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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 00:58

 

 

 

 

 

Ndoutingaye

 

Findiro

 

Un exemple de l'ampleur de la toile d'araignée tissée par Ndoutingaï et Findiro

 

Enquête exclusive de la rédaction de CAP

Ce qui se passe déjà depuis belle lurette à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RCA dont personne ne parle est un véritable scandale. Les conséquences fâcheuses de cette situation est l’accumulation d’arriérés de salaires pour le personnel mais aussi pour les pensions des  nombreux retraités. Le DG de cette importante structure, le dénommé  Jean Djindot, est un vrai ripou dont la seule préoccupation n’est pas tant d’assurer la bonne gestion de sa boîte mais de tout faire pour garder son poste.

Ce monsieur n’est manifestement pas à sa place comme DG d’une telle caisse car depuis sa nomination, il a déjà fait l’objet de diverses sanctions par le ministre de la fonction publique et du travail de l’époque, Gaston Mackouzangba, avec également une traduction devant le conseil de discipline de la fonction publique qui a même exigé son limogeage des fonctions de DG.  Mais après soudoyé  quelques individus au Tribunal Administratif, cette institution va prendre une résolution pour rétablir Jean Djindot dans ses fonctions de DG. Il poussera même le bouchon jusqu’à se payer tout son salaire correspondant à la période où il était suspendu.

Suite à la saisine du Conseil d’Etat par le ministère de la fonction publique, celui-ci décide de confirmer les arrêtés du ministère sanctionnant le DG de la CNSS et d’annuler le jugement du Tribunal Administratif étrangement pris en faveur du rétablissement dans ses fonctions de Jean Djindot.

Malheureusement au ministère de la fonction publique, un changement de ministre est intervenu entre temps pour le bonheur de Jean Djindot. Le nouveau ministre, Noel Ramadan, au lieu de se contenter de mettre en application l’arrêt du Conseil d’Etat qui n’est susceptible d’aucun recours, se permet d’écrire au ministre de la justice qui n’est autre que Firmin Findiro, par hasard grand protecteur ainsi que Sylvain Ndoutingaï, de Jean Djindot pour solliciter préalablement son avis sur l’arrêt du Conseil d’Etat.

Nous apprendrons avec stupéfaction lors de notre enquête sur la gestion de Jean Djindot de la CNSS qu’à l’occasion du décès du père de Firmin Findiro alors Procureur de la République, celui-ci a reçu de la part du DG de la CNSS Jean Djindot une enveloppe d’un million (1.000.000) de F CFA pris dans la caisse de la CNSS au titre de sa contribution aux frais d’obsèques du défunt père.

Pour plaider sa cause et faciliter ses liens avec ses protecteurs, Jean Djindot se sert des services d’un ex-planton travaillant à l’agence de la CNSS de Bossangoa répondant au nom de Noel Dokafei alias « Nono », un véritable « dougourou » de Findiro et Ndoutingaï qui ont réussi à le faire muter à Bangui et même à le faire nommer chef de service des prestations familiales poste technique auquel Nono ne comprenait rien, ce de dernier a demandé finalement à être nommé comme chef de service du matériel moins ardu.

Un autre cas similaire est celui d’un certain Hubert Ndro, ex-chauffeur de Mme Joséphine Kéléfio la sœur cadette de François Bozizé. Mme Kéléfio a imposé à Jean Djindot d’embaucher son ex-chauffeur et de le nommer l’agent de protocole du DG de la CNSS. Cela fut fait. C’est ainsi que cela se passe en bozizie avec tous ces obligés qui ne cessent de renvoyer l’ascenseur à ceux qui les nomment et les protègent en l’occurrence Ndoutingaï et Findiro.

Le seul regret de Jean Djindot est sans doute que le projet de mouvement général de tout le personnel de la CNSS qu’il a conçu et remis d’abord non pas à son ministre de tutelle celui de la fonction publique et du travail mais plutôt à son protecteur dans le gouvernement, Firmin Findiro qui devrait le transmettre à Ndoutingaï qui à son tour userait de sa proximité d’alors auprès de Bozizé pour que le décret soit signé, n’ait pas abouti jusqu’ici et que Ndoutingaï et Findiro se soient maintenant retrouvés désormais en disgrâce.

C’est ainsi qu’on sait par exemple que dans ce projet de mouvement du personnel de la CNSS de Jean Djindot qui ne fait pas mystère de son hostilité aux cadres d’ethnie yakoma de la CNSS, avait prévu de nommer un certain Robert Guébémandji Directeur des Ressources Humaines ; comme Directeur du Contrôle, un certain Emmanuel Zoudin et chef de service du matériel le fameux Noel Dokafei alias « Nono ». Un certain Fridolin Grébadé devait être nommé chef d’agence de Bouar, pour ne citer que ceux-là.

Récemment, depuis son retour précipité de mission de Genève en raison de la disgrâce de ses protecteurs Ndoutingaï et Findiro, Djindot vient de décider de limoger brutalement certaines personnes de leur poste pour la seule raison qu’on l’a informé que celles-ci se seraient réjouies du limogeage de Ndoutingaï. C’est ainsi que la chef de section du courrier général à la direction générale, Mme Jocelyne Ngoyos a été relevée et remplacée par une maîtresse du DG, Mlle Blandine Otto. Une autre dame est mutée par exemple à l’agence de Mbaiki.

Voilà un petit bout de ce qui se passe à la CNSS avec son inadmissible cortège de corruption, de népotisme, de clientélisme sur fond de tribalisme d’un DG aveuglé par son seul souci de demeurer ad vitam aeternam à des fonctions dont il n’a ni les compétences, ni l’intégrité morale, ni l’envergure.

A un moment où sur instigation du demi-dieu Ndoutingaï, les conseils d’administration des sociétés d’Etat et offices publics ont été dissouts au profit d’un prétendu Conseil spécial de redressement et de gestion dans le seul but de mettre la main sur leurs finances, on se rend compte de l’envergure de la toile d’araignée de Ndoutingaï et Findiro et on ne peut que se demander si c’est avec une telle foire que Bozizé pourra redresser la situation de la CNSS et du pays.  

La Rédaction

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 00:51

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

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Bakouma: Attaque d’une bande armée, la population quitte la ville

Bakouma, 25 juin (RJDH)- Les habitants de la ville de Bakouma (Centre-est) quittent la localité depuis le  dimanche 24 juin, à cause d’une attaque d’hommes armés non identifiés, sur le site de la société AREVA. Deux éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) qui assuraient la sécurité de la société et deux civils ont été tués dans cette attaque.

« Le dimanche après-midi, ces hommes armés ont surgi sur le site de la société  AREVA.  Ils ont pillé les maisons, emporté des biens et fait des otages parmi le personnel », a confirmé la député de la circonscription de Bakouma, Alima Diarra, jointe par téléphone ce lundi par le RJDH.

Alima Diarra affirme aussi que la  population quitte la ville depuis hier soir, se cache dans la brousse ou se déplacent dans les villages environnants, sur ordre du haut-commandement du détachement des Forces armées centrafricaine (FACA) dans la région.

Cette information est confirmée par une  habitante de Bakouma, jointe par téléphone depuis sa cachette. « Depuis ce matin (lundi 25 juin), ces hommes occupent toute la ville et cherchent des gens pour porter les bagages, car ils ont cassé les conteneurs de la société AREVA », a témoigné la même source qui explique que les assaillants sont constitués d’hommes et de femmes qui tirent de partout.

« Les éléments des FACA, en sous-effectif, nous ont conseillé de nous retirer de la ville. Les deux véhicules dont ils disposent ont été brûlés par les envahisseurs. Les militaires, eux-mêmes, sont en débandade après l’accrochage d’hier soir avec ces hommes », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, un renfort  devait arriver de la ville de Zacko pour appuyer le détachement de Bakouma.

D’après les informations recueillies, ces assaillants parlent français et anglais. Ils auraient fait irruption  le samedi 23 juin dans un village près de la ville de Bakouma. Ils auraient tué deux personnes et enlevé deux autres, dont une femme, avant de marcher hier sur Bakouma.

 

Bria : Les enfants de 0 à 5 ans sont les principales victimes du paludisme

Bria, 25 juin (RJDH)- Environ 21 cas de décès liés au paludisme ont été enregistrés sur 586 enfants de 0 à 5 ans hospitalisés du janvier à mai 2012 au centre de santé de Bria (Centre-est).

 Ce bilan a été fait  ce lundi 25 juin par le chef de section soins et supervision de la préfecture sanitaire de la Haute-Kotto, Mathurin Poulodou, dans un entretien avec le correspondant du RJDH.

« Le paludisme constitue  la première cause d’hospitalisation et de la mortalité  infantile à Bria et dans les villages périphériques», a ajouté Rufin Latakpi qui travaille au service de réanimation à l’hôpital préfectoral  de Bria. D’après lui, huit  personnes sur 10 consultées par jour à Bria présentent les symptômes du paludisme et les principales victimes  sont les enfants et les femmes enceintes.

Il s’est félicité de la présence de l’ONG International medical corps (IMC) dans la région. Toutefois, « l’intervention de cette ONG seule ne peut pas couvrir tous les besoins de la population. C’est pourquoi nous sollicitons les organismes humanitaires œuvrant dans la lutte contre le paludisme d’agir », a-t-il souhaité.

D’après les informations, la population de la ville de Bria a bénéficié de la distribution de moustiquaires imprégnées en 2010. Depuis lors, elle n’a plus reçu ce moyen de prévention contre le paludisme.

Il faut noter que 3155 enfants de 0 à 59 mois ont été consultés allant de janvier au mai. 2449 cas de palu simple ont été enregistrés.

 

Birao : La crise alimentaire contraint les fonctionnaires et agents de l’Etat à quitter la ville

carte-de-la-vakaga

 

Birao, 25 juin (RJDH) – Certains fonctionnaires et agents de l’Etat affectés à Birao (Nord-est) commencent à retourner à Bangui, à cause de crise alimentaire qui frappe la région  depuis plus d’un mois, a annoncé ce matin le maire de Birao, Ahmat Moustapha. «  La majorité des fonctionnaires qui travaillent dans  la préfecture de la Vakaga  ont abandonné leurs postes ; certains sont en route pour Bangui et d’autres sont en ce moment à Bangui », a-t-il fait déclaré.

La plupart de ces fonctionnaires et agents de l’Etat sont entre autres, des enseignants  contractuels, des douaniers et des gendarmes, a précisé Ahmat Moustapha.

L’information a été confirmée par le président de la jeunesse de Birao, Moussa Zakaria, qui parle d’une «  situation inquiétante », avant d’ajouter que certaines personnes se trouvent présentement dans la brousse à la recherche de nourriture. « Les cas de malnutrition se multiplient chez les enfants de  bas âge », a-t-il indiqué.

Depuis le mois de mai, une crise alimentaire a été signalée dans la partie ouest de préfecture de la Vakaga. Mais la semaine passée, cette crise s’est généralisée sur toute la région. La population de la Vakaga continue d’appeler à une intervention du gouvernement et des organisations humanitaires.

 

Paoua : Les bandes armées continuent de progresser dans le Nord

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Paoua, 25 juin 2012 (RJDH) – Les bandes armées dont la présence a été signalée dans le Nord de la République centrafricaine continuent de progresser, mais sans agresser la population.

D’après les témoignages recueillis ce lundi 25 juin par radio Voix de la Péndé (Paoua) depuis Paoua, ces hommes armés, encore non identifiés, ont traversé les villages Maitikoulou, Markounda, Bodjomo, Boguila, Béboura, en direction de Bocaranga (Nord-ouest).

« Bien que ces hommes n’ont pas brutalisé la population, nous avons peur. Nous craignons de revivre les évènements des années précédentes », a témoigné un homme qui a fui son village pour trouver réfuge à Paoua.

A cause de mouvement de groupes armés dans la région, la population de Paoua (Nord) et des villages environnants vivent dans un sentiment de peur. Les habitants de certains villages se déplacent déjà vers la ville de Paoua pour échapper à une quelconque attaque.

 

Rafaï : L’enquête sur la nutrition chez les enfants de moins de 5 ans commence

couverture de Directmatin du 17 nov

 

Rafaï, 25 juin 2012 (RJDH) – L’équipe d’enquête nationale sur la malnutrition en République centrafricaine est arrivée le samedi 23 juin dans la sous-préfecture de Rafaï (Sud-est).

Lancée au mois de mai dernier, cette enquête est axée sur les enfants de 0 à 5 ans sur toute l’étendue du territoire national. « Elle a pour objectif de collecter les données statistiques sur le taux de mortalité et la situation nutritionnelle de ces enfants », a indiqué le responsable des statistiques de la délégation régionale numéro 7, Brice Junior Kongassir.

Au cours de l’enquête, les agents posent des questions aux chefs de ménages sur l’environnement de vie des enfants. L’enquête prend en compte des informations précises sur la taille des enfants, leur poids, leur forme. Les enquêteurs testent le sel utilisé pour la cuisine pour savoir si la population consomme du sel iodé ou, non iodé, et qui peut être à l’origine de certaines maladies tel que le goitre.

L’enquête est financée par l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, en partenariat avec le ministère de la santé et celui du plan. Le résultat de cette enquête devrait permettre de réajuster la prise en charge des enfants de 0 à 5 ans, souvent victime de malnutrition.

 

Nola : Vers un nouveau comité de gestion de l’hôpital

Nola, 25 juin 2012 (RJDH) – Une assemblée générale élective destinée à renouveler le comité de gestion de l’hôpital préfectoral de Nola (Ouest), se tiendra le 27 juin prochain,  a annoncé le samedi dernier, Lazard  Ngaya, préfet de la Sangha Mbaéré et président préfectoral du soin de santé primaire.

D’après lui, cette rencontre permettra de mettre en place un nouveau bureau du comité de gestion de l’hôpital, en vue d’appliquer les nouvelles stratégies pouvant aider à améliorer la prise en charge médicale de la population.

« Chacun  devra, à cette occasion,  dénoncer les cas de détournement, de népotisme, la paresse, et chercher à éradiquer  tous les obstacles au fonctionnement de l’hôpital préfectoral de la Sangha Mbaéré », a prévenu Lazard  Ngaya.

Pour lui, le renouvellement du bureau du comité de gestion est essentiel parce que la population se plaint de la mauvaise gestion du comité ad hoc mis en place en décembre 2011, d’où l’urgence de constituer un bureau légal devant faciliter à l’accès aux soins de la population.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 00:33

 

 

 

Carte-Centrafrique-Tchad

 

 

Communiqué  de presse  N° 010/FSR /BE /2012.

 

Le Gouvernement de la République Centrafricaine (RCA) agissant sous instruction de son mentor Deby ., a procédé à une arrestation arbitraire des ressortissants tchadiens résidant dans la zone du triangle(RCA  ,Soudan, Tchad). Il s’agit pour la plupart des enfants, des femmes, des personnes âgées, des invalides et quelques hommes qui n’ont pu se rendre ce jour aux travaux champêtres.

Le motif invoqué pour procéder à ce forfait est que ces éléments sont des militants et sympathisants de l’opposition armée surtout du Front pour le Salut de la République (FSR), du Front Populaire  pour le Redressement (FPR) et de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement Fondamental (UFDD/F). En conséquence, ils sont  accusés de fournir des combattants aux trois mouvements susmentionnés.

Il s’agit d’une pure invention fabriquée par Deby qui a instruit Bozizé pour éxécution.Le comble est que le Général Bozizé a non seulement, procédé avec zèle à l’arrestation de ces paisibles citoyens, mais il les a transférés à Ndjamena.

A l’heure où nous mettons ce communiqué sous presse, la mission Bozizé a pris fin. Il a, en effet, remis le colis à Deby.

Le Front pour le Salut de la République(FSR) tient tout d’abord à condamner fermement ces méthodes relevant d’un autre âge. Celles-ci transgressent tous les usages relatifs au respect des droits de l’Homme et ce, au nom d’une prétendue solidarité entre dictateurs ébranlés et qui s’accrochent au pouvoir.

Ensuite, nous tenons le Général Bozizé pour responsable au même titre que Deby de tout malheur qui  pourra  advenir à l’un ou à tous ces paisibles citoyens.

Enfin, nous lançons un appel pathétique à tous les gouvernements pour qui  la démocratie a un sens et qui se soucient du respect des droits de l’Homme ; aux organisations régionales et internationales en l’occurrence l’Union Africaine et Les Nations-Unies ainsi que les organisations de défense des droits de l’Homme, notamment Amnesty International, Humain Watch Right , la Raddho etc. de se mobiliser pour éviter le pire contre des citoyens paisibles dont le seul reproche retenu contre eux est d’être parents à des rebelles. Comme vous le constatez, c’est l’esprit de la vendetta que Deby et Bozizé tentent de mettre en valeur pour justifier un crime avéré.

Nous sommes persuadés que seule une mobilisation dynamique et vigoureuse permettra de dissuader le bourreau de Ndjamena de commettre le pire.

                                 Fait à Paris le 25 juin 2012.

Pour le Front pour le Salut de la République (FSR).

Le Commissaire à la communication Porte –Parole

          Abakar Assileck Halata.

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 23:13

 

 

 

 

fmi-logo

 

WASHINGTON AFP / 25 juin 2012 23h43 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi avoir approuvé une assistance financière sur trois ans au bénéfice de la Centrafrique, qui pourra se monter à 63,2 millions de dollars.

Ces sommes seront fournies au pays dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC), dispositif du Fonds destiné à soutenir les pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, indique le FMI dans un communiqué.

Comme d'habitude pour ce genre de prêt, les fonds sont débloqués par tranches successives au fur et à mesure de la vérification des progrès du pays sur la voie du programme de réforme auquel il s'est engagé en contrepartie de cette assistance.

Les autorités de Bangui peuvent d'ores et déjà tirer au guichet du Fonds environ 10,5 millions de dollars, précise le communiqué.


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Centrafrique: feu vert du FMI pour une aide de 63,2 millions de dollars


WASHINGTON AFP / 26 juin 2012 00h57 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi avoir approuvé une assistance financière sur trois ans au bénéfice de la Centrafrique, qui pourra se monter à 63,2 millions de dollars.

Ces sommes seront fournies au pays dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC), dispositif du Fonds destiné à soutenir les pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements, indique le FMI dans un communiqué.

Comme d'habitude pour ce genre de prêt, les fonds sont débloqués par tranches successives au fur et à mesure de la vérification des progrès du pays sur la voie du programme de réforme auquel celui-ci s'est engagé en contrepartie de l'assistance du FMI.

Les autorités de Bangui peuvent d'ores et déjà tirer au guichet du Fonds environ 10,5 millions de dollars, précise le communiqué.

Le FMI indique que le programme de réforme des autorités a pour but de renforcer la stabilité macroéconomique en revenant à la discipline budgétaire, de dégager des marges budgétaires pour une augmentation des dépenses publiques en faveur de programmes sociaux essentiels et d'infrastructures de base, de renforcer les capacités du pays et ses institutions et d'accélérer les réformes sociales afin de faire disparaître les entraves à la croissance.

L'institution reconnaît la fragilité de la République centrafricaine et souhaite par son action puisse être un catalyseur de financements sous la forme de dons afin de promouvoir la reprise et soutenir les efforts des autorités.

Selon les Nations unies, la Centrafrique est l'un des pays les moins avancés de la planète. Elle est engagée depuis 2008 dans un processus de paix après des années d'instabilité marquées par des rébellions et des coups d'Etat ou tentatives de coups d'Etat qui ont ravagé son tissu économique et social.

Malgré cela, elle reste la proie de groupes armés, rebelles, coupeurs de routes et braconniers, comme en a témoigné encore lundi l'annonce du pillage d'installations du groupe français de nucléaire civil Areva par des rebelles dans le Sud-Est du pays.

Le FMI estime que la croissance économique de la Centrafrique devrait s'accélérer progressivement pour atteindre environ 6% en 2014, contre 3,3% en 2011.

 


(©)

NDLR : Comme on le craignait, voici une bouée de sauvetage inespérée que jette le FMI à un régime complètement à bout de souffle voire à l’agonie qui était en passe de tomber comme un fruit mûr. Comme Centrafrique-Presse l’écrivait il y a quarante-huit heures à peine, en agissant ainsi, le FMI accorde une prime à la mauvaise gouvernance du pouvoir prédateur, incompétent et corrompu de Bozizé qui passe le plus clair de son temps non seulement à saigner le trésor national mais aussi à dissimuler au même FMI certaines rentrées de fonds comme les 8 millions de dollars US de la société Aurafrique ainsi que les 29,5 millions de dollars US du prêt indien qui s’est purement et simplement évaporé.

Le FMI ne dispose d’aucune garantie que cette facilité de crédit sera utilisée à bon escient ni qu’elle profitera réellement au pays. La vocation du FMI est-elle de maintenir au pouvoir des dictateurs corrompus afin qu’ils puissent opprimer et affamer leur peuple comme le fait François Bozizé ?

Avec ce signal d'encouragement que lui envoie le FMI, Bozizé va se croire désormais invincible et s'imaginer qu'il peut maintenant modifier tranquillement l'article de la constitution qui l'empêche de briguer un troisième mandat.

 

 

Un geste du FMI attendu à Bangui

 

(Radio Ndeke Luka 25/06/2012)

 

Tous les centrafricains ont l’oreille tendue vers le FMI en ce lundi 25 juin 2012. Le conseil d’administration de cette organisation financière mondiale doit se réunir en effet pour statuer sur un dossier présenté par la RCA et concernant un prêt pour relancer l’économie nationale.

C’est en janvier dernier que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international a conclu les consultations avec la République Centrafricaine. Puis une mission d’évaluation a séjournée de nouveau à Bangui en avril pour faire le point et boucler ce dossier appelé dans leur jargon, programme de facilité élargie de crédits au gouvernement centrafricain.

Le rapport de la mission indique que des efforts ont été faits par le gouvernement et que les perspectives à court terme sont certes favorables, même si la RCA, en tant qu’État fragile, a de redoutables défis à relever pour renforcer les perspectives de croissance à moyen terme et réduire la pauvreté.

 

La mission a ainsi salué les mesures adoptées pour rétablir la discipline budgétaire et accroître la transparence dans l'utilisation des fonds publics. La bancarisation des fonctionnaires, l’instauration d’un guichet unique du trésor public, la récente augmentation du prix des produits pétroliers font partie de ces mesures. Mais la mission a également regretté les dérapages budgétaires et les problèmes sous-jacents de gouvernance survenus en 2010 et au début 2011.

 

Dans ses conclusions, la dernière mission du FMI estime qu'un nouvel accord avec entre la RCA et le FMI pourrait aider à consolider la stabilisation macroéconomique et permettrait d'accompagner les autorités dans leur programme de réformes.

 

Tout laisse donc penser que le gouvernement centrafricain pourrait obtenir ce prêt dont le montant pourrait s’élever à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Il permettrait alors de relancer l’activité économique. Un grand bol d’air, qui pourrait venir en guise d’encouragement.

 

© Copyright Radio Ndeke Luka

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 18:03

 

 

 

 

 

AFRICA-n-1.jpg

Lors de sa visite officielle le 7 Mai 2012, le Président tchadien Idriss Déby Itno a invité le pouvoir de Bangui à dialoguer avec son  opposition. Faisant suite à cette déclaration, le FARE 2011 et les autres forces vives de  la Nation, ont été téléphoniquement convié à une rencontre avec le Général François Bozizé, au Palais de la Renaissance à la Présidence de la  République le 15 Mai 2012. Depuis cette date on les Centrafricains se demandent ce que cache la prétendue main tendue de Bozizé à l’opposition

Depuis, il y a eu plusieurs déclaration dont :

- La déclaration solennelle du FARE 2011 relative à ce dialogue Inter-Centrafricain

- La révolution ayant abouti à l'écartement du tout-puissant « vice-président » Sylvain Ndoutingaï Ministre d'Etat chargé des Finances et du Budget, ancien Super Ministre de l'Energie et des mines  et neveu de Bozize

- La Création d'une autre plateforme de l'opposition démocratique à côté du FARE-2011

- Le FMI qui s’apprête à donner à Bozizé une prime à la mauvaise gouvernance

- L'attaque du site d’AREVA de Bakouma au sud-est de Centrafrique par des inconnus armés

 Et tant d'autres sujets…

 Ce Mercredi, connectez-Vous à l'émission "Le Grand Débat - Les Cartes du Monde " de la radio africaine, AFRICA N° 1

 Pour suivre en direct l'émission de Francis Laloupo sur la situation politique, économique et sécuritaire en République Centrafricaine:

sur  Internet  par  http://www.africa1.com/spip.php?rubrique113 

sur Farcebook  par  http://www.facebook.com/radioafrica1

ou en écoutant la radio sur 107.5 FM

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Centrafrique-Presse.com - dans Médias
25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 17:59

 

 

 

 

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Bangui, 25 juin (C.A.P) – Outre l’attaque dont a été l’objet dimanche dernier le site d’uranium d’AREVA à Bakouma, certaines informations de sources crédibles font également état d’une autre attaque ce jour 25 juin 2012, toujours par des hommes armés non identifiés, vraisemblablement ceux du tchadien Baba Laddé, du site aurifère de Ndassima  à environ 14 kms de Bambari mais qui aurait été repoussée,.

La société Aurafrique filiale d'Axmin assure l’exploitation du gisement à ciel ouvert de Ndassima à Bambari. On le voit, les assaillants ont visiblement choisi de s’en prendre aux intérêts économiques de la République centrafricaine tout en soulignant l’incapacité des autorités de Bangui d’assurer un minimum de sécurité autour de ces endroits sensibles du pays.  

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 16:11

 

 

 

 

Bakouma-sur-carte-google.JPG

 

 

 

Un site d'Areva attaqué et pillé en Centrafrique par des rebelles non identifiés

 

RFI lundi 25 juin 2012

 

Des rebelles non identifiés ont attaqué et pillé, dimanche 24 juin, une partie du site du groupe français de nucléaire civil Areva. Le site se trouve près du gisement d'uranium de Bakouma, à 800 km au sud-est de Bangui. L'attaque a eu lieu en début d'après-midi. Sur place, on compte cinq ressortissants français dont le directeur général à Bangui du groupe Areva, qui effectuait une visite sur le site.

 L'insécurité reste de mise autour du site du groupe français, qui est protégé par une société privée de sécurité et quelques militaires et gendarmes centrafricains. D'après des informations recueillies à Bangui, il y a eu des combats, des tirs nourris hier. Aucun employé n'est touché mais un militaire a été tué. Les assaillants sont entrés dans le camp et ils ont tout pillé : les stocks d'alimentation, le matériel.

 A l'heure qu'il est, le groupe armé reste dans la zone et isole le site. Il pourrait s'agir du FPR d'Abdel Kader Baba Laddé qui a des hommes dans la zone. Mais il s'agirait, plus vraisemblablement selon des sources à Bangui, de rebelles ougandais de la LRA présents en Centrafrique depuis 2008.

 Des renforts de l'armée centrafricaine sont en route. Reste à savoir si les Ougandais, conseillés et soutenus par les Américains, vont arriver sur place ou si la France va utiliser ou non les moyens militaires dont elle dispose dans la région pour exfiltrer le personnel.

 

 

Un site d’Areva attaqué en République centrafricaine

Libération 25 juin 2012 à 14:41 Par THOMAS HOFNUNG

Plus de peur que de mal, semble-t-il. Les cinq expatriés français qui travaillent sur le site d’Areva à Bakouma, en Centrafrique, ont été dépouillés par des rebelles dimanche en fin d'après-midi, sans être pris à partie physiquement, affirme le groupe français. Ce dernier se veut rassurant : «Les assaillants ont pillé les vivres et le matériel informatique avant de quitter les lieux»dit-on au siège de l’entreprise du nucléaire civil. Toutefois, l’attaque de dimanche paraît avoir été très violente : les autorités de Bangui évoquent ainsi un «violent accrochage», ajoutant : «L’ennemi a fait quelques dégâts matériels et s’est retiré en emportant essentiellement des vivres.»

Il est pour le moment difficile d'établir un bilan des combats, cependant, l’on ne déplore aucune victime sur la zone ni parmi le personnel, ni au sein de la population de Bakouma. Mais un bon connaisseur de la région donne une version sensiblement différente :«Tout le monde a déguerpi, les cinq Français se retrouvent isolés, sans rien à manger.» Il ajoute : «Bakouma est à 200 km de la capitale, Bangui, mais dans une zone isolée, à deux jours de route vu l'état du réseau. Il faut s’y rendre en avion.»

Une source diplomatique française a affirmé à l’AFP que les expatriés étaient en contact avec les autorités françaises qui cherchaient «la solution la plus adaptée» pour eux. La France dispose d’un détachement militaire sur l’aéroport de Bangui, en soutien des forces armées centrafricaines (les Faca). Selon une source bien informée, des renforts pourraient être envoyés depuis Libreville (Gabon), où la France dispose d’une base militaire permanente. Le groupe qui a attaqué le site de Bakouma n’a pas été identifié pour l’heure.

Un pays qui vit dans une instabilité chronique

Depuis des années, la Centrafrique vit dans une instabilité chronique, les attaques de mouvements rebelles se succédant les unes aux autres. En outre, les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), tristement célèbres pour leur cruauté, sont actifs sur son territoire. Sur décision du président Barack Obama, les Etats-Unis ont déployé en Centrafrique plusieurs dizaines de commandos des forces spéciales pour traquer la LRA.

Avec 32 000 tonnes estimées à l’heure actuelle, le gisement, situé dans une zone peu sécurisée, est considéré comme non négligeable par Areva, même s’il n'égale pas, par exemple, les 180 000 tonnes de ressources de la mine géante d’Imouraren au Niger. Au grand dam du président centrafricain François Bozizé, Areva envisage toutefois de quitter Bakouma, dont l’exploitation ne serait pas assez rentable. Les cinq expatriés du groupe faisaient de «l’exploration», confie un proche du dossier. L’attaque d’hier «va sans doute renforcer la volonté de l’entreprise de quitter rapidement la Centrafrique», estime cette source.

Source : http://www.liberation.fr/monde/2012/06/25/un-site-d-areva-attaque-par-des-rebelles-en-republique-centrafricaine_828931

 

République centrafricaine : des rebelles ont attaqué un site d'Areva

Le Monde.fr avec AFP | 25.06.2012 à 16h13 • Mis à jour le 25.06.2012 à 16h13

 

Des rebelles non identifiés ont attaqué et pillé dimanche une partie du site du groupe français de nucléairecivil Areva près du gisement d'uranium de Bakouma, dans le sud-est de la République centrafricaine, a-t-on appris lundi 25 juin de sources militaire centrafricaine et diplomatique française.

"Un violent accrochage a mis aux prises hier [dimanche] dans l'après-midi à Bakouma" l'armée centrafricaine et "un groupe d'hommes armés non identifiés dans leur tentative de lancer l'assaut contre le site de la société minière Areva", selon un communiqué de presse militaire lu à la radio nationale.

POSSIBLE ATTAQUE DE LA RÉBELLION TCHADIENNE

Selon les premiers bilans officiels, il n'y a pas eu de morts lors de l'attaque de dimanche, mais un villageois a été tué près du site peu auparavant par les agresseurs. Une source militaire centrafricaine à Bangui ayant requis l'anonymat confirme que l'attaque n'a pas fait de victimes mais souligne que, "quelques heures avant l'accrochage, ces hommes armés ont abattu un villageois à 25 kilomètres de Bakouma. Ils ont pris en otage un notable et un jeune homme qui leur a servi de guide".

Selon cette source, les assaillants "seraient des hommes de la rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Baba Laddé". Le FPR, venu du Tchad, sévit en Centrafrique depuis 2008. En janvier, l'armée centrafricaine avait attaqué des positions du FPR dans le nord à près de 400 kilomètres de Bakouma, affirmant avoir "neutralisé" la rébellion. Selon une autre source proche du dossier, les rebelles "ne sont plus sur le site, mais ils sont encore dans la zone de Bakouma. Ils sont chargés [après le pillage] et ils cherchent à recruter des porteurs".

Une source diplomatique française a affirmé que cinq ressortissants français du groupe Areva qui étaient sur le site étaient en contact avec les autorités françaises, qui cherchaient "la solution la plus adaptée" pour eux.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:30

 

 

 

 

 

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BANGUI AFP / 25 juin 2012 12h57- Des rebelles non identifiés ont attaqué et pillé dimanche une partie du site du groupe français de nucléaire civil Areva près du gisement d'uranium de Bakouma, dans le sud-est de la Centrafrique, a appris lundi l'AFP de sources militaire centrafricaine et diplomatique française.

« Un violent accrochage a mis aux prises hier (dimanche) dans l'après-midi à Bakouma l'armée centrafricaine et un groupe d'hommes armés non identifiés dans leur tentative de lancer l'assaut contre le site de la société minière Areva », selon un communiqué de presse militaire lu à la radio nationale.

« L'ennemi a fait quelques dégâts matériels et s'est retiré en emportant essentiellement des vivres. Il est pour le moment difficile d'établir un bilan des combats, cependant l'on ne déplore aucune victime sur la zone ni parmi le personnel, ni au sein de la population de Bakouma », a ajouté le communiqué.

« Des dispositions sont en train d'être prises en concertation entre la partie française qui a accompagné la partie centrafricaine dans la gestion de cette situation », ajoute le texte lu par un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Jean Ladawa.

Une source diplomatique française a affirmé à l'AFP que cinq ressortissants français du groupe Areva qui étaient sur le site étaient en contact avec les autorités françaises qui cherchaient la solution la plus adaptée pour eux.

Le groupe Areva interrogé n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

En novembre 2011, il avait repoussé d'un à deux ans les travaux pour exploiter Bakouma, en raison de la chute des cours du minerai après la catastrophe de Fukushima au Japon. Environ 170 personnes travaillaient alors sur le site.

Avec 32.000 tonnes estimées à l'heure actuelle, le gisement situé dans une zone peu sécurisée est considéré comme important par Areva, même s'il n'égale pas par exemple les 180.000 tonnes de ressources de la mine géante d'Imouraren au Niger.

Malgré un processus de paix entamé en 2008 avec la plupart des rébellions importantes du pays qui ont déposé les armes, la Centrafrique reste la proie de groupes armées, rebelles, coupeurs de routes et braconniers.

La rébellion ougandaise de L'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony ainsi que le groupe tchadien du Front populaire pour le redressement (FPR) de Baba Laddé y sont actifs.

Pour Saint-Cyr Nguida, économiste centrafricain expert développement, l'attaque de Bakouma est inquiétante pour le pays: "Quels investisseurs seront tentés de placer leur argent dans une situation pareille?".

Il estime même que les assaillants pourraient être instrumentalisés: "Nous sommes en face de certains calculs, et je n'ose pas indexer qui que ce soit, mais ce sont des calculs destinés à mettre l'économie à genoux en faisant fuir les investisseurs potentiels comme Areva qui est le numéro un mondial en matière d'énergie nucléaire et qui commence à envisager des réalisations dans la région".

 

 

NDLR : Certaines sources font état d'un élément de sécurité tué par les assaillants. Il est surprenant que le communiqué militaire n'en fasse pas mention. On a chaque jour la preuve que les pseudos autorités de Bangui ne contrôlent aucune le vaste territoire centrafricain abandonné depuis fort longtemps à toutes les rébellions et bandits armés. Il est aussi très surprenant par ailleurs que même la France ne soit pas non plus en mesure d'assurer la sécurité de ses intérêts sur le sol centrafricain en dépit de la suspension annoncée unilatéralement par la direction d'AREVA, de l'exploitation du site d'uranium de Bakouma pour au moins deux années.

 

 

 

 

 

 

 

Un site d'Areva attaqué en République centrafricaine

 

Libération 25 juin 2012 à 14:41 Par THOMAS HOFNUNG

 

Plus de peur que de mal, semble-t-il. Les cinq expatriés français qui travaillent sur le site d’Areva à Bakouma, en Centrafrique, ont été dépouillés par des rebelles dimanche en fin d'après-midi, sans être pris à partie physiquement, affirme le groupe français. Ce dernier se veut rassurant : «Les assaillants ont pillé les vivres et le matériel informatique avant de quitter les lieux»dit-on au siège de l’entreprise du nucléaire civil. Toutefois, l’attaque de dimanche paraît avoir été très violente : les autorités de Bangui évoquent ainsi un «violent accrochage», ajoutant : «L’ennemi a fait quelques dégâts matériels et s’est retiré en emportant essentiellement des vivres.»

 

Il est pour le moment difficile d'établir un bilan des combats, cependant, l’on ne déplore aucune victime sur la zone ni parmi le personnel, ni au sein de la population de Bakouma. Mais un bon connaisseur de la région donne une version sensiblement différente :«Tout le monde a déguerpi, les cinq Français se retrouvent isolés, sans rien à manger.» Il ajoute : «Bakouma est à 200 km de la capitale, Bangui, mais dans une zone isolée, à deux jours de route vu l'état du réseau. Il faut s’y rendre en avion.»

 

Une source diplomatique française a affirmé à l’AFP que les expatriés étaient en contact avec les autorités françaises qui cherchaient «la solution la plus adaptée» pour eux. La France dispose d’un détachement militaire sur l’aéroport de Bangui, en soutien des forces armées centrafricaines (les Faca). Selon une source bien informée, des renforts pourraient être envoyés depuis Libreville (Gabon), où la France dispose d’une base militaire permanente. Le groupe qui a attaqué le site de Bakouma n’a pas été identifié pour l’heure.

 

Un pays qui vit dans une instabilité chronique

 

Depuis des années, la Centrafrique vit dans une instabilité chronique, les attaques de mouvements rebelles se succédant les unes aux autres. En outre, les rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), tristement célèbres pour leur cruauté, sont actifs sur son territoire. Sur décision du président Barack Obama, les Etats-Unis ont déployé en Centrafrique plusieurs dizaines de commandos des forces spéciales pour traquer la LRA.

 

Avec 32 000 tonnes estimées à l’heure actuelle, le gisement, situé dans une zone peu sécurisée, est considéré comme non négligeable par Areva, même s’il n'égale pas, par exemple, les 180 000 tonnes de ressources de la mine géante d’Imouraren au Niger. Au grand dam du président centrafricain François Bozizé, Areva envisage toutefois de quitter Bakouma, dont l’exploitation ne serait pas assez rentable. Les cinq expatriés du groupe faisaient de «l’exploration», confie un proche du dossier. L’attaque d’hier «va sans doute renforcer la volonté de l’entreprise de quitter rapidement la Centrafrique», estime cette source.

 

Source : http://www.liberation.fr/monde/2012/06/25/un-site-d-areva-attaque-par-des-rebelles-en-republique-centrafricaine_828931

 

 

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 03:52

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Birao : La situation de la crise alimentaire reste inchangée

 

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Birao, 23 juin 2012 (RJDH) – « La situation reste inchangée, rien ne bouge, on se demande à quel saint se vouer », a déclaré  le maire de ville de Birao, Ahmat Moustapha, interrogé par le RJDH ce samedi  23 juin sur la crise alimentaire qui sévit depuis plus d’un mois dans la préfecture de la Vakaga (Nord-est).

Selon lui, le sorgho et le mil qui sont les aliments de base de la population, commencent à devenir rares sur le marché et les prix ont sensiblement augmenté. « Si le gouvernement et les humanitaires ne viennent en aide à la population, ce sera le chao », a ajouté Ahmat Moustapha.

Contacté ce matin par le RJDH, l’administrateur et responsable de la logistique de la sous-délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR) de Birao, Mahamat Yaya, a indiqué qu’une intervention n’est pas encore prévue. Toutefois des équipes du CICR sillonnent les villes et les villages touchés par la crise alimentaire (Gordil, Tiringoulou, Sikikédé entre autres) pour évaluer la situation.

« Cette évaluation permettra à la sous-délégation de s’imprégner de la situation », a-t-il dit.

Depuis  le début du mois de mai, une crise alimentaire est signalée dans une partie de la préfecture de la Vakaga. Elle affecte près de 45 000 personnes. Mais selon le député suppléant de la circonscription  de Birao 1, Adramane Ramadan, contacté le jeudi 20 juin par le RJDH, la crise s’est généralisée sur toute la préfecture.

Bambari : Une enquête sur les conditions de vie de la population s’ouvre à Bakala

Bambari, 23 juin 2012 (RJDH) – Une enquête ayant pour but d’évaluer les conditions de vie de la population est ouverte le vendredi 22 juin  dans la sous-préfecture de Bakala (Centre).

L’équipe chargée de réaliser cette enquête est  arrivée le vendredi 22 juin à Bakala.  Elle est constituée d’experts du ministère des affaires sociales. A l’issue de cette enquête, le ministère devrait concevoir  un plan de développement de cette localité.

L’enquête couvre tous les aspects de la vie de la population à savoir la santé, l’éducation, l’alimentation, la sécurité, entre autres. Il sera question de collecter des informations pertinentes auprès des différents ménages, afin d’orienter la politique locale devant servir à améliorer les conditions de vie de la population.

« Cette initiative permet d’établir un plan de développement agricole dans la localité afin que la population puisse  éviter l’insécurité alimentaire », a fait savoir le  directeur  régional des affaires sociales, Eloi Albert Sorognon.

Durant deux semaines, l’équipe d’enquête va sillonner  dix villages de la sous-préfecture de Bakala pour s’entretenir avec la population en vue de connaitre ses vrais besoins.

 

Rafaï : Les victimes de la LRA demandent de l’assistance

Rafaï, 23 juin 2012 (RJDH) – Les victimes de la rébellion ougandaise de l’Armée de la résistance du seigneur (LRA) de la ville de Rafaï (Sud-est) se plaignent de la non-assistance de la part du gouvernement et des structures humanitaires présentes dans la localité.

« Nous sommes sorties de la captivité depuis trois mois, mais personne n’est venue vers nous pour une  quelconque assistance. Seuls nos parents nous ont bien accueillis», a témoigné une femme âgée de 36 ans et qui affirme être sortie ensemble avec une autre âgée de 45 ans, habitant le site des déplacés du village d’Agoumar.

Par contre, Christine Moïngui, tutrice d’une victime  âgée de 16 ans, indique que sa nièce a été libérée par l’armée ougandaise. Le regroupement a été facilité par le Comité international de la Croix -Rouge (CICR) qui l’a transférée d’Obo à Rafaï. Celle-ci a eu la chance de bénéficier d’une formation en couture chez les religieuses de l’Eglise catholique, à l’initiative d’une ONG locale.

Il faut signaler que les  victimes de la LRA de la localité de Rafaï ne bénéficient pas encore d’une assistance directe d’une structure de la place nationale ou internationale. Mais depuis quelque temps, un projet de prise en charge psycho-sociale, initiée par le CICR au profit des victimes de la LRA se met en place.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 02:53

 

 

 

Areva

 

Bangui 24 juin (C.A.P) - Les installations du groupe français AREVA leader mondial du nucléaire à Bakouma dans le Sud-Est centrafricain auraient fait l'objet d'une attaque par des inconnus lourdement armés cet après-midi du dimanche 24 juin 2012, attaque que certaines sources avaient attribuée dans un premier temps aux bandits criminels de la LRA en raison de leurs fréquentes incursions dans la zone. C'est bien après qu’on s’est rendu à l'évidence que l'opération a été le fait d'une équipe bien équipée et bien entrainée, rompue aux techniques de combat de guérilla.

A en croire nos sources, des hommes lourdement armés auraient effectivement fait irruption dans la base minière après avoir mis en déroute les éléments FACA chargés de la sécurité de la base et détruit tous leurs matériels roulant condamnant ces derniers à prendre la clé des champs à travers la brousse. Aucun bilan n'est encore disponible, mais le sort du Directeur Général du groupe français qui se trouvait en visite sur le site ce week-end, semble préoccupant au regard de la défaillance des FACA.

Aucune revendication de cette attaque surprise n'a encore été enregistrée, mais certaines sources nous ont révélé la présence des hommes du rebelle tchadien Baba Ladé dans la région ces derniers jours. Est-ce la raison pour laquelle un hélicoptère aurait décollé de N’djaména pour se rendre probablement sur le théâtre des opérations toujours selon nos sources ?

Le contingent français BOALI qui stationne en RCA quant à lui, semble être en branle devant cette attaque qui semble être dirigée contre les intérêts français dans ce pays qui est déjà classé parmi les plus dangereux au monde. Le gouvernement centrafricain est quant à lui totalement muet sur cette affaire qui affecte pourtant son image, impuissant qu'il est de faire face à n'importe quelle agression. Le DG d'AREVA est un officier supérieur de l'armée française; gageons que le gouvernement français s'impliquera directement dans cette affaire qui concerne directement ses relations avec la RCA.

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