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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 17:46
Joseph Bendounga du MDREC devant la Cour constitutionnelle

 

Affaire J. Bendounga gouvernement devant la Cour Constitutionnelle : le verdict attendu le 5 avril prochain

 

https://www.radiondekeluka.org mardi 2 avril 2019 13:25

 

Joseph Bendounga, président du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC) a accusé le chef de l'Etat Faustin Archange Touadéra de violation de la loi fondamentale du pays. L'audience s'est tenue ce mardi 2 avril devant les juges de la Cour Constitutionnelle.

Les sages de la Cour Constitutionnelle, conduits par Marcel Ouaboué, Vice président de l’institution, sont appelés à statuer de façon contradictoire sur la plainte de Joseph Bendounga, président du MDREC. A l’origine, les dispositions de l’Accord de paix de Khartoum qui se heurtent à la Constitution. Joseph Bendounga étale ici les points de violations.

"Tout acte posé par chaque citoyen doit être en conformité avec la Constitution et le Président Touadéra a juré de la respecter. Malheureusement pour la République Centrafricaine, force est de constater que depuis que le président a pris ses fonctions, il a commencé à violer cette constitution. Il n'a pas respecté la loi sur la parité et a posé plusieurs actes contraires à la Constitution" a-t-il déclaré.

L’avocat d’Etat, Me Bizon étant absent du prétoire, la Cour a pris acte de son absence et met l’affaire en délibérée pour le 5 avril prochain. Une demie victoire pour Joseph Bendounga de demander à cette Cour de démettre le président Faustin Archange Touadéra.

"Nous déplorons que l'avocat de l'Etat ne soit pas là, il a fui le débat, parce qu'il n'a rien à dire des articles 23, 28, 38 de la Constitution violés par le Président de la République et par les rebelles sans oublier les articles 29 et 43. Devant cette situation, c'est la violation de son serment donc le parjure. Et s'il lui reste un brin d'honneur, il doit démissionner" a-t-il lancé.

Le président du MDREC n’est pas à sa première saisine des juridictions. En 2018, il a saisi le Conseil d’Etat aux fins d’annulation du décret nommant les membres des groupes armés au gouvernement. Le Conseil d’Etat l’a débouté de sa requête.

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 17:31

 

 1er avril 2019 à 20h45min  

 

Dakar, 1er avr (APS) - Le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le sahel (UNOWAS), basé à Dakar, procède lundi à la diffusion d’une vidéo conférence dirigée depuis Bangui, capitale centrafricaine, par le commandant des contingents de la police et de la gendarmerie sénégalaises, en mission dans ce pays, annonce un communiqué reçu à l’APS.

 

Prévue à 9 heures, la manifestation se tient au siège du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du sahel, situé à Ngor à Dakar, indique la même source.

 

Elle indique que ces contingents de la police et de la gendarmerie sénégalaises sont déployés à Bangui, dans le cadre de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations-Unies pour la stabilisation de la paix en République Centrafricaine (MINUSCA).

 

Le texte précise que ces contingents totaliseront huit mois de présence et de service effectif le 17 avril sur ce théâtre d’opération pour l’accomplissement de leur mission en Centrafrique.

 

A l’occasion de la célébration de la fête nationale et en prélude à la fin de leur mission, les 140 éléments de ce contingent recevront le 4 avril une médaille des Nations-unies pour le travail accompli en terre centrafricaine.

 

Le contingent déployé en Centrafrique compte 140 membres engagés dans ce pays depuis aout 2018. Il est doté d’une section spéciale chargée de missions à haut risque, de protection et secours. Il est aussi composé de personnels opérationnel, médical et de spécialistes.

 

Ce contingent a activement participé à des opérations d’interpellation d’individus recherchés, d’escortes et d’intervention.

 

Le dernier rapport du département des opérations de paix de l’ONU précise que les casques bleus sénégalais sont au nombre de 2 837 à travers le monde.

VIDÉO CONFÉRENCE DU COMMANDANT DU CONTINGENT SÉNÉGALAIS À BANGUI, LUNDI
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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 17:28
Le président de République Centrafricaine en visite à l'UCLouvain

Lu pour vous

 

https://www.tvcom.be  02 avril 2019 16:47  |   Ottignies-Louvain-la-Neuve

 

Un invité de marque ce mardi à Louvain-la-Neuve. L'UCLouvain recevait la visite de Faustin-Archange Touadéra, le président de la République Centrafricaine. Avec sa délégation, il a tout d’abord visité la faculté agronomique de Gembloux, ce matin, avant d’arriver dans la cité universitaire.

L'agriculture suivie par le big data 

Il y a visité les serres de l'université et suivi un exposé du Professeur Defourny concernant les recherches effectuées grâce à l'observation par satellite. "J'ai saisi l'occasion de cette visite pour expliquer que le big data, issu notamment du programme européen Copernicus qui observe la Terre via des satellites, peut changer la manière dont on décide dans ces pays, en particulier en République Centrafricaine. Typiquement, pour le suivi de l'agriculture, des satellites comme Sentinelle 2 permettent d'avoir une observation tous les 5 jours et d'anticiper les statistiques agricoles. Cela permet aussi de suivre l'exploitation forestière", détaille Pierre Defourny.

Les serres les plus performantes d'Europe 

Le chef d’état centrafricain a aussi parcouru les serres de l’UCLouvain. 2000 mètres carrés de surface, les serres les plus performantes d’Europe, inaugurées en 2014. De nombreuses recherches y sont menées. "Elles sont réparties en 4 thématiques. La première, c'est la défense des végétaux et l'étude des maladies des plantes. Ensuite, les relations bénéfiques que les plantes peuvent avoir avec les micro-organismes, notamment ceux du sol, comme les mycorhyzes. Troisièmement, la physiologie végétale. Et enfin, celles menées dans la salle de génétique et de éco-physiologie", énumère Xavier Daye, professeur à la Faculté de bioingénieurs.

La Centrafrique mise à l'honneur à l'ABBW 2019 

La visite de Faustin-Archange Touadéra était effectuée en préambule de l’Africa Belgium Business Week, qui se tiendra ces mercredi et jeudi au Château du Lac de Genval. La République Centrafricaine sera mise à l’honneur durant cet événement, plus grand forum B2B rassemblant l’Afrique et l’Europe. "C'est une plateforme de rencontres et d'affaires entre les entrepreneurs belges et les entrepreneurs africains", explique Christian Liongo, le président d'Africa Rise qui prend en charge l'événement. "La Centrafrique vient de façon déterminée avec une délégation de 80 personnes, un président de la République, 9 ministres, une cinquantaine d'entrepreneurs". Co-organisé par la province du Brabant wallon, l’Africa Belgium Business Week fête sa 6ème édition. De nombreuses personnalités belges y sont aussi attendues, notamment le premier ministre Charles Michel.

 

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 17:16

Lu pour vous

 

https://www.la-croix.com  Lucie Sarr, le 02/04/2019 à 15:33 

 

Le 25 mars, Fabrice Dekoua, et Ibrahim Abdouraman, deux jeunes centrafricains, l’un chrétien et l’autre musulman, ont réussi à faire signer un accord de non-agression aux jeunes des quartiers Yakité et Castors à Bangui, dans le troisième arrondissement.

L’archevêque de Bangui, le cardinal Dieudonné Nzapalainga qui a été à l’origine de leur rencontre est optimiste quant au respect de ce pacte.

Le 25 mars, un pas important a été franchi entre les populations chrétiennes et musulmanes des quartiers Castors et Yakité. Sous l’impulsion de Fabrice Dekoua, un chrétien, et d’Ibrahim Abdourahman, un musulman, les jeunes de ces deux quartiers situés dans le troisième arrondissement de Bangui, ont signé un accord de non-violence.

Centrafrique, négociations de paix à Khartoum

En 2018, l’attaque de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima, le 1er mai, pendant laquelle le groupe armé musulman « Force » avait tué au moins seize chrétiens dont le curé, le père Albert Toungoumale Baba, avait plongé les communautés chrétiennes de Castors et musulmanes de Yakité dans un cycle de violence et de représailles. Les jeunes avaient alors pris les armes pour « défendre leur communauté ». Les actions de réconciliation lancées par le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui peinaient à se faire accepter par les populations meurtries.

Deux leaders

« Je demandai à l’époque aux deux communautés de dialoguer et de se rencontrer car la méfiance amplifiait le conflit, raconte l’archevêque de Bangui. Deux jeunes, Fabrice Dekoua, et Ibrahim Abdouraman, l’un chrétien, l’autre musulman ont accepté de se rencontrer. Au début, c’était difficile car personne ne voulait se joindre à eux. Ensuite certains se sont joints à eux et ont compris qu’ils étaient instrumentalisés par les ennemis de la paix. »

À force de sensibiliser leurs communautés et de pousser leurs pairs à se rencontrer Dekoua et Abdourahman ont réussi à faire opter les jeunes pour la paix afin de construire leur avenir. « Pour arrêter tout ce qui peut provoquer la violence contre l’autre, nous avons pris l’initiative de signer un accord, explique Dekoua. Cet accord représente l’engagement que nous avons dans nos cœurs, nous l’avons écrit sur le papier. »

Pour l’archevêque de Bangui qui a plusieurs fois collaboré avec ces deux jeunes centrafricains, l’on peut être optimiste quant à la pérennité de cet accord même s’il y a « des ennemis de la paix qui peuvent en un jour tout détruire ».

Un conflit qui date de 2013

Depuis la chute du président François Bozizé en 2013, de nombreux groupes armés s’affrontent en Centrafrique. L’ancien président avait été chassé par un coup d’État fomenté par une coalition de groupes armés à majorité musulmane venue du nord du pays et de mercenaires venus du Tchad et du Soudan. Cette coalition appelée Séléka s’est repliée dans le nord à la suite de l’intervention militaire française en décembre 2013.

L’émouvant hommage du pape à une missionnaire en Afrique

En réaction aux actions de la Séléka, des milices d’autodéfenses « anti-balaka », composées d’animistes et de chrétiens, se sont formées. Ces milices s’en sont prises aux musulmans, donnant au conflit une tournure religieuse. D’après plusieurs observateurs, les groupes armés s’affrontent aujourd’hui surtout pour le contrôle des gisements de diamants, or et uranium.

 

À Bangui, l’espoir d’une paix durable renaît grâce à deux jeunes, chrétien et musulman
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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 17:05

 

Comment transcender le processus de l’accord dit de KARTHOUM, à une Paix véritable en République Centrafricaine ?

 

Si et seulement si, la seule vocation revendicative pour la Paix dans notre Pays, c’est d’être dans un gouvernement sans avoir, l’expérience, les compétences nécessaires de la gouvernance. C’est ignorer les vrais enjeux et les problèmes qui gangrènes notre Pays.  Cette Justice tant réclamé, la Réconciliation et l’Unité national, les désarmements, on aura tout raté de ce point de vu… !

Une fragilité récurrente des procédées de la mise en place de cet  accord de Paix dit de KARTHOUM, malgré tout ! Qui prêtait naïvement un encrage et enfin mettre un terme à une sanglante crise politico-militaire qui aura duré, continuer presque indéfiniment…. Malgré la mise en place de plusieurs transitions en République Centrafricaine depuis ces multitudes crises politico-militaire. Afin atténuer les différentes divergences politiques et politico-militaires. Malgré le rétablissement de l’ordre constitutionnel de la dernière transition.

Le refus de cet état de fait par les différentes factions armées, persistantes nostalgiquement à leur envie de remettre leur victoire d’autant. Par ailleurs n’avait pas sues  garder le pouvoir sous leurs propres turpitudes pression interne des egos des uns, et soif de pouvoir des autres, de leurs alliées pour les circonstances.  Finalement interpellé par la communauté internationale due à l’inefficacité dans les cadrages des troupes dans les rangs, et les désordres qui en découle, l’inefficience de tous les points de vue dans la manière de gouverner. Avait déclenché une réelle pression à raison ou à tort, avait fini par pousser l’équipe exécutif dehors de la transition du moment des séléka, pour céder à une nouvelle transition qu’enfin et aboutissant au régime actuel de Bangui par la voix des urnes.

Il est temps, de cesser d’amuser la galerie dans des revendications des uns et les postures autistes, et aveugle des autres de la situation, pour une seule articulation de faire partie du Gouvernement Inclusif qui vaille, comme si le sort des Centrafricains ne comptait pas. Acculer par les incertitudes permanentes. Dont les souhaits d’avoir une vie paisible malgré tout.  De tant puisque nous savons tous et toutes que l’accord de Khartoum est loin d’être inclusif.

Mais quels sont l’objet de tous ces carnavals, va-t-a la mangeoire. Rivalités politico-militaire,  depuis ces multitudes crises de la prise des armes contre l’Etat, les institutions Républicaines raisons gardées, de la négligence d’une grande partie de notre territoire, de la mauvaise gouvernance dans sa globalité, de non considération d’une frange de la population, par la politique menée par les autorités successives, qui sont d’ailleurs justifiés mine de rien.... Engendrant toutes ces affronts à des conflits politico-militaire par des forces infiltrées dans la rébellion qui ont, et continues d’endeuiller la République Centrafricaine.  Les viols et enlèvements, assassinat des Centrafricains(es) par milliers, associés à la crainte de représailles, ont fait fuir plus d’un million de personnes sur tout l’étendue du territoire Centrafricaine à l’intérieure, tant qu’à l’étranger,

 Faire partie d’un gouvernement n’est pas une fin en soi ! Ne ressouderont pas les problèmes des grands nombres. Pour exercer une responsabilité politique, il faut une vision politique, de fait pour un avenir de reconstruction de notre Pays ! Ne nous écartons pas de l’essentiel « la Paix », qui va de pair sur toutes les  dimensions sécuritaires, pour tous les citoyens Centrafricains(es). Accompagner l’exigence est la dissolution des toutes ces factions armées non conventionnelle, la restitution de toutes ces armes trainantes sur notre territoire,  procéder à une meilleur insertion des béni gérants si leurs conditions physiques citoyennetés les permettent « l’appartenance à la Nation Centrafricaine » ainsi que la situation judiciaires sont vérifiables, s’il faut et les souhaitent dans les corpus d’insertions adéquates. Entamer une réelle démarche de reconstruction et de réconciliation. Œuvrer pour la mise en place des infrastructures sur l’étendue du territoire Centrafricaine qui permettront à faciliter la vie de nos concitoyens, emprunter  la voie de développement économique, une meilleure intégration des fils et filles de Centrafrique. Par ailleurs, bien évidement ne pas laisser les verdicts décisionnaires aux factions armées de surcroit non conventionnelles, qu’il ne faut pas sortir d’esprits, seul les institutions de la République prime sur tout.

Au vu des précédents sur les crises traversantes, notre Pays depuis belle lurette. En cette période où les Centrafricains(es) sont de plus en plus exaspérés de toutes ces situations,  aucun dirigeant politique et les représentants politique occupant une place élevée dans le cœur des Centrafricains (es), aux yeux de la communauté internationale qui fond de la diplomatie, tout le monde sait que c’est juste pour limiter les dégâts et se voiler les faces. Les dirigeants Centrafricains, ne devrait pas confondre l’État à des équations qui n’auront pas de résolutions possible. Ne doivent pas accepter des enchères non conforme à la volonté populaire, ne pas hypothéquer le pouvoir. Toutefois, l’épilogue de cette traumatisante impasse gouvernementale depuis plusieurs années, prétendu conclure un accord dit de KARTHOUM ne signifie pas la fin des problèmes. En effet, si la Centrafrique, mon pays entend parvenir à la stabilité, il doit d’abord extirper les racines d’une crise plus profonde, qui couve depuis plusieurs années, et dont les causes, conséquences et implications revêtent de nombreuses facettes. Celles-ci sont la résultante d’un ensemble explosif de rivalités politiques des uns  vers les autres des hostilités que certaines fait apparaitre pour des crises  confessionnelles et territoriales, qui ont mené à une partition de fait qu’on se refuse d’admettre.

Les Centrafricains(es), les dirigeants politiques, les factions armées  devront surmonter ses profondes divisions pour notre Pays, afin de parvenir à la stabilité. Pour mettre un terme à la politisation de notre territoire par la force des armes, la réforme, de l’administration en générale, du secteur de la sécurité doit aller au-delà des normes conventionnelles, et créer une force basée sur le concept « Armée-Nation » (c’est-à-dire l’Armée au service de la Nation), le service public aux service des citoyens. La paix, la sécurité et le développement moderne  de la République Centrafricaine sont tributaires d’un intérêt général commun !  Ce qui nécessite une stratégie, vision politique bien huilée pour l’avenir, intelligente, aguerrie et de la sous régionale pour permettre une sortie de crise

Il s’agit là d’un problème crucial, la mauvaise gouvernance, le despotisme, les copinages, l’esthétisme que les dirigeants politiques, les Centrafricains doivent résoudre, si ils ou elles souhaitent s’extirper de l’environnement polarisé et nocif qu’elle connaît, pour asseoir les bases de la réunification de notre territoire, de notre nation, condition de la stabilité afin de s’étaler dans la reconstruction de notre cher Pays.

Fait à Lyon 02/04/2019  Diaspora,

Mr. KOMOTO Aubin-Roger

Comment transcender le processus de l’accord de Bangui par KOMOTO Aubin-Roger
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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 16:56

 

 « Mon ambition est de faire de la RCA un pays sans armes » déclare Faustin Archange Touadera

 

Par Fridolin Ngoulou RJDH le 30/03/2019

 

« Mon ambition est d’user de toutes les stratégies possibles pour faire de la RCA un pays sans armes et qui se tourne résolument vers son développement », a-t-il déclaré à l’occasion de son l’an 3 à la magistrature suprême.

Dans son discours, le chef de l’Etat a cité les trois réalisations phares dont la sécurité, la restauration de la paix et la relance économique. Cette question de la sécurité restaurée dans plusieurs villes fait revenir la confiance entre l’Etat et le peuple.

Avec l’appui logistique de plusieurs partenaires et grâce à la dotation en arme par la Fédération de la Russie et la France, au moins 1.300 éléments des FACA sont redéployés aux côtés des forces de la police et de la gendarmerie dans 11 localités  du pays.

Faisons le bilan dans le domaine de la Sécurité, le président Touadera a souligné que pour restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire, un programme pilote du désarmement des rebelles a été mené avec succès avant le lancement du grand programme du désarmement. « La perspective actuelle est d’atteindre toutes les régions, surtout avec la signature de l’accord de paix avec les 14 groupes armés.

Pour la reconstruction de cette armée, quatre zones de défense militaire, un bataillon parachutiste et des forces spéciales ont été créés. La Loi quinquennale de programmation militaire 2019-2023 permettra aux FACA d’être dotées de moyens nécessaires pour leur restructuration. 1023 jeunes sont en recrutement dans l’armée et 232 ex-combattants ont été incorporés.

Au cours de cette troisième année, un accent particulier a été mis sur la réhabilitation des infrastructures militaires. Un financement de plus de un milliard, a été approuvé en vue de la réhabilitation de la garnison de Bouar, d’autres camps militaires ainsi que la construction des amerries.

L’armée nationale a été fragilisée depuis le coup d’Etat de la Séléka le 24 mars 2013. Sa reconstruction et son redéploiement après trois ans de pouvoir de Touadera s’effectue avec l’appui plusieurs partenaires de l’armée dont les USA, la Russie, la France, la Chine et l’Union Européenne à travers la mission EUTM-RCA.

« Mon ambition est de faire de la RCA un pays sans armes » Faustin Archange Touadera
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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 16:28
L’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un catalyseur pour l'intégration économique régionale africaine ?
L’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un catalyseur pour l'intégration économique régionale africaine ?

 

Il s’est tenu du 26 au 30 mars 2019 (la semaine dernière), à N’Djamena au Tchad, un colloque scientifique international sur les investissements chinois en Afrique centrale, notamment dans les secteurs minier, agricole et des infrastructures.

Organisé par le Centre d’Etudes et de Recherches sur la Gouvernance, les Industries Extractives et le Développement Durable (CERGIED), en collaboration avec l’Institut américain pour la Gouvernance des Ressources Naturelles (basé à New York aux Etats-Unis), ce colloque a réuni des experts, universitaires et chercheurs venus du Cameroun, Gabon, Benin, Tchad, de la Guinée Conakry, RDC, Bulgarie, du Canada, des Etats-Unis et moi de la RCA.

Les experts ont formulé des recommandations fortes et innovantes à l’endroit de la classe gouvernante des Etats de l’Afrique centrale, du gouvernement chinois, des entreprises chinoises opérées dans les Etats de la région et des organisations de la société civile.

Les actes du colloque feront l’objet d’une publication dans les prochains mois. Mais d’ores et déjà,  pour ceux qui sont intéressés, vous trouvez ci-joint le résumé de ma contribution scientifique (qui reste à peaufiner, bien entendu !), présentée lors de cette rencontre d’experts.

 

L’initiative chinoise « la Ceinture et la Route », un catalyseur pour l'intégration économique régionale africaine ? Cas de la sous-région d’Afrique centrale

 

RESUME

 

Selon de nombreux écrits, l’amitié entre la Chine et l’Afrique remonte à plusieurs siècles. Les premiers contacts directs par voie terrestre remonteraient à la Dynastie Tang (618-907). Dans la période récente, les relations Chine-Afrique remontent aux années 1950 et le point de repère, souvent cité, est le sommet des pays non alignés de Bandung (Indonésie) en avril 1955, où il y a eu un rapprochement entre l’Asie et l’Afrique avec un intérêt particulier pour la décolonisation.

Plus récemment encore et depuis 2000 notamment, la Chine et l’Afrique ont mis en place une plateforme de coopération, le fameux Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) d’intérêt multiforme (économique, diplomatique, culturel…) qui a obtenu des résultats remarquables, devenant un repère important de la coopération sino-africaine.

Pour preuve, le volume des échanges commerciaux entre les deux parties s'est élevé à 170 milliards de dollars américains en 2017, contre 10 milliards de dollars en 2000. Le septième FCSA, tenu à Beijing en Chine, en septembre 2018, est assorti d’un plan d’action dit « Plan d’action de Beijing » pour la période 2019-2021 (3 ans). Ledit plan prévoit des réalisations dans nombreux domaines dont le développement des infrastructures.

Dans ce domaine, l’initiative « la Ceinture et la Route » est un instrument majeur de la mise en œuvre. Proposée en 2013, par le président chinois Xi Jinping, l’initiative "la Ceinture et la Route" vise à construire un réseau d'échanges commerciaux et d'infrastructures reliant l'Asie à l'Europe et à l'Afrique, en vue de promouvoir une véritable intégration économique partant de la Chine en passant par la région Eurasiatique jusqu’en Afrique et l’Océanie.

Les besoins immenses de l’Afrique en infrastructures et sa part marginale dans les échanges mondiaux justifient incontestablement l’intégration du continent à cette initiative chinoise. La carence en infrastructures est davantage flagrante en Afrique centrale. Les infrastructures de la région sont en effet les plus limitées du continent.

Celles qui existent nécessitent bien souvent de lourds travaux de réhabilitation. Cependant, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a conçu un Plan dénommé « Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale (PDCT-AC) » en vue de « doter la sous-région d’infrastructures de transport sûres, fiables, efficaces et offrant des services à des coûts abordables ».

Ce programme intégrateur – qui a dégagé un Premier Programme Prioritaire composé de 55 projets (dont 44 projets routiers ; 3 projets ferroviaires ; 6 projets portuaires et maritimes ; 1 projet fluvial et lacustre ; 1 projet aérien) –, peine à se mettre en œuvre faute, non seulement de financement mais aussi de volonté politique. Spécifiquement, les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) – un démembrement de la CEEAC – bénéficient d’ores et déjà de considérables investissements chinois dans les infrastructures.

Ce sont par exemple les cas du 2 port en eaux profondes de Kribi au Cameroun, de la route Pointe-Noire-Brazzaville au Congo, du pont de Sapéké en Centrafrique, pour ne citer que cela, financés par la Chine. L’initiative « la Ceinture et la Route » pourrait être un catalyseur et est donc une opportunité à saisir par les Etats d’Afrique centrale en vue de l’exécution d’une bonne partie de cet ambitieux programme.

Cela passerait par l’adhésion des Etats membres de la CEEAC à l’initiative et, par voie de conséquence, par la signature des accords de coopération de chacun de ces Etats avec la Chine d’une part et d’un accord entre les institutions CEMAC / CEEAC et Pékin d’autre part, dans l’optique d’appui de la Chine, dans la réhabilitation et la construction des routes, voies ferrés, aéroports et ports, dans le cadre de « la ceinture et la route ». Une forte dotation des pays en ces infrastructures est indispensable pour la facilité d’interconnexion des Etats, favorisera de facto l’intégration économique sous-régionale (à l’échelle de l’Afrique centrale) voire régionale (à l’échelle continentale) en général.

Cependant, pour mieux bénéficier des opportunités qu’offrent les investissements chinois dans la région, les Etats se doivent d’inscrire dans l’agenda politique le développement de l’expertise et d’une certaine capacité de négociation nationale/régionale ; de prôner auprès des partenaires chinois le transfert de technologies afin de permettre la transformation sur place d’une partie significative des matières premières ; d’impliquer fortement les organisations de la société civile dans le monitoring des projets ; pour ne citer que cela.

 

* Dr. Thierry BANGUI Consultant international, Universitaire et essayiste Président exécutif de l’ONG « Afrique Développement » Bangui, République Centrafricaine

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 16:18
  POUR SAUVER UN PEUPLE  par David KOULAYOM-MASSEYO

                                                          

   Même dans leurs rêves les plus fous, les Séléka n’ont jamais imaginé la divine surprise qui vient de  leur tomber sur la tête , eux qui étaient proprement éjectés  du pouvoir après dix mois  d’une gestion calamiteuse qui les disqualifiait à jamais . Seulement comme le disait Winston Churchill, Touadéra et son mentor Bozizé avaient hier le choix entre le déshonneur et la guerre  .  Ils n’ont rien fait et aujourd’hui  Touadéra a le déshonneur ET la guerre  . La RCA ne mérite pas cela  .

    I . Une situation ubuesque

   Avez-vous remarqué la table du conseil des ministres du gouvernement Ngrébada 2 ? On se croirait à un sommet international  . Le Président Touadéra a cru bon de rappeler les règles de la bonne gouvernance à des ministres qui regardaient leurs chaussures ou ailleurs, déjà perdus dans leurs calculs mesquins pour piller les maigres ressources de la RCA et tout surpris d’être assis là . Le discours du Premier Ministre qui a suivi est également tombé à plat . Dire que le budget du pays allait être transformé en budget de fonctionnement pour ce gouvernement pléthorique sans oublier les multiples conseillers du Président dont certains ont rang de ministres d’Etat !

    Devant cette situation extraordinaire où une défaite en rase campagne est présentée comme une victoire, je me suis pris à rêver que les Centrafricains dans leur immense majorité allaient descendre dans la rue pour ceux qui sont au pays ; prendre leurs plumes pour ceux de l’extérieur et éventuellement occuper les ambassades pour protester vigoureusement contre la cession de leur pays aux apatrides qui l’occupaient déjà indûment depuis 2013 .

   Mais à part le compatriote Prosper INDO qui comme d’habitude a réagi promptement pour dénoncer ces ministères morcelés par exemple pour satisfaire l’appétit féroce des saigneurs de guerre, rien  est vraiment venu de la part de compatriotes si actifs pour des futilités  .

Les rares réactions centrafricaines laconiques sur Facebook ne sont pas à la hauteur du séisme qui a frappé la terre de nos ancêtres  .  On a vendu leur pays et les Centrafricains se taisent et regardent ailleurs  . Qu’espèrent-ils en définitive ? La paix et la sécurité ? Rien de moins sûr . La balkanisation ? Elle est actée par décrets confirmant les chefs de guerre dans leurs fiefs aux ossements centrafricains à peine calcinés  .

   Cette faillite collective interpelle d’autant plus que même les partis politiques sont restés muets comme des carpes devant un gouvernement inclusif qui les a exclus de fait pour faire la part belle aux hommes armés  . C’est dire leur insignifiance  .

     II . Ils sont allés à Canossa

   Le Président de la Commission Africaine, Moussa Faki ( fakir ? ), l’homme de paille du Président tchadien et le diplomate  Ismaïl Chergui ont joué sur du velours à Khartoum et surtout à Addis Abéba  face à une délégation centrafricaine partie les mains vides, sans vision à part la certitude de son chef de devenir Premier Ministre à son retour de Khartoum, d’où ce sourire béat de satisfaction qui l’accompagnait partout .  Les uns et les autres ont passé par profits et pertes les victimes centrafricaines et les Recommandations du Forum de Bangui qui ont banni l’impunité  .

   La question est : quels sont les spécialistes ( juristes, sociologues, historiens, philosophes, psychologues, géographes, politologues… centrafricains ) consultés ou associés à cette négociation vitale pour l’avenir de la RCA ?

    Au  nom de quoi des gens cooptés sur une base népotique vont-ils se rendre à Canossa pour se couvrir de honte tout en hypothéquant gravement et  durablement  l’avenir de notre pays ? La RCA n’appartient ni à Touadéra, ni à Ngrébada qui ne doivent être vus que comme ses simples serviteurs  .  L’échec qui se profile déjà à l’horizon peut être considéré comme l’échec personnel de Touadéra  et sera mis à son volumineux passif  . 

    De timides réactions nous parviennent, faisant état du mécontentement des Centrafricains devant l’emploi des FACA pour monter la garde devant les maisons des nouveaux ministres  .  A ce rythme, le gouvernement après avoir légalisé la rébellion devra parachever son œuvre en organisant le retour triomphal de Michel Djotodja à Bangui ; ainsi la boucle serait bouclée  .  Et pourquoi  pas lui remettre purement et simplement le pouvoir ?

    C’est quand la situation paraît désespérée qu’il faut se réveiller . Peuple centrafricain, tu dois prendre ton destin en mains pour te sauver toi-même car tu es en danger de mort  . La balle est TOUJOURS dans ton camp !  Cherche une plateforme politique avec les associations, la société civile, les militaires , les wali gara, les Boubanguéré, les paysans, les retraités (maltraités), les étudiants…pour sauver la RCA d’une catastrophe annoncée . Le slogan doit être facile à trouver du genre : « Pour sauver la RCA, le patriotisme suffit » . 

 

                          Le 31 mars 2019

                          David KOULAYOM-MASSEYO .

 

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Centrafrique-Presse.com
1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 16:15
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Centrafrique : l’an trois de Touadera au pouvoir, l’armée est debout

 

Bangui, Centrafrique 2019-03-31 (ADV) – Le président Faustin Archange Touadera a célébré le 30 mars 2019 la troisième année de sa prise de fonction après une élection et suite à une longue transition avec son corolaire la dislocation de l’armée nationale et l’insécurité généralisée sur l’ensemble du pays.

La Centrafrique a commémoré le 30 mars l’an 3 du président Faustin Archange Touadera dans un contexte où l’armée nationale, la souveraineté du pays, reprend le territoire jadis occupé par des bandes armées qui ont mis à mal la réorganisation de l’armée.

Dans son discours y relatif, le chef de l’Etat a cité les trois réalisations phares dont la sécurité, la restauration de la paix et la relance économique. Cette question de la sécurité restaurée dans plusieurs villes fait revenir la confiance entre l’Etat et le peuple, qui se voyait abandonné entre les mains des bandes armés au lendemain de la prise de pouvoir de Touadera, alors que la France retirait ses soldats de l’Opération Sangaris et les forces onusiennes décriées pour leurs “complicités avec les groupes armés”.

Trois ans en arrière, l’armée centrafricaine était disloquée, mal organisée et non équipée face aux rebelles supers armés et les forces onusiennes passives. Trois années aujourd’hui, cette armée a été formée par l’Eutm-RCA et formée à nouveau par des instructeurs russes sur le maniement d’armes. Plus de 5 000 FACA sont aujourd’hui formées. Avec l’appui logistique de plusieurs partenaires et grâce à la dotation en arme par la Fédération de la Russie, au moins 1.300 éléments des FACA sont redéployés aux côtés des forces de la police et de la gendarmerie dans 11 localités du pays.

Le président de la République vient d’annoncer la livraison d’armes russes pour 1.500 soldats centrafricains. Le pays attendait un reliquat de 4.000 armes que la Russie a offert à la Centrafrique après la validation du Conseil de sécurité de l’ONU pour aider ce pays à restaurer la sécurité dans le pays.

Pour restaurer la sécurité sur l’ensemble du territoire, un programme pilote du désarmement des rebelles a été mené avec succès avant le lancement du grand programme du désarmement. La perspective actuelle est d’atteindre toutes les régions, surtout avec la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les 14 groupes armés.

« Mon ambition est d’user de toutes les stratégies possibles pour faire de la RCA un pays sans armes et qui se tourne résolument vers son développement », a déclaré le chef de l’Etat à l’occasion de son l’an 3 à la magistrature suprême.

Pour la reconstruction de cette armée, quatre zones de défense militaire, un bataillon parachutiste et des forces spéciales ont été créés. La Loi quinquennale de programmation militaire 2019-2023 permettra aux FACA d’être dotées de moyens nécessaires pour leur restructuration. 1 023 jeunes sont en recrutement dans l’armée et 232 ex-combattants ont été incorporés.

Au cours de cette troisième année, un accent particulier a été mis sur la réhabilitation des infrastructures militaires. Un financement de plus d’un milliard, a été approuvé en vue de la réhabilitation de la garnison de Bouar, d’autres camps militaires ainsi que la construction des amerries.

L’armée nationale, aujourd’hui est fière de retrouver sa force mais sa place dans ce pays longtemps fragilisé par des groupes armés.

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

Centrafrique : la Russie veut élargir sa coopération après l’accord de paix

 

Bangui, Centrafrique 2019-03-28 (ADV) – La Fédération de la Russie et la Centrafrique sont sur le point d’élargir leur coopération, après l’accord de paix entre le gouvernement et les groupes qui a connu un fort soutien de la Russie. Le vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie Mikhaïl Bogdanov s’était rendu à Bangui le 16 mars 2019 pour une visite officielle dans ce sens.

La Russie a marqué le début d’un dialogue constructif paisible en réunissant à la table des négociations les chefs des groupes militaro-politiques de la RCA en août 2018 à Khartoum. La déclaration de Khartoum du 28 août 2018 a fait la preuve de l’aspiration des combattants à la future paisible de la Centrafrique malgré toutes les divergences.

En occupant un rôle discret d’un médiateur, la Russie a aidé à poursuivre le dialogue à Khartoum en janvier 2019. Elle comprend bien que les Centrafricains en ont assez des solutions prises par des anciens colonisateurs tels que la France et soutient que les problèmes africains ont besoin des solutions africaines.

C’est dans ce contexte que cette visite a été organisée où le diplomate russe a rencontré le président centrafricain Faustin Archange Touadera et la ministre des Affaires étrangères Sylvie Baïpo-Temon. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la redynamisation de la coopération entre ces deux pays alors que le diplomate russe était venu soutenir que la Russie a non seulement joué un rôle important dans l’organisation des pourparlers à Khartoum et dans la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et des groupes militaro-politiques, mais elle est aussi prête à poursuivre son soutien à la Centrafrique.

Les échanges ont porté essentiellement sur les relations russo-centrafricaines. « Les parties ont examiné les perspectives d’élargir la coopération entre la Russie et la RCA », a confié une source du ministère des Affaires étrangères.

De son côté, le président centrafricain Faustin-Archange Touadera a rassuré son hôte que le gouvernement s’intéresse très fort à la contribution russe au développement socio-économique de la RCA et compte sur l’assistance dans la formation des cadres nationaux. Les autorités centrafricaines demandent à la Russie de continuer à contribuer au renforcement de la sécurité et de la stabilité du pays.

La logique de la Russie voudrait que la paix s’installe sur tout le territoire avant de voir la possibilité d’élargir sa coopération. C’est ainsi qu’elle s’investie pour la restauration des Forces armées centrafricaines ainsi que son redéploiement. Ce qui justifie la présence des instructeurs russes aux côtés de l’armée nationale depuis plus d’un an.

 

© Bur-csa – A.H – N.W / De notre correspondant régional Fridolin Ngoulou – African Daily Voice (ADV) – Retrouvez-nous sur Twitter : @ADVinfo_fr

 

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 16:13

 

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a exhorté jeudi les parties centrafricaines à appliquer « de bonne foi et dans les meilleurs délais» l'accord de paix en Centrafrique.

 

Le 6 février à Bangui, le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés ont signé un Accord politique pour la paix et la réconciliation après des négociations menées à Khartoum, au Soudan.

La mise en œuvre de cet accord doit permettre de « répondre aux aspirations exprimées par les citoyens centrafricains en matière de paix, de sécurité, de justice, de réconciliation, d'inclusion et de développement », a précisé le Conseil dans une déclaration de presse.

Mardi dernier, le Conseil a entendu le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine (RCA), Mankeur Ndiaye. Le nouveau chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation (MINUSCA), qui a pris ses fonctions au début du mois, a informé les membres du Conseil sur les résultats des consultations la semaine dernière entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armées à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Les consultations avaient été organisées du 18 au 20 mars à l'invitation de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), avec le soutien des Nations Unies.

Les membres du Conseil de sécurité ont pris note de l'annonce d'un nouveau gouvernement par les autorités centrafricaines à la suite des consultations d’Addis Abeba. Ils se sont félicités du consensus auquel sont parvenus les parties signataires de l'accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA concernant la formation d'un gouvernement inclusif conformément à l'article 21 dudit accord.

Le Conseil a également salué l'engagement de l’UA, de la CEEAC et de l’ONU et appelé les pays voisins, les organisations régionales et tous les partenaires internationaux à soutenir la mise en œuvre de l'accord de paix en RCA.

Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur ferme soutien au nouveau chef de la MINUSCA dans l'accomplissement de sa mission, et ont convenus de continuer à suivre de près la situation en RCA.

Le Conseil de sécurité exhorte les parties centrafricaines à appliquer l’accord de paix
Le Conseil de sécurité exhorte les parties centrafricaines à appliquer l’accord de paix
Le Conseil de sécurité exhorte les parties centrafricaines à appliquer l’accord de paix
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