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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 16:56
Où en est le projet de Cour pénale spéciale en Centrafrique?

 

Où en est le projet de Cour pénale spéciale en Centrafrique?

 

Par RFI Publié le 12-01-2017 Modifié le 12-01-2017 à 13:51

 

Dans son dernier rapport, Amnesty International déplore que l'impunité soit toujours de mise en Centrafrique. Des dizaines de personnes suspectées de crimes ces dernières années sont toujours libres, sans risque d'être inquiétées par la justice. Certains occupent même des postes officiels. Le système judiciaire centrafricain a été mis à terre il y a quatre ans et peine à se relever. Et en parallèle à ce grand chantier, il y a celui de la mise sur pied de la Cour pénale spéciale, tribunal mixte (national et international) chargé de juger les crimes les plus graves.

 

Le budget est bouclé pour les quatorze premiers mois de fonctionnement. Sept millions de dollars financés par les Etats-Unis, l'ONU, la France ou l'Union européenne notamment, quatorze premiers mois au cours desquels n'auront lieu que les enquêtes criminelles. Des enquêtes conduites par des juges d'instruction et des officiers de police judiciaire.

 

Le processus de recrutement des magistrats centrafricains est en cours. Le dépôt des candidatures est clos depuis lundi 9 janvier et le ministère de la justice a 45 jours pour choisir parmi les dizaines reçues. Ce qui nous amène fin février.

 

Pour ce qui est des magistrats étrangers, c'est à New York que cela se décide.

 

De bonne source par ailleurs, deux candidats ont été retenus pour le poste de procureur spécial : un magistrat sénégalais et un autre originaire de RDC.

 

Concernant le processus de recrutement des officiers de police judiciaires, il devrait commencer prochainement.

 

Une « première étape »

 

La Cour Pénale spéciale sera installée dans l'actuel tribunal de grande instance de Bangui. Du coup, un nouveau bâtiment est actuellement en construction pour accueillir le futur TGI. Pour Erica Bussey, conseillère juridique à Amnesty International, la mise sur pied de la CPS est un préalable crucial au redémarrage de la justice en Centrafrique : « C’est un début. C’est la première étape pour vraiment rétablir les tribunaux en RCA. On va voir ce qui se passe. C’est aussi peut-être important de regarder en RDC où ils ont des audiences foraines dans les régions éloignées. »

 

Compte-tenu de l'avancement du projet, un début des travaux de la cour est envisageable cette année, soit deux ans après sa création sur le papier. Normalement la mise en place d'un Tribunal spécial prend des années, celle du Tribunal spécial pour la Sierra Leone a pris 8 ans. « La Centrafrique, c'est la Cour pénale spéciale qui va le plus vite », commente une source proche du dossier à Bangui.

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 22:46

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, le 11 janvier 2017 – La MINUSCA reste ferme face aux groupes armés et sur ses engagements en Centrafrique en dépit de la mort de trois de ses soldats dans l’exercice de leur mission, a déclaré le porte-parole Vladimir Monteiro, mercredi à Bangui. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA, Monteiro a indiqué que les attaques lâches de la semaine dernière ne feront pas plier les casques bleus en vue de la stabilité et la paix dans le pays.

 

Sur ces événements et sur la sécurité, le porte-parole de la Force, Lieutenant-Colonel, Clément Cimana, a souligné que tout est mis en œuvre pour identifier les auteurs des attaques afin de répondre de leurs actes. Il a également annoncé des mesures prises pour renforcer la sécurité des populations dans les secteurs Ouest et Centre. « Dans l’Ouest, la transhumance et ses enjeux continuent d’impacter la situation, notamment à Bocaranga, Koui, Ndim, Niem Besson, Paoua, Gouze, Kabo et Batangafo. Pour y répondre, la Force a décidé de se rendre plus mobile et d’intensifier ses patrouilles. Au Centre, elle prononce son effort dans le triangle Bakala-Ippy-Bambari pour éviter que les combats ne se produisent à Bambari », a précisé Cimana.

 

Sur la situation des droits de l’homme, Monteiro a indiqué qu’un total de 31 incidents de violations et abus de droits de l’homme ayant affecté 39 victimes, ont été surveillés, vérifiés et documentés par la MINUSCA dans le pays entre le 4 et le 10 janvier 2017. Les responsables seraient des groupes armés et certains éléments des forces de défense et de sécurité nationales. « Ces chiffres n’incluent pas les nombreuses violations du droit international humanitaire qui auraient été commises par l’UPC et la coalition FPRC/RPRC/anti-Balaka dans les préfectures de la Ouaka et de Basse-Kotto. Il y aurait eu entre 58 et 89 meurtres dans la Ouaka et au moins 48 meurtres en Basse-Kotto », a souligné Monteiro.

 

Le porte-parole a également annoncé les efforts de la MINUSCA pour la protection des enfants, en partenariat avec d’autres acteurs, avec une prochaine campagne de sensibilisation sur le recrutement des enfants par les groupes armés. « Les violations contre les enfants y compris leur recrutement et utilisation dans un conflit sont des manquements aux lois nationales et internationales, et les auteurs de ces actes s’exposent à des poursuites et à des sanctions devants les tribunaux nationaux ou internationaux », a lancé Monteiro à l’endroit des groupes armés.

 

Vladimir Monteiro est également revenu sur des « articles inexacts et mal intentionnés » véhiculés par certains médias centrafricains mettant en cause l’impartialité et le professionnalisme des casques bleus, notamment des soldats bangladais et rwandais. « La MINUSCA travaille en toute impartialité et il n’y a jamais eu de collusion avec aucun groupe armé », a lancé le porte-parole, tout en réitérant la volonté de la Mission de continuer à travailler avec la presse centrafricaine, notamment l’accès aux informations sur la mise en œuvre de son mandat.

 

Pour sa part, le porte-parole de la Police, Lieutenant Salifou Konseiga, a indiqué que la Police de la MINUSCA a assuré au cours de la semaine, l’escorte et la protection de hautes personnalités, les patrouilles motorisées et pédestres, les gardes statiques au niveau des points sensibles et des institutions étatiques, ainsi que les opérations de lutte contre la délinquance. Le Lieutenant Konseiga a également fait part de la tenue « d’importantes rencontres au plus haut niveau, entre les autorités centrafricaines en charge de la sécurité, la MINUSCA et les partenaires dont le PNUD, au sujet du recrutement et de la formation en 2017, des 500 policiers et gendarmes centrafricains ».

 

______________________________________________________________________________

Bureau de la Communication et de l'information publique

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

https://minusca.unmissions.org | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

 

LA MINUSCA RESTE FERME SUR SES ENGAGEMENTS MALGRE LES ATTAQUES CONTRE LES CASQUES BLUES
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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 22:19
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le président Touadera invité en Angola après le passage des leaders de groupes armés hostiles au DDRR

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 11 JANVIER 2017

 

BANGUI, 11 Janvier 2017 (RJDH)—Le président centrafricain s’est rendu ce matin à Luanda, capitale de l’Angola pour s’imprégner des résultats des discussions que le gouvernement angolais a engagées avec les groupes armés sur le DDRR. L’information a été confiée au RJDH par des sources concordantes.

 

Faustin Archange Touadera s’est rendu en Angola, selon des sources diplomatiques, à l’invitation de son homologue Edouardo Dos Santos. Ce déplacement, selon les mêmes sources, s’inscrit dans le cadre des discussions avec les groupes armés hostiles au DDRR, discussions chapotées par le président angolais.

 

Un membre du gouvernement qui a requis l’anonymat a confié que le chef de l’Etat a fait le déplacement pour s’imprégner des résultats des discussions que l’Angola a eues avec les groupes armés « vous êtes sans savoir que depuis quelques semaines, certains leaders de groupes armés sont reçus dans la capitale angolaise pour parler du DDRR sinon du format. Il est normal que le président de la République aille voir son homologue pour avoir une idée sur les résultats » nous laisse savoir ce ministre.

 

Le président de la République, selon de sources proches du protocole d’Etat, doit faire un aller-retour. De manières officielle, la présidence de la République n’a pas communiqué sur ce déplacement ni les rencontres que les groupes armés ont eues entre le 23 au 29 décembre 2016 avec le président angolais sur le DDRR.

 

 

Centrafrique : Le ministère des Affaires sociales fait le bilan à mi-parcours du retour des déplacés du site de l’aéroport

 

PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 11 JANVIER 2017

 

BANGUI, 11 janvier 2016(RJDH)—Le ministère des Affaires Sociales a fait le bilan à mi-parcours du des opérations du retour des déplacés de l’aéroport Bangui Mpoko. Un rapport publié à cet effet indique que la moitié d’occupant du plus important camp de déplacés de la RCA, est rentrée après trois semaines d’opération.

 

8 zones sur les 13 que compte le site de l’aéroport ont été vidées, selon le rapport des Affaires Sociales dont le RJDH a eu copie. Ces 8 zones correspondent à 14.189 personnes soit 4173 ménages qui, d’après le texte, ont quitté le site.

 

Le rapport fait état de quelques irrégularités dans les opérations. Les litiges dont fait état le rapport, concerne les zones 7, 4, 5 et 6 tandis qu’elles se sont déroulées sans incident dans les zones 1, 2, 10 et 11. Le ministère des Affaires Sociales annonce que ces litiges sont en cours de traitement sans donner plus de détails.

 

De sources autorisées, ces irrégularités sont liées aux mesures d’accompagnement que doivent bénéficier les ménages avant de quitter le site. Certains déplacés affirment n’avoir pas reçu la totalité des sommes fixées et d’autres auraient vu leur nom ôté de la liste.

 

Un cadre du ministère des Affaires Sociales a confié au RJDH que les opérations avancent à grand pas « en moyenne 174 ménages soit 591 personnes quittent le site chaque jours. En 24 jours, nous avons fait beaucoup de succès. Les opérations avancent à merveilles et d’ici là, on va libérer le site » a-t-il expliqué.

 

Les opérations de retour des déplacés à domicile des déplacés de l’aéroport, initiées par le gouvernement, sont engagées depuis le 16 décembre 2016. Au lancement de ces opérations, le site comptait environ 28.710 personnes pour 8501 ménages. Environ 10 milliards de F cfa sont alloués par le Fond Monétaire International pour accompagner le programme du retour des déplacés à travers le pays.

 

 

Centrafrique : La jeunesse de Kaga-Bandoro pose la présence des autorités comme préalable à la restauration de l’autorité de l’Etat

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 11 JANVIER 2017

 

BANGUI, 11 Janvier 2017(RJDH)—Le président de la jeunesse de Kaga Bandoro Wilfried Zoumalet considère l’absence des autorités comme un obstacle à la restauration de l’autorité de l’Etat. Il appelle le gouvernement à mettre l’accent sur le redéploiement de ses agents afin de poser les bases de l’autorité de l’Etat.

 

Le représentant des jeunes de Kaga Bandoro dit regretter l’absence des autorités « nous comprenons que nos autorités sont absentes de la région à cause de l’insécurité. Je regrette cela malgré tout » a déclaré Wilfried Zoumalet.

 

L’absence des autorités, selon le président des jeunes de Kaga Bandoro ne joue pas en faveur de la restauration de l’autorité de l’Etat « l’absence des autorités dans la région ne peut favoriser la restauration de l’Etat. Si les autorités sont dans la ville, l’Etat aura son mot à dire sur ce qui se passe mais, nous sommes abandonnés aux groupes armés » déplore t-il.

 

Wilfried Zoumalet a confié que plusieurs actions en faveur de la stabilité sont fragilisées par les groupes armés qui continuent de commettre des exactions « la jeunesse de Kaga-Bandoro avait initié en partenariat avec le bureau de la Minusca et l’UNFPA, des activités allant dans le cadre de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Mais nous avons des groupes armés qui souvent, fragilisent ces actions par leurs exactions dans certaines zones, ce qui freine la bonne marche de toutes ces activités de cohésion. Notre souci c’est que le gouvernement renforce davantage les mesures sécuritaires dans la Nana-Gribizi » lance ce leader.

 

La Nana Gribizi est contrôlée des années par le MPC et le FPRC deux tendances de l’ex-Séléka accusées d’exactions graves dans la région. Plusieurs autorités administratives et politiques ont dû quitter la ville à cause de l’insécurité. Plusieurs tentatives de redéploiement n’ont pas marché depuis la transition de Catherine Samba-Panza.

 

 

Centrafrique : Présence d’éléments de l’UPC signalée dans la sous-préfecture de Bakouma

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 11 JANVIER 2017

 

BAKOUMA, 11 Janvier 2017 (RJDH)—La présence des hommes armés identifiés comme combattants de l’UPC est signalée dans la préfecture de Bakouma dans l’Est du pays. L’information est confirmée par plusieurs sources indépendantes jointes dans la région par le RJDH.

 

Ces combattants se seraient installés dans le village Ngolo, situé à quelques kilomètres de Bakouma. Une source jointe à Bakouma a indiqué que plusieurs groupes de ces hommes armés ont traversé la ville depuis quelques temps pour des raisons inconnues « plusieurs hommes armés en provenance de Kembé, de la commune d’élevage de Pombolo, de la sous-préfecture et de Ouango-Bangassou ont créé une base à Ngolo. Nous ne savons pas pourquoi ils se sont rendus dans ce village » fait-elle savoir.

 

Cette présence, selon les informations du RJDH, perturbe la population qui craint des exactions « la population du village et de toute la sous préfecture de Bakouma est paniquée depuis que la présence de ces hommes est signalée. Les gens craignent qu’ils commettent des exactions sur les civils » a expliqué une autorité locale contactée par le RJDH.

 

Le commandant de l’UPC n’a pas été joignable pour se prononcer sur cette information. Toutefois, la région de la Ouaka, de la basse Kotto et une partie du Mbomou sont sous contrôle de l’UPC depuis deux ans aujourd’hui.

 

Bakouma est la ville de la République Centrafricaine où d’importants gisements d’uranium sont confirmés.

 

 

 

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 22:11
Amnistie dénonce l'impunité en Centrafrique

 

 

 

JOHANNESBOURG, Afrique du Sud11/01/2017 7:30 (The Associated Press) — La République centrafricaine souffre d’un manque de justice si criant que certaines victimes doivent côtoyer leurs agresseurs quotidiennement, a dénoncé mercredi Amnesty international, tout en demandant à la communauté internationale de lutter contre «l’impunité d’une ampleur stupéfiante» qui prévaut au pays.

 

Un rapport dévoilé par l’organisation londonienne affirme que des années de violences entre chrétiens et musulmans ont dévasté un pays déjà grandement appauvri. Des centaines de prisonniers se sont évadés et plusieurs individus accusés des pires crimes n’ont jamais été inquiétés par la justice. Seulement huit des 35 prisons du pays sont fonctionnelles, et les tribunaux sont rares à l’extérieur de la capitale, Bangui.

 

Des milliers de victimes de viols ou de crimes de guerre «attendent toujours qu’on leur fasse justice», a dit une porte-parole d’Amnistie, Ilaria Allegrozzi.

 

On ne retrouve parmi les 384 personnes arrêtées par des Casques bleus ou les forces centrafricaines entre septembre 2014 et octobre 2015 qu’une «poignée d’individus bien connus et soupçonnés d’avoir commis les pires crimes», prévient le rapport.

 

Amnistie demande à la communauté internationale d’aider à reconstruire le système judiciaire du pays et de mettre sur pied un tribunal spécial. Une conférence des donateurs qui a eu lieu en novembre, à Bruxelles, a été informée que ces deux objectifs coûteront 105 millions $ US sur cinq ans.

 

La violence se poursuit en République centrafricaine, qui est le théâtre d’affrontements sectaires depuis 2013. Des élections démocratiques ont eu lieu l’an dernier, mais plusieurs secteurs du pays échappent toujours au contrôle du gouvernement.

 

Le rapport d’Amnesty est tiré d’entrevues avec des dizaines de personnes.

 

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 22:10
Le président TOUADERA déjeune avec la presse
Le président TOUADERA déjeune avec la presse
Le président TOUADERA déjeune avec la presse

 

 

Le Président Touadera a déjeuné avec une soixantaine de journalistes de la presse publique, privée et internationale. Cette occasion a permis aux professionnels des médias de faire part de leurs préoccupations au numéro un centrafricain. Le Président a répondu aux questions d'une dizaine de journalistes et était prêt à aller au delà.

 

Mesdames et Messieurs les Journalistes et Directeurs de Publication,Je suis ravi de vous rencontrer ce jour dans le cadre de cette première rencontre convoquée à mon l’initiative. J’ai cru bon de vous recevoir aujourd’hui en raison du rôle combien important que la presse joue dans la stabilité et le développement économique et social de notre pays.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Comme vous le savez tous, notre pays a connu des moments les plus sombres de son histoire.

 

Il a connu des actes de violence de tout genre, de torture, des pillages, des destructions de biens publics et privés, d’importants mouvements de populations.

 

Nous avons reculé au moment où les autres pays de la sous région, de la région d’Afrique et du monde avançaient.

 

Mais, le peuple centrafricain dans son ensemble s’est levé pour dire non à l’anarchie et se prononcer en faveur d’un retour à la démocratie et l’État de droit à travers les élections libres, démocratiques et transparentes qui m’ont porté à la magistrature suprême de l’État.

 

Depuis lors, je me suis attelé avec le gouvernement à remettre le pays sur la voie de la stabilité et du développement pour le bien de l’ensemble des populations centrafricaines.

 

Et, je pense que la presse a un rôle important à jouer dans cette étape décisive.

 

Mesdames et Messieurs,

 

Je tiens à renouveler, devant vous, mon attachement à la liberté de la presse et aux valeurs démocratiques chères à notre pays.

 

Pour réussir le défi de reconstruction de la République Centrafricaine nous avons besoin d’une presse objective, capable de véhiculer des messages de paix, de développement et de cohésion sociale.

 

Je sais qu’une bonne partie d’entre vous accomplit le travail de journaliste avec rigueur et professionnalisme.

 

Il faut, cependant, faire attention aux dérives qui menacent votre profession et qui peuvent constituer des obstacles non seulement à la liberté de la presse mais aussi au retour à la stabilité du pays et à la cohésion entre les communautés.

 

La rumeur comme source d’information, la diffamation, les injures, la confusion entre vie privée et affaires publiques, la calomnie, la délation, le mensonge sont autant de maux qui ternissent l’image de presse et qui alimentent la division, la haine et qui incitent à la violence.

 

Je crois à la divergence des idées et à la liberté d’expression.

 

En même temps, je suis opposé aux contre vérités et à tout ce qui ternit l’image du pays.

 

J’exhorte notre à projeter une bonne image de notre pays à travers des articles et parutions qui :

 

- consolident la paix et la stabilité ;
- encouragent le développement ;
- respectent la vie privée des citoyens quels qu’ils soient ;
- éduquent et qui instruisent les populations ;
- valorisent l’image de notre pays ;
- préservent la cohésion sociale.

 

• Mesdames et Messieurs,

 

Je suis conscient des difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de votre profession :
- Le problème des locaux pouvant abriter votre organisation ;
- Le manque d’aide financière sous forme de subvention ;
- Les questions d’accès aux sources d’informations ;

 

J’ai instruit le gouvernement pour chercher des solutions durables à tous ces problèmes.

 

Je compte sur notre presse pour qu’elle soit un véritable acteur de développement au titre de la nouvelle année qui commence.

 

Pour finir je vous souhaite une bonne et heureuse année 2017.


Je vous remercie.

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 21:13
Un général belge remplace un Français à la tête de la mission de l'UE en Centrafrique

 

 

10/01/17 (AFP)

 

L'Union européenne a nommé mardi un général de brigade belge en remplacement d'un Français à la tête de sa mission de formation de l'armée centrafricaine (EUTM-RCA), a annoncé le Conseil de l'UE, qui représente les 28 pays membres.

 

Herman Ruys, 55 ans, qui a servi pour l'Otan en Afghanistan et était depuis juin 2015 en poste au QG de l'Eurocorps à Strasbourg, remplacera à Bangui le général français Eric Hautecloque-Raysz à compter du 16 janvier, précise le Conseil dans un communiqué.

 

Cette mission de l'UE, censée aider les forces de l'ONU à stabiliser la Centrafrique théâtre d'un conflit intercommunautaire depuis fin 2013, a été lancée en juillet 2016. Elle a succédé à une autre mission -- en place depuis l'année précédente -- de conseil aux forces armées (EUMAM-RCA).

 

La nouvelle mission a été approuvée par les 28 pays de l'UE pour deux ans, jusqu'en 2018, période au cours de laquelle elle doit "rendre les forces armées centrafricaines (FACA) modernes, efficaces, inclusives et démocratiquement responsables", rappelle le Conseil.

 

Il s'agit de dispenser "des conseils stratégiques au ministère de la Défense et à l'état-major général de la République centrafricaine, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers et des formations aux FACA".

 

L'Union européenne mène actuellement 16 missions ou opérations civiles et militaires, principalement en Afrique et au Moyen-Orient, selon le site de l'Action extérieure de l'UE.

 

Celle de Centrafrique compte parmi les six opérations militaires, avec entre autres des missions similaires de formation des forces armées en Somalie et au Mali.

 

 

Un général belge à la tête de la mission UE de formation de l'armée centrafricaine

 

10/01/17 (Belga)

 

Le général de brigade belge Herman Ruys prendra le 16 janvier la tête de la mission européenne de formation de l'armée centrafricaine (EUTM-RCA), a annoncé mardi le Conseil de l'UE.

 

Cet officier, en poste à l'état-major du Corps européen (ou Eurocorps) à Strasbourg, dans le nord-est de la France, succèdera au général français Eric Hautecloque-Raysz, qui est le premier commandant de la mission de formation militaire de l'UE en République centrafricaine (EUTM RCA).

 

Le Conseil de l'UE a lancé cette mission le 16 juillet dernier. "Elle contribue à la définition de l'approche globale de l'UE et à la réforme du secteur de la sécurité dans le pays", toujours en proie à des violences largement causées par des rivalités ethniques, a précisé le Conseil dans un communiqué.

 

L'EUTM s'inscrit dans le prolongement d'une mission de conseil militaire de l'UE (EUMAM RCA). "Elle s'emploie à rendre les forces armées centrafricaines (FACA) modernes, efficaces, inclusives et démocratiquement responsables", souligne le texte.

 

La mission dispense des conseils stratégiques au ministère de la défense et à l'état-major général de la République centrafricaine, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers et des formations aux FACA. Installée à Bangui, la capitale de la Centrafrique, elle est pleinement opérationnelle depuis le 20 septembre, avec quelque 170 personnes provenant de douze pays - dont une dizaine de militaires belges.


Guerre civile

 

La Centrafrique (4,5 millions d'habitants) peine à se relever d'une guerre civile déclenchée par le renversement en mars 2013 de l'ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka demandant plus de justice sociale pour les 20% de musulmans.

 

Leur prise de pouvoir a entraîné une contre-offensive des milices anti-Balaka majoritairement chrétiennes. Les affrontements ont fait des milliers de morts, quelque 800 000 déplacés internes ou réfugiés au Tchad, au Cameroun et en RDC, avec un Etat, une administration, des forces armées et une économie en ruine.

 

Le général Ruys, dont le mandat à la tête de l'EUTM-RCA sera de six mois, est le second Belge à commander simultanément une telle mission européenne.

 

Au Mali, c'est le général de brigade belge Peter Devogelaere qui dirige depuis le 19 décembre la mission de l'UE chargée de la formation de l'armée malienne (EUTM-Mali).

 

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 21:11
Le démantèlement du site de déplacés de l'aéroport de Bangui suit son cours

 

Le démantèlement du site de déplacés de l'aéroport de Bangui suit son cours

 

09/01/17 (La Voix de l'Amérique)

 

Depuis mi-décembre 2016, le gouvernement centrafricain a lancé l’opération de démantèlement du site des déplacés de l’aéroport, le plus grand de la capitale. Aujourd’hui, 6 zones sur 13 sont déjà évacuées. Certains déplacés ont regagné leurs anciens quartiers dans les 3e et 5e arrondissement.

 

Depuis la destruction de leur hutte sur le site de l’aéroport Bangui Mpoko, Stève et sa famille ont regagné début janvier leur ancienne habitation du quartier Fondo dans le 3e arrondissement. Des concessions et habitations envahies de hautes herbes, des maisons incendiées ou écroulées, c’est l’image que présente pour l’instant ce quartier.

 

A quelques mètres de la maison de Stève, habite Clément Gbenza. Il explique avoir regagné de son gré sa maison après plusieurs mois de fuite.

 

Dans le quartier de Ngbenguewé dans le 5e arrondissement, le décor est presque le même. Clarisse qui vient de regagner la maison familiale avec ses enfants craint encore pour leur sécurité.

 

Jean Claude Mandaba est boucher dans le quartier de Gbenguewe. Il pense que les activités tournent plutôt à merveille depuis leur retour.

 

Pour le moment, les activités reprennent progressivement dans les différents quartiers durement affectés par les violences intercommunautaires de décembre 2013 à novembre 2015. Les habitants réclament aujourd’hui l’éclairage public ainsi que des patrouilles des forces de sécurité pour pouvoir les rassurer.

 

Freeman Sipila, correspondant à Bangui

 

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 19:29
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le prix des bus de BENAFRICA déploré par des Banguissois

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 9 JANVIER 2017

 

BANGUI, 09 Janvier 2017(RJDH) –Des Banguissois interrogés ce matin par RJDH se sont plaint du prix de bus de BENAFRICA dont le montant est fixé à 150 F cfa contre 135 F cfa pour les autres bus. C’était au cours d’un vox-pop réalisé par la rédaction dans la ville de Bangui.

 

Jean-Pierre rencontré au terminal Nord pense que les 150 F CFA fixé pour les gros bus sont exorbitants, « on croyait que le prix de ces bus devrait être moins que ceux des bus ordinaires, mais la réalité nous a prouvé le contraire et nous sommes déçus », a-t-il déploré.

 

Déception partagée par Bertrand Darnaye un autre usager de transport en commun et habitant du 6ème arrondissement, « vu qu’il s’agit de gros bus dont la capacité est supérieure aux minibus, on aurait dû demander 100 F comme le cas de la SONATU à l’époque. Mais, on nous demande 150 F plus que les petits bus, c’est vraiment déplorable », confie- t-il.

 

Eugénie, commerçante au quartier combattant estime que le prix de nouveau bus n’est pas à la portée de tout le monde. Elle propose l’harmonisation du prix avec ceux des minibus, « nous souhaitons que le gouvernement puisse agir pour que le prix de gros bus soit comme ceux des petits bus afin de nous aider véritablement ».

 

Patrick, un agent du secteur privé pense que prendre l’argent au client à l’entrée n’est pas adéquat puisque le bus peut tomber en panne en cours de chemin, « dès l’entrée on nous demande de payer, mais au cas où le bus tombe en panne c’est le client qui perd », regrette-t-il.

 

Le prix de transport en commun en République Centrafricaine est fixé par un arrêté interministériel. La dernière révision a fixé le prix de taxi à 160 Fcfa et celui des bus à 135fcfa. Le RJDH n’a pas pu entrer en contact avec les ministères concernés pour savoir pourquoi le prix des nouveaux bus est fixé à 150 F

 

 

Centrafrique : Le génie militaire reprend service après 3 ans d’inactivité

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 9 JANVIER 2017

 

BANGUI, 09 Janvier 2017 (RJDH) —Le bataillon du génie militaire est à nouveau opérationnel. Cette reprise d’activité fait suite à la réhabilitation et à l’équipement des bâtiments de ce bataillon.

 

Le bataillon de soutien a été pillé lors des évènements du coup d’Etat de 2013. Les bâtiments détruits ont été réhabilités et équipés, selon un constat du RJDH. Les différents services composant le génie militaire ont alors repris.

 

Jean Marc Ndoubabe Maodana, chef de service de casernement du Bataillon du génie militaire confirme la reprise des services au sein de sa structure mais souhaite le renforcement de l’équipe en ressources humaines « le bloc de 300 m2 du génie militaire a été réhabilité et équipé avec de la République Française durant deux mois. Nous avons repris service mais il nous faut des personnes qualifiées. Un seul technicien a été mis à notre disposition pour le recyclage du personnel dudit service. Nous souhaitons plus de cadres » explique t-il.

 

Le cout de la réhabilitation des bâtiments du génie militaire, selon les informations concordantes, est estimée à 134.000 Euro soit environ 87 millions de Fcfa. Le bataillon du génie militaire reprend service après le redéploiement d’une première vague de 195 militaires centrafricains et leur Etat-major formés par la mission européenne EUTM.

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 19:25
INVITÉ AFRIQUE RFI : Louisa Lombard: «Les Centrafricains ont droit aux richesses du pays»

 

 

 

Par Anthony Lattier RFI dimanche 8 janvier 2017

 

La Centrafrique est souvent présentée comme un « Etat failli » («failed state» en anglais) qu'il faut reconstruire et consolider. Mais est-ce vraiment la bonne approche? Louisa Lombard prône une nouvelle manière d'appréhender les problèmes du pays et appelle à la mise en place de politiques plus innovantes. Elle propose notamment une « politique de distribution ». L'universitaire, professeur à Yale, publie State of rebellion , aux éditions Zed Books. En ligne de New Haven, aux Etats-Unis, elle est l'invitée de RFI.

 

Vous voudriez, je pense, qu’on se débarrasse de certains stéréotypes ou d’idées reçues concernant ce pays et notamment l’idée que la Centrafrique est un Etat failli. Vous dites que cette analyse de l’Etat failli n’est pas bonne. Pourtant elle structure l’approche de beaucoup d’organisations extérieures intervenant en Centrafrique ?

 

Louisa Lombard : C’est bien cela le problème, c’est-à-dire que l’on ne peut pas penser à une manière d’organiser la politique qui soit différente de celle des Etats que l’on voit en Europe, par exemple. Le fait que la Centrafrique ne ressemble pas à cet Etat-là, cela apparaît comme un problème pour différents organismes internationaux.

 

Et cela pose un problème pour régler les problèmes des Centrafricains ?

 

A mon avis oui, parce que toutes ces interventions internationales qui existent coûtent très cher. Tous ces efforts pour faire construire et faire consolider l’Etat centrafricain sont là, mais cela ne change pas le fait que pour construire et consolider un Etat, en Centrafrique, il faut des quantités et des sommes énormes d’argent ! On fait donc des petites choses et à la fin du projet, il n’y a pas eu un grand changement et on continue à œuvrer toujours de cette manière. Or, à mon avis, il y a d’autres façons d’intervenir.

 

Une chose que l’on pourrait faire, par exemple, c’est mettre en place une politique de distribution où tous les Centrafricains recevraient une certaine quantité d’argent. Ce n’est pas un salaire, mais c’est juste une manière de dire aux Centrafricains : « Vous êtes des personnes dignes, vous avez droit à une partie juste des richesses de ce pays ». Ainsi, de l’argent serait donné aux Centrafricains qui le dépenseraient dans leur communauté et qui ferait évoluer un tout petit peu l’économie et peut-être aussi les autres services.

 

Ce sont des idées, par exemple, qui paraissent farfelues quand on en parle aux organisations internationales ?

 

Oui, car c’est très différent de leur manière habituelle d’intervenir. Mais on l’a déjà vu pour l’Afrique du Sud, par exemple, où on a commencé à mettre en place une telle politique. Il y a aussi des ONG, en Afrique de l’Est, qui mènent également une telle politique. Ils pourraient donc le faire, également, dans un Etat fragile comme la Centrafrique.

 

Est-ce une idée qui vous est venue après avoir analysé, sur le terrain, la façon dont fonctionnaient les relations entre les personnes et le pouvoir ?

 

Oui, absolument. Après l’indépendance, il y a eu des leaders ou encore des présidents qui ont créé des postes salariés. C’était une manière de créer des citoyens. Il y avait cette politique qui voulait que toute personne sortie de l’université de Bangui était immédiatement intégrée dans l’Etat. Le fait d’être fonctionnaire n’était pas seulement une question de travail que l’on exerçait, mais c’était surtout une question de statut social. En tant que fonctionnaire, vous étiez quelqu’un de digne, quelqu’un qu’on ne pouvait pas ignorer et qu’on ne pouvait pas abandonner.

 

Au cours des années 80, avec l’économie centrafricaine en désordre et l’ajustement structurel qui a été mis en place, cette politique de créer des citoyens en créant des postes salariés a été rompue. D’après la perspective des bailleurs de fonds, on pouvait la remplacer par une politique d’élection. Mais le lien entre les électeurs et les personnes de pouvoir est un lien assez faible si on le compare au lien entre une personne salariée et les personnes de pouvoir.

 

C’est pour cela que beaucoup de membres des groupes armés, par exemple, se sont sentis abandonnés et ont revendiqué une relation matérielle avec l’Etat central. Ce n’est pas seulement une question d’argent ou d’avarice qui voudrait que les Centrafricains veulent de l’argent. C’est surtout une question de statut social. Par conséquent, je pense qu’on devrait plutôt travailler dans ce sens et trouver les manières de mettre les Centrafricains un peu plus à l’aise ; leur montrer qu’ils vont être pris en compte et qu’ils ne peuvent pas être abandonnés de la manière dont ils l’ont été, depuis maintenant des décennies.

 

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7 janvier 2017 6 07 /01 /janvier /2017 12:40
Franc CFA: une mobilisation samedi contre la monnaie en Afrique

 

 

07/01/17 (AFP)

 

Une manifestation contre le franc CFA, une monnaie commune à 15 pays francophones d'Afrique de l'ouest et du centre, est prévue samedi à travers plusieurs capitales du continent et d'Europe, ont annoncé vendredi les organisateurs dans un communiqué.

 

"Les panafricains organisent pour la première fois, de Paris à Dakar en passant par Abidjan, Ouidah, Londres et Bruxelles, une journée internationale de mobilisation sur le thème du franc CFA et la nécessité de se défaire de cette monnaie postcoloniale", selon le communiqué transmis à l'AFP à Abidjan.

 

Les organisateurs qualifient l'événement de "mobilisation inédite et historique" et expliquent aussi que le "front contre le franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA)" se fera à travers des conférences pour dénoncer "les effets pervers de cette monnaie postcoloniale" et réclamer "la fin de la servitude monétaire".

 

Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao), l'Ivoirien Tiémoko Koné Meyliet avait affirmé le 23 novembre dernier que le franc CFA "pouvait continuer à servir les économies" des 15 pays qui l'utilisent, rejetant les critiques sur son caractère "désuet".

 

Créée en 1939, la zone Franc est un espace économique et monétaire d'Afrique subsaharienne, où vivent 155 millions d'habitants. Elle comprend 14 pays d'Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, Centrafrique et Tchad). Le quinzième membre est l'archipel des Comores.

 

La monnaie commune à cette zone est depuis 1945 le "franc CFA", qui signifie "franc de la communauté financière africaine" dans l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et "franc de la coopération financière en Afrique centrale" dans la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale).

 

Le "CFA", autrefois arrimé au franc français, dispose d'une parité fixe avec l'euro. Ce lien fort est considéré par beaucoup comme un gage de stabilité.

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