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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 23:57

 

 

 

 

 

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L'intervention de Martin ZIGUELE a été suivie de débats nourris qui ont duré plus de trois heures d'horloge, dans une ambiance fraternelle.

 

 

RENCONTRE AVEC LES CENTRAFRICAINS

 

 

 

BORDEAUX, 16 JUIN 2012

 

1- LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) que j’ai l’honneur de diriger depuis  six années jour pour jour, est un parti républicain d’obédience sociale-démocrate et qui de par sa nature et sa vocation, respecte la souveraineté du peuple centrafricain qui seul,  à travers les urnes, a le droit de conférer à un ou plusieurs Centrafricains, le droit de le représenter et de le diriger. Pour qui connaît les circonstances et le credo du MLPC depuis sa création le 22 février 1979 dans le contexte de la lutte contre l’empire et pour la restauration de la République, ce rappel est d’importance.

 

L’histoire de notre pays est difficile : en cinquante ans d’indépendance, nous n’avons connu que quinze années à peine de pouvoir civil, et les Centrafricains n’ont dans leur mémoire collective que cette suite ininterrompue de coups d’Etats militaires dont le dernier en date fut celui de François BOZIZE le 15 mars 2003.

 

Les courtes périodes de restauration d’une pratique démocratique même incomplète, sont inexorablement suivies de longues périodes de « retours en arrière » autoritaires, dont le peuple centrafricain a toujours payé et paie aujourd’hui encore le prix sur le plan des libertés individuelles et collectives, de la pauvreté endémique, de la régression économique et sociale, et de ce sentiment globalement partagé de recul de notre pays sur tous les plans par rapport à ses voisins, alors que nos potentialités sont indiscutables..

 

C’est conscients de cette histoire difficile que les  partis politiques de  l’Opposition Démocratique dont le MLPC, avons tout  mis en œuvre, depuis la période postélectorale jusqu’à ce jour, pour préserver la stabilité politique et sociale de notre pays.

Déjà en avril 2010, pour éviter une crise institutionnelle résultant de l’expiration du mandat du Président de la République et de celui des Députés le 11 Juin 2011, du fait de l’état d’impréparation des élections,  nous avons proposé en toute responsabilité de prolonger le mandat du Président de la République, jusqu’aux élections groupées de 2011 sur la base d’un Accord Politique permettant une préparation consensuelle et apaisée des élections. Notre proposition a été rejetée avec mépris par le Général François Bozizé qui, en lieu et place de cette solution  politique, a préféré instrumentaliser les institutions (Cour Constitutionnelle et Assemblée Nationale) afin de  modifier les dispositions relatives à la durée du mandat du Président de la République et celui des Députés, alors que celles-ci sont non modifiables selon les termes de cette même Constitution.

 

Poursuivant sur sa lancée, et s’estimant au-dessus de la Constitution, du Code Electoral et des lois et Règlements de la République, et bien naturellement au-dessus des décisions de justice, le Général François BOZIZE rejettera d’une revers de la main l’Arrêt rendu en septembre 2010 par le Conseil d’Etat sur le découpage électoral suite à sa saisine par l’Opposition Démocratique, pour décider par décret du découpage électoral, en violation flagrante des dispositions du Code Electoral.   

Enfin, s’étant affranchi, de toute obligation de respect de tous ses engagements antérieurs, le général François Bozizé s’emploiera à déstructurer et à caporaliser la Commission Electorale indépendante, pour s’assurer de la victoire avant même les scrutins. La traduction concrète de cette volonté délibérée du pouvoir a été la mauvaise organisation,  à dessein, de  ces élections du 23 janvier 2001 qui se sont déroulées dans un désordre « organisé » afin de faciliter des fraudes massives au profit de François Bozizé.

 

 Les élections du 23 janvier 2011 resteront dans les annales de notre pays comme le summum en matière de tricheries électorales, dignes de figurer en bonne place dans le classement du « Guinness book of records ». Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, nous avons  véritablement assisté à un simulacre d’élections, au sens étymologique du terme : listes électorales non affichées avant le scrutin, cartes d’électeurs de plusieurs types et de diverses provenances, interdiction faite aux délégués des candidats de surveiller le scrutin, interdiction du Président de la CEI de remettre aux représentants des candidats les procès-verbaux des résultats, etc., etc.  

Les choses étant claires, nous avons demandé le  27 Janvier 2011 le départ de nos représentants de la Coordination Nationale de la Commission Electorale Indépendante (CEI), et avons décidé de ne pas reconnaître les résultats de ces simulacres d’élections.

Il faut souligner que pour la première fois dans l’histoire de notre pays, en dehors de l’opposition démocratique,  différents rapports d’experts de l’Union Européenne (UE), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de l’Electoral Institute of South Africa (EISA) et de l’Observatoire National des Elections (ONE, ont également conclu sans réserves que ces élections ont été émaillées de  dysfonctionnements tels qu’ils leur ôtent tout caractère régulier et rendent leurs résultats « sujets à caution ».

 

Respectueux de la légalité,  nous avons  introduit des requêtes motivées en annulation auprès de la Cour Constitutionnelle. Les décisions rendues par cette juridiction nous ont apporté la preuve supplémentaire que seule la volonté de François Bozizé était la base du droit dans notre pays, surtout que dans son arrêt la Cour Constitutionnelle émet des recommandations pour les scrutins futurs, qui reprennent l’essentiel de nos griefs et ceux d’observateurs internationaux  à l’encontre du processus électoral.

 

 

 

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C’est donc devant la fermeture hermétique de toutes les voies de recours que nous avons décidé de nous retirer définitivement du processus électoral, et de créer le 4 Mars 2011 la plate-forme politique de lutte de l’opposition démocratique baptisée Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections du 23 janvier 2011 (en abrégé  FARE -2011) et dont les objectifs sont la défense de la Constitution de la République Centrafricaine et la préservation de ces acquis démocratiques ; l’annulation et la reprise des élections groupées du 23 Janvier 2011 dans le strict respect de la Constitution, du Code Electoral et des Recommandations du Dialogue Politique Inclusif ; la dissolution de la Commission Electorale Indépendante et sa recomposition ; et enfin la sensibilisation et la mobilisation de l’ensemble des populations centrafricaines en vue d’atteindre ces objectifs.

 

Aujourd’hui plus que jamais, les objectifs du FARE demeurent d’actualité :

 

1-    La défense de la Constitution de notre pays et la préservation de  nos acquis démocratiques demeurent l’impératif catégorique de tout démocrate et de tout républicain, devant le retour chaque jour plus évident, à l’autocratie et à l’autoritarisme dans notre pays.

 

2-    L’annulation et la reprise des élections groupées du 23 Janvier 2011 : si feu Barthélémy Boganda  s’était présenté aux élections du 23 janvier 2011, il n’est pas sûr qu’il ait été élu député. Pourquoi ? Parce que pour la première fois encore dans l’histoire de notre pays, de tous les chefs de partis politiques de l’opposition démocratique candidats aux législatives, aucun n’été « élu ». Comme vous le savez, François Bozizé a prétendu avoir été élu à  plus de 66% au premier tour,  tandis que sur les 105 sièges à l’Assemblée Nationale : 79 sont occupés par le KNK, parti au pouvoir, 10 sont occupés par les alliés du KNK, 10 par les indépendants KNK et 05 par les non-inscrits. Résultat des courses : depuis le  retour de notre pays au multipartisme en octobre 2003, l’ensemble de l’opposition démocratique est exclu pour la première fois de l’Assemblée Nationale. Ce  lieu universel du débat démocratique, qui dans notre pays a toujours été représentatif des forces politiques nationales depuis 2003, est désormais transformé en une chambre d’enregistrement.

De plus quand on regarde le profil des députés « élus », on est en droit de se poser des questions sur nos conceptions respectives de la république.

La seule question aujourd’hui est celle-ci : où doivent s’exprimer les partis politiques et doivent –ils exercer leur action politique et leur droit de contrôle de l’exécutif

Dans toutes les démocraties représentatives, l’Assemblée Nationale est le lieu par excellence où s’exerce au quotidien le dialogue politique national permanent. L’exclusion des forces politiques ciblées de l’Assemblée Nationale est à la source de la crise politique aujourd’hui, et naturellement nous exigeons plus que jamais, l’annulation des élections présidentielle et législatives du 23 Janvier 2011 et leur reprise conformément aux dispositions de la Constitution, du Code Electoral, des lois et Règlements de la République, ainsi que des recommandations pertinentes du Dialogue Politique Inclusif.    

 

3-    La  mise en place d’un dispositif électoral neutre et indépendant des partis en compétition : Comme je l’avais écrit dans mon adresse à nos compatriotes de Montpellier en mars dernier, François s Bozizé continue  à dérouler les étapes  suivantes de sa stratégie, en concoctant un projet de code électoral qui  n’a qu’un seul objectif : exclure les partis politiques de la structure qui devra gérer les prochaines échéances électorales et en confier de fait la totalité de la gestion au Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.  Dans cette nouvelle structure de gestion des élections, le Ministre de l’Administration du Territoire s’est attribué l’essentiel des compétences organisationnelles des élections, reléguant ainsi les Partis Politiques (toutes tendances confondues) au rang passif d’observateurs.

Ce projet de loi rejeté par toute la classe politique et la société civile centrafricaines, consacre définitivement l’option antidémocratique et dictatoriale d’un pouvoir qui veut s’assurer la victoire en dépit du suffrage universel.

Ce projet de loi qui a supprimé le deuxième tour pour l’élection des députés, porte les germes d’une grave crise politique car dans toute l’histoire politique de la RCA, il n’a jamais été organisé une élection à un seul tour. Le Rassemblement Démocratique Centrafricain, à l’époque parti unique, avait organisé un scrutin législatif à deux (2) tours. Le principe majoritaire étant le fondement de la démocratie, l’élection des députés avec un suffrage minoritaire est la plus grave atteinte à la gouvernance démocratique.

Ce projet de loi inique et scélérat est le test avant-coureur d’une modification de la Constitution afin de faire sauter le verrou constitutionnel de la limitation du nombre de mandat présidentiel.

Nous exigeons son renvoi en débat dans un séminaire regroupant les partis politiques, la société civile, l’Etat, avec l’appui de la communauté internationale.

 

4-    Enfin, le FARE 2011 s’est employé à renforcer la sensibilisation et la mobilisation des populations centrafricaines en vue d’atteindre ces objectifs, parce que la problématique fondamentale aujourd’hui en République centrafricaine est  l’existence même de la démocratie pluraliste. L’exercice de la vie démocratique devient chaque jour, au gré de François Bozizé, de plus en plus squelettique, dans un contexte  de négation délibérée des principes universels admis de toute société humaine.

Dans toute démocratie, les partis politiques concourent à l’animation de la vie politique et à l’expression du suffrage populaire, base incontestable de toute légitimité. La série des violations impunies et répétées par le pouvoir de François Bozizé de la Constitution, des lois et règlements de la République, les graves atteintes quotidiennes des libertés individuelles et collectives, l’exclusion de l’opposition des institutions et du cadre politique formel, sont autant d’actes graves pour la paix et la sécurité dans notre pays, et expliquent grandement nos contreperformances économiques et sociales.

              

Pour finir, c’est pour toutes les raisons ci-dessus rappelées que mon parti et moi oeuvrons depuis lors avec d’autres partis de l’opposition démocratique dans le cadre du FARE 2011 et pour la tenue d’un véritable dialogue inter-centrafricain aux conditions mentionnées dans sa Déclaration solennelle du 11 juin 2012 reprise in extenso ci-dessous :

 

DECLARATION SOLENNELLE RELATIVE AU DIALOGUE INTER-CENTRAFRICAIN

 

*********************

 

Une semaine après le séjour à Bangui du 5 au 6 mai 2012 du Président de la République du Tchad et Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO et de l’émissaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’ancien Président burundais Pierre BUYOYA, qui ont bien voulu recevoir le FARE-2011 pour un entretien au cours duquel la question d’un véritable dialogue inter-centrafricain a été notamment abordée, le Général François BOZIZE comme à son habitude, a convié à la hussarde le 15 mai 2012 et sans ordre du jour au Palais de la Renaissance, l’opposition ainsi que les forces vives de la Nation pour une « communication non suivie de débats » et pour affirmer sa disponibilité à l’égard de ceux des « opposants qui aimeraient dialoguer avec lui individuellement ou collectivement ».

 

Comme l’a déjà affirmé le FARE-2011  dans sa récente déclaration sur la rencontre au Palais de la Renaissance du 15 mai dernier, « aucune perspective de sortie de crise ne peut se concevoir en dehors d’un dialogue franc, sincère et direct ». C’est bien le refus de concertation, le manque d’un véritable dialogue ainsi que la politique de l’autruche du Général François BOZIZE qui ont plongé le pays dans l’impasse et la situation de blocage qu’il connaît depuis les  élections  frauduleuses de janvier 2011.

 

Depuis le 15 Mai 2012, l’opposition est fondée à émettre les plus sérieux doutes et réserves sur la réelle volonté politique du Général BOZIZE de prendre part à un dialogue sincère, honnête et direct avec l’opposition démocratique, notamment avec le FARE-2011.  En dépit de la série de rencontres avec les partis politiques organisées depuis le 31 Mai 2012 par le Général François BOZIZE, le FARE 2011 reste perplexe quant à la volonté réelle de ce dernier d’aller vers un dialogue. Les démarches secrètes déjà entreprises par les émissaires du Général François BOZIZE en vue de débaucher certains membres de l’opposition pour qu’ils fassent partie d’un futur gouvernement témoignent à suffisance de ce manque de volonté.

 

Faisant acte de bonne foi, face à l’espérance que suscite toujours pour le Peuple centrafricain toute perspective de sortie durable de crise et de restauration de la paix,  conscient de ses responsabilités et tirant les leçons des expériences négatives du passé, le FARE-2011 dit clairement OUI à la tenue d’un vrai dialogue inter-centrafricain mais pose néanmoins certaines conditions.

 

Pour que ce dialogue soit une réussite et puisse déboucher effectivement sur un dénouement réel de la crise centrafricaine qui n’a que trop duré, il  exige qu’il se déroule sous la médiation d’une personnalité de l’Afrique Centrale reconnue pour sa parfaite connaissance de la situation politique et sécuritaire centrafricaine et pour son attachement à notre pays, et sous les auspices de la Communauté internationale, particulièrement des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de l’Union Africaine,  à qui il lance  d’ores et déjà un appel solennel afin qu’elle puisse s’impliquer au plus haut niveau.

 

Le FARE 2011 estime que la réussite de ce dialogue nécessite que soient remplies quatre conditions:

 

1/ La première condition est la définition de la nature et  des  objectifs  du dialogue

 

         Le FARE- 2011 tirant les leçons d’un passé récent et de la crise que traverse notre pays estime que ce dialogue est de nature politique.

          La crise engendrée par le simulacre d’élections de 2011 ajoutée à l’insécurité désormais endémique et à la mauvaise gouvernance ont divisé les centrafricains, détruit la cohésion sociale et gravement entamé la paix. Pour le FARE-2011, ce dialogue doit permettre de jeter les bases :

 

 -du rééquilibrage des institutions ;

-de la mise en place effective des cadres de concertations politique et sociale ;

-de l’instauration des mécanismes pour la bonne gouvernance politique et économique ainsi que pour la lutte sans merci contre la corruption ;

-de la restauration de l’Etat de droit, d’une administration impartiale et efficace ;

-du retour à une paix durable, à la concorde et à l’unité nationales ;

      

2/ La deuxième condition est l’identification des acteurs 

 

          Le dialogue étant de nature politique, le FARE- 2011 d’une part estime que ses acteurs sont d’abord les partis politiques qui y délégueront leurs membres nantis d’une expertise avérée et d’autre part propose une participation paritaire entre la majorité présidentielle et l’opposition démocratique.

 

 3/ La troisième condition est la détermination  des thèmes d’intérêt national

 

             La situation actuelle de notre pays, le temps que nous souhaitons bref pour ce dialogue et les défis à relever nous imposent de répartir les thèmes à débattre en deux groupes :

-Les problèmes politiques, institutionnels et sécuritaires

-Les problèmes économiques, sociaux et environnementaux

 

4/ La quatrième condition est l’Accord Politique Global

 

            Tirant leçon des expériences passées, les résultats des travaux de ce dialogue doivent être sanctionnés par un Accord Politique Global signé par tous les acteurs et contresigné par le MEDIATEUR qui, en cas de difficulté dans la mise en œuvre des clauses de cet Accord, procède à l’arbitrage.

 

Fait à Bangui le 11 juin 2012

 

Pour le FARE-2O11

                                               Le Coordonnateur

 

 

                                               Me Nicolas  TIANGAYE

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 23:53

 

 

 

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Bangui : RJDH-RCAle 17 juin 2012

« Le bureau de Genève invite les structures humanitaires présentes en République centrafricaine de prendre leurs responsabilités en faisant des propositions concrètes sur la situation humanitaire dans le Nord-est», a déclaré Jens Laerke, porte-parole et agent d’information publique du siège de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) basé à Genève en Suisse.

Joint par le RJDH le samedi 16 juin depuis Genève, Jens Laerke a précisé que le rôle  du siège est d’appuyer les  bureaux installés dans les différents pays du monde afin de porter assistance aux populations en détresse. Toutefois, les structures humanitaires présentes sur le terrain doivent prendre des initiatives dans des situations d’urgence.

Le porte-parole d’OCHA confirme que le bureau de Genève est informé de la crise alimentaire qui sévit dans le Nord-est de la République centrafricaine depuis un mois, avec près de 45 000 personnes affectées.

A Bangui, une source proche du Programme alimentaire mondial à Bangui a annoncé que des interventions sont en vue, en faveur de la population de la préfecture de la Vakaga. « Nous avons fait une évaluation rapide des besoins  et nous sommes en  pourparler  avec OCHA pour une intervention rapide », a indiqué la même source.

Il est à signaler que les populations du Nord-est de la République centrafricaine connaissent une crise alimentaire depuis un mois. Le monde humanitaire évoque des « contraintes sécuritaires et logistiques » qui freinent encore les interventions.

Le coordonnateur humanitaire par intérim, le Dr Zakaria Maïga, vient de lancer un appel à l’endroit de la communauté internationale pour que des fonds soient mobilisés pour permettre de sauver les populations affectées par cette crise alimentaire.

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Centrafrique-Presse.com - dans Humanitaire
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 23:41

 

 

 

 

LRA

Radio Ndéké Luka Dimanche, 17 Juin 2012 13:27

Drôle de surprise pour les populations de Markounda et ses environs, localité de l’Ouham frontalière avec le Tchad, qui assistent à une visite inopinée d’inconnus armés dont la provenance, la partance et les objectifs demeurent secrets, la semaine du 11 juin  2012.

Ces hommes armés et  discrets, terrorisent les autochtones rien que par leur intrusion inavouée et semblable à celle des maquisards. D’où viennent-ils, pour quelles raisons infiltrent-ils ces localités du Nord et qu’est-ce qu’ils attendent des populations ?

Un habitant de la ville joint au téléphone par Radio Ndeke Luka explique ce 16 juin « ces individus ont occupé la ville de Maitikoulou une semaine plutôt avant de la quitter. En ce moment ils sont en mouvement à 40kms de Markounda ». Les habitants d’indiquer sur base d’estimations que « ces hommes seraient certainement venus du Tchad si l’on s’en tient à leurs apparences».

Loin d’être de simples mystérieux occupants,  ces hommes ont d’autres attentes auprès des habitants des villes soumises à leur trajectoire car « ils négocient aux jeunes de la ville est des environs, des ralliements pour la cause qu’ils gardent cachée » rapporte un habitant de Markounda à Radio Ndeke Luka.

La source ajoute aussi que, de nombreux jeunes de la région ont été réticents à l’enrôlement proposé par ces hommes armés. Elle poursuit qu’à la surprise des autochtones, les hommes mystiques se sont tactiquement retenus des actes de violences et des scènes de barbarie au sein des habitants des villes visitées.

Pétrifiées de peur par cette visite qui suscite la panique, les populations ont choisi de passer leurs nuits dans des champs et de revenir chez eux qu’à la levée du jour.  
La stupéfaction ne se limite pas qu’au niveau des populations car même certaines ONG humanitaires de la région, notamment, CARITAS, JRS et DRC ont évacué leurs personnels suite à ce climat d’insécurité soudaine. De leurs côtés, les forces nationales de défenses de Markounda s’inquiète devant cette invasion récente et déclare attendre de Bangui des renforts qui jusqu’ici n’arrivent pas.

Pour rappel, les journaux ont révélés dans la semaine du 11 juin 2012 des présences certaines d’hommes lourdement armés dans le Haut Mbomou, ils ont aussi révélés une plausible présence de Baba Ladé à Bakala dans la Ouaka,  tandis que la CPJP menace le Gouvernement d’une reprise des armes d’ici peu. A ceux s'ajoute les éleveurs peulhs transhumants  appelés de Mbarara et Al Gamba qui sèment la terreur dans l’Ouham et l’Ouham Péndé ces derniers temps.

Toutes ces nouvelles d’insécurité territoriale est comme de la mer à boire pour le peuple centrafricain déjà très fatigué par la faim et les épidémies qui font rage dans de nombreuses villes de provinces. Toutefois il y a des choses a élucidé. Pour qui ces hommes armés travaillent-ils et dans quel but veulent-ils recruter des jeunes centrafricains ? Le temps nous le dira certainement.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:37

 

 

 

 

 

 A  VOIR EN EXCLUSIVITE SUR TELE-MLPC au lien www.lemlpc.net

 

 

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:34

 

 

 

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ABIDJAN AFP / 16 juin 2012 23h00 - La force militaire que l'Afrique de l'Ouest envisage de déployer au Mali pour combattre les rebelles touareg et les islamistes armés qui contrôlent le Nord du pays devrait compter près de 3.300 éléments, ont annoncé samedi à Abidjan des chefs militaires de la région.

L'effectif que nous avons estimé pour cette opération est de 3.270 hommes, a déclaré devant la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef de l'armée ivoirienne.

Les gros effectifs seront fournis par le Nigeria, le Sénégal, le Niger mais tout le monde participera, y compris la Côte d'Ivoire, a-t-il ajouté.

Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de plusieurs chefs d'état-major de pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), actuellement présidée par la Côte d'Ivoire, sur la force d'intervention que la région prévoit d'envoyer au Mali.

La réunion d'Abidjan est intervenue alors que le Conseil de sécurité de l'ONU s'est abstenu par deux fois cette semaine d'apporter son soutien au projet de force d'intervention au Mali présenté par l'Union africaine (UA) et la Cédéao, le jugeant notamment trop imprécis.

Dès la semaine prochaine, des éléments de l'état-major de la Cédéao iront à Bamako travailler avec leurs camarades de l'armée du Mali pour voir les modalités pratiques de l'envoi de la force, a ajouté le général Bakayoko.

La dernière planification de l'opération aura lieu à Bamako, a-t-il précisé, soulignant que le chef d'état-major du Mali, présent à la rencontre, a montré la volonté de l'armée malienne d'accueillir cette force, qui devrait intervenir en soutien à l'armée régulière.

Le Mali a insisté jusque-là sur le fait que tout éventuel déploiement d'une force ouest-africaine devait se faire à sa demande.

La réunion d'Abidjan devait servir à valider le concept d'opération élaboré ces trois derniers jours dans la capitale économique ivoirienne par les militaires de la Cédéao, assistés d'experts de l'ONU, de l'UA et des Etats-Unis, entre autres.

La force ouest-africaine servirait à stabiliser et consolider les institutions de transition à Bamako et, aux côtés de l'armée malienne, à engager la reconquête du Nord-Mali, contrôlé depuis fin mars par des rebelles touareg et des islamistes armés, avait expliqué le général Bakayoko à l'ouverture.

Il n'y aura de recours à la force qu'en dernier ressort, après épuisement de toutes les voies de dialogue, avait-il insisté.

Le chef d'état-major de l'armée malienne, le colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé, a cependant jugé devant la presse très difficile que la situation au nord se dénoue sans une solution militaire. Même s'il y a négociation, je ne compte pas beaucoup sur (la) bonne foi des groupes armés, a-t-il souligné.

Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, a engagé des discussions avec la rébellion touareg et devrait recevoir dimanche le groupe islamiste Ansar Dine.

Le président du Niger Mahamadou Issoufou a appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à ne pas s'éterniser dans des débats sans fin, faisant valoir que les jihadistes sont en train de se renforcer, dans une interview au Journal du Dimanche.

Dans la foulée d'un putsch le 22 mars à Bamako, l'immense région désertique du nord du Mali est tombée aux mains du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg) et surtout d'Ansar Dine et de son allié jihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).


(©)

 

Intervention militaire au Mali : les propositions d’Abidjan, l’ONU hésitante

RFI samedi 16 juin 2012

Des chefs militaires ouest-africains se sont retrouvés ce samedi 16 juin à Abidjan pour définir la mission et le format d'une force régionale susceptible d'être envoyée dans le nord du Mali pour combattre les groupes armés qui contrôlent la région. Le chef d'état-major de l'armée malienne, le colonel-major Ibrahima Dahirou Dembélé, a jugé à cette occasion « très difficile » que la situation au Nord se dénoue « sans une solution militaire ». Cette proposition d'Abidjan est intervenue alors que le Conseil de sécurité de l'ONU s'est à nouveau abstenu avant hier vendredi d'apporter son soutien à ce projet de force d'intervention au Mali, le jugeant notamment trop imprécis.

Le document soumis aux chefs d’état-major de la Cédéao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) a été préparé par l’état-major de la Force en attente de l’organisation, assistée d’experts militaires de l’Union africaine, de l’Union européenne, des Nations unies, des Etats-Unis et de la France. Présence également d’experts militaires des pays membres de la Cédéao, sauf le Mali.

Mais ce samedi, le chef d’état-major de l’armée malienne était bien là. Même si les autorités de la transition malienne rechignent à demander le déploiement d’une force régionale, le colonel major Ibrahima Dahirou Dembélé estime que cette force est nécessaire : « La sécurité à Bamako, ça va très bien maintenant. Le seul problème, c’est toujours l’occupation des régions nord par les rebelles et les terroristes. Et j’espère qu’avec nos frères et toute la communauté internationale, on prendra toutes les dispositions nécessaires pour les déloger pour qu’on en finisse une bonne fois pour toutes. Ce problème des rébellions qui sévissent dans le nord du Mali, sans une solution militaire, il me semble très difficile qu’une négociation pourrait les faire taire. »

Selon le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko, une fois déployée, la mission de la Cédéao au Mali aurait trois objectifs : aider les autorités de la transition à stabiliser et à consolider les institutions, renforcer la capacité des forces armées maliennes et soutenir l’armée nationale dans la reconquête du nord du pays.

Le président du Niger appelle l'ONU à aller plus vite

Le président du Niger Mahamadou Issoufou confirme qu'il souhaite l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant le recours à la force dans le nord du Mali, alors que le Conseil réserve pour l'instant sa réponse. Le président nigérien s'en est entretenu ce samedi à Paris avec le président intérimaire malien Dioncounda Traoré, qui se trouve toujours en France pour des examens médicaux, après avoir été frappé et blessé le 21 mai dans son bureau à Bamako par des manifestants hostiles à son maintien au pouvoir.

 

 

Mahamadou Issoufou  Président du Niger

 

 

Toutes les options sont sur la table, la solution négociée et le recours aux armes. (…) Ma position est très claire, c’est celle de la Cédéao et de l’Union africaine. (…) Il y a urgence à apporter des solutions.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:31

 

 

 

 

 

Gabirault

                                        

La victoire de l’équipe centrafricaine de football contre celle de l’Egypte dans ce pays mérite d’être saluée et encouragée.

Comme j’ai eu à le dire dans ma déclaration du 12 décembre 2011 au sujet de l’absence des cadets centrafricains détenteurs de la coupe de l’UFAC 2009 au tournoi de 2011, les sportifs centrafricains n’ont rien à envier aux autres sur le continent, s’ils sont mis dans des conditions adéquates de préparation.

Les autorités centrafricaines ne doivent pas seulement se réjouir de cette victoire, mais comprendre surtout l’importance du sport pour la République Centrafricaine. En effet, pour un pays peu connu comme le nôtre et n’ayant sur le plan international qu’une image  épouvantable, le sport contribuerait comme meilleur vecteur diplomatique à au moins le présenter positivement.

J’adresse toutes mes félicitations à l’équipe centrafricaine de football et l’encourage à persévérer pour de plus grandes victoires.

 

                                  Paris le 15 juin 2012

    

                                Emmanuel Olivier GABIRAULT

Précédemment Président de l’Union des Fédérations de Football de l’Afrique Centrale et Président de la Fédération Centrafricaine de Football.

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 00:23

 

 

 

 

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La RCA bat l'Egypte 3-2, les Fauves plus furieux que jamais.

Radio Ndéké Luka Vendredi, 15 Juin 2012 21:07

C’est sur la pelouse du stade égyptien que les Fauves de la Centrafrique ont prouvé devant le monde et les centrafricains que le ballon est incontestablement rond. 3 buts à 2 est le score final du choc Centrafrique/Egypte.

Griffes assorties, les poulains de Hervé Loungoundji ont facilement rempli l'une des formalités des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 à Alexandrie, deuxième capitale égyptienne avec un match brillamment disputé par les centrafricains.

A quelques dizaine de minutes de jeu, l’équipe égyptienne met la poudre au feu en inscrivant son premier but. Malheureusement, les égyptiens n’ont pu conserver cet avantage longtemps avec une première frappe bien cadrée de l’homme du match Hilaire Momi à la 20ème  minute de la première partie de jeu ramenant le score à égalité.

En jouant énergiquement et avec détermination, Salif Keita qui avait déjà un carton jaune lors de la rencontre Centrafrique/ Botswana s’est offert un autre carton jaune en commettant une faute qui lui a valu son expulsion du match avec un carton rouge.

A 10 contre 11 avant la fin de la première partie, les Fauves se sont regroupés  à la défense pour protéger les filets du gardien centrafricain. Malgré quelques bonnes combinaisons d’Hilaire Momi et Foxy Kethevoama, la première partie du match s’est soldée sur 1 but partout.

La seconde partie du jeu a failli tournée en cauchemar pour les Fauves de Bas-Oubangui juste à l’entrée du jeu avec un autre but marqué par les Pharaons d’Egypte 3 minutes après. Comme si le sort à décider que c’est Momi qui doit confondre les Pharaons et équilibrer le score, à quelques quinzaine de minutes, le Fauve du match a fait une doublé qui refroidisse complètement les Pharaons.  Puis très rapidement et de façon très professionnelle, David Manga marque le 3ème but différentiel centrafricain à la 63ème minute.

Avec les 3 buts marqués, la République Centrafricaine a opté pour un jeu défensif face à son adversaire l’Egypte qui a légèrement menacé la défense centrafricaine dans les 8 dernières minutes de la fin. Stratégiquement, à la 5ème minute de la fin, Momi a  été remplacé et la cadence du jeu a aussi totalement changé. Pour ne rien risquer, les poulains de Hervé Loungoundji se sont regroupés à même le poteau pour ne pas encaisser un 3ème but égyptien. Et c’est sur ces efforts fournis que les centrafricains ont battu la grande nation du football africain, l’Egypte, sur son sol malgré les difficiles situations financières que les Fauves ont enduré à Ethiopie.

La République Centrafricaine gagne à cet effet 4 point de même que l'Ethiopie et jouera ce 30 juin le match retour contre l’Egypte à Bangui. Les centrafricains du monde entier et plus particulièrement les banguissois ont salué la victoire des Fauves depuis Alexandrie à travers les cris de casseroles et autres.

Il est à rappeler que l’Egypte a toujours été considérée comme l’une des toutes meilleures équipes du football africain : elle détient le record du  nombre de victoires en Coupe d’Afrique des Nations avec sept, 7 CAN remportées, 1957, 1959, 1986, 1998,2006, 2008 et 2010.

samedi 16 juin 2012

 

Centrafrique : le match face à l'Egypte radiodiffusé grâce au téléphone d'un ministre

Le ministre de l'Agriculture centrafricain, Fidèle Ngouandjika, a prêté son téléphone portable à la radio nationale pour permettre à l'envoyé spécial de la radio de commenter en direct vendredi depuis Alexandrie le match Egypte-Centrafrique, qualificatif pour la CAN-2013, a constaté un journaliste de l'AFP. La radio n'arrivait pas à établir la liaison avec son correspondant dans le stade d'Alexandrie avec la ligne fixe de la Société nationale, et n'avait pas assez de crédit pour payer la télécommunication avec un opérateur de téléphonie mobile privé.

 

Egypte - Centrafrique (2-3) : Sensationnels centrafricains !

 

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La Centrafrique a crée la sensation en battant l’Egypte (3-2) a Alexandrie lors du match aller du second tour éliminatoire de la CAN 2013. Une victoire logique et méritée tant les coéquipiers de ont été dangereux tout au lon du match.

La Centrafrique a crée la sensation en battant l’Egypte (3-2) a Alexandrie lors du match aller du second tour éliminatoire de la CAN 2013. Une victoire logique et méritée tant les coéquipiers de Salif Keita ont été dangereux tout au long du match. Menés 1 à 0 (but de Zidan, 10’) puis par 2 à 1 (Mohamed Salah, les Centrafricains sont revenus à chaque fois à la hauteur de leurs adversaires grâce à un doublé Hilaire Momi (26’ et 48’) avant de leur planter une banderille assassine sur un contre splendide conclu par David Manga (69’). Les hommes d’Antoine Yédétébangui ont eu l’intelligence de ne jamais reculer et de ne pas chercher à conserver à tout prix leur but d’avance. Le match retour à Bangui le 30 juin s’annonce périlleux pour les Pharaons qui semblaient revenir à leur meilleur niveau. Une nouvelle élimination d’une phase finale de la CAN après celle de 2012 serait une catastrophe pour le football égyptien.


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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 14:29

 

 

 

pub Action Contre la Faim-copie-1

ParRFI samedi 16 juin 2012

En République centrafricaine, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) lance un appel à la mobilisation. Selon celui-ci, près de 45 000 personnes sont menacées par la crise alimentaire dans le nord-est du pays, précisément dans la zone de la préfecture de Vakaga, région particulièrement isolée. La population n'a pas les moyens de faire face à la période de soudure avec de nouvelles récoltes et l'acheminement de l'aide est extrêmement compliqué.

Zakaria Maïga Coordinateur humanitaire en RCA

 

« C'est 500 tonnes de vivres qu'il faudrait acheminer en urgence pour cette zone-là. Si on ne la soutient pas, on va vers une catastrophe. »

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 14:18

 

 

 

 

Bangui, 15 Juin 2012

          ALLE GERARD FIRMIN

Tél : (00236)75247649 /77086355

E-mail :allegerardfirmin@hotmail.fr

               allegerardfirmin@yahoo.fr

Aux sympathisants et Militants du Rassemblement  Démocratique Centrafricain (RDC) ; amis et connaissances

Objet : Demande d’aide

Chers parents, nous venons par ce message, faire appel à votre bon sens pour l’organisation des Obsèques de notre cher regretté  père, Michel ALLE NVENGUI KAGBA BIASSOU.

En effet ,vu l’importance accordée par le personnel du Ministère de la santé publique et par les paramédicaux  de Centrafrique, du parti RDC et  de l’engouement né de la compassion des Compatriotes autour de cette triste disparition, nous venons auprès des personnes de bonne volonté ayant reconnu en notre père les vertus d’un vrai Militant ,d’un concitoyen dévoué au devoir de sa charge et toujours impliqué dans les activités du Ministère de la Santé Publique, par la mobilisation et la sensibilisation en  faveur des personnes en déficit sanitaire ,exprimer auprès de vous notre ouverture à votre bienveillance sous forme d’une aide financière afin de  nous permettre d’organiser les Obsèques de notre feu Père ALLE Michel, à la hauteur de votre estime.

Et pour éviter les pratiques de certaines  personnes mal intentionnées, nous vous conseillerons de nous témoigner votre geste de compassion, en contactant la famille par ces numeros  de téléphone suivant :    (00236)75247649 ou 77 086355 ou par ce numéro de compte Bancaire répondant au nom de feu ALLE MICHEL NVENGUI KANGBA BIASSOU : 37222221701 de l’Agence CBCA Bangui Centrafrique.

Dans l’expectative d’une suite favorable, veillez agréer, l’expression de notre considération distinguée.

                                                                     Pour la famille

                                                       GERARD FIRMIN ALLE

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 02:11

 

 

 

 

Collectif Touche pas à ma Constitution

 

                       

 

                                                  DECISION N° 003

 

Vu le décret n°76-0040 du 16 Janvier 1976, portant réglementation des associations en République du Sénégal ;

 

Vu le récépissé n°274 du 27 avril 2012 délivré par le ministère de l’intérieur de la République sénégalaise ;

 

Vu les dispositions du statut  et de règlement intérieur du collectif  « Touche pas à ma constitution. » ;

 

Vu le procès verbal de l’assemblée générale constitutive du 28 février 2012 portant  mise en place du collectif  Centrafricain NE TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION ;

 

Décide

 

Article 1 : Monsieur Siskhit Pridor KOUNDJINGADET est nommé Représentant du collectif à ACCRA (GHANA).

 

Article 2 : la présente décision prend effet à partir  de la date de sa signature sera enregistré  et publié partout ou besoin sera.

 

                                                                          Fait à Dakar, le  12 Juin  2012

 

                                                                            Le  Secrétaire General               

 

                                                                                         Alix Johann KOYANGOZO

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