bangui.

Centrafrique: La présidente veut le maintien des forces françaises jusqu'en 2015
Centrafrique: La présidente veut le maintien des forces françaises jusqu'en 2015
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:55

 

 

 

 

 

http://www.lefigaro.fr/   Renaud Girard  Mis à jour le 17/02/2014 à 23:28

 

INTERVIEW - Le président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, s'est toujours beaucoup impliqué dans la diplomatie interne au Continent noir.

 

Né en 1943 dans un village pauvre, à l'orée de la forêt vierge du nord du Congo, interne à l'école normale de Dolisie, puis formé dans les écoles d'officiers de Bouar, Cherchell et Saint-Maixent, Denis Sassou-Nguesso appartient à la dernière génération de la méritocratie africaine formée par le système colonial français. Cofondateur du Parti congolais du travail (marxiste-léniniste), il est président de 1979 à 1992. Après une traversée du désert de cinq ans, son abandon du communisme et sa victoire dans la guerre civile d'avril-octobre 1997, il revient à la tête de ce petit État d'Afrique centrale (trois millions et demi d'habitants), riche de pétrole (quatrième producteur d'Afrique subsaharienne) et de forêts d'essences tropicales. Président de l'Union africaine en 2006, Sassou s'est toujours beaucoup impliqué dans la diplomatie interne au Continent noir. Le président du Congo-Brazzaville a reçu le Figaro dans son palais climatisé, situé au bord du grand fleuve, dont le parc était jadis celui du gouverneur de l'Afrique équatoriale française.

 

LE FIGARO - Quand avez-vous alerté le président Hollande sur les risques mortels que courait votre voisin, la République centrafricaine (RCA)?

 

Denis SASSOU-NGUESSO - Dès avril 2013. J'avais été frappé par la nature des incidents ayant émaillé la course de 1800 km que la coalition rebelle de la Séléka avait réalisée, de la frontière soudanaise à Bangui. Des croix avaient été arrachées, des églises avaient été profanées, des prêtres avaient été molestés. Quand, reçu à l'Élysée, j'en ai parlé, le président français et ses collaborateurs m'ont écouté très attentivement. Plus tard, les faits m'ont donné raison. J'avais perçu les prémices d'un conflit confessionnel, aujourd'hui généralisé en RCA.

 

La France n'aurait-elle pas dû, en mars 2013, stopper militairement la Séléka, avant qu'elle ne parvienne à Bangui?

 

Mais comment voulez-vous qu'elle l'ait fait? La France ne disposait que de 400  parachutistes, sécurisant l'aéroport de Bangui. Elle n'avait, pour agir, aucun mandat des Nations unies. À l'exception d'opérations d'exfiltration de ses ressortissants, la France n'intervient jamais militairement sans feu vert du Conseil de sécurité, et elle a raison.

 

Une fois que la Séléka a pris Bangui et que Djotodia s'est proclamé président, qu'avez-vous fait?

 

Nous, les pays de la CEEAC (Communauté économique des États d'Afrique centrale), nous avons eu pas moins de six réunions avec lui à N'Djamena. Nous avons d'abord constaté le fait accompli, qui était la fuite de l'ancien président Bozizé et l'installation d'un gouvernement de la Séléka. Nous avons été obligés de prendre le train en marche. Nous avons ensuite ramené ce gouvernement dans l'axe du protocole que nous avions négocié à Libreville en 2012, qui prévoyait une période de transition et une réconciliation nationale. La Séléka avait déjà commis de graves crimes, mais elle l'a accepté. Nous avons donc eu un Parlement de transition, une Charte faisant office de Constitution, et nous avons tenté de remettre sur pied le système judiciaire.

 

N'avez-vous pas aussi aidé Djotodia financièrement?

 

Pas la personne, mais le pays. Nous avons fait un prêt de 50 millions de dollars à la RCA, afin qu'elle puisse payer ses fonctionnaires. Ils menaçaient d'ajouter du désordre, et il y en avait déjà beaucoup!

 

Les observateurs soulignent le professionnalisme des forces congolaises dans le maintien de l'ordre. Seriez-vous prêt à envoyer davantage de soldats en RCA?

Après le contingent français (1600  hommes), c'est le contingent congolais qui est le plus important, avec ses 1000 hommes. Nous avons déployé des blindés et même un hélicoptère!

 

Quelle est votre analyse de la situation en RCA?

 

C'est un pays où l'insécurité règne partout, à Bangui comme à l'intérieur. Je suis très ferme là-dessus: il faut réussir le désarmement. Il faut entièrement désarmer à la fois la Séléka et les milices Anti-Balaka. Il y a, en outre, un défi humanitaire très important: c'est plus d'un million de personnes qui ont fui leurs maisons et se trouvent à camper dans la brousse, dans des camps de regroupement ou dans les pays voisins. Il y a aussi des défis politiques. Il n'y a plus d'État en RCA! Il y a un gouvernement, mais il n'y a plus d'administration nulle part. Pas d'armée, pas de police, pas de gendarmerie! Les autres institutions démocratiques, n'en parlons pas! Il y a un défi judiciaire aussi…

 

Comment s'y prendre?

 

Il faudra remonter la pente une marche après l'autre. Tout en relevant les défis sécuritaires et humanitaires - les plus urgents -, il faudra donner les moyens financiers et logistiques de fonctionner au gouvernement de transition. Sans argent, ce dernier ne pourra rien faire. Ses fonctionnaires sont dispersés. Beaucoup d'entre eux sont revenus dans leurs villages! Voilà pourquoi, sur ma proposition, les États de la CEEAC ont décidé de donner 100 millions de dollars, en soutien à la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) et au gouvernement de transition.

 

La France devrait-elle mettre davantage de forces en RCA?

 

Oui, mais pas seulement elle! Pour avoir une présence dans tout le pays, il faudrait un contingent international d'au moins 10.000 hommes en tout, contre 6000 actuellement. Ce ne sont pas les soldats qui manquent dans le monde! Il y en a 17.000 actuellement en RDC (République démocratique du Congo), dans le cadre de la Monusco.

 

Les frictions entre l'Islam et la chrétienté ne sont-elles pas en train de s'aggraver rapidement en Afrique?

 

Ce sont les faits. Mais ces frictions ne sont pas nouvelles. Pensez au Nigeria, pensez à Aqmi dans la bande sahélienne. Et puis, il y a les conséquences de l'anarchie qui a succédé en Libye à Kadhafi…

 

Les Occidentaux ont-ils eu tort d'éliminer ce dernier?

 

Je me demande s'ils avaient ou non réfléchi à l'avance, s'ils avaient ou non une solution de remplacement. On ne peut pas dire qu'elle brille de tous ses feux… Notre solution pacifique n'a pas été choisie. Est-ce dommage? Les faits parlent d'eux-mêmes… Que sont devenues toutes les armes que Kadhafi passait son temps à acheter?

 

Vous avez connu tous nos présidents depuis Giscard. Quelle est votre analyse de la politique africaine de la France?

La France n'a pas d'amis permanents en Afrique ; elle a des intérêts permanents. Certes, la coopération bilatérale n'est plus ce qu'elle était du temps du général de Gaulle, car c'est maintenant l'Union européenne qui l'a prise en charge en grande partie. Mais les liens affectifs tissés à travers l'histoire restent bien sûr très forts.

 

L'intervention de la France au Mali a-t-elle été bien pensée?

 

Dans ma longue expérience d'homme d'État africain, c'est la première fois que je vois tous les pays de l'OUA saluer une intervention militaire française. Au Mali, la France a fait ce qu'il fallait faire.

 

La France devrait-elle en faire encore davantage en Afrique?

 

Il faut arrêter de croire que le destin de la France est d'être le gendarme de l'Afrique, de lui mettre sur le dos tous les problèmes. Il est grand temps pour les États africains d'assumer leurs responsabilités sur leur continent!

 

Lu pour vous : Sassou-Nguesso : «Il faut plus de troupes en Centrafrique»
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:53

 

 

 

 

 

Source: Rfi  lundi, 17 février 2014 16:23

 

 

Catherine Samba-Panza avait répondu aux questions de Rfi au lendemain de son élection le 20 janvier 2014 comme présidente par intérim de la République centrafricaine (Rca).

 


Vous êtes la première femme présidente de l’histoire de la Centrafrique. Qu’est-ce que cela vous inspire ?


Beaucoup d’émotion parce que les femmes centrafricaines attendaient ça depuis longtemps et elles ont commencé à désespérer parce qu’il n’y avait pas de candidates dans les diverses élections de ces dernières années et d’avoir pu y aller est une fierté pour toutes les femmes centrafricaines.


Est-ce que certains se sont dit : «C’est une femme, elle n’y arrivera jamais» ?

Oui, beaucoup ! C’était à la limite du découragement. C’est vrai que beaucoup m’ont dit que les gens ne sont peut-être pas encore prêts à se faire commander par une femme. Mais il n’y avait pas que les femmes qui m’ont soutenue et qui m’ont encouragée. Il y avait beaucoup de jeunes. En tout cas, on sentait que la population voulait une rupture. La population ne voulait plus d’homme politique. Et j’ai senti au sein de la population ce désir d’avoir une femme qui puisse apaiser, réconcilier.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur : est-ce votre indépendance ? Votre caractère tenace ?


Oui, je crois, un peu de tout cela : mes convictions, ma présence auprès des populations à chaque fois qu’il y a eu des crises, ma disponibilité…


Est-il vrai que vous êtes née au Tchad, d’un père camerounais et d’une mère centrafricaine ?

 
Tout à fait. C’est ce que j’ai dit dans mon discours : je suis un pur produit de l’intégration sous-régionale, puisque j’appartiens à trois pays en fait, même si je n’ai qu’une seule nationalité. Ce brassage culturel m’enrichit, me permet d’avoir une ouverture d’esprit et m’interdit toute xénophobie.


Vous n’étiez pas la candidate préférée des pays qui envoient des troupes à Bangui. Ils avaient d’autres candidats en tête. Est-ce que cela ne risque pas de vous compliquer un petit peu la tâche ?


Je ne pense pas. Ils ont pris acte que la population centrafricaine voulait certainement une femme à la tête de ce pays pour rompre un peu avec le mode de gouvernance qui a prévalu jusque-là. Je pense que la Communauté internationale va m’accompagner, va me donner l’appui nécessaire pour me permettre de mettre en œuvre mon action.

 
Quelle est votre expérience en matière politique ?


Je suis peut-être dans le secteur des assurances, mais depuis les premières mutineries de 1996 j’ai été impliquée dans la gestion de la chose publique, la réconciliation, la médiation. J’ai fait partie des instances très importantes des résolutions de conflits, de dialogue. J’ai une certaine expérience, quand même.

Après l’arrivée de François Bozizé au pouvoir en 2003, vous avez même co-présidé le Forum de Réconciliation nationale. Etes-vous une experte du dialogue ?


Absolument. Vous savez, les Centrafricains ont toujours en mémoire mon image, tenant la main au président David Dacko (premier président de Centrafrique, 1960-1966, ndlr) et au professeur Abel Nguéndé Goumba (vice-président centrafricain 2003-2005, et Premier ministre en 1959) pour les réconcilier, alors qu’ils étaient en froid depuis plus de quarante ans ! Je pense que c’est comme ça que j’ai été découverte.

Quelles sont les erreurs de 2003 qu’il ne faudrait pas commettre à nouveau aujourd’hui?

D’abord, souvent nous ne respectons pas nos engagements. En plus, nous n’appliquons pas les textes. Et puis ensuite, il y a la course vers l’exercice du pouvoir qui fait que les politiques instrumentalisent souvent un certain nombre de problèmes, tribaux, religieux, identitaires.


Après les tueries à caractère religieux, est-ce que les musulmans pro-Séléka ne risquent pas de vous regarder avec une certaine méfiance ?


Je ne pense pas, parce que j’ai toujours été très ouverte. J’ai toujours eu de très, très bonnes relations avec les uns et les autres à cause de mon ouverture d’esprit, en voulant avoir avec moi toutes les tendances, toutes les sensibilités politiques et nationales, c’est un avantage (…) De par mes activités en tant que maire de Bangui, j’ai eu à être en contact avec aussi bien certains chefs de la Séléka que des anti-balaka. Ce sont des gens qui me font confiance. Maintenant que je suis à la tête de l’Etat, nous pourrions certainement envisager quels types de dialogue on pourrait instaurer pour détendre un peu l’atmosphère politique, militaire, de la vie du pays (…).

La transition doit-elle se terminer avant la fin de l’année comme le souhaitent les Français ? Peut-elle durer jusqu’en 2015, voire en 2016 ?


Non. Je pense que le calendrier initialement prévu, de février 2015, est tenable. Toute précipitation pourrait être préjudiciable, notamment des contestations de résultats. Je pense que certains partenaires envisageaient de raccourcir ce délai, simplement parce qu’il y avait des problèmes au sommet de l’Etat. Mais maintenant, la donne a changé. L’administration est complètement à terre. Le problème d’état civil est très, très sensible en ce moment. Je pense que toute précipitation serait à éviter (…).

Catherine Samba-Panza «Je suis un pur produit de l’intégration sous-régionale»
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:47

 

 

 

 

 

Lundi, 17 Février 2014 12:03 - AFP

 

N'DJAMENA, Tchad - La présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza est arrivée lundi à N'Djamena pour une visite de travail de 24 heures, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Après un séjour à Brazzaville où elle avait rencontré le président Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, elle doit s'entretenir avec son homologue tchadien Idriss Déby, partenaire incontournable de la Centrafrique en crise.

 

Aucun détail n'a officiellement filtré sur les sujets qui seront abordés lors de cette visite.

 

Mme Samba Panza a remplacé en janvier Michel Djotodia, poussé à la démission quelque mois après sa prise de pouvoir à la tête de la rébellion Séléka, durant lesquels il s'était montré incapable de restaurer l'ordre et la sécurité dans un pays ravagé par une crise humanitaire et des violences interconfessionelles.

 

Le Tchad, immense voisin du nord de la Centrafrique, a toujours été très présent en Centrafrique, tant sur le plan politique que militaire au cours des nombreuses crises et coups d'Etat qui ont secoué le pays.

 

Samba-Panza en visite au Tchad

 

http://www.bbc.co.uk/   17 février, 2014 - 17:44 GMT

 

La présidente centrafricaine de transition Catherine-Samba Panza est au Tchad, un pays accusé d'ingérence dans la crise centrafricaine par certains députés du parlement centrafricain de transition.

 

Elle arrive au Tchad après le Congo-Brazzaville où elle a effectué sa première visite auprès du médiateur dans la crise centrafricaine Denis Sassou N'Guesso.

 

Elle va s'entretenir avec Idriss Déby Itno, le président en exercice de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale, CEAC.

 

Catherine Samba-Panza qui effectue sa visite en chef d'Etat d'un pays voisin connait bien le Tchad.

 

Elle y est néée en 1956 quand Ndjamena s'appelait encore Fort-Lamy.

 

La présidente de transition a été accueillie à la mi-journée par Idriss Déby et les deux se sont ensuite entretenus à La Villa des Hôtes autour de la situation sécuritaire et humanitaire en Centrafrique.

 

Malgré la présence des forces françaises de Sangaris et africaines de la Misca, les exactions se poursuivent à travers toute la Centrafrique, entrainant la fuite de milliers de personnes.

Accusés de complicité avec les combattants Séléka depuis le mois de décembre, plus de 60.000 ressortissants tchadiens installés en Centrafrique ont traversé la frontière pour rentrer au bercail.

 

C'est aussi l'un des sujets d'entretien entre Idriss Déby et Catherine Samba-Panza.

 

Idriss Déby s'était fait représenter le mois dernier à Bangui par son ministre des Affaires étrangères lors de la prise de fonction de Samba-Panza.

 

Avant de se rendre au Tchad, la présidente a souhaité que les troupes étrangères restent dans le pays jusqu'en 2015 au moins.

 

De son côté, Idriss qui voulait qu'on laisse la Misca remplir sa mission jusqu'à terme, ne s'oppose plus au déploiement éventuel de casques bleus.

 

 

Crise centrafricaine.

 

La Présidente centrafricaine de transition, Mme Catherine Samba-Panza effectue une visite officielle de 24 heures au Tchad.

 

Élue le 20 janvier dernier à la tête de son pays par le parlement de transition, la Présidente de la transition centrafricaine, Mme Catherine Samba-Panza a réservé au Tchad sa deuxième sortie officielle en Afrique. C’est le Président de la République IDRISS DEBY ITNO, par ailleurs Président en exercice de la CEEAC qui a effectué le déplacement de l’aéroport international Hassan Djamouss pour accueillir personnellement au bas de la passerelle Mme Catherine Samba-Panza.


Le Chef de l’Etat était entouré pour la circonstance du Premier ministre Kalzeubé Payimi Deubet, de quelques membres du gouvernement, des membres des cabinets de la Présidence de la République, du Maire de la ville de N’Djaména, M. Ali Haroun ainsi que le personnel de la chancellerie centrafricaine au Tchad. 


Après un tête-à-tête de quelques minutes au salon d’honneur de l’aéroport, le Chef de l’Etat a accompagné son hôte à la villa des hôtes de N’Djari. Peu avant cette étape, la colonie centrafricaine de N’Djaména, a tenu à saluer sa Présidente à sa manière : remise de bouquet de fleurs et intonation de l’hymne national centrafricain. Un moment très émouvant et de communion entre le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO, Mme Catherine Samba-Panza et les membres de la colonie centrafricaine de N’Djaména.

Cet après-midi, au cours d’une séance de travail élargie aux deux délégations, le Chef de l’Etat tchadien et la Présidente centrafricaine de transition évoqueront certainement au cours de leurs discussions l’insécurité grandissante qui règne ces derniers temps, dans la ville de Bangui et dans celles des provinces.

 

http://www.presidencetchad.org/affichage_news.php?id=865&titre=%20Lire%20article#sthash.8VYarkUX.dpuf

 

SECURISER LA RCA

 

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a été reçu hier à Paris par son homologue français François Hollande. L’entretien a porté essentiellement sur l’évolution de la situation en République centrafricaine.

 

 « Nous avons eu des échanges avec le Président de la République française sur des questions préoccupantes de l’heure en particulier, la question de la République centrafricaine ; nous avons échangé sur l’évolution de la situation en RCA depuis l’engagement des forces Sangaris et Misca et nous nous sommes rendus compte qu’il y a quelque part, de petites améliorations en terme de sécurité. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour sécuriser Bangui et le reste de la Centrafrique. En ce qui concerne Bangui, la décision qui a été prise est une décision que nous avons déjà rendue publique, la France notamment. Il s’agit de s’attaquer au mal : qu’il s’agisse des anti-balakas ou ex-sélékas pour éviter que la RCA soit divisée, à travers, les déclarations qui nous parviennent. Il y a eu des dégâts certes. 


La communauté musulmane tchadienne est l’une des victimes des sélékas ; la communauté musulmane centrafricaine avait été aussi victime. Il ya quelques mois, on parlait aussi d’épuration ethnique contre les chrétiens. Ce sont des déclarations. Maintenant, il faut sécuriser le pays en vue de voir ce qui s’est réellement passé pour poursuivre d’un côté comme de l’autre, ceux qui ont été à l’origine des massacres qui portent préjudice aux droits humains. Le Président Hollande m’a rassuré qu’il va renforcer le dispositif sangaris avec de nouveaux 2000 soldats. Ce qui portera leur effectif à 8000 soldats qui peuvent efficacement s’engager dans une opération de sécurisation à Bangui. C’est une bonne solution. Mais en attendant, la mise en place des casques bleus des Nations-Unies, et compte tenue de la procédure trop lente, nous nous sommes convenus que les Nations-Unies puissent aussi trouver d’autres pays donateurs de troupes qui seront mises sous la coupe des Nations-Unies. Nous sommes parfaitement d’accord sur ce point. On critique les soldats tchadiens mais également les soldats français. 


Mais nous n’entendons pas nous désengager de nos responsabilités qui consistent à ramener la paix en République centrafricaine. La campagne médiatique orchestrée contre l’armée tchadienne par certains média n’a pas son sens car l’armée tchadienne n’a pas fait des dégâts au Mali et en RCA. Que ceux qui l’ignorent, sachent que l’armée tchadienne est composée de musulmans, de chrétiens et des gens qui n’ont aucune religion. Donc, c’est plutôt un tord d’affirmer que l’armée tchadienne a pris gain et cause pour les musulmans. Ce sont aussi des mauvaises intentions lorsqu’on accuse aussi la France d’abandonner, les musulmans et de protéger les chrétiens.

 
Maintenant, nous avons engagé environ un millier de soldats tchadiens en RCA, plus d’un millier de nos soldats sont au Mali et environ 2000 soldats tchadiens sont engagés dans le cadre de la force mixte Tchad/Soudan. Un millier de soldats tchadiens opèrent également dans le bassin conventionnel du Lac-Tchad avec des soldats nigériens, nigérians et camerounais. »

 

http://www.presidencetchad.org/affichage_news.php?id=860&titre=%20Lire%20interview.#sthash.6Dckp5BV.dpuf

La présidente centrafricaine en visite au Tchad
La présidente centrafricaine en visite au Tchad
La présidente centrafricaine en visite au Tchad
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:41

 

 

 

 

Le HuffPost  |  Par Geoffroy Clavel Publication: 17/02/2014 18h24 CET  |  Mis à jour: 17/02/2014 18h24 CET

 

 

CENTRAFRIQUE - Une infirmière en tenue militaire, le visage concentré sur l'assistance médicale qu'elle apporte à un jeune blessé centrafricain... L'image publiée ce lundi 17 février par l'Armée de Terre sur le compte Twitter officiel du ministère des Affaires étrangères résume toute l'ambivalence de la stratégie de communication entreprise par l'Etat-major et le gouvernement français.

 

Entre les fils photos des agences de presse et le compte Twitter France Diplomatie, beaucoup de clichés se recoupent: mêmes images de désarmement, mêmes portraits de soldats, mêmes populations rassurées par l'arrivée des forces françaises. Pour autant, l'Armée française se garde bien de diffuser les images des lynchages et des violences qui secouent encore la Centrafrique, malgré l'intervention des forces de l'opération Sangaris.

 

Alors que l'opinion publique soutient à peine l'opération Sangaris, que des politiques s'inquiètent d'un possible "bourbier" centrafricain, précipitant l'envoi de renforts et d'une délégation parlementaire à Bangui, les photos officielles diffusées sur les réseaux sociaux dessinent le portrait d'une guerre sans victime, cantonnée au maintien de l'ordre, à l'assistance humanitaire et au rétablissement du calme dans un pays pourtant déchiré par la guerre civile.

 

Un contraste saisissant avec les images de tensions et parfois d'une extrême violence rapportées par les reporters de guerre et diffusées par l'Agence France Presse.

 

La guerre vue par les photoreporters de l'AFP et par les photographes de l'armée (attention, certaines images peuvent heurter)

IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
IMAGES - Centrafrique: la guerre selon qu'elle est photographiée par l'AFP ou par l'Armée
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:40

 

 

 

CENTRAFRIQUE – Chronique et Autopsie d'une crise.

 

Le CENTRAFRIQUE est plongé depuis un peu plus d'une année dans un tourbillons d'événements morbides, qui rendent la vie insupportable pour ne pas dire infernale aux populations de ce territoire qui, jusqu'alors, n'était qu'un havre de paix pour tous ceux qui s'y trouvaient.

 

Par un de ces subterfuges dont les manipulateurs d'esprits faibles sont si friands, les populations qui, hier, vivaient en parfaite harmonie, se sont très rapidement converties à la doctrine du massacre gratuit, de la razzia à moindres frais mais aux conséquences incommensurables en termes de pertes en vies humaines.

 

Les historiens centrafricains d'abord, pourront demain retracer les grandes lignes de la tragédie centrafricaine à travers les événements qui ont marqué la crise historique que le pays a connue avec la déchéance du pouvoir de Bozize ce 24 Mars 2013 et l’avènement de la SELEKA à la succession de ce pouvoir déchu, avec le tissu de meurtres, de viols, de saccages, de destructions, qui sera cousu à partir du régime Djotodia, et qui se poursuivra, en dépit de tous les efforts qui seront faits pour mettre un terme à cette hécatombe, pendant un bon moment après la transition mise en place pour pallier le vide au sommet de l’État.

 

CENTRAFRIQUE Chronique Et Autopsie D'une Crise est un ouvrage qui permet, à travers les articles de presse de l'auteur, de voir presque mensuellement l'évolution de cette épouvante qui était pourtant prévisible et qui aurait certainement dû être évitée si les acteurs politiques de l'époque avaient prêté une oreille attentive aux signaux et aux alertes allumés çà et là pour prévenir les dangers d'une gouvernance boiteuse.

 

Le CENTRAFRIQUE connaît des difficultés parce que les centrafricains écrivent et lisent peu. Et s'ils écrivent et lisent peu, il va de soi qu'ils oublient vite et ne peuvent asseoir leurs analyses sur les faits réels ( qui souvent deviennent des souvenirs brumeux avec les contre-vérité qui peuvent s'en suivre).

 

CENTRAFRIQUE Chronique Et Autopsie D'une Crise est un ouvrage, une contribution pour que l'histoire ne s'oublie pas, pour que ce qui a été l'origine des malheurs de ce pays puisse être mis à nu et que les ingrédients de cette mauvaise cuisine destructrice de l'entité nationale, ne puissent à jamais se retrouver dans aucune autre préparation.

 

Puisse cet ouvrage porter son éclairage à tous les centrafricains pour leur permettre de retrouver la fierté nationale qui avait toujours été la leur, et qui n'aurait pas dû subir la souillure dont elle s'est recouverte pendant ces périodes difficiles vécues de manière inqualifiable par le peuple.

 

Adolphe PAKOUA

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:37

 

 

 

 

Sandra Fancello

 

Andrea CERIANA MAYNERI

Sorcellerie et prophétisme en Centrafrique

L’imaginaire de la dépossession en pays banda

Paris, Karthala, 2014

 

Au milieu des années 1960, en Centrafrique, le pays banda connaît une formidable effervescence anti-fétichiste. Un jeune homme appelé Ngoutidé se lance dans une entreprise de destruction ostentatoire d’objets cultuels et appelle à se convertir au christianisme. Pour les missionnaires qui en furent les témoins, l’envergure de cette œuvre iconoclaste évoque celle d’un « incendie de brousse » brûlant les « fétiches » et les symboles des anciens cultes initiatiques de la société banda.

 

 Cinquante ans après la retombée du mouvement et la disparition de son inspirateur, Ngoutidé continue d’être loué comme prophète dans une région où la précarité et l’insécurité contribuent à réactiver l’imaginaire de la sorcellerie et la violence des accusations de l’autre mortifère. Pour les Banda, le danger sorcellaire est l’expression d’une dépossession culturelle des savoirs et des pouvoirs traditionnels qui permettaient à leurs ancêtres de composer avec les forces de l’invisible.

 

 Ce discours de la dépossession met en lumière l’ambivalence de la glorification posthume du « plus grand des Banda », pourtant tenu pour responsable de l’éradication des coutumes anciennes. Cet ouvrage invite à comprendre le rôle capital des représentations contemporaines de la sorcellerie dans la vision que les Centrafricains se font de leur propre histoire au sein des conflits identitaires actuels.

 

 A partir d’enquêtes ethnographiques menées en Centrafrique et de matériaux d’archives inédits, cet ouvrage revient sur l’histoire de l’entreprise missionnaire en Afrique équatoriale et illustre, à la lumière de la trajectoire de mouvements prophétiques de la région, les changements intervenus dans les représentations de la sorcellerie, des débuts de la rencontre coloniale à l’insécurité et à la violence qui règnent aujourd’hui en Centrafrique.

 

Andrea Ceriana Mayneri est anthropologue, membre de l’Institut des Mondes Africains. Spécialiste de la Centrafrique, il poursuit ses recherches sur les représentations de la sorcellerie en Afrique centrale et les violences sociales qui y sont associées.

 

Collection « Religions contemporaines »

Dirigée par Sandra Fancello et André Mary

Cet ouvrage est publié avec le soutien de l’Institut des Mondes Africains (UMR8171)

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 19:31

 

 

 

 

http://www.rfi.fr/  17-02-2014 à 19:08

 

A Bangui, la semaine passée, une fosse commune a été découverte dans le camp militaire du régiment de soutien situé dans le quartier des 200 Villas. Un camp utilisé par les combattants de l'ex-rébellion Seleka. Cette fosse, bloquée par une dalle de béton, a été ouverte ce lundi matin, grâce aux moyens techniques de Sangaris et de la Misca. Treize cadavres, certains les mains liées, ont été découverts, explique Ghislain Gresenguet, le procureur de la République qui a participé à l'opération.

 

« Ce lundi matin, avec le concours de la Misca et Sangaris, la dalle a été déplacée et nous avons pu sortir les corps qui s’y trouvaient, rapporte le procureur. Il y avait 13 corps. Cette fosse se trouve dans une caserne militaire, c'est-à-dire le camp du régiment de soutien, et je précise que cette caserne aujourd’hui sert de cantonnement pour les ex-éléments de la coalition Seleka. Par rapport à cette découverte macabre, une enquête est d’ores et déjà ouverte afin de déterminer quels sont les présumés auteurs pour que la justice soit rendue. »

RCA: ouverture de la fosse commune découverte à Bangui
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 19:21

 

 

 

 

http://www.lanouvelleexpression.info/   lundi, 17 février 2014 13:57  Écrit par  Edmond Kamguia K

 

La présidente  centrafricaine a donné son soutien  à la Cour pénale internationale (Cpi).

 

Sur la Chaîne  Euronews, Catherine Samba-Panza  a donné le 11 février 2014 son soutien  à la Cour pénale internationale (Cpi) lors de la procédure d’enquête pour crime de guerre qui sera ouverte par la procureure gambienne de la  Cpi Fatou Bensouda.


Cette dernière a récemment déclaré qu’elle allait ouvrir un examen préliminaire de la situation en République centrafricaine (Rca). Dans sa Déclaration, Fatou Bensouda souligne qu’«Au cours des derniers mois, j’ai émis un certain nombre de déclarations publiques exhortant tous les groupes impliqués dans le conflit en République centrafricaine (Rca) à cesser immédiatement les violences et je les ai avertis que les auteurs présumés de crimes atroces relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (Cpi) pourraient être tenus responsables de ces actes à titre individuel…».


Des crimes graves relevant de la Cpi


Fatou Bensouda a affirmé que  son Bureau a pris connaissance de nombreux rapports faisant état «d’actes d’une extrême brutalité commis par divers groupes et de la commission de crimes graves susceptibles de relever de la compétence de la Cpi. Les informations recueillies à propos de ces crimes présumés sont véritablement préoccupantes, tout comme les terribles souffrances des populations. Les allégations en question concernent des centaines de meurtres, des actes de viol et d’esclavage sexuel, la destruction de biens, des pillages, des actes de torture, des déplacements forcés ainsi que le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les hostilités. Dans de nombreux cas, les victimes semblent avoir été délibérément visées pour des motifs religieux». La procureure de la Cpi dit avoir décidé d’ouvrir un examen préliminaire après avoir pris connaissance de l’analyse effectuée par son Bureau des critères relatifs à la compétence de la Cour, s’agissant de la situation en Rca depuis septembre 2012.

 

Fatou  Bensouda dit  être  parvenue à la conclusion que les événements en question et les graves crimes présumés commis dans ce contexte constituaient une nouvelle situation, distincte de celle déférée à la Cour par les autorités centrafricaines en décembre 2004 : «Mon Bureau va désormais concentrer son action sur la collecte et l’analyse de toutes les informations nécessaires pour déterminer s’il existe une base raisonnable pour ouvrir une enquête s’agissant de cette nouvelle situation. Mon Bureau coordonnera ses efforts avec ceux déployés par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies en Rca…», a précisé Fatou Bensouda.


Besoin d’aide humanitaire, sécuritaire et budgétaire 

 

La procureure de la Cpi  a été claire : «La Rca étant un État partie au Statut de Rome, la Cpi est compétente en matière de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis sur le territoire ou par des ressortissants de ce pays depuis le 1er  juillet 2002», a indiqué Fatou Bensouda. Favorable à l’envoi  des casques bleus de l’Onu en République centrafricaine (Rca), Catherine Samba-Panza a appelé la communauté internationale à apporter de l’aide ou un appui en terme humanitaire, sécuritaire  et budgétaire. Elle les a ainsi appelé à engager plus de troupes dans son pays dans  le cadre des missions de  sécurisation et de protection des populations  civiles.  Elle a réitéré ses positions habituelles sur les violences qui continuent malgré les efforts de la force française de l’Opération Sangaris  et la force africaine de la Mission internationale de soutien en Centrafrique sous conduite africaine (Misca).

 

Dans le cadre de sa mission de conduire la transition centrafricaine jusqu'aux élections générales,  Catherine Samba-Panza a mis l’accent sur la violence et indiqué que «les problèmes sont liés au fait qu’il y a encore beaucoup  de membres incontrôlés sur terrain». Tout en notant «des réconciliations qui se font déjà à certains endroits du pays entre musulmans et  chrétiens», Catherine Samba-Panza a montré sa détermination à aller en guerre contre tous ceux qui  tuent, pillent et  violent en Rca. Catherine Samba-Panza a clairement déclaré la guerre aux anti-balaka qui voudront  continuer à tuer pour se venger contre les anciens rebelles de la coalition Seléka qui avait été dissoute. Surtout depuis la démission le 10 janvier dernier  du président centrafricain de transition  Michel Djotodia.


«Chacun devra  répondre  des actes qu’il a causés»


A l’issue d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats  de l’Afrique  centrale (Ceeac)  à N’Djamena,  au Tchad. Mme la chef  d’Etat de la Rca a été ferme dans ses propos : «Chacun devra répondre des actes qu’il a causés. Je n’ai pas à protéger des bandits de grand chemin, des politiques véreux ou des agitateurs qui ont amené ce pays dans la situation que nous connaissons en ce moment..», a précisé Catherine Samba Panza qui est également contre les courants sécessionnistes visant la partition du pays.

Rca: Catherine Samba-Panza va livrer les criminels à la Cpi
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com