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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 23:30

 

 

Bangui 05.08.2016 à 23:00 (AFP) - Le fils de l'ex-président centrafricain François Bozizé, Jean-Francis Bozizé, a été arrêté vendredi dans la capitale Bangui, a-t-on appris de sources sécuritaires, alors que la Centrafrique tente de se relever d'une guerre déclenchée à la suite du renversement de son père en 2013.

 

Jean-Francis Bozizé, qui fut aussi ministre de la Défense de son père, "a été arrêté par la Section recherches et investigations (SRI) de la gendarmerie et des éléments de la police de la Mission des Nations unies (Minusca) à son hôtel", a appris l'AFP auprès de la gendarmerie.

 

Les raisons exactes de son arrestation n'ont pas été précisées. "Le ministre de la justice, Flavien Mbata, doit faire une déclaration dans les heures qui suivent", indique-t-on de source gouvernementale.

 

D'après une source au parquet, "Jean-Francis Bozizé fait partie des proches de l'ancien président Bozizé ou membres de sa famille qui font l'objet d'information judiciaire ouverte par la justice centrafricaine".

 

Jean-Francis Bozizé était revenu depuis quelques jours à Bangui en provenance de Nairobi. Selon des proches, "confronté au gel de ses avoirs tout comme d'autres membres de la famille ou personnalités de l'ancien régime, il cherchait à regagner le pays où il détient certains biens".

 

Le fils de l'ancien président avait quitté la Centrafrique le 24 mars 2013 au moment de la prise de Bangui par la coalition à dominante musulmane Séléka.

 

Cette rébellion avait alors installé à la place de son père le président auto-proclamé Michel Djotodia. Ce coup de force avait provoqué la réplique des milices anti-Balaka principalement chrétiennes.

 

Le pays avait alors sombré dans une spirale des violences communautaires avec des milliers de morts et des centaines de milliers de personnes déplacées, provoquant l'opération militaire française Sangaris, puis le déploiement de la Minusca.

 

© 2016 AFP

Centrafrique: arrestation du fils de l'ex-président Bozizé
Centrafrique: arrestation du fils de l'ex-président Bozizé
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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 19:40
Circonstances réelles de l’arrestation de Francis Bozizé

 

 

Bangui 5 août 2016 (C.A.P) – Contrairement à une première information dont nous avions fait état selon laquelle  Francis Bozizé aurait été arrêté au presbytère de la cathédrale de Bangui, ce dernier s'était en réalité rendu de lui-même à la Minusca avec une délégation du parti de son père le KNK qui avait demandé une audience. Il était accompagné de deux autres personnes à savoir Christian Guénebem, président de la Jeunesse du KNK et son avocat. Dès que la responsable politique de la Minusca les reçoit, celle-ci rappelle à Francis Bozizé qu'il y'a un mandat d'arrêt de la justice centrafricaine contre lui.

 

Sans se démonter, Francis Bozizé dira qu'il est prêt à répondre devant la justice et c'est ainsi qu'il a été arrêté, déféré à la Section Recherche et Investigation de la gendarmerie nationale et mis immédiatement à la disposition du Procureur de la République. Il existe effectivement un mandat d'arrêt contre lui datant de mai 2014, signé du Procureur de la République Ghislain Grezengué et  l’ex-Doyen des Juges d’instruction Yves Kokoyo, naguère Président de la Commission d'enquête judiciaire.

 

 

RCA: Jean-Francis Bozizé arrêté par la Minusca à Bangui

 

Par RFI Publié le 05-08-2016 Modifié le 05-08-2016 à 19:23

 

Le fils de l'ancien président centrafricain François Bozizé a été arrêté ce vendredi 5 août. Il était visé par un mandat d’arrêt international pour crimes de guerre.

 

Jean-Francis Bozizé, le fils aîné de l’ancien président centrafricain François Bozizé, a été arrêté ce vendredi matin. L’arrestation a été menée par la Minusca qui l’a remis aux forces de sécurité centrafricaines. Jean-Francis Bozizé est désormais détenu dans les locaux des SRI, les services de recherche et d’investigation.

 

Jean-Francis Bozizé, ancien ministre de la Défense nationale et bras droit de son père, était revenu depuis quelques jours à Bangui alors qu’il était recherché par la justice centrafricaine. Il faisait également l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice internationale pour crimes de guerre. Il avait fui le pays au moment de l’arrivée des Seleka à Bangui en décembre 2013.

 

Si un Bozizé rentre au pays, nous l’arrêterons, avaient promis les autorités centrafricaines sortantes. C’est donc chose faite ce vendredi.

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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 19:29
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Francis Bozizé arrêté à la Section de Recherches et d’investigation

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 5 AOÛT 2016

 

BANGUI, 5 aôut 2016 (RJDH)–L’ancien ministre délégué à la défense Francis Bozizé est arrêté et placé en garde à vue à la Section de Recherches et d’Investigation (SRI), a-t-on appris de sources proches du pouvoir de Bangui. L’information a été aussi confirmée au RJDH par des cadres du KNK, parti de l’ancien président François Bozizé, père de Francis Bozizé.

 

Difficile de savoir avec précision ce qui est reproché à l’ancien ministre et fils de l’ancien président de la République. De sources proches du parquet de Bangui, un mandat d’arrêt existe depuis quelques années contre Francis  Bozizé mais le contenu de ce mandat n’a pas été révélé.

 

Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec le procureur de la République pour avoir plus d’informations sur le dossier.

 

Selon les informations RJDH, Francis Bozizé aurait été conduit à la SRI par des casques bleus, information non encore confirmée par la Minusca. Vladimir Monteiro contacté par le RJDH dit n’avoir pas des données. Il a promis revenir vers le RJDH pour des précisions sur cette affaire. Francis Bozizé a été vu quelques minutes avant son arrestation à la base logistique de la  Minusca. Il semblerait que c’est de là qu’il a été conduit à la SRI.

 

Dans les couloirs du palais, on évite d’aborder le sujet. Certaines personnalités à la présidence se sont contentées de dire que l’arrivée à Bangui de Francis Bozizé n’était pas annoncée. Un conseiller a toutefois, rejeté l’implication des autorités dans cette arrestation « à ma connaissance, aucune consigne n’a été donnée par les autorités concernant une quelconque arrestation » confie t-il.

 

Selon les informations du RJDH, le patron de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga alors en réunion avec la société civile, a été convoqué d’urgence à la présidence de la République. Cette convocation d’urgence serait liée, selon nos sources à cette affaire. Mais pour l’instant, rien n’a encore filtré.

 

Au KNK, on s’étonne de cette arrestation qui, selon les cadres contactés, est une provocation inutile « juridiquement parlant, il n’ya rien à reprocher à l’ancien ministre mais je crois que les gens veulent lui créer des problèmes alors qu’il en a pas » a confié un cadre du KNK qui a requis l’anonymat.

 

Christian Guénébem et Henri Grothe ont été aussi arrêtés avec l’ancien ministre et fils de l’ancien président François Bozizé.

 

Francis Bozizé a été ministre délégué à la défense nationale durant les dix années de règne de son père. Il a quitté le pays à la chute de François Bozizé. Sa présence a été signalée à Bangui depuis 48 heures.

 

 

Centrafrique : Faustin Archange Touadéra réclame la participation de la RCA aux enquêtes sur les viols commis par des éléments de la Sangaris

 

http://rjdh.org/  PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 5 AOÛT 2016

 

BANGUI, 05 août 2016(RJDH) — Le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, a demandé que son pays soit impliqué dans les enquêtes sur les viols commis par des soldats français de la Sangaris sur des mineurs. Une demande exprimée après le sommet de l’Union Africaine de Kigali.

 

Dans cette interview qu’a accordée le président centrafricain à nos confrères de Jeune Afrique, il a qualifié de primordial le viol attribué aux soldats français de la Sangaris. Le président centrafricain a regretté le non partage d’informations entre les deux parties « les faits ont été commis sur notre sol, contre nos compatriotes. Pour le moment, nous ne sommes pas informés des procédures et c’est inadmissible » regrette Faustin Archange Touadéra.

 

Touadera demande une participation active de la Centrafrique dans les enquêtes afin que la lumière soit faite sur ce dossier, «nous souhaitons qu’il y ait une vraie coopération avec la France et nous voulons être associés aux enquêtes qui doivent aller plus vite » demande-t-il. Avant d’avertir que, « la justice doit être rendue ».

 

Il faut rappeler que plusieurs soldats de l’opération Sangaris sont impliqués dans cette affaire de viol sur des mineurs en Centrafrique pendant leur mission. Beaucoup des cas enregistrés selon les témoignages ont eu lieu entre 2013 et 2014 sur des enfants déplacés du site de l’aéroport contre des vivres.

 

 

Centrafrique : Le MPC de Alkhatime réclame un dialogue sous l’égide de la communauté internationale avant le DDRR

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 5 AOÛT 2016

 

KAGA-BANDORO, 05 août 2016(RJDH)—Dans une interview accordée au RJDH ce vendredi 5 août 2016, Idriss Ahmed El Bachard, président exécutif du Mouvement Patriotique Centrafricain a exigé du gouvernement la tenue d’un dialogue sous l’égide d’un médiateur international avant le DDRR. Une position exprimée après la visite officielle que Faustin Archange Touadera a effectuée à Kaga Bandoro, le jeudi dernier.

 

Selon lui, c’est par un dialogue que la RCA aura un vrai processus DDRR « ce que nous espérons, il faut que le chef de l’Etat change sa politique de rigueur parce que cette politique de rigueur ne nous amène nulle part. Avec son programme de désarmement coute que coute, ce ne sera pas du tout bien » a-t-il soutenu.

 

Pour réussir ce dialogue il propose un canevas au pouvoir public pour un dialogue comme un canal de communication normale afin de discuter autour d’une table et de choisir un médiateur international afin de procéder au désarment.

 

Toutefois, Idriss Ahmed El Bachard dit être toujours disposé pour le dialogue. Car selon lui, « c’est par le dialogue que nous allons aboutir à une solution de sortie de crise » a-t-il indiqué au RJDH.

Il a qualifié d’échec la visite de Faustin Archange Touadera à Kaga Bandoro.

 

Selon le leader du groupe MPC, Idriss Ahmed El, la rencontre du chef de l’Etat a accouché d’une souris,  « c’est regrettable qu’on n’a pas pu rencontrer le Président de la République Centrafricaine.  Le protocole a refusé à notre mouvement MPC de rencontrer le chef de l’Etat et par la suite nous avons rebroussé chemin. C’est un acte que nous déplorons et c’est un rendez-vous manqué puis que c’est une occasion très importante » a-t-il dit au RJDH.

 

Cette volonté d’avoir un dialogue avant  le DDRR intervient après celle du chef de l’Etat qui entend l’organiser après le DDRR lors de sa conférence de presse de cent jours.

 

 

Centrafrique : Des personnes hospitalisées à Djoukou suite aux soupçons d’une épidémie diarrhéique

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 5 AOÛT 2016

 

BANGUI, 05 aout 2016—Huit personnes ont été hospitalisées à Ndjoukou, une des sous-préfectures de la Kémo, suite à des soupçons d’une épidémie diarrhéique.  Le ministère de la santé compte d’ici demain dépêcher une mission dans cette ville pour soutenir les efforts qui se font déjà sur le terrain.  

 

Au moment où nous mettons sous presse, le ministère de la santé n’a pas encore déclaré une épidémie de diarrhée à Ndjoukou même si, de sources autorisées, plusieurs personnes sont mortes ces derniers jours de diarrhée dans cette ville. Un médecin cadre du département de la santé a parlé de diarrhée aqueuse et aigüe « les gens ont parlé dans un premier temps de diarrhée hémorragique ou sanguine mais en réalité, selon les données en notre possession, il s’agit de la diarrhée aqueuse et aigüe » confie t-il.

 

Selon la même source, l’équipe du département qui se trouve à Ndjoukou a pu hospitaliser quelques personnes dont certaines ont été soignées, huit personnes ont été hospitalisées, cinq sont libérées parce qu’elles ont été déclarées guéries. Pour le moment, les trois sont restées toujours retenues mais une d’entre elles, est en état clinique, c’est-à-dire que son état est grave » a expliqué cette source.

 

Selon les informations du RJDH, le ministère de la santé compte dépêcher dans les prochains jours, une mission à Ndjoukou pour sensibiliser la population sur cette diarrhée dont l’origine n’est pas encore clairement définie. Certains habitants de Ndjoukou qui sont arrivés à Bangui ont indiqué que la maladie est partie d’un sujet congolais qui en est mort dans la ville.

 

Le ministre de la santé, selon nos informations devrait prendre la parole dans les prochaines heures pour situer l’opinion sur cette maladie qui aurait déjà fait une quinzaine de morts dans la ville de Ndjoukou.

 

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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 15:08
Jean Francis Bozizé interpellé par la Minusca

 

 

Bangui 5 août 2016 (C.A.P) Revenu à Bangui mercredi matin 3 août par le vol régulier de Kenya Airways, Jean Francis Bozizé ex-ministre délégué à la défense et fils aîné du président déchu François Bozizé, vient d’être arrêté par la Minusca au centre d’hébergement de la cathédrale de Bangui où il était descendu et remis au Procureur de la République   .  

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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 11:55

 

 

French.china.org.cn  05-08-2016

 

Depuis plus de cinquante ans, la République centrafricaine et la République populaire de Chine entretiennent de très bonnes relations. Dans presque tous les domaines, la Chine ne cesse de voler au secours de la Centrafrique.

 

Le 1er août, le nouveau président centrafricain, S.E Archange Faustin Touadera, a reçu en audience une équipe de l'entreprise chinoise China Civil Engineering Construction Corporation. Cette entreprise, connue pour ses excellentes réussites dans la construction immobilière et d'infrastructures routières, est venue, non seulement pour féliciter le nouveau président centrafricain pour la brillante victoire aux dernières élections en Centrafrique, mais aussi pour suggérer au locataire du Palais de la Renaissance les pistes envisageables pour la construction des logements sociaux et pallier aux difficultés routières dans le pays. Les deux parties ont convergé vers des perspectives louables qui permettront au pays de sortir des difficultés en infrastructures routières.

 

Aussi, le pays pourrait se voir doter de logements sociaux. La politique de construction des logements sociaux avait existé sous le régime de l'ancien empereur centrafricain Jean Bedel Bokassa. Mais celle-ci a rapidement disparu, quand bien même certaines entreprises privées locales ont tenté vainement de le ressusciter.

 

Avec cette entreprise chinoise, la Centrafrique pourra enfin voir le bout du tunnel si les deux parties parviennent à de bons accords de partenariat. Rappelons que les entreprises chinoises, publiques comme privées, sont connues en Centrafrique et partout en Afrique, pour leur sincérité dans les accords de partenariat.

 

La République centrafricaine renaît peu à peu de ses cendres après trois années de conflit intercommunautaire qui ont mis en ruine ses infrastructures routières.

 

Saint Régis ZOUMIRI, directeur de publication du Quotidien Palmarès (RCA)

 

Source: french.china.org.cn

 

Lu pour vous : Centrafrique : Une entreprise chinoise au service du développement
Lu pour vous : Centrafrique : Une entreprise chinoise au service du développement
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5 août 2016 5 05 /08 /août /2016 11:50
Lu pour vous : La CEMAC, à bout de souffle

 

 

http://www.mondafrique.com/  par Aza Boukhris - 5 août 2016

 

Créée en 1994 et instituant une union monétaire entre six pays membres qui partagent le franc CFA, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a du plomb dans l’aile. 

 

Le 30 juillet dernier, le sommet de la CEMAC qui s’est tenu en Guinée équatoriale, sous la houlette du chef de l’Etat Teodoro Obiang qui préside l’organisation a mis en lumière les nombreuses déficiences dont souffre l’organisation depuis plusieurs années.

 

Plusieurs facteurs concourent à la perte d’influence de l’organisation. La chute du prix du baril de pétrole a d’abord cassé la croissance moyenne des États pétroliers membres de l’institution. De près de 5 % en 2014, elle chute à 1,5 % en 2016. Les budgets nationaux sont également profondément affectés par les dépenses liées aux élections présidentielles où les billets de banque aiguillonnent les bulletins de vote. L’effort de guerre contre Boko Haram et les mouvements rebelles contribuent également aux coupes sombres des dépenses sociales et à la cure d’austérité des services publics.

 

Dysfonctionnements

 

La CEMAC est par ailleurs la victime collatérale des luttes intestines que se livrent entre eux ses Etats membres. Alors que le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, président en exercice de l’Union africaine, se fait une fierté du lancement du passeport africain, il ferme sa frontière avec la Centrafrique. La libre circulation des personnes, inscrite dans le traité constitutif de la CEMAC, n’est par ailleurs pas en vigueur en Guinée Équatoriale et au Gabon où le visa est exigé. Les échanges commerciaux sont toujours aussi problématiques et la création d’une compagnie aérienne commune, “Air CEMAC”, est à l’étude depuis des années. Enfin, l’accord de partenariat économique avec l’Union européenne est en panne depuis une décennie alors que le Cameroun a pris la liberté de le signer tout seul.

 

Les importants dysfonctionnements financiers tels que les scandales des placements Madoff de la Banque de Développement des États d’Afrique Centrale (BEAC) ou la gestion calamiteuse du Camerounais Antoine Ntsimi à la présidence de la Commission de la CEMAC, sont immédiatement étouffés par le turn over des nominations qui bénéficie aux protégés des chefs de l’État. Les présidences tournantes favorisent l’impunité tandis que la France pratique la politique de l’autruche.

 

Le dernier Sommet de Malabo, avec son lot de nominations, a permis d’actualiser ce jeu. Il a aussi fourni l’occasion à Teodoro Obiang, en poste depuis 1979, de faire part de son courroux à Idriss Déby pour l’échec de son candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine. De même, si le président guinéen a adressé ses félicitations au nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadera pour son élection sans bavures et plaidé pour une aide accrue à son pays, il lui a aussi enjoint de ne pas engager de poursuites contre l’ex présidente de la transition Catherine Samba-Panza décriée pour sa mauvaise gouvernance. Il est vrai que sa fille, Christelle Sappot, ambassadrice de Centrafrique à Malabo, est proche du pouvoir Equato-Guinéen.

 

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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 17:57
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique  Les groupes armés de Kaga-Bandoro reçus par Faustin Archange Touadera

 

http://rjdh.org/ PAR JEAN FERNAND KOENA LE 4 AOÛT 2016

 

BANGUI, 4 août 2016(RJDH)—La visite du président Faustin Archange Touadera à Kaga-Bandoro a été marquée par une rencontre avec les leaders des groupes armés opérant dans la région. De sources non officielles, les discussions ont porté sur la question du DDRR.

 

Rien n’a filtré de la rencontre entre Faustin Archange Touadéra et les leaders du Mouvement Populaire de Centrafrique (MPC) de Alkhatim, du Front Populaire pour la Renaissance de  Centrafrique (FPRC) du duo Michel Djotodia et Nourredine Adam et ceux des Anti-Balaka. De sources proches de la délégation du chef de l’Etat, les échanges ont porté sur la question du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement. Selon cette source, le président de la République a pris le temps lors de la rencontre, d’expliquer aux leaders de ces groupes armés, sa vision du DDRR ainsi que de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS).

 

Un proche de Touadéra a indiqué au RJDH que l’objectif est d’amener les groupes armés à s’approprier le processus avant son lancement. Cette rencontre, pour l’entourage de Faustin Archange Touadéra a été un grand succès. Cette position est cependant difficile à vérifier puis que les leaders des groupes armés ne se sont pas prononcés à la sortie de l’audience que leur a accordée le président de la République.

 

Notons que le chef de l’Etat centrafricain a aussi reçu les notables de la préfecture de Nana-Gribizi. Ceux-ci ont réclamé le redéploiement rapide de l’autorité de l’Etat à travers les forces de défense et de sécurité. Des autorités locales contactées après cette rencontre, ont indiqué que le chef de l’Etat a promis répondre à leur doléance dans un bref délai.

 

C’est par un meeting au stade municipal de Kaga-Bandoro que Faustin Archange Touadéra a terminé sa visite. C’est le premier déplacement du chef de l’Etat depuis son investiture le 30 mars 2016 dans une zone sous contrôle rebelle. Cette visite à l’intérieur du pays est la deuxième après celle de Bouar en juin dernier. /

 

Fernand Koena et Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique : La pluie diluvienne d’hier a fait un mort et plusieurs maisons écroulées à Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 4 AOÛT 2016

 

BANGUI, 04 août 2016 (RJDH) — Un enfant de 3 ans est mort et des maisons se sont écroulées, suite à la  pluie diluvienne qui s’est abattue le mercredi 03 juillet sur la ville de Bangui. Les quartiers les plus touchés sont, entre autres : Sapéké3, Modoua, Gbanikola2 et Mbossoro. Le bilan des récentes catastrophes n’est pas encore rendu public par le comité local de la croix rouge du 6ème arrondissement de Bangui.

 

En sillonnant quelques quartiers du 6ème arrondissement, le RJDH a constaté que la majorité des maisons ont été inondées, des murs fissurées, des latrines se sont effondrées suite à l’inondation. Le comité de la croix rouge de cet arrondissement n’a pas encore établi le bilan de la catastrophe laissée par la dernière pluie.

 

Le secrétaire général du comité de la croix rouge du 6ème arrondissement, Le Grand Gbomango, confirme avoir constaté des maisons en état de dégradation, « la pluie a laissé des dégâts considérables. Les murs de plusieurs maisons sont en état d’effondrement. Nous nous réservons de donner la statistique actuelle, parce que nous n’avons pas encore fini l’enregistrement. Le bilan serait rendu public après 48 heures », a expliqué le secrétaire général du comité de la croix rouge du 6ème arrondissement.

 

Selon lui, les inondations répétitives dans le 6ème arrondissement sont liées au manque d’urbanisation des quartiers, « les maisons ont été construites  sans aucun plan cadastral. Le manque de la canalisation de cette zone occasionne des nombreux cas d’inondation. Nous enregistrons chaque année des sinistrés », a déploré Le Grand Gbomango.

 

Au quartier Damala3 dans la commune de Bégoua, Christian Yazo, nous fait savoir qu’ « un enfant de 3 ans est mort de suite d’inondation, une bonne partie  du quartier a été inondée. L’enfant a été emporté par les flots et est retrouvé mort quelques temps lorsque la pluie a cessé de pleuvoir. Des maisons se sont effondrées et plusieurs personnes sont sinistrées, quelques personnes de bonne fois les ont accueillies », a témoigné cet habitant de Damala3.

 

Le bilan de la pluie des 26 et 27 juillet dernier fait état de 910 maisons qui se sont effondrées. Les sinistrés ont reçu l’appui du gouvernement après la visite du chef de l’Etat Faustin Archange Touadera .

 

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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 12:31

 

 

04 août 2016 à 08h23  Par Jeune Afrique

 

Particulièrement inquiètes des intentions belliqueuses de Noureddine Adam, les autorités centrafricaines ont demandé à l’ancien président Michel Djotodia, toujours en exil au Bénin, de tenter de le raisonner.

 

Même s’il affirme ne plus avoir de contacts avec son ancien acolyte depuis plus de deux mois, Djotodia ne serait pas opposé à cette idée et pourrait envoyer des émissaires à la rencontre de l’ex-numéro deux de la Séléka. Bangui craint qu’Adam ne profite du départ de la force Sangaris et de la fin de la saison des pluies (aux alentours de septembre) pour lancer une offensive.

 

Une option jugée peu réaliste par une source sécuritaire française. « Il n’en a pas les moyens. Ses tentatives de réunir les différentes factions de l’ex-Séléka ont pour le moment échoué, et il est plutôt dans une logique de partition », explique notre source.

Lu pour vous : Centrafrique : Michel Djotodia chargé de raisonner Noureddine Adam ?
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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 12:28

 

 

APA Bangui (Centrafrique) 03/08/16 - Le gouvernement centrafricain s’est inquiété de la baisse des recettes fiscales douanières et s’attèle à remédier à cette situation qui impacte sur le financement de l’économie du pays.

 

Le Ministre des Finances et du Budget Henry Marie Dondra a effectué une visite surprise ce mercredi au Bureau Centrafricain d’Affrètement Routier « BARC » pour s’imprégner des conditions de travail des agents des finances chargés de collecter les taxes et autres redevances de l’Etat installés dans cette structure du Ministère des Transports.

 

Le but de cette visite est de connaitre également les raisons de baisse de ces recettes de l’Etat lesquelles constituent une source d’inquiétude pour l’Etat car elles ne vont pas dans le sens des exigences des Institutions de Bretton Woods qui financent les activités de l’Etat et qui ont exigé un seuil des recettes à atteindre chaque mois par les régies financières.

 

Sur place il a été constaté que ces agents travaillent dans une promiscuité telle qu’ils ne peuvent pas rapidement traiter les dossiers qu’ils reçoivent et cela facilite certains contribuables à se soustraire des contrôles des financiers.

 

Ainsi à l’issue de cette visite, les services des douanes du BARC seront ramenés au Pk 26 sur la route nationale numéro 1 où les agents des finances travaillaient dans des bonnes conditions avant d’en déserter à cause de l’insécurité.

 

L’Etat centrafricain a pour principale ressource les recettes fiscales douanières.

 

Ces recettes mensuelles avoisinent quinze milliards. Cependant depuis un certain temps ce montant n’est plus atteint.

Le gouvernement centrafricain préoccupé par la baisse des recettes fiscales
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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 11:45

 

AZAWAD

 

Par Célian Macé Libération — 3 août 2016 à 19:51

 

Les rivalités entre Ifoghas et Imghad ont dégénéré le 22 juillet lors d’affrontements qui auraient fait au moins 70 morts. Ces tensions, attisées par le trafic de drogue, empêchent le retour de la stabilité.

 

AKidal, le 22 juillet, un check-point franchi trop rapidement aura déclenché en quelques minutes une bataille rangée dans toute la ville et laissé des dizaines de cadavres dans les rues sableuses. Ni l’armée malienne, qui n’a plus remis les pieds à Kidal depuis qu’elle en a été chassée en mai 2014, ni les Casques bleus, ni les soldats français de «Barkhane», qui ne sont pas sortis de leur base, ni même les jihadistes d’Ansar ed-Dine n’ont tiré une seule balle. A Kidal, ce jour-là, des Touaregs ont ouvert le feu sur d’autres Touaregs, rouvrant une fracture qui déchire la région depuis deux décennies.

 

«Il faut bien réaliser que le bloc touareg n’existe pas, pointe Pierre Boilley, directeur de l’Institut des mondes africains et auteur d’un ouvrage de référence sur la question (1). Ce n’est pas un ensemble unifié, même pour les Kel Adagh», les Touaregs de la région de Kidal. Lors des négociations qui ont abouti à la signature de l’accord d’Alger, en mai 2015, qui mettait théoriquement fin à la guerre dans le nord du Mali (l’Azawad), des Touaregs étaient d’ailleurs présents dans plusieurs mouvements armés, parfois rivaux. Leurs combattants sont principalement regroupés dans trois organisations : le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), tous deux considérés comme «rebelles» car ayant participé, d’une façon ou d’une autre, à l’occupation du Nord-Mali en 2012, et le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), pro-Bamako, qui a affronté les deux premiers aux côtés de l’armée malienne.

 

Le MNLA est l’héritier des guérillas indépendantistes des années 90. Il affiche une doctrine laïque et fait la promotion de la culture touareg. Son allié du HCUA, créé pendant la guerre du Mali en 2013, en est le pendant islamiste. «Il y a toujours des vases communicants entre le HCUA et les jihadistes d’Ansar ed-Dine», rappelle Charles Grémont, de l’Institut de recherche pour le développement. En face, le Gatia, loyaliste, prône l’unité du territoire malien.

 

Le MNLA est l’héritier des guérillas indépendantistes des années 90. Il affiche une doctrine laïque et fait la promotion de la culture touareg. Son allié du HCUA, créé pendant la guerre du Mali en 2013, en est le pendant islamiste. «Il y a toujours des vases communicants entre le HCUA et les jihadistes d’Ansar ed-Dine», rappelle Charles Grémont, de l’Institut de recherche pour le développement. En face, le Gatia, loyaliste, prône l’unité du territoire malien.

 

Nobles et vassaux

 

Mais au-delà des questions idéologiques, les mouvements armés sont dessinés par les appartenances lignagères. Deux grands groupes sociaux s’opposent depuis les années 90 : les Ifoghas, lignée noble au sein de laquelle est élu l’amenokal (le chef suprême) des Kel Adagh, et les Imghad, qui, dans la région de Kidal, désignent les Touaregs «libres, mais tributaires des familles nobles», décrit Charles Grémont. Autrement dit des vassaux, au statut social inférieur. Le HCUA et dans une moindre mesure le MNLA sont contrôlés par des Ifoghas. Le Gatia est dominé par les Imghad. «L’idée de lutter contre l’oppression des nobles Ifoghas est certainement présente chez les Imghad», explique Pierre Boilley.

 

«La lutte de pouvoir entre les deux a commencé en 1991, après le cessez-le-feu de Tamanrasset [au cours de la deuxième rébellion touareg au Mali, entre 1990 et 1996], explique le sociologue André Marty. Les Imghad rejetaient la tutelle des Ifoghas. Ils ont créé leur propre groupe militaire, qui refusait de déposer les armes et voulait continuer le combat. Les premiers affrontements ont éclaté en 1994.» A l’époque, Bamako s’appuie sur les Ifoghas, au statut social plus élevé, dans la continuité de la politique menée depuis l’indépendance du pays.

 

Dix ans plus tard, cependant, Bamako change de stratégie. «La bascule s’est faite pendant le premier mandat d’Amadou Toumani Touré, [entre 2002 et 2007], poursuit André Marty. Quand la troisième rébellion touareg éclate, en 2006, le Président joue cette fois la carte des Imghad pour la contrer.» Un homme incarne ce retournement d’alliance : El Hadj Ag Gamou, Imghad passé par les troupes de Kadhafi, le Liban, le Tchad, la rébellion de l’Azawad, avant d’intégrer l’armée malienne. Il est connu en particulier pour un fait d’arme spectaculaire. En 1994, pour protéger sa fuite lors d’une bataille, il a kidnappé pendant quelques jours l’amenokal des Kel Adagh. Le vieux chef a été bien traité, mais depuis cet affront les Ifoghas le haïssent. Aujourd’hui, El Hadj Ag Gamou, resté fidèle au pouvoir malien et devenu général, est le chef militaire du Gatia.

 

L’amenokal qu’il avait enlevé est mort en 2014, à 87 ans. Son fils aîné, Mohamed Ag Intalla, a pris sa succession, tandis que le cadet, Alghabass Ag Intalla, dirige le HCUA. L’autre grand leader des Ifoghas, Iyad Ag Ghali, qui aurait pu prétendre au titre suprême, est devenu infréquentable : il a basculé dans le jihad armé en créant Ansar ed-Dine, une organisation jihadiste qui se bat pour l’instauration d’un califat islamique dans le nord du Mali. Enfin, c’est également un Ifoghas qui est à la tête du MNLA : Bilal Ag Achérif. Le propre frère de ce dernier aurait été tué dans les affrontements du 22 juillet.

 

«Ce jour-là, la colonne du Gatia, composée de quatre ou cinq véhicules, rentrait de mission. Les hommes du HCUA et du MNLA l’ont laissé passer la barrière avant d’ouvrir le feu, raconte Azaz Ag Loudagdad, le président de la Coordination Imghad. Quelques jours plus tôt, il y avait déjà eu des heurts. La situation était tellement tendue que ça s’est tout de suite propagé au reste de la ville.» Le communiqué conjoint du HCUA et du MNLA présente une version différente : «A la surprise générale, cette colonne du Gatia a fait irruption dans la ville, en tirant des rafales d’armes automatiques dans tous les sens. Nos combattants ont naturellement répliqué.»

 

Dix jours après l’affrontement, aucun bilan officiel n’a été communiqué. L’Etat malien est totalement absent de la ville et les mouvements armés rechignent à compter leurs morts. A Bamako, un député au fait des questions sécuritaires a recensé 70 victimes, tandis qu’un observateur occidental évoque jusqu’à «une centaine de décès». Un habitant joint à Kidal parle, lui, d’un convoi d’une «dizaine de pick-up» et «d’une provocation du Gatia». Il dit avoir vu «des civils touchés, notamment une petite fille tuée à côté du marigot».

 

Les hommes du général Ag Gamou ont été repoussés hors de la ville le lendemain matin. Depuis, les «familles Imghad ont peur des représailles», constate cet habitant. Des femmes de Kidal ont publiquement rendu visite à leurs amies Imghad pour leur témoigner leur solidarité et empêcher les actes de vengeance sur les civils.

 

«Narcotrafiquants»

 

Tous les observateurs de la région notent cependant que la guerre de fractions est attisée par la lutte sans merci pour le contrôle du trafic de drogue. «Le commerce est aux mains de quelques grandes familles arabes, ce n’est un secret pour personne, explique Pierre Boilley. Pour le transport, ils payent les mouvements armés touaregs. Certains combats qui apparaissent comme politiques sont en fait des batailles de narcotrafiquants.» Selon un connaisseur du Nord-Mali présent à Bamako, la bataille du 22 juillet pourrait justement être due à «l’énervement de combattants du Gatia responsables d’un convoi de six véhicules chargés de drogue, qu’ils se sont fait voler aux environs de Tinzaouaten», à la frontière de l’Algérie. «Si c’est bien le cas, le Gatia devait être enragé, commente Charles Grémont. La défaite qu’ils ont subie par-dessus le marché à Kidal laisse malheureusement présager une revanche.» Pour le moment, les troupes du Gatia sont repliées à l’extérieur de la ville, où elles reconstituent leurs forces. Vendredi et samedi, une nouvelle explosion de violence a secoué le désert. A 50 kilomètres au nord-est de Kidal, le HCUA et le Gatia se sont affrontés en bataille rangée. Selon un communiqué du second, 26 combattants ont perdu la vie.

 

A Kidal, les Casques bleus ont été déployés autour de la ville pour protéger la population. Un nouvel assaut risquerait de ruiner définitivement le processus de paix. Celui-ci prévoyait, cet été, l’instauration de patrouilles mixtes dans lesquelles les combattants des différents mouvements seraient représentés à parts égales. Une étape cruciale pour rétablir la confiance. Mais un tel dispositif est désormais impensable à court terme à Kidal. Encore une fois, la guerre entre Ifoghas et Imghad, et non le terrorisme, menace la stabilité du Nord. «Aucun des deux camps ne parvient à prendre l’avantage. En réalité, personne ne domine, note Charles Grémont. L’issue dépendra des alliances : dans le Sahara, on ne peut pas être fort tout seul.»

 

(1) Les Touaregs Kel Adagh : dépendance et révolte, éditions Karthala, 2012.

 

Célian Macé

 

Lu pour vous : A Kidal, la lutte fratricide des Touaregs du Mali
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