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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:27
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique: Le Procureur Spécial de la Cour Pénale Spéciale attendu à Bangui début mai

 

Par Judicael Yongo le 14 avril 2017

 

BANGUI, 14 Avril 2017(RJDH) —Le Procureur de la Cour Pénale Spéciale(CPS) nommé par décret en février 2017 est attendu d’ici début mai à Bangui, apprend –t-on de sources proches du dossier. Cette arrivée pourrait, selon les mêmes sources, marquer le lancement des activités de ladite cour.

 

L’arrivée prochaine du Procureur Spécial près la Cour Pénale Spéciale Toussaint Mutazini Mukimapa est confirmée au RJDH par une source internationale impliquée dans la mise en œuvre de la CPS en RCA. Cette même source annonce l’effectivité de la CPS d’ici le mois de mai. « Le Procureur sera la d’ici le mois de mai prochain », a-t-elle confié.

 

L’annonce de l’arrivée du Procureur est faite 48 heures après la nomination par décret de deux juges d’instruction Adelaïde Dembélé et Emmanuelle Vicos, respectivement de nationalités burkinabée et française.

 

Avec ces nominations, la CPS compte désormais 3 magistrats internationaux sur les 12 attendus. D’après certaines indiscrétions proches de la Minusca, quelques problèmes auraient compliqué le processus du recrutement des autres juges. Les mêmes sources affirment que le SG des Nations-Unies est saisi et que les situations seront décomptées.

 

Du côté des magistrats nationaux, aucun magistrat n’aura été nommé. Bien que le Ministre de la Justice ait promis l’effectivité de la CPS pour le mois de juin prochain, difficile de savoir ce qui bloque le processus au niveau national.

 

Aux dernières nouvelles, l’entretien des greffiers et magistrats nationaux avaient commencé. Difficile de savoir ce qui bloque le processus. Au niveau du ministère de la Justice, les gens évitent d’aborder la question. Au moment où nous mettons sous presse, on apprend le lancement du processus d’identification des officiers de police judiciaire qui seront mis à la disposition de la CPS pour mener les enquêtes.

 

La CPS est une cour hybride réclamée par les participants du Forum de Bangui tenu en mai 2015. Elle est entièrement financée par la Communauté internationale.

 

 

Centrafrique : Deux éléments d’un groupe d’auto-défense tués dans un incident au Km5

 

Par Bienvenue Marina Moulou-Gnatho le 14 avril 2017

 

BANGUI, 14 Avril 2017(RJDH) –Deux éléments d’un groupe d’auto-défense de Km5 ont été abattues par un jeune homme d’un autre groupe. L’incident s’est produit dans la soirée du jeudi 13 avril 2017.

 

Abdoul-Nari, remplaçant du tristement célébré 50/50 et Daouda sont les deux éléments tués dans l’incident qui s’est produit aux environs de 17h au quartier Jamaïque derrière la mosquée centrale. Tout serait parti de la vente d’arme par Ousmane, le présumé auteur de ce double meurtre. « Ousmane leur a vendu une arme mais quand il a constaté qu’il lui serait difficile d’entrer en possession de son dû, il est revenu avec deux grenades c’est là que ça s’est dégénéré entre eux. Deux personnes ont trouvé la mort dans le camp des auto-défenses », a expliqué un habitant de Km5 qui a requis l’anonymat.

 

Ousmane a été remis à la police du 3ème arrondissement. « Après l’assassinat des deux éléments d’auto-défense, le présumé auteur du crime a été remis à la police du 3ème arrondissement avant d’être transféré à l’OCRB », a confié au RJDH une autre source indépendante.

 

Les responsables de la police, contactés sur le sujet, n’ont pas souhaité se prononcer sur ce dossier. Ces derniers confirment l’incident et affirment laisser la justice faire son travail.

 

Les deux corps ont été inhumés quelques heures seulement après l’évènement. Les activités au Km5 n’ont pas été perturbées malgré ce double meurtre.

 

 

« Je vais continuer à plaider pour cette Centrafrique qui se relève », promet Le SG de la Francophonie en visite en RCA

 

Par Jean Fernand Koena le 14 avril 2017

 

BANGUI, le 14 Avril 2017(RJDH)—La RCA accueilli depuis le 13 avril le Secrétaire Générale de la Francophonie (OIF) Michaëlle Jean. Dans une interview exclusive accordée au RJDH, elle annonce sa détermination à continuer le plaidoyer en faveur de la RCA qui s’est, selon elle engagée à sortir de la crise. Michaëlle Jean évoque aussi dans cet entretien le programme incubateur en faveur des jeunes centrafricains.

 

RJDH : Madame Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de l’OIF, bonjour !

 

MJ : Bonjour Monsieur le journaliste !

 

RJDH : Comment trouvez-vous la RCA aujourd’hui, une année après son retour à l’ordre constitutionnel et donc dans la famille de la Francophonie ?

 

MJ : Je voudrais simplement saluer la détermination que vous avez eue alors que vous étiez heurtés de front par des violences incroyables. Vous avez porté une transition qui a inclus le projet de charte constitutionnelle et enfin un référendum sur la constitution et des élections législatives et présidentielle.

 

Vous avez engagé un processus de réconciliation, vous engagez une Cour pénale spéciale pour lutter contre l’impunité alors que 60% du territoire est sous la menace des milices armées. C’est incroyable. Moi je ne connais pas de pays, même les mieux pourvus capables de porter autant de projet. Donc je vais saluer votre détermination et bien entendue celle des jeunes durant les élections, détermination transmise à travers des reportages sur le terrain. Ceci m’a bouleversé parce que j’ai vu la volonté des jeunes de participer à la construction de la paix dans ce pays.

 

Ce que j’ai vu à Bambari m’a beaucoup touché. Il y a un tissu humain qui est resté intact malgré cette difficulté énorme. La ville de Bambari a été dévastée. On ne peut pas faire autrement en repartant comme je vais repartir en se disant, j’ai un plaidoyer très fort à faire. Je vais continuer à plaider pour une Centrafrique qui se relève car j’ai trouvée ici une réelle volonté de relancer la machine.

 

RJDH : Les jeunes en Centrafrique sont considérés comme acteurs et victimes de la crise. Que préconise l’OIF par rapport à cette range de la population ?

 

MJ : Nous sommes très heureux d’être là de nouveau en mission parce que nous sommes au côté de la République Centrafricaine depuis des années. Nous avons été là depuis des années, nous avons été là pendant toute la période de la crise, de la transition pour faciliter le retour à l’Etat de droit, pour renforcer les institutions. Nous le faisons en tout égard pour que le pays retrouve la stabilité et les énergies nécessaires, conditions pour son développement. Donc la question économique se pose d’emblée. C’est dire que la reconstruction passe aussi par les appuis et les accompagnements que l’on peut apporter aux forces économiques dans ce pays et cela inclus les jeunes entrepreneurs et les femmes entrepreneures. Nous accordons une priorité à ces porteurs et porteuses de projets économiques.

 

Nous avons créé un programme que nous avons commencé à déployer dans 12 pays africains. La République Centrafricaine devient le 13ème pays. C’est un programme d’incubateur, d’accélérateur pour les petites et moyennes entreprises.

 

Alors qu’est-ce qu’un incubateur ? C’est un espace collaboratif qui regroupe des jeunes entrepreneurs, des femmes entrepreneures dans plusieurs filières et nous identifions les filières à renforcer avec les autorités du pays mais aussi avec les entrepreneurs sur le terrain et c’est un accompagnement structurant sur la professionnalisation. Comment faire et renforcer son plan d’affaire, comment produire, mais sur le standard de qualité, comment peut-on apporter de label et de certification pour pouvoir débourser sur le marché, les marchés parfois locaux, régionaux, continentaux mais aussi internationaux.

 

Parce que la francophonie c’est un espace sur les cinq continents de 84 Etats et de gouvernements et depuis que nous avons amené cette stratégique économique pour la francophonie pour impulser des synergies et partenariat possible, des maillages, nous voyons une plus grande mobilisation de tous nos pays à cet égard et pourquoi les jeunes et les femmes ? Parce que tout nous donne raison. Toutes les études le prouvent. Quand vous investissez dans des initiatives économiques qui sont portées par les jeunes et par des femmes qui sont des très-très petites et moyennes entreprises, vous investissez dans les moteurs de croissance, tout de suite cela a un impact sur la croissance du pays et sur le PIB. Donc c’est son développement, il faut que cela soit inclusif et que ce soit une croissance partagée. Les jeunes et les femmes sont les plus souvent les laisser pour compte.

 

C’est une erreur grave et nous, nous arrivons en renfort pour redresser la barre. A cet égard, nous menons des plaidoyers très importants pour trouver justement la mobilisation des fonds et pour redresser mais aussi pour structurer les petites et moyennes entreprises.

 

RJDH : peut-on avoir une idée sur le coût de ce programme incubateur ?

 

MJ : Alors déjà, nous avons un fonds de démarrage qui est un fonds auquel plusieurs pays ont contribué, rien que le Canada a déjà contribué à hauteur de plus de 10 millions de dollars, l’OIF y a mis de ses fonds propres et il y a des pays africains qui ont aussi répondu parce qu’ils savent à quel point avec la poussée démographique le chômage des jeunes, les risques deviennent énormes.

 

Pour bien savoir ce que représente ce programme en termes de possibilité, il faut tout le partenariat que nous établissons pour mobiliser le fond avec l’Union Européenne, avec la BAD, la Banque Mondiale parce qu’il faut un plan majeur et le chantier est immense avec la masse des jeunes qui sont en chômage notamment dans ces pays où nous œuvrons et auxquels nous dédions ce programme dans un premier temps. Ce qu’il faut comme ressource est considérable. Donc qu’est-ce que nous faisons, il faut mettre dans la balance toutes les synergies, les nouvelles coopérations que nous engageons dans l’espace francophone dans certains domaines et filières par exemple, le cacao, coton, café, artisanal etc. On a des pays qui viennent en renfort et on établit des accords de partenariat tripartites. Le Vietnam est un cas, il vient et il s’engage dans ces filières là, au côté du pays en question et de l’OIF également et d’autres partenaires et cela crée de mouvement et je dirai de possibilité nouvelle dans cette coopération plus robuste et plus dynamique que nous voulons sur le plan économique dans l’espace francophone.

 

RJDH : Madame Michaëlle Jean, je vous remercie !

 

MJ : Merci beaucoup !

 

Propos recueillis par Jean Fernand Koena

 

 

Afrobasket 2017 : Le Congo renonce à l’organisation de la compétition

 

Par Fleury Agou le

 

BANGUI, 14 avril 2017 (RJDH)–A quatre mois du grand rendez–vous du basketball africain, le Congo Brazzaville, le pays organisateur de l’Afrobasket 2017 a désisté. La FIBA Afrique devra choisir un autre lieu de la compétition.

 

Du 19 au 30 août, Brazzaville devra abriter l’Afrobasket 2017, le pays vient d’annoncer qu’il sera impossible pour lui d’organiser cette compétition pour des raisons économiques et sociales.

 

Dans le document de leur renonciation adressé à FIBA-Afrique par les autorités congolaises, Brazzaville a souligné que leur désistement est relatif « malheureusement à la conjoncture nationale et internationale marquée par la chute du prix du baril du pétrole, aggravée par un environnement socio-économique très morose, ne permet plus à la République du Congo d’honorer cet engagement ».

 

Selon des observateurs, cette démission risque fort bien de perturber le calendrier. Il appartient à la Fédération internationale de basketball de « trouver un autre pays pour abriter la compétition ».

 

Déjà, les premiers qualifiés étaient connus. Il s’agit du Cameroun, le Nigéria, le Congo (en organisateur), la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Mozambique, la Tunisie, l’Égypte, l’Ouganda, l’Angola, le Mali et le Sénégal avaient déjà leur ticket.


Il ne manque que 3 qualifiés dont deux wild cards (invitations) et un ticket à déterminer entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe pour compléter le tableau des pays qualifiés.

 

La République Centrafricaine, la Guinée et l’Algérie seraient les favorites de la Wild Card. La Guinée a la chance de bénéficier de l’invitation FIBA Afrique compte tenu de sa prestation dans le Groupe 2. L’Algérie multiplie les efforts pour arracher la Wild card, tandis qu’une marge franche des centrafricains souhaitent que les Fauves de Bas–Oubangui (sélection centrafricaine) qui ont été éliminés par la RDC ne participent pas à cette compétition pour mauvais résultat.

 

Depuis 1974 en Centrafrique, aucun pays d’Afrique Centrale n’a abrité l’Afrobasket.

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:23
Nouvelles nationales sur APA
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Centrafrique-Arabie-Banque

 

Le Fonds saoudien pour le développement prête 49 milliards à la RCA

 

APA-Bangui (Centrafrique) avr 13, 2017 à 16:53 -  Le Fonds saoudien pour le développement a mis à la disposition de la République centrafricaine une enveloppe de 49 milliards de FCFA, aux termes d’une convention signée jeudi à Bangui par le ministre centrafricain des Mines, Léopold Mboli Fatrane, et le directeur général de l’institution financière, Yousef Al-Bassam.

 

L’enveloppe permettra de financer la reconstruction des infrastructures routières comme celles très dégradées qui mènent à l’aéroport international de Bangui, les établissements scolaires et hospitaliers au nombre insuffisant et le développement du secteur minier en Centrafrique.

 

Avant la crise en RCA, le Fonds saoudien pour le développement fut un partenaire privilégié qui lui a notamment permis de se doter de matériels agricoles.

 

 

Vers l’érection d’un village Pape François au quartier Km5 à Bangui

 

APA-Bangui(Centrafrique) avr 13, 2017 à 19:14  Une mission du Saint Siège conduite par Martin Kankou du département de la culture africaine en séjour à Bangui a échangé ce jeudi avec le cardinal Dieudonné Nzapalaïnga sur la construction prochaine au quartier musulman de Bangui, Km5, situé dans le troisième arrondissement, d’un village moderne dénommé ‘’village François’’.

 

Ce village, selon le promoteur, sera habité par les Centrafricains de toute confession religieuse.

 

Le ‘’village François’’ abritera une nouvelle mosquée, une nouvelle paroisse et une nouvelle église où chacun de ses habitants trouvera son lieu de prière.

 

Des établissements scolaires et hospitaliers, des habitations neuves, seront construits au profit des habitants du village.

 

Il comprendra également d’autres infrastructures modernes pour aider ses habitants à vivre dans l’aisance.

 

L’idée de la construction de ce village est née pendant le passage du Pape François en novembre 2015 au quartier musulman de Bangui pour discuter avec les imams et les associations musulmanes de Bangui sur la paix.

 

Ce village sera construit pour montrer au monde que le conflit que la Centrafrique a traversé n’est pas religieux comme ont prétendu certaines personnes a expliqué le chef de mission Martin Kankou.

 

Martin Kankou signale également que les architectes seront bientôt à Bangui pour commercer les études de faisabilité de la construction de ce village.

 

Si le cout de sa construction n’est pas encore connu beaucoup de partenaires de par le monde sont déjà disponibles selon Martin Kankou à mettre la main à la poche pour l’édification du ‘’village François’’.

 

 

Les Centrafricaines préparent le tournoi qualificatif à l’Afro basket féminin

 

avr 13, 2017 à 17:19  APA-Bangui (Centrafrique) - Les quinze basketteuses sélectionnées pour représenter la RCA au tournoi qualificatif à l’Afro basket féminin 2017 ont démarré, ce jeudi au stade omnisports de Bangui, a constaté APA.

 

Ce tournoi de la zone 4 qui aura lieu à Libreville du 14 au 19 mai prochains regroupera, outre le Gabon et la RCA, la RDC. Les entrainements ont lieu tous les jours, matin et soir, avant le déplacement à Libreville.

 

Leur sélectionneur, Gabin Maraïda, a annoncé que ces joueuses même si elles n’ont pas encore pris part à une grande compétition sous régionale, seront préparées à bien représenter la République Centrafricaine afin que le pays obtienne son ticket pour l’Afro basket féminin de 2017.

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:21
Michaëlle Jean à Bangui pour apporter son soutien à la Centrafrique

 

 

 

Par RFI Publié le 13-04-2017 Modifié le 13-04-2017 à 02:14

 

 

En Centrafrique, la valse des grandes instances internationales se poursuit. Après la visite de la directrice générale du FMI en février et celle du numéro deux de la Banque mondiale il y a un mois, c'était au tour de Michaëlle Jean, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie de s'exprimer mercredi 12 avril devant le Parlement afin d'apporter son soutien au redressement du pays.

 

A l'issue d'un discours-fleuve et porteur d'espoir, la secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) fait le tour de l'hémicycle pour saluer tous les députés.

 

Après le coup d'Etat de la Séléka en 2013, la RCA avait été suspendue de l'OIF avant d'être réintégrée l'année dernière à la suite des élections.

 

Loin de limiter la Francophonie à un rôle symbolique, Michaëlle Jean vient pour la première fois en Centrafrique et a tenu à rappeler l'engagement de son organisation dans le processus de transition. « Nous restons auprès de la République centrafricaine comme nous le faisons depuis treize ans avec un accompagnement constant. La Cour constitutionnelle, c'est avec nous qu'elle est née ici, l'Autorité nationale pour les élections c'est avec nous aussi qu'elle est née ici. Nous sommes heureux d'entendre les Centrafricains et les Centrafricaines nous dire combien notre présence a été importante pour le renforcement des institutions durant tout le processus de transition et pour la suite également. »

 

Ce jeudi, Michaëlle Jean va se rendre avec le président centrafricain à Bambari, ville symbole de la crise qui continue de traverser le pays, et où les violences sont toujours une réalité.

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:18
JMC 2017: Yuma et Emma Lamadji…dans deux concerts haute voltige

 

 

 

Free River" // Emma Lamadji [Centrafrique]

 

Gouvernorat : Tunis

Lieu : Palais des Congrès

Date : Jeudi 13 Avril 2017

Heure : 20:00

 

Artiste autodidacte, Emma Lamadji, qui se destinait au basket professionnel, a commencé à chanter dans une chorale afro-gospel, «Kumbaya» de Montpellier (France), avant d’intégrer d’autres formations de gospel. Elle participe à de nombreuses premières parties comme celles de Liz Mc Comb ou Rhoda Scott. Force de la nature avec un timbre de voix puissant et une sensibilité à fleur de peau, Emma Lamadji est une artiste lead chef de chœur reconnue par ses pairs. «Free river» est le fruit de sa rencontre avec le guitariste Matia Levréro, et de son désir «d’ouvrir son horizon vers un univers musical nouveau, nourri à la fois de Soul, de World, de Jazz, de Gospel, de Pop».

 

http://directinfo.webmanagercenter.com Avr 14, 2017  Par : Di avec TAP

 

Le duo “Yuma” de Tunisie et l’artiste Emma Lamadji de Centrafrique ont donné, jeudi soir, au palais des congrès à Tunis deux concerts de haute voltige où chacun surfe sur un univers musical, devant un public nombreux venu assister à l’avant dernier spectacle de la compétition officielle des 4èmes Journées musicales de Carthage (JMC, 8-15 avril 2017).

 

Dans une parfaite complicité artistique, le duo “Yuma”, formé de Sabrine Jenhani, alias Chupee Do, au chant et Ramzy Zoghlami à la guitare acoustique, a, dans son spectacle intitulé “Sûra – Ghbar Njoum”, joué des mélodies celtiques mais avec une âme tunisienne dans des chansons comme “Nhebbek” (Je t’aime), “Esmek” (Ton prénom ) ou “Liya Snin” (Depuis des années). Leur univers musical se situe entre folk et musique alternative, servi avec des paroles douces et poétiques qui ramènent vers des champs inhabituels dans la façon de s’exprimer musicalement.

 

Pour Chuppee Do, elle garde ce sens d’humour et cette aisance sur scène, le tout conjugué à une voix qui est un mélange entre la sensibilité de Souad Massi et la sensualité de l’Ecossaise Amy MacDonald. Une grande passion réunit le duo à la musicalité singulière à la minimaliste et acoustique.

 

L’artiste autodidacte originaire de la Centrafrique, Emma Lamadji s’est produite en seconde partie du spectacle avec des chansons en anglais. Elle a excellé avec sa voix de gospel, un genre qu’elle maîtrise aussi bien surtout que ses débuts étaient dans une formation d’afro-gospel à Montpellier en France.


Initialement destinée à faire une carrière de basket-balleuse, cette férue de la musique s’est enfin consacrée à sa passion pour la musique et réussit à se distinguer avec une voix puissante et une sensibilité extrême. Son spectacle “Free river” est une ballade aux grooves de l’afrobeat avec une concentration de plusieurs univers musicaux entre Soul, Jazz, Gospel et Pop. Avec Sa voix de diva qui rappelle celles de grandes stars comme Whitney Houston ou Tina Turner, l’artiste a réussi à charmer et conquérir les âmes dans ce premier contact musical avec le public tunisien.

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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 20:03
Centrafrique: MSF s’inquiète de la reprise des combats meurtriers, piégeant les civils

 

 

 

14/04/201

 

La reprise des combats dans certaines zones de Centrafrique, jusque-là considérées comme relativement stables, a fait plusieurs dizaines de victimes ces derniers mois parmi les civils, avertit Médecins sans Frontières, vendredi. « Nos équipes ont été témoins d’exécutions sommaires et ont trouvé des corps mutilés laissés à la vue de tous pour terroriser la population », affirme le chef de mission adjoint de MSF sur place, René Colgo.


Selon l’ONG, les civils sont les premiers à pâtir du regain de violences de ces derniers mois. « Ils sont complètement traumatisés, et un grand nombre d’entre eux ont dû se réfugier dans la brousse, où ils survivent grâce à ce qu’ils peuvent y trouver à manger », poursuit M. Colgo.

 

Les luttes au sein des parties opposées depuis la guerre civile de 2014-2015 ont déclenché un nouveau conflit autour des villes et des zones minières, en particulier dans les régions centrales et orientales du pays (préfectures d’Ouaka, de Haute-Kotto, de Basse-Kotto et de Mbomou). « Le week-end du 24 au 26 mars, nous avons accueilli environ 24 personnes grièvement blessées dans notre service de pédiatrie. Parmi elles, se trouvait une petite fille de trois ans, blessée par balle. C’était le chaos absolu. Je me souviens avoir dû laisser un homme grièvement blessé car il fallait que je m’occupe de toute urgence d’un autre qui venait d’arriver, les intestins à nu », raconte Katie Treble, médecin de MSF.

 

« La République Centrafricaine s’enferme dans une spirale de violence jamais vue depuis le point culminant du conflit en 2014 », ajoute Emmanuel Lampaert, représentant de MSF en République Centrafricaine.

 

Le pays, qui compte 4,5 millions d’habitants, peine à se relever d’une guerre civile déclenchée par le renversement en mars 2013 de l’ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka demandant plus de justice sociale pour les 20% de musulmans.

 

Leur prise de pouvoir a entraîné une contre-offensive des milices anti-Balaka majoritairement chrétiennes. Bilan: des milliers de morts, quelque 800.000 déplacés internes ou réfugiés au Tchad, au Cameroun et en RDC, un Etat, une administration, des forces armées et une économie en ruine.

 

L’intervention militaire française Sangaris, qui a pris fin en octobre, puis la Mission des Nations unies (Minusca, 12.500 hommes) ont permis la fin des tueries massives et l’élection en début d’année dans le calme d’un nouveau président, Faustin-Archange Touadéra. Mais des groupes armés et des poches de violences subsistent, notamment dans la moitié orientale du pays, restée hors du contrôle du gouvernement. Au cours des derniers mois, les ex-Séléka et les anti-Balaka se sont scindés en différentes factions armées vaguement affiliées, qui se disputent actuellement le contrôle du territoire.

 

Source: Belga

 

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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 19:18
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Deux chefs de guerre sanctionnés par les Etats-Unis pour menace à la paix et à la stabilité

 

Par Fleury Agou le 13 avril 2017

 

BANGUI, 13 Avril 2017 (RJDH)—Les avoirs des chefs de guerre, Abdoulaye Hissene et Maxime Mokom aux Etats-Unis sont désormais gelés. La décision a été rendue publique le 12 avril dernier par le Trésor des Etats–Unis d’Amérique.

 

Les avoirs de ces deux chefs militaires se trouvant sous juridiction américaine sont gelés et les ressortissants américains se voient interdire toute transaction avec eux. C’est la portée de la sanction qu’impose l’OFAC (Office Of Foreign Assets Controls), à Abdoulaye Hissene et de Maxime Mokom.

 

Abdoulaye Hissene, est un cadre de la Séléka rébellion qui a renversé le Président François Bozizé en mars 2013. Maxime Mokom, quant à lui est un leader de la milice Anti-Balaka.

 

Selon John E. Smith, directeur par intérim du Trésor, cité dans un communiqué, « les individus désignés aujourd’hui sont responsables d’avoir prolongé l’instabilité dans la République centrafricaine ».

 

Les Etats-Unis reprochent à ces deux chefs de guerre leur entente et engagement « pour perturber un référendum constitutionnel en 2015 et pour fragiliser, en 2016, l’autorité du président Faustin-Archange Touadéra ».

 

Dans son communiqué, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers du département du trésor américain a rappelé qu’ « à l’été 2016, M. Hissene et un groupe d’hommes armés avaient également engagé des combats avec les forces centrafricaines avant d’échapper aux soldats de la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) ».

 

Ses sanctions sont-elles suffisantes pour rétablir la paix?

 

L’OFAC est l’agence américaine qui régit les sanctions économiques et commerciales au sens de la politique étrangère américaine. Le travail principal de l’OFAC est d’être la «police» des transactions et des échanges financiers qui sont effectués par les sociétés américaines et / ou des personnes des États-Unis avec des individus / sociétés étrangères.

 

Bien avant Abdoulaye Hissene et Maxime Mokom, en mai 2014, l’Amérique avait imposé des sanctions à cinq Centrafricains, « responsables des violences et des violations des droits de l’homme en RCA ». Il s’agissait des anciens Président François Bozizé et son tombeur Michel Djotodia (Séléka). Le défunt Lévy Yakété (Anti-Balaka) et Noureddine Adam (Séléka) sont visés par cette mesure de gel des avoirs et d’une interdiction de visa, ainsi qu’Abdoulaye Miskine, chef des rebelles du FDPC.

 

Une année après, le 21 août 2015, le Trésor américain étend encore sa mesure à deux sociétés : La société Badica, une des plus importantes compagnies diamantaires en Centrafrique et sa succursale belge Kardiam, située à Anvers. Deux leaders Anti-Balaka sont aussi concernés, notamment Alfred Yekatom et Habib Soussou.

 

Aussi, le Conseil de Sécurité avait sanctionné Haroun Gaye, François Bozizé, Nourredine Adam (Séléka), Habib Soussou (Anti-Balaka), Alfred Yekatom(Anti-Balaka) et Eugène Barret Ngaïkosset (Anti-Balaka) pour meurtres et assassinats.

 

Le regain de la violence dans certaines provinces en Centrafrique continue d’occasionner le déplacement de la population. La moitié de ses habitants est confrontée à l’insuffisance alimentaire./

 

 

Centrafrique : Les troupes ougandaises engagées dans la traque de la LRA, annoncent leur retrait de Obo

 

Par Richardo Dimanche le 13 avril 2017

 

OBO, 13 Avril 2017 (RJDH)—Les troupes ougandaises, engagées dans la lutte contre la LRA vont se retirer de la ville de Obo où elles sont basées d’ici le mois de mai. L’annonce de ce retrait a été faite mercredi 12 avril 2016 par le commandant de la troupe ougandaise lors d’une réunion avec les autorités locales.

 

Selon les informations du RJDH, les éléments ougandais ont commencé à se retirer des villes de Nzako, Sam-Ouandja, Banagui et Bakouma. En annonçant ce retrait, le commandant de la troupe ougandaise se réjouit de ce que son pays a fait dans la traque de Joseph Kony. « Nous avons réduit l’effectif des éléments de la LRA à moins de 150 hommes. Bien que Joseph Kony ne soit pas encore arrêté ou tué, nous nous réjouissons du travail battu. Le gouvernement ougandais a fixé la date butoir du retrait de l’armée ougandaise au mois de mai prochain », annonce t-il sans donner de précision sur le calendrier du retrait.

 

Ghislain Dieu Béni Kolengo, préfet du Haut-Mbomou, s’inquiète de ce départ. « Le retrait des troupes ougandaises intervient au moment où la LRA multiplie les exactions. Cette nouvelle nous inquiète tous dans la région », déclare t-il. Le préfet du Haut Mbomou appelle au renforcement du dispositif militaire centrafricain à Obo et dans les environs pour maintenir la pression sur la LRA, cette rébellion ougandaise très active dans la partie ouest de la RCA depuis 2008.

 

Ces trois derniers mois, une dizaine d’enlèvements et plusieurs attaques sont attribuées à la LRA, rébellion combattue par des forces américaines, ougandaises et centrafricaines. Le retrait de la troupe ougandaise déployée en 2009 en Centrafrique, est annoncé quelques jours après celui des conseillers militaires américains, attendu pour le 25 avril prochain. D’ici fin mai, les forces centrafricaines très limitées seront seules dans la lutte contre la LRA.

 

 

Centrafrique : La Minusca se désengage de protection des services publics dans le Nord-Ouest

 

Par Parfait Teddy Komesse le 13 avril 2017

 

BANGUI, 13 Avril 2017 (RJDH) — La Minusca ne va plus s’occuper de la sécurisation des services publics dans le nord-Ouest du pays. Position exprimée par Vladimir Monteiro porte parle de cette institution lors de la conférence hebdomadaire ce 12 avril à Bangui.

 

L’annonce du désengagement est faite dans un contexte d’occupation des bâtiments administratifs par les groupes armés et en particulier les éléments armés de 3R. Selon Vladimir Monteiro, cette pratique de sécuriser les services publics est incompatible à la résolution 23.01 du Conseil de sécurité donnant mandat à la Minusca. Cette annonce intervient alors que les groupes armés ont saccagé et occupé les services de douane et de la gendarmerie dans le nord-ouest du pays.

 

La Minusca justifie cette position par le transfert de capacité aux forces de sécurité nationale. « Nous nous retirons et transmettons aux forces de Sécurité intérieure la sécurisation de certaines institutions, lesquelles étaient sécurisées par la Minusca et sont désormais gardées par les forces de Sécurité », a indiqué le porte-parole.

 

La Minusca prend ses décisions en connaissance des difficultés réelles dans la région. « A l’Ouest et sur les axes de transhumance, des vols de bétails et des représailles se poursuivent, notamment dans la localité de Ngaoundaye, les tensions sont vives entre les Anti-Balaka, RJ (Révolution Justice) », a observé Major Rahhaly Khalid porte-parole de la force.

 

Cette disposition est progressive et ne concerne pas encore la ville de Bangui et certaines régions où se base la Minusca. Le gouvernement promet réagir et des informations des sources concordantes indiquent que le gouvernement est mis au courant des informations de ce désengagement.

 

 

Centrafrique : Le regain de violence à l’Est du pays inquiète MSF

 

Par Sylvestre Sokambi le 13 avril 2017

 

 

BANGUI, 13 avril 2017 (RJDH)—L’organisation médicale humanitaire, MSF a exprimé ce jour, dans un communiqué, son inquiétude face à la flambée de violence dans l’Est de la RCA. La population civile, selon cette organisation est la première victime de cette situation.

 

Le communiqué de MSF évoque la ville Bria, zone minière où depuis six mois, le FRPC et l’UPC, deux branches de l’ex-Séléka s’affrontent régulièrement. MSF fait état d’une campagne de terreur menée par les groupes armés à Bria, « nos équipes ont été témoins d’exécutions sommaires et ont trouvé les corps mutilés laissés à la vue de tous pour terroriser la population », a noté René Colgo, chef de mission adjoint de MSF, cité dans le communiqué.

 

Les violences dans cette partie de la RCA, ont contraint plusieurs habitants au refuge, d’après MSF qui s’inquiète du sort de la population, « les civils sont complètement traumatisés, et un grand nombre d’entre eux ont dû se réfugier dans la brousse, où ils survivent grâce à ce qu’ils peuvent y trouver à manger », explique René Colgo.

 

Caroline Ducarme, cheffe de mission MSF en République Centrafricaine appelle les belligérants à cesser toute attaque contre les civils et surtout à faciliter l’accès humanitaire, « la nature du conflit évolue et les civils traumatisés et sans défense se retrouvent coincés sous les tirs croisés, chassés de leurs foyers, coupés de leurs champs et de leurs moyens de subsistance. Toutes les parties doivent au minimum cesser leurs attaques contre les non-combattants et permettre aux personnes en détresse de recevoir un minimum d’aide humanitaire », explique t-elle dans le document.

 

Les combats opposant le FPRC et l’UPC dans la ville de Bria, ont atteint plusieurs villes des régions centrale et orientale du pays. Ces deux groupes armés se disputent essentiellement les zones minières de la Ouaka, de la Haute-Kotto, de la Basse-Kotto et du Mbomou.

 

La Minusca a fait état, au début de ces affrontements d’environ 10.000 déplacés et d’une centaine de morts à Bria où ces rivalités ont éclaté.

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 19:00

 

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, 12 Avril 2017 – La Police de la MINUSCA et les Forces de sécurité intérieure centrafricaines (Police et Gendarmerie) ont repris le 08 avril dernier, les patrouilles conjointes de sécurisation dans la ville de Bangui et ses environs pour faire face à la recrudescence des actes de banditisme. « Cette opération va durer un mois et vient renforcer le dispositif sécuritaire déjà existant », a indiqué le porte-parole de la Police, Lieutenant Konseiga Salifou.

 

L’annonce a été faite mercredi lors du point de presse hebdomadaire de la MINUSCA, durant laquelle Konseiga a également annoncé la saisie, le 11 avril à Bangassou, de 11.275 munitions et 136 machettes neuves qui étaient destinées aux groupes armés, lors d’une opération menée avec le Procureur et qui a compté avec la collaboration de la population. « L’enquête se poursuit, pour éclaircir toutes les implications de cette affaire », a indiqué le porte-parole.

 

Pour sa part, le Major Khalid Rahhali, porte-parole de la Force, est revenu sur l’intervention de la MINUSCA à Ngaoundaye, « pour chasser les groupes armés ; elle maintient une présence pour apaiser la situation », a-t-il ajouté. Selon le porte-parole militaire, la situation sécuritaire reste cependant tendue dans l’est du pays, malgré un calme précaire à Bria sous l’effort conjugué de la MINUSCA et des autorités civiles. « Dans les localités comme Bakouma et Bangassou, la Force a installé une base temporaire et a renforcé sa présence pour et Bangassou stopper et contrer les exactions des différents groupes armés », a affirmé le porte-parole, en rappelant que 2.122 patrouilles avaient été conduites à l’intérieur du pays, notamment pour protéger la population civile.

 

Répondant aux journalistes sur ce qui s’est passé mardi à Bambari, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro est revenu sur l’agression dont a été victime l’une des fonctionnaires de la Mission dans l’exercice de ses fonctions. « Les enquêtes sont en cours pour identifier le ou les auteurs de cet acte inacceptable », a dit Monteiro, tout en appelant les communautés de Bambari au calme, « à se prémunir de toute tentative de manipulation et à se joindre aux efforts entrepris pour renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale ».

 

Sur le chapitre des droits de l’homme, la MINUSCA a documenté 26 incidents de violations et d’abus des droits de l’homme dans le pays entre le 5 et le 11 avril 2017, affectant ainsi 44 victimes. Pour conclure, le porte-parole a rappelé la formation de 100 chefs de quartier et de village à Ndélé et à Bamingui, en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi que d’une soixantaine de membres de la société civile, associations de femmes et conseil de la jeunesse à Bria sur la gestion des conflits, dans le cadre des efforts pour la réconciliation et la cohésion sociale.

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

 

Vladimir Monteiro

 

Spokesperson/Porte-parole

 

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

 

Cellphone: + 236 75980772 / 72259932 Extension : (173) 5545/5506 | E-mail: monteiro6@un.org

REPRISE DES PATROUILLES CONJOINTES FSI-MINUSCA POUR COMBATTRE LE BANDITISME A BANGUI ET ENVIRONS
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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 18:45
Lu pour vous : Le président rwandais Kagame, homme d’influence en Centrafrique

 

 

 

 

http://mondafrique.com  Par Aza Boukhris  12 avril 2017

 

La commémoration du 23ème anniversaire du génocide rwandais (1994-1995) le 7 avril dernier a été l’occasion pour le président du Rwanda Paul Kagame de tester ses bonnes relations avec les autorités centrafricaines.

 

A Bangui, les militaires rwandais de la mission onusienne de la Minusca ont été autorisés à organiser une cérémonie exceptionnelle de commémoration sur leur site de cantonnement alors même que Paul Kagame continue régulièrement de critiquer la position de l’ONU pendant et après le génocide. Plusieurs personnalités de haut rang ont assisté à la cérémonie du 7 avril dont le Président de l’Assemblée Nationale et deuxième personnage de l’Etat Karim Meckassoua, le Premier ministre, Simplice Sarandji, plusieurs ministres et des membres du corps diplomatique.

 

Echaudé par le départ précipité des militaires français de l’opération Sangaris, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra cherche désormais à se placer sous la protection de l’Angola, de l’Afrique du Sud et surtout du Rwanda. Sa garde présidentielle est elle-même composée de militaires rwandais au grand dam de certaines personnalités politiques françaises.

 

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 18:28

 

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, le 12 avril 2017 - Les communautés et les autorités des 3ème, 4ème et 8ème arrondissements de la ville de Bangui ont reçu mercredi la nouvelle Représentante spéciale adjointe du Secrétaire Général, Coordonnatrice Humanitaire et Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies en République Centrafricaine, Mme Najat Rochdi, au cours d’une visite dominée par des échanges sur l’emploi des jeunes, la cohésion sociale et le dialogue.

 

La responsable onusienne s’est rendue à M’poko, Boy Rabe et KM5 où elle s’est entretenue avec les maires d’arrondissements respectifs. Najat Rochdi a salué les relations positives entre les Nations Unies et la mairie centrale de Bangui et les mairies d’arrondissements, en soulignant que l’organisation maintiendra ses efforts pour le renforcement de ces relations. Elle s’est également entretenue avec des jeunes, des femmes et des représentants d’organisations de la société civile et des leaders locaux.

 

« C’est une priorité de notre agenda que d’appuyer cette réconciliation, promouvoir encore plus ce dialogue et en faire une activité centrale au niveau de nos programmes et de notre intervention. Et surtout, il s’agit d’une responsabilité collective. C’est en travaillant ensemble que nous arriverons tous à contribuer à la consolidation de la paix dans ce pays, à laquelle ont appelé toutes les personnes que j’ai rencontrées aujourd’hui», a-t-elle indiqué. Pour leur part, les maires « se réjouissent de cette rencontre qui a permis d’échanger avec Najat Rochdi, dans le souci de travailler davantage pour le retour volontaire des déplacés, la paix et le vivre ensembles entre leurs communautés respectifs ».

 

La Représentante Spéciale adjointe, Coordonnatrice humanitaire, Coordonnatrice Résidente et Représentante du PNUD, a par ailleurs visité des projets financés par les Nations Unies et d’autres partenaires, en vue de la cohésion sociale en direction des jeunes à travers la création d’emplois d’urgence et de formation aux métiers. Il s’agit notamment du projet innovant de production de briques respectueuses des normes environnementales à M’Poko et dont la production servira à la construction des dortoirs du personnel militaire de la MINUSCA à travers le pays. A Boy Rabe, le projet de construction du Centre Culturel et Sportif de Boy Rabe proposé par la population locale est dans sa phase de finition tandis qu’au KM5 des travaux à haute intensité de main d’œuvre au profit des jeunes en situation de précarité économique et sociale devraient être lancés prochainement.

 

La Représentante spéciale adjointe, Coordonnatrice humanitaire et Coordonnatrice résidente a invité les jeunes de M’Poko, Boy Rabe et KM5 à rejeter toute division et à œuvrer au rapprochement des communautés. « La jeunesse centrafricaine regorge un potentiel formidable et elle va être un architecte très important dans la consolidation de la paix. Je vous encourage à continuer à faire partie de ce processus de consolidation de la paix et à maintenir cet esprit communautaire. Ceux-ci témoignent réellement que toutes les activités réalisées par la MINUSCA, les agences des Nations Unies et la communauté humanitaire, sont des beaux exemples de l’intégration. Finalement toute la famille des Nations Unies a uni ses efforts et s’est donné la main pour apporter tout l’appui à la politique du gouvernement pour la consolidation de la paix et le relèvement et aussi à accompagner ces communautés à retrouver une vie paisible».

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

 

Vladimir Monteiro

Spokesperson/Porte-parole

 

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

 

Cellphone: + 236 75980772 / 72259932 Extension : (173) 5545/5506 | E-mail: monteiro6@un.org

 

La Représentante spéciale adjointe, Coordonnatrice humanitaire et Représentante du PNUD visite des arrondissements de Bangui
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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 18:22
RCA : 18 milliards pour le relèvement du secteur agricole

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) avr 12, 2017 à 15:58 - Le gouvernement centrafricain, en partenariat avec le Fonds international de développement agricole (FIDA), est en train de mettre en œuvre un plan de relèvement du secteur agricole en Centrafrique d’un coût de 18 milliards de FCFA.

 

Etalé sur trois ans, ce plan porte sur la réduction de la pauvreté en milieu rural à travers le projet « PREVES » qui vise l'élevage des ruminants et le développement des cultures vivrières dans deux préfectures au centre-ouest de la RCA : Ombella M’Poko et Nana-Mambéré.

 

A travers le projet « PREVES », les habitants de ces préfectures bénéficieront des semences et des intrants agricoles et autres matériels de cultures.

 

Depuis 2012, le FIDA finance ce projet pour aider les agriculteurs de ces préfectures à améliorer leurs conditions de vie grâce aux moyens de travail octroyés par le projet portant sur les outils et les variétés de semences.

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