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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 15:49

 

 

 

logo UNHCR

 

 

BANGUI, République centrafricaine, 15 mars (HCR) L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré vendredi que la reprise des combats en République centrafricaine constituait une menace sur la population civile dans le sud-est du pays et entravait l'accès du HCR aux réfugiés et aux déplacés internes.


Lundi, un accord de paix signé il y a deux mois a également été compromis quand les rebelles seleka ont attaqué et pris la ville de Bangassou. Les rebelles ont avancé vers l'est vers la ville de Zémio, où résident 3 300 réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC).


« En plus de présenter un risque pour la sécurité, la progression des rebelles seleka risque de limiter encore notre accès aux réfugiés et aux populations déplacées. Le HCR et d'autres agences humanitaires ont été contraints d'évacuer temporairement certains membres de leur personnel vers Bangui, la capitale. Même si nous avons encore du personnel sur place, les services pour les réfugiés sont néanmoins réduits », a déclaré Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du HCR.


Elle a ajouté que, depuis décembre, les affrontements entre les rebelles seleka et les forces armées de République centrafricaine (RCA) avait « sérieusement restreint l'accès humanitaire à quelque 5 300 réfugiés et plus de 175 000 personnes déplacées internes. »


Parallèlement, le nombre de civils fuyant vers la RDC voisine s'élève désormais à 29 000. Le Tchad a également reçu environ 5 000 réfugiés depuis le début de la crise. Les personnes continuent à traverser la frontière vers le sud du Tchad, après la capture de Sido le 1er mars par les rebelles.


Ces deux derniers mois, le HCR et certains de ses principaux partenaires ont mené des missions d'évaluation dans neuf préfectures de la RCA. « La plupart des personnes déplacées internes avec qui nous nous sommes entretenus ont expliqué vivre dans la peur et l'insécurité : 88% des membres de la communauté interrogés nous ont dit qu'ils ne se sentent pas en sécurité », a indiqué Fatoumata Lejeune-Kaba.

« De plus, 99% des 168 000 enfants qui étaient scolarisés avant la crise ne vont plus à l'école. Plus inquiétant encore, un enfant sur cinq parmi les enfants non scolarisés aurait été enrôlé de force par des groupes armés », a-t-elle ajouté.


Les missions d'évaluation ont constaté que, dans la plupart des cas, des civils ont un accès très limité aux vivres et aux services essentiels en raison de la combinaison des violences armées continues, des violations des droits de l'homme et des déplacements forcés. Les civils risquent également des agressions physiques, le viol, le pillage et l'extorsion. Des travailleurs humanitaires sont également victimes de harcèlement, y compris le vol et le pillage de leurs bureaux.


« Le HCR réitère son appel au gouvernement et aux rebelles seleka d'assurer la protection des civils et de faciliter l'accès de l'aide humanitaire aux personnes dans le besoin », a expliqué la porte-parole du HCR.


Par Djerassem Mbaiorem à Bangui, en République centrafricaine

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:17

 

 

 

réfugiée centrafricaine en RDC

 

 

Source : http://www.bbc.co.uk/afrique  16 Mars, 2013 - 01:30 GMT

 

Selon un communiqué de presse du bureau des Nations Unies pour les affaires humanitaires (OCHA), plus de 1,5 million de personnes dans le pays sont affectées par l'assaut lancé par les forces de la Séléka le 10 décembre dernier dans les régions du Sud et du Sud-Est.

 

Selon OCHA, depuis le début de la crise en décembre, plus de 175 000 personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays, et 29 000 autres ont trouvé refuge au Tchad et en République Démocratique du Congo.

 

La récente prise de la ville de Bangassou dans l'Est du pays et la progression de la Séléka vers le Sud entravent la progression des acteurs humanitaires dans ces régions.

 

Plus de 300 000 personnes y souffrent, depuis 6 ans déjà, des attaques de l’armée de libération du seigneur (LRA), une autre rébellion armée qui sévit dans le centre de l’Afrique.

 

Amy Martin, la responsable OCHA en Centrafrique, plaide pour l’établissement, dans les meilleurs délais, de communication avec les forces en présence dans les zones de conflit afin de soulager les populations.

 

L'agence humanitaire de l'ONU dit craindre l’aggravation de la situation, en l’absence d'une réponse humanitaire soutenue.

 

Elle estime que, dans les prochains jours, plus de 85 000 personnes pourraient faire face à une pénurie alimentaire sévère et 13 500 enfants de moins de cinq ans vont souffrir de malnutrition sévère.

 

Dans son communiqué, l'organisation internationale humanitaire révèle également que des milliers d’enfants se trouvant dans les zones en conflit ne vont pas a l’école.

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 02:39

 

 

 

ecole-en-pleine-brousse-d-enfants-deplaces-centros.jpg

école en pleine brousse d'enfants centrafricains déplacés 

 

 

15 Mars 2013 - L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré aujourd'hui que la reprise des combats en République centrafricaine (RCA) menace les civils dans le sud-est du pays et compromet l'accès aux réfugiés et aux personnes déplacées à l'intérieur.

 

L'agence est «de plus en plus préoccupée par la situation", a déclaré aux journalistes à Genève Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR ). 

 

Une alliance de groupes rebelles connus collectivement comme «Seleka 'avance est vers la ville de Zémio, où 3.300 personnes ont trouvé refuge. Mardi, le groupe a pris la principale ville de Bangassou, la passerelle vers le sud-est du pays et de ravitaillement important pour les travailleurs humanitaires.

 

Le risque pour la sécurité a contraint le HCR et d'autres agences humanitaires à relocaliser temporairement certains membres du personnel à Bangui, la capitale.

 

«Même si nous avons encore du personnel en place, les services pour les réfugiés sont néanmoins réduits», dit Mme Lejeune-Kaba.

Les affrontements entre les forces Seleka et l'armée centrafricaine depuis Décembre ont sérieusement limité l'accès humanitaire à quelque 5.300 réfugiés et plus de 175.000 personnes déplacées internes (PDI). En outre, une estimation de 29.000 civils ont fui vers la République démocratique du Congo voisine (RDC), alors que 5000 ont traversé vers le Tchad.

 

La plupart des personnes déplacées que le HCR et ses partenaires ont rencontrées les deux derniers mois ont déclaré qu'elles vivent dans la peur et l'insécurité.

 

Pendant ce temps, 99 pour cent des 168 000 enfants qui allaient à l'école avant la crise ne sont plus à l'école.

 

"Plus inquiétant encore, 1 enfant sur 5 de l'école a été enrôlé de force par des groupes armés», a dit Mme Lejeune-Kaba.

 

Margaret Vogt, le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine, a prévenu plus tôt cette semaine que sans une forte réponse de la communauté internationale, il n'y a pas d'avenir pour le pays.

 

Les forces Seleka et les autorités centrafricaines ont signé un accord de cessez-le 11 Janvier avec les dispositions d'un accord de gouvernance partagée, mais les rebelles affirment que le gouvernement ne parvient pas à respecter ses engagements.

 

Source:. Http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=44390&Cr=Central%% 20African 20Republic & Cr1 = # UUMywDfk2Zt

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 02:03

 

 

 

Bozize-fait-du-sport.jpg

BOZIZE dans la salle de gym de son ami Armand IANARELLI

 

 

Bangui, 10 mars 2013 (CAP) – De source proche de leur famille, on apprend que le chauffeur et cuisinier de l’ami de BOZIZE le nommé Armand IANARELLI, répondant respectivement aux noms de Floribert NGATOUA et Ibrahim SAIDOU ont été arrêtés il y a quelques en début de semaine à leur domicile dit-on par le tristement célèbre François Joseph BOZIZE alias « DJODJO », puis sauvagement battus et torturés au point de se retrouver avec les jambes fracturées et les ongles des mains arrachés avant d’être jetés en geôles à la Section Recherche et Investigation (SRI) police politique du régime bozizéen.


Armand IANARELLI dont il s’agit ici du personnel domestique est ce mercenaire français d’origine corse, ex-membre de l’OAS en Algérie ayant bourlingué aussi au Biafra et en Angola et surtout ami de BOZIZE qui a été initialement recruté par le groupe CASTEL pour le compte de la SUCAF afin de lutter contre la fraude sur le sucre à Bangui. Il a ensuite créé la SODIF, cette douane parallèle à celle de l’état centrafricain qui a longtemps fait le beau temps et la pluie en bénéficiant du parapluie de BOZIZE et dont la Banque Mondiale et le FMI ont réclamé en vain la dissolution.


Lors de la fulgurante avancée vers Bangui à la fin de l’année 2012, Armand IANARELLI se trouvait en France et depuis, il a peur de regagner Bangui où il possède plusieurs business dont la salle de fitness dans laquelle on voit sur une photo son ami BOZIZE en train de faire du maintien physique sur un appareil de gymnastique.


Il se murmure dans le proche entourage de BOZIZE qu’Armand IANARELLI serait mêlé à plusieurs affaires louches et surtout, serait un soutien de la rébellion de SELEKA. Il n’en faut pas plus pour que le rejeton de BOZIZE fasse une descente à son domicile banguissois pour faire main-basse sur toutes ses affaires et réserver le sort que l’on sait désormais à son chauffeur et son cuisinier. Qu’ont à voir ces pauvres domestiques avec les affaires de leur patron  pour payer ainsi à sa place un tel prix ? Existe-t-il encore à Bangui des organisations de défense des droits de l'homme ? Il paraît qu'il existe aussi une section des droits de l'homme au BINUCA; que fait-elle ? Et le CICR ? Qu'attendent ces structures pour demander au moins quelques comptes à la bozizie ? 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 20:35

 

 

 

 

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logo Pam

 

 

 

 

APA-Kinshasa (RD Congo) 2013-03-08 17:55:45- Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Programme alimentaire mondial (PAM), ont joint leurs forces pour apporter une assistance aux quelques 20.000 centrafricains qui ont fui leur pays pour se réfugier en République démocratique du Congo (RDC), après la reprise de combats entre des rebelles du Seleka et l’armée régulière centrafricaine depuis la mi-décembre, indiquent ces deux agences onusiennes dans un communiqué publié vendredi à Kinshasa.



Les réfugiés centrafricains continuent de fuir les combats et l'insécurité dans leur pays, situé au nord de la RDC, souligne le communiqué dont copie a été transmise à APA.



Quelque 22.000 personnes ont passé la frontière et se sont réfugiées dans la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC) et environ 2000 autres sont arrivées dans la province Orientale (Nord-Est de la RDC), note-t-on.



Les réfugiés centrafricains, jusqu'à présents hébergés par des familles d'accueil à Gbadolite et Mobayi-Mbongo, dans la province de l'Equateur, seront prochainement regroupés dans un camp. 

 

Le HCR a déployé sur place une équipe d'urgence de 16 membres de son personnel et 18 autres personnes travaillant pour des organisations partenaires.

 

Cette équipe a été rejointe par un chargé des urgences du PAM. Le pré-enregistrement des réfugiés a débuté le 4 mars à Mobayi-Mbongo, 45 kilomètres de Gbadolite.


En début de semaine, le PAM a transporté jusqu'à Gbadolite 175 tonnes de nourriture (farine de maïs, haricots, huile de cuisine et sel iodé) pour répondre aux besoins immédiats de 22.000 personnes pour 15 jours. 



Le HCR a de son côté acheminé sur place des biens non alimentaires, dont 2.500 sets de cuisine, 6.000 jerrycans, 3.000 bâches, 5.000 moustiquaires, couvertures, matelas, 6.000 seaux, et 5 tonnes de savon. Ces équipements ne permettront pas cependant de couvrir tous les besoins.

 

La situation nutritionnelle des réfugiés est inquiétante avec des taux de malnutrition aiguë globale de 21% parmi les enfants de moins de 5 ans. 



Pour éviter que la situation ne se dégrade, le PAM a acheminé sur place 20 tonnes de produits de supplémentation alimentaire, prêt à l'emploi, à base de pâte d'arachide, pour traiter 3.500 enfants pendant deux mois. 



Afin que la situation ne se dégrade davantage, le PAM fournira également des biscuits à haute valeur énergétique qui couvriront les besoins de quelque 11.000 enfants et femmes pendant six jours. 



Le PAM et le HCR apporteront également une assistance aux réfugiés arrivés en province Orientale. Cependant, l'accès à ces personnes est rendu très difficile par la dégradation des infrastructures routières et l'insécurité due aux activités de bandes armées dans la région. 

 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 02:10

 

 

 

republique-centrafricaine.jpg

 


PAR RSK, 28 FÉVRIER 2013

 

Environ 22 500 ressortissants centrafricains sont identifiés à l'Equateur et en Province Orientale. C'est ce que révèle la note d'information du Bureau de coordination humanitaire des Nations unies en RDC (OCHA) faisant état de la situation humanitaire en RDC à la date du mercredi 27 février 2013.

 

 

Citant une mission conjointe d'évaluation qui a séjourné dans les deux localités du 14 au 21 février, OCHA indique que quelque 21 300 réfugiés centrafricains ont été identifiés dans la cité de Mobayi-Mbongo et dans la ville de Gbadolite, district du Nord-Ubangi, province de l'Equateur, signalent les données statistiques obtenues auprès de la Direction générale de migration (DGM).


La mission conjointe a procédé à une évaluation multisectorielle des besoins humanitaires pour mieux préparer la réponse, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de la protection.


Le bureau de coordination humanitaire note, par contre, qu'en Province Orientale, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) fait état de près de 1 200 ressortissants centrafricains vivant dans des familles d'accueil à Ango dans le district du Bas-Uélé.


Ces derniers ont quitté leur pays à cause du contexte politique et de l'activisme des rebelles de la LRA. Cette présence pèse sur les familles d'accueil qui ne disposent pas d'assez de moyens pour subvenir aux besoins de ces réfugiés.


C'est ainsi que le HCR et le Programme alimentaire mondial (PAM) viennent de planifier une assistance en abris, articles de ménages essentiels et vivres au profit de ces Centrafricains.


Sous un autre registre, OCHA note plus de 10.000 personnes déplacées du Maniema dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu. Fuyant l'insécurité dans la province du Maniema notamment dans la zone de Kasese, ces dernières sont arrivées depuis fin janvier dans les localités à l'Est de Walikale Centre.


Ces personnes vulnérables, souligne-t-on, bénéficient de soins de santé gratuits grâce aux cliniques mobiles déployées par l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) et à l'appui de l'ONG International Medical Corps (IMC) aux centres de santé des localités d'accueil. Cependant les besoins en vivres et en articles ménagers essentiels (AME) demeurent non couverts.


Par ailleurs, à Punia, dans le Maniema, la population commence à retourner timidement dans la cité, mais continue de rapporter des tracasseries de la part des éléments de l'armée nationale.


Les éléments FARDC qui avaient occupé certaines écoles, ont évacué et les cours ont pu reprendre. Avant les affrontements entre l'armée nationale et le groupe armé Raïa Mutomboki, la cité de Punia comptait environ 53 000 habitants et hébergeait près de 40 000 personnes déplacées.


S'agissant de l'assistance, OCHA rapporte qu'environ 3 500 familles déplacées et d'accueil bénéficient de semences et d'outils aratoires dans la région de Mulamba dans le territoire de Walungu.


L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a, à travers son partenaire la Fondation AVSI, distribué la semaine dernière des semences et outils aratoires à plus de 3540 familles déplacées et d'accueil à Mulamba et Nzibira dans le territoire de Walungu. Laquelle assistance vise à aider les bénéficiaires à retrouver leurs moyens de subsistance.


De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a distribué le 21 février des articles ménagers essentiels à plus de 2.260 familles retournées à Nzibira, tandis que l'ONG International Rescue Committee (IRC) a débuté le même jour la construction de 200 latrines familiales sur les 300 initialement prévues pour améliorer l'assainissement de la localité de Mulamba.


L'on rappelle qu'au début du mois de janvier, des affrontements entre FARDC et Raïa Mutomboki dans la région de Mulamba avaient causé le déplacement de plus de 29 000 personnes notamment vers Nzibira. Celles-ci ont commencé à retourner chez elles suite à une accalmie dans la zone.


Dans le même cadre, OCHA affirme que Plus de 4 000 personnes ont bénéficié d'une assistance alimentaire du PAM à Bweremana au Nord-Kivu.


L'on signale que c'est depuis le début du conflit, fin mai 2012, que ces personnes déplacées venues du Territoire de Masisi n'ont plus accès à leurs champs à cause de l'insécurité.


A cet effet, le PAM en partenariat avec l'ONG locale CEDERU, a apporté le 20 février 2013 de l'aide alimentaire à 4 500 personnes déplacées à Bweremana.


Cette aide de 37 tonnes de nourriture, composée de farine de maïs, de petits pois, de l'huile végétale et du sel iodé, a été faite pour couvrir les besoins alimentaires de ces déplacés pendant 15 jours.

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 02:12

 

 

 

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27.02.2013 à 16h01(Xinhua) - Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Bangui plaide pour l'ouverture d'un couloir humanitaire prévue par les accords de paix conclus le 11 janvier à Libreville au Gabon pour une sortie de crise en République centrafricaine (RCA) où une partie importante de la population se trouve dans le besoin d'assistance.


Avant la crise causée par l'offensive déclenchée en décembre 2012 par l'alliance rebelle Séléka contre le pouvoir du président François Bozizé, quelque 51.000 déplacés internes étaient recensés dans ce pays d'Afrique centrale. Avec les affrontements entre les deux parties, ce chiffre est en hausse, de nouveaux déplacements des populations ayant été observés dans plusieurs localités.


Faute d'une évaluation précise de la situation, les chiffres disponibles sont de simples estimations effectuées par des organisations humanitaires sur la base des localités visitées, informe Mbaiorem Djerassem, chargé des relations externes à la représentation nationale du HCR à Bangui, la capitale centrafricaine.


« Au niveau de Bria, on estime que 35% de la population est en déplacement, à Ndélé, 50%, à Kaga-Bandoro, 50%, à Kabo, 30%, à Bambari, 30%, à Sibut, 50%, Damara, 50%, Grimari, 70%, Mobaye, 80%. Sur les axes, soit Bambari-Ippy, Bambari-Alindao, Bambari-Kouango, on a une estimation de 30% », a communiqué Mbaiorem, joint mardi par Xinhua.


Sur la route Damara-Vangué, ces estimations sont établies à 80% de déplacés, soit le double de l'évaluation concernant l'axe Vangué-Sibut.


De l'avis du responsable des relations externes du HCR en RCA, la signature des accords de Libreville suivie de la formation d'un gouvernement d'union nationale avec à sa tête l'opposant Nicolas Tiangaye n'a pas ramené la sérénité au sein de ces populations qui continuent de vivre dans la peur et retranchées en brousse pour une grande partie d'entre elles, à une distance atteignant parfois 10 km de leurs villages.


« L'espace humanitaire, témoigne-t-il, est devenu suffisamment réduit. On ne peut pas travailler avec la présence des hommes en armes. Les axes sont occupés par les forces gouvernementales et les éléments de Séléka. L'accès aux populations reste un défi majeur pour nous ».


Le HCR déplore le pillage et la destruction de leur magasin de Bambari qui abritait un stock de vivres et de bien non alimentaires (couvertures, nattes, moustiquaires, jerricanes, ustensiles de cuisine et savons) destinés à quelque 3.000 réfugiés. « Les bureaux de tous les acteurs humanitaires ont été pillés et détruits. Certains bureaux sont squattés par des hommes en armes », précise-t-il.


Selon l'Organisation de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), quelque 120.000 enfants centrafricains sont aujourd'hui privés d'école à cause de cette crise dont les accords se mettent péniblement en oeuvre, comme par exemple l'opération de cantonnement en vue du désarmement des rebelles qui divise la direction et la base de Séléka.

 


Source : http://french.peopledaily.com.cn/96852/8146278.html

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 18:47

 

 

 

logo-UNHCR.jpg

 

 

APA-Kinshasa (RD Congo) 2013-02-15 14:18:22 La représentation régionale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en République démocratique du Congo (RDC) se réjouit de la décision du gouvernement de ce pays de reconnaître le statut de réfugiés aux Centrafricains ayant fui leur pays à la suite des graves événements survenus récemment en République Centrafricaine.


La prise de cette décision (un arrêté du ministre de l'Intérieur) le 11 février est intervenu dans un contexte d'afflux de réfugiés centrafricains vers la RDC, reconnaît la représentation régionale du HCR dans un communiqué transmis vendredi à APA à Kinshasa.


Depuis la mi-décembre 2012, de nombreux réfugiés centrafricains sont arrivés dans la Province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC) et dans la Province Orientale (Nord-Est de la RDC), relève le HCR.


A la date du 13 février 2013, le HCR estime à 15,000, le nombre de nouveaux réfugiés centrafricains ayant trouvé l'asile en RDC. Dans le Nord Ubangui, dans la Province de l'Equateur, ce sont 13.893 réfugiés dont 6.781 à Mobayi Mbongo, 736 à Satema, 2.055 à Pandu, 2.577 à Ngele, et 107 à Bandakilimoto qui ont été identifiés par plusieurs sources locales dont la Direction générale de migration (DGM), la Société civile, la Caritas (un organe technique de l'Eglise catholique).


L'agence onusienne poursuit que de nombreux enfants (un peu plus de 5.000) constituent la frange la plus vulnérable de ces nouveaux arrivés. 


Dans la Province Orientale et spécifiquement dans le territoire d'Ango, plus de 1.100 réfugiés ont été également identifiés. Ces chiffres ne seront confirmés qu'après l'enregistrement par les équipes techniques du HCR et de la Commission Nationale pour les Réfugiés qui se rendent sur le terrain à cet effet, note le communiqué.


Selon les témoignages recueillis auprès des réfugiés à Mobayi Mbongo, leurs maisons et échoppes ont été pillées par des hommes armés et leur vie a été menacée. Certains parmi eux ont fui de façon préventive pour échapper aux exactions qui sont commises dans leurs villages.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 19:49

 

 

 

 

Carte RCA préfectures

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 14 Février 2013 13:55

 

Les villes de Damara, Kabo, Batangafo, Ndele, Kaga Bandoro, Tiringoulou, Bouca, Bria et Bambari (centre, est, et nord-est de la République Centrafricaine) seront bientôt confrontées à une insécurité alimentaire sans précédent. Et pour cause ?  Les dernières crises militaro-politiques perpétrées par la rébellion de Séléka.

 

Il s’agit des résultats d’une étude dite « Rapid Repond Mechanism » menée par les ONG humanitaires dans ces régions en proie à l’insécurité. Des résultats publiés le 13 février 2013 au cours d’une réunion.

 

Au regard de ces résultats, les organisations humanitaires dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ont déjà craint  un risque important d’une famine dans le pays.

 

Selon Jean Martin Bauer, Spécialiste de l’analyse de la vulnérabilité au PAM interrogé par Radio Ndeke Luka, « le risque se situe au niveau de la difficile période de soudure qu’est la saison pluvieuse qui s’approche. Une difficulté liée justement à ces évènements. D’ailleurs, l’insécurité a fait en sorte que la population ne vaque plus à ses occupations notamment le commerce et les travaux champêtres. Cette situation provoquera un déficit alimentaire dans ces régions ».

 

Pour lui, «  le plus important à ce jour est que les humanitaires aient un accès complet aux zones occupées par la Séléka pour reprendre les programmes d’assistance entamés avant les crises. L’autre urgence c’est d’augmenter les interventions afin d’apporter une réponse alimentaire aux victimes de ces hostilités ».

 

A titre de rappel, en 2012, le gouvernement avec l’appui du PAM avait largué des vivres aux populations de la préfecture de la Vakaga (nord). Ces habitants avaient été durement frappés par une crise alimentaire.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 16:44

 

 

 

RCA-sud-Est.JPG

 

 


KINSHASA AFP / 14 février 2013 15h18 - Plus de 8.500 personnes redoutant des violences ont fui la Centrafrique depuis le 7 février et se sont réfugiées dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo voisine, selon une source locale congolaise.


Le 13 février, leur nombre était de 8.646 personnes (qui) ont fui Mobaye, une localité centrafricaine proche de plusieurs positions de la coalition rebelle Séléka, qui a signé mi-janvier un accord de paix avec Bangui, a déclaré à l'AFP Willy Isekusu, commissaire de district du Nord-Ubangui.


Selon plusieurs sources, nous avons maintenant plus de 11.000 réfugiés centrafricains en RDC dans plusieurs localités du Nord-Ubangui, a pour sa part expliqué à l'AFP Simplice Kpandji, chargé de communication au bureau régional du Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Kinshasa.


Nous avons une estimation de 15.000 nouveaux réfugiés centrafricains en RDC, répartis dans la province de l'Equateur (Nord-Ouest) et la province Orientale (Nord-Est), a-t-il a ajouté.


Il a souligné qu'une grande partie des réfugiés sont des enfants, pour beaucoup non-accompagnés, a précisé le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). Confirmant la forte présence d'enfants, Willy Isekusu a appelé à une assistance humanitaire rapide.

Les agences de l'ONU ont commencé jeudi une mission d'évaluation et de vérification, notamment pour déterminer la permanence de créer un site - de nombreuses familles sont en famille d'accueil - étudier la mise en place d'un point de transit et organiser l'assistance.


Les réfugiés ont commencé à affluer le 7 février dans le Nord-Ubangui, qui partage 800 km de frontière avec la Centrafrique. Ils ont traversé le fleuve Oubangui pour fuir des tirs attribués aux rebelles de la Séléka, qui a reconnu vendredi l'incident et dit y avoir mis fin.


Selon Willy Isekusu, les tirs avaient rapidement cessé et c'est plutôt la peur de l'inconnu qui poussait les habitants à s'exiler. Mais mercredi, rapportant les propos de réfugiés, il a indiqué que l'exode se poursuivait à cause des assaillants qui commettent des exactions, des pillages.


Les récents mouvements de population sont consécutifs à une activité des rebelles de la RCA (République centrafricaine) dans les villages qu'ils continuent d'occuper. Les populations fuient les pillages et la violence, a expliqué à l'AFP une source onusienne proche du dossier.

La force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) a déclaré jeudi à l'AFP qu'elle allait effectuer avec la Séléka, pour la première fois, une mission de sécurisation dans les zones du centre et du sud de la Centrafrique pour vérifier les accusations.


Mi-décembre, la coalition de rebelles du Séléka a pris les armes en Centrafrique contre le régime du président François Bozizé, menaçant Bangui. Après un accord de paix signé le 11 janvier à Libreville, ils ont accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.



(©) 

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