Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 00:49

 

 

 

 

US$ 21 millions sont urgemment requis pour les élections en Centrafrique

 

Le scrutin est considéré comme essentiel pour mettre fin à la crise et compléter la transition

 

New York, le 8 juin 2015 – Un financement supplémentaire est nécessaire de toute urgence pour finaliser les préparatifs des élections en République centrafricaine, ont affirmé aujourd’hui des représentants des Nations Unies.

 

Le panier de fonds électoral, géré par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), nécessite un montant supplémentaire de $ 21,2 millions pour financer des opérations fondamentales, telles que la fourniture et le transport des bulletins de vote et des urnes -, les activités d'éducation civique et de communication, et le soutien technique auprès des institutions chargées d’organiser le scrutin. Le panier de fonds est actuellement financé par la République centrafricaine, l'Union européenne, la France et le PNUD.

 

«Nous avons amené le pays jusqu’au début de la fin du tunnel. Si nous ne répondons pas à son appel, nous risquons de retomber à un point encore plus bas », a dit Aurélien Agbénonci, Coordonnateur résident, Coordonnateur humanitaire des Nations Unies et Représentant résident du PNUD en RCA. Mr. Agbénonci a également souligné qu'une élection transparente et inclusive était essentielle à la stabilisation et à la transition politique du pays.

 

Les préparatifs des élections sont en cours et des étapes importantes ont déjà été franchies. Par exemple, l'Autorité nationale des élections (ANE) a mis en place 122 des 142 bureaux de terrain requis, tandis que l’achat et le transport des principaux équipements suit son cours. Près de 2,5 millions d'électeurs sont censés être enregistrés à partir du mois de juillet.

 

En parallèle, la communauté internationale soutient le gouvernement pour sécuriser et stabiliser le pays; renforcer la cohésion sociale et promouvoir la réconciliation; restaurer l'autorité de l'État et stimuler la croissance économique et le relèvement parmi les communautés.

 

En mai, le gouvernement, appuyé par le PNUD et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), avec un financement de la Commission de l’ONU pour la consolidation de la paix, a organisé à Bangui un large forum sur la paix et la réconciliation, visant à établir une vision commune pour l'avenir du pays.

 

« Il y a en RCA un désir fort de tourner la page, de surmonter les différences et de construire un avenir de stabilité et de prospérité partagée », a déclaré Abdoulaye Mar Dieye, le Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique. « Il n’y a pas de relâche. Nous nous trouvons à un point de basculement et si nous lui donnons l'impulsion nécessaire, la RCA sera un pays très différent d’ici quelques années ».

 

Le gouvernement a également promis de lutter contre l'impunité, comme en témoigne sa décision de créer un tribunal pénal spécial chargé de juger les crimes les plus graves commis depuis décembre 2013. Les partenaires du PNUD et de développement mènent un vaste programme de restauration de l'autorité de l'Etat et de soutien aux services publics essentiels.

 

La violence sectaire en République centrafricaine a déplacé 886 000 personnes, tandis que plus de la moitié de la population du pays a besoin d’une aide d’urgence.

 

***

 

Nicolas Douillet, Spécialiste en communication, Bureau régional pour l’Afrique du PNUD, nicolas.douillet@undp.org , Tel: +1 (212) 906-5937

 

Christian Ndotah, Chargé de communication, PNUD RCA; Tel : + (236) 75 50 55 45/72 50 55 45/70 50 55 45/ christian.ndotah@undp.org

RCA Elections : Communiqué de presse du PNUD
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 00:29

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org  mardi 9 juin 2015 13:07

 

Invitée par la Présidente de la Commission de l'Union Africaine Docteur Nkosazana Dlamini Zuma comme observatrice au 25ème Sommet de l'Union Africaine (UA) prévue du 7 au 15 juin 2015, Catherine Samba-Panza, chef d'Etat de la transition quitte Bangui en principe ce mardi, 09 juin 2015 pour  Johannesburg - la Capitale Sud-africaine.

Au menu des débats de ce 25ème Sommet de l'Union Africaine, le thème "Autonomisation des Femmes, l'égalité des genres et développement pour la réalisation de l'Agenda 2063 en Afrique ". Une thématique qui cadre avec les aspirations du continent telles que contenues dans l'Agenda 2063 adopté le 31 janvier 2015 à Addis-Abeba.


La présidente de la Commission de l'UA, Docteur Nkosazana Dlamini Zuma a, à cet effet, invité les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA à "redoubler d'efforts cette année pour augmenter la représentation des femmes au sein du gouvernement, dans le système judiciaire et d'autres institutions publiques et privées et leur participation aux tables de négociations de paix".


Ce qu'est l'Agenda 2063


L’Agenda 2063 est à la fois l’expression d’une vision et un plan d'action qui  traduit la volonté de l’Afrique, unie autour d’un programme de développement commun. Les axes de cette vision globale sont, entre autres : le panafricanisme, le sens de l'unité, l’autonomie, le commerce intra-africain florissant, la démocratie et la parité, l'intégration, la solidarité des peuples africains et le développement durable. Des axes à intégrer dans les plans  nationaux de développement et dans un programme global de transformation  économique et sociale de l'Afrique.


Outre ce débat consacré à l'autonomisation des Femmes, l'égalité des genres et développement pour la réalisation de l'Agenda 2063 en Afrique , Catherine Samba-Panza pourra profiter de la réunion de haut niveau sur le thème touchant à « l'inclusion financière des femmes dans le secteur de l'agroalimentaire ». Une thématique qui  représente un enjeu considérable pour les pays en développement comme la République Centrafricaine.


Tant, l’inclusion financière contribue à faire sortir de la pauvreté et à accélérer le développement économique des populations. Elle permet à un plus grand nombre de personnes notamment les femmes de disposer de services financiers qui leur permettent d’effectuer des opérations de dépôt, de paiement et d’encaissement, par le biais d’un compte bancaire. Avec en toile de fonds, la possibilité pour celles-ci de participer pleinement à l’activité économique en mettant à profit leur savoir faire dans le domaine agroalimentaire.

Samba-Panza s'envole mardi pour l’Afrique du Sud
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 00:21

 

 

Anne-Françoise HIVERT (de notre correspondante en Scandinavie) 9 juin 2015 à 12:15 Libération

 

PROFIL

 

Employé modèle pour ses défenseurs, l''homme qui a enquête pour les Nations unies fait l'objet d'une enquête administrative.

 

Par Maria Malagardis

 

Il est l’homme par qui le scandale est arrivé. En juillet 2014, Anders Kompass, qui occupe le poste de directeur des opérations au Haut Commissariat aux droits de l’Homme à Genève, transmet un rapport de six pages, intitulé «Abus sexuels sur des enfants par les forces armées internationales», à la mission permanente française auprès des Nations Unies. Une douzaine d’enfants, âgés de 8 à 15 ans, originaires de Centrafrique, y témoignent des viols dont ils ont été victimes de la part de soldats français, tchadiens et guinéens, participant à l’opération «Sangaris», entre décembre 2013 et juin 2014.

 

De ce diplomate suédois, âgé d’une cinquantaine d’années, suspendu par sa hiérarchie en avril, puis rétabli dans ses fonctions début mai par le Tribunal du contentieux des Nations Unies à New York, on ne sait pas grand chose. Si ce n’est qu’il fait l’objet d’une enquête administrative et que son supérieur, le haut commissaire aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad al-Hussein l’accuse d’avoir agi sans en informer sa hiérarchie et d’avoir mis la vie des victimes en danger, en laissant leurs noms dans le rapport transmis à la France.

 

«Il obéit loyalement»

 

Alors fonctionnaire incompétent qui mérite sa mise à pied ou lanceur d’alerte sacrifié pour son intégrité ? Si certains au sein de l’organisation onusienne ne ménagent pas leurs efforts pour discréditer le diplomate, Stockholm s’offusque du traitement qui lui a été réservé. L’ambassadeur suédois auprès des Nations unies aurait même menacé de réduire la contribution de son pays au budget du Haut commissariat aux droits de l’Homme, si sa suspension n’était pas immédiatement levée.

 

La photo publiée partout le montre le cheveu blond grisonnant, en costume-cravate, devant le drapeau bleu ciel des Nations Unies. Depuis l’article publié dans le journal britannique The Guardian, qui a révélé l’affaire, Anders Kompass ne s’est pas exprimé. Le diplomate Pierre Schori, ex-ambassadeur suédois aux Nations Unies et envoyé spécial de l’organisation onusienne en Côte-d’Ivoire, le déplore : «On lui a interdit de parler pendant l’enquête, alors il obéit loyalement et continue de ne rien dire, pendant que son chef se répand en critiques dans la presse. »

 

C’est lui qui a recruté Anders Kompass au début des années 80. Proche du Premier ministre social-démocrate Olof Palme, assassiné en 1986, Pierre Schori est alors directeur de cabinet au ministère des Affaires étrangères. Anders Kompass, qui se destine au pastorat, travaille en Amérique Latine, depuis quelques années. Le jeune homme d’une vingtaine d’années est arrivé un peu par hasard au Guatemala en 1975, en pleine guerre civile, et n’en est jamais reparti. L’humanitaire est devenue sa nouvelle vocation.

 

Dans l’hebdomadaire suédois Fokus, qui vient de lui consacrer un long portrait, ses collègues et ceux qui l’ont fréquenté le décrivent comme «quelqu’un d’engagé et d’intrépide» : un homme «extraordinairement doué», selon son ancien professeur de philosophie, avec des dons «d’analyste et de stratège», raconte une infirmière qui a travaillé avec lui au Costa Rica, et une très longue expérience du terrain, précise une diplomate.

 

Pierre Schori assure qu'«il a eu un rôle opérationnel instrumental dans le processus de paix en Amérique Centrale, dans les années 80. Il allait chercher des commandants guérilleros dans la jungle pour les conduire jusqu’à la table des négociations. Il a aussi joué un rôle déterminant dans la libération de la fille du président salvadorien Duarte, qui avait été kidnappé par la guérilla, en permettant à des soldats blessés de venir se faire soigner en Suède. »

 

«L’ONU fonctionne comme une clique»

 

Anders Kompass, cependant, fait l’objet d’une autre enquête, menée par l’Office d’audit interne de l’ONU (OIOS). Il est soupçonné d’avoir été instrumentalisé par le Maroc pour empêcher une enquête sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. Des accusations non fondées, selon Pierre Schori : «L’ONU fonctionne comme une clique de vieux copains, qui souffre du syndrome de la Fifa. Dés que quelqu’un émet une critique, on l’attaque.»

 

La Suédoise Inga-Britt Ahlenius, qui a dirigé l’OIOS de 2005 à 2010, approuve : «Anders Kompass est exactement le genre d’employé que l’ONU devrait s’efforcer d’avoir. Mais la direction de l’organisation est faible et inefficace. Il y a une obsession des fuites. On ne veut pas de mauvaises nouvelles.» Pourtant, dit-elle, le Suédois a agi selon la procédure : «Il a remis le rapport au pays qui avait juridiction sur les troupes mises en cause, après des mois où personne n’avait réagi.»

 

Anne-Françoise HIVERT (de notre correspondante en Scandinavie)

 

Lu pour vous : Qui est Anders Kompass, le diplomate suédois qui a révélé les viols en Centrafrique ?
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 08:50

 

 

        

APA N’Djamena (Tchad) 2015-06-09 05:15:15 - La secte terroriste nigériane Boko Haram n’a plus la capacité de lancer des attaques massives, a affirmé le Vice-Premier ministre camerounais chargé des relations avec les assemblées, M. Ahmadou Ali, à l’issue d’une audience avec le président tchadien Idriss Déby Itno, lundi à N’Djamena.

 

"La sécurité, sans être totale, est revenue en grande partie'', a déclaré M. Ahmadou Ali, soulignant que « Boko Haram n'a plus la capacité de faire des attaques massives du genre de celle qui a été lancée à  Kolofata, mon village natal".

"La sécurité demande à  être établie de manière totale pour que la population ait le sentiment que la sécurité est revenue. Ce n'est pas tout à  fait le cas en ce moment, même si l'insécurité, la violence a baissé d'au moins à  80% ", a poursuivi le vice-Premier ministre camerounais.


"Les choses sont en bonne voie et, sur ce plan, nous faisons confiance aux chefs d'Etat qui conduisent cette opération, dont les présidents Idriss Déby Itno du Tchad, Paul Biya du Cameroun, Mamadou Issoufou du Niger.


"Le président du Bénin, Yayi Boni, s'est également engagé dans le combat", a-t-il dit.


"'Il y a tout lieu de croire que les choses vont toujours aller de mieux en mieux" a conclu le vice-Premier ministre camerounais, qui était porteur d'un message du président camerounais Paul Biya à  son homologue tchadien.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=825925#sthash.flV0QqS3.dpuf

 

Boko Haram n’a plus la capacité de lancer des attaques massives (vice-Premier ministre camerounais)
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 08:34

 

 

FRANCE  ALERTE  08/06/2015

 

Organisé à Poitiers du 5 au 7 juin, le 77e congrès du Parti socialiste (PS) français a connu une affluence record de personnalités africaines dont les partis sont membres de l'Internationale socialiste. Cette forte participation s'explique notamment par la tenue prochaine dans plusieurs pays d'une élection présidentielle. La réunion de Poitiers (centre-ouest de la France) a donc été l'occasion pour de nombreux candidats de travailler leurs réseaux, à commencer par le Centrafricain Martin Ziguélé, du MLPC, ou le Congolais Etienne Tshisekedi (UDPS),...(Lire la suite sur La Lettre du Continent <abonnement@AfricaIntelligence.fr>

 

© La Lettre du Continent - Reproduction et diffusion interdites

Lu pour vous : Les présidentiables africains défilent au congrès du PS
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 18:57

 

 


Bangui, 6 Juin 2015 (RJDH)--L’Ambassadeur de la France en Centrafrique, Charles Malinas, a fait savoir que les fonds alloués pour l’appui en Centrafrique, s’élèvent à 22 milliards de FCFA pour l’année 2015. Cette aide entre dans le cadre de la reconstruction de l’autorité de l’Etat. C’est ainsi que 71 sous-préfets seront redéployés à l’intérieur du pays après un atelier de formation qui a eu lieu du 1er au 5 juin 2015 à Bangui.

 

C’est lors d’un point de presse organisé hier par le ministère de l’Administration du Territoire que le diplomate français a fait la déclaration. « L’aide de la France en Centrafrique en 2015 s’élève à 35 millions Euros, soit 22 milliards FCFA », a-t-il affirmé.

 

Ce soutien vient en appui au relèvement de la Centrafrique plongée dans une crise militaro-politique. « Les préfets et les sous-préfets ont été dotés des moyens de communication. Des téléphones portables leur ont été distribués afin de permettre l’émission et la réception des messages de leur hiérarchie», a-t-il expliqué.

 

« Il n’y a pas de sous-préfecture sans sous-préfet. Ils ont un rôle prépondérant à jouer pour le redéploiement de l’autorité de l’Etat », a souligné le ministre de l’Administration du territoire Bachir Modibo Walidou.

 

« Ils vont travailler en parfaite collaboration avec l’Autorité Nationale des Elections, afin que le processus électoral réussisse », a relevé Bachir Modibo Walidou.

 

Ces autorités administratives ont été également dotées des kits afin de leur permettre de reprendre les activités dans la conformité et dans la quiétude. Une structure serait mise en place, afin de surveiller cette reprise et contrôler la présence de chaque administrateur à son poste.

 

Auguste Bati-Kalamet.  

Centrafrique: La France octroi 22 milliards de FCFA pour la restauration de l’autorité de l'Etat en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 18:30

 

 

 

 

Lundi 08 Juin 2015

 

Un adage courant en Occident conseille de regarder en arrière et reconsidérer alors, par sagesse, d’où nous venons si, durant notre marche dans la vie, si dure à plus d’un égard, nous ne savons pas, ou plus, où nous allons.

 

Appliquant cet adage à la réalité centrafricaine vécue depuis les premières années de l’indépendance nationale jusqu’en Mars 2011, je frémis d’émotion en reconsidérant la paix citoyenne intègre et solide vécue par le passé entre tous les habitants du Centrafrique, qu’ils soient autochtones ou étrangers, pour la bonne et simple raison qu’à l’époque, ni le tribalisme, ni la position sociale de chacun et, encore moins, la religion ne constituaient, en rien, une quelconque raison de rejet systématique de l’autre, voire de sa persécution. La preuve :

 

  • Les fonctionnaires de l’État, toutes ethnies et tribus confondues, affectés d’une région dans une autre, y étaient accueillis, à leur arrivée, comme des autochtones de la localité qu’ils sont venus servir ; ils pouvaient, s’ils le désiraient, se marier dans leur territoire administratif s’ils en avaient envie en sorte que, si nous pouvions vérifier les origines ethniques et tribales des citoyens centrafricains qui se prêteraient volontiers à ce genre de contrôle, nous serions effarés de constater que la majorité d’entre eux sont nés de parents émanant, chacun pour ce qui le concerne, d’une région différente de celle de son conjoint ;

 

  • Les musulmans établis ou qui, pour des raisons d’ordre commercial, entraient au fur et à mesure dans le pays, étaient, eux aussi, bien accueillis par la population locale qu’ils venaient intégrer ; eux aussi s’y mariaient à leur convenance et, jamais, au grand jamais, ils n’ont rejeté, en quoi que ce soit (sauf pour le mariage de leur fille) un non-musulman, qu’il soit animiste ou chrétien ; l’entente cordiale assimilable à une amitié des plus sincères constituait, à tous égards, la clef de voûte de leurs relations, d’où la paix citoyenne en or longuement et copieusement savourée par l’ensemble des citoyens de l’époque ; rêveurs à souhait, nous, les jeunes des années 60 – 70, pensions que ce n’était là que le début de l’âge d’or de la nation centrafricaine profondément enracinée dans le mot-d’ordre de Barthélémy BOGANDA : « ZO KWE ZO », ce qui signifie, nous le savons tous : « TOUT ÊTRE HUMAIN EST UN ÊTRE HUMAIN », donc devant absolument jouir de tous les droits, sans exception aucune, liés à son statut d’être humain ; malheureusement, les évènements de Mars 2011 sont venus briser, d’un coup d’un seul, notre rêve d’antan et démontrer, sans coup férir, que l’âge d’or du Centrafrique est, bien plutôt, derrière nous.
  •  

Musulman modéré centrafricain : es-tu d’accord avec ce verdict, aléatoire de mon point de vue, concernant l’avenir de notre pays ? Est-ce parce que l’islam militant, qui vise la soumission de tous les domaines d’activité humaine à sa seule autorité, à commencer par les questions de foi et de politique, a brutalement interrompu la paix civile centrafricaine en Mars 2011 que toi, artisan aguerri de paix citoyenne authentique, tu vas baisser les bras et oublier, en même temps, que notre rêve citoyen commun a été, est, et reste de bâtir une nation dont la paix et l’unité nationale constituent, et doivent constituer, contre vents et marées, les richesses incommensurables d’une nation fondamentalement acquise à la paix, dès sa naissance en tant que pays indépendant ?

 

Moi, je ne me cache pas et, jamais, ne me cacherai pour te le dire : je suis pour ma part chrétien évangélique pour ce qui est de la foi, et citoyen centrafricain intègre et loyal, forgé par les leçons rigoureuses de civisme naguère dispensées par nos instituteurs chevronnés des années 60. À ce titre, oui, comme toi, je suis par terre avec les évènements de Mars 2011 mais, jamais, je n’oublie, pour ce qui me concerne, où je veux aller : la concordance nationale des plus éprouvées, quoi qu’il advienne, et quoi qu’il en coûte. Et je ne suis pas le seul à viser cet objectif si vital pour notre pays : la majorité des chrétiens du Centrafrique, en se fondant sur les enseignements de la Bible, Parole du Dieu vivant, visent, comme moi, le même objectif et cela, au nom de l’amour du prochain, qu’il soit un proche, un étranger, ou un ennemi.

 

Lève-toi donc et, sans hésitation, saisis la main de collaboration citoyenne intègre, et donc fiable, que les chrétiens de notre pays te tendent, et travaille à convaincre les musulmans intégristes de ton camp à comprendre la nécessité absolue et vitale de la paix entre les citoyens du Centrafrique. Tous les citoyens du Centrafrique, qu’ils soient animistes, chrétiens ou musulmans, en vue de relever rapidement ce cher pays de son désastre en garantissant, par notre conduite citoyenne effective et à jamais persévérante, la libre circulation, ainsi que la pleine sécurité, sur toute l’étendue du territoire national, et des personnes qui y vivent, et de leurs biens.

 

Le Centrafrique paisible et sécurisé d’hier, remis en marche, « ici et maintenant », pour garantir à nos descendants les richesses qui n’ont pas de prix, tant leur valeur est infinie et qui sont la paix, l’entente citoyenne bien comprise, et la sécurité : cela te dit ?

 

Sîrîrî na sîrîrî ! Mbi’ke kü mo, waködörö !

 

C. MABADA-MABAYE

 

Chrétien et Artisan de paix

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 18:04

 

 

 

APA publié le : 08/06/2015 à 15:50 UTC

 

Les douanes centrafricaines ont saisi 23,5 tonnes de stupéfiants et de faux médicaments, qui ont été publiquement détruits, lundi à Bangui, sous la supervision de la directrice générale des douanes, Rachelle Ngakola, et du directeur général de la gendarmerie nationale, M. Bertrand Damango. La plus grande quantité des stupéfiants a été saisie sur deux axes menant vers le Cameroun et la République démocratique du Congo (RDC), deux pays frontaliers de la RCA.

 

La criminalité et les violences qui perdurent encore à  Bangui sont souvent le fait de jeunes agissant sous l’effet des stupéfiants qui sont parfois consommés publiquement dans la capitale centrafricaine sans ce que les individus qui en consomment ne soient inquiétés par la police.

 

L’absence des forces de sécurité dans la ville a contribué à  aggraver le phénomène, même si situation semble toutefois se normaliser avec le retour de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.

 

Copyright : © APA

Centrafrique: 23,5 tonnes de stupéfiants saisis et détruits
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 18:02

 

 

FINI NDARA/FINI KODÉ

 

Le Collectif des Futurs-élus-décideurs et Acteurs socio-économiques en Centrafrique

-----------------------------------------

 

RELATIF A LA CREATION DU COLLECTIF FINI-NDARA-FINI-KODÉ .

 

Soucieux de nous impliquer davantage et efficacement dans le développement de notre pays, la République Centrafricaine ;

 

Conscients de prendre nos responsabilités face à l’Histoire ;

 

Nous, Membres de l’association Fini-Ndara et du Mouvement Citoyen Fini Kodé, réunis en assemblée générale constitutive, le  23 mai 2015 à Décines (France),  décidons de mettre en place un Collectif  des futurs élus-décideurs et acteurs socio-économiques en Centrafrique ayant pour titre : « Collectif Fini-Ndara-Fini-Kodé »

 

Le « Collectif FINI-NDARA-FINI-KODÉ « a pour but et objectifs de :

 

  • Rechercher, explorer et trouver les voies et moyens nécessaires à l’amorçage d’un développement durable en République Centrafricaine, en constituant notamment un cadre afin d’influencer les politiques locales de développement.

 

  • Le Collectif se donne la possibilité de créer, gérer ou soutenir tout réseau de proximité qui répond à ses grands principes, notamment toutes opérations, de quelque nature qu’elles soient, juridiques, économiques et financières, industrielles, mobilières, immobilières et civiles, se rattachant à l’objet sus-indiqué ou à tous autres objets similaires ou connexes, de nature à favoriser, directement ou indirectement, le but poursuivi par l’association, son extension ou son développement.

 

  • Créer et gérer un Prix, Fini Ndara/Fini Kodé pour l’excellence. Ce Prix est destiné à récompenser toute personne physique ou morale dont les actes posés, la qualité des travaux réalisés, le comportement en société permettent soit de promouvoir ou d’influer d’une manière positive sur les activités socio économiques et culturelles du pays. Les actes posés doivent provoquer ou participer soit à l’amélioration des conditions de vie de l’individu et de sa propre famille ainsi qu’à leur épanouissement, soit à celle de la population.

 

Pour atteindre ses objectifs, le Collectif Fini-Ndara-Fini-Kodé  peut collaborer avec tout autre organisme national ou international poursuivant les mêmes buts et objectifs.

 

Pour le Comité de Direction :  Le Bureau de Coordination

 

Franck SARAGBA :           Président

 

Serge KOTÉKÉ :                  Secrétaire Général

 

Aboubakar SAMORY :    Trésorier

 

Contact Mail. : collectif.fnfk@gmail.com

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 26/05/2015 de FNFK
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 17:56

 

 

 

Bangui 8 juin (CAP) – Avant même que le Forum National de Bangui n’aient pris fin, la ville grouillaient déjà de rumeurs persistantes faisant état de diverses malversations et surfacturations de marchés plus ou moins fictifs ou réels dont certaines personnes privées ou personnalités auraient bénéficiés. Le limogeage par la présidente de la transition de Mme Antoinette Montaigne née Moussa, ex-ministre de la communication et de la réconciliation avant d’être nommée ministre conseiller à la présidence chargée de la communication porte-parole, intervenu depuis vendredi 5 juin 2015 semble indiquer qu’elle paye sa mauvaise gestion du budget communication du Forum qui a été mis à sa disposition. Il lui est aussi reproché sa mauvaise gestion des fonds à elle alloués pour le premier anniversaire d’un an de pouvoir de Mme Samba-Panza

 

Selon certaines informations émanant d’une source haut-placée au palais de la Renaissance, Mme Montaigne, comme bien d’autres membres du gouvernement ayant eu à présider certaines commissions d’organisation du Forum, se  serait rendue elle-même à Douala au Cameroun effectuer certaines courses. Par exemple, d’après nos sources, on n’a pas concrètement vu pendant les travaux du Forum, les écrans géants prévus au budget et qui figureraient sur certaines factures.  

 

Mme Antoinette Montaigne qui se trouverait actuellement en France, a vu son bureau du palais présidentiel visité et cambriolé. Un ordinateur et certains effets personnels auraient été emportés. Toujours selon nos informations, avant de prendre son avion pour Paris, elle aurait déposé une main courante à la brigade de gendarmerie  pour menaces de mort contre sa personne de la part de quatre personnalités dont nous taisons les noms par décence.

 

Autre limogeage, celui de l’ensemble du conseil d’administration de l’agence de régulation des télécommunications (ART) dont le président, Michel Koyt, est un proche parent de la présidente de la transition, qui épinglé déjà sous le régime Bozizé dans le dossier du prêt indien pour les bus de la SONATU et de la cimenterie de Nzila, croupissait en geôle au camp de Roux avant de se libérer lui-même à l’entrée de Séléka dans Bangui.

 

Une personnalité du régime de transition souhaitant conserver l’anonymat a confié à notre rédaction qu’il n’est pas exclu que dans les prochains jours, certains ministres quittent aussi le gouvernement pour leur mauvaise gestion du budget du Forum et certaines surfacturations qu’on leur impute.

Malversation et mauvaise gestion du budget du Forum de Bangui : des têtes commencent à tomber
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com