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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 21:58
La MINUSCA condamne la nouvelle vague de violences et les attaques à caractère ethnique

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Bangui, le 04 avril 2017 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) réprouve la nouvelle flambée de violence qui affecte les préfectures de l’Ouham Pendé (Ouest), notamment la localité de Ngaoundaye, de la Haute-Kotto et de Mbomou (Est).

 

La MINUSCA condamne en particulier les violences à caractère ethnique commises par la coalition dirigée par le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et des éléments armés anti-balaka sur des populations civiles, en particulier les Peulhs Fulanis, dans certaines localités de l’Est du pays. La MINUSCA condamne également les groupes d’autodéfense, notamment les Peulhs armés qui, sous prétexte de se protéger, commettent des atrocités sur d’autres populations civiles.

 

La MINUSCA continue de recourir à tous les moyens à sa disposition dans le cadre de son mandat, pour lutter contre de telles violences qui, selon le Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide, Adama Dieng, peuvent constituer des crimes relevant du droit international susceptibles d'être poursuivis devant des tribunaux nationaux ou internationaux.

 

La MINUSCA souligne que les intimidations de la coalition dirigée par le FPRC à Bria contre des communautés, les autorités et la société civile visant à entraver l’accès des minorités aux marchés et aux infrastructures sanitaires, et en général de cohabiter de manière pacifique avec leurs compatriotes constituent des violations graves de leurs droits de l’homme.

 

La MINUSCA dénonce les actes posés par certains membres des groupes armés dans le secteur Est, en particulier le Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC) et le FPRC dont l’un de ses membres, le dénommé Azor Kalité, est perçu comme le principal instigateur des tensions et des violences qui constituent une menace sérieuse pour la vie des populations civiles, la libre circulation des populations et des biens et la stabilité de la RCA.

 

La MINUSCA dénonce également les manipulations des populations civiles par les groupes armés dans le but de s’en prendre aux casques bleus. La MINUSCA réitère sa détermination à protéger, en toute impartialité, les minorités et les populations civiles menacées sur le territoire national. La Mission rappelle que les groupes armés n’ont pas de mandat de protéger les populations civiles, y compris dans les zones où ils sont présents et ne défendent que leurs propres intérêts.

 

LA MINUSCA réitère son appel et fait écho à celui du Gouvernement et de la communauté internationale à tous les groupes armés de cesser immédiatement et sans condition toute hostilité et de choisir la voie de la paix proposée par les autorités légitimes centrafricaines, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du programme de désarmement et de réconciliation nationale.

 

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

 

Vladimir Monteiro

 

Spokesperson/Porte-parole

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 / 72259932 Extension : (173) 5545/5506 | E-mail: monteiro6@un.org

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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 21:54
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La ville de Ngaoundaye attaquée par un groupe d’ex-Séléka

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 4 avril 2017

 

BANGUI, 4 avril 2017 (RJDH)—Des combattants ex-Séléka ont attaqué ce matin la ville de Ngaoundaye, située au nord de la RCA. La population aurait trouvé refuge dans la brousse, d’après les informations en notre possession.

 

L’information est confirmée par plusieurs sources indépendantes. Une source humanitaire jointe dans la région, parle d’un groupe lourdement armé ayant pour objectif de prendre la ville, « ils ont pu vite chasser les Anti-Balaka qui contrôlaient la localité. Nous savons qu’il y a eu des pillages de la ville et que l’antenne de Telecel a été saccagée », a-t-elle expliqué.

 

Une source religieuse a évoqué le pillage de l’église catholique, « ils ont saccagé la mission catholique. Les prêtres et religieuses ont été dépouillées de tout », a expliqué cette source qui a requis l’anonymat.

 

L’attaque de Ngaoundaye a été confirmée par des sources à la Minusca qui ont précisé que des casques bleus sont déjà entrés dans la ville sans aucun détail.

 

Difficile d’avoir une idée précise sur le bilan de cette attaque. Toutes les sources contactées parlent de bilan important sans aucune précision. Les habitants sont réfugiés dans la brousse tandis que le assaillants ont chassé les Anti-Balaka qui contrôlaient cette localité.

 

Les informations de RJDH indiquent que ce groupe d’ex-Séléka a pris le contrôle de la douane de Bang avec pour objectif de faciliter la transhumance.

 

Joint au téléphone, Anicet Georges Dologuelé, un des députés de la région du nord, n’a pas souhaité se prononcer à l’heure actuelle. Au moment où nous mettons sous presse, on apprend que les députés du nord ont tenu une réunion d’urgence sur cette affaire.

 

 

Centrafrique : 12 aérodromes réhabilités par le projet Löndo

 

Par Fleury Agou le 4 avril 2017

 

BANGUI, 3 avril 2017 (RJDH)–Les crises à répétition en Centrafrique ont détruit les infrastructures de communication reliant les différents points du pays. L’accès à l’arrière-pays est devenu le chemin de la croix pour tout voyageur affrétant la route. Mais à la faveur du Projet Löndo, douze aérodromes ont été déjà réaménagés.

 

Malgré la vaste étendue de son territoire (623.000 km2), la République Centrafricaine dispose d’un réseau routier qui est loin d’assurer le désenclavement interne du pays. Pire, les rares aérodromes ne répondent plus au standard requis. Fort de ce constat, « le projet Löndo, dans ses études techniques et sa mise en œuvre, a retenu les aérodromes comme des axes prioritaires devant faire l’objet d’aménagement ou de réhabilitation », lit-on dans un communiqué par ce projet.

 

Ainsi, depuis son lancement en 2015 jusqu’à sa 4e phase lancée la semaine dernière à Obo, « ce projet a entretenu 1.079 km de routes et 12 aérodromes à l’intérieur du pays », a rapporté l’un de ses responsables.

 

Son Coordonnateur national, Lucien Judicaël Montinda s’est réjoui que « le trafic aérien est aujourd’hui plus important en RCA pour le transport en toute sécurité des personnes. Idem pour la logistique des Nations-Unies et des nombreuses ONG locales et internationales qui interviennent dans le pays. Il faut pour cela des pistes d’atterrissage bien entretenues et aménagées ».

 

Désormais, « les aérodromes de Berberati, Ndélé, Bamingui, Carnot, Bayanga, Nola, Bozoum, Paoua, Markounda, Sibut, Mbrès, Kaga Bandoro sont ainsi redevenus praticables et les populations de nos villes s’en réjouissent avec assez de témoignages », a souligné le projet Löndo dans son communiqué.

 

La réhabilitation de ces infrastructures de transport concoure aussi à la réussite des missions humanitaires. Il ressort que « depuis 2016, l’UNHAS à Bangui (le service aérien humanitaire des Nations-Unies qui dépend du Programme Alimentaire Mondial-PAM), a noué un partenariat gagnant-gagnant avec le projet », a encore souligné le communiqué avant de noter que « l’aménagement des aérodromes facilite aussi le trafic aérien de l’UNHAS qui transporte la logistique du PAM. Le PAM fournit une aide d’urgence vitale aux populations de la RCA, y compris un soutien nutritionnel à des milliers d’enfants souffrant de malnutrition chronique et aigüe. Les deux tiers des bénéficiaires de l’aide humanitaire se trouvent à l’intérieur du pays ».

 

Même si les aérodromes sont aménagés par ce projet, ils ne répondent pas encore aux normes internationales. Pour sa phase 4, le projet Löndo recrutera 8.000 ouvriers pour l’entretien manuel des voies de communication.

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 21:48
MISE AU POINT DE CCS A PROPOS DE L’OCTROI DU MARCHE DES CNI SECURISEES

 

 

 

 

Dans un article intitulé « Combien Faustin Archange Touadéra et Henri Marie Dondra ont reçu des mains de CCS et ICS pour leur octroyer le marché des cartes d’identité nationale en violation de la constitution ? », paru dans le journal « La Fraternité », sous le numéro 781 du lundi 27 mars 2017, des affirmations gratuites et des allégations outrancièrement mensongères ont été tenues pour soutenir la rumeur publique faisant état de ce que la procédure d’attribution du marché de gestion des documents administratifs dont est bénéficiaire de manière régulière l’entreprise Centrafrique Cartes Systèmes en abrégé CCS, filiale de l’entreprise Ivoire Cartes Systèmes ou ICS, serait contraire aux dispositions de la loi n°08.017 du 06 juin 2008 portant code des marchés publics et délégation des services publics en République Centrafricaine.

 

Ces informations erronées, sans doute l’œuvre des ennemis de la République et du changement, ont été reprises par certains organes de la presse écrite et circulent en ce moment sur les réseaux sociaux, décrédibilisant et avilissant l’image déjà laide de notre pays, à l’extérieur et près les partenaires.

 

Pis, des avalanches d’épiques assassines, anti-républicaines, anti – nationalistes et contre productives, sur fonds de règlement des comptes personnels, ont été lancées dans l’article précité à l’endroit de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Faustin Archange, du Gouvernement que dirige Monsieur Simplice Matthieu Sarandji, en général, et du ministre des finances et budget, Monsieur Henri Marie Dondra, en particulier.

 

En réponse et afin de rétablir la vérité et de laver l’affront subi par la République, l’entreprise Centrafrique Cartes Systèmes ou CCS, de nationalité et de droit centrafricains, se doit de rompre le silence et de prendre la parole pour rassurer l’opinion nationale et internationale sur la chronologie de la mise en place et les conditions d’exécution du partenariat public – privé entre l’Etat centrafricain et Ivoire Cartes Systèmes via sa filiale Centrafrique Cartes Systèmes CCS.

 

Cette aventure si difficile, si convoitée par des ennemis de la République mais si exhalante a démarré le 22 avril 2016 par la présentation de ses offres de service par la Société Ivoire Cartes Systèmes (ICS) au Gouvernement Centrafricain et aux Ministres en charge de la gestion de certains départements. Ces offres étaient tout simplement relatives aux solutions technologiques de sécurisation des documents administratifs, d’identification et de traçabilité des biens et des personnes, en vue de la modernisation et de la dynamisation de l’administration centrafricaine.

 

Alors, faisant suite à la lettre d’invitation du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à Madame la Présidente Directrice Générale de la Société Ivoire Cartes Systèmes (ICS), en date du 13 juin 2016, il a été créé un cadre propice aux discussions entre les différents Départements Ministériels et ICS devant aboutir à la mise en place d’un Partenariat Public – Privé. S’en suivront la réponse positive de Madame la Présidente Directrice Générale de la Société Ivoire Cartes Systèmes (ICS) et la venue à Bangui à partir du mois d’Août d’une délégation de la Société en vue d’engager les discussions, avec les différents Ministères, sur l’ensemble des propositions techniques et de leur mise en œuvre dès la signature d’une éventuelle Convention.

 

Après une deuxième mission technique fructueuse, au cours de laquelle il a été procédé pour chaque Ministère concerné par le projet, à l’évaluation des besoins et à la présentation des propositions, une lettre d’intention a été adressée par le Ministre des finances et du budget, au nom du Gouvernement Centrafricain, suivie d’une invitation du 02 septembre 2016 pour une rencontre avec tous les membres du Gouvernement en vue de la présentation détaillée du projet en la présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Simplice Matthieu Sarandji, à Madame la Présidente Directrice Générale de la Société Ivoire Cartes Systèmes (ICS).

 

Convaincu de la pertinence de ce projet qui s’inscrit dans la ferme volonté politique du Gouvernement à donner forme à la bonne gouvernance, la modernisation de l’Administration et à la maîtrise de la gestion des finances publique, en application du programme et de la vision politique du Chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, devant être mis en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Simplice Matthieu Sarandji, et considérant le caractère éminemment sensible et hautement souverain et stratégique de ce domaine d’intervention, le Ministre des Finances et du Budget, Henri Marie Dondra, désigné à l’unanimité par ses pairs « Autorité Contractante », a présenté le dossier ICS, d’abord, en Conseil de Cabinet en date du 13 septembre 2016, puis en Conseil des Ministres, le 15 septembre 2016. Dans sa note de présentation, le Ministre des Finances et du Budget a non seulement évoqué l’impérieuse nécessité du Gouvernement Centrafricain d’y souscrire afin de contribuer à l’augmentation de manière significative du niveau des recettes de l’Etat et de leur sécurisation, mais surtout a soutenu que ce projet de Partenariat Public – Privé devait s’inscrire dans le cadre d’une délégation de service public, au regard des dispositions de la loi n°08.017 du 06 juin 2008 portant Code des Marchés Publics et Délégation de Services Publics en République Centrafricaine.

 

Fort de ce qui précède, le Conseil des Ministres au nom du Gouvernement, garant de la souveraineté nationale et de la défense des intérêts du peuple centrafricain, a émis en date du 15 septembre 2016 un avis favorable, en toute indépendance et en toute responsabilité, relatif à la délégation de gestion de la sécurisation des documents administratifs, de l’identification et de la traçabilité des biens et des personnes à ICS, assorti de la condition de création par elle d’une filiale de droit centrafricain et dotée de transfert de compétence ou de savoir – faire, d’une part, et de la signature d’une Convention avec le Ministre des Finances et du Bugdet, ci – devant dénommé Autorité Contractante et jouissant des pleins pouvoirs, d’autre part.

 

En application de cette décision du Conseil des Ministres, validée par le Président de la République, Chef de l’Etat, et après avoir préalablement requis un avis de non objection de la Direction Générale des Marchés Publics conformément à la procédure définie par le Code des Marchés Publics, la Convention a été signée, le 22 septembre 2016, entre le Gouvernement de la République Centrafricaine, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Henri Marie Dondra et la Société Ivoire Cartes Systèmes, représentée par Madame Nelly COULIBALY, en sa qualité de Président Directrice Générale. Dès lors, il est formellement fait obligation de respecter les cahiers de charges de cette Convention en rendant opérationnelle la filiale de la Société Ivoire Cartes Systèmes, c’est – à – dire la Société Centrafrique Cartes Systèmes. Et c’est ce à quoi elle s’attèle aujourd’hui avec détermination et conviction.

 

Ceci étant dit et à ce niveau du débat tel que révélé ci-dessus de manière détaillée et chronologique, il est établi que la légalité a été scrupuleusement observée dans la procédure de délégation de la gestion de la sécurisation des documents administratifs, de l’identification et de la traçabilité des biens et des personnes, à telle enseigne que les informations distillées par – ci et par – là ne peuvent être que l’expression visible de l’appétit des ennemis de la République, comme il a été souligné un peu auparavant.

 

Des puissants lobbies étrangers avec la complicité de certains hauts cadres de l’Etat et de certains compatriotes qui ont une part de responsabilité dans la crise actuelle, à travers la gestion opaque et mercantiliste et la distribution à tout venant de ces documents administratifs et titres, qui veulent continuer de contrôler ce secteur d’activités à des fins personnelles et contraires aux intérêts de la République et du peuple centrafricain. Le retour à l’ordre constitutionnel étant devenu effectif avec la brillante élection du Président Faustin Archange Touadéra par le peuple centrafricain de l’est à l’ouest du nord au sud, et la République Centrafricaine étant un Etat indépendant, il ne saurait plus être question, comme il est de droit et de coutume diplomatique dans tous les pays du monde, que la gestion des ces documents et titres, attributs substantiels de la souveraineté nationale et propriété exclusive du peuple centrafricain, soit monopolisée par un groupe de pression ou de lobbies toujours à la manœuvre et connu de tous. Le faire, c’est trahir le peuple et c’est commettre le crime de la haute trahison susceptible de poursuites devant la Haute Cour de Justice. Le faire, c’est revenir en arrière en donnant l’opportunité à des étrangers et à des mercenaires de jouir de la nationalité centrafricaine et de s’en prévaloir le moment venu pour liquider la République et assassiner le peuple centrafricain sur sa propre terre.

 

C’est donc en toute responsabilité et au nom et dans l’intérêt du peuple centrafricain que la délégation de la gestion de ces documents administratifs a été confiée, dans le cadre de la coopération Sud/Sud à une Société ivoirienne, via sa filiale centrafricaine CCS, déterminée à œuvrer pour la création de l’emploi et de la richesse nationale.

 

C’est donc un acte politiquement courageux et louable, et un signal très fort lancé, d’abord à l’endroit du peuple « longtemps soumis et longtemps brimé par tous » et ensuite de la jeunesse centrafricaine montante, entreprenante et dynamique, conformément à la politique de la rupture tant prônée par le Président de la République, Son Excellence Faustin Archange Touadéra, pendant la campagne électorale et sur la base de laquelle il a été brillamment élu, que le Gouvernement vient de poser.

 

En effet, en décidant de traduire courageusement en acte cette politique en faisant entièrement confiance à une Société de droit centrafricain, les Autorités légales et légitimes en charge de la gestion des affaires de la cité, quoique déçues des comportements indignes de leurs fonctions et de la République dont ne cessent de faire montre à leur égard certains de leurs plus proches collaborateurs, viennent par là et pour la première fois dans l’histoire de la République, de tourner le dos aux formules anciennes consistant à mépriser la capacité du peuple centrafricain à s’en sortir lui – même et de donner la preuve palpable, visible et lisible de leur ferme volonté et leur farouche détermination à l’associer désormais en aval et en amont à toute œuvre de reconstruction nationale.

 

C’est ici l’occasion non seulement de leur jeter des fleurs mais surtout de leur exprimer, au nom du peuple centrafricain qui attend beaucoup de leur part et de la part de CCS, toute notre reconnaissance et notre engagement à respecter les obligations définies et contenues dans les cahiers de charges relatives à la Convention.

 

Ensemble pour un avenir plus sûr, pour Vous et par Vous.

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 20:18
RCA : L’ONG internationale OXFAM tire la sonnette d’alarme

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org lundi 3 avril 2017 13:32

 

La semaine dernière, l’organisation a publié les résultats d’une enquête dans un document de cinq pages menée après l’an 1 du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra à la magistrature suprême.



Selon Oxfam, 60% du territoire demeure sous le contrôle des groupes armés. En conséquence depuis septembre 2016, 100.000 personnes ont été de nouveau déplacées.



Le document souligne également que grâce aux efforts de cohésion sociale impulsés par le gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji, la courbe de déplacement avait baissé. On est alors passé de 421.223 déplacés en février 2016 à environ 385.750 en août 2016. Le changement de cette dynamique s’est renversé. Entre août 2016 et janvier 2017, le nombre de personnes déplacées est remonté à 402.240.



L’insécurité entretenue par les groupes armés (3R, coalition FPRC et UPC dans le nord-ouest et le centre) ont causé en 6 mois, le déplacement d’environ 100.000 personnes depuis septembre 2016. Un centrafricain sur cinq demeure déplacé et 58% des réfugiés sont des enfants.



A Bruxelles, la communauté internationale avait promis de financer le Plan de Reconstruction et de Consolidation de la Paix à hauteur de 2,2 milliards de dollars. Cinq mois après, ces financements sont timidement déboursés par les bailleurs. Aussi, le plan de réponse humanitaire n’est financé qu’à 5,4% depuis le début de l’année 2017.



Aujourd’hui, selon l’enquête d’Oxfam, environ 70.000 éléments se revendiquent ex-combattants. Le gouvernement, pour sa part, estime que son futur programme de DDRR concerne seulement 7000 ex-rebelles (dont 1500 enfants associés aux groupes armés, 500 mercenaires étrangers et environs 1000 ex FACA).



Oxfam International est une confédération composée de 18 organisations indépendantes qui agissent « contre les injustices et la pauvreté ». Elles travaillent en collaboration avec des partenaires locaux répartis dans plus de 90 pays. Elle est présente en Centrafrique depuis janvier 2014.

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 20:05
Centrafrique : Anicet Dologélé critique le bilan du régime du président Touadera
Centrafrique : Anicet Dologélé critique le bilan du régime du président Touadera

 

 

 

 

APA-Bangui(Centrafrique) 03/04/17- Le chef de file de l'opposition centrafricaine Anicet Georges Dologuélé a expliqué ce lundi à la presse à Bangui, que le bilan de la première année au pouvoir du Président Touadera célébré le jeudi 30 mars est « gravement négatif.

 

« La table ronde de Bruxelles est l'unique bilan des 12 mois du régime Touadéra », a affiré le président de l'Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) Anicet Georges Dologuélé.

 

« Maintenant que les promesses sont faites, il faut « travailler d'arrache-pied pour que l'argent soit décaissé », a-t-il ajouté.

 

Selon Anicet Georges Dologuélé, « il ne peut pas avoir de bilan d'autant plus qu'il y a eu une grave dégradation de la situation sécuritaire».

 

Pour illustrer ses propos, le président de l'URCA affirme qu'avant l'arrivée du Président Touadera, « il y avait un minimum de sécurité », les groupes armés étaient en « stand-by ».

 

Ils attendaient selon lui « les élections, la démobilisation ainsi qu'une solution pour déposer les armes ». Mais depuis son investiture, conclut Anicet Georges Dologuélé, les « choses se sont embrasées de partout ».

 

Le 30 mars dernier, dans son message à la nation à l'occasion de ses 12 premiers mois à la tête du pays, le Chef de l’État Faustin Archange Touadera a présenté un bilan « positif » de son action. Il a tout de même reconnu que « beaucoup reste à faire », tout en indiquant que sur le plan sécuritaire, « des efforts ont été faits et se font encore pour asseoir la stabilité et la paix » a souligné Anicet Georges Dologélé.

 

Anicet Georges Dologuélé a été élu député à Bocaranga au nord-ouest de Centrafrique.

 

 

RCA : bilan gravement négatif de l'an 1 du Président Touadera selon Dologuélé

 

http://www.radiondekeluka.org dimanche 2 avril 2017 15:11

 

Le chef de file de l'opposition centrafricaine Anicet Georges Dologuélé estime que le bilan de la première année au pouvoir de l'actuel président est « gravement négatif ». Une prise de position intervenue au détour d'une interview exclusive accordée à RNL.



« La table ronde de Bruxelles est l'unique bilan des 12 mois », du régime Touadéra, affirme le président de l'Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA). « Maintenant que les promesses sont faites, il faut « travailler d'arrache-pied pour que l'argent soit décaissé », a-t-il ajouté.



Volet sécurité, renchérit Anicet Georges Dologuélé, « il ne peut pas avoir de bilan » d'autant plus qu'il y a eu selon lui, « une grave dégradation de la situation sécuritaire». Pour illustrer ses propos, le président de l'URCA affirme qu'avant l'arrivée du Président Touadera, « il y avait un minimum de sécurité », les groupes armés étaient en « stand by ». Ils attendaient selon lui « les élections, la démobilisation ainsi qu'une solution pour déposer les armes ». Mais depuis son investiture, conclue Anicet Georges Dologuélé, les « choses se sont embrasées de partout ».



Le 30 mars dernier, dans son message à la nation à l'occasion de ses 12 premiers mois à la tête du pays, le Chef de l’État Faustin Archange Touadera a présenté un bilan « positif » de son action. Il a tout de même reconnu que « beaucoup reste à faire », tout en indiquant que sur le plan sécuritaire, « des efforts ont été faits et se font encore pour asseoir la stabilité et la paix ».



Du côté des populations, les avis divergent. Certains citoyens rencontrés soutiennent qu'il y a un « léger mieux », d'autres affirment que « rien n'a été fait avec l'insécurité qui bat son plein à l'intérieur du pays ».



Le Président Faustin Archange Touadera avait été élu le 14 février 2016 avec 63 % de voix au second tour de l'élection présidentielle contre Anicet George Dologuélé qui avait recueilli plus de 30 % de suffrages. Il a prêté serment le 30 mars 2016.

 

 

RCA: après un an au pouvoir, les progrès et les difficultés de Touadéra

 

Par RFI Publié le 30-03-2017 Modifié le 31-03-2017 à 00:37

 

Il y a un an, Faustin Archange Touadéra prêtait serment à Bangui. Auréolé d'un score de plus de 62% des voix à la présidentielle, Faustin Archange Touadéra était salué comme le symbole du retour de la légitimité démocratique, et de l'ordre constitutionnel en Centrafrique. Les attentes et les espoirs suscités par son élection étaient alors énormes, en matière de sécurité, de développement économique, de justice ou de reconstruction de l'Etat. Un an plus tard, la situation est toujours difficile. Beaucoup dénoncent des progrès trop lents, même si le président Touadéra a enregistré quelques succès.

 

En matière de sécurité, le président Touadéra a du faire avec une nouvelle officialisée le jour de son investiture: le départ programmé de Sangaris. La Minusca, avec ses 10 000 casques bleus, n'a pas le même effet d'épouvantail sur les groupes rebelles que l'opération française, partie définitivement fin octobre.

 

Un an après, les combats entre groupes issus de l'ex-Seleka, FPRC et UPC, et leur cortège d'exactions, font rage dans le centre et l'est du pays, malgré la volonté de la force onusienne de contrecarrer les velléités offensives du FPRC contre Bambari notamment.

 

S'il y a trois semaines, le président s'est rendu dans la grande ville de l'Est pour y annoncer en fanfare le retour de l'Etat, l'administration, la justice ou la police, sont toujours absentes de la majeure partie du territoire. Les 14 groupes armés recensés dans le pays acceptent tous de siéger au comité qui prépare le DDR, mais certains, comme le FPRC, y vont sur la pointe des pieds.

 

Sur le plan humanitaire, la situation ne s'est guère améliorée. Plus de 2 millions de Centrafricains ont besoin d'une assistance. 400 000 personnes vivent dans des sites de déplacés et 450 000 sont réfugiés à l'extérieur.

 

Pour ce qui est du développement, en novembre, Faustin Archange Touadéra a remporté à Bruxelles un succès: 2,2 milliards de dollars de promesses de financements pour son plan de relèvement du pays sur trois ans.

 

En matière de justice, une cour pénale spéciale est en cours de formation, et si le calendrier est respecté, elle pourrait entamer ses enquêtes dans le courant de l'année.

 

Au lieu de démarrer des négociations au sein du palais ici, il aurait mieux valu démarrer un vrai dialogue sur le terrain avec ces chefs de bandes armées. Il fallait prendre le problème dès le départ.

 

L'opposition critique le président sur son bilan sécuritaire

 

31-03-2017 - Par Olivier Rogez

 

 

BILANTAIRE DU CINQUIÈME DE LA MANDATURE DU PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.  par Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Les secondes, minutes, heures s'accumulent et c'est ainsi que les jours se comptent jusqu'à l'année. Notre chère patrie avait connu une crise politique et militaire qui a réduit en lambeaux toutes les couches de la société centrafricaine. Avec le concours des partenaires et de la communauté internationale, la Centrafrique a réussi contre toute attente à rétablir l'ordre constitutionnel en élisant sans contestation un President de la République. Au lendemain du premier anniversaire de la mandature, certains observateurs de la vie politique centrafricaine s'amusent à esquisser un bilan. Nous estimons qu'il est trop tôt de parler de bilan mais plutôt d'un état des lieux, un inventaire en s'interrogeant de la manière suivante : comment l'élu de la nation a hérité le pays ? Quelles sont les œuvres entreprises ou réalisées ? Quels sont les chantiers en cours ? Où en sommes-nous à l'heure actuelle ? Un regard rétrospectif, un balayage sur une série de domaine s'impose.

 

La sécurité, la paix et l'unité nationale s'invitent à la première loge car elles constituent les attentes prioritaires de tous les centrafricains. Sur ce domaine, des avancées insignifiantes sont enregistrées. Les centrafricains continuent de pleurer leurs morts, une bonne partie du territoire national est encore occupée par des groupes armés, une absence de représentation et de déploiement de l'autorité de l'Etat dans nos provinces, le programme DDRR qui piétine ou s'enlise, aucune initiative fiable en vue de favoriser le retour des réfugiés, les déplacés internes ont été contraints de regagner leur domicile délabré moyennant des sommes en deçà du minimum des attentes. Au moment où les centrafricains manquent de sécurité, un impressionnant dispositif de sécurité traîne derrière les deux premières dames.

 

Cette situation fustige certains observateurs de la vie politique. Pour pallier à ces insuffisances, nous rappelons au Président de la République qu'il est légitime de changer d'approche et de méthode dans le dossier du DDRR en intimant l'ordre à la Minusca et de solliciter l'appui des États limitrophes pour reconquérir par la force les territoires occupés. S'agissant de la justice, les autorités prônent l'impunité alors que le sort des victimes reste incertain, les bourreaux ou seigneurs de guerre sont libres et non inquiétés. Mais nous mettons en relief une avancée très considérable dans la mise en place de la cour pénale spéciale. En rapport avec la cour pénale spéciale, notre pays manque cruellement de structures carcérales et surtout de centre de réinsertion de jeunes délinquants. La situation humanitaire ne cesse de dégrader avec des attaques quasi permanente sur les installations humanitaires atteignant parfois l'intégrité physique des humanitaires. En ce qui concerne la démocratie et la bonne gouvernance, nous félicitons le pouvoir d'avoir respecté les termes de la constitution.

 

En effet, toutes les institutions prévues par la constitution ont été in extremis mises en place à l'exception du sénat mais nous craignions que ces structures républicaines ne soient des coquilles vides aux ordres du pouvoir. Alors à quand les élections municipales ? À quand le parti politique du President de la République ? La mutation du groupe parlementaire "les cœurs unis" en "Alliance Patriotique Présidentielle" est-elle une marche vers la création d'un nouveau parti politique ? Le respect des droits de l'homme est à demi teinte car des fiches, arrestations, auditions et des exactions de l'entourage présidentiel sont enregistrées. Au niveau économique et financière, nul ne peut se réaliser dans un pays sans la sécurité et la paix. Les succès patents enregistrés sont la réussite de la table ronde de Bruxelles et l'ouverture des négociations avec les institutions financières de Breton Woods. Les autres efforts ne sont pas visibles même s'ils s'inscrivent dans la durée. Sur ce volet, des questions taraudent dans la tête du citoyen lambda : en dehors des salaires, les bourses des étudiants et les pensions des retraités sont payées ? Avons-nous une idée du taux de chômage en général et celui des jeunes en particulier ? Combien de jeunes diplômés sont devenus des commerçants ? Les dépenses faramineuses engagées pour les festivités du premier anniversaire étaient-elles nécessaires ?

 

Compte tenu du contexte socio-économique, une célébration modeste et symbolique suffisait. Les innombrables sorties médiatiques des premières dames sont financées sur quels fonds ? Quelles sont les sources de financement de leurs fondations et/ou actions caritatives ? Sur le plan social, combien de centrafricains ont accès à l'eau potable et à l'électricité ? Quelles sont les réformes entreprises pour améliorer l'accès aux soins, à l'éducation et à la formation ? Pour les infrastructures c'est à dire les routes, l'aéroport, les voies navigables, les logements, les hôpitaux, les écoles, les centres sportifs et culturels, l'université, quelles sont les actions en vue ? La diplomatie centrafricaine qui devrait être une diplomatie économique, marchande est moribonde et effacée. Nous invitons à cet effet le chef du département de s'impliquer d'avantage car ça ne sont pas les compétences qui lui manque, c'est juste une question de management. Une réussite notable est à mettre à l'actif du pouvoir sur la question du genre.

 

La loi sur la parité permettra à la junte féminine de s'affirmer et de s'imposer mais cette nouvelle loi a été timidement appliquée dans la mise en place des nouvelles institutions républicaines. Nous faisons l'économie des rubriques écologiques et agro-pastorales mais retenons simplement qu'aucune œuvre humaine n'est parfaite et beaucoup reste à faire. Il faut noter que le facteur temps a joué en faveur du chef de l'Etat. Les attentes d'une population meurtrie étaient trop importantes mais nous invitons humblement le Président de la République de protéger et de conserver les acquis et de prendre rendez-vous pour l'année prochaine. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi.

 

Paris le 31 mars 2017

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.

 

 

Lancement des travaux de réhabilitation de l’aéroport international de Bangui

 

APA-Bangui(Centrafrique) 03/04/17- En marge de la célébration du premier anniversaire de son accession au pouvoir ce jeudi 30 mars, le Président de la République Faustin Archange Touadéra a posé la première pierre des travaux de réhabilitation de l’aéroport internationale de Bangui Mpoko

 

D’un cout de 4 milliards de FCFA, les travaux de ce construction de cet aéroport ont été par la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) et l’Agence Française de Développement (AFD).

 

Cette réhabilitation concerne la reprise de la clôture de l’aéroport afin d’interdire la traversée de la piste par la population comme cela se passe actuellement.

 

Les travaux permettront également l’installation de la rampe d’approche favorisant les atterrissages et les décollages de nuit en cas de mauvais temps.

 

Le balisage lumineux sera aussi réhabilité afin d’obtenir une meilleure sécurisation de la piste.

 

Une bonne sécurisation de l’aéroport de Bangui sera ainsi atteinte après les travaux de réhabilitation qui vont durer 18 mois.

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 20:01
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : « Je suis inquiet pour la suite parce que Touadéra reste plongé dans l’amateurisme », dixit Anicet Georges Dologuelé

 

Par Sylvestre Sokambi le 3 avril 2017

 

BANGUI, 3 avril 2017 (RJDH)–La situation de la RCA s’est d’avantage dégradée en une année de règne de Faustin Archange Touadéra, c’est l’avis de Anicet Georges Dologuelé qui estime que la situation est pire que sous l’ère de Michel Djotodia, chef de l’ex-Séléka. Le chef de l’opposition centrafricain, président de l’URCA dresse un bilan sombre de la première année de la présidence de Touadéra qu’il accuse de rester dans l’amateurisme. Dans une interview accordée au RJDH le 1er avril, Anicet Georges Dologuelé se dit inquiet pour la suite.

 

RJDH : Anicet Georges Dologuele, bonjour

 

AGD : Bonjour

 

RJDH : Vous êtes président de l’URCA, chef de l’opposition. Faustin Archange Touadéra a qualifié d’excellent le bilan de sa première année de pouvoir. Comment réagissez-vous ?

 

AGD : Nous sommes quelques cinq millions dans ce pays apparemment il y en a pas beaucoup qui partagent le même point de vue que le président de la République. Alors que Touadéra fait de l’autosatisfaction, les Centrafricains souffrent. Dans tous les domaines, les choses se sont dégradées. On aurait pu s’attendre à un peu plus de modestie de la part du chef d’Etat.

 

RJDH : Vous dites que le président fait de l’autosatisfaction alors qu’en une année, la RCA a repris la croissance économique, 50 km de route sont faits sur fond propre de l’Etat, les déplacés ont été accompagnés à domicile. N’est pas des actes à reconnaitre au pouvoir ?

 

AGD : vous savez les problèmes de la République Centrafricaine sont tels que mettre en avant les 50km de route de revêtement léger de bitume qui sont l’œuvre d’un ministre qui a beaucoup d’initiative et je le félicite, n’est pas responsable.

 

RJDH : Voulez-vous parler de quel ministre ?

 

AGD : De Théodore Jousso. Je pense qu’un de ses ministres ait eu cette initiative qui est à louer, ne veut pas dire que c’est le bilan de tout une année de travail. Les institutions constatent qu’après le fait qu’il y a eu moins de violence à Bangui, comme la plupart des choses convergent vers Bangui, du coup, cela impulse un peu plus de croissance. Mais vous et moi vivons en Centrafrique, nous ne percevons pas du tout une quelconque croissance dans tout ce qui se passe dans la vie quotidienne des Centrafricains. Moi, je suis économiste, le fait qu’il y ait une impulsion automatique due à l’importation un peu plus massive des biens, parce que les importateurs et les commerçants sont un peu plus rassurés par la route, c’est quelque chose de mécanique. Mais s’en vanter, c’est un peu prématuré. Il faut que cela s’étend dans la durée et sur les activités telles que l’agriculture, que les entreprises fonctionnent parce que pour le moment, il n’y a pas assez d’entreprises qui fonctionnent réellement. Elles font toutes des pertes. Il faut qu’il y ait un peu plus de travail et c’est tout cela qui impulse la croissance de longue durée.

 

RJDH : Pour vous, rien n’a évolué en une année.

 

AGD : Ce que j’apprécie, c’est quelque chose que j’ai prévu dans mon programme comme étant un programme d’urgence à faire financer par la communauté internationale. Ceci a vu le jour en fin novembre par la conférence de Bruxelles avec l’annonce de 2,2 milliards de dollars même si les pays qui nous ont suivis, ont réussi le double sinon le triple. Mais s’agissant de la RCA et ce que nous avons l’habitude de dépenser, c’est beaucoup d’argent annoncé.

 

Maintenant, il faut que le gouvernement s’organise pour que cet argent rentre. Vous avez vu que tout en étant chef de l’opposition, je me suis rendu à Bruxelles pour appuyer cette initiative. Vous savez, on ne fait pas de la politique pour devenir opposant. A mon âge, j’ai envie de bien vivre à Bangui où je vis désormais. J’aimerai me soigner à Bangui, envoyer mes enfants à l’école à Bangui, donc nous voulons tous que ça marche. En une année, je suis inquiet pour le pays parce que Touadéra reste plongé dans l’amateurisme, dans l’autosatisfaction. Ce que je constate c’est des maux que généralement un pouvoir met du temps à accumuler, c’est-à-dire le culte de personnalité à travers les affiches du président visibles un partout dans le pays. A la moindre petite occasion, ce sont les tee-sheert, des foulards à l’effigie du président, comme si on était en campagne. Vous avez vu qu’en quelque mois, c’est des pagnes alors qu’on nous annonçait en grand fracas que le président interdisait que son effigie soit quelque part. Aujourd’hui c’est comme si, il cherche à convaincre qu’il est chef d’Etat et vous notez, vous êtes à Bangui avec moi, que c’est la course à l’enrichissement, c’est du népotisme à outrance, tous les maux pour qu’un pays se dégrade, en un an, on les a accumulés. On ne peut pas parler de la bonne gouvernance quand on a détruit la gouvernance en si peu de temps.

 

La première année d’un mandat, c’est la mise en place des éléments moraux pour assurer la gouvernance. Mais tous ces éléments moraux se sont dégradés et moi je suis inquiet pour la suite.

 

RJDH : Vous ne faites pas allusion au DDRR. C’est certainement parce que de ce coté les choses bouchent puisque les 14 groupes ont adhéré au processus.

 

AGD : Non, nous sommes des êtres humains et nous vivons dans un pays et nous avons besoin de vivre en sécurité. Avant et pendant les élections, nous avons vécu dans une relative sécurité. Depuis l’investiture du président, la situation s’est dégradée partout. Les préfectures qui étaient tranquilles, sont aujourd’hui envahies. Les populations souffrent presqu’autant que sous Djotodia.

 

Alors parlé des réunions ici sur le DDR, c’est bien mais ce n’est pas ce que la population demande. La population demande à ce qu’il y ait moins d’insécurité, moins de violence et que ces groupes commencent à s’organiser pour ne plus agresser la population.

 

RJDH : Ce n’est pas à Faustin Archange Touadera d’organiser les groupes armés.

 

AGD : Non, le chef de l’Etat quand il parle d’adhésion au DDRR, c’est comme si c’était une victoire. Cela veut dire que les choses se sont calmées. Ecoutez, ce que nous voulons, c’est que l’adhésion soit réelle et sincère et que pendant que le DDRR avance, qu’ils soient attentifs à cela et qu’ils s’organisent pour démobiliser. Au lieu de cela, ils s’arment de plus et recrutent de plus en plus. Donc, le DDRR servirait à quoi lorsqu’au lieu de diminuer vos effectifs, ils les augmenter au fur et à mesure. Vous avez vu que les 3R sont nés après l’investiture du président, personne ne connaissait Sidiki et ses hommes et ils n’ont jamais été des Séléka.

 

Mais ils viennent à Bangui, ils repartent et ils créent un groupe armé, politico-militaire en plus. Donc, il ne faut pas se contenter de slogan, ce sont des actes sur le terrain qui sont importants.

 

RJDH : Au micro de nos confrères de RFI, vous avez parlé de la désorganisation de l’équipe Touadera, une équipe dans laquelle l’URCA est représentée, n’est pas que vous partagez cette situation ?

 

AGD : Nous n’avons jamais été au gouvernement.

 

RJDH : Et Monsieur Bertrand Touaboy !

 

AGD : Bertrand Touaboy n’a jamais été URCA. Il est militant du PDCA et comme son président n’était pas candidat aux élections présidentielles, il a rejoint mon équipe de campagne.

 

RJDH : Il est au gouvernement pas pour le compte de l’URCA ?

 

AGD : Non, il est au gouvernement parce qu’il m’a accompagné pendant la campagne et j’ai perdu les élections. Je n’ai pas les moyens pour le récompenser pour ses actions-là. Donc lorsqu’on nous a demandé de proposer des ministres, j’ai préféré que l’URCA ne fasse pas partie du gouvernement et je lai envoyé.

 

RJDH : Vous n’aviez pas alors été sincère.

 

AGD : J’ai été très sincère au contraire. En réalité je ne voulais pas et nous ne voulons pas que l’URCA rentre dans le gouvernement. Nous avons désigné quelqu’un qui n’est pas de l’URCA mais qui a fait partie de l’équipe de campagne.

 

RJDH : L’union sacrée que vous aviez dénoncée il y a six mois semble définitivement morte aujourd’hui.

 

AGD : Je n’ai pas dénoncé l’union sacrée, mais j’ai simplement constaté qu’il a toujours été un slogan. L’union sacrée c’est quoi ? C’est l’opposition et la majorité qui se mettent ensemble autour d’une cause. Pour le moment, vous constatez que l’opposition c’est uniquement l’URCA. La majorité c’est le président et tous ses alliés et ils sont nombreux.

 

L’union sacrée, c’est faire à ce que tout un chacun d’entre nous participe à la pacification du pays et aux questions qui touchent la réconciliation nationale. Il faut mettre sur papier les conditions de cette union sacrée et ensuite se partager les rôles.

 

En dehors du fait que le président soit venu me rencontrer pour solliciter cela, il n’y a plus rien eu jusqu’aujourd’hui. Au bout d’un an, il n’y a rien eu et en quelque mois j’ai constaté que c’est un slogan pour paralyser l’URCA. Vous avez constaté qu’en bout d’un an, le président a paralysé tous ses alliés en les recevant un à un et en leur faisant de petites promesses. Il n’a jamais reçu l’ensemble de ses alliés pour discuter de la politique qu’ils doivent mettre en place. Donc, c’est de la ruse, en politique la ruse existe.

 

J’avais déjà fait de la politique et je ne veux pas subir cette ruse-là. Et quand j’ai constaté que nous risquons d’être victime de cette ruse, avec le bureau politique on a décidé de nous mettre dans la position où plaçaient les résultats des élections.

 

RJDH : Les informations sur des bras de fer entre la tête de l’Assemblée nationale et l’exécutif sont de plus en pressantes. Comment se fait-il qu’on ne soit arrivé à ce niveau ?

 

AGD : J’avais déjà annoncé cela plusieurs fois. Il faut un séminaire gouvernemental pour que le gouvernement comprenne ce qu’est une Assemblée nationale. Quel est le rôle de l’exécutif et du législatif. Moi, j’ai été ministre des Finances et premier ministre à un moment où l’Assemblée nationale n’était constituée que de très-très fortes personnalités. Vous aviez Goumba, Massi,Ngoupandé mais ce n’était pas une partie de plaisir si vous allez devant l’Assemblée nationale. Il faut connaitre votre dossier. Mais cela vous poussait à de l’humilité. Mais aujourd’hui ce que je constate, c’est que les ministres ont reçu des instructions manifestement pour faire comme si les députés n’existaient pas. Quand ils viennent, ils sont méprisants, vous leur posez des questions, ils répondent quand ils veulent mais je crois qu’ils ont reçu des instructions pour ne pas répondre. Tout cela fait que la vie démocratique n’est pas riche parce que les gens pensent qu’on en veut à leur poste. Non ! Quand le député pose des questions, c’est ce que dit la population que les députés retranscrivent pour que les ministres puissent répondre comme c’est radiodiffusé. Quand j’étais premier ministre, toutes les deux semaines, un ministre passait en conférence de presse et expliquait l’action de son ministère. Les journalistes savaient au quotidien ce que font les ministres du gouvernement.

 

Vous avez vu un ministre faire une conférence de presse ou donner une interview comme je donne là non ! Comme on ne sait pas ce qu’ils font, ce n’est qu’à l’interpellation que les questions sur la sécurité, l’économie sont posées et les Centrafricains veulent savoir. Et donc les questions que nous pensons, nous les posons avec les mots de la population. Cela peut paraitre choquant, mais la politique est un métier tel qu’il faut savoir encaisser, il faut savoir voir le fond des questions qu’on pose pour bien répondre. Je note qu’il n’y a pas de dialogue.

 

Vous savez que pour des raisons que j’ignore, le gouvernement a décidé que depuis trois mois, qu’aucun centime ne vienne à l’Assemblée nationale. Donc l’Assemblée nationale ne fonctionne pas. Nous sommes en session ordinaire, nous devons voter des lois et c’est le gouvernement qui nous envoie ces lois mais il n’y a plus de papier et il n’y a plus rien et nous ne pouvons faire des rapports pour appeler les ministres et passer à la plénière. Parce qu’ils ont décidé d’affamer l’Assemblée nationale en disant : ceux-là, ils vont voir ce qu’ils vont voir, on va les mettre à genoux. C’est cela la République et la démocratie ? S’il y a des problèmes personnels entre deux individus à la tête de deux institutions, cela ne doit pas arrêter le fonctionnement des institutions.

 

RJDH : Vous confirmez qu’il y a problème entre Meckassoua et de Touadera !

 

AGD : oui, c’est des problèmes d’entente, de compétition je ne sais pas de quoi, mais ce n’est pas anormal. Tout cela se règle. Nous ne serons pas le premier pays mais les institutions doivent fonctionner. Au niveau du gouvernement, ils donnent l’impression d’être des dieux sur terre et on ne peut les critiquer.

 

RJDH : Anicet Georges Dologuélé je vous remercie.

 

AGD : C’est moi qui vous remercie.

 

Propos recueillis par Sylvestre Romain Sokambi.

 

 

Centrafrique : Des villages proches de Nzacko se vident de ses habitants suite à des exactions de l’UPC

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 3 avril 2017

 

BANGUI, 03 Avril 2017(RJDH)—Plusieurs villages environnants de Nzacko se sont vidés, ces derniers jours suite aux exactions attribuées aux combattants de l’UPC.

 

Ce sont les villages Konon, Kpangou et Mbango respectivement à 15km, 30 km et 45 km de Nzacko qui se sont vidés de leurs habitants, selon les informations du RJDH. Ces derniers ont rejoints la ville de Nzacko, d’après une autorité locale jointe ce matin au téléphone par le RJDH.

 

Les habitants de ces villages affirment fuir leurs localités suite aux exactions perpétrées par les combattants de l’UPC, délogés de Nzacko le 21 mars dernier par les éléments du FPRC. Les combats entre ces deux groupes armés rivaux ont fait, selon des sources concordantes, une douzaine de morts.

 

Les éléments de l’UPC auraient attaqué les villages villages Konon, Kpangou et Mbango lorsqu’ils se retiraient de Nzacko. Les déplacés de ces trois villages seraient accueillis par des familles d’accueil. Difficile d’avoir leur nombre au moment où nous mettons sous presse.

 

Il n’a pas été possible d’entrer en contact avec l’UPC pour avoir sa version des faits. Depuis le 21 mars, la ville de Nzacko est sous contrôle du FPRC qui vient d’adhérer au processus DDRR.

 

 

Centrafrique : Plus de 10.000 animaux domestiques vaccinés contre la rage à Bangui et ses environs

 

Par Bienvenu Matongo le 3 avril 2017

 

BANGUI, 03 Avril 2017 (RJDH)—Une campagne de vaccination organisée par le Ministère de l’Elevage et de la Santé Animale a permis de toucher plus de 10.000 animaux domestiques à Bangui et ses périphéries.

 

Selon les données du département de l’Elevage, 10.046 animaux recensés à Bangui, Bimbo et Begoua ont été vaccinés contre la rage pendant cette campagne. Ce sont des chiens, des chats et singes qui sont touchés, d’après Docteur Guy Sylvestre Nana, superviseur central de cette campagne.

 

Le ministère n’a pas encore atteint le nombre d’animaux visés par cette campagne. Guy Sylvestre Nana espère que l’objectif sera atteint, « la campagne était organisée pour atteindre 16.000 espèces de la famille canine à Bangui, Begoua et Bimbo. Les résultats obtenus à mi-parcours expliquent combien les Centrafricains ont donné de l’importance à cette campagne de vaccination contre la rage. Nous espérons atteindre les 16.000 d’ici la fin des opérations», confie-t-il.

 

La rage a pris de l’ampleur ces dernières années en Centrafrique. En 2016, 1.800 cas de maladies de rage ont été recensés contre 800 en 2015. Le département de l’Elevage compte pérenniser la vaccination des animaux domestiques pour accentuer la lutte contre cette maladie.

 

 

 

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 19:57
Communiqué de presse du BP du MLPC relatif au grave accident routier de Bodoli (Paoua)

 

 

 

BUREAU POLITIQUE

PRESIDENCE

 

N°____/MLPC/BP/P.17

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricaine (MLPC), sous la direction de Martin ZIGUELE Président du Parti, a la grande tristesse de communiquer ce qui suit :

 

Dès les premières heures de la matinée du lundi 27 mars 2017, un grave accident de circulation s’est produit au village Bodoli – 20 km de Paoua, axe Béboura – occasionnant dix sept (17) morts et une dizaine de blessés dont les cinq (5) plus graves ont été transférés à Bangui par Médecins Sans Frontières (MSF) France.

 

En cette douloureuse et dramatique circonstance, je voudrai témoigner à l’endroit des parents des victimes, au nom des militantes et militants du MLPC et en mon nom propre, toutes mes condoléances les plus attristées pour les morts et toute ma compassion pour les blessés auxquels je souhaite une prompte guérison.

 

Par ailleurs, le Bureau Politique du MLPC exhorte prestement le Gouvernement à faire de la réhabilitation des routes nationales et secondaires sur tout le territoire national une préoccupation de tous les instants pour éviter un tel drame aux populations centrafricaines qui luttent quotidiennement pour leur survie.

 

Fait à Bangui, le 3 avril 2017

 

Martin ZIGUELE

Président

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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 19:54
Centrafrique: l'Europe tente de structurer une "armée crédible"

 

 

 

01/04/17 (AFP)

 

Anéantie par le conflit qui a ravagé le pays et sous le coup d'un embargo sur les armes, l'armée centrafricaine tente avec l'aide de l'Europe de tourner la page d'une longue histoire de coups d'Etat et de mutineries.

 

La Centrafrique attend pour fin avril la présentation d'un premier bataillon, en formation depuis six mois à Bangui sous la responsabilité d'une mission d'entraînement de l'Union européenne (EUTM-RCA), la troisième du genre après la Somalie et le Mali.

 

"Ce bataillon représente environ 700 personnes, dont trois compagnies et un état-major", détaille le commandant de l'EUTM-RCA, le général belge Herman Ruys. Deux autres bataillons devraient être formés par la suite, soit 2.000 hommes au total.

 

Les soldats peaufinent leur entraînement sur les hauteurs de Bangui dans le camp militaire Kassaï, occupé par les rebelles de la Séléka en 2013.

 

Les soldats s'entraînent au tir avec des AK-47 sous le regard d'instructeurs français et suédois. "Pas mal, mais il manque une balle dans la tête", commente une jeune militaire scandinave devant les cibles criblées de balles.

 

A quelques centaines de mètres du stand de tir, un officier centrafricain, le capitaine Innoncent Massé, commandant le troisième bataillon d'infanterie territoriale (BIT), supervise un exercice de progression en colonne.

 

Sous les tenues de camouflage, les uniformes sont disparates et les armes hors d'usage. Elles proviennent parfois de stocks récupérés auprès des groupes armés par le service de déminage de l'ONU (UNMAS), affirme l'officier de communication de l'EUTM-RCA, Sébastien Isern.

 

Au total, quelque 70 Européens participent à la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACA): 30 instructeurs français, suédois et belges, une vingtaine de formateurs pour le conseil stratégique, et 20 autres pour la formation des officiers et sous-officiers. Commencé le 1er juillet 2016, le mandat de la mission dure deux ans.

 

- Embargo sur les armes -

 

"La plupart des soldats ne sont pas des novices, mais il y a longtemps qu'ils n'ont pas exercé. Il ne s'agit pas seulement d'être formé individuellement mais aussi d'être capable de travailler en groupe", détaille le patron de l'EUTM-RCA, le général Ruys.

 

Avant la formation, les militaires ont été contrôlés par l'ONU pour vérifier qu'ils n'avaient pas commis de crimes de guerre au plus fort des massacres entre groupes armés Séléka prétendant défendre la minorité musulmane et anti-Balaka majoritairement chrétiens, entre 2013 et 2015.

 

En mars 2013, l'armée en débandade n'avait pas pu éviter le renversement de l'ex-président François Bozizé par les Séléka. Depuis l'indépendance en 1960, l'armée centrafricaine s'était elle-même illustrée par plusieurs coups d'Etat, des mutineries et des exactions.

 

Même opérationnel dans quelques semaines, le premier bataillon des nouvelles FACA manquera de blindés, de fusils, de pistolets et de munitions, puisque le Conseil des Nations unies a prolongé jusqu'au 31 janvier 2018 l'embargo sur les armes à destination de la Centrafrique, mis en place en 2013.

 

"La population et l'armée centrafricaine souhaitent la levée de l'embargo pour avoir des moyens pour sa défense. Aujourd'hui elle est dépourvue de tout moyen", proclame le capitaine Massé, relayant une demande du gouvernement.

 

"Les autorités centrafricaines peuvent demander des dérogations pour une levée partielle pour armer les soldats formés par l'UE", assure l'officier de communication de l'EUTM-RCA.

 

Le président Faustin-Archange Touadéra a aussi regretté la lenteur de la formation, alors que l'EUTM-RCA est vraiment à l'oeuvre depuis octobre: "Nous avons des formateurs qualifiés et compétents, malheureusement ils sont en nombre insuffisant. Ce que nous demandons, c'est que l'on puisse augmenter le nombre d'instructeurs", a-t-il déclaré lors d'un entretien avec deux médias dont l'AFP pour le premier anniversaire de son mandat le 30 mars.

 

"Le pouvoir veut une armée crédible. Cela ne se fait pas en cinq minutes", répond l'EUTM-RCA. "Par exemple, les soldats doivent apprendre à tirer avec discernement s'ils interviennent dans des zones urbaines comme à Bambari", une ville du centre-est du pays convoitée par les groupes armés.

 

En attendant, la sécurité de Bambari et du reste de la Centrafrique dépend exclusivement d'une Mission des Nations unies (Minsuca, 12.500 hommes) supposées faire face aux groupes armés encore actifs dans l'intérieur du pays. Pour plusieurs années encore sans doute.

 

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 01:35
LA MINUSCA MET EN GARDE CONTRE LES ATTAQUES DES ANTI-BALAKAS

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

LA MINUSCA MET EN GARDE CONTRE LES ATTAQUES DES ANTI-BALAKAS

 

Bangui le 29 Mars 2017 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dénonce les menaces et les attaques des anti-balakas qui ont récemment visé ses casques bleus à Bakouma (préfecture de Mbomou) et à Bria (préfecture de Haute-Kotto), dans l’est du pays. Les attaques ont eu lieu alors que la MINUSCA intervenait dans les deux localités pour protéger les populations.

 

“A Bakouma, la Force de la MINUSCA a été délibérément empêchée par des anti-balakas qui ont détruit le pont. Les menaces et les attaques se sont poursuivies après l’entrée de la Force dans la localité, entrainant la riposte des casques bleus », a déclaré mercredi le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, lors du point de presse hebdomadaire, en ajoutant que la situation à Bria reste calme malgré une certaine tension.

 

Les incidents à Bria ont fait six morts, 12 blessés et neuf détenus parmi les anti-balakas. Un civil avait également été blessé. Les neuf éléments armés interpelés ont été transférés à Bangui et remis aux autorités judiciaires centrafricaines. A Bakouma, trois anti-balakas ont été tués et quatre autres blessés lors des attaques contre les casques bleus. “La Force est déterminée à répondre fermement à toute forme d’agression à l’encontre du personnel de la communauté internationale comme de la population civile. Elle dénonce energiquement la tentation des groupes armés d’impliquer la population dans ces affrontements”, a pour sa part, affirmé le major Khalid Rahhali, porte-parole de la Force de la MINUSCA, mettant en garde anti-balakas et autres groupes armés.

 

Lors du point de presse, la MINUSCA est revenue sur sa mission civilo-militaire dans la zone d’Agoudou Manga – Yassine, où des violences avaient été signalées le 20 mars dernier. « A Agoudou Manga, aucun mort n’a été recensé. Une trentaine d’éléments de l’UPC est présente dans la localité. A Goutsélé, aucun mort n’a été recensé et il n’y a pas de groupes armés dans la localité. A Yassine, une tombe avec trois corps a été découverte”, a indiqué le porte-parole de la Mission. Selon Monteiro, les habitants d’Agoudou Manga et une grande partie de ceux de Goutsélé sont restés dans leurs localités malgré une peur palpable. Par contre, le village de Yassine est complètement vide. Des cas de viols de femmes par des éléments de l’UPC sont signalés à Agoudou Manga. “La Force de la MINUSCA poursuit les patrouilles sur cet axe pour rassurer les populations”, a ajouté Monteiro.

 

Dans le chapitre des droits de l’homme, la MINUSCA a documenté 69 violations et abus documentés par la MINUSCA entre le 21 et le 28 mars 2017, touchant au moins 124 personnes. Les groupes armés tels que le FPRC et sa coalition, l’UPC, le MPC/RJ, les ex-selekas, les anti-balakas et la LRA sont responsables de 41 abus tandis que les agents de l’Etat quant à eux, sont les auteurs présumés de 28 violations. La MINUSCA a annoncé également la destruction de 63 grenades, 39 roquettes et 1.111 balles à Ndélé par le Service de la lutte anti-mines des Nations Unies (UNMAS), avec le soutien du contingent pakistanais. “Ces engins explosifs et munitions avaient été collectés et stockés par la MINUSCA dans le cadre de son programme pré-DDR”, a expliqué Monteiro. La MINUSCA a par ailleurs fait part de son soutien aux autorités locales dans la sous-préfecture de Bouca qui a permis la mise en place, du 21 au 25 mars, des comités de résolution des conflits liés à la transhumance, à Bouca et dans les communes de Lady, Marze et Bobo.

 

Pour conclure, le porte-parole de la Police, Salifou Konseiga, a souligné la poursuite de la collaboration avec la police et la gendarmerie centrafricaines, afin de protéger les populations civiles, y compris à Bambari où un peu plus de 90 membres des forces de sécurité intérieure (FSI) ont été récemment déployés. “Le 25 mars à Bambari, une opération conjointe Police MINUSCA-FSI, avec la collaboration de la population, a permis l’arrestation de trois individus pour braquage et complicité de braquage”, a précisé Konseiga.​

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Bureau de la Communication et de l'information publique

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

 

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 01:26
285 millions FCFA de la Croix Rouge hollandaise pour l’action humanitaire en Centrafrique

 

 

 

APA-Bangui(Centrafrique) mar 30, 2017 à 20:25  Le département des Affaires étrangères de la Hollande a octroyé 435 000 d’euros, soit 285 millions de CFA à la Croix rouge centrafricaine pour soutenir l’action humanitaire dans le pays

 

Ce fonds vise à soutenir des activités de développement des jeunes des pays affectés par la crise.

 

Le projet comporte deux volets à savoir former les volontaires de la Croix rouge centrafricaine sur les premiers secours et le second vise la formation d’au moins 5 000 jeunes en vue de réaliser des activités génératrices de revenu.

 

Ce projet qui vient d’être lancé intervient deux semaines après le plaidoyer de la coordination humanitaire au Cameroun.

 

Franck Dewes représentant de la Croix rouge néerlandaise présente les objectifs des projets en ces termes

 

« Ces projets vise à réduire la crise sociale et culturelle, secourir les personnes affectées par les catastrophes et les victimes de la crise militaro politique.

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