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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 04:04

 

 

 

Ndoutingai-copie-1

 

1er  demi-dieu Sylvain Ndoutingaï

 

 

 

 

Findiro.jpg

2ème demi-dieu Firmin Findiro

 

Contrairement à la rumeur qui a circulé au sujet de Firmin Findiro qui malade, aurait finalement obtenu de Bozizé après s’être longuement lamenté, l’autorisation de quitter le pays pour venir se soigner en France, le ministre de la justice garde des Sceaux et porte-parole du gouvernement serait toujours à Bangui. Parti à l’aéroport pour prendre son vol, il se serait vu ses papiers confisqués à la police des frontières et n’aurait donc pas quitté le territoire national.

Cela en dit long sur le niveau de détérioration des relations entre Bozizé et l’un des principaux complices sinon le principal larron du désormais pestiféré Sylvain Ndoutingaï lui-même assigné à une résidence très surveillée. La situation est vraiment très délétère car sans trop crier gare, Bozizé et ses enfants ont déclenché une véritable chasse aux sorcières à l’encontre des partisans et suppôts de Ndoutingaï qui ont noyauté l’appareil de l’Etat et surtout les Faca ainsi que les forces de défense et de sécurité, jusque dans la sécurité rapprochée de Bozizé.

Selon nos informations, Bozizé aurait décidé de quitter le palais de la Renaissance pour revenir habiter à la sortie Nord de Bangui à la résidence dite de Sassara. Des niveleuses ont été aperçues ces derniers jours en train d’arranger les accès. En réalité, Bozizé aurait pris depuis longtemps l’habitude de ne jamais dormir deux nuits de suite dans le même lit. Vu le grand nombre de ses maîtresses dans la capitale dont les domiciles sont connus de presque toute la ville,  la probabilité de le trouver au même endroit deux nuits de suite est très faible.

S’agissant de l’interdiction faite aux membres du gouvernement de quitter le pays ces derniers temps et la chasse aux sorcières déclenchée contre les pro-Ndoutingaï infiltrés ici et là y compris au sein de la fameuse association tribalo-régionaliste SODEBOSS, les Centrafricains s’interrogent énormément sur cette situation bizarre et surtout sur la logique à laquelle elle obéit.

A propos de SODEBOSS, nous apprenons que le DG de la CNSS, un certain Djindot qui était récemment en mission à Genève, a dû écourter son séjour pour regagner Bangui en raison des turbulences dans lesquelles se sont brusquement retrouvés ses principaux protecteurs et parapluies, en l’occurrence Ndoutingaï et Findiro. Ce DG, afin de préserver coûte que coûte son poste, a même dû donner l’ordre à ses collaborateurs pour que sa cotisation à SODEBOSS soit impérativement versée pendant avant qu’il ne soit de retour et surtout avant l’assemblée générale de cette association qui devait se tenir à Bossangoa.

Si Ndoutingaï est placé en résidence surveillée stricte sous la gestion de son principal antagoniste Francis Bozizé, c’est qu’il y a bien des raisons et surtout, on doit lui reprocher des choses d’une certaine gravité. S’il s’est rendu coupable de délit ou crime quelconque, qu’attend-on pour le confier à la justice ? Pourquoi cible-t-on ses partisans et complices alors que lui est seulement assigné à résidence chez lui ?  

 Malgré l’interdiction opposée aux membres du gouvernement de quitter le pays, Bozizé a dû faire une dérogation à la mesure afin que l’ectoplasme premier ministre Faustin Archange Touadéra et son ministre prétendument chargé de l’environnement et tout aussi inexistant François Naouyéma, puissent aller se promener au sommet des Nations Unies de Rio+20 au Brésil.  Il en va ainsi actuellement de la bozizie.

La Rédaction  

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 02:55

 

 

 

asnaRCA

La population de Bouar1 réclame son député

Radio Ndéké Luka Jeudi, 21 Juin 2012 15:29

La circonscription électorale de Bouar I ne dispose pas de représentant à l’Assemblée Nationale. Lors des élections groupées de janvier 2011, aucun des candidats n’a pu obtenir la majorité absolue au 1er tour.

Cette vacance de poste à l’Assemblée Nationale est devenue une question très préoccupante tant pour  les populations de cette circonscription que pour les  autorités de la localité en quête d’une solution qui vient à pas de tortue.  « Trop de temps passé et c’en’est trop ! Il est temps de réorganiser une élection législative pour que Bouar I puisse être représentée à l’Assemblée Nationale centrafricaine comme les autres circonscriptions » laisse entendre un habitant de cette circonscription à Radio Ndeke Luka ce 20 juin 2012.

Pour le président de l’Association Civisme et Démocratie, Nicaise Samedi, « Rien n’empêche l’organisation des élections législatives à Bouar1 d’autant plus que le développement de la région nécessite un représentant au palais du peuple. La non organisation des élections partielles dans la localité de Bouar I pose de réels problèmes ».

Nicaise Samedi poursuit que  « ce manque de représentation, empêche la population de bénéficier d’un certain nombre de choses comme l’implantation d’un consulat camerounais à Bouar qui stagne depuis des mois».

Toutes ces préoccupations amènent la population de Bouar1 à se poser la question «  pourquoi n’avons-nous pas de représentant au Palais du Peuple? » conclut-il.

A quand exactement la prochaine organisation des élections partielles pouvant permettre à Bouar I d’élire son député et de bénéficier des avantages qui en découle?

Seul le Gouvernement centrafricain et le Conseil Transitoire des Elections logé au ministère de l’Administration du Territoire seraient en mesure de répondre à cette préoccupation.

Le sous préfet de Bouar, Michel Yambété reconnaît que « la population est en droit de se poser ces questions car la situation est vraiment lamentable ». Il révèle tout de même que « le Gouvernement a été saisis et celui-ci a promis d’organiser les élections à Bouar dans les mois à venir ».

Or, les dernières élections présidentielles et législatives n’avaient pas seulement laissé 1 siège mais plusieurs sièges vides à l’Assemblée nationale. Outre la ville de Bouar, les populations de la circonscription de Damara se plaignent aussi de la non représentation de leur région au palais du peuple.

 

38 plantes expérimentées pour soigner les maladies courantes à Bambari

Jeudi, 21 Juin 2012 14:13

La pharmacopée se veut un moyen plus simple pour traiter de nombreuses maladies.

Désormais, les maladies courantes qui accablent les populations de Bambari comme le paludisme, la fièvre, la typhoïde, le rhumatisme, l’hémorroïde, la sinusite, l’hypertension artérielle, la gastrite, la carie dentaire, le diabète et autres infections corporelles peuvent être soignées à base de plantes médicinales,  annonce l’ONG canadienne ISTA ce 20 juin 2012.

Cette ONG, appuyée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sensibilise depuis plus de 10 jours sur l’utilisation et l’efficacité de ces remèdes de pharmacopée utile pour la santé publique dans le chef lieu de la Ouaka, rapporte Radio Ndeke Luka ce 20 juin. La source souligne que ces plantes médicinales ont été soumises à des analyses de laboratoires spécialisés afin d’éviter des intolérances sur la population.

Pour ravitailler la ville de Bambari de manière permanente à ces médicaments, ISTA envisage d’installer l’une de ces succursales à Bambari indique la même source.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, les populations ont apprécié les plantes pour leurs efficiences mais déplore le coût élevé des prix.

Ce retour à la pharmacopée pour soigner et guérir certaines maladies qui affectent gravement la population de Bambari et de ses environs intervient au moment où l’Hôpital Universitaire de Bambari ne dispose pas  de nombreux produits pharmaceutiques dont les médicaments antituberculeux depuis plus d’un mois. Avec les nouvelles plantes expérimentées et appréciées par ceux qui les ont déjà utilisées, quelques inquiétudes de santé pourront être apaisées à Bambari.

Il tient aussi lieu de préciser que ladite ONG est basée au Cameroun mais dispose de quelques kiosques en République Centrafricaine dont celui du quartier Sarah dans le 5ème  arrondissement de Bangui.    

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 02:42

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangui : Le chef de garage de la SONATU arrêté pour détournement de fonds

bus SONATU

 

Bangui, 21 juin (RJDH) – Le chef de garage de la Société nationale de transport urbain (SONATU), Kévin Mongouré, a été arrêté le vendredi 15 juin  par la commission  d’audit,  et transféré  à la maison d’arrêt de Ngaragba à Bangui, a appris le RJDH ce jeudi 21 juin  d’une source proche du dossier.

« Kévin Mongouré est accusé de surfacturation. L’argent détourné était destiné à l’achat des pièces de rechange des véhicules mis sur cale pour de petites pannes », a expliqué la même source qui a requis l’anonymat.

Rappelons que deux membres du gouvernement, Michel Koyt et Abdala Kadre, respectivement ministre chargé du secrétariat général du gouvernement et président du conseil d’administration de la SONATU, et ministre délégué, conseiller à la bonne gouvernance auprès du premier ministre, ont été  arrêtés en février dernier et démis de leurs fonctions pour détournement de fonds.

Certains responsables de la SONATU ont également été arrêtés. La gestion de la société est assurée jusqu’ici par la direction générale de la gendarmerie.

Depuis lors les informations ne circulent plus autour de la procédure judiciaire engagée à l’encontre des personnes impliquées dans cette affaire.

NDLR : On a pourtant fait croire qu’en confiant la gestion de la SONATU à la gendarmerie les choses iraient mieux !

 

Boali : Le calme revient peu à peu entre les peulhs et les cultivateurs

Boali, 21 juin 2012 (RJDH) – Le calme tend à revenir dans la commune de Boali poste après l’altercation qui a eu lieu entre les éleveurs peulhs et un groupe de cultivateurs la semaine dernière et qui s’est soldée par la mort d’un jeune de 14 ans.

« Après la découverte du corps de la victime, les jeunes du village Mandjobo- Banzonga, dans la commune de Boali, se sont soulevés contre les éleveurs peulhs dans l’intention de se faire justice. En ma qualité de chef de groupe je suis intervenu et j’ai essayé de les calmer », a expliqué le chef de groupe Joseph Manga.

Il poursuit en faisant savoir que les présumés auteurs de ce meurtre ont été arrêtés et transférés à la maison d’arrêt de Bossémbélé (Nord). «  Il revient à la justice de faire son travail et non aux jeunes du village », a précisé le chef de groupe.

Rappelons que la semaine qu’une dispute a opposé un cultivateur à éleveur peulh à cause d’une portion de terre. Cette situation a dégénéré et a provoqué la mort d’un jeune garçon de 14 ans.

 

Ndélé : Un commandant de la CPJP a tué sa femme et son fils

logo cpjp

Ndélé, 21 juin 2012 (RJDH) – Un commandant du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), Abderrahmane Sélémane, a tué sa femme âgée de 32 ans et son fils de 2 ans avec un poignard, le 17 juin à 80 km de Ndélé (nord-est).

L’information est parvenue à notre correspondant ce jeudi 21 juin. D’après l’histoire,  l’événement s’est produit au cours d’un malentendu qui à l’opposait sa femme. Sous le coup de la colère, il a donné trois coups de poignard. L’enfant a quant à lui reçu deux coups.

« Le cri de l’enfant a alerté les voisins qui sont accourus, malheureusement la femme et l’enfant ont succombé à leurs blessures quelque temps après. Abderrahmane Sélémane est arrêté et enfermé par le haut commandement de la CPJP, à Akousourbak (80 Km de la ville de Ndélé) », a expliqué un élément de ce groupe armé.

Issa Kader, un combattant de ce groupe armé qui affirme avoir vécu les faits a expliqué que son  compagnon d’arme a commis son forfait sous l’emprise de l’alcool ».

 

Rafaï : L’ONG Mercy-Corps fait la promotion des droits des enfants handicapés

Rafaï, 21 juin 2012 (RJDH) – La population de la ville de Rafaï (Sud-est) a été interpellée mercredi 20 juin sur « le droit des enfants handicapés, le devoir de protéger, de respecter, de promouvoir et de réaliser ». C’est au cours de  la   journée de l’enfant africain, célébrée en différée. 

A cette occasion, Fortuné Servet Ngoupéndé, officier du programme de protection de l’enfant du sous bureau de  l’ONG Mercy-Corps à Rafaï a insisté sur la nécessité de promouvoir les droits des enfants en général et ceux des enfants handicapés en particulier.

Il a également parlé de l’implication des leaders communautaires et des volontaires dans la promotion et la protection des droits des enfants handicapés. Il a rappelé qu’il existe plusieurs instruments juridiques internationaux qui exigent que les enfants handicapés jouissent pleinement de leurs droits, sans aucune discrimination.

Une cinquantaine de personnes venues des différents services, les leaders communautaires et les autorités locales ont pris part à cette célébration parrainée par Mercy-Corps.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:55

 

 

 

 

 

Sylvain-Ndoutingai.jpg


21/06/2012 à 15h:50 Par François Soudan   Jeuneafrique.com  

Le colonel Ndoutingaï, de facto numéro deux du régime depuis neuf ans, a été écarté. À Bangui, la rumeur évoque un complot. Lui clame son innocence.

Qu'est-il arrivé à Sylvain Ndoutingaï ? Depuis le 1er juin, ce colonel de 40 ans, considéré comme le numéro deux du régime du président Bozizé, mais aussi comme l'homme à abattre par la communauté des bailleurs de fonds de la Centrafrique, a été démis de ses fonctions de ministre d'État, ministre des Finances et du Budget, sans aucune explication officielle, et placé en résidence étroitement surveillée à son domicile de Bangui. Pour les Centrafricains, auprès de qui Ndoutingaï jouissait de la réputation à la fois omniprésente et redoutée d'un deus ex machina, ce fut un coup de tonnerre. Pour l'intéressé, qui s'y attendait depuis plusieurs semaines, cette disgrâce n'est qu'un début s'il se confirme qu'il a réellement ourdi un complot pour s'emparer du pouvoir - ce qu'il nie farouchement, mais qu'on ne cesse de murmurer depuis plusieurs semaines à Bangui. Pour le chef de l'État, enfin, qui aura jusqu'au bout défendu ce neveu qu'il considérait comme son fils et pour qui il éprouvait une réelle admiration avant de le lâcher progressivement, le préjudice affectif de cette décision est atténué par son évidente popularité, tant auprès de l'opinion que des partenaires étrangers de la Centrafrique.

Animosité. Natif de Bossangoa, dans l'Ouham, comme François Bozizé, Sylvain Ndoutingaï a été creuseur de diamant avant d'aller suivre des études de gestion à Abidjan, puis de fréquenter les écoles militaires de Thiès, au Sénégal, et de Koulikoro, au Mali. Fin 2001, il rejoint la rébellion que mène son oncle contre le régime Patassé et entre à ses côtés à Bangui en « libérateur », le 15 mars 2003. Son ascension commence alors ; elle ne s'arrêtera plus. Nommé ministre des Mines, Ndoutingaï, qui bénéficie de la confiance totale de son mentor, s'impose très vite comme l'interlocuteur obligé des sociétés étrangères opérant dans les secteurs du diamant, de l'uranium (UraMin, puis Areva) et du pétrole. Son activisme et son discours patriotique, populiste et parfois antioccidental, lui valent un soutien réel auprès d'une frange de la jeunesse, mais aussi, très vite, l'animosité des bailleurs de fonds.

Volontarisme débridé

Dès 2005, la France, suivie par les institutions de Bretton Woods puis par les États-Unis, réclame son départ. On lui reproche à la fois sa gestion opaque des contrats miniers et son intransigeance nationaliste dont le pétrolier américain Grynberg, exproprié de son permis du Nord-Ouest, a fait les frais. Le président, lui, est séduit par le volontarisme parfois débridé de son jeune ministre. S'il consent finalement à lui retirer les Mines, en avril 2011, c'est pour lui confier les Finances, au grand dam du Fonds monétaire international (FMI) et des Américains, qui ne lui accordent de visas qu'à des conditions restrictives telles que Ndoutingaï doit renoncer à se rendre à Washington pour les assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods.

C'est un jeune ministre qui fait bien son travail. Il n'a pas sur moi l'influence qu'on lui prête et il fait ce que je lui demande. Si on lui reproche quelque chose, qu'on le prouve et je prendrai les sanctions qui conviennent. Jusqu'ici on ne m'a rien présenté.

François Bozizé, janvier 2012

À Bangui, sa position d'homme de confiance incontournable et désormais fortuné, à qui, dit-on, le chef de l'État ne refuse rien et qui a sur ce dernier une influence que la rumeur exagère, vaut à Sylvain Ndoutingaï l'image d'un dauphin ambitieux. S'est-il pris au jeu ? C'est possible. Elle lui vaut, surtout, des inimitiés de plus en plus déclarées. Plusieurs ministres de poids, tels Parfait Mbaye, Karim Meckassoua, Fidèle Ngouandjika et surtout Francis Bozizé, fils du président et responsable de la Défense, mettent en garde l'hôte du Palais de la renaissance : selon eux, Ndoutingaï aurait infiltré la garde présidentielle et contrôlerait le gouvernement par l'intermédiaire d'un réseau de directeurs de cabinet à sa solde. Interrogé sur ce point par J.A. fin janvier, Bozizé ne s'y résout pas encore : « Si on lui reproche quelque chose, qu'on le prouve. »

Perquisition

Qui a amené à François Bozizé ces « preuves » qui ont fait basculer son jugement ? Le président tchadien ? Tel ou tel ministre de retour de mission ? Toujours est-il que c'est à l'occasion d'une visite d'Idriss Déby Itno à Bangui, le 5 mai, que le contingent tchadien de la garde présidentielle perquisitionne la villa de Ndoutingaï et confisque les armes qui s'y trouvent. Curieusement, le ministre des Finances conservera son poste pendant trois semaines, alors même qu'il est interdit de quitter le territoire. C'est que François Bozizé préfère déminer le terrain avant de passer à la phase limogeage.

Alerté par son entourage, le président Bozizé a préféré déminer le terrain avant de le limoger.

Tout en évitant ostensiblement de croiser son neveu lors des cérémonies officielles, il écarte ainsi discrètement de sa propre sécurité rapprochée les commandants Roger Godongaï et Martin Ouanti, réputés très proches de Ndoutingaï. Le 1er juin, le couperet tombe. Albert Besse, prédécesseur de Sylvain Ndoutingaï, retrouve son portefeuille. Pour les bailleurs de fonds et les nombreux ennemis de l'ex-« demi-dieu » du régime, le signal est positif. Tout à leur joie de la victoire inespérée, le lendemain, du onze national sur l'équipe du Botswana, les Banguissois ont vite tourné la page, laissant le fils prodigue ronger son frein en espérant un retour en grâce jamais totalement exclu, lui que tant de liens et de secrets partagés unissent à celui qu'il appelle son père. Quant au président Bozizé, plus imperméable que jamais, il était le lendemain l'hôte d'honneur de la fête des Mères. On l'a vu esquisser quelques pas de danse... 

 

« C'est un jeune ministre qui fait bien son travail. Il n'a pas sur moi l'influence qu'on lui prête et il fait ce que je lui demande. Si on lui reproche quelque chose, qu'on le prouve et je prendrai les sanctions qui conviennent. Jusqu'ici on ne m'a rien présenté. »

François Bozizé, janvier 2012


Alerté par son entourage, le président Bozizé a préféré déminer le terrain avant de le limoger.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:52

 

 

 

 

Mgr-Nzapalainga.jpg

 

http://www.la-croix.com  21/6/12 - 17 H 00

Nommé administrateur apostolique du diocèse de Bangui en 2009, Mgr Dieudonné Nzapalainga a vécu au plus près la grave crise qui a affecté l’Église de Centrafrique.

Le 22 juillet, il sera ordonné archevêque de Bangui, en même temps que les trois autres évêques nommés par Benoît XVI en mai, après trois ans de vacance épiscopale. 

Il explique la méthode employée pour restaurer l’unité au sein d’un clergé déchiré et frappé par de nombreux scandales, moraux et financiers.

 En 2009, une grave crise secoue l’Église de la République centrafricaine : démission de trois évêques, grève des curés en signe de protestation, lettres envoyées par des prêtres diocésains pour dénoncer les agissements de religieux. Comment avez-vous envisagé votre mission lorsque vous avez été nommé administrateur apostolique du diocèse de Bangui ?  

La crise de 2009 a révélé les faiblesses de notre institution. Même si beaucoup de catholiques sont engagés sur de nombreux plans (politique, culturel, économique), notre Église est encore jeune : elle a fêté son centenaire en 1994. Il faut du temps pour constituer un corps solide… 

À l’époque, Rome a voulu signifier que nous n’honorions pas les exigences auxquelles nous sommes appelés. Or, lorsqu’on met le doigt sur la plaie, cela fait très mal. Aujourd’hui, je peux dire qu’il s’agit d’une crise passagère. Nous avons essayé d’en tirer les leçons. 

Certains prêtres se sont désistés d’eux-mêmes, d’autres ont été priés de quitter le sacerdoce, des séminaristes ont abandonné la voie de la prêtrise. Cela a suscité une remise en cause. Les prêtres ont retrouvé le zèle apostolique, le sens de l’engagement pastoral, fidèles à leur promesse.

 Comment en est-on arrivé là ?  

J’ai vite perçu que notre diocèse souffrait de nombreuses blessures. Certains prêtres diocésains reprochaient à leurs confrères issus de congrégations religieuses leur situation sociale, symbolisée par la voiture et le carburant. « Nous, nous n’avons rien, nous sommes des prêtres de seconde zone, qui ne peuvent pas compter sur le soutien d’une communauté installée en Europe. Nous sommes livrés à nous-mêmes »,  disaient-ils. Tout était réuni pour que la bombe explose. 

À cette jalousie est venue se greffer la question des mœurs et des manquements aux exigences du célibat. « Les religieux, aussi, commettent des fautes. Personne ne leur dit rien alors que l’on nous accable, nous les prêtres diocésains, parce que nous sommes pauvres »,  ajoutaient-ils. Des lettres de dénonciation ont été diffusées à grande échelle. 

Après avoir lu ces courriers et analysé la situation, j’ai décidé de rencontrer chaque prêtre. J’ai senti que certains regrettaient des paroles déplacées, des positions extrêmes.

 Qu’avez-vous dit aux prêtres ?  

Après les avoir écoutés personnellement, je les ai rassemblés pour leur présenter les grands défis de l’archidiocèse. En premier lieu, reconstituer le presbyterium, ce qui signifie que nous devons apprendre à aimer notre confrère. 

Pendant ces trois ans, j’ai découvert que le peuple de Dieu a besoin de pasteurs fidèles, qui aiment annoncer la Parole et sont prêts à donner une nourriture spirituelle à travers les sacrements. J’ai tenu aux prêtres un langage de vérité. La cohérence entre leurs discours et leurs actes est essentielle.

 Quels moyens avez-vous utilisés pour éviter les entorses au célibat ?  

Nous avons adressé une consigne très claire au clergé : aucun prêtre ne doit plus vivre seul, il doit appartenir à une communauté ! « Le Christ les envoyait deux par deux »,  rappelle l’Évangile. La vie communautaire n’est pas réservée aux religieux. Le prêtre qui n’a pas vu son frère doit s’inquiéter. Que devient-il ? Pourquoi n’est-il pas revenu ? 

Aujourd’hui, les chrétiens nous disent qu’ils trouvent un prêtre quand ils viennent au presbytère. C’est bon signe. Lorsque vous avez d’autres obligations, vous êtes tentés de vous éparpiller…

 Comment avez-vous remédié aux malversations financières qui constituaient l’un des autres volets de la crise de 2009 ?  

Le diocèse de Bangui détient plusieurs unités de production (menuiserie, imprimerie, garage). Il nous faut tout faire pour qu’elles génèrent des bénéfices. Elles ont recommencé à fonctionner. Depuis trois ans, nous travaillons dans la clarté et la transparence. L’argent dont dispose le diocèse ne nous appartient pas. C’est l’argent de l’Église et j’ai le devoir de rendre des comptes.

 Pourquoi a-t-il fallu trois ans pour trouver de nouveaux évêques ?  

Nous sortons d’une crise difficile, qui a remué jusqu’aux entrailles de l’Église. Rome se devait de prendre son temps pour discerner, chercher des candidats. Plusieurs enquêtes ont été menées durant ces trois ans, beaucoup de questionnaires ont circulé dans les diocèses jusqu’au moment où le Vatican a envoyé un signal fort.

RECUEILLI PAR BRUNO BOUVET

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:48

 

 

 

 

 

Petit-Miki.jpg

 

Par Pacôme Pabandji - 21/06/2012

L’enterrement a eu lieu après une cérémonie officielle à l’Espace Linga Téré de Bangui 

Dénis Mokonou alias Miki Le Roi, a été conduit à sa dernière demeure le mercredi 20 juin 2012. La cérémonie funéraire s’est déroulée à l’Espace Linga Téré en présence des artistes musiciens, des autorités du département des arts et de la culture, des amis et connaissances du disparu. Décédé le samedi 9 juin 2012 des suites de courte maladie à Bangui, M. Dénis Mokonou alias Petit Miki ou Miki Le Roi est un artiste musicien qui a marqué de son vivant les moments forts de la musique centrafricaine. Il a débuté dans le métier à l’âge de 15 ans en quittant sa famille pour se consacrer à la musique. Il a ainsi fait ses débuts avec l’orchestre Super Nzenze, puis l’orchestre Négro Louamé avant d’intégrer le grand Formidable Musiki de Thierry Darlan Yézo et Vox Négra où il s’est vite fait remarquer à travers sa voix d’or.

Il a donc participé à la sortie de plusieurs albums comportant des chansons qui ont fait bouger les fans de Bangui, des provinces de la République centrafricaine et de la France. Il était rentré au pays depuis quelques années, et il a connu des moments difficiles avec la maladie qui le rongeait. Ce grand fils du pays est décédé en sa terre natale. Plusieurs artistes musiciens étaient présents à la cérémonie où des animations ont été organisées. Le défunt a été conduit à sa dernière demeure à Kété Soua et il a été inhumé. Décédé à l’âge de 54 ans, Petit Miki laisse derrière lui une veuve et cinq enfants.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:39

 

 

 

 

les-deux-vehicules-ont-ete-evacues-dans-l-apres-midi.jpg

 

 

Face à face mortel à Espoey : un appel à témoins est lancé

http://www.larepubliquedespyrenees.fr  20/06/2012 à 07h25

Une fois de plus, une personne est morte hier sur les routes béarnaises. Brigitte Mamata-Aleme, une Toulousaine native de République centrafricaine âgée de 44 ans, circule au volant de sa Renault Scénic sur la RD 817 dans le sens Tarbes-Pau. Il est un peu plus de 12h20. Dans un virage en dévers à gauche de la côte d'Espoey, sa voiture dérape sur la route glissante, percute la glissière de sécurité avant de rebondir sur la chaussée alors qu'arrive, dans le sens Pau-Tarbes, un fourgon Mercedès Vitto conduit par un habitant du secteur de Soumoulou, âgé de 57 ans.

Le face-à-face est d'une extrême violence. La voiture est pulvérisée au niveau de la place du passager avant. Une douzaine de sapeurs-pompiers des casernes de Pau et Soumoulou se rendent sur les lieux à 12 h 30. Après avoir désincarcéré la conductrice, ils tentent de lui prodiguer les premiers secours mais le médecin du Samu doit constater sa mort malgré les efforts déployés. Le conducteur de l'autre véhicule, blessé aux cervicales, est conduit au centre hospitalier de Pau. Une demi-douzaine de gendarmes des brigades de Soumoulou, Lembeye et Morlaàs ont fait les premières constatations.

Des traces d'hydrocarbures ?

Selon le parquet, l'accident pourrait être dû à des traces d'hydrocarbure sur la chaussée. En effet, des traces ont été relevées sur le bas-côté à proximité du lieu de l'accident. Toute personne qui aurait circulé entre Ger et Soumoulou entre 12 heures et 13 heures et qui aurait trouvé la chaussée anormalement glissante dans la descente de la côte d'Espoey, notamment au niveau du second virage en dévers à gauche est priée de se mettre en contact avec la gendarmerie de Morlaàs au 05 59 33 59 70. L'appel vaut également pour toute personne qui aurait été témoin oculaire de ce drame qui porte à 13 le nombre de morts sur les routes du Béarn depuis le début de l'année.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 13:39

 

 

 

 

 

RCA sud Est

21 Juin 2012 - 10:30 (Xinhua)

Plus de 1 200 ressortissants centrafricains, composés de 168 ménages dont 724 enfants et 284 femmes se sont réfugiés dans les localités de Ngele et Kedja, situées dans le district du Nord-Ubangi à l'Equateur (Nord-ouest de la RDC), indique une note d' information du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA)/RDC, publiée mercredi à Kinshasa.

Selon le document qui ne précise pas la période de leur arrivée, ces personnes proviendraient des villages de Gbasiki etNgbatamba, en RCA, et qu' elles fuient, selon leurs propres déclarations, des attaques répétées des hommes armés.

Par ailleurs, les autorités provinciales de l'Equateur sollicitent l'appui des acteurs humanitaires pour répondre aux besoins de ces personnes, note le même document qui ajoute qu'une réunion des partenaires a décidé l'envoi dans les prochains jours d'une mission inter-agences pour évaluer la situation.

En novembre dernier, rappelle la même source, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) avaient enregistré l'arrivée de 572 Centrafricains dans le village de Bakundu, au Nord du territoire de Libenge, à l' Equateur.

Ces personnes provenaient de Danga Bakundu en RCA, fuyant l'insécurité. Une assistance en biens non alimentaires leur avait été apportée à la suite d'une mission conjointe composée de HCR, de la CNR ainsi que des ONG Les Aiglons, AIDES et ADSSE.

 

 

 

NDLR : Voici une preuve s'il en était besoin, que le contrôle du territoire centrafricain échappe totalement aux pseudos autorités de Bangui.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 13:14

 

 

 

 

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Agence Ecofin) - XSML, le gestionnaire du fond de private equity Central Africa SME Fund (CASF) investit dans Millenium Telecom un fournisseur d’accès internet 4G en République Centrafricaine.

Millenium Telecom déploie à Bangui un réseau Internet sans fil de 4èmegénération WiMAX Mobile de l’équipementier américain Airspan Networks.

10 000 clients sont visés dans le plan d’affaire du fournisseur d’accès.

CASF est un fonds de 25 millions $ qui prend des participations dans les PME de RD Congo et de Centrafrique pour un montant compris entre 100000 et 500000 $. Le portefeuille est composé de deux participations : SOS Médecins de Nuit et Congo Call Center

Source : http://www.agenceecofin.com

 

NDLR : C’est vraiment fabuleux ! Même la France n’est pas encore à la 4 G. C’est bien pour un pays de prendre ainsi de l’avance technologique mais franchement à quoi cela peut bien servir quand de nombreux citoyens de tous âges meurent de faim et que plusieurs grands hôpitaux du pays y compris ceux de la capitale manquent cruellement depuis des mois de médicaments essentiels, d’anti-tuberculeux, de matériel pour effectuer les radiographies et autres. Espérons qu'avec cette affaire,  on n'apprendra pas plus tard l'apparition dans le pays d'un autre milliardaire du type de celui de Boy-Rabe. 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 02:22

 

 

 

 

 

médicaments

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 20 Juin 2012 09:53

Le sort des 108 personnes atteintes de la tuberculose et dont les traitements dépendent exclusivement de l’Hôpital Universitaire de Bambari est actuellement très préoccupant. Ledit hôpital ne dispose pas de médicaments appropriés pour les soins des malades tuberculeux depuis la rupture totale le 12 mai 2012, signale Radio Ndeke Luka (RNL) ce 19 juin.

Le Centre des Diagnostiques de Traitements Tuberculeux (CDTT) de l’Hôpital de Bambari ne peut actuellement s’occuper de ses patients à raison du manque de produits thérapeutiques destinés à plus de 107 personnes déclarées tuberculeux suite a un examen de crachats  effectué dans la Préfecture de la Ouaka cette année.

Cette crise médicamenteuse plonge le bien être de ces malades tuberculeux dans de complications sanitaires faisant place à de sérieuses inquiétudes de la part des malades, «  les patients se plaignent des rechutes fatales en cas de prolongement de la rupture » signale sans insistance le correspondant de RNL.

Le correspondant rapporte aussi que le responsable du CDTT de l’Hôpital Universitaire de Bambari, Jean Marie Youkouanga, confirme cette carence en dénonçant une lenteur dans l’acheminement des produits au niveau de Bangui, « suite aux commandes envoyées depuis le début du mois de mai et renouvelée ce début juin 2012, c’est à la date du 6 juin que l’équipe de supervision venue de Bangui   a administré 20 doses de REZ et du RH  à 20 personnes sur les 108 malades enregistrés et  nécessitants des suivis cliniques constants ». Cependant, la situation des 90 autres patients est vouée à la rechute si les commandes n’arrivent pas à temps, indique le même responsable.

L’Hôpital Universitaire de Bambari n’est pas l’unique à vivre ce problème de manque produits pharmaceutiques. Récemment, l’Hôpital Communautaire de Bangui s’était confronté à une rupture complète des médicaments même les plus prisés entre autres le Paracétamol. Comme initialement annoncé, cette crise de médicaments qui se généralise lentement en République Centrafricaine fait suite à la mauvaise gestion de l’Unité de Cession de Médicaments (UCM) en RCA en 2011. Jusqu’aujourd’hui, les centrafricains en général paient pour cette mauvaise gérance qui a découragé profondément les partenaires et pourvoyeurs de la République Centrafricaine en médicaments.

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